Les Crises Les Crises
21.août.201821.8.2018
Article LesCrises

2510 L’état des infrastructures aux USA

Article publié initialement le 3/7/2014… Pour faire suite au billet sur le cancer du béton, nous vous proposons aujourd’hui une étude des infrastructures américaines, dont la dégradation est inquiétante. L’American Society of Civil Engineers (ASCE) (« Société américaine de génie civil », représentant 140 000 ingénieurs), publie régulièrement un très intéressant diagnostic des infrastructures américaines […]
Merci 274
J'envoie

Article publié initialement le 3/7/2014…

Pour faire suite au billet sur le cancer du béton, nous vous proposons aujourd’hui une étude des infrastructures américaines, dont la dégradation est inquiétante.

L’American Society of Civil Engineers (ASCE) (« Société américaine de génie civil », représentant 140 000 ingénieurs), publie régulièrement un très intéressant diagnostic des infrastructures américaines depuis 1988. en voici la synthèse en graphiques :

infrastructures usa états-unis

On voit donc que l’état général des infrastructures américaines s’est nettement dégradé en 25 ans (avec un léger mieux depuis 4 ans), et se situe à un niveau très faible…

Voici l’échelle, pour mémoire :

  • Niveau A : État exceptionnel, parfait pour le futur.
  • Niveau B : Bon état, adapté au temps présent.
  • Niveau C : État médiocre, nécessite un suivi. Montre des signes de détérioration.
  • Niveau D : Mauvais état, en risque. Beaucoup d’éléments approchent de la fin de vie. Beaucoup d’éléments présente un risque élevé de cassure.
  • Niveau F : inadapté à l’utilisation.

Voici le détail :

infrastructures usa états-unis

En résumé :

  • Aviation (D) : 3 330 aéroports, dont 500 significatifs ; 617 000 pilotes pour 222 000 avions, dont 7 200 gros porteurs ; 728 millions de passagers ; 343 millions de vols . Avec 33 millions de vols en plus en 2011 par rapport à 2000, le trafic se congestionne – avec un coût de 22 Md$ en 2012, et, si rien ne change, de 34 Md$ en 2020 et 63 Md$ en 2040.
  • Voies ferrées (C+) : 256 000 km de rails, 76 000 ponts ferroviaires, 800 tunnels. Le trafic a atteint le record historique de 31 millions de passagers en 2012, le double de 2000.
  • Routes (D) : 6 500 000 km de routes, 4 600 milliards de km parcourus par an. 32 % des routes majeures son en mauvais état. 42 % des autorités sont congestionnées, causant 100 Md$ de pertes de temps et d’essence tous les ans.
  • Ponts (C+) : 607 000 ponts de 42 ans d’âge moyen. 11 % des ponts (66 700) sont déficients – mais servent néanmoins à 210 millions de trajets tous les ans.
  • Canaux (D-) : 19 000 km de voies d’eau navigables, charriant l’équivalent de 51 millions de voyages de camions tous les ans. La plupart n’ont pas été améliorées depuis les années 1950 ; la moitié des 200 écluses ont plus de 50 ans ; 90 % des écluses ont connu des problèmes interrompant le trafic en 2012 ; il y a en moyenne 52 interruptions par jour sur le réseau.
  • Transports en commun (D) : 45 % des Américains n’ont pas accès à des transports en commun.
  • Ports (C) : 300 ports commerciaux (où passe 2,3 milliards de tonnes de fret) et 600 petits ports ; 40 000 navires commerciaux. 70 % du volume des importations américaines passe par les ports.

infrastructures usa états-unis

En résumé :

  • Eau potable (D) : 1,6 millions de km de canalisations principales dans 170 000 réseaux d’eau potable. 240 000 ruptures majeures de conduites par an : la majorité du réseau est proche de sa fin de vie.
  • Eaux usées (D) : 1,2 millions de km de canalisations principales d’égouts ; la majorité du réseau est également proche de sa fin de vie. 15 000 stations d’épuration traitant 3 milliards de m3 d’eaux usées par an. En 2009, une analyse de 16 % des cours d’eau américains a montré que 36 % étaient impropres à la vie des poissons, 28 % impropres à la baignade, 18 % impropres à l’alimentation en eau et 10 % impropres à l’utilisation agricole.
  • Déchets solides (B-) : 250 millions de tonnes d’ordures générées par an (niveau stable par habitant depuis 20 ans), dont 85 millions (34 %) recyclées ou transformées en compost. 29 % de papiers / cartons, 27 % de déchets de nourritures et de jardin, 12 % de plastiques, 9 % de métaux, 8 % de textiles, 6 % de bois, 5 % de verre…
  • Déchets dangereux (D) : 35 millions de tonnes produites par an. 425 000 sites industriels désaffectés sur 20 000 km² attendent un nettoyage, dont 1 300 sont hautement prioritaires.

infrastructures usa états-unis

En résumé :

  • Barrages (D) : 84 000 barrages de 52 ans d’âge moyen dont 4 000 sont en état médiocre ; en 2020, 70 % des barrages auront plus de 50 ans ; 14 000 sont très dangereux du fait de présence de population en aval, dont 2 000 en état médiocre.
  • Énergie (D+) : 650 000 km de lignes électriques (datant des années 1880 pour les plus anciennes…). Les coupures majeures d’électricité sont passées de 76 en 2007 à 307 en 2011. 250 000 km d’oléoducs et 2 500 000 km de conduites de gaz.
  • Digues (D-) : 160 000 km de digues protégeant des dizaines de millions de personnes. Plus de 50 ans d’âge moyen. 8 % sont classées en bonne condition, 70 % sont en acceptabilité minimale et 22 % sont classées comme inacceptables.
  • Parcs publics (C-) : 56 000 km² de parcs publics avec 740 millions de visiteurs (140 millions d’Américains les fréquentent régulièrement) ; 400 parcs nationaux : 60 parcs urbains ont reçoivent plus d’un million de visiteurs par an ;
  • Écoles (D) : 50 millions d’élèves fréquentant les 100 000 écoles américaines – la moitié ayant été construites pour faire face au baby-boom d’après-guerre. 10 % des écoles sont à plus de 125 % de leur capacité d’accueil. 59 000 écoles nécessitaient des rénovations en 1999 (aucune étude nationale depuis lors…). Alors que la population scolaire continue à croître, les crédits sont en baisse.

Comme les investissements ne sont pas réalisés régulièrement, le coût de remise à niveau (à 7 ans) augmente régulièrement :

infrastructures usa états-unis

Voici le détail :

infrastructures usa états-unis

infrastructures usa états-unis

Ainsi, 44 % des besoins futurs ne sont actuellement pas prévus.

Voici le rapport original :

Source : www.infrastructuresReportCard.org)

infrastructures usa états-unis

Commentaire recommandé

Jérémie // 09.07.2014 à 09h49

Un pays qui s’est construit sur le massacre de ses autochtones ne peut pas durer. Au passage on peut faire l’analogie avec un autre petit pays du moyen Orient avec lequel ils sont acoquinés.

« La nation bénie de Dieu » Quelle foutaise ! C’est le diable qui parle oui.

181 réactions et commentaires

  • luci2/29 // 03.07.2014 à 04h40

    Enfant et naïf,assommé de propagande insidieuse par nos « cinémas » et BD pour gamins en culottes courtes,
    j’avais toutes les peines du monde à tenter d’imaginer la pseudo « réalité » du paradis « américain »,terme générique dans ces années là, pour l’eden éternel,alors qu’en vain,nos professeurs ès religion s’obstinaient à nous parler du « ciel »…ou encore,pour certains,nombreux, de l’au delà (du « rideau de fer »)….
    Généralement,et en suivant sans aucun regret « Tintin en amérique »,notre choix était assez simple…
    Et pourtant,2 paires d’années plus tard, mes yeux écarquillés vomissent littéralement ce paradis terrestre infernal….

      +28

    Alerter
    • Jérémie // 09.07.2014 à 09h49

      Un pays qui s’est construit sur le massacre de ses autochtones ne peut pas durer. Au passage on peut faire l’analogie avec un autre petit pays du moyen Orient avec lequel ils sont acoquinés.

      « La nation bénie de Dieu » Quelle foutaise ! C’est le diable qui parle oui.

        +77

      Alerter
      • Frédéric // 09.07.2014 à 14h27

        @ Jérémie. Vous faites de l’hetnocentrisme ? Considérez vous que toutes les nations du continent américain sont destiné a disparaître du Canada à l’Argentine, que l’Australie et la Nouvelle Zélande vont sombrer ?

        Sans compter des tas de pays dont la population actuel est issue d’une migration s’implantant par la force sur leur territoire actuel ? La France inclue ? Faut pas oubliez que les gallo-romains ont étaient soumit par les Francs 🙂

        Monsieur devrait réviser son histoire mondiale avant d’écrire des billevesées.

          +22

        Alerter
        • régis // 09.09.2016 à 13h58

          @frédéric: arrête avec ta vision historique déformé par les américains et/ou l’ancien testament (ou dans les villes conquises on tue même les animaux qui pourraient servir!!!..). Les francs et de manière plus large dans toutes les invasions en Europe et dans la monde, les conquérants ont quasiment toujours épargné physiquement un maximum de population avec, dans la mesure du possible, leur organisation sociale. Quand on s’implante dans un pays, dans une région on a besoin de bras et de payeur d’impôts et non d’un ennemi perpétuel qui fini par coûter très cher en vie et en or.

            +25

          Alerter
        • Nicolas // 09.09.2016 à 17h19

          Non, les USA sont un cas très particulier. Il y a eu aux USA une volonté systématique de détruire les peuples amérindiens, leur culture et leur langue, et ce dès Washington qui voulait génocider les Iroquois. Si les Conquistadors ont été brutaux, le fait que de très nombreuses langues d’Amérique Centrale et du sud se portent bien (à commencer par le Nahuatl, l’Aymara, le Quechua et bien sûr le guarani)devrait vous faire comprendre qu’il y a eu une différence fondamentale entre l’histoire des USA et des autres pays américains. Vous confondez soumettre un peuple, et l’exterminer.
          Le cas qui s’en rapproche le plus est peut-être l’Australie. À l’autre bout de l’échelle, probablement le Paraguay, où l’on parle plus guarani qu’espagnol.

            +29

          Alerter
        • Bellot // 21.08.2018 à 08h04

          Je saisis le fond de votre propos, en revanche je me sens froissé par la tonalité que vous employez ici: « Monsieur devrait réviser son histoire mondiale avant d’écrire des billevesées ». Qu’est-ce que cela apporte de plus à votre commentaire?

            +6

          Alerter
        • Frédéric // 25.08.2018 à 17h36

          Il y a un problème d’homonymie. Mon nom d’utilisateur dans Les Crises est aussi Frédéric, et je n’ai pas écrit le commentaire plus haut. SVP, la modération, il faudrait faire quelque chose

            +0

          Alerter
      • vincent // 09.09.2016 à 15h48

        D’accord avec Jérémy, même s’il faut souligner que la situation des indiens s’est un peu améliorer, ils restent très marginaliser, et massacré au nombre de 30 millions environs, au Canada c’est différent ils ont eu un meilleur traitement, en l’occurrence, la nation américaine est fondée sur une horde de barbare sanguinaire sans foi ni loi qui aujourd’hui domine le monde, reste à savoir si dans leur chute, ils ne nous emporterons pas avec nous

          +12

        Alerter
      • plik // 09.09.2016 à 16h25

        Ce qu’on ne dit pas assez: les USA ont en réalité changé de modèle socioéconomique:
        – le pays a accepté ses déséquilibres internes qui vont croissants sur tous les plans,
        – il les compense et les finance par la production de déséquilibres externes ; pillages, destabilisations, guerres, etc.
        Ce schéma relève d’une décision pensée de bout en bout; d’une stratégie délibérée.
        A ne pas le voir, on ne comprend pas ce qui ressemble à une folie et/ou une incompétence des élites dirigeantes US. Sous ce rapport, les USA sont à l’image de la Rome Antique finissante, son seul impératif est devenu des « pains et des jeux » pour les américains, sur fond de maintien et/ou achat de la paix civile à tous prix. Et peu importe le coût pour le Monde. Comment cela finit-il ? En catastrophe, pas seulement américaine.
        Une perspective qui peut néanmoins se produire d’ici 10 à 30 ans ; Rome ne s’est pas défaite en un jour. Et nous, nous n’avons pas fini d’en souffrir.

          +20

        Alerter
        • RGT // 22.08.2018 à 11h25

          Ce que l’on oublie toujours d’évoquer, c’est le souci de privatisation à outrance des personnes réellement influentes aux USA.
          Sans parler de leurs « grands penseurs » qui ont servi cette soupe « idéale » au peuple.

          Le pire exemple est bien Milton Friedman qui voulait TOUT privatiser… Sauf les voies de communication (routes) qui devaient rester sous la responsabilité de l’état (et surtout être financées par le con-tribuable pour que les plus nantis ne soient pas « gênés » en devant payer les infrastructures et leur entretien…
          Sa dernière « saillies » verbale a été son commentaire suite au désastre de l’ouragan Katrina sur la Louisiane : Il s’est réjoui de la destruction totale des écoles et des bâtiments public qui, selon lui, étaient une « bénédiction » qu’il fallait saisir pour tout privatiser…

          Pour résumer sa pensée il a fondé « l’école de Chicago » et il a directement inspiré Pinochet, Vidella, Branco et les autres dictateurs d’Amérique du sud.
          Puis Reagan et cette chère Thatcher, sans compter les fauxcialistes et autres « socio-démocrates » qui nient farouchement cette source d’inspiration peu reluisante.

          Et quand on lui faisait remarquer que pour instaurer un « Divin Libéralisme » il fallait l’imposer de force aux peuples par des dictatures sanglantes il éludait étrangement la question…

          Pour résumer, sa véritable « philosophie » était simplement que les profits devaient être privatisés et les pertes socialisées… Tout pour ma gueule et j’écrase celle des autres.

          Avec une telle « philosophie » désormais dominante il ne faut pas s’étonner que tout parte en lambeaux.
          Aucune « civilisation » dans le passé n’a osé aller aussi loin dans l’autodestruction.

