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12.août.201412.8.2014 // Les Crises

[Reprise] Modi conduit l’Inde sur la Route de la Soie, par M.K. Bhadrahumar

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Ça fait du bien un peu d’intelligence géopolitique…

Par M.K. Bhadrahumar. Article publié dans rediffNEWS, le 7 août 2014: Modi leads India to the Silk Road (traduction: JFG-QuestionsCritiques).

Avec Pékin qui repense de fond en comble l’admission de l’Inde en tant que membre à part entière de l’Organisation de coopération de Shanghai, les plaques tectoniques de la géopolitique d’un énorme pan de la planète, s’étendant de l’Asie-Pacifique à l’Asie occidentale, se déplacent spectaculairement.

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A première vue, la Chine a été jusqu’à présent réticente à l’admission de l’Inde en tant que membre à part entière de l’Organisation de la Coopération de Shanghai (OCS).

Selon les dernières informations, Pékin aurait revu sa position de fond en comble.

Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OCS, jeudi dernier à Douchanbe, au Tadjikistan, il a été décidé que le groupe invitera officiellement l’Inde, le Pakistan, l’Iran et la Mongolie, en tant que membres, lors du prochain sommet de l’OCS en septembre prochain.

On peut être sûr que la Russie s’en réjouira. Un expert à Moscou a rapidement estimé que l’admission de l’Inde dans l’OCS ouvrira la voie au groupe pour qu’il tienne bon en tant que « centre de pouvoir de la politique mondiale ».

Ne vous y trompez pas, ces plaques tectoniques de la géopolitique d’un pan immense de la planète, s’étendant de l’Asie-Pacifique à l’Asie occidentale, se déplacent de façon spectaculaire, et ce crissement dans les steppes d’Asie Centrale se fera entendre très fort dans le lointain – jusqu’en Amérique du Nord.

Une grande question reste en suspens : Qu’est-ce qui a poussé la Chine à revoir sa position ?

Nous savons que lors de la rencontre d’une heure et demie entre le Premier ministre (indien) Narendra Modi et le Président chinois Xi Jinping, à Fortaleza au Brésil, en marge du récent sommet des BRICS, la question du rôle de l’Inde dans l’OCS a été abordée.

Plusieurs raisons pourraient être attribuées à la « nouvelle réflexion » de Pékin. Avant tout, la Chine a peut-être le sentiment que sous la direction de Modi, l’Inde est prête à poursuivre une politique étrangère véritablement indépendante.

L’idée d’une « politique étrangère indépendante » a été un cliché dans le discours indien, que les gouvernements successifs ont fait circuler de façon cavalière.

Mais la vérité crue est que depuis que l’Inde s’est embarquée dans des réformes économiques, il y a une vingtaine d’années, le monde occidental industrialisé – les Etats-Unis en particulier – s’est arrogé la situation centrale dans le calcul indien.

Des changements subtils de la trajectoire de la politique étrangère indienne, fortement aidés par les groupes d’intérêts et les lobbies indiens, en ont résulté.

Au cours des dix dernières années, sous la direction du Premier ministre Manmohan Singh, cette tendance est devenue très prononcée, et l’Inde a parfois semblé succomber aux charmes d’une nouvelle forme d’enfermement – de l’esprit.

Il n’est pas surprenant que l’hésitation de la Chine était nourrie jusque-là par son inquiétude tacite que l’Inde pourrait travailler pour les Américains au sein du camp de l’OCS, à la façon d’un « cheval de Troie », ce qui était évidemment inacceptable puisque ce groupe a été d’une importance capitale pour Pékin dans la poursuite de sa politique régionale, ainsi que pour protéger son intégrité territoriale et sa sécurité nationale.

C’est à partir d’un tel point de vue que l’imprimatur de Modi, qui est déjà visible dans la politique étrangère de l’Inde, doit être jugé. Manifestement, la globalité de la politique étrangère indienne est remise à l’heure.

Modi s’en est allé à la réunion des BRICS en frétillant comme un poisson dans l’eau, ce qui a surpris la plupart des observateurs indiens qui s’imaginaient que les groupes d’intérêts qui ont soutenu le plus bruyamment sa candidature dans les élections législatives d’avril dernier attendaient de lui qu’il suive une « politique étrangère pro-américaine, motivée également par le besoin impérieux d’adopter une approche musclée dans les relations indiennes problématiques avec la Chine et le Pakistan.

Cependant, les rencontres de Modi en marge du sommet des BRICS avec Xi Jinping et le Président russe Vladimir Poutine ont réveillé sa conviction que les intérêts à long terme de l’Inde sont mieux servis en forgeant des partenariats stratégiques étroits avec ces deux puissances mondiales.

Une fois encore, selon toute attente, plutôt que de d’adopter une position belliqueuse, Modi a lâché les colombes de la paix dans les cieux de l’Asie du Sud.

Et surtout, il a pris la décision audacieuse d’exiger de Delhi de ne pas ratifier pas l’accord de l’OMC sur la facilitation des échanges qui mettait en danger la sécurité alimentaire de l’Inde.

Modi a pris cette décision dans l’intérêt national, impassible quant au fait qu’il doit se rendre aux Etats-Unis, et anticipant qu’elle sera vue comme un acte peu obligeant par l’administration de Barack Obama et qu’elle agacera l’establishment à Washington et les lobbies d’affaires américains.

Ce qui ressort de tout ceci est que Modi a une vision mondiale concernant les relations mutuelles des forces au plan international aujourd’hui et qu’il peut mesurer où se trouvent les intérêts essentiels de l’Inde.

Modi est un personnage solitaire et énigmatique et il n’a quasiment rien dit sur la politique mondiale, mais il semble y avoir beaucoup réfléchi dans l’intimité de son esprit. On ne prend pas beaucoup de risques en disant cela.

Inutile de dire que Modi a soutenu l’émergence de la banque de développement des BRICS avec beaucoup de circonspection, sachant pleinement qu’une telle mesure défie la domination du dollar américain dans l’économie mondiale et qu’elle sapera sérieusement le système de Bretton Woods qui a fourni un soutien vital pour l’avancement et la préservation de l’hégémonie planétaire des Etats-Unis au cours des dernières décennies.

S’il l’on veut s’aventurer à formuler une construction intellectuelle sur de telles tendances, comme on a pu le voir au cours des 70 derniers jours, lesquelles pourraient finalement s’intégrer à la « Doctrine Modi », cela comprendrait probablement les éléments suivants :

  • Modi a une approche prononcée « l’Inde d’abord », qui est également une conviction bien ancrée.
  • Mais il n’est pas dogmatique lorsqu’il s’agit de faire avancer les intérêts nationaux de l’Inde.
  • Sa « doctrine » n’est pas non plus dépourvue d’émotions. Le facteur humain est évident dans son slogan, sa marque de fabrique, « Sabka Saath, Sabka Vikas » (signifiant développement inclusif), et il visualise la politique étrangère comme une extension de la politique nationale.
  • L’Inde a besoin d’aide pour son développement de la part de toutes les sources disponibles et il y a une volonté de la rechercher sans orgueil ni préjugés.
  • L’Inde a besoin d’un environnement extérieur amical qui soit favorable au développement et qui agisse comme un tampon pour sa sécurité régionale. Modi fait grand cas de la coopération régionale.
  • Pour Modi, l’« influence » de l’Inde dans sa région dépend de façon critique de sa capacité à emmener avec elle ses petits voisins sur la voie de la croissance et de la prospérité, ce qui feraient d’eux de véritables parties prenantes – plutôt qu’en exigeant le respect en insistant sur l’« influence », sur la base de sa prédominance dans la région en tant que puissance militaire et économique et à travers « l’étalage de sa force ».
  • Il place sa confiance dans les avantages inhérents du pays en tant que puissance régionale et il n’est pas paranoïaque concernant quelque « chapelet » que ce soit secouant l’Inde.
  • Modi croit en l’encouragement de la communauté d’intérêts entre l’Inde et les autres puissances émergentes qui se sont vues également refuser le rôle qui leur est dû dans l’architecture politique et économique mondiale, laquelle a été érigée par l’Ouest sur les décombres de la Seconde Guerre mondiale et qui est devenue archaïque, mais il reste sourd au changement et à la réforme.

Les éléments ci-dessus sont plus ou moins visibles et leur interaction présente une vision engageante.

Les sinistres prédictions concernant Modi en tant qu’homme se sont avérées être largement des idioties – par exemple, qu’une vilaine confrontation entre l’Inde et le Pakistan était inévitable une fois que Modi deviendrait Premier ministre.

Ou que l’ALP chinoise [l’armée de libération du peuple] « testerait » le cran de Modi en établissant une tente ou deux sur le territoire indien disputé.

Mais rien de la sorte ne s’est produit. Les analystes perspicaces, au contraire, ont noté quelques attitudes accommodantes de la part de la Chine envers l’Inde au cours de la période la plus récente.

De la même manière, c’est avec la Chine, jusqu’à présent, que Modi a engagé le dialogue le plus intensément.

Un corpus important d’experts indiens a catégoriquement prédit que Modi formerait un axe avec son homologue japonais Shinzo Abe pour contrer l’« assurance » de la Chine dans la région Asie-Pacifique.

Il est toutefois singulier que lorsque Modi ira voir Obama (ou Abe), il aura déjà rencontré deux fois Xi Jinping.

Si l’on retourne à l’adhésion imminente de l’Inde à l’OCS, il y a trois saillants qui attirent l’attention.

Premièrement, le moment choisi par l’OCS pour décider d’admettre l’Inde ; deuxièmement, comment l’OCS est prête à évoluer ; et troisièmement, ce que peut tirer l’Inde de cette adhésion à l’OCS. Chacun de ces points nécessite d’être exposé minutieusement.

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Durant sa visite à New Delhi la semaine dernière, un regroupement de médias a demandé au ministre des Affaires étrangères John Kerry (à gauche sur la photo, en compagnie du Premier ministre Modi et de sa ministre des Affaires Sushma Swaraj) où se situerait l’Inde dans l’ordre des choses selon Washington en ce qui concerne les récentes sanctions prises contre la Russie.

Kerry a reconnu qu’il était déçu mais semblait résigné devant la position de l’Inde. « Nous serions évidemment très contents que l’Inde nous rejoigne à ce sujet (les sanctions). Mais c’est à eux de décider. C’est le choix de l’Inde ».

Il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que l’OCS prend cette décision d’admettre l’Inde en son sein à un moment décisif de la politique de l’ère de l’après-guerre froide.

L’adhésion de l’Inde à l’OCS avance à grand pas avant la toute première rencontre entre Modi et Obama [en septembre prochain]. Le point important est que l’OCS prend également une décision calculée d’inviter l’Inde à devenir membre à part entière.

La toile de fond de cette décision de l’OCS est extrêmement pertinente. Les Etats-Unis poursuivent une double politique d’endiguement vis-à-vis de la Russie et de la Chine, les deux principaux acteurs de l’OCS. Les Etats-Unis, d’un autre côté, ont courtisé assidûment l’Inde en tant qu’alliée stratégique.

Du point de vue des Américains, l’adhésion de l’Inde à l’OCS impactera inévitablement la trajectoire future du partenariat stratégique indo-américain, alors même que l’Inde sera indisponible comme « contrepoids » contre la Chine ou comme complice pour « isoler » la Russie.

L’inde étant une puissance majeure en Asie, sa politique de « non-alignement » fait grincer la stratégie de rééquilibrage des Etats-Unis.

Sur un plan plus fondamental, il faut comprendre que si l’OCS a souvent été appelée « l’Otan de l’Est », ce n’est pas sans raison – bien que ce regroupement soit loin d’être une alliance militaire au sens classique du terme.

L’OCS a refusé le vide de sécurité apparaissant en Asie Centrale, que l’OTAN a peut-être saisi comme alibi pour y mettre les pieds. Formulé différemment, tant que l’OCS est là, l’expansion de l’OTAN vers l’Est au-delà du Caucase reste bloquée.

En attendant, il faut aussi prendre en compte que l’OCS et l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC) travaillent main dans la main sur la sécurité régionale.

Ces deux organisations défient la stratégie des Etats-Unis de projeter l’Otan comme une organisation mondiale de sécurité.

L’admission de l’Inde, du Pakistan, de l’Iran et de la Mongolie constitue un revers majeur pour les stratégies des Etats-Unis dans cette région.

Pour une bonne raison, une OCS élargie apporte une « profondeur stratégique » à la Russie. Les sanctions des Etats-Unis et de l’Union européenne contre la Russie seront rendues encore plus impuissantes.

L’OCS affaiblit l’emprise américaine dans les négociations sur l’Iran, alors que le régime de sanctions destiné à isoler l’Iran devient non viable.

Elle paralyse la stratégie américaine de « pivot » en Asie et réduit la capacité des USA à dicter ses conditions à l’Afghanistan (ou au Pakistan).

En termes stratégiques, la réalité frappante est que d’ici la fin de l’année, l’OCS comptera parmi ses membres quatre puissances nucléaires plus une « puissance au seuil du nucléaire ».

En termes géopolitiques, l’OCS sortira d’Asie Centrale et ira tremper ses orteils dans l’Océan Indien et le Golfe Persique.

Il est entièrement concevable qu’à un moment ou un autre, dans un avenir plus proche qu’éloigné, les pays de l’OCS commenceront à effectuer leurs échanges commerciaux dans leurs monnaies nationales, créant des institutions bancaires pour financer les projets interrégionaux et formant des régimes commerciaux préférentiels.

Il est inutile de dire qu’avec l’Inde, le Pakistan et l’Iran dans le camp de l’OCS, ce regroupement devient un acteur de premier plan en Afghanistan.

La montée en puissance de l’OCS entrave sérieusement la capacité des Etats-Unis de manipuler les forces de l’Islam radical et du terrorisme comme instruments de politique régionale en Asie Centrale et en Afghanistan.

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Il ne fait aucun doute, selon le point de vue afghan, que l’OTAN cesse d’être seul en scène. Cela ne peut que renforcer l’indépendance de l’Afghanistan et permettre à ce pays de regagner sa souveraineté nationale.

Une OCS élargie ne peut que voir avec inquiétude le jeu des Etats-Unis et de l’Otan visant à établir des bases militaires en Afghanistan et à déployer le système de défense antimissile dans l’Hindou-Kouch.

En somme, l’enrôlement de l’Inde, du Pakistan et de l’Iran changerait complètement la donne pour l’OCS. Pour la première fois dans l’histoire moderne, une organisation de sécurité collective prendrait forme sur un immense territoire peuplé de quelque trois milliards de personnes.

Cela donnerait un coup de fouet significatif à l’élan vers la multipolarité de la politique mondiale en défiant le rôle central de l’ONU pour faire respecter la loi internationale.

Comment l’Inde peut-elle faire usage de sa qualité de membre de l’OCS. Il y a quatre ou cinq directions dans lesquelles la diplomatie indienne peut espérer explorer de nouvelles frontières. L’histoire de l’OCS fournit quelques indications utiles.

Depuis sa conception au milieu des années 1990, l’OCS a fourni une plate-forme à la Russie, à la Chine et aux Etats d’Asie Centrale, pour tourner la page des fantômes du passé, à savoir le legs amer des animosités de l’ère soviétique.

L’OCS a offert un nouveau modèle de relations fondé sur l’égalité, le partage des préoccupations et la communauté des intérêts, qui, à son tour, a aidé à créer la confiance conduisant à la résolution de leur disputes frontalières et l’harmonisation de leurs objectifs en matière de sécurité régionale.

Il y a là beaucoup de matière à réflexion pour l’Inde. Une fenêtre d’opportunité s’ouvre pour les diplomates indiens de travailler avec la Chine et le Pakistan dans un esprit similaire à ce qu’a fait la Chine avec ses adversaires d’autrefois de l’ère soviétique.

Une fois encore, ce n’est pas une mince affaire que les chefs militaires ou de l’espionnage de l’Inde, de la Chine et du Pakistan puissent se réunir et agir ensemble sous la tente de l’OCS sur une base régulière et dans un cadre institutionnalisé, échanger des notes et commencer à rechercher des solutions aux problèmes régionaux.

Pour le moins, le risque d’un conflit entre l’Inde et le Pakistan pour le contrôle de l’Afghanistan serait minimisé, ce qui encouragerait le Pakistan, espérons-le, à prendre un nouveau cap lui faisant abandonner son obsession pour la « profondeur stratégique ».

Curieusement, l’adhésion à l’OCS fait des Indiens et des Pakistanais des compagnons d’armes pour stabiliser l’Afghanistan. Bien sûr, un tel revirement des évènements ne peut qu’avoir des retombées positives sur le climat général des relations indo-pakistanaises.

