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16.février.201816.2.2018 // Les Crises

Pourquoi Macron critique l’intervention occidentale en Libye

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ÉCLAIRAGE

Le président français a reconnu la « responsabilité » de la France dans la situation aujourd’hui en Libye suite à l’intervention de l’OTAN.

Le dossier libyen a de nouveau été mis sur le tapis par Emmanuel Macron. En déplacement à Tunis pour deux jours, le président français a reconnu la responsabilité de la France dans la situation dans laquelle se trouve aujourd’hui la Libye. « La France, tout comme des États de l’Europe et les États-Unis, a une responsabilité dans ce qui se passe dans la région », a-t-il déclaré jeudi dans un discours prononcé face au président tunisien Béji Caïd Essebsi et à l’Assemblée des représentants du peuple. « Je n’oublie pas que plusieurs ont décidé qu’il fallait en finir avec le dirigeant libyen sans qu’il y ait pour autant de projet pour la suite », a-t-il enchaîné, faisant référence à l’intervention militaire de l’OTAN en 2011 encouragée par la France sous Nicolas Sarkozy.

Ce n’est pas la première fois que le chef de l’État français rompt ouvertement avec les politiques menées par ses prédécesseurs dans le monde arabe. L’exemple de la Syrie est le plus symbolique à cet égard. M. Macron a mis en avant son « aggiornamento » sur ce dossier, en précisant, en juin dernier, « ne pas avoir énoncé que la destitution de Bachar était un préalable à tout ». « Car personne ne m’a présenté son successeur légitime ! » a-t-il précisé dans un entretien accordé à différents médias européens.

Il faut dire que la realpolitik Macron est fortement imprégnée du souvenir de l’intervention américaine en Irak en 2003, influençant dès lors la définition de sa politique étrangère au Moyen-Orient et cherchant à éviter à tout prix la répétition d’un scénario similaire. Dans ce contexte, ses propos sur la responsabilité de la France en Libye sont une première, mais ils s’inscrivent bien dans la continuité de la ligne voulue par le dirigeant français qui s’emploie à redorer le blason diplomatique de la France dans la région tout en flattant les populations de la région, en désignant l’interventionnisme occidental comme un bouc émissaire. Pour le chef de l’État français, « quoi qu’on pense d’un dirigeant », cela a contribué à « imaginer qu’on pouvait se substituer à la souveraineté d’un peuple pour décider de son futur ». « Nous avons collectivement plongé la Libye depuis ces années dans l’anomie sans pouvoir régler la situation », a-t-il souligné.

Sur la question libyenne, les objectifs français sont multiples. « C’est une façon de montrer une continuité par rapport à Barack Obama qui était très critique de l’intervention, avec lequel M. Macron n’avait pas caché sa proximité, mais aussi de rassurer les dirigeants des pays du Sud quant à leur souveraineté », explique à L’Orient-Le Jour Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales et professeur à Sciences Po Paris. Mais, de manière plus générale, « les arguments employés sont conséquentialistes puisqu’ils peuvent resservir dans d’autres situations et essentialistes car il ne s’agit plus d’intervenir pour transformer un État souverain » sans sa demande expresse, observe l’expert. Selon M. Badie, « il y a peut-être ici l’énonciation d’une doctrine pour une construction plus prudente et désengagée de la politique étrangère française ». S’il semble que la France souhaite revenir à une vision moins interventionniste militairement, elle n’en est pas moins engagée sur différents fronts comme au Sahel ou en Syrie et en Irak, rappelle le spécialiste. Le chef de l’État français semble chercher un juste milieu entre un interventionnisme tous azimuts et un réalisme impliquant une trop grande proximité avec les régimes dictatoriaux. Il n’a ainsi pas manqué de nuancer ses propos : « En Libye, la situation actuelle (était) d’abord due à des années de tyrannie », a-t-il affirmé avant de quitter la Tunisie. « L’idée qu’on règle la situation d’un pays de façon unilatérale et militaire est fausse », a-t-il néanmoins insisté.