          Les ploutocrates US s’en foutent, avec les profits monstrueux accumulés depuis les « Divines années Reagan » ils peuvent désormais s’acheter des îles paradisiaques et bunkerisées perdues au milieu du Pacifique qui les protégeront des invasions de hordes de « gueux » affamés par leur cupidité sans limite.

            +4

          Alerter
      • Henrion // 09.09.2016 à 22h43

        Non, c’est le prophète Jérémie qui parle!

          +1

        Alerter
    • cedricpolitique // 09.09.2016 à 19h24

      ne critiquons pas trop vite, et rappelons nous que nous avons 20 ans de retard sur les USA ; donc ce genre d’étude n’existe pas encore chez nous, tant mieux, on peut baver 🙂
      au-delà de toute critique si facile devant un tel constat, j’ai d’avantage comparé les lignes entre elles :
      les parcs, très fréquentés se portent bien finalement (intérêt de l’apparence) ; de l’argent manque à toutes les lignes … surtout les écoles, l’eau, les barrages, digues (suffit d’habiter au bon endroit) ; les investissements semblent plus sérieux pour les aéroports, voies ferrées ou électricité …??? de même les déchets solides sont en amélioration : ah, les bienfaits du recyclage surement !

        +3

      Alerter
      • cedricpolitique // 09.09.2016 à 19h33

        un point qu’il faudra m’éclairer, les eaux usées :
        si on comprend bien, c’est pas parce que des poissons peuvent y vivre que l’on peut ne serait-ce que s’y baigner !?
        l’eau destinée à l’alimentation est prétendue moins « propre » que celle pour l’utilisation agricole ?

          +1

        Alerter
        • Dominique65 // 21.08.2018 à 11h01

          Les normes ne sont évidemment pas les mêmes pour l’eau d’irrigation et la domestique. Il faut comprendre « propre » par rapport aux normes.

            +1

          Alerter
  • Crapaud Rouge // 03.07.2014 à 06h33

    Si l’ASCE a commencé à faire des bilans annuels en 88, c’est probablement pour avoir constaté les dégâts de la politique néolibérale de Reagan, président de 81 à 89. Il est clair que le néolibéralisme, qui nie l’intérêt de tout ce qui est étatique ou collectif, est absolument désarmé pour la gestion des infrastructures. Ce serait un moindre mal si les US ne donnaient pas le la au reste du monde, obligeant les autres pays, via la pression de la concurrence, à négliger les leurs de la même façon.

      +31

    Alerter
    • Crapaud Rouge // 03.07.2014 à 07h06

      Il est clair également que la ségrégation spatiale est le moyen par lequel les riches protègent la qualité de leur proche environnement. Ils administrent ainsi la preuve par A plus B que la dimension collective d’une politique est le critère de décision le plus décisif pour n’importe quel individu. Aucun riche n’aurait l’idée absurde d’installer sa villa cossue aux abords d’un aéroport, d’une usine dangereuse ou d’une décharge publique…

        +16

      Alerter
      • Nérouiev // 03.07.2014 à 08h45

        Le néo libéralisme est très probablement favorable à l’innovation et la création de biens de consommation mais pour un profit d’actionnaires dont le grand défaut est leur intérêt personnel, donc le court terme, ce qui peut expliquer le désintérêt total du collectif. Son application à l’extrême (école de Chicago) allant jusqu’à l’armée révèle son hyper faiblesse et le danger pour l’avenir. Les coûts annoncés pour la remise à plat sont très largement en dessous de la réalité à cause du coût de l’énergie qui va commencer à grimper et du sable de plus en plus difficile à trouver. On s’achemine donc vers des démolitions en quantité et une réorganisation du transport.
        Il y a un pays qui pour moi est un modèle d’équilibre et dont on ne parle jamais, c’est la Biélorussie.

          +9

        Alerter
        • Nérouiev // 03.07.2014 à 09h05

          J’ai visité pas mal d’industries aux USA et je me souviens avoir été sidéré par l’utilisation extrême d’ateliers et de bâtiments complètement délabrés, alors que je m’attendais à l’inverse. Il y a bien un volonté de grande rentabilité avec des équipements largement amortis. Et pourtant qu’est-ce qu’ils nous ont fait ch.. avec leur ISO 18000 et tous leurs règlements qui au final prennent les gens pour des imbéciles. La vétusté des bâtiments est peu considérée dans tous ces foutoirs de papiers et de check lists.

            +27

          Alerter
          • visiteur // 03.07.2014 à 11h19

            Ce fut la même expérience pour ceux qui examinèrent la RDA après la chute du mur de Berlin : des infrastructures publiques et industrielles usées jusqu’à la corde.

            La RDA investissait insuffisamment pour maintenir et renouveller ses infrastructures — privilégiant les équipements militaires improductifs, tout comme les autres pays du bloc de l’Est. Du point de vue du niveau de vie, cela fonctionnait encore pas trop mal durant les années 1950-1960, mais vers la fin des années 1960, les défaillances économiques commencèrent à s’accumuler.

            Redirection des amortissements vers la consommation au lieu de la maintenance, prééminence de l’investissement en armements, grand espace économique pour compenser la productivité décroissante — les USA seraient-ils en voie de COMECONisation avancée ?

              +21

            Alerter
            • Toussi toussa // 09.09.2016 à 07h24

              Oui, mais en contrepartie , pour y avoir voyagé , les campagnes , les villages , les villes semblaient intactes .(à l’exception des restes de destructions liés aux bombardements , je ne parle pas des grandes villes )
              Par contre partout d’énormes chantiers : construction d’autoroutes 2 x 3 ou 2x 4 voies RFA /Berlin , voieries , tout à l’égoût , alimentation eau, gaz, électricité , etc .
              Des rénovations , des constructions d’usines (ex : chantier navals très modernes sur la Baltique )
              Il est certain que la RFA a cassé sa tire lire pour la réunification , sans compter la vente d’immeubles à prix bradés de la RDA aux riches allemands de la RFA .
              D’où la colère des habitants de l’Allemagne de l’est .

                +14

              Alerter
          • Cornet // 03.07.2014 à 16h12

            @Nérouiev

            Iso I8000 n’est qu’une vaste blague .

            A l’époque de remise aux « normes » j’étais chimiste dans une usine de traitement de la fonte .

            Nous avons dus changer quelques minimes formules qui ne prêtaient à rien .
            Dans le concret rien n’a bougé.

            Nous sommes devenus ainsi entreprises aux normes I 8000

              +6

            Alerter
            • patrick // 09.09.2016 à 21h57

              les normes c’est de la paperasse , encore de la paperasse , toujours de la paperasse !!
              les audits se concentrent sur la paperasse , pas sur ce qui se pratique ( en plus , c’est sale une usine , il vaut mieux rester dans les bureaux )

                +4

              Alerter
            • RGT // 22.08.2018 à 12h13

              Les normes, même si au premier abord semblent être draconiennes, sont toujours un moyen détourné de faire du protectionnisme et d’enrichir les organismes certificateurs.

              Une fois certifié, une entreprise peut allègrement se vanter d’avoir « passé son BAC » et « entrer dans la cour des grands ».
              Ces normes sont en fait le gagne-pain de tous ceux qui les défendent, et une source de profits pour tous les certificateurs qui VENDENT leurs services à prix d’or.
              Et sans certification, impossible de perdurer… c’est un racket moderne et rien d’autre.

              D’ailleurs les « pays émergents » l’ont bien compris : Leurs entreprises achètent « clé en mains » des certifications en payant des « formations » aux organismes certificateurs.
              L’organisme certificateur ne va sûrement pas chercher des poux à un de ses clients et se contente simplement de vérifier que les documents présentés par le client (rédigés par ses soins) correspondent à sa propre interprétation des normes.

              De beaux papiers, mais il n’y a RIEN derrière.
              C’est même parfois pire car l’entreprise doit « optimiser ses coûts » pour arriver à payer la « formation » et la certification…

              Dans une « autre vie » je faisais de nombreux audits de fournisseurs pour un grand groupe.
              Le summum était les « fournisseurs fiables et certifiés » des pays « low cost »…
              Certains avaient TOUTES les certifications internationales et les certificats enluminés étaient encadrés comme des œuvres d’art précieuses dans la salle d’accueil des « VIP ». Comme c’était beau !!!
              Et quand lors de ces audits j’allais « m’aventurer » en dehors des bureaux cossus de la direction (quelle idée !!! Il n’y a pas de clim’ dans les ateliers !!!) c’était la descente aux enfers, avec des dirigeants qui commençaient à blêmir…
              Il faut préciser qu’ils n’avaient pas l’habitude de voir un auditeur s’éloigner du buffet de petits fours et ça faisait très mal…
              Je sortais alors un appareil photo pour garder des preuves irréfutables et si par malheur on me faisait remarquer qu’il était interdit de prendre des photos de l’usine pour des raisons de « protection de secrets industriels » je menaçais d’inscrire directement l’entreprise en rouge et de faire mes bagages suite à ce manque évident de collaboration…

              Je me suis ensuite fait réprimander par le responsable qualité car mes rapports alarmants et irréfutables étaient remontés à la direction générale qui se posait des questions en comparant mes rapports irréfutables avec certains rapports « élogieux » précédents…
              Il faut préciser que les autres auditeurs passaient vraiment pour des buses en ayant pas décelé les horreurs que j’avais mis en évidence…

              Les normes, et surtout les « certifications » ne sont que du vent et ne remplaceront jamais la compétence professionnelle.

              Le meilleur fournisseur que j’aie jamais audité était un petit fournisseur français qui n’avait AUCUNE certification.
              Il ne l’était pas parce qu’il jugeait les certifications coûteuses et inutiles.
              Par contre, quelle maîtrise des procédés de fabrication !!!
              J’en suis resté abasourdi. Tout était PARFAIT, rien à redire, et d’une propreté immaculée.
              Et dire que le service qualité souhaitait « sortir » ce fournisseur de la liste des fournisseurs approuvés !!!

              Le meilleur critère de fiabilité de ce fournisseur était simplement sont taux de défauts : Pour plusieurs milliers de cartes électroniques complexes et très techniques par an il n’y avait eu AUCUN retour (usine ET clientèle) en plus de 15 ans !!!

                +1

              Alerter
      • Andrea // 03.07.2014 à 14h28

        “Si l’ASCE a commencé à faire des bilans annuels en 88, c’est probablement pour avoir constaté les dégâts de la politique néolibérale de Reagan, président de 81 à 89.”

        J’ai pensé la même chose.

        Mais il y a aussi le fait qu’avant fin 80, malgré le choc pétrolier de 72, qui était vu come temporaire, tout roulait non pas exactement sur l’or, mais disons, bien.

        C’était dans les esprits les temps de la croissance sans fin, de contrats juteux pour tout le monde (routes, stades, etc. plus parc de logement McMansion, centre commerciaux, etc.) et les seuls problèmes étaient liés à l’organisation, la qualité, le contrôle, éventuellement la corruption, le sanitaire (pollution) bref des ‘détails’ autour du tout que l’ont peut améliorer (en pensée du moins.) Fin années 80 des brèches, ratés, et dégringolade de l’existant apparaissent.

        Quant à le ‘trop’ d’infrastructure pour le transport automobile (routes, ponts, parkings, etc.) qui ne peut plus aujourd’hui être entretenu correctement, une des causes majeures est la ségrégation *raciale* aux USA, non seulement celle plus ‘douce’ d’une certaine façon entre les millionaires et le quidam.

        Le problème de la co-habitation des communautés (surtout noir – blanc) a été gommé, occulté et managé par une concentration géographique (rassemblement de chacun dans son coin) menant à plus de trajets des individus, en voiture…donc plus de traffic, routes, etc. etc. Detroit est un exemple souvent cité. Les blancs ont quitté la ville pour aller en ‘suburbia’ lointaine.

        Des problèmes strictement sociaux ont donc été ‘résolus’ par un investissement massif dans une certaine sorte d’infrastructure, ce qui en retour a augmenté le racisme, le communautarisme, et in fine, la répression (pas de réparations, pas de fonds du Fédéral, etc.) pour les lieux qui sont de majorité ‘noire’.

        C’est juste pour dire que plusieurs aspects sont liés .. Si je mentionne les banlieues françaises je vais probablement me faire tapper dessus…c’est différent, mais bon..

          +8

        Alerter
      • openmind // 03.07.2014 à 18h28

        Tu ne crois pas si bien dire:

        Voici un résumé de la note de service(1991) de Summers(ministre des finances d’Obama) ex gérant du fond spéculatif Shaw à l’époque de la note susdite.

        « 3 raisons de déplacer les industries salles vers les pays pauvres »

        « 1) Le coût de pollution sur la santé dépend du gain sur les coûts de la morbidité et de la mortalité, il est préférable donc de polluer les pays où ces écarts de coûts seront les plus bas: les pays pauvres » ( pas Les USA ou l’Europe en tout cas)
        « 2) Le coût de pollution est non linéaire et faible au départ. J’ai toujours pensé que les pays sous peuplés d’Afrique sont très peu pollués, leur qualité de leur air est peu rentable par rapport à celui de Los Angeles ou Mexico. Ce qui empêche l’amélioration du bien être mondial du commerce des déchets et de la pollution de l’air, C’est le fait déplorable que tant de pollution soit produite par des industries non délocalisable: transport, production d’électricité. » Si il pouvait envoyer tous les gaz d’échappement en AFrique il signerait de suite le monsieur….
        « 3) La demande d’un environnement propre pour des raisons esthétiques ou de santé est d’autant plus forte que les revenus sont élevés. L’inquiétude à propos d’un agent ayant 1 chance sur 1 million de provoquer le cancer de la prostate est de toute évidence plus élevée dans un pays où l’on survit au cancer de la prostate que dans un pays où la mortalité infantile avant 5ans est de 20%… » Tout est dit…

        Bonne nuit quand même.

          +30

        Alerter
    • Patrick Luder // 03.07.2014 à 07h47

      Autrement dit, la privatisation (des bénéfices) laissera au secteur public une infrastructure entièrement à refaire et donc une montagne de dettes supplémentaires …

        +23

      Alerter
      • fracture // 09.09.2016 à 14h38

        « Autrement dit, la privatisation (des bénéfices) laissera au secteur public une infrastructure entièrement à refaire et donc une montagne de dettes supplémentaires … »

        Par exemple les autoroutes en France !