Une fois encore, l’OCS permet à l’Inde de faire monter en régime sa politique régionale et ce n’est pas un petit gain que la sécurité régionale ne soit pas prise en otage par la politique imprévisible et capricieuse des Etats-Unis vis-à-vis de l’Afghanistan.

Finalement, la Route de la Soie en tant que telle bénéficierait d’une embellie massive et, au sein de la structure de l’OCS, l’Inde pourrait aspirer à avoir un meilleur accès à l’Afghanistan et à l’Asie Centrale.

La sécurité énergétique de l’Inde a besoin également d’être renforcée. Le temps est peut-être venu pour la création d’un club énergétique de l’OCS, une idée qui a été soulevée en premier par Poutine, il y a une dizaine d’années.

De nouvelles possibilités se font jour pour les projets énergétiques trans-régionaux sous les auspices de l’OCS, comme le gazoduc Iran/Pakistan/Inde.

En termes généraux, l’adhésion à l’OCS rend la situation internationale dominante très favorable pour le développement général de l’Inde et son ascension en tant que puissance mondiale.

La meilleure chose à propos de l’OCS est qu’elle n’est pas dogmatique et que l’Inde peut préserver son « autonomie stratégique ». L’OCS n’est pas non plus dirigée contre quelque pays que ce soit de la communauté mondiale.

Bref, les Etats membres sont entièrement libres de poursuivre leur politique étrangère en accord avec leurs priorités nationales respectives.

C’est-à-dire que la qualité de membre de l’OCS ne fait pas obstacle au renforcement et à l’expansion de la coopération de l’Inde avec les Etats-Unis, laquelle présente de multiples facettes.

Au contraire, elle ne fait qu’améliorer la capacité de l’Inde de négocier une relation avec les Etats-Unis qui se baserait vraiment sur un pied d’égalité.

Inutile de dire que la qualité de membre de l’OCS donne une raison d’être supplémentaire et de la verve à la politique non-alignée de l’Inde.

Au cours des soixante dernières années, ou depuis que l’idée du non-alignement est née, le monde a changé de façon phénoménale et l’Inde s’est aussi transformée à en devenir méconnaissable. Mais l’idée du non-alignement en tant que tel continue d’avoir une très grande pertinence pour l’Inde.

Le défi intellectuel pour la diplomatie indienne aujourd’hui se trouve dans la réinterprétation de l’idée du non-alignement en accord avec l’esprit de notre époque, qui est caractérisé par la multipolarité de la politique internationale, afin de satisfaire les besoin de l’Inde dans la période à venir, en tant que puissance émergente.

C’est aussi ce que Jawaharlal Nehru aurait espéré que Modi fasse, en tant que successeur de valeur présidant au rendez-vous de l’Inde avec son destin à un tournant crucial de la politique mondiale.

Tout bien considéré, l’adhésion de l’Inde à l’OCS signifierait par conséquent que le gouvernement de Modi tire l’Inde à bout de bras en direction d’un monde multipolaire où les options politiques et diplomatiques du pays se multiplieront.

M.K. Bhadrahumar


Autre point important, pour illustrer (ça fait toujours du bien de voir Le Monde avoir de la peine)

Sérieux revers pour l’OMC après l’échec de l’accord « historique » de Bali

Le Monde.fr avec AFP | 01.08.2014

C’est un « non » qui fait tout basculer. En raison du blocage du nouveau gouvernement indien, les 160 Etats membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ont échoué, jeudi 31 juillet, à adopter le texte conclu à Bali lors de leur dernière conférence ministérielle en décembre 2013.

L’accord « historique », obtenu le 7 décembre 2013 après bien des tractations, portait sur la libéralisation des échanges commerciaux. Il s’agissait surtout du premier accord signé depuis la création de l’organisation en 1995, la sauvant ainsi de l’obsolescence, au prix toutefois d’une réduction de ses ambitions. L’accord de Bali ne répond en effet pas aux espoirs et ambitions de l’OMC d’une abolition globale des barrières douanières, exprimés tout au long des douze années de négociations infructueuses à Doha.

Les ambassadeurs avaient jusqu’au 31 juillet minuit pour s’accorder définitivement sur le texte. Le directeur de l’OMC, le Brésilien Roberto Azevedo, s’est entretenu toute la journée jeudi avec les coordinateurs des groupes régionaux au sein de l’OMC pour essayer de débloquer la situation, mais sans y parvenir.

« Nous n’avons pas pu trouver une solution qui nous permettrait de rapprocher les points de vue. Nous avons essayé tout ce que nous pouvions. Mais cela n’a pas été possible. »

M. Azevedo a par ailleurs instamment prié les membres de l’OMC de « réfléchir longuement et sérieusement aux répercussions de ce revers ». M. Azevedo n’a pas caché ses préoccupations pour la suite du processus de négociations à l’OMC.

Cet avis a été partagé par l’ambassadeur américain auprès de l’OMC, Michael Punke :

« Nous sommes évidemment tristes et déçus de voir qu’une petite poignée de pays n’étaient pas disposés à tenir leurs engagements pris à la conférence de Bali en décembre. Nous sommes d’accord avec le directeur général pour dire que cette action a placé l’institution sur un terrain très incertain. »

Lire l’éclairage de 2013 : « L’accord de Bali est d’une portée limitée et a surtout sauvé le crédit de l’OMC »

UN SEUL PAYS PEUT TOUT BLOQUER

L’accord conclu en décembre représente moins de 10 % du vaste programme de réformes lancé à Doha et concerne trois volets : l’agriculture, avec un engagement à réduire les subventions à l’export, l’aide au développement prévoyant une exemption accrue des droits de douane aux produits provenant des pays les moins avancés, et la « facilitation des échanges », qui ambitionne de réduire la bureaucratie aux frontières.

L’accord prévoyait aussi d’être adopté par tous les pays membres avant le 31 juillet à minuit. Mais le nouveau gouvernement indien est revenu la semaine dernière sur cet accord, en demandant qu’une solution permanente aux stocks alimentaires soit négociée d’ici au 31 décembre 2014, alors qu’à Bali, l’Inde avait accepté un moratoire jusqu’en 2017. A l’OMC, les décisions doivent être adoptées par consensus, et un seul pays peut tout bloquer.

ESPOIR AVEC LA VISITE DE JOHN KERRY EN INDE

Les Etats-Unis, l’Union européenne, les autres pays occidentaux dont la Suisse ainsi que beaucoup de pays en développement avaient regretté le durcissement de la position de l’Inde.

Un espoir de déblocage résidait dans la visite en Inde, jeudi, du secrétaire d’Etat américain John Kerry, à la tête d’une forte délégation, pour présider le cinquième dialogue annuel stratégique entre les Etats-Unis et l’Inde. Mais le gouvernement de New Delhi avait fait savoir qu’il n’entendait pas revenir sur sa position.

Source : Le Monde

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69 réactions et commentaires

  • Yaplus // 12.08.2014 à 05h25

     » La meilleure chose à propos de l’OCS est qu’elle n’est pas dogmatique et que l’Inde peut préserver son « autonomie stratégique ». L’OCS n’est pas non plus dirigée contre quelque pays que ce soit de la communauté mondiale.  »

    Coucou Union Européenne.

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    • Doctorix // 12.08.2014 à 13h58

      Cela fait 60 ans que 350 millions d’américains (et 6 millions d’israéliens) emmerdent 7 milliards de terriens.
      Il était temps que cela cesse.
      La chute du dollar (et celle de ce pays qui pouvait faire tant de bien et a fait tant de mal) est un grand espoir pour l’humanité.
      Maintenant, avec un président qui ait des c.., ce serait bien pour la France de prendre le train en marche.
      Mais Mr Hollande, de par son appartenance aux young leaders qui s’apparente au crime de haute trahison, continuera à faire ce qu’il fait le mieux: RIEN.
      Enfin, rien pour la France, et tout pour son patron: l’oncle SAM.

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  • Kiwixar // 12.08.2014 à 05h44

    Excellente nouvelle que le basculement géopolitique de l’Inde.
    En espérant que la Turquie suivra.

    C’est aussi une prise de conscience à la fois chez les Indiens et les Chinois que l’Occident n’est pas si reluisant que ça (le spectacle pitoyable du plafond de la dette US en décembre dernier, entre autres). Il y a encore 10-15 ans, les Chinois étaient en admiration devant les US, c’est beaucoup moins vrai aujourd’hui, d’autant qu’ils réalisent que les Zuniens ont une attitude confrontationelle envers eux.