« Crime contre l’humanité »

La Libye est […]

Lire la suite sur L’Orient Le Jour, Julie Kebbi, 03-02-2018

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aladin0248 // 16.02.2018 à 07h41

Macron fait de la com. 90% de l’activité de ce président est de la com. Pendant que que le public s’esbaudit de ce qu’il dit ou ne dit pas, Macron fait tranquillement la politique de ses maîtres : l’UE, l’OTAN, la finance. Il n’a pas besoin d’avoir beaucoup d’imagination, tout est déjà écrit, il suffit d’appliquer. Et pour les points les plus scandaleux, il suffit de faire le guignol dans la direction opposée pour que les gens regardent ailleurs.

56 réactions et commentaires

  • pucciarelli // 16.02.2018 à 06h10

    Après un coup d’oeil sur l’article complet, je n’ai pas constaté une évocation du rôle de l’OTAN dans la conduite de notre politique étrangère. Or, notre implication dans cette organisation interdit d’imaginer une stratégie française autonome sur les « grands sujets ». Les paroles de M. Macron, fort intéressantes, resteront donc dans ce domaine comme dans les autres des paroles, celle d’un président sans pouvoirs réels, courroie de transmission d’impulsions extérieures.

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    • lupo // 16.02.2018 à 21h25

      Saluons quand-même le changement de tonalité de notre « leader », il faut bien commencer quelque part.

      Dans tous les cas et comme pour beaucoup de domaines, juger des intentions ne sert à rien. Mais ne nous gênons pas de porter un regard critique sur les actes réalisés, afin qu’ils ne tombent pas dans l’oubli et que le monde commence à apprendre de ses erreurs …

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  • basile // 16.02.2018 à 06h13

    il ne lui reste plus qu’à dénoncer les régime change, notamment celui fait en Ukraine.
    Mais peut-être que son atlantisme l’en empêche

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    • DUGUESCLIN // 16.02.2018 à 07h01

      Il faut dire aussi que le vent tourne. L’opinion publique est importante quand on est élu avec 17%.
      Mais ce sont, avant tout, les actes qui importent. Attendons la suite, celle que nous attendons toujours après les belles paroles. La Lybie était une erreur? D’accord! Et maintenant qu’est-ce qu’on fait? On continue? L’Ukraine? La Syrie? Et tous les autres? Qu’est-ce qu’on fait?

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      • calal // 16.02.2018 à 08h49

        Je me mefie des paroles de macron. Je pense que derriere beaucoup du vent qu’il brasse il y a une raison economique. Je crois que par des paroles comme celles ci,il gagne des voix dans les rangs des « dissidents » pour un faible investissement. Par exemple si j’avais lors d’un vote a choisir entre macron et melanchon, ce genre de « mea culpa » ferait pencher mon vote vers macron ou l’abstention plutot que vers melanchon et un risque de modification de la constitution.
        Je crois qu’il y a un calcul politique issu de l’exploitation du « big data » derriere ce genre de parole politique. Bon il reste un an jusqu’aux prochaines elections,bien des choses peuvent arriver d’ici la ( crise internationale au moyen orient, crise financiere) .De plus tout cela reste des paroles,une partie de la populaton juge sur des actes et sur la modification reel de son quotidien.

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        • tchoo // 16.02.2018 à 09h21

          Comme si entre Macron et Mélenchon il pouvait y avoir une hésitation. Cette hypothèse n’a aucun sens car la différence entre les 2 est telle les avis ne peuvent que tranché. Des lors le propos tombe à plat, qui plus est pour des paroles provenant d’un personnage qui s’en gargarise beaucoup

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          • calal // 16.02.2018 à 10h34

            Comme si entre Macron et Mélenchon il pouvait y avoir une hésitation.

            macron represente quand meme une « continuite », un « moindre risque ». Melanchon comme marine represente une volonte de mettre des coups de pied au cul, de tout « envoyer balader »,peu importe les consequences.
            Voter est facile et peu cher, mais les consequences peuvent etre dramatiques. Je crois que les francais le savent et qqprt la situation actuelle (umps aