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2.avril.20202.4.2020 // Les Crises

Médicaments pour soigner le Covid-19: des hôpitaux au bord de la pénurie

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Source : Caroline Coq-Chodorge et Rozenn Le Saint, pour Mediapart, le 27/03/2020.

Les médicaments anesthésiques, qui permettent de placer sous respirateur artificiel les malades Covid-19, sont en tension en Île-de-France. Le corps médical tente de rationner leur utilisation. D’autres médicaments essentiels pour faire face à l’épidémie pourraient très vite venir à manquer.

Les hôpitaux franciliens sont lancés dans une course folle pour ouvrir, dans les 48 heures, mille nouveaux lits de réanimation, et porter leur nombre à deux mille en tout. Mais les patients Covid dans un état critique ont d’autres besoins essentiels qui pourraient venir à manquer : les médicaments. Selon le point de situation du ministère de l’intérieur du 25 mars, que nous nous sommes procuré, « les hôpitaux civils n’ont qu’une semaine d’approvisionnement, tandis que les hôpitaux militaires n’ont plus que 2,5 jours de stock, contre quinze jours en temps normal ». Le point de situation de l’Agence régionale de santé, au 26 mars, évoque même une « rupture en fin de semaine » de curare, ces anesthésiques essentiels.

Sans entrer dans le détail des chiffres, lors d’un point presse de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ce 27 mars, le directeur général Martin Hirsch a aussi reconnu que « les stocks sont très courts sur certains médicaments ». Son adjoint, François Crémieux les a énumérés : « Les produits en forte tension sont les curares, les hypnotiques, les corticoïdes et les antibiotiques. »

Il faut dire que de nouveaux malades du Covid arrivent sans cesse : 172 au cours des dernières 24 heures, selon le dernier bilan dressé le 26 mars au soir par l’Agence de régionale de santé d’Île-de-France. Or, pour réussir à absorber ce flot de malades qui s’étouffent littéralement, « on a plusieurs préoccupations, explique le réanimateur Antoine Vieillard-Baron, de l’hôpital Ambroise-Paré, à Paris. On doit ouvrir des lits, trouver du personnel suffisamment qualifié, des respirateurs. Mais on est aussi préoccupés par les médicaments ».

Dans les services de réanimation, déjà sous très forte tension, c’est « un énorme poids supplémentaire », raconte, anonymement, un réanimateur francilien. « Nous sauvons la vie des patients Covid les plus critiques en les endormant profondément, et en les faisant respirer grâce à des machines, explique-t-il. Pour cela, on a recours à des médicaments anesthésiques puissants, notamment le curare, pour que l’organisme oppose le moins de résistance possible. Ce sont des médicaments quotidiens, anciens, de première nécessité. Dans mon hôpital, nous avons trois jours de stock. Pour s’en sortir, on fait appel à la débrouille, on appelle des collègues pour trouver des lots ici et là. Et on réfléchit à avoir recours à d’autres médicaments, parfois abandonnés depuis longtemps. On s’éloigne des standards de soins, à l’aveugle. C’est vrai, on doit choisir les patients admis dans notre service, en fonction de leur probabilité de s’en sortir. Mais si on en venait à ne plus soigner ou à mal soigner ceux qui peuvent s’en sortir, ce serait vraiment terrible. »

À l’AP-HP, le directeur médical de crise Bruno Riou assure qu’un texte sur « les bons principes d’administration de ces médicaments » est en cours de diffusion dans les 39 hôpitaux de l’AP-HP, dans le but de « rationaliser » leur utilisation. Autrement dit, les économiser. Il assure que la qualité de la prise en charge des malades ne sera pas affectée : « On a par exemple des appareils qui mesurent la profondeur de la sédation, le degré de curarisation, pour ajuster la dose. On peut ainsi diminuer de 20 % la quantité de produits utilisés. »

Est-ce que cela sera suffisant pour gérer la tension, et éviter une pénurie, mortelle pour les patients ? Les laboratoires pharmaceutiques sont-ils en capacité de livrer les hôpitaux au plus vite ? François Crémieux, le directeur général adjoint de l’AP-HP, n’est pas très précis : « Nous sommes en lien direct avec certains laboratoires, qui sont rassurants sur les capacités de production de curare. Sanofi, par exemple, est très mobilisé. Mais le contexte de la pénurie est européen. Il y a des enjeux de juste répartition entre les différents pays européens. »

Encore une fois, l’Allemagne semble la mieux positionnée, puisqu’« une partie de ces médicaments vient d’Allemagne », relève le ministère de l’intérieur dans sa note Covid-19 du 26 mars.

Le président de la Commission médicale d’établissement de l’AP-HP, Rémi Salomon, ne cache pas son affolement : « J’essaie de faire remonter l’information depuis plusieurs jours, en interne, auprès du ministère de la santé, jusqu’à l’Élysée. Je parle aussi à des dirigeants de l’industrie pharmaceutique. Je constate qu’il n’y a pas de plan de crise général. » À croire, après le manque de masques et de tests de dépistage, que le gouvernement a toujours un temps de retard.

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) n’a par exemple pas mis à jour les tensions d’approvisionnement pour le Cisatracurium. Cet anesthésique figure aujourd’hui sur sa liste des médicaments en rupture de stock, mais est indiqué comme « remis à disposition » depuis fin janvier 2019… Alors qu’il est en tension actuellement.

Contactée à de multiples reprises, l’ANSM n’a pas répondu à nos sollicitations. Pour toute réponse à nos demandes, Aspen Pharma, le fabricant de plusieurs curares a répondu par courriel : « La période actuelle nous amène à nous concentrer sur des priorités de gestion d’entreprise à distance tout comme les approvisionnements de nos clients. »

Comme l’épidémie, le manque de médicaments se fait sentir par vagues, avec quelques jours de décalage en fonction de l’arrivée de la déferlante de patients dans chaque région. Le 20 mars, les pharmacies d’hôpitaux de Bretagne ne signalaient pas de tension d’approvisionnement sur les anesthésiques. Mais dès le 23 mars, les inquiétudes montent à Lorient, Pontivy, Vannes, Rennes… Et le 26 mars, l’anesthésique propofol est officiellement en rupture de stock dans un hôpital breton, et même l’éphédrine, de l’adrénaline. Autant de produits essentiels pour ranimer les patients.

L’autre grande inquiétude concerne les ruptures de stock d’antibiotiques comme l’Augmentin indiqué « en tension d’approvisionnement » sur le site de l’Agence du médicament depuis le 6 février 2020 déjà. Or « l’Augmentin ou ses génériques sont donnés à tous les patients Covid-19 pour éviter les surinfections bactériennes, notamment pulmonaires », s’alarme Alain Astier, chef de pôle honoraire de la pharmacie de l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne). Car on ne meurt pas directement du virus, mais de la surinfection qu’il provoque en affaiblissant notre corps.

Bientôt un outil numérique pour cartographier les stocks de médicaments

Un pharmacien d’un CHU qui préfère ne pas être identifié a même confié à Mediapart la liste des 95 médicaments en rupture de stock dans son établissement au 26 mars. Le générique d’un antibiotique primordial, l’Amoxicilline/acide clavulanique en sachet y figure : le laboratoire Sandoz, filiale du géant pharmaceutique suisse Novartis, annonce un réapprovisionnement théorique… à compter du mois d’août.

Interrogé , Novartis répond « disposer de stocks suffisants »… Sauf que la molécule est disponible, mais pas en sachet, seulement en comprimé. « Ce sont des gros comprimés très difficiles à avaler. On ne peut pas les écraser, ils sont impossibles à prendre pour les patients sous sonde naso-gastrique, typiquement, les patients Covid-19 en réanimation, dénonce un pharmacien d’hôpital. C’est un vieux médicament qui ne se vend pas cher, génériqué depuis longtemps, ce n’est pas la priorité des laboratoires d’en assurer l’approvisionnement. Mais aujourd’hui, il est nécessaire qu’ils le fabriquent en très grande quantité compte tenu du nombre de patients Covid-19 dans le monde ! »

Si Novartis annonce à Mediapart que l’Amoxicilline est façonnée en Autriche, c’est-à-dire mis en comprimé ou en sachet, l’entreprise refuse d’indiquer où elle se procure la matière première en invoquant la « confidentialité de l’information ». Or les tensions d’approvisionnement des médicaments, qui se font encore plus ressentir en cette période de crise et de flambée mondiale de la demande, s’expliquent en partie par la dépendance des laboratoires pharmaceutiques vis-à-vis de l’Asie.

Entre 60 et 80 % des principes actifs, les moteurs des médicaments, sont issus d’un pays hors de l’Union européenne, selon l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), et essentiellement de Chine et d’Inde où les coûts de production sont moindres. La proportion était seulement de 20 % il y a trente ans (Lire aussi Pénurie de médicaments: le dangereux business de l’industrie pharmaceutique).

Le ralentissement, voire l’arrêt des chaînes de production des usines de fabrication chinoises des matières premières de médicaments du fait du confinement a réduit l’offre à mesure que la demande locale, puis mondiale, s’est embrasée. La prise de conscience du médicament comme produit stratégique est le reflet de la perte de la souveraineté française du fait du choix des industriels. Elle s’est accentuée avec cette crise sanitaire mondiale.