    Les différents territoriaux entre l’Inde et la Chine sont des bouts de cailloux sans intérêt, bien différents des richesses d’hydrocarbure en mer de Chine. Il vaut donc mieux pour la Chine s’associer avec l’Inde, pour s’opposer aux autres (Vietnam, Philippines) d’autant que la Chine a toujours un atout majeur sur la région (l’eau) : les 4 grands fleuves asiatiques ont leur source au Tibet.

    Il faudrait qu’ils changent ce nom (O.C. Shanghaï) pour évoquer « richesse », « prospérité » et « route de la soie ».

    « L’OCS a offert un nouveau modèle de relations fondé sur l’égalité, le partage des préoccupations et la communauté des intérêts. »

    Bien différent du modèle de relation de l’OTAN basé sur la vassalité….

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    • PA.Québec // 12.08.2014 à 05h57

      Oui, plein de fruits turcs pour la Russie. On parle aussi de fruits serbes, je ne sais pas si c’est réaliste.

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    • PA.Québec // 12.08.2014 à 16h42

      Tiens, à nouveau des messages disparaissent.

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    • tap // 12.08.2014 à 20h08

      La Chine comprend très bien que si elle ne soutient pas la Russie maintenant, elle sera la suivante sur la liste des USA et sera seule contre l’empire.

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      • Sandrine // 12.08.2014 à 21h21

        L’Inde le comprend aussi je pense.

        J’entend beaucoup parlé de la Turquie mais n’oublions que la Turquie fait partie de l’OTAN.

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  • PA.Québec // 12.08.2014 à 05h56

    Modi fait la promotion de l’hindi dans l’administration indienne, au dépend de l’anglais. Les médias anglo-saxons (NBC, South China Times) se plaignent de ce manque d’égards pour les États dravidiens du Sud (non hindiphones) qui « sont très fiers de leur héritage linguistique » (l’anglais comme lingua franca en Inde ?)

    Modi ne parle plus officiellement qu’hindi. Même en déplacement il se fait accompagner d’un interprète. Il aurait répliqué à ses critiques qu’il s’exprimait plus facilement et avec plus de nuances en hindi et que « M. Poutine parle couramment allemand mais, lors des rencontres bilatérales avec Mme Merkel, il parle russe. » Il aurait l’intention de parler hindi lors de la visite au Japon, aux États-Unis et à la tribune de l’ONU.

    C’est un autre symbole…

    http://www.nbcnews.com/news/asian-america/india-pm-modi-demands-hindi-not-english-social-media-n172421

    http://www.hindustantimes.com/india-news/from-japan-to-us-to-russia-modi-will-speak-in-hindi/article1-1246534.aspx

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  • Chamfort // 12.08.2014 à 06h03

    Sérieux revers pour les US et il y a fort à parier que leur hystérie anti Poutine y ait jouer un rôle déterminant. L’Inde n’est indépendante que depuis 1947, et à quel prix. Ce qui signifie que l’Anglo-saxon n’y est pas précisément reconnu comme porteur de « valeurs » autres que celles dont il veut s’emparer.
    En clair, et par delà les intérêts géopolitiques évidents du choix de l’OSC, a certainement joué cette menace latente qui pèse désormais sur tout dirigeant quel qu’il soit et jugé déplaisant par ce que l’URSS appelait avec tant de justesse « la ploutocratie tarée » d’occident.

    Le choix au final était simple : soit l’Inde rejoint les intérêts US à son propre détriment en s’isolant ainsi face à la menace de voir le djihadisme faire irruption au sein de ses populations musulmanes, soit à menace parfaitement équivalente elle se retrouve allié avec les poids lourds de l’Asie confrontée aussi à cette même menace. Voilà qui change bougrement la donne.

    Cerise sur le gâteau, ce pays préserve mieux ainsi un potentiel de développement plutôt que de l’abdiquer à une économie occidentale dont désormais on n’attend que l’heure de l’implosion.

    A partir de maintenant, le planificateur pentagonien devra prendre en compte dans son « rapport de force » ces trois milliards dont il est question dans l’article, en réalité bien plus, avant que de vouloir guerroyer ou faire guerroyer les autres à sa place dans cette Asie qu’il lorgne depuis qu’il existe, sans parler du fait nucléaire ramené ici à quatre acteurs, et potentiellement 5 qui n’a pas finit de lui donner mal au crane.

    Comme on peut s’y attendre, nul folliculaire mainstream jugera utile d’informer ses lecteurs hébétés d’une telle rupture géopolitique. Mais lui-même, est-il capable de le comprendre ?

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    • Surkouf // 12.08.2014 à 21h54

      Je comprends mieux la nouvelle doctrine bipartisane relative à la défenseusienne disant que les us (pas nous eux) devait être capable de mener 6 guerres de front dont une nucléaire, et que la chine et la russie étaient les deux plus grandes menaces/ennemis des us.

      Quand comprendrons nous que U.S ne fait pas partie de nos us.

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  • Fabrice // 12.08.2014 à 06h39

    Il faut avouer que les indiens ont toujours eut du mal à supporter le soutien des USA au Pakistan et qu’en soutenant militairement et financièrement ceux-ci, les USA ont pour un bon moment incité l’Inde à leur tourner le dos.

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    • C Balogh // 12.08.2014 à 10h25

      Le Pakistan, ce pays où les écoles religieuses créent des enfants kamikazes en les privant de sommeil, de nourriture, etc, soutenu par les usa, encore et toujours eux…
      Qui les utilisent ensuite à leur fins psychopathes….

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  • Patrick Luder // 12.08.2014 à 07h13

    Déjà se respecter soi-même afin de pouvoir respecter les autres.

    Toute collaboration Internationale doit être donnant-donnant et exclure les groupes dominants tels les ogres de la finance et les velléités guerrières de certaines pays.

    La sécurité passe d’abord par l’assurance du bien-être des autres … une structure militaire efficiente doit viser à se protéger soi-même avant toute chose. Toute attaque offensive contre soi ne fait que montrer son propre échec à entretenir une saine collaboration avec autrui. Ne dit-on pas que sa propre liberté s’arrête ou là commence celle des autres ?

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  • perceval78 // 12.08.2014 à 07h55

    voir l’article de defensa sur cette analyse de M.K. Bhadrahumar
    =
    http://www.dedefensa.org/article-modi_est-il_un_nouveau_nehru__09_08_2014.html
    =

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    • C Balogh // 12.08.2014 à 13h19

      Bonjour Macarel et merci, je vais poster tous plein de truc sur l’Ukraine!!
      Avez-vous parcouru les commentaires?
      Certains sont à vomir, comme celui-ci:
      « Répondre
      ·
      Michael Walter
      il y a 1 jour

      Les Noirs sont un gaspillage de l’eau alimentaire et de l’oxygène qui les maintient en vie. »

      Horrible, monstrueux, il y a encore des animaux à deux jambes pour penser des trucs pareils, remarquez, cela va avec la ligne suivie par ces malades des usa…..et peut-être en définitive par le peuple US?grâce au conditonnement merdiatique?

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  • sandrine // 12.08.2014 à 09h20

    Les US payent leur poltique arrogante, aggressive et peuplée de mensonge. Comme quoi, il y a encore un monde libre et c’est rassurant !!

    La question est est-ce que (et quand ?), notre chère Europe va comprendre qu’elle a définitivement chosie le plus cannasson ?

    Car, si tout ceci est positif pour ces pays, pour nous, ça l’est moins.

    Il parait que nous n’utilisons de 10% du capacité de notre cerveau, je pense que nos dirigeants européens doivent tourner autour de 0.5%. Il est temps qu’il s’élève !

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    • Patrick Andre // 12.08.2014 à 11h07

      Il parait que nous n’utilisons de 10% du capacité de notre cerveau, je pense que nos dirigeants européens doivent tourner autour de 0.5%. Il est temps qu’il s’élève !

      J espère que les 0,5% leur permettrons de changer d avis sur l accord du libre echange (TAFTA)…
      J’ai des doutes…

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    • ty89 // 12.08.2014 à 13h47

      « je pense que nos dirigeants européens doivent tourner autour de 0.5%. Il est temps qu’il s’élève ! »

      Il faut aréter de dédouaner nos dirigeants en les traitants d’imbéciles… C’est juste qu’ils n’ont pas le but qu’on voudrait leurs donner. Si leurs but est de saboter les pays d’Europe, de saboter la démocratie ou l’économie alors ils sont extrêmement efficace et leurs cerveaux tournent a plein régime.

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  • jo // 12.08.2014 à 09h40

    L’Inde a quelques souvenirs de l’occupation anglaise ! On ne sait que parler de l’empire de la France !!!!!
    La situation mondiale est également très éloquente quant à l’attitude des anglo-zuniens et ses toutous, notamment envers la Russie qui reste un partenaire respectable, et un Brics !

    Voilà des pays qui ont bien compris qu’après la Russie, c’est la Chine, l’Inde, l’Iran… donc quel intérêt de s’allier avec le diable et de l’introduire dans ses frontières ? La méfiance est de rigueur.

    Il y a un petit détail qui a son importance, la volonté uzienne d’asservir les responsables des pays qui composent toutes organisations qu’ils commandent, évidemment, le cas Ukraine est le dernier en date ! Par ailleurs l’affaire BNP et ses sanctions doivent avoir aussi un impact important sur les décisions à venir. Le commerce c’est bien, mais selon les directives des zuniens.

    Si mes souvenirs sont exacts, il était question qu’à la succession de DSK, ce devait être un « indien ». Or, il a été prétexté que son âge était un handicap et ce fut Lagarde qui fut imposée.

    « …Arvind Virmani a déclaré que l’économiste indien Montek Singh Ahluwalia, 68 ans, était un bon candidat mais qu’il avait dépassé la limité d’âge fixée à 65 ans par le FMI pour postuler à la tête de l’organisation basée à Washington….
    « …Les déclarations de M. Virmani interviennent au lendemain des protestations de cinq grands pays émergents, les membres du groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui se sont élevés contre la mainmise de l’Europe sur le poste de directeur général du FMI, à pourvoir en juin…. »
    http://www.cidif.go1.cc/index.php?option=com_content&view=article&id=1943:fmi-un-candidat-indien-exclu-de-la-competition-en-raison-de-son-age&catid=1:actualite&Itemid=2

    Par ailleurs, petit détail encore, le « suicide » de l’ingénieur de l’entreprise automobile Tata Motors !
    Projet de voiture qui, bien sûr, fait de l’ombre aux intérêts pétroliers… ! La « mini Cat » à air comprimé !
    « Fabriquée en Inde, c’est pourtant une petite société française située près de Nice qui a mis au point les moteurs « CATs » qui se caractérisent par un fonctionnement à l’aide d’une simple bonbonne d’air comprimé. Ingénieux, le concept permet de rouler presque gratuitement sans émettre la moindre particule polluante.. »
    « …Dimanche dernier, (fin janvier 2014), le directeur général de Tata Motors Karl Slym a été retrouvé mort après avoir chuté du 22 ème étage de son hôtel. L’homme se trouvait à Bangkok pour assister à un conseil d’administration de Tata Motors Thailand Ltd. « Initialement, nous ne pouvons que présumer qu’il s’est suicidé. La fenêtre était petite et il a fallu qu’il fasse un effort pour passer à travers. » a déclaré le lieutenant-colonel de la police Somyot Boonnakaew… »
    http://citizenpost.fr/2014/01/mysterieux-deces-autour-de-la-voiture-air-de-tata-motors/#.U-nDe_dOKAI

    « Le remplissage de la voiture aura lieu dans les stations service adaptées avec des compresseurs d’air spéciaux. Faire le plein ne prendra que deux à trois minutes et coûtera environ 100 roupies (1€= 69 roupies) et la voiture pourra faire 300 kilomètres. Comme une voiture électrique, la Tata Mini Cata peut aussi être rechargée en air à la maison. Il faudra alors 3 à 4 heures pour remplir le réservoir, avec une simple prise électrique et pour un coût de 1,50 €. C’est long, mais cela peut se faire pendant que l’on dort… »
    http://maplanete.blogs.sudouest.fr/archive/2013/12/02/automobile-la-tata-1013175.html

    Attention aux accidents d’avions !!!!!!! Aux attentats !!!!!

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    • Kiwixar // 12.08.2014 à 10h06

      « le concept permet de rouler presque gratuitement sans émettre la moindre particule polluante..”

      Prix / km : dépend du prix de l’électricité (nucléaire? gaz? charbon? solaire?)

      Pollution : elle est déplacée, au lieu d’être dans la voiture (moteur à explosion), elle est à la centrale électrique donc soit déchets nucléaires, soit émissions liées au brûlage d’hydrocarbures, soit coût énergétique de fabrication des panneaux solaires ou des éoliennes. Intéressant si c’est une centrale solaire thermique, ou alors un petit moteur stirling à la maison…

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      • Doctorix // 12.08.2014 à 14h27

        Soyons sérieux: 50 roupies aux 100 kilomètres, soit 80 cts d’euros, soit le prix d’1/2 litre d’essence, ce n’est pas ça qui va mettre les centrales nucléaires dans le rouge…
        Et au moins, pollution zéro en centre-ville.
        http://www.journaldugeek.com/2014/02/02/tata-mini-cat-voiture-air/
        Il faut aussi s’intéresser à l’e-cat: avec ce truc basé sur la fusion froide, c’est 9500 km pour un boeing, avec 50 gr de nickel transmutés en 50 gr de cuivre, sans aucune pollution.
        https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=0CCkQFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.agoravox.fr%2Ftribune-libre%2Farticle%2Fe-cat-une-energie-presque-gratuite-106673&ei=JgjqU_u3A-Pb7AaDtoC4BQ&usg=AFQjCNHDRft-tgJFLPHOOcXddXdDB0skqQ&bvm=bv.72676100,d.bGQ
        Mini-cat, e-cat, décidément…

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        • C Balogh // 12.08.2014 à 16h45

          Bonjour Doctorix,

          Ben vu le nombre de personnes qui roulent, ou qui rouleront, je pense que si, cela peut mettre les centrales dans le rouge et d’ailleurs, elles y sont peut-être déjà.
          En 2007, il fallait l’équivalent de 15 centrales nucleaires uniquement pour l’internet.
          Cela a doublé.

          http://www.slate.fr/lien/65387/cout-energetique-internet-centrales-nucleaires

          Le coût énergétique d’Internet équivaut à 30 centrales nucléaires.

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          • C Balogh // 12.08.2014 à 16h47

            enfin, je veux dire, elles deviennent insuffisantes et nous n’avons pas pour l’instant de quoi les remplacer. et perso, j’aimerai mieux qu’ils n’en construisent pas d’autres.
            Nous devons aller vers la sobriété.

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            • madake // 12.08.2014 à 19h12

              Là encore les choix technologiques faits sur les centrales à eau pressurisée ont été faits sous la pression conjuguée de lobbies militaro industriels, afin de capitaliser sur la filière nucléaire militaire et de rentabilité à court terme.
              Les réacteurs à carburants liquide basés sur le thorium, sont infiniment plus surs, et aucun des accidents de Three Miles Island, Tchernobyl ou Fukushima ne se seraient produits avec ces dispositifs.
              rendement X200
              déchets réduits d’un facteur 1000, idem pour la durée des déchets à haute énergie.
              Recyclage des déchets actuels dont on ne sait que faire, et des ogives militaires.
              ce type de réacteurs devaient propulser les bombardiers US.
              Miniaturisables pour tenir dans un container et cout d’un airbus.
              Prix au KW proche de celui du charbon.
              Anti prolifération car trés difficile de faire des armes à partir de ce réacteur.
              Et plusieurs millénaires d’autonomie énergétique au lieu des quelques décennies de l’uranium

              C’était, selon le père des réacteurs à eau pressurisée qui équipent 98% de nos centrales, le candidat idéal pour le nucléaire civil, alors qu’il a dénigré jusqu’à sa mort la filière à eau pressurisée.

              voir LFTR sur youtube,
              c’est surtout le concept de carburant à sels fondus, miscibles ni dans l’air ni dans l’eau, et solides en dessous de 400°C qui apporte une sécurité de fonctionnement inconnue dans nos centrales actuelles.
              C’est le 4° candidat pour la nouvelle génération.
              Ca pourrait économiser bien des vies, des guerres, et des maladies, en réduisant drastiquement les risques du nucléaire actuels, et offrir une transition énergétique moins sanglante que celle qui nous attend…

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    • jo // 12.08.2014 à 11h26

      Avenir ? Il faut des capitaux en priorité !
      Et, tiens, Peugeot sortirait un modèle avec moteur hybride et curieusement voilà une entreprise délocalisée en…. Allemagne !
      http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/developpement-durable-hybrid-air-hybride-essence-air-comprime-psa-2017-peut-etre-54350/

      Certains diront : « complot » ???

      Curieusement encore, le Japon proposait une voiture à eau avant le tsunami !!!
      https://www.youtube.com/watch?v=6lTPpRaOPrg

      Alors ???

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      • Doctorix // 12.08.2014 à 14h37

        Prototype plein d’intérêt.
        En France, nous avions l’ingénieur Chambrin qui avait sorti un moteur eau-alcool, avec une consommation réduite de moitié par rapport au prix de l’essence à l’époque, et une pollution zéro:
        http://quanthomme.free.fr/energieencore/carnet17.htm
        Ingénieur mystérieusement disparu..
        Zont pas de chance, les inventeurs…

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        • jo // 12.08.2014 à 18h36

          Pendant la guerre il y a déjà eu comme découverte le moteur à eau, et son inventeur s’est « suicidé ». Puis avant ou après, il y a eu le moteur diesel, idem. Suicide.
          En fait, il y a une malédiction sur les « moteurs » !!!

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  • Dradog // 12.08.2014 à 10h02

    Bordel mais qu’attend l’U.E pour se tourner vers le futur et non le passé? Sont-ils imbéciles à ce point ! Super nouvelle qui met les ricains sur la touche, vont pas aimer, mais trop d’égocentrisme tue à petit feu…toutes les civilisations ont connus ça, modis repetitus, éternel renouvellement de l’échiquier géopolitique, vu de haut: passionnant, vu d’en bas: il semble, les amis, que nous soyons dans le mauvais camp…

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  • Pompom // 12.08.2014 à 10h37

    Bonne ou mauvaise nouvelle? Je m’interroge.
    Vers quoi va t’on?
    Un bloc OTAN contre un bloc Russie/Chine/Inde/… ?
    Qui se confronteront via des conflits régionaux?
    Où?
    Afrique? …en Europe?

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  • YpLee // 12.08.2014 à 10h45

    C’est désespérant de constater que le monde se réveille enfin … sans nous …

    J’ai des sacrées envies de me barrer mais je ne sais que le français et j’ai pas des qualifications spécialement recherchées 🙁

    http://french.ruvr.ru/2014_08_10/Test-Quelle-ville-russe-est-faite-pour-vous-4337/

    Pour moi ce serait Kazan

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    • PA.Québec // 12.08.2014 à 11h06

      Océanie ? Tahiti ? Peu de taxes apparemment. Nouvelle-Calédonie ? Afrique francophone ?

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      • C Balogh // 12.08.2014 à 16h54

        Oui, le QUébec, à savoir qu’il faut minimum 17 h pour voir un toubib, ma soeur y vit, tombée dans un escalier, elle a été vue par un toubib, a eu un énorme oedeme sur le visage, n’a pas passé de radio et à découvert trois semaines après, en passant enfin une radio qu’elle avait le poignet pété, les ligaments de la cheville tout déchirés et elle a eu des soins appropriés…..
        J’ai pensé y aller vivre mais bon, on dirait que leur vie est comme celle des amerloques.
        .Les toubibs sont mensualisés par l’état mais….y a pas de toubib……

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    • beserker // 12.08.2014 à 13h23

      Oh, comme je te comprend

      Tu sais qu’il existe maintenant de très bon logiciels pour apprendre rapidement les rudiments d’une langue étrangère (Rosetta Stone pour ne pas le citer)

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  • arnold99 // 12.08.2014 à 11h24

    Le jeu de dominos bat son plein. Et ce n’est pas pour basculer d’un camp à l’autre mais visiblement sont pris en compte les intérêts et uniquement les intérêts des nations. Il n’y a plus de camp mais simplement des convergences

    Bravo pour l’Europe des valets de ne pas le comprendre.

    La petite musique distillée par nos médias est « La flute enchantée », vous savez cet opéra où le maitre du pipeau conduit les autres à la noyade

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  • logique // 12.08.2014 à 11h39

    C’est plutot une bonne nouvelle pour la stanbilité mondiale. L’équilibre des forces et de plus en plus sérré. Il n’y a que les européens qui n’ont pas compris que se serait aussi dans leur interet de rejoindre l’OCS.

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  • Alae // 12.08.2014 à 12h15

    Modi fait ce que l’on aurait attendu de Merkel : tourner le dos à un modèle occidental poussiéreux, obsolète et dangereux, et s’allier à des économies dynamiques.

    La question, pourquoi ne le fait-elle pas, alors que tous les indicateurs montrent que désormais, le pognon est à l’Est?

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    • Krystyna Hawrot // 12.08.2014 à 15h02

      Pourquoi Merkel ne fait pas la même chose que les Indiens? Parce que hélas les Allemands ont en réalité un énorme complexe d’infériorité face aux Etats-Unis. En tant que peuple – les Allemands de l’Ouest se sentent à la fois battus, humiliés et sauvés par les USA – on parle ici de 1945 comme de « Stunde Null » – année zéro. Comme un effacement d’une civilisation et l’implantation d’une nouvelle civilisation par les USA. Je parle ici en tant que Polonaise qui a vécu en Allemagne et ayant fait de gros efforts personnels et intellectuels pour sortir de mes propres préjugés franco-polonais. En tant que Polonais le premier réflexe qu’on a en vivant en Allemagne c’est la haine. Et oui, on pense sans arrêt à 1939-1945. Aux 6 millions d’assassinés, aux villes et aux villages rasés, pillés, annihilés, aux camps de concentration sur notre territoire alors qu’on y est pour rien… Après on passe par la phase admiration de l’Allemagne. Une admiration un peu malsaine – ils ont tué la moitié de l’Europe et ils sont les plus riches! Comment ils font? Ils sont quand même vachement fort etc..; Après seulement j’ai compris le complexe d’infériorité de l’Allemagne. Qui a poussé intelligemment un Adenauer à composer avec de Gaulle. Un Brandt à arrêter la folie post-nazi de la négation des frontières. Mais aussi à empécher toute construction européenne autre qu’américaine et au services des Américains. (une fois de Gaulle mort et Brandt éliminé).
      En ce qui concerne les Allemands de l’Est en tant que peuple – j’ai milité un moment avec die Linke le premier et seul parti allemand composé moitié moitié par des courants politiques de l’Est et de l’ouest et assumant la coupure Est-Ouest et j’y ai beaucoup discut é – les Allemands de l’Est se sentent juste colonisés par l’Ouest. Il a toujours, 25 ans après la réunification un différentiel de salaire Est-Ouest. Les villes de l’Est ont perdu 30% de leur population dans les années 90 et 50% de leur industrie. Et en plus la propagande officiel des médias allemands est quand même de ce type « nous les Allemands sont les plus forts parce que nous avons abattu le communisme ». Alors que ce sont les Allemands de l’Est tout seuls qui ont fait ce qui pour eux reste une vraie révolution: 1989.
      Merkel doit porter en elle un malaise – un complexe d’infériorité d’Ossis face à l’Ouest et face aux USA. Il ne faut pas oublier qu’elle représentait la gauche de la CDU – en 1993-94 elle écrivait dans le journal féministe « Emma » et en 2004 avant les élections elle a présenté un programme dans ce magazine ou elles promettait de mettre en œuvre ce que les femmes allemandes demandent depuis toujours: die « Ganztagsschule » (l’école à la Française) et l’abolitionnisme vis à vis de la prostitution. Merkel a trahi cet électorat et elle s’est attachée à un nationalisme suprémaciste allemand qui ne mange pas de pain et ne demande ni de changer ni de réfléchir.
      Mais ce n’est pas Merkel qui décide- c’est bien la bourgeoisie allemande qui tient le pouvoir. Si elle ne va pas dans les pas de la bourgeoisie indienne c’est bien parce que ses intérêts vitaux sont liés aux Etats-Unis – capitaux croisés dans les grandes entreprises, marchés, mêmes ce que les capitaux allemands produisent à l’Est de l’Europe est toujours liés capitaux américains. Et le TAFTA est certainement la « branche » sur laquelle la bourgeoisie allemande a décidé de s’asseoir une fois le potentiel de l’Europe ruinée épuisé.

      La question est: que fait une grande nation comme la France dans cette galère? Pourquoi n’arrivons nous pas à nous émanciper? A avoir une autre vision de l’Europe? Pourquoi avons nous peur et sentons nous coupables d’affronter le nationalisme allemand? Chaque fois que je parle de mon expérience de l’Allemagne avec un peu de lucidité on me traite souvent de raciste. Pourquoi nous laissons nous embobiner par ce politiquement correct à deux balles?

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      • Crapaud Rouge // 12.08.2014 à 21h17

        @Krystyna Hawrot : merci pour vos explications et votre témoignage très intéressants, mais, hélas, aussi réalistes que pessimistes. Autrefois il y avait un « couple franco-allemand », l’on sentait que l’Allemagne et la France devaient chacun négocier. Et puis, de traité en traité, la France s’est inclinée. Sauf catastrophe nationale, il n’y a aucun espoir de la voir quitter la galère. Il n’est même pas sûr qu’elle livrera un jour le second Mistral…

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  • C Balogh // 12.08.2014 à 12h23

    oh, ben, les ricains ont peut-être menacé les pays d’europe de déstabilisation, en plus, ils ont les moyens de prouver qu’ils y arrivent.
    Alors, comme nos gouvernants sont des couards, incapables de nous défendre, ils baissent leurs froc, en plus, il doit y avoir bcp d’argent à distribuer à ces trâitres, le QE sert sans doute à « ça » aussi.

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    • Doctorix // 12.08.2014 à 14h49

      Les écoutes de la NSA ont probablement servi à découvrir des casseroles au derrière de tous nos dirigeants.
      Il est probable qu’ils obéissent tous au chantage.
      Je sais que des responsables politiques plus ou moins naïfs ont été invités dans des sortes de partys qui tournaient aux orgies, aux sévices pédophiles, et parfois aux sacrifices sataniques rituels, le plus souvent d’enfants.
      L’Affaire de Toulouse en est un exemple.
      Des films ont été tournés à leur insu.
      Je pense que c’est ainsi qu’ils sont tenus en laisse.
      Ce qui expliquerait bien des attitudes et bien des décisions bizarres.

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      • jo // 12.08.2014 à 18h28

        Ils sont tous membres de la FAF qui les a tous sponsorisés.
        Il y a de fortes chances que comme dans les confréries américaines ils aient été pris dans des situations scabreuses qui peuvent servir de moyens de chantages. Sans parler éventuellement des menaces qui peuvent être faites sur les familles.
        A partir du moment où ils touchent du fric, c’est un choix que de trahir son pays.

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  • Stephanie // 12.08.2014 à 12h27

    Un peu hors sujet quoique….

    Les USA donnent de l’argent pour aider la France à lutter contre le terrorisme ?

    http://www.france-amerique.com/articles/2014/08/11/les_etats-unis_allouent_10_milliards_de_dollars_a_la_france_pour_lutter_contre_le_terrorisme_en_afrique.html

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    • C Balogh // 12.08.2014 à 13h41

      ben oui, les ua achètent la France…..et la France se vend……
      SANS JAMAIS RIEN DEMANDER AUX FRANCAIS!

      Je regarde pas la tv mais mon fils si, c’est qoui ces pubs ou le slogan est écrit en Anglais!?!
      allo quoi!!
      ça y est, les malades sont déjà là?
      Moi aussi je pense à partir et je commence sérieusement à avoir honte d’être française.

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  • Patrick Andre // 12.08.2014 à 13h02

    Kiev refuse une escorte militaire au convoi humanitaire russe
    En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe/0203698892215-convoi-humanitaire-en-ukraine-fabius-redoute-une-couverture-de-moscou-1032397.php?SxvAuMtQ0U98q8BX.99

    N importe quoi….
    ils ont peut être peur que la cargaison d’aide russe contenue dans 280 camions contiennent des parapluies!!(révolution des mamy!)

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    • jo // 12.08.2014 à 13h09

      Voilà une raison de décréter l’invasion de la Russie !!! Une violation des frontières.
      Il est patent de constater que cela fait maintenant des semaines que Obama et ses sbires cherchent le prétexte à l’engagement militaire ! Seule solution pour remonter son économie !

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    • Patrick Andre // 12.08.2014 à 14h31

      Selon la Dh ( http://www.dhnet.be/dernieres-depeches/afp/l-ukraine-ne-laissera-pas-passer-le-convoi-russe-53e9f98135702004f7de3453 )

      « Nous ne jugeons pas possible le déplacement de colonnes russes sur le territoire de l’Ukraine. Cette cargaison pourrait traverser un poste-frontière ukrainien et être rechargée dans des véhicules du Comité international de la Croix-Rouge. Nous n’accepterons pas que (l’aide humanitaire) soit accompagnée par le ministère russe des Situations d’urgence ou par des militaires russes », a indiqué M. Tchaly lors d’un point de presse.

      ok pour les militaires russes mais pour quoi pas accompagne par une délégation du ministère russe des Situations d’urgence(EMERCOM)dont ce que pourquoi elle a été crée: http://en.mchs.ru/ministry/Tasks

      Selon Mr Tchaly, ce convoi devrait être remis à la Croix-Rouge sur un poste-frontière entre les régions de Belgorod (Russie) et Kharkiv (est de l’Ukraine sous contrôle du gouvernement de Kiev).

      « Le problème qui va se poser est comment livrer l’aide sur le territoire contrôlé par les combattants à Lougansk », a souligné M. Tchaly.?? Bonne question! Et se sont les les supérieurs (des séparatistes) trouveront une solution. Autrement la question reste en suspens », a-t-il ajouté.

      c est pas gagne pour les pauvres citoyens de ces régions

      .. Il est impossible d’imaginer qu’en 1943 le gouvernement fasciste envoie un convoi humanitaire en Union soviétique », a lancé l’ex-ministre ukrainien de la Défense, Anatoli Gritsenko.
      je pense que tout est dit…

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      • Patrick Andre // 12.08.2014 à 14h43

        Et voici ce que devrait contenir le convoi humanitaire russe d après le Ministere(EMERCOM)

        http://en.mchs.ru/news/item/1821421/

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        • sandrine // 12.08.2014 à 15h06

          « It will take several days for the convoy to get to Ukraine. Matters of destination and passing the goods to the people in Ukraine will be handled together with the representatives of the International Committee of the Red Cross and the Ukrainian side. »

          C’est déjà plus clair dans mon esprit car depuis ce matin rien est clair dans les médias. Je comprend qu’il n’a jamais été question que ces camions entre en Ukraine. Ils viennent jusque la frontière et ensuite on négocie avec la croie rouge et bien sûr le gouvernement Ukrainien.

          Franchement, c’est flippant de voir nos « élites » avoir si peur des Russes !

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          • Patrick Andre // 12.08.2014 à 16h27

            Je me pose quand même une question:

            Depuis le temps qu on parle de ce convoi humanitaire russe ,n est il pas venu a l esprit des dirigeants de l EU,de Washington qui vouent un amour illimité envers les habitants de Donetsk et Lougansk ,n ont-ils pas de leur propre initiative envoyer un convoi humanitaire via Kiev?

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            • sandrine // 12.08.2014 à 16h34

              Il ne fallait pas entraver les bombardements incessants de l’armée Ukrainienne.

              Il faut garder une chose à l’esprit : ils n’en n’ont rien à foutre que les gens meurent sous les bombes, de faim, de soif, de maladie.

              Si la croix rouge rentre, il n’y aura plus de bombardement possible (ou alors Poroschenko serait vraiment devenu fou)

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            • Patrick Andre // 12.08.2014 à 16h39

              Surtout avec tous les excédents de nourritures diverses dus aux retour des sanctions(logiques) russe ,alors a la place de les jeter l UE pourrait faire une bonne action….

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            • jo // 12.08.2014 à 18h32

              @Patrick Andre,
              Ô, ils risqueraient de vous répondre qu’il y avait une enquête en cours consécutivement au fait qu’un avion civil avait été abattu dans cette zone et qu’il ne fallait pas perturber les experts !!!

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            • Leterrible // 12.08.2014 à 18h44

              J’aurais dû poster ça à cet endroit…..:

              .. » « Encore Fabius: «On ne peut pas rester sans réaction lorsque l’on voit des centaines et des milliers de gens, d’enfants, de femmes, mourir de faim»
              C’est donc pour ça qu’il veut arrêter le convoi humanitaire russe vers l’Ukraine où là il y a des dizaines, voie des centaines de milliers de gens qui manquent de tout
               » « .. (Photonik , dixit , 14h08)

              Il serait plus que temps de “forcer l’attention médiatique classique” vers les plus que probablement dramatiques conséquences du SIEGE qu’organise l’armée du gouvernement de fait ukrainien sur les dernières villes du sud-est avec l’aide ( F. ENCEL à “Cdsl’R” ) de toutes les composantes des services de renseignements de l’OTAN (…en notre nom , donc..!! )
              Ces villes renferment des centaines de milliers de civils ( la plus peuplée avec environ un million de personnes…!! ) pris au piège de bombardements à l’arme lourde comme des rats , dont on attend , sans doute , dans toutes les chancelleries (civilisées bien sûr) occidentales qu’elles se livrent à un combat interne fratricide forçant les activistes(fédéralistes)( séparatistes) armés , souvent membres de leur propre famille , à déposer les armes sans condition , se constituant ainsi prisonniers sans aucun contrôle ni garantie internationale quant à leur futur…..
              Voit-on , mesure-t-on , dans ces mêmes chancelleries civilisées , les risques d’une telle issue?? pour le moins impensable….( il existe des tribunaux pour juger de ces défauts conscients de prévoyance..)

              S’il n’est pas possible de “tolérer” une initiative unilatérale russe , il devient impératif de forcer , via l’opinion publique , l’organisation toutes affaires cessantes d’une “ingérence internationale(européenne?) humanitaire” à même but et à mêmes destinations.

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            • Patrick Andre // 12.08.2014 à 19h59

              @Leterrible
              Exactement dont voici un article très intéressant concernant « Devoir d’ingérence humanitaire vs Droit international. »

              http://www.mondialisation.ca/devoir-dingerence-humanitaire-vs-droit-international/5365385

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            • Patrick Andre // 12.08.2014 à 20h20

              Et surtout ce passage »Pratiquement tous les juristes sont cependant d’accord : les États ne disposent pas d’un droit unilatéral à intervenir pour des raisons humanitaires dans un autre État. La plupart des juristes se méfient d’une telle option compte tenu des dérives qu’un tel droit pourrait engendrer (interventions unilatérales partiales »

              Donc si je comprends bien la Russie juridiquement n a pas le droit d intervenir ?

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        • Danyel // 12.08.2014 à 18h32

          peut être une occasion pour l’armée ukrainienne de s’infiltrer dans les donbass

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          • Leterrible // 13.08.2014 à 00h14

            @ Patrick André…

            Sans doute la Russie de sa seule initiative sans l’accord de Kiev , non..!

            Par contre un accord UE(donc Kiev) + RUSSIE de contrôle et accompagnement de ce convoi et d’autres…oui.

            Il faut forcer des autorités religieuses (aspect moral) à s’exprimer immédiatement dans ce sens.
            Il faut que se lève demain un autre VERGES pour mettre les dirigeants politiques devant leurs responsabilités et les conséquences pénales à requérir face à leur inaction éventuelle.

            Un post dans « Le Monde » qui réchauffe un peu le coeur :
             »  »  » (Olivier Jacquemin 12/08/2014 – 17h28)
            Imaginons une femme pro-on-s’en-fout, au fond d’une cave humide, les yeux emplis de larmes, serrant contre elle son bébé de quelques mois, fiévreux, affamé, en priant pour qu’une main secourable les sorte tous les deux de cet antichambre de la mort avant qu’il ne soit trop tard… Voilà la réalité. Sommes-nous tous devenus fous, malades, amoraux à ce point que pour remettre en cause l’acheminement de l’aide proposé par la Russie, sans même proposer en alternative d’organiser nous même le convoi?

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            • Sandrine // 13.08.2014 à 08h10

              Lavrov parlait hier d’un changement de vision dans les médias occidentaux. Perso je n’ai pas trouvé que c’était évident et l’article du monde va effectivement dans ce sens.

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    • anne jordan // 12.08.2014 à 21h26

      Dans l’article des Echos , phrase remarquable de Fabius :
      « Cette opération (la livraison d’aide humanitaire russe) n’est possible, n’est justifiable, qu’à partir du moment (…) où il y n’aura pas de force militaire autour, où il n’y aura pas simplement des Russes mais d’autres », a-t-il souligné.
      ce type est un génie ! pas étonnant qu’on le voie au Café de Flore avec BHL ….

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  • beserker // 12.08.2014 à 13h30

    Ils ont intérêt à faire gaffe à leurs avions, les Indiens!

    Une chose qui me semble commune à ces pays BRICS et OCS est que leurs dirigeants pensent aux intérêts de leurs pays avants les leurs et comme par hasard ce sont des pays qui ont encore une présence religieuse très forte (leur dirigeants sont le reflet de cela).
    L’Occident laïque et ‘démocratique’ lui fait passer les intérêt une minorité avant ceux de la masse…et on n’a pas autant génocidé que depuis l’avènement de la laïcité.

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    • Dradog // 12.08.2014 à 14h07

      C’est oublier que l’occident aussi a son dieu: l’argent (et bien des cultures maintenant, en fait). Tout le monde ne bave que devant ça, pourquoi croyez-vous que les votes s’achètent? Pourquoi par exemple le Qatar a sa coupe du monde avec infrastructures faites par des esclaves? Ils savent, eux, comment nous fonctionnons, et on les laisse en profiter avec joie semble t’il.
      On en revient à cette question, me rappelle une remarque de Soljenitsyne :  »L’être humain est tombé tellement bas » et il avait ajouté quelque chose comme ‘il lui sera difficile de remonter’.
      Où est l’âme humaine dans tout ça? Où va t’elle?

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    • Crapaud Rouge // 12.08.2014 à 17h43

      « on n’a pas autant génocidé que depuis l’avènement de la laïcité » : l’histoire regorge de massacres, pillages et destructions de villes entières. Et la colonisation des Amériques, cause première du génocide plus ou moins délibéré de toutes les populations d’un continent, a commencé et s’est poursuivie par des gens qui n’avaient de cesse de brandir leur bible aux « sauvages », et qui la brandissent maintenant à la face du monde, mais sous forme de droits de l’homme. La laïcité est arrivée bien trop tard, et n’a d’ailleurs jamais pris racine dans la quasi totalité des pays du monde, à commencer par les USA, Israël et l’Allemagne.

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  • Louis // 12.08.2014 à 14h30

    Il serait intéressant d’avoir plus d’informations sur cette nouvelle route de la soie. Ça a l’air d’être un projet qui pourrait apporter du développement dans des régions assez oubliées jusqu’ici.

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  • beserker // 12.08.2014 à 14h45

    Je ne pense pas que dans les autres régions du monde, les dirigeants n’aiment pas l’argent, mais ils arrivent quand même à faire passer les intérêt du plus grand nombre avant les leurs. En occident c’est malheureusement le contraire.

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  • C Balogh // 12.08.2014 à 19h06

    hors sujet, sur Arte ce soir:
    GASLAND;

    « Les plus importantes recherches de gisements de gaz naturel sont en ce moment entreprises à travers tous les États-Unis. La société Halliburton a développé une technologie de forage, la fracturation hydraulique, qui va permettre aux États-Unis de devenir « l’Arabie saoudite du gaz naturel ». Mais cette technique est-elle sans danger ? Lorsque le cinéaste Josh Fox reçoit une lettre l’invitant à louer ses terres pour y faire un forage, il va sillonner le pays et découvrir en chemin des secrets bien gardés, des mensonges et des toxines. »

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    • C Balogh // 12.08.2014 à 19h07

      ce documentaire fascinant et effrayant, dénonce avec force un incroyable scandale écologique.

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  • Sumbawa // 12.08.2014 à 19h40

    Superbe article de M.K. Bhadrahumar.
    Superbe analyse.
    Grand espoir pour une stabilisation des relations Inde-Pakistan et Inde-Chine.

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    • anne jordan // 12.08.2014 à 21h38

      OUI , merci , O.B ! on apprend – sur l’Inde et son nouveau président – des choses essentielles !
      je me doutais qu’allait arriver un article sur Modi ; et j’ai été à peine surprise de lire ces analyses plutôt élogieuses de cet homme politique présenté comme le diable* , par les médias de  » gôche  » , il y a quelques années .
      Comme on a , en la personne de Vladimir Vladimirovitch un diable bien plus médiatique , Modi va pouvoir travailler en paix , sans que les mouches à merde européennes ne lui toournenet autour..
      *diable , car suspecté de pogroms anti musulmans dans l’Etat qu’il gouvernait .

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