          +12

        Alerter
        • patrick // 09.09.2016 à 22h04

          ben non , en France la « privatisation » des autoroutes ( en fait la mise en concession) a été l’occasion pour l’état de refiler 15 milliards d’euros de dettes aux entreprises en plus du prix à payer pour les concessions ( 15 milliards aussi ).
          en plus les autoroutes ( dont je suis un très gros utilisateurs ) sont en très bon état, donc l’état récupérera une infrastructure en bon état.

          et on ne parle pas du fric reversé tous les ans à l’état.

            +2

          Alerter
          • madake // 10.09.2016 à 13h04

            En tant que gros utilisateur des autoroutes, vous devriez pourtant connaître ce rapport de la CDC.
            Extraits:
            « Le modèle économique est construit de telle sorte que tout investissement est compensé par une hausse de tarifs. Les bénéfices des sociétés concessionnaires n’ont pas à être réinvestis dans des investissements nouveaux ou dans des diminutions de tarifs. Par construction, ce modèle ne peut qu’aboutir à une hausse constante et continue des tarifs.

            Les sociétés concessionnaires ont bénéficié d’un surplus de cash-flow libres de plus d’1Md€ en compensation des investissements à réaliser. Leurs recettes de péages ont connu entre 2008 et 2011 une progression de plus de 10 %, nettement supérieure à celle qui était prévue…
            …. Leur profitabilité est plus marquée et constante que celle de l’ensemble de l’économie française (hors secteur financier). »

            https://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Les-relations-entre-l-Etat-et-les-societes-concessionnaires-d-autoroutes

              +15

            Alerter
            • Stef1304 // 12.09.2016 à 15h26

              En résumé, les infrastructures des USA ressemblent de plus en plus à celles d’un pays du « tiers-monde »… Bref, tout ça ( la « pax amiraca ») pour ça ?!?

                +1

              Alerter
          • Nostradamus // 21.08.2018 à 08h13

            Les autoroutes allemandes et suisses sont aussi en très bon état, et pourtant elles sont gratuites ou quasi gratuites.

              +3

            Alerter
            • Fred79 // 21.08.2018 à 08h57

              Pour l’Allemagne, ce n’est pas l’avis de tout le monde, voir le lien donné dans l’article précédent.
              http://geopolis.francetvinfo.fr/travaux-a-prevoir-sur-les-routes-allemandes-22703

                +0

              Alerter
            • Chris // 21.08.2018 à 12h51

              Quasi gratuite en Suisse, mais qui nous coute un paquet en impôts…
              En très bon état : travaux constants (rénovation, extension, non seulement des routes mais aussi des ouvrages d’art (tunnels, ponts qui eux aussi connaissant la lèpre du béton).

                +1

              Alerter
            • Patrick // 21.08.2018 à 13h11

              j’ai eu à traverser l’Allemagne jusqu’en Tchéquie. A l’est il y a des portions d’autoroutes limitées à 80km/h à cause des ornières ( des vraies , des grosses !!).
              C’était il y a 4 ou 5 ans , je ne suis pas sur que l’Allemagne ait fait de gros investissements depuis.

                +1

              Alerter
            • Julien // 21.08.2018 à 20h37

              Peut-on comparer le réseau suisse au réseau français (nombre d’utilisateurs, km de voies à entretenir) ?

              Mais cela n’empêche en rien la France de nationaliser et ensuite de faire payer le prix qu’elle veut.

                +0

              Alerter
          • Emmanuel // 21.08.2018 à 09h21

            Vous faites bien de citer ces nombres (15 + 15), mais pour être complet, y aurait juste à citer la marge brute d’exploitation dégagée sur les durées respectives des concessions. Cet argent durement gagné pour les actionnaires ira sûrement s’investir dans l’économie réelle….(sic), ou ruisseler dans la poche des autres….

              +3

            Alerter
          • Catalina // 21.08.2018 à 22h47

            Qui a investit dans les autoroutes au tout début ? si c’est l’Etat, alors, c’est le peuple par les ponctions salariales et taxes sur tous les produits de consommation. Comment est-il possible que des infrastrutures payées par le peuple soient offertes à des acteurs qui ne les ont pas crééés ? ni dépenser un centime à leur création ?

              +1

            Alerter
    • PR // 03.07.2014 à 09h13

      Je ne suis pas tendre, en général avec le néo-libéralisme, mais sur ce coup là, Ronald n’y est pour rien. En 8 ans, le réseau n’a pas le temps de se dégrader.
      Ce qui est ne cause, c’est la rupture de 1967-1968, en matière d’investissement. A ce moment là, pour cause de Viet Nam, on s’est mis à sabrer les crédits d’entretiens de toute l’infrastructure, et il faut longtemps pour que les effets se sentent. En effet, de Roosevelt à Eisenhower, on avait considérablement investi, et les USA étaient, dans les faits, un pays bâti de neuf.
      Qu’on se soit préoccupé de l’état des infrastructures à partir de 1988 (-1967 = 23), est normal. 25 ans, c’est le temps d’une génération et le temps qu’une infrastructure commence à livrer des signes de défaillances. Bien entendu, on n’a pas corrigé le tir, ni sous Reagan, ni sous les autres. Les dépenses d’investissements, c’est chiant… Ou alors, il faut de bons gros lobbys du BTP. Mais, ceux-ci, préférent faire du neuf, même si inutile, que de la réfection. C’est beaucoup plus simple.

        +21

      Alerter
      • Toussi toussa // 09.09.2016 à 07h29

        C’est vite dit : Reagan n’avait que dégoût pour les investissements publics .
        Son truc : laisser pourrir pour privatiser .
        Nous y sommes , nous européens .
        Et je ne pense pas que le coût de la guerre du Vietnam explique cette dégradation .
        Car les USA étaient immensément riches (à l’époque des projets spatiaux et d’armement pharaoniques ..
        Avant les désindustrialisations de masse ..

          +16

        Alerter
      • Chéri Bibi // 09.09.2016 à 10h09

        D’autres avantages du neuf sur la rénovation, c’est le potentiel commercial et financier.

        Quand c’est ancien, il y a déjà des ayants droits, le potentiel du bien est connu et documenté, et l’historique permet peu d’inventer : pas beaucoup de place pour le grand rêve d’avenir à vendre, en plus du moindre nombre d’acheteurs potentiels.

        De plus, sauf pour les ouvrages d’exception, les montages financiers démesurés sont improbables.

        Pour finir, il faut composer avec les technologies et procédés de précédents constructeurs, parfois obsolètes et oubliés ; et avec les mises à jour réglementaires parfois très complexes et coûteuses.

        Bref, le neuf offre beaucoup, beaucoup plus de potentiel de profit.

          +6

        Alerter
        • Emmanuel // 21.08.2018 à 09h29

          Je ne sais pas pourquoi, mais cela fait penser au parc des centrales nucléaires en France….notez qu’entre une option de demolition-reconstruction et celle d’une renovation-restructuration, il n’y à pas photo sur l’avantage écologique, en particulier sur les GES….va falloir y penser….

            +2

          Alerter
          • Haricophile // 22.08.2018 à 23h35

            Non, une centrale ça s’use, et on ne peux pas agir comme on veut sur toute les pièces ne serait-ce que pour un petit détail : la radioactivité (qui est aussi une cause majeure d’usure). Prolonger la vie d’une centrale c’est augmenter les risques. En fait le mieux c’est de tout arrêter, et comme ça ne se fait pas en 30 secondes, plus on commence tôt, moins on risque le Fukushima Daïchi made in France, on a déjà bien assez de déchets ingérables a gérer, et plus on s’enfonce dans le piège de cette industrie nucléaire obsolète et inconséquente, plus ça sera une catastrophe gigantesque au niveau financier (pour ne parler que de l’aspect fric).

              +1

            Alerter
    • geedorah // 09.09.2016 à 14h08

      et pourtant il me semble que les chicagos boys disaient en substance, l’état ne doit débourser du fric que pour 1/ l’armée 2/ les infrastructures… beau résultat :p

      vive les usa ^^

        +5

      Alerter
      • patrick // 09.09.2016 à 22h09

        les gouvernements américains successifs se sont arrêtés au point 1,
        alors forcément ils ont manqué de fric pour le reste 🙂

          +5

        Alerter
    • clauzip12 // 22.08.2018 à 00h21

      S ‘agissant des USA et de leur environnement je m’angoisse un peu en pensant à leur avenir.
      La liberté totale donnée à la fracturation hydraulique entrainera sans nul doute des dégâts irrécupérables sur les eaux souterraines d’une part les fuites des puits abandonnés parce que non rentables(400 000)vont entrainer des déficits majeurs pour l’eau.
      Ce déficit peut amener le pays à des guerres pour l’eau(ce qu’a fait Israël en 1967 dans la guerre des 6 jours)
      Le désinteret porté au patrimoine environnemental est un préjudice irrattrapable tel le train lancé…

        +0

      Alerter
  • perceval78 // 03.07.2014 à 07h03

    Je pense qu’il y aurait beaucoup a faire chez nous avec les infrastructures nucléaires, tout ceci est mené par des irresponsables.

      +11

    Alerter
    • Nérouiev // 03.07.2014 à 08h50

      Peut mieux faire sûrement, mais l’exemple de Fukushima est plutôt positif pour une centrale qui est déjà âgée et qui a pris coup sur coup un tremblement de terre et un tsunami et pas des moindres. Les conséquences ont sommes toutes été loin de ce qu’on aurait pu imaginer. Les mines de charbon et autres minerais sous-terrains sont autrement plus dangereuses.

        +4

      Alerter
      • red2 // 03.07.2014 à 09h45

        Alerte propagande pro-nucléaire dogmatique! Comparer la dangerosité de mines de charbon et de centrales nucléaires n’a pas de sens, on ne parle pas de la même chose ni de la même échelle de danger.

          +20

        Alerter
        • barre-de-rire // 03.07.2014 à 10h09

          disons que le charbon ca te nique les poumons lentement, et ut risque de mourrir éttoufer si ca s’éffondre

          le nucléaire, va demander une analyse de sang au bouffeur de sushi de tokyo tu peux même aller tester le poisson au large de la californie et de la cote west des usa, tout est contaminé.

          c’est abrutis de japonnais y ont donné comme solution un mur de glace pour emprisonner l’eau contaminé, pb, des le départ ils savait que ça fonctionnerait pas :

          taille 1,2km, 500 stade de foot à réfrigérer  » oui on arrive pas on a pas la puissance pour geler toute l’eau  » tepco fait merde sur merde et est en train de défoncer les océans du globe lentement, et je rappelle que depuis 3 ans ca fuite toujours autant.

          pour éviter la panique au usa sur la découverte du transport des nucléides dans l’eau ils ( services sanitaires ) ont relevé les seuils de tolérance admissible, x2 si ma mémoire est bonne.

          cette planète est une poubelle.

            +14

          Alerter
          • geedorah // 09.09.2016 à 14h11

            pour la poiscaille importée du japon en europe ils ont fait la même

              +4

            Alerter
          • Haricophile // 21.08.2018 à 18h32

            Je rappelle que la cause première de l’accident de Fukushima Daïchi n’est pas due au yakuza de TEPCO mais aux bandits « bien blancs » de General Electric https://axisoflogic.com/artman/publish/Article_66266.shtml General Electric qui, pour faire des économies, a implémenté d’une manière qui défie le bon sens cette centrale, obsolète et problématique dès sa construction et pour laquelle ils ont arraché avec un chantage a l’emploi le droit de continuer a l’exporter. D’ailleurs les deux derniers réacteurs construits, en hauteur eux, sont endommagés mais n’ont pas subi la fusion de cœur comme les 4 premiers réacteurs construits avec les équipement électriques et de secours sous le niveau de la mer dans des salles non étanches.

            S’il y a quelqu’un a « remercier » dans cet accident, c’est en premier lieu la General Electric. La seule question n’était pas de savoir SI cet accident était possible, MAIS QUAND IL AURAIT LIEU.

            S’il n’y avait pas une histoire de pot de fer contre pot de fer, les Japonais devraient poursuivre et faire payer la totalité des millions de milliards de dégâts a long terme plus les réparation en préjudices à la General Electric et aux USA ! Dans cette affaire, plus grands criminels ne sont certainement pas les yakuza de TEPCO.

            « Ma conclusion est que tôt ou tard, dans tout système infaillible, les imbéciles vont prendre le pas sur les preuves ! » (Arnie Gundersen, ingénieur nucléaire)

              +1

            Alerter
        • rod // 03.07.2014 à 11h32

          Ah bon?
          Un mort par charbon compte moins qu’un mort irradié?
          Combien de morts/an dans les mines de charbon?
          Combien de morts/an du aux centrales nucléaire?

            +7

          Alerter
          • openmind // 03.07.2014 à 18h36

            Comparaison naïve et sans recul!!!

            Que fais tu de Tchernobyl et de tous les morts de cancers dans l’Europe entière même là où le nuage s’est arrêté (la bonne blague)? Toutes nos productions d’énergie sont néfastes et à risque ou bien inefficaces pour l’industrie(eolien solaire marée)…il faut apprendre à mieux les maitriser et le nucléaire semble moins mauvais en bilan carbone mais pur les déchets, il faut trouver une solution. Je ne l’ai pas mais d’autres y réfléchissent…

              +6

            Alerter
            • Bilbo // 04.07.2014 à 19h05

              Je rappelle que la durée de vie d’un élément ne veut pas dire qu’il n’irradi plus mais qu’il irradi 2 fois moins … ;-(

                +9

              Alerter
            • sumotori // 09.09.2016 à 08h21

              il me semble qu’il faudrait demander a Monsieur Jospin , qui sous la pression d’un pouilleme de la population (les verts) a fait stopper le programme superphenix, le début du sabordage de cette industrie..

                +5

              Alerter
            • Haricophile // 21.08.2018 à 18h47

              @sumotori

              Superphenix n’est pas un sabordage, mais une aberration totale qui a permit au dirigeants d’Areva de continuer a toucher leurs émoluments par le principe du clicket (trop tard pour reculer) a une époque ou il était très fortement question de dissoudre cette entité pour la réintégrer a EDF.

              C’est purement une lutte de pouvoir qui a présidé à la construction de ce machin que l’on savait avant de le construire inexploitable pour quoi que ce soit : trop gros pour servir a la recherche, trop expérimental pour être mis un jour en production.

              Donc tu peux considérer de manière certaine que des milliards piochés dans la poche du contribuable sont le prix a payer pour que quelques énarques conservent leur poste, leur petit pouvoir, et le salaire qui va avec.

              L’histoire du « sang contaminé » c’était un peu de cet acabit aussi. Ceux qui sont là « pour servir » dans la pratique sont là « pour se servir ».

              D’ailleurs l’EPR c’est une manière de remettre le couvert de Superphenix, avec une machine plus dangereuse et coûteuse encore si jamais on arrive a la faire tourner ce qui n’est pas gagné.

                +0

              Alerter
        • PatateMystere // 03.07.2014 à 11h33

          Le gros risque nucléaire, c’est de l’iode radioactif avec une durée de vie de 80 ans. C’est long.

          La molécule du pesticide le plus pulvérisé en France, en milliers de litre tous les jours, extrêmement toxique, perturbateur endocrinien etc, a une durée de vie de… 3800 ans dans la nature.

          Et si on remettait les choses à leur places un peu?
          Le nucléaire fait peur parce que peu de gens le comprenne. Oui c’est dangereux mais pas plus que le reste.
          L’énergie qui tue le plus, c’est le charbon.

            +12

          Alerter
          • red2 // 03.07.2014 à 16h17

            Et le plutonium du Mox du réacteur de Fukushima c’est combien sa durée de vie ? Le nucléaire fait peur parce qu’il est dangereux, après pour la compréhension ce n’est jamais qu’une grosse cocote minute avec une réaction de fission en chaine à l’intérieur… Largement moins complexe que le moindre téléphone portable d’aujourd’hui!

              +7

            Alerter
            • Bilbo // 04.07.2014 à 22h27

              Oui mais qui change les éléments chimique de la cuve elle-même (je parle par expérience …). ;o)

                +1

              Alerter
          • Jacques // 03.07.2014 à 23h24

            la période de l’iode 131 est de 8 jours! vous méritez bien votre pseudo!

              +6

            Alerter
          • Catalina // 21.08.2018 à 22h55

            combien la durée de vie de la pollution nucléaire ? je ne pense pas que le charbon puisse détruire absolument tout sur cette planète alors que je pense que le nucléaire le peut et de manière brutale et gigantesque.
            ‘Les déchets à vie longue (VL) émettent pendant plusieurs siècles ou plusieurs millions d’années des rayonnements ionisants.’
            https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9chet_de_haute_activit%C3%A9_et_%C3%A0_vie_longue

              +0

            Alerter
        • Nerouiev // 03.07.2014 à 21h11

          Il s’agit d’un constat et non de propagande. Mais si un jour on veut de l’énergie en abondance sans pollution il faut en arriver à la fusion contrôlée avec le passage obligé par la fusion en tant qu’acquisition des compétences.
          Soit dit en plaisantant, dans 1 à 2 milliards d’années il nous faudra quitter la Terre et pour ce faire disposer d’une énorme quantité d’énergie, pour le moment on ne connait que celle-ci (fusion).

            +4

          Alerter
          • José // 05.07.2014 à 13h30

            Ah! La chimère de l’énergie propre! Quoique, dans le cas de la fusion, l’énergie risque d’être très propre puisqu’on n’est même pas sûr d’atteindre un jour les critères de rentabilité industrielle. Par contre la rentabilité pour les bénéficiaires des budgets est déjà là.

              +8

            Alerter
      • Kiwixar // 03.07.2014 à 10h23

        Nucléaire :
        – l’énergie la plus chère (si on prend en compte le coût de démantèlement, et le coût de gestion des déchets)
        – un accident majeur tous les 26 ans sur des centrales neuves (prévision : tous les 100,000 ans)…
        – que faire des déchets ??
        – deux centres d’enfouissement avec des GROS GROS problèmes (Allemagne, US)
        – l’hémisphère nord passé à 2 doigts de l’extinction (si les barres de combustible Mox dans la piscine de Fukushima #3 s’étaient écroulées sur le réacteur, c’est pas passé loin)
        – des cuves prévues pour 30 ans… prolongées : vieillissement du métal, risque de fissures

        « Cygne noir » : c’est très difficile de concevoir une probabilité infinitésimale combinée avec des conséquences infinies (exemple, l’hémisphère nord invivable). Mais là, avec un accident majeur tous les 26 ans (Three Miles, Tchernobyl, Fukushima), on n’est plus dans des probabilités infinitésimales….. On est dans du risque majeur, avec un rythme d’accident majeur qui va s’accélérer avec des centrales qui vieillissent, notamment les cuves qu’on ne peut pas remplacer…

        Bon courage à vous dans l’hémisphère nord.

          +21

        Alerter
        • n // 09.09.2016 à 08h50

          « …– un accident majeur tous les 26 ans sur des centrales neuves (prévision : tous les 100,000 ans)… »

          Ce n’est pas exactement cela: La probabilité annuelle d’accident majeur pour un réacteur est de 1/10.000 = 0.0001
          Autrement dit d’un accident majeur tout les 10.000 ans, sachant que la durée de vie d’un réacteur est actuellement et compte tenu de la prolongation de 20 ans, de 60 ans, les ingénieurs et les décideurs considèrent l’accident majeur comme hautement improbable.

          Cependant la réalité est qu’il existe aujourd’hui sur la planète 450 réacteurs en service . Par conséquent la probabilité d’accident majeur annuelle de l’ensemble des réacteurs est de 0,0001 x 450, soit 0,045 ou autrement dit, d’un accident majeur tout les 22 ans.
          C’est pour l’instant ce qui s’est à peu près produit sur l’ensemble des réacteurs de la planète.

          Je ne suis pas statisticien certes, et cela mériterait d’être vérifié et éventuellement contredit mais la réalité elle est qu’il s’est produit quatre accidents majeurs depuis que cette source d’énergie est existe.

          (1 réacteur à la centrale de Three Mile Island sans conséquence catastrophique pour l’environnement)

          1 réacteur à la centrale nucléaire de Tchernobyl
          3 réacteurs à la centrale de Fukushima

          https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27accidents_nucl%C3%A9aires

            +10

          Alerter
          • Catalina // 09.09.2016 à 09h16

            en effet, le problème avec ce genre  » d’accident » est qu’il peut tout de même polluer de manière irrémédiable et mortel à grande échelle et que les dégâts touchent tout ce qui nous est vital, terre, eau, et ceci pour de très nombreuses années. à Donetsk par exemple et bien que situé très loin de Tchernobyl, il est fortement déconseillé de boire l’eau du robinet et elle est la plupart du temps filtrée à la maison. 30 ans après, les précautions sont d’usage.
            Est-ce qu’une autre énergie fait autant de dégâts sur un si long terme ? et touche tous les maillons de la chaîne alimentaire et l’eau ?

              +7

            Alerter
          • Sylba // 09.09.2016 à 12h26

            Il semble que la liste serait à compléter.
            Exemple : Maïak https://reporterre.net/Elle-se-bat-pour-la-verite-sur-le-terrible-accident-nucleaire-de-Maiak-en
            sans compter d’autres accidents de centres de recherche nucléaire en Russie et au Japon.

              +6

            Alerter
            • francois Marquet // 09.09.2016 à 17h14

              Pour avoir la liste des accidents nucléaires, qui ne se produisent pas toujours dans les centrales, leur nature et leur conséquences voir les rapports de l’International Commission on Radiological Protection (ICRP) http://www.icrp.org/
              Le rapport de 2011 était en téléchargement libre car publié juste avant de l’accident de Fukushima, ses recommandations pouvaient aider à protéger les populations.

                +2

              Alerter
          • François Lacoste // 21.08.2018 à 08h53

            Prudence en effet, lorsque l’on utilise les probabilités.
            L’accident de Tree Mile Islande https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Three_Mile_Island entre à priori dans la catégorie des accident probabilistes calculés par les ingénieurs, arrête sur panne d’une pompe de refroidissement.
            Mais ce n’est pas le cas de Tchernobyl, erreur humaine lors d’un à un exercice de simulation qui tourne mal. https://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_nucl%C3%A9aire_de_Tchernobyl, trop loin (suppression de sécurités règlementaires…).
            Ni de Fukushima qui relèves d’un séisme https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire_de_Fukushima, phénomène naturel statistiquement quantifiable mais dont les effets l’étaient beaucoup moins, la hauteur des vagues dues au séisme dépassant celle de la digues de protection du site, entraînant comme à chaque fois l’arrêt du refroidissement, cause ultime de l’accident, le tout associé à des erreurs humaines tout à fait compréhensibles dans ce contexte.

            Ce que l’on peut retenir c’est que si les statistiques sont un outils indispensable, la réalité n’est pas statistique. La réalité relève de beaucoup plus que ce que les statistiques évaluent et quantifient.
            C’est bien le problème et pas seulement dans le nucléaire.

            Ainsi les statistiques nous renseignent sur l’incidence d’une exposition au rayonnement ionisants sur le cancer du poumon par exemple, mais n’indiquent rien sur la sensibilité individuelle à ce rayonnement.

              +0

            Alerter
            • Haricophile // 21.08.2018 à 18h54

              Fukushima Daïchi n’est pas devenu un accident majeur a cause d’un séïsme mais a cause de la bêtise humaine et la rapacité de General Electric (qu’on ne cite jamais, c’est eux qui ont vendu et implémenté cette centrale obsolète a sa construction en dépit du bon sens). (cf. mon autre post).

                +1

              Alerter
      • Ludo_T // 03.07.2014 à 12h31

        Gloups !

        Ai-je bien lu : « l’exemple de Fukushima est plutôt positif … Les conséquences ont sommes toutes été loin de ce qu’on aurait pu imaginer. » ?

        Vous allez un peu vite en besogne. Ce n’est pas parce que nos merdias n’en parle plus, que tout va bien. L’accident de Fukushima est loin, très loin d’être fini.

        Pour ceux que ça intéresse : http://www.fukushima-blog.com/page-6114169.html

        Dominique Leglu, comme il est écrit dans ce blog, est la seule journaliste à avoir sérieusement suivi cette catastrophe.

          +13

        Alerter
        • Andrea // 03.07.2014 à 14h42

          Ai-je bien lu : “l’exemple de Fukushima est plutôt positif … Les conséquences ont sommes toutes été loin de ce qu’on aurait pu imaginer.” ?

          Ce sont les dires de Jean-Marc Jancovici. p. ex.

          http://tinyurl.com/kpkwv4e

            +0

          Alerter
        • Haricophile // 21.08.2018 à 19h00

          Ce n’est pas la seule par le monde, et il n’y a pas que des journalistes. Mais ils sont tellement rares pour une catastrophe tellement considérable, qui est encore en cours et continuer à polluer pour des millions et milliards d’années avec des rejets difficile a appréhender tellement les chiffres sont énormes, la totalité du plus grand océan de notre monde qui comporte pourtant beaucoup d’eau.

            +0

          Alerter
  • fabien775 // 03.07.2014 à 07h17

    Le rêve américain se transforme de plus en plus en cauchemar.

      +4

    Alerter
  • Patrick Luder // 03.07.2014 à 07h43

    L’aviation transporte 728 millions de passagers par an
    alors que le rail n’en transporte que 31 millions ?

    Les sites industriels désaffectés et pollués sont à charge de l’Etat ?
    Les entreprises n’ont donc aucune obligations de réserves pour assainir leur site après utilisation ?

    Nous vivons en directe la décadence d’un type de société … reste à savoir quel nouvelle sorte de société prendra le relais, et si on laisse au secteur privé (industriels et financiers) => il en est fini de l’humanité. http://fr.wikipedia.org/wiki/Humanité « Un autre usage commun de ce mot désigne des traits de personnalité d’un individu qui, par exemple, amplifient les qualités ou les valeurs considérées comme essentielles à l’humain, telles que la bonté, la générosité dans les civilisations… »

      +5

    Alerter
    • Nérouiev // 03.07.2014 à 08h57

      Si, les entreprises depuis un quinzaine d’années ont une obligation de mettre de l’argent de côté afin de remettre le site en l’état après faillite ou abandon. Dire que c’est suivi pour toutes les entreprises, je ne mettais pas ma main au feu, il y a tellement de façons de tricher. C’est la DREAL qui est chargée de faire respecter, mais quand l’économie va mal et que l’emploi va mal, ce n’est certainement plus la priorité malgré les obligations.

        +2

      Alerter
      • perceval78 // 03.07.2014 à 10h08

        Dites moi si je me trompe @Nérouiev, mais en l’état actuel des choses, c’est l’industrie éolienne qui est obligé de provisionner les frais de démantèlement des éoliennes. Pour le nucléaire ce n’est pas le cas, car la somme est mettre de coté pour un démantèlement est tellement énorme qu’EDF ferait faillite immédiatement si elle devait le faire.

          +5

        Alerter
        • Nérouiev // 03.07.2014 à 11h37

          @Perceval 78, il s’agit de toutes les industries appelées ICPE c’est à dire Installations classées pour l’Environnement, et les centrales nucléaires en font partie.
          Voici un lien qui peut vous intéresser : http://www.actu-environnement.com/ae/news/ICPE-cessation-activite-responsabilite-Ademe-13288.php4
          Il est certain que la remise en état d’un site industriel coûte une petite fortune et est à la charge de l’industriel. Celui qui rachète une industrie se doit de demander au vendeur un état des lieux et de faire procéder au traitement des zones polluées même si ces pollutions sont très anciennes.

            +1

          Alerter
        • LS // 09.09.2016 à 11h41

          EDF n’a pas la liquidité pour cela mais elle a largement les actifs qu’il faut si tant est qu’elle ne trouve personne pour lui prêter.
          D’autre part le coût avéré aux USA du démantèlement d’une centrale PWR muni d’un cœur est de 500 Meuro, soit 30 milliard pour la France (provision EDF : 15). De plus, je ne compte pas l’effet de série ni la possibilité d’étalement entre la cessation d’activité et le démantèlement.
          Pour comparaison (données Sénat) :
          30 milliard ( à peu près étalée sur 100 ans) pour l’enfouissement des déchets (provision EDF : 15).
          90 milliard pour la construction des centrales Gen II.
          400 milliard si on extrapole sans effet de série l’EPR de Flamanville.
          45 milliard pour le grand carénage des centrales gen II.
          Entre 10 et 30 milliard pour les améliorations de sécurité post-fukushima.

            +1

          Alerter
        • Haricophile // 21.08.2018 à 19h05

          D’autant que nos zélites zélées ont pioché dans la caisse destinée a cet usage pour faire d’autres choses plus « fructueuses » a très très court terme… EDF est très très mal barré et nous avec parce qu’il va falloir payer la facture. Sans parler du reste.

            +0

          Alerter
    • RGT // 22.08.2018 à 13h18

      « Les sites industriels désaffectés et pollués sont à charge de l’Etat ?
      Les entreprises n’ont donc aucune obligations de réserves pour assainir leur site après utilisation ? »

      Ben oui et NON !!!

      Il suffit simplement pour le propriétaire du site de créer une « filiale » jetable peu avant la décision d’arrêt du site de production, puis de mettre ladite filiale en faillite et le tour est joué !!!

      C’est ça la « beauté » du capitalisme : On peut se goinfrer sans vergogne pendant des dizaines d’années et quand il faut payer l’addition on retire ses billes (en laissant quelques miettes au passage) pour que la collectivité des « gueux » paye l’addition.

      Et c’est pareil dans TOUS les pays capitalistes.

      Combien de « friches » inhabitables de part le monde causés par ces activités « bienfaisantes » ?
      Entre les mines (les mines de charbon sont de loin les moins nocives, en quelques années la végétation repousse sur les terrils) et les sites (chimiques surtout, avec leurs puits perdus qui contaminent les nappes phréatiques et qui dégazent des composés toxiques au fil du temps) abandonnés et inaptes à la moindre réutilisation (sauf des « lotissements » pour couillons qui ne savent pas sur quoi ils vivent) les dégâts sont monstrueux et nécessiteraient des sommes colossales pour être « re-viabilisés ».
      Le principe du « pollueur-payeur » n’est PAS applicable dans un monde régi par le capitalismes actuel car le pollueur « meurt subitement » lorsqu’il doit payer l’addition.

      Il faudrait que la loi rende responsables les actionnaires et les dirigeants actuels et surtout PASSÉS des ravages causées par leur activité lucrative.
      Qu’ils payent avec leurs biens et avoirs personnels qu’ils ont réussi à acquérir grâce à la « substantifique moelle » des profits réalisés sans avoir à se soucier de leurs conséquences.

      Mais bon, une telle loi serait un « frein à l’investissement et à l’embauche » et « ruinerait l’économie » !!!
      C’est le dogme de tous les « libéraux » friedmaniens qui nous gouvernent actuellement.
      Dans tous les « pays civilisés » bien sûr.

        +1

      Alerter
      • Incognitototo // 23.08.2018 à 15h39

        Pour information : ces lois répressives (pour mettre en cause la responsabilité des dirigeants et même des associés) existent et depuis longtemps… Le seul « problème » est qu’elles sont très peu appliquées, et en tout en cause les jugements rendus sont toujours très cléments (que valent des amendes face à des vies prises ?).

        De triste mémoire, on se souviendra de l’incendie du tunnel du mont Blanc n’ayant abouti qu’à la condamnation des seconds couteaux, et pas de la direction qui avait différé pendant des années les travaux de sécurisation nécessaires : https://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie_du_tunnel_du_Mont-Blanc

        Mais il suffit de reprendre la macabre liste des « accidents industriels » (qu’ils soient architecturaux ou sur des productions) pour s’apercevoir qu’il coûte toujours moins cher de continuer, par exemple, à empoisonner les gens (Servier, Monsano et tant d’autres) que de commettre un crime…

        C’est un changement de mentalité, de morale, bref de paradigme vis-à-vis des entreprises qu’il faut, pas forcément un renforcement des lois.
        Personnellement, je ne vois pas de différence entre une entreprise qui se fout des conséquences mortifères de ses actes pourvu qu’elle continue à se gaver de pognon, par rapport à quelqu’un qui donne intentionnellement la mort. Mais ce n’est pas ce que pense la justice qui juge plus les intentions que les faits…

        Quand la justice (qui pourrait déjà le faire avec les lois actuelles) considérera que continuer à se gaver de dividendes plutôt que d’empêcher la mise en danger de la vie d’autrui est un crime tout aussi condamnable que tout autre crime, là on aura des chances de faire bouger les lignes. Malheureusement, c’est pas demain la veille…

          +1

        Alerter
  • Michel Bouneaud // 03.07.2014 à 08h16

    Je ne suis pas vraiment surpris, ayant, lors de 2 visites déjà anciennes aux USA, constaté un entretien pour le moins hasardeux, notamment des ouvrages d’art (dans une vie précédente, avant la retraite, j’ai été ingénieur TPE au sein de divers services du défunt ministère de l’Équipement).
    La question que je me pose est celle de l’état des infrastructures en France. Y a-t-il des enquêtes régulières menées, par exemple, par le Conseil Général des Ponts & Chaussées? Je vais essayer de me renseigner de mon côté auprès de mes anciens collègues de l’Équipement, mais si d’autres ont des lumières sur le sujet, ce serait bien utile

      +6

    Alerter
    • Julien // 21.08.2018 à 21h17

      Bonjour Michel,

      Ce n’était pas une des missions du fameux SETRA de Bagneux qui a lui aussi du être fermé / transformé ?

        +0

      Alerter
  • cording // 03.07.2014 à 08h58

    Un pays en voie de tiers-mondisation?

      +2

    Alerter
    • Marie // 03.07.2014 à 09h06

      Hier une partie du pont de Brooklin à New York s’est écroulé en bléssant qques personnes.

        +3

      Alerter
      • Ludo_T // 03.07.2014 à 12h42

        Je n’en croyais pas mes yeux en lisant votre message, aussi j’ai vérifié et …
        http://nypost.com/2014/07/02/collapse-at-brooklyn-bridge-injures-5-people/

        Merci Marie !

        Il est vrai lors de mes voyages aux USA, j’avais constaté l’état de décrépitude des routes. Quand j’en parlais avec mes amis américains, ils me répondaient tous que c’était à cause du climat.
        Des experts américains seraient-ils passés par là (media) pour justifier que les citoyens doivent circuler sur des routes impraticables ?!

          +4

        Alerter
      • Nerouiev // 03.07.2014 à 21h21

        Si un jour on doit coucher sous les ponts, c’est plus sûr à Paris.

          +7

        Alerter
    • Bigglop // 03.07.2014 à 11h06

      Plutôt un autre Village Potemkine ?

        +0

      Alerter
  • ERIC.BRESIL // 03.07.2014 à 09h15

    Ils n’ont semble t-il pas compris que la bonne qualité des infrastructures est indispensable et va de paire avec la croissance économique. On le voit bien au Brésil ou la faiblesse des infrastructures (routières notamment) est un sacré boulet pour le développement. En même temps, vu la taille des territoires et le modèle fédéral qui fait que d’un état à un autre sans politique nationale, on passe (c’est flagrant entre Pernambuco et Paraiba) par exemple, entre un état qui investit dans son réseau routier et pas l’autre, et la frontière est visible(nids de poules, revêtement délabré, etc…). Je pense que c’est pareil en Europe, France-Allemagne (mais je ne suis pas sur) ?

      +1

    Alerter
    • WhereIsMyMind // 03.07.2014 à 09h54

      viens voir en Wallonie (Belgique)…
      Après, les infrastructures n’ont pas toute des enjeux égaux. Il faut se projeter dans l’avenir et réfléchir à l’évaluation de l’utilisation de ces réseaux. Il est probable que les routes, et l’aviation connaitront une diminution de leur taux d’utilisation. Les canaux et le rail par contre…. ça devrait être l’inverse.

        +5

      Alerter
    • samuel // 03.07.2014 à 15h47

      L’Allemagne a un climat plus continental (écart de température plus élevé entre l’hiver et l’été), la dégradation des routes est plus importante que dans l’ouest ou le sud de la France (c’est aussi pour cela qu’il y a beaucoup de cour en pavé autobloquant dans les fermes Allemandes).
      En général plus on va à l’Est, plus on a besoin de bandes de dilatations (un peu comme sur les ponts).
      On valorise très mal nos atouts, mais on en a.

        +1

      Alerter
  • Nérouiev // 03.07.2014 à 09h52

    Je crois aussi qu’un des problèmes des USA est de remplacer le risque par des assurances et des avocats. On tombe dans une société de procès perpétuels et quand on connait la lenteur du processus, ce n’est effectivement pas la solution, c’est de l’argent finalement mal placé. En voulant copier, on y vient en France petit à petit.

      +2

    Alerter
    • Andrea // 03.07.2014 à 15h06

      Le pays qui a son plus grand part de PIB à cause des frais de justice pour les particuliers ou autres comme des Corporations, PME, etc. (pas l’appareil d’etat, les prisons, etc., c’est un autre sujet) sont les USA – environ 2%, ce qui est énorme, et bien sur de l’argent en partie mal placé, dépensé, on peut dire. Sauf que cela nourrit les enfants d’avocats et leur permet d’aller en école privée 😉

      Le deuxième de liste est curieusement le Japon, car cela ne correspond pas à notre image occidentale, qui voit des gens coopératifs, soldés au groupe, et/ou soumis, avec un Etat assez fort. 1%. Tous les autre pays du monde sont en-dessous. Lectures anciennes, pas de lien, désolée, cela serait à creuser, c’est très intéressant.

        +2

      Alerter
  • PedritoCalzone // 03.07.2014 à 09h55
  • barre-de-rire // 03.07.2014 à 10h02

    technologiquement le monde est identique dans les 20-30 1° pays. et parfois on a des trucs de dingues ailleurs qu’on à pas en France par exemple. en partant de ce principe, si on se base juste sur les dates de construction, sans être un expert, j’en déduis que c’est pareil partout.

    il faut souvent attendre que les routes soit totalement pourraves pour être bitumés à nouveau, et encore c’est des petits tronçons, les passages tgv ds la nature ou le train freine tu sais pas pourquoi sauf indication sncf pour pas planter le bordel et les passager je suppose, déjà que ça gueule en temps normal.

    plus aucun pays n’a de fric, tout le monde s’endette, donc la capacité d’investir est limitée et donc quand est à cours de thune on entretient pas, il parait qu’en Allemagne c’est catastrophique sur certaine infrastructure.. ( ouï-dire )

    bref, c’est global, non ?

      +1

    Alerter
    • perceval78 // 03.07.2014 à 10h09

      La solution est simple, il suffit de mettre une taxe de 90% au 1% les plus riches et tout reviendra dans l’ordre.

        +4

      Alerter
      • C Balogh // 03.07.2014 à 10h38

        Bonjour,
        Ce qui est dingue c’est effectivement que ces 1% les plus riches ont les moyens d’éradiquer la faim sur la surface du globe, ont les moyens de tout remettre en ordre, si’ls le veulent….
        Ne serait-il pas juste que ces 1% qui profitent du système paient à la mesure de leur richesse?Un juste retour des choses puisqu’ils se sont enrichis en partie sur le travail que nous avons fourni depuis l’aube des temps?Sans le travail de la majorité, ces « riches » ne le seraient pas.Moi, je donne un salaire entier aux impôts, ces gens-là en font-ils autant?
        Mais ils sont malades d’avidité et de compétition…..
        et il n’y a pas d’homme qui ait la stature d’un président, en Occident, et s’il y en a, où sont-ils?
        Peut-être une femme?mais où sont-elles?
        Bref, le délitement général fait que notre belle France, porteuse des belles valeurs s’étouffe sous la gourvenance d’irresponsables incompétents.

          +1

        Alerter
        • José // 05.07.2014 à 13h46

          En matière d’environnement au sens global, faire payer les riches n’est pas la solution, en tout cas ce n’est pas suffisant. Prenons l’exemple de l’état des routes: suffit-il d’avoir les moyens de rouler dans un Hummer – qui dégrade certainement plus la chaussée qu’une Twingo – pour en avoir le droit? Un droit censitaire à la pollution et au non-respect de l’environnement? Dans ce domaine comme dans bien d’autres, la seule solution équitable est le rationnement. Mais il garde malheureusement mauvaise presse. Il est vrai que le plus douloureux des actes qu’on puisse commettre envers une personne est de lui supprimer la possibilité de rêver à des privilèges. Nous sommes comme ça; nous voulons la justice mais nous rêvons d’en avoir plus que notre part.

            +2

          Alerter
          • patrick // 09.09.2016 à 22h28

            ça sera comme d’habitude , le rationnement sera pour le peuple mais ceux qui décideront du rationnement continueront à vivre comme avant .
            et puis il faudra calculer le vrai bilan « pollution » de chaque chose , ça permettra d’arrêter les éoliennes, le photovoltaique , la COP21 🙂

              +2

            Alerter
      • Nérouiev // 03.07.2014 à 11h42

        Cet argent est énorme pour eux mais négligeable pour la communauté. Mais c’est pour conserver cet énorme avantage qu’ils influencent tous les dérèglements d’un bon savoir vivre en société, ce sont plus leurs actions que leur fortune qui sont dangereuses, mais les deux sont liées.

          +2

        Alerter
    • visiteur // 03.07.2014 à 10h44

      C’est global, mais il y a certainement des différences dans la configuration des problèmes : les autoroutes européennes sont plus récentes que les américaines, par contre les systèmes d’adduction d’eau probablement plus anciens, etc.

      Certains historiens ont théorisé l’incapacité des civilisations à maintenir leurs infrastructures au-delà d’un certain seuil de développement. En gros, la production annuelle ne suffit plus à assurer les besoins courants de consommation ainsi que ceux d’entretien ou de remplacement de l’accumulation de tout ce qui a été construit par le passé, spécialement si le développement a été relativement rapide (auquel cas les infrastructures ont à peu près le même âge et des problèmes de vieillissement simultané). Voir http://www.ecoshock.org/transcripts/greer_on_collapse.pdf

        +1

      Alerter
      • Steph // 03.07.2014 à 16h28

        Intéressant ce document. En fouillant un peu le web j’ai retrouvé l’auteur, il fait une présentation de sa thèse sur son blog http://thearchdruidreport.blogspot.fr/2006/05/on-catabolic-collapse.html (en anglais, désolé).
        Sinon, à propos des adductions d’eau : sur Lille on m’a parlé de ce que les chasses (on balance périodiquement un gros tas de flotte dans le réseau, ça nettoie pas mal de merdouilles qui sinon restent coincées et finissent par tout obstruer), donc on m’a dit que les chasses sont de moins en moins fréquentes, voire inexistantes sur certaines parties vétustes du réseau. Résultat, des quartiers entiers qui ont une pression super faible au robinet, la flotte quasi pas potable – il y aurait des rapports confidentiels sur la recrudescence de maladies liées à ces légers dysfonctionnements. Je mets tout ça au conditionnel parce que ça se dit, mais les documents écrits sont très difficiles à récupérer.

          +0

        Alerter
    • PatateMystere // 03.07.2014 à 11h40

      Un pays ne peux pas maquer de fric puisque c’est lui qui le crée. De plus étant maître de sa monnaie, il ne peut pas s’endetter. Un pays qui s’endette, s’endette en réalité envers lui même, ce qui est idiot.
      Il faut arrêter de comparer les état à des ménages. Le comportement économique d’une nation est aussi proche de celui d’un ménage qu’un steak tartare de la biscotte sans sel.

        +5

      Alerter
      • perceval78 // 03.07.2014 à 13h05

        @PatateMystere vous tenez des propos diffamatoires vis vis des biscottes sans sel qui me font pleurer de rage, parce que vous croyez que c’est rigolo d’être un Tatare quand les hordes Pravy Sektorienne coupe l’eau douce à l’entrée de la Crimée ???

          +2

        Alerter
      • SEBLEB // 03.07.2014 à 15h59

        Ceci ne serait vrai que dans un pays en autarcie totale.
        Et encore seulement vis a vis de la notion de monnaie.

        Si l’on parle de ressources vitales, un pays glouton s’endette vis a vis de ses besoins futur.

          +0

        Alerter
      • RV // 09.09.2016 à 20h54

        Mais est-ce vraiment le pays qui manque d’argent, ou bien seulement l’Etat, ?

        Le PIB en France par tête d’habitant n’a jamais été aussi élevé, non ?

        Tout dépend de qui dirige le dit pays !
        Les néo libéraux qui nous gouvernent depuis trois ou quatre décennies ont réussi à diminuer drastiquement les recettes de l’Etat, et par ailleurs il n’est plus possible, en l’état des traités européens, d’emprunter auprès de sa banque centrale, mais uniquement sur le marché . . .

          +0

        Alerter
      • patrick // 09.09.2016 à 22h34

        on a un bon exemple actuellement avec le Zimbabwe qui crée de la monnaie à n’en plus finir , les prix des produits courants atteignent maintenant des milliards dans la monnaie du coin.
        En fait , on s’en fout de créer de la monnaie , il faut créer de la richesse sinon la monnaie ne vaut pas plus que le papier sur laquelle elle est imprimée. Il est donc illusoire de penser qu’un état puisse créer de la monnaie.

          +0

        Alerter
        • RGT // 22.08.2018 à 13h41

          La création monétaire, si elle ne profite qu’à la population sous forme de rémunérations et de travaux d’intérêt général confiés à des entreprises LOCALES n’est pas nuisible.
          Ça s’appelle le keynésianisme et ça a très bien fonctionné pour sortir les USA de la crise de 1929.
          Seul inconvénient, et de taille, les avoirs des plus nantis se mettent à fondre comme neige au soleil et « ruissellent » vers les moins favorisés.

          D’où la nécessité de « lutter contre l’inflation » afin d’éviter que ces grosses fortunes ne se retrouvent à poil.
          Donc, il est nécessaire pour un état d’avoir une politique monétaire indépendante en ayant le contrôle de la banque centrale et des moyens de recourir à des emprunts à 0% d’intérêt pour permettre les investissements nécessaires au bien de la collectivité.

          Par contre, ce qui est réellement mortel pour l’économie réelle (non financière), c’est quand la création monétaire ne profite qu’à la finance qui se goinfre en achetant à tour de bras l’ensemble des autres acteurs et en prêtant les sommes créées moyennant des intérêts qui ne profitent qu’aux acteurs et actionnaires de cette finance.

          Par contre, il faudrait avoir des dispositifs de sécurité fiables et incontournables qui permettent de bannir les acteurs financiers de toute proximité avec les acteurs publics. Et là, on est mal barrés car les financiers ont les moyens de corrompre presque TOUS les acteurs publics par la douceur ou en utilisant des arguments « convaincants ».

          Le fric ruisselle, mais contrairement à l’eau il le fait toujours vers le haut.

            +1

          Alerter
  • isidore // 03.07.2014 à 10h07

    Interessant , on se demande jusqu’ à quel point où comment les néolibéraux sont hostiles aux dépenses publiques . Parce que quand méme les guerres en Afghanistan et en Irak ont couté beaucoup plus que cela . Sans compter la liquidité des banques et des consommateurs via le marché immobilier , abondée par l’Etat et la Fed .
    Celle d’Ukraine c’est déjà 5 milliards annoncés mais c’est juste la mise en chantier et elle sera probablement financée par l’Europe qui a déjà émis ces conditions le controle des régions fédéralistes .
    Finalement les montants estimés des infrastructures , encore que sous estimés comme tous les chantiers c’est rien . D’un autre coté on se demande pourquoi Obama y a pas pensé pour la relance ?

      +1

    Alerter
    • patrick // 10.09.2016 à 10h23

      c’est bien pour cela que les néolibéraux ne sont absolument pas libéraux .. il y a une connivence totale entre quelques grands groupes et l’état ,et ajouter encore plus d »état ne fera que renforcer ce mouvement.

        +1

      Alerter
  • Bruno // 03.07.2014 à 10h15

    C’est excellent. Auriez vous les éléments sur la France ? Ce serait très intéressant…

      +3

    Alerter
    • Incognitototo // 03.07.2014 à 14h45

      Je m’associe, et à l’éloge et à la demande. 😉

        +1

      Alerter
  • wawa // 03.07.2014 à 10h35

    A+ D-.

    le même système que pour les agence de notation ?

    les élèves americains sont ils notés ABCD ? pour que cela est une telle influence, comme nous de 0/20 à 20/20?

      +0

    Alerter
    • Loulou // 03.07.2014 à 16h06

      Yes. ABCD,F
      Pour le F devine ce que cela peut vouloir dire…. F like F… 😉

      Beaucoup de pays en europe on un systeme tres proche cad. de 1 a 5.
      1 est la meilleure note, 5 la moins bonne, avec a nouveau+ et – comme p.e. 2+

        +0

      Alerter
  • ril // 03.07.2014 à 11h06

    L’Allemagne est dans une situation proche. C’est donc une forme de dette non comptabilisée.

      +1

    Alerter
  • Alae // 03.07.2014 à 11h26

    Les remises à niveau, ça coûte cher et ça ne rapporte rien. On ne s’en préoccupe donc pas.
    Et vive le privé!
    Quand nous allons enfin renationaliser tout ce qui a été privatisé, nous allons nous retrouver avec des chantiers aussi mahousses que dispendieux, je ne vous dis que ça.

      +2

    Alerter
    • RGT // 22.08.2018 à 13h59

      C’est certain.
      De plus, et c’est bien là que réside l’escroquerie, c’est que dans le cas des infrastructures ce ne sont pas les infrastructures elles-mêmes qui sont privatisées mais seulement leur EXPLOITATION.
      Les infrastructures appartiennent toujours à l’état et les concessionnaires sont simplement tenus des les entretenir… Juste ce qu’il faut pour qu’elles tiennent jusqu’à la fin de la concession !!!
      Ensuite ce sera à l’état (donc au con-tribuable) de payer pour la remise en état EN PROFONDEUR de toutes les infrastructures usées jusqu’à la corde. Aucun « concessionnaire » ne souhaitera prendre le relais et risquer d’avoir à investir des sommes colossales pour remettre en état ces pompes à fric si profitables.
      Et une fois remises en état (pour des sommes pharamineuses) ces infrastructures pourront à nouveau être « remises en concession » avec de nombreux postulant dont le plus « généreux » (pour le parti au pouvoir du moment) sera désigné vainqueur.

      Et nous allons avoir la même escroquerie avec les barrages.
      Le seul problème, c’est qu’un barrage qui « défaille » a des conséquences bien plus « funestes » qu’un simple pont d’autoroute.
      Le seul moyen d’avoir une garantie de sécurité consisterait à enfermer dans un camp les « décideurs politiques », les actionnaires et leurs proches.
      Camp qui se situerait juste à l’aval du barrage, dans la zone de déversement et qui serait aux premières loges en cas de problème bien sûr.

      Mais il paraît que ce n’est pas « équitable » pour ces chers « investisseurs » si désintéressés et pour ces politiques et haut fonctionnaires « avisés » et pétris de « grandeur de l’état pour le bien du Peuple ».

        +0

      Alerter
  • rogger58 // 03.07.2014 à 11h27

    Ou pourrait-on trouver ces chiffres pour l’europe/ la france ?

      +1

    Alerter
  • Janna // 03.07.2014 à 12h57

    http://www.help-russians-ukraine.org/news/

    Rencontre 3 JUILLET 2014 à 18h30 avec les auteurs du livre sur le rôle des néonazis dans la « révolution » ukrainienne du Maidan

    Lieu 26, rue Peclet (Paris 15ème) métro Vaugirard : en face de la mairie du XVème arrondissement

    Présentation de la version anglaise en attendant la version française. Indispensable pour tous ceux qui veulent avoir une vision complète des événements ukrainiens.

    La conférence aura lieu en russe avec traduction en français. Stanislav Bychok, psychologue ukrainien et analyste politique et Alexis Kotchetkov, politogue.

      +3

    Alerter
  • LAD // 03.07.2014 à 13h07

    Le rapport est affligeant. Il va falloir une grosse catastrophe pour qu’une prise de conscience arrive comme d’habitude …mais sans changement de système financier ça risque d’être tendu :/
    En tout cas si un miracle arrive avant le prochain effondrement, le chômage chez eux va baisser fortement 😉

      +0

    Alerter
  • yvan // 03.07.2014 à 14h03

    Je ne sais pas si c’est le meilleur article pour vous signaler ceci, mais au niveau économique, ça … s’épaissit :
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/20140703trib000838278/apres-bnp-deutsche-bank-dans-le-viseur-de-la-justice-americaine.html

      +0

    Alerter
  • Goldfinger // 03.07.2014 à 14h15

    Bonjour,

    Et à coté de cette décrépitude il y a des millions de personnes qui ne demandent qu’à travailler (pour un salaire horaire décent) plutôt que de survivre avec des « food stamps ».

    Encore un de ces inquiétants symptômes dont ce blog regorge (et qui sont le reflet d’une bien malheureusement terrible réalité).
    Le monde marche totalement sur la tête (ce qui l’empêche de réfléchir sainement) … le remettre sur pied [sic] et le faire à nouveau progresser me parait souvent une mission impossible.

    Très cordialement.

      +2

    Alerter
    • Pinouille // 21.08.2018 à 11h36

      « Et à coté de cette décrépitude il y a des millions de personnes qui ne demandent qu’à travailler (pour un salaire horaire décent) plutôt que de survivre avec des “food stamps”. »
      Oui. On peut même ajouter que si elles étaient embauchées et payées, ces personnes contribueraient à relancer l’économie avec leur consommation (pour peu qu’elles achètent prioritairement des produits américains).

      Mais qui paiera ces salaires? Avec quel argent (ou dit autrement: avec quelles richesses produites en contre partie)?

      Le déclin d’une économie peut revêtir différentes formes.
      Mais elles aboutissent toujours aux mêmes résultats concrets:
      – augmentation du chômage
      – baisse du niveau de vie
      – diminution des investissements
      – décrépitude des infrastructures
      – décrépitude des institutions
      – décrépitude du lien social
      – etc…

        +1

      Alerter
  • pat // 03.07.2014 à 14h33

    Très intéressant et instructif, est-ce qu’il existe le même genre d’étude pour la France?

      +1

    Alerter
  • perceval78 // 03.07.2014 à 16h52

    Info Ukraine, changement du Ministre de la défense, je crois qu’on est pas sorti de l’auberge, Il promet une parade de la victoire à Sébastopol, pas moins …

    http://en.apa.az/news/213540
    ==

      +1

    Alerter
  • perceval78 // 03.07.2014 à 17h12

    Un nouvel article de Piotr Smolar dans la revue esprit :

    http://esprit.presse.fr/news/frontpage/news.php?code=328
    ==
    « Dans cette victoire idéologique, Moscou a compté sur des relais très influents en Occident, des agents zélés, voire parfois intéressés. »

    Mr Smolar pourrait il nous en dire plus, a t’il lui même des liens ou des intérêts dans les affaires Polono Ukrainiennes, c’est ce que tout le monde aimerait savoir.

    Un peu de désinformation pourquoi pas, mais trop ça énerve .

      +3

    Alerter
  • Mano // 03.07.2014 à 17h55

    J’ai bien aimé « 42 % des autorités sont congestionnées » ; un peu de bicarbonate peut-être?

      +1

    Alerter
    • Frédéric // 07.07.2014 à 23h24

      En effet, un lapsus révélateur 😉 Mais notons que l’amélioration des infrastructures sous Obama est passé sous silence par les commentateurs.

        +0

      Alerter
  • C Balogh // 03.07.2014 à 18h03

    Bonjour,Perceval, dans votre lien,
    Il y a ça qui m’a choqué: »Il y a en France une école néo-gaulliste/sarkoziste qui a versé rapidement dans une célébration très creuse de la Russie éternelle, de nos liens historiques avec cette grande Russie avec laquelle il faudrait absolument s’entendre. »
    Faire l’amalgame entre Mr De Gaulle et le petit énervé qui nous a faire rentrer dans l’OTAN, est absolument écoeurant, je me demande si ce smolar se rend compte de ce qu’il écrit….
    Et puis ça, à vomir: »Il faut également remarquer un étrange mariage de circonstances entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, dont les discours ont été très proches concernant la crise ukrainienne : ils ont tous deux dénoncé l’arrivée au pouvoir de néo-fascistes, ce qui est en réalité faux. »
    Ce smolar est à entarter!!et plusieurs fois plutôt qu’une!

      +8

    Alerter
    • gdronni // 03.07.2014 à 20h09

      non, il a juste besoin de manger … comme dit l’autre, aujourd’hui un journaliste est soit une p… soit un chômeur !

        +5

      Alerter
  • Nanker // 03.07.2014 à 18h42

    Amha ça coince chez les états-uniens depuis 10 ans parce que pour la 1ère fois les USA n’ont pas réussi à faire payer leur guerre par autrui.

    Vietnam : on a TOUS payé la facture de cette guerre lorsque Nixon le 15 août 1971 a découplé le Dollar de l’or.

    1ère guerre du Golfe : le fait est peu connu mais en 91 Bush Sr a envoyé la note de l’intervention US en Irak à l’Arabie Saoudite qui, trop contente de voir Saddam tranquille pour quelques années, règle intégralement l’addition…

    2ème guerre du Golfe et Afghanistan : pour celles-ci l’Oncle Sam aurait dû se payer sur la bête (pétrole irakien et lithium afghan) malheureusement il y a eu un os. Les sauveurs ou les libérateurs auto-proclamés sont parfois mal accueillis, ou raccompagnés à la porte à coups de pieds dans le… 😆

    Alors les $ qu’on a « investi » dans la politique étrangère en « rangers » on ne peut pas les dépenser à entretenir les infrastructures chez soi.

      +2

    Alerter
    • Frédéric // 08.07.2014 à 12h12

      Vous n’avez pas noté les dates des graphiques avant d’écrire ?

      La baisse sensible à lieu dans les années 90, les années 2000 sont stables.

        +0

      Alerter
  • Macarel // 03.07.2014 à 19h24

    Retour vers l’âge des ténèbres féodal

    Back to the Dark Ages of Feudalism

    http://www.counterpunch.org/2014/06/02/back-to-the-dark-ages-of-feudalism/

    Certains parlent d’âge de la pénombre, en tout cas avec le capitalisme contemporain,

    et l’idéologie néo-libérale, les lumières s’éteignent les unes après les autres.

      +2

    Alerter
    • Scrofulator Bubonique // 03.07.2014 à 19h41

      L’age de la pénombre c’est pas mal, ça! Ça me fait penser au concept de guerre de basse intensité ou aux minimas sociaux ou au minimum vieillesse etc… où rien n’est annoncé ni établi réellement mais où les pires tracasseries, vicissitudes, massacres et autres humiliations sont faits mollement, sans grande conviction mais engendrant de gros dégâts malgré tout.
      C’est ça le droitdelhomisme et la démocratie, la sauvagerie nonchalante.

        +2

      Alerter
  • Scrofulator Bubonique // 03.07.2014 à 19h29

    Je connais les USA pour y avoir vécu pendant la décennie 80. Déjà au début des années 80, les routes étaient dans un état de tiers-mondisation, comme partout d’ailleurs en Amérique.
    Je conduisais régulièrement entre New-York, Boston et Providence, entre autre. Une partie du réseau était construit avec des plaques de béton. Les plaques se soulevaient à leurs jointures et en conduisant on avait cette sensation de chocs réguliers, un peu comme dans les trains, mais plus brutaux et plus fréquents car les plaques n’étaient pas aussi longues que les portions de rails.
    On me disait souvent qu’il y avait plus de pistes que de routes, chose invérifiable, mais je me suis très souvent trouvé sur de larges pistes carrossables et souvent plus confortables que les routes. Je ne sais pas ce qu’il en est aujourd’hui de ce réseau de pistes, mais cette tradition du 4×4 tient à son importance. C’était très étrange et plaisant à la fois de rouler sur ces grandes pistes et immergé dans le paysage, sans aucune interruption, publicités, rails de sécurité etc….
    En ville, c’était très curieux, car chaque copropriété était tenue d’entretenir son bout de trottoir, ce qui donnait dans les quartiers démunis, un patchwork coloré de plaques de goudron, béton et autres matériaux indéfinissables et tout aussi défoncés bien sûr.
    Les étasuniens étaient conscients mais plutôt fatalistes de cet état de fait.
    Ah well !

      +3

    Alerter
    • José // 05.07.2014 à 13h57

      Clac-clac, clac-clac, les jointures des plaques de béton c’est encore plus vrai aujourd’hui. Pas vraiment du billard…

        +1

      Alerter
  • perceval78 // 03.07.2014 à 21h34

    Mon dieu quelle décadence !!!! (source UPR) Captain Europe sert la main de Papa Schultz

    http://www.youtube.com/watch?v=xKvZC3z2ud8#t=118

      +1

    Alerter
  • Macarel // 03.07.2014 à 22h37

    Las Vegas et le problème de l’eau :

    La tension entre une “civilisation” qui ne cesse d’évoluer vers les extrêmes les plus prédateurs, et l’évolution de la crise environnementale évoluant également vers des extrêmes imposant de plus en plus de contraintes dans le sens inverse, cette tension ne cesse de grandir et prend aisément des allures catastrophiques, transformant encore plus décisivement la situation en une crise grave. L’enseignement qu’on est conduit à tirer de ce constat concerne la confirmation de plus en plus pressante de l’incompatibilité totale, jusqu’à des situations d’affrontement catastrophiques, entre cette “civilisation” et le milieu naturel où elle s’est implantée, avec les effets également catastrophique sur les psychologies des populations, sinon sur leur sécurité fondamentale ; ainsi le schéma s’insère-t-il parfaitement dans le cadre général de ce que nous avons nommé la contre-civilisation, telle que s’est développée depuis la fin du XVIIIème siècle.

    http://www.dedefensa.org/article-vegas_et_la_fin_des_temps_01_07_2014.html

      +2

    Alerter
  • Macarel // 03.07.2014 à 22h43

    Detroit il y a de l’eau, contrairement à Las Vegas, mais la municipalité coupe l’eau à la moitié
    de ses habitants qui ne peuvent plus payer la facture.

    http://www.jolpress.com/detroit-eau-dettes-factures-article-826720.html

    Le rêve américain, a décidément du plomb dans l’aile !
    Et de l’eau dans le gaz (de schiste), ou l’inverse !!!

    http://www.dailymotion.com/video/xhkklw_gaz-de-schiste-eau-contaminee-prend-feu_webcam

      +3

    Alerter
  • Louis // 04.07.2014 à 00h30

    Pas très envie de faire le débat une seconde fois mais quand d’un côté tu as des gens qui se contentent de balancer des infos sans aucune image sans aucune vidéo pour accréditer ce qu’ils disent et que de l’autre côté tu as pléthore de documents (forcément à une époque ou tout le monde se balade avec un portable qui peut filmer) … désolé mais le « je suis neutre je suis neutre » ça fait plutôt « je ne veux rien voir je ne veux rien voir ».

    Le seule chose pour laquelle les gens prennent partie ici c’est pour la liberté des peuples et si ça correspond actuellement à une solidarité envers la population du Donbass eh bien qu’il en soit ainsi.

      +2

    Alerter
  • theuric // 04.07.2014 à 01h11

    La seule question des infrastructures en pose, en réalité, de très nombreuses.
    Celles-ci se résumant en une sorte de paradoxe: il nous faut en même temps retrouver un certain formalisme ancien, comme la nationalisation de l’ensemble des services publiques en réseaux (eau, énergies, communications de toutes sortes…) et en même temps avoir des approches différentes de productions ou de transports, par exemple…
    A y regarder de près, nos approches technologiques restent, pour l’essentiel, semblables à ce qu’elles purent être au début du XX° siècle, voire plus anciennes encore.
    Ces infrastructures ne furent pas pensées dans le temps et il me semble que l’une de nos priorités lors de nos prochaines décisions collectives et, dès lors, politique, sera d’aborder cela avec une vision sur le long terme.
    Mais ce qui cristallisera réellement nos prochaines décennies sera la façon que nous aborderons la question première de l’énergie, celle posée par les autres matières premières sont, à y regarder de près, moins importantes hormis, bien sûr, celle se posant pour la nourriture et le papier (le carbone et le silice se trouve partout et qui sait les nouvelles chimies qui peuvent être mises en place).
    Mais de nouvelles énergies nécessitera de nouvelles approches en science fondamentale dépassant les découvertes faites à l’entrée du XX° siècle et qui aujourd’hui ne répondent plus aux questions que les récentes observations posent (sans omettre les théories actuelles qui semblent tourner en rond depuis des décennies).
    L’énergie est centrale et toutes les sociétés, depuis le début du néolithique, n’y ont répondu que de façon limitée, le muscle, humain et animal, les forces physiques primaires: le feu, le vent, l’eau et dans une moindre mesure, le soleil (le séchage…), aujourd’hui l’énergie fossile et la machine à vapeur qu’est une centrale nucléaire.
    Nous parvenons à une limite qu’il nous faut dépasser.
    Il s’agit donc, pour nous, de repenser notre pensée sur un grand nombre de sujets en écartant le sot sentiment que nous, les humains, ne sommes pas capables d’aller au-delà de ce que nos anciens ont découvert, que nous serions arrivés au bout de nos capacités créatives, que nous serions entrés dans l’ère des décroissances, scientifique et économique.
    Je crains encore plus les décroissants que les nazis, c’est pour dire…
    C’est cette leçon que j’ai retenu du thème abordé ici.

      +0

    Alerter
    • red2 // 05.07.2014 à 15h48

      « Je crains encore plus les décroissants que les nazis, c’est pour dire… »

      Je crains que vous n’ayez pas compris ce qu’est réellement la décroissance qui correspond plutôt bien a ce que vous dites au début de votre texte (au demeurant très intéressant)!

      Arrêtons avec ce délire décroissance = age des cavernes SVP!

        +6

      Alerter
      • Daniel // 09.09.2016 à 11h27

        Au sujet de la décroissance,
        je me suis rendu compte en fait qu’on est déjà en décroissance physique depuis au moins 10 ans.
        En effet, lla part du physique dans le PIB n’arrête pas de diminuer,
        et la part purement spéculative ou financière, n’arrête pas de croître.
        Sans oublier le fait que l’on rajoute des catégories dans le PIB pour le faire augmenter artificiellement (prostitution, Trafic de drogue, Recel ….).
        Donc NOUS SOMMES EN DÉCROISSANCE, c’est pour cela que la vie est si difficile.
        il faut revenir dans le réel et se mettre à développer (entretenir) l’infrastructure.
        Aujourd’hui, le projet de « la Nouvelle Route de la Soie » que propose la Chine à toute l’humanité est un peu un guide d’un Mieux vivre ensemble pour éradiquer la pauvreté (déclaration du G20 )

          +4

        Alerter
    • PierreH // 09.09.2016 à 12h39

      Hmmmmm, dans « les autres matières premières » se trouvent les métaux, centrales à notre civilisation industrielle et électronique. Alors certes si on est optimiste on peut toujours penser remplacer tel ou tel matérieau par un autre, « composite » ou autre, qui a sensiblement les memes caractéristiques… Sauf que ca a une limite, vu que les métaux sont des éléments fondamentaux de la table des éléments, dont les propriétées dérivent directement de la structure de leurs couches d’électrons, qui dépend de leur nombre, qui dépend du noyau de l’atome (nombre de protons). Pour la conductivité par exemple, pas facile d’imiter complétement (je pense qu’on se passerait volontiers d’utiliser de l’or et de l’argent dans les ordinateurs et smartphones sinon…?).
      Or, comme disait Jancovici, le pétrole (ou équivalent) on peut le créer par réactions chimiques si on bénéficie d’une source d’énergie suffisante, créer du nouveau métal par contre, ca requiert réactions nucléaires et donc utilisation d’un accélérateur, c’est pas la meme limonade… Après on peut recycler mais ca pose des limites à la croissance industrielle et économique à un moment donné…

      Et les métaux devraient commencer à poser des problèmes dans les 20 ans sur l’argent, qui n’est certes pas le plus important mais c’est un métal industriel fort utile quand meme. A mon humble avis les métaux vont poser un problème tout aussi crucial que celui de l’énergie…

        +0

      Alerter
  • Fabrice // 04.07.2014 à 09h40

    Ce qui est triste dans ce constat sur les infrastructures, c’est que pendant ce temps, l’Etat américain dépense sans ciller dans un projet de 1000 milliards de dollars sans que les résultats soient probant, mais hurlera au loup pour le bien être et la sécurité de ses citoyens. Les priorités sont parfois bien loin de la décence et du bon sens :

    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/07/04/le-fleuron-de-l-aviation-americaine-cloue-au-sol_4450820_3222.html#xtor=AL-32280515

      +3

    Alerter
  • Crapaud Rouge // 05.07.2014 à 14h30

    Le dernier billet de Krugman parle des autoroutes et des investissements publics en général. http://www.rtbf.be/info/chroniques/detail_construire-ah-ca-non-paul-krugman?id=8308842&chroniqueurId=5032403 je cite la chute : « Mais des groupes de réflexion progressistes à la Chambre de Commerce des Etats-Unis, tous pensent que nous avons besoin de routes en bon état. Pourtant, le mélange d’idéologie anti impôts et d’hystérie des déficits (qui a été mise en avant pour forcer le Président Barack Obama à sabrer dans les dépenses) signifie que nous laissons nos autoroutes et notre avenir s’éroder.« 

      +1

    Alerter
  • Lepage // 09.07.2014 à 03h38

    Le charbon plus dangereux que le nucléaire !?!
    y a du lobbying pronucleaire ici, ou je suis définitivement dingue….?

      +0

    Alerter
    • madake // 10.09.2016 à 16h53

      Hélas,
      Sauf à vouloir classer différemment les morts du nucléaire de ceux du charbon, les chiffres lui donnent raison. Il y a l’idée qu’on se fait d’un danger, et la réalité observée et mesurée de ce danger.

      Vous pouvez donc nous donner ici, une estimation fiable de la mortalité de Tchernobyl? Et cellle de l’exploitation du charbon?

      Eux oui: voyez l’étude de World Health Organization ( Etude de l’OMS pas d’un lobby)

      http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2005/pr38/en/

      Les bienfaits habituels du charbon:
      « La production de charbon de 2014 – 8,2 milliards de tonnes environ – occasionnera ainsi de 300.000 à 600.000 morts prématurées « plus tard », au sein d’une population de mineurs de 10 millions de personnes environ cette année là. »

      http://www.manicore.com/documentation/petrole/danger_charbon.html

      les liens vers l’OMS et l’UNSCEAR organisme des Nations Unies sur les effets des rayonnements ionisants sont à garder.
      Une recherche avec les mots Tchernobyl ou Fukushima + deaths
      et vous accéderez aux données les plus fiables sur ces sujets moins médiatisés que les morts habituels, et comme tels, aussi nombreux que discrets du charbon.