Même le Doliprane, le médicament le plus vendu dans l’Hexagone, que Sanofi présente comme un pur produit « made in France », est dépendant de la production de sa matière première hors d’Europe. « Sanofi se procure son principe actif dans différents continents », admet le porte-parole du laboratoire.

Or le paracétamol est recommandé en cas de fièvre liée au Covid-19, à l’inverse des anti-inflammatoires tels que l’ibuprofène ou la cortisone, comme l’a annoncé Olivier Véran, ministre de la santé, le 14 mars. La demande a encore augmenté en officine de ville au point que son achat devient rationné le 18 mars, mais aussi en hôpital. Dans une des pharmacies hospitalières interrogées, il sera de nouveau disponible, mais seulement à partir du 20 avril. « Cette situation de tension est seulement une question de jours », tente de rassurer le porte-parole de Sanofi.

« Le manque de médicaments vitaux à venir pour lutter contre le Covid-19 serait insupportable. Nous importons de l’étranger beaucoup de médicaments de sédation profonde, or des solutions françaises sont envisageables », assure Pauline Londeix, confondatrice de l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament.

L’Observatoire a publié un communiqué de presse le 27 mars, devant l’absence de réponse du gouvernement à son courrier envoyé la veille. « Nous avons notamment demandé si des moyens sont recensés au niveau national pour voir quelle ligne de production de médicament pourrait être utilisée ou réquisitionnée pour réorienter au plus vite la production vers ces médicaments de première nécessité dont nous allons manquer. Car chaque jour compte, notamment dans la mesure où la demande mondiale pour ces médicaments est en train d’exploser », explicite le communiqué.

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Ovni de Mars // 02.04.2020 à 08h13

Énième désastre du néolibéralisme (c’est-à-dire du capitalisme) après les guerres, les catastrophes écologiques, etc : laisser agoniser des personnes par étouffement parce qu’en raison de recherche de profits, on fabrique nos médicaments à l’autre bout du monde

Avec la sortie du confinement, il faudrait aussi la sortie du capitalisme

49 réactions et commentaires

  • Ovni de Mars // 02.04.2020 à 08h13

    Énième désastre du néolibéralisme (c’est-à-dire du capitalisme) après les guerres, les catastrophes écologiques, etc : laisser agoniser des personnes par étouffement parce qu’en raison de recherche de profits, on fabrique nos médicaments à l’autre bout du monde

    Avec la sortie du confinement, il faudrait aussi la sortie du capitalisme

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    • Basile // 02.04.2020 à 08h26

      je veux bien qu’on tape sur le capitalisme, la recherche de profits. Mais cette même recherche de profit a favorisé un afflux de population bien utile pour mal la payer. Or on ignore tout de l’origine des malades en réanimation.. Je sais, tous égaux, pas de différence, ne pas stigmatiser, etc. . il suffit pourtant de voir qui sont les 70 % en réanimation à Marseille

      quand on voit les attroupements de jeunes qui ne respectent ni le confinement, ni les distances, c’est quand même pour eux un comportement général, qui s’observe depuis des années et pas seulement pour cette crise.

      D’accord, il y a aussi des personnes âgées. Quoique, Il semble qu’on soit tenté de les sacrifier; Pour sauver qui ?

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      • Léon // 02.04.2020 à 14h31

        Bonjour,

        Il serait sans doute instructif de creuser le sujet que vous soulevez: L’origine et le comportement social des malades en réanimation.
        Pour l’instant, ces données sont l’apanage des ministères et il est hautement probable qu’elles le demeureront, attendu les usages plus ou moins réfléchis et partisans qui pourrait en être fait et qui ne serviraient que d’accélérateurs à l’incendie social actuel.
        Jusqu’à maintenant, rien n’a filtré qui puisse suggérer une démarche dans cette direction.
        Et pourquoi ne pas se questionner, et questionner les gestionnaires de stocks, sur le fait que la presque totalité des pays se sont retrouvés simultanément, en ce moment précis de l’histoire, avec des réserves faméliques des produits et matériels nécessaires à combattre efficacement cette pandémie?
        Pour l’instant, on doit se contenter d’observer le personnel de première ligne combattre les incendies avec des verres d’eau et de leur accorder tout le support possible ne serait-ce qu’en applaudissements.
        En fait, tout porte à croire qu’on est encore loin du début d’une réflexion organisée.
        Après, on fera de grands discours en disant:« C’était la Der des Der», «Plus jamais ça» et tutti quanti.
        Et c’est là, après que les émotions auront été savamment alimentées, excitées, fouettées, travaillées, manipulées et forgées pour l’usage que sera appliquée… La stratégie du choc.
        Adieu veau, vache, cochon, couvée !
        Nous voulions du «pas cher» et bien on l’a eu.
        Et surtout n’oublions pas que les élus sont justement … des élus.
        À qui la faute?
        À mauvais ouvriers point de bons outils!

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      • Gracques // 02.04.2020 à 15h33

        c’est sur !
        Confine ou confin. dans nos pavillons de banlieue avec jardin et promenade quotidienne dans le quartier tranquille ou la campagne , nous on sait ce que sait la distanciation sociale !
        De plus comme perso je suis tres responsable , je suis utile a ma nation en faisant du teletravail (enfin … oui bon on se comprend).
        Pas comme ces idiots qui vont sur les chantiers , chez amazon a se contaminer …. quand je pense a ces ‘agents de service’ qui venaient de « ces quartiers » et qui passaient la serpillière dans mon bureau juste avant le confinement…. j’en fremis de tous ces non distanciés socialement…. on est oblige de frequenter de ces gens !

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      • Basile // 02.04.2020 à 18h09

        il suffit de taper 3 mots pour trouver. C’est un médecin qui les a prononcés. Il leur demande de vivre différemment car ils sont surreprésenté dans les réanimations.

        quant à ne plus mettre sous respirateur des personnes de plus de 70 ans, on trouve aussi plusieurs pays qui y sont contraints, faute de lits.

        il y a plusieurs mois, j’étais hospitalisé en USIC, unité de soins intensifs cardiaques.
        6 lits dans la pièce. J’étais le seul Français. Tous avaient du sucre dans le sang (pas moi) artères bouchées (pas moi)

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    • calal // 02.04.2020 à 08h41

      si vous associez neoliberalisme = capitalisme, vous devez acceptez l’association urss= communisme.

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    • rivalta // 02.04.2020 à 09h07

      J’ai l’impression que c’est encore plus la faillite de l’etat stratège qui ne pense pas à 2 mois comme les vilains patrons du privé !

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    • METZGER // 02.04.2020 à 11h56

      Non, ce n’est pas le désastre du libéralisme, qui n’a rien à voir avec le capitalisme, mais c’est la conséquence de l’abandon de la souveraineté et du domaine régalien de la santé. Nous devons avoir une indépendance totale, et l’Europe nous l’interdit. Le libéralisme protégé par nos frontières permettrait au contraire, d’avoir des entreprises puissantes capables de fabriquer gants, masques, lunettes et médicaments.
      Le capitalisme, c’est la spéculation, la dépendance envers l’étranger, monétaire, et médicamenteuse.
      J’espère que cette crise contribuera à éveiller la conscience collective de la primauté des frontières.
      Et que les partis souverainistes cessent d’avoir des scores homéopathiques.

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      • rolland // 02.04.2020 à 19h00

        « Le capitalisme, c’est la spéculation, la dépendance envers l’étranger, monétaire, et médicamenteuse »
        Vous semblez confondre le capitalisme avec le mondialisme..
        …Les deux rassemblés donnent ce que nous voyons depuis trop longtemps.
        Le néo-libéralisme, lui, est plutôt bien expliqué par Polony..

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    • Fritz // 02.04.2020 à 17h23

      @Ovni de Mars
      Excellente idée, retournons au communisme ou au socialisme (nous y sommes) qui n’ont jamais marché nulle part, sauf en Norvège (socialisme soft), mais ils ont du pétrole, voilà, voilà.

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  • Emile // 02.04.2020 à 08h39

    Prochaine intervention de Michel Cymès: Ces médicaments ne servent à rien (d’ailleurs on n’en a plus).

    Marina Carrère d’Encausse, sa fidèle acolyte, à d’ailleurs reconnu avoir sciemment menti sur l’utilité des masques « pour la bonne cause ».
    https://www.europe1.fr/medias-tele/pour-marina-carrere-dencausse-on-a-menti-sur-lutilite-des-masques-pour-une-bonne-cause-3959187
    Dormez tranquilles, braves gens. Un Padafolman 200 matin, midi et soir et tout ira bien (jusqu’à la tombe).

      +45

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    • Narm // 02.04.2020 à 09h12

      des assassins, marina machin, Sibeth, cimes, c’est juste pas possible

      qui est responsable du stock ?

      qui peut gérer un stock ?

      les pharmacies en février, en tous cas la mienne ne pouvait PAS recevoir de masque et aucune de ses connaissance ne pouvait en avoir. Soit la pénurie avait déjà commencé, soit revendu dans le XVI ème comme y en a qui se sont fait prendre !

      Tout cela a permis de minimiser la maladie en fait
      « sortez, allez au théatre » !

      du coup avec certains mensonge, car cette pseudo journaliste utilise ce terme, ils ont contribué au déclin

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      • pseudo // 02.04.2020 à 09h51

        certains diraient qu’ils sont le déclin.

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        • jb // 02.04.2020 à 16h42

          C’est une crise institutionnelle, avant d’être une crise sanitaire. Ils sont la corruption.

          Faut-il s’étonner, que tout ce beau monde, ayant en tout erré, des masques aux tests en passant par les lits, les matériels et les médicaments, rémunérations et budgets rafistolés, déclarations contradictoires et discours hystérisés, soit encore par les médias protégé ?

          Où sont les voix pour tonner contre ce Président qui recommandait encore hier de sortir et de s’exposer ? Où sont les excuses et propositions de démission de tous ceux qui l’ont conseillé ? Pourquoi ne voit-on que des êtres prêts à tout pour au pouvoir s’accrocher ?

          Une vague de misère s’apprête à s’abattre sur les plus fragiles de ce pays, qui devront payer pour les erreurs de ces enfants gâtés, dénués de compétence, prêts à tout pour s’imposer. Combien de tests de complaisance au sein du pouvoir ? Qu’on nous donne les listes pour commencer.

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      • fanfan // 02.04.2020 à 16h49

        Coronavirus/Covid19: action collective citoyenne pour geler les dividendes
        « Fort de l’expérience acquise dans les dossiers Lévothyrox, Linky, Uber Eats et Chlordécone, nous avons décidé avec Me Arnaud Durand, proposer un site fédérateur des actions en justice liés à CORONAVIRUS/COVID&19, explique Me Christophe Lèguevaques, avocat au barreau de Paris de la plateforme MySMARTcab.
        Nous avons créé un site dédié à toutes les actions en préparation et qui nous sont proposés par des avocats de toute la France. Son nom est tout un programme :
        https://noublionsrien.fr/
        On demande des efforts importants aux salariés en modifiant par ordonnance les lois protectrices du code du travail mais on oublie d’imposer une contribution de solidarité aux grandes entreprises.

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    • rolland // 02.04.2020 à 19h08

      Cymès ou Sim, on ne sait plus très bien, bien que l’un des deux ne soit plus là et qu’il faisait rire sur la base non pas d’humour noir et d’humour grivois mais d’humour abêtisant.

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  • Quintus // 02.04.2020 à 09h08

    L’industrie pharmaceutique a énormément d’influence auprès des décideurs et c’est le moment de se gaver sur le dos des hôpitaux, des patients et des contribuables.

    En l’absence de reprise en main par la puissance publique leur pouvoir va se renforcer. Vu les marionnettes qui nous gouvernent et l’armée de carriéristes (fort bien représentée dans le gouvernement) qui exécutent leurs moindres désirs cela augure rien de bon.

    La population doit préparer sa rébellion (pas tout de suite un affrontement direct) au sortir du confinement à peine de voir les dystopies devenir réalité.

      +20

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    • Alfred // 02.04.2020 à 12h44

      C’est exactement ça. Sans vergogne et avec le cynisme absolu qui les caractérise ils vont s’empresser d’appliquer leurs vielles potions (celles là même qui nous ont conduit au naufrage) pour prétendre régler la crise qu’ils ont eux même crée. Ils nous tueront au sens propre si on ne les vire pas le plus tôt possible. La prise de conscience des soignants qui n’étaient pas tous des GJ y aidera mais tant que les les flics auront peur de leurs chefs il ne se passera rien..

        +6

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    • Anouchka // 02.04.2020 à 13h13

      Il n’y a pas que l’industrie pharmaceutique. Un consortium vient d’être créé qui implique des constructeurs automobiles, industries très mal en point qui vient là de trouver un moyen de se refaire une santé en produisant des respirateurs… « L’état paiera »… Elle est pas belle la vie ?

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      • Chris // 02.04.2020 à 16h42

        J’espère au moins que les dits respirateurs marchent !

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      • Anouchka // 02.04.2020 à 18h14

        Je préférerais qu’il y ait moins de malades qui aient besoin d’atteindre le stade de la réanimation.
        Apparemment ça coûterait moins cher et on peut facilement imaginer les séquelles à long terme serait bien moins importantes.
        Je n’arrive toujours pas à comprendre comment il y a de plus en plus de morts en Occident alors que partout ailleurs, dans des pays par exemple comme l’Ukraine ou la Russie, pourtant très ouverts à la mondialisation (importants retours d’expatriés) les chiffres sont stationnaires. Est-ce parce qu’ils ont plus de respirateurs que nous?

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        • Anouchka // 02.04.2020 à 20h12

          En Ukraine, le gouvernement vient de lever le confinement.
          En Russie, le confinement concerne les grandes villes (certaines).

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        • Armiansk // 02.04.2020 à 21h03

          Sauf erreur, 79 régions russes sont en confinement, six pas encore.
          https://tass.ru/obschestvo/8138655
          Les «longues vacances à rester chez soi» (c’est le terme officiel : https://стопкоронавирус.рф) du 30 mars au 3 avril ont été étendues jusqu’à la fin du mois.

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        • JohnParis // 03.04.2020 à 22h35

          Ce n’est pas vrai Taiwan était assez bien préparé.

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  • teiers // 02.04.2020 à 09h12

    Dans d’autre domaine, les ressources sont déjà là….!

    https://www.rts.ch/play/tv/emission/19h30?id=6454706 à 13:00

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  • Eric83 // 02.04.2020 à 09h35

    En complément du billet :

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/31/medicaments-neuf-grands-hopitaux-europeens-lancent-un-appel-a-l-aide_6035030_3244.html

    Des statistiques importante à connaître me semble-t-il mais n’est pas communiquée parle gouvernement, c’est le nombre de patients qui survivent après un passage en réa et mise en coma artificiel, qui d’après ce que je comprends est obligatoire pour une mise sous respiration artificielle.

    Quelles sont les séquelles possibles, probables à court, moyen, long, terme « à la sortie » d’un coma artificiel ?
    Quelles sont les séquelles possibles, probables dues du Covid19 quand l’état d’un patient a nécessité un passage en réa ?

    Parce qu’au regard des très lourds traitements nécessaires à la mise en coma, à son maintient et à sa sortie, si survivre implique d’avoir des séquelles neurologiques, cognitives et physiques à long terme, il serait bien d’en être informé.

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  • Berrio // 02.04.2020 à 10h00

    Lorsque Marisol Touraine a décidé de liquider les stocks en 2015 à la recherche de toujours plus d’économies, le ministre de l’économie s’appelait Macron.

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  • Arcousan09 // 02.04.2020 à 10h22

    Qui a dit que le gouvernement était imprévoyant?
    Ce n’est qu’une question de choix et rien d’autre
    Lors de la manifestation des soignants, il y a quelques mois, qui demandaient plus de moyens en lits, personnel .. l’état en guise d’arguments de dialogue utilisait la matraque et les gaz lacrymogènes.
    Pas de stocks de masques médicaux, ni de lits de réanimation, pas de personnel soignant mais le gouvernement a investi dans l’achat de grenades lacrymogènes avec un stock conséquent pour plusieurs années.
    Et maintenant j’entends des appels aux dons pour lutter contre le virus ou contre l’incurie des politiques ???

      +28

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  • Anouchka // 02.04.2020 à 10h34

    Je poste a nouveau cette question posée dans un autre billet car je n’ai pas eu de réponse.
    A l’intention des médecins qui je sais sont nombreux à lire ce blog : on m’avait expliqué que l’on ne peut jamais être immunisé contre la grippe et que pour cette raison, il faut renouveler le v. chaque année car le virus mute constamment pour déjouer les réaction des défenses immunitaires. Et d’ailleurs, c’est ce qui explique que, même en se faisant v. chaque année, on n’est pas assuré de ne pas attraper la grippe – que l’on peut du reste attraper deux fois dans une même saison. Est-ce que cette information est juste ?

    Si oui, c’est très inquiétant par rapport ce coronavirus.
    Dernière question, connait-on vraiment si bien que ça le monde des virus et leurs mode de transmission ? Sur ce sujet, les médecins d’aujourd’hui ne sont-ils pas comparables aux médecins du temps de Molière ?

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    • Armiansk // 02.04.2020 à 13h35

      N’étant pas spécialiste, je vous remercie de prendre la suite comme ma compréhension de vulgarisations :

      Les coronavirus ont de gros génomes (26 à 32 000 bases d’ARN ; les virus de la grippe en ont deux à trois fois moins : 13 500 bases). Ils ont des mécanismes réparateurs qui leur permettent d’éviter les erreurs de transcription (lors de la réplication), ce qui donne une stabilité accrue de leur génome. On peut s’attendre à une faible variation génétique de ce coronavirus.
      À l’inverse, les virus de la grippe sont nombreux à circuler (virus A, dont le H1N1, B, C) et mutent beaucoup (je passe sur la recombinaison), ce qui explique que l’on doive fournir de nouveaux chaque année pour contrer les grippes dont on pense qu’elles seront les plus probables.

      Sur les mutations du coronavirus : https://www.businessinsider.fr/le-coronavirus-mute-plus-lentement-que-la-grippe-un-v……………-pourrait-donc-etre-efficace-a-long-terme-184170
      [PS : c’est donc vrai que certains termes sont bloqués… ça en dit long, mais je ne sais pas sur quoi]

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      • Tepavac // 02.04.2020 à 16h01

        C’est pour éviter que les personnes comprennent que cela fonction selon le même principe, ça ferait désordre dans la communication .

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      • fanfan // 03.04.2020 à 09h53

        Covid-19 : variantes et mutations. Différents haplotypes sont liés les uns aux autres : l’un doit avoir précédé l’autre, un type est dérivé d’un autre. La logique de base est que le lieu géographique présentant la plus grande diversité de souches virales doit être la source d’origine.
        Le type infectant Taïwan n’existe qu’en Australie et aux États-Unis et, puisque Taïwan n’a pas été infecté par des Australiens, l’infection à Taïwan n’a pu provenir que des États-Unis. La Corée et Taïwan ont un haplotype du virus différent de celui de la Chine, peut-être plus infectieux mais beaucoup moins mortel, ce qui expliquerait leur taux de mortalité de seulement 1/3 de celui de la Chine. Le génome localement dominant en Iran et en Italie sont des variantes différentes de celles de la Chine, ce qui signifie qu’elles ne sont pas originaires de Chine, mais la variante italienne a approximativement le même taux de mortalité que celle de la Chine, trois fois plus élevé que celui des autres nations, tandis que l’haplotype iranien semble être le plus meurtrier avec un taux de mortalité compris entre 10 et 25 %.
        L’épidémie de virus a commencé dès septembre 2019.
        http://www.entelekheia.fr/2020/03/14/covid-19-le-virus-est-il-vraiment-originaire-de-chine/

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        • Armiansk // 03.04.2020 à 18h12

          «La logique de base est que le lieu géographique présentant la plus grande diversité de souches virales doit être la source d’origine.»
          Vous pourriez argumenter cette logique de base ?

          (pour ceux qui cherchent l’origine de la carte des haplotypes : «Decoding evolution and transmissions of novel pneumonia coronavirus (SARS-CoV-2) using the whole genomic data». J’ai trouvé deux versions du résumé, distincts par «H35» et «H38» comme ancêtre à côté de H13)

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  • Lole // 02.04.2020 à 11h10
  • Renard // 02.04.2020 à 11h21

    Ne voyons pas que le côté négatif des choses.
    Le caviste Nicolas a rouvert ses magasins ce matin.
    Produit de première nécessité.
    Anesthésier les foules à défaut des malades.

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    • Anouchka // 02.04.2020 à 11h45

      C’est depuis longtemps la seule réponse « techno-scientifique » du néo-liberalisme face à la souffrance des peuples. Voir à ce sujet la crise des opiacés aux USA https://www.la-croix.com/Economie/Etats-Unis-grands-laboratoires-proces-crise-opiaces-2019-10-21-1301055611

      Le manque de substances narcotiques pour réanimer les malades gravement atteints du Covid, au-delà les implications économique (mondialisation, délocalisation, etc.) montre que notre médecine est à l’image du reste de notre civilisation thermo-industrielle : basées sur des traitements de choc (qui guérissent à court terme mais détraquent l’organisme à long terme), extrêmement coûteux en énergie et en matières premières non renouvelables. Elle est pensée pour profiter à une petite minorité dont l’existence est fondée sur le principe de plaisir. Pour les autres, elle propose les narcotiques et les soins palliatifs.

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    • calal // 02.04.2020 à 13h00

      il y a de la vitamine c dans le vin et de la quercitine dans le raisin rouge.
      Certains americains pensent que l’association quercitine+zn serait l’equivalent « naturel » d’une prescription tres a la mode….

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  • Pump // 02.04.2020 à 11h31

    Pendant ce temps la en france :
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010420/hopital-public-la-note-explosive-de-la-caisse-des-depots
    Voila comment seront récompensés les « héros » sacrificiels désignés de la guerre : privatisation sauvage.
    (Et je ne parle pas de l’article du monde sur la non-participation des cliniques privées pendant que l’on renvoie les gens mourir chez eux faute de lits)

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    • JP418 // 02.04.2020 à 19h27

      Bonjour,

      Concernant les cliniques privées (je travaille dans l’une d’entre elles), la réalité est un peu plus nuancée que çà.

      Pas mal de cliniques sont fermées mais leurs respirateurs ont été réquisitionné par l’hôpital le plus proche, elles n’ont donc plus de capacités de réanimation.
      Ensuite pour le personnel, dans ma clinique, 75% des infirmières et aide-soignantes ont été réquisitionné par l’hôpital. Finalement, la clinique est fermée mais les moyens humains et matériels sont quand même utilisés.

      Et la période de crise n’empêche pas les petits calculs politiques. J’ai discuté avec un cadre de ma clinique pour savoir comment les choses s’étaient décidées. Il y avait le choix entre faire un partenariat clinique/hôpital (la clinique reste ouverte et l’hôpital se déleste dessus) ou réquisitionner le matériel et le personnel.
      Le directoire de l’hôpital n’a pas voulu du partenariat, officiellement parce que l’hôpital n’était pas en manque de lits (mi-mars dans l’est de la France…) mais officieusement, l’hôpital manque de main d’oeuvre spécialisée (infirmière de bloc, infirmière anesthésiste…) et compte débaucher les bons éléments après la crise, quoi de mieux de les voir travailler au sein de l’hôpital pour faire sa sélection…

      Bref, certaines cliniques ne jouent peut-être pas le jeu mais les hôpitaux ne sont pas forcément tout blanc non plus !

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  • Berrio // 02.04.2020 à 18h41

    Toute honte bue, l’ARS, après avoir organisé la pénurie, fait appel à la générosité publique pour fournir des masques, des blouses, bref tout ce dont elle a privé ceux qu’elle encense tout d’un coup.
    Elle a fait paraître l’appel aux dons suivants sur le blog local
    http://www.vierzonitude.fr/appel-urgent-aux-dons-d-equipements-de-protection.html
    Je suppose que cela a dû se passer ailleurs

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  • Subotai // 02.04.2020 à 19h44

    Concernant la médecine traditionnelle chinoise.
    Je met ça ici, parce que les commentaire sur Raoult et la Chloroquine sont fermés.
    Dans l’article dans une phrase on parle de Ginseng.
    ATTENTION:
    On ne prend JAMAIS de Ginseng quand on EST malade. Renforcement de l’agent pathogène garanti.
    Argument d’autorité: je me soigne exclusivement à la médecine chinoise traditionnelle depuis 40 ans. Prise de pouls et décoctions dégueulasses. 🙂
    Faites en ce que vous voulez…

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  • Gilles // 02.04.2020 à 19h57

    Enfumage!! enfumage!!
    Salomon nous donne le nb de décès à l’hopital, mais ne donne plus le nombre de nouveaux cas.
    En même temps le nb de décès en EHPAD et institutions équivalentes promis depuis une semaine: toujours rien!

    je n’en peux plus de d’écouter ce menteur invétéré (les masques ne servent à rien!Les tests non plus!) qui, chaque soir, nous raconte n’importe quoi. Ce mec, c’est un scandale quotidien à lui tout seul….

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  • jean-pierre Georges-pichot // 03.04.2020 à 09h12

    La faute au ‘capitalisme’ ? On peut être plus précis. En tant que vieux à ne pas réanimer, j’ai le privilège d’avoir vécu sous Raymond Barre, classe libérale-autoritaire 1976, qui disait : « il faudra choisir entre les médicaments et le bifteck ». Et j’ai toujours connu le ‘numerus clausus’ sur les admissions aux études de médecine. Autrement dit : le célèbre ‘trou de la Sécu’ a toujours été une préoccupation de l’administration -pas des labos pharmaceutiques- que l’administration a traitée comme elle sait faire : par un rationnement sournois des soins. En période de crise, cela se voit davantage. Un point c’est tout.

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  • Narm // 03.04.2020 à 22h09

    eutanasie officiellement permise partout

    https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000041763328

    https://www.agoravox.tv/actualites/sante/article/le-gouvernement-autorise-depuis-le-85335

    https://youtu.be/UosEmAcFUDk?t=394
    qui cite : Depuis le 29 mars 2020, les médecins peuvent prescrire des spécialités de Rivotril sous forme injectable aux patients atteints de coronavirus. La prescription a pour objectif la prise en charge palliative (sans soins actifs) de patients confrontés à un état asphyxique et ne pouvant pas être admis en réanimation et pour lesquels une décision de limitation de traitement actif a été prise. En fin de décret, il est précisé : « Lorsqu’un EHPAD dispose d’une pharmacie à usage intérieur, celle-ci peut se procurer la spécialité auprès de l’établissement pharmaceutique qui en assure l’exploitation ou auprès d’une pharmacie à usage intérieur d’un établissement de santé.

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  • Jean Paul B. // 05.04.2020 à 15h47

    Bonjour,
    je m’inquiète sérieusement car je ne vois aucun article à charge contre le Professeur Raoult depuis deux jours sur ce site.
    Sibeth N’Diaye et les Décodeurs auraient-ils été délogés du poste de commandement du Blog Les Crises?
    Vite rassurez-moi!

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