        +0

      Alerter
  • Frédéric // 09.07.2014 à 16h28

    Je me marre de lire des commentaires de personnes n’ayant visiblement pas LU le dit rapport 🙂 Vous pensez que l’administration américaine se moque de voir la situation déplorable aujourd’hui ?

    Et ben non, de gros travaux sont en cours et programmés dont dixit le dit rapport  »environ 17.000 miles de circuits de lignes supplémentaires de lignes de transmission à haute tension sont prévus d’ici les cinq prochaines années, ce qui est beaucoup plus grand que la moyenne historique de 6500 miles. »

    Faut il rappeler l’immensité du territoire américain ? On ne peut maintenir neuf en permanence des installations sur 9 millions de Km2. Le Canada voisin à beaucoup moins de souci avec une population réparti le long de sa frontière sud et peut délaisser les 4/5 vide de son territoire.

    La Chine à la même superficie, beaucoup plus peuplée, et a lancé que depuis une vingtaine d’année une construction remarquable tout azimut d’infrastructures, et pourtant, en ces années 2010, alors qu’ils sont tout neufs, il y a DÉJÀ des problémes avec les barrages, pont autoroutier et les chemins de fer bourrés de malfaçons ! Aura t’elle les moyens de tout renouveler d’ici 30 ou 40 ans ? Il faut ouvrir les paris.

    Ne parlons pas de la Russie qui n’a en gros que le train Transibérien à faire fonctionner et des aéroports pour relier Moscou au Pacifique. Vous avez déjà vu l’état de la route transsibérienne hors agglomérations ? Il s’agit simplement d’un gros chemin de terre sur l’immense majorité du trajet !

      +1

    Alerter
    • PierreH // 09.09.2016 à 12h44

      Vous avez surement en partie raison, on parle quand d’une évolution, si on faisait mieux à une certaine époque peut-etre qu’il faut se demander pourquoi et quelles seraient les raisons inévitables d’une dégradation globale, non ?

      Sinon là où il fait très froid, genre en Sibérie ou meme en Alaska ou un Finlande, il y a beaucoup de routes en terres battues parce que le goudron ne résiste tout simplement pas au gel intense auquel il est soumis. Alors je ne sais pas si c’est la seule raison en Russie mais ca doit jouer un peu, non ?

        +2

      Alerter
      • patrick // 10.09.2016 à 13h34

        ben 140 millions de personne réparties sur 17 millions de km2 dont une grande partie avec des conditions climatiques extrêmes , ça aide pas à avoir un réseau routier dense et en parfait état , qui en plus ne servirait à rien.
        Là où il n’y a pas grand monde , des routes rudimentaires sont largement suffisantes,pour des véhicules rares et hyper rustiques.

        on,pourrait d’ailleurs se dire la même chose en France , ça m’épate toujours de rouler dans certains coins de France , sur des routes désertes ( ou des autoroutes quasi-désertes ) mais en parfait état , ça ne sert à rien de claquer autant d’argent.

          +0

        Alerter
  • David // 26.07.2014 à 19h26

    Je ne parlerai pas des réseaux d’eau car je ne saurais dire. L’electricité, c’est vrai qu’elle date et surtout ils n’ont guere modernisé leurs systemes. il suffit de voir l’enchevetrement de fils en plein air dans les villes…ils ne connaissent pas l’enfouissement des lignes.

    par contre, pour le réseau routier, je ne suis pas d’accord. J’ai beaucoup roulé aux USA (+ de 50000 kms à vue de nez et je m’apprete à un nouveau roadtrip en aout), en particulier dans l’ouest et globalement j’aurais plutot tendance à dire que leur réseau est tres bon. Certes, il peut arriver à certains endroits que ce soit un peu en dessous mais peut on dire nous français que notre réseau routier est magnifique ? A part les autoroutes qu’on paie, nous, à prix d’or depuis 50 ans et pour lequel nous faisons des jaloux (encore heureux), le reste est quand meme en état de délabrement de plus en plus souvent. Et quand on refait une route, on a l’impression qu’on fait des bouts de 1 km par ci par là en fonction de l’arrivée des crédits.

    Donc, sur le sujet des routes, je ne suis pas du tout d’accord. J’ai encore fait 6000 kms au Texas/Nouveau Mexique/Arizona/Colorado/Oklahoma en novembre dernier et j’ai eu tres peu de kms désagréables et purtant par endroit on peut faire 200 ou 300 kms sans ame qui vive.

    Encore à Dallas, ils faisaient des travaux pour un nouvel échangeur (la gueule de leurs echangeurs est parfois assez impréssionante et ils n’ont peur de rien).

      +1

    Alerter
  • Christophe // 09.09.2016 à 03h56

    Pour info aux modérateurs : le lien en tête de l’article mêne sur une page 404.

      +2

    Alerter
  • RGT // 09.09.2016 à 08h15

    Ne vous en faites pas, comme d’habitude la France suit les USA avec 20 ans de retard.

    J’ai constaté depuis une vingtaine d’années une dégradation de l’état général des infrastructures, particulièrement au niveau routier.

    Ce mauvais état des routes cause de nombreux accidents et c’est sans doute la raison qui a poussé les gouvernements successifs à faire pousser les radars sur nos routes, pour notre « sécurité ».

    Si au moins les sommes collectées étaient réinvesties à la rénovation des infrastructures nous aurions au moins la consolation d’un « impôt utile », mais il n’en est rien.

    Pas besoin d’aller en Afrique pour s’entraîner pour le « Dakar ».

    De même, « notre chère Commission €uropéenne » pousse à privatiser les barrages qui sont sans doute les infrastructures les « moins mal » entretenues actuellement en France pour des raisons de sécurité (la catastrophe du barrage de Malpasset est sans doute pour beaucoup)…
    donc, la Commission pousse très fort pour faire privatiser les barrages…
    Ce qui nous garantit une absence totale d’entretien de ces ouvrages jusqu’à la prochaine catastrophe, puis la « renationalisation » de ces ouvrages pour éviter que les actionnaires ne mettent la main à la poche.

      +9

    Alerter
    • Catalina // 09.09.2016 à 09h25

      Bonjour,
      Et oui c’est exactement cela, le contribuable via ses impôts paye les barrages, ensuite les barrages sont privatisés et puis, quand ils nécessitent des réparations, ils retournent à l’état et les contribuables payent encore.
      Si il n’y a pas corruption, je me demande bien ce que c’est.Comment une infrastructure payée par les contribuables peut, à un moment appartenir à des privés qui n’y ont rien investit hormis le rachat ? rachat dont on sait qu’il est toujours en faveur de l’acheteur jamais en faveur du vendeur…..
      C’est une sorte de racket qui est en défaveur des contribuables..et il y a complicité, il me semble et, allez j’ose, association de malfaiteurs quand on sait que les acheteurs vont faire de  » l’optimisation fiscale » et donc, que l’état accepte d’être perdant et fait perdre les contribuables. Je ne sais pas si je suis claire, bon.

        +11

      Alerter
      • K // 09.09.2016 à 14h38

        C’est exactement ce qu’il s’est passé en Grande Bretagne pour les chemins de fer.
        Ils ont été privatisés au début des années 90. Depuis cette date, le prix des billets a massivement augmenté et le service s’est profondément dégradé. Cette dégradation est à l’origine d’accidents mortels. Donc les lignes ont été rénovées à grand frais… par l’Etat !

        Pour les autoroutes françaises, c’est un peu pareil, peut être même pire car les sociétés d’autoroute savent qu’elles ne sont concessionnaires que pour une durée limitée (40 ans en général) donc elles n’ont aucun intérêt à les entretenir à long terme. Elles sont de plus en plus cabossée et j’imagine pas dans quel état elles seront lorsqu’elles retourneront dans le domaine public.

          +2

        Alerter
        • patrick // 10.09.2016 à 16h07

          l »état anglais n’avait rien investi depuis des décennies avant de privatiser , le service était déplorable depuis longtemps et le matériel à bout de souffle.
          la privatisation a été faite n’importe comment, en découpant en un nombre invraisemblable de sociétés.

            +1

          Alerter
    • Rodrigue // 09.09.2016 à 10h44

      Faisant 27km de vélo tous les jours pour aller travailler, je trouve:

      – que les routes sont en bon état dans l’ensemble
      – Elles sont en tellement bon état que la plupart des gens ne respectent pas les limites de vitesse et roulent comme des cons!
      Alors oui à la dégradation des routes: au moins les automobilistes lèveront le pied!!!

        +2

      Alerter
    • Micmac // 09.09.2016 à 17h22

      Le barrage de Malpasset était un barrage géré par le Conseil général du Var, qui servait à la gestion et à l’alimentation en eau de communes et de terres agricoles.

      Il n’y a jamais eu de catastrophe impliquant des barrages EDF ou géré par l’État en France. Jamais.

        +2

      Alerter
  • noel // 09.09.2016 à 08h26

    Vu l’état pitoyable de leurs infrastructures ci-dessus analysées, il sera plus aisé à notre grande dame et belle Nature de détruire avec vents, marées, et feux de forêts de détruire cette babylone grotesque et puante ! Dieu, grand architecte et la hiérarchie spirituelle change ses plans toutes les cinq secondes à l’égard de l’humanité,corrompue en phase terminale de l’âge de fer, métal ayant servi à construire ces buildings. Vu cette laideur environnementale, il est sur le point de mettre un terme définitif, irréversible et sans appel à ces cubes empilés. Un déluge de feu c’est pas mal. La Nature repoussera. Pas leurs buildings. Les villas cossues des sbires de l’empire du Mal n’y échapperont pas. Le Purgatoire les attend.

      +1

    Alerter
  • Homère d’Allore // 09.09.2016 à 08h59

    Une fois n’est pas coutume, on peut partager l’analogie que font les néo-cons, fascinés par l’Empire Romain, entre notre époque et le IV ème siècle.

    En effet, l’une des causes principales de l’effondrement de l’Empire fut le mauvais entretien des infrastructures publiques, en particulier des aqueducs.

    https://books.google.fr/books?id=j5xTES80ExIC&pg=PA325&lpg=PA325&dq=chute+empire+romain+aqueducs&source=bl&ots=cmfhbMJOpD&sig=pODnQX-8rRwT_5kzX2BhGWvqvcg&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjThZCg2IHPAhWE1RoKHZ9CC7gQ6AEIMTAJ#v=onepage&q=chute%20empire%20romain%20aqueducs&f=false

    Bien plus que les « envahisseurs barbares », ce fut la cause du dépérissement des villes. Les principaux ploutocrates ayant leur villa à la campagne, le plus souvent près d’une source, le paiement des impôts ne leur paraissait plus nécessaire pour entretenir ce type d’infrastructures.

    Mais, c’est bizarre, les néo-cons oublient cette leçon de l’histoire pour se polariser sur l’évolution des techniques militaires de l’époque ou bien la gestion vis à vis des peuples de l’Empire, la montée du Christianisme…

      +8

    Alerter
    • K // 09.09.2016 à 14h14

      Chacun à son explication maison pour justifier la « Chute de Rome ». Le plus souvent on y calque nos obsessions contemporaines pour justifier l’actualité.
      Pour certains, c’est la ruine des aqueducs, pour d’autres les invasions barbares, ou encore la fin du polythéisme, la perte des valeurs morales, la corruption, la faillite budgétaire ou encore les régionalismes exacerbés des provinces.
      Notez que toutes ces explications ne sont pas incompatibles entres elles, au contraire elles s’alimentent les unes les autres…

        +1

      Alerter
      • patrick // 10.09.2016 à 13h48

        on peut aussi dire que la décadence de l’empire romain est du à un passage d’une organisation libérale ( chacun gère son lopin de terre et son business ) à une organisation d’état providence ( panem et circences ) qui fonctionnait en ponctionnant les colonies.
        le jour où les barbares ont décidé de passer la frontière , ils avaient en face d’eux une armée romaine composée de mercenaires germains qui les ont laissé passer tout simplement, les citoyens romains n’étaient plus que des larves.

          +0

        Alerter
  • Marlouin // 09.09.2016 à 09h28

    A-t’on de telles statistiques pour la France ? pour l’Europe ?
    Il serait intéressant de pouvoir comparer.

      +4

    Alerter
  • Démoralisateur // 09.09.2016 à 10h54

    Le constat n’est à priori pas plus glorieux en France. Je suis tombé là dessus l’autre jour:

    http://www.jacquescheminade2017.fr/Cheminade2017-constat-plan-de-relance-points-forts-d-un-projet

    (Navré, je n’aime pas trop donner des liens vers des pages de partis mais c’est le seul endroit ou j’ai vu la question abordée)

      +0

    Alerter
  • GUS // 09.09.2016 à 11h15

    Je ne vois pas les infrastructures de télécommunications dans cette liste. C’est pourtant aujourd’hui une infra essentielle. Qu’en est-il aux USA ?

      +1

    Alerter
  • Elgocho // 09.09.2016 à 18h59

    Le tout premier lien de l’article est mort :
    http://www.les-crises.fr/le-cancer-des-ponts censé pointer vers « le cancer du béton ».

      +1

    Alerter
  • Charles // 10.09.2016 à 20h05

    Pourrait-on avoir les mêmes chiffres pour quelques pays développés (par exemple France, Grande-Bretagne, Allemagne, Russie, Australie), histoire de se faire une idée ?

    Je sais que c’est un énorme travail, hein !

    Pour avoir assisté à une conférence d’élus locaux sur le système d’eau français, nous n’avons pas trop de quoi être fiers (l’argent prévu pour la réfection cinquantennale des canalisations a été utilisé pour d’autres projets en raison du manque d’argent et les canalisations arrivent leurs 80 ans, ce qui occasionne environ 40% de perte d’eau traitée dans la nature).

      +1

    Alerter
  • Louis de Constance // 21.08.2018 à 08h28

    Hi from Dc ✌Basically, our politicians are corrupted and disappointING. Nevertheless, President Trump is fixing that shameful situation but he needs the help of the Congress, the governors. ..It’s very complicated. But the POTUS is obstinate to make America great again . Trust him.

      +0

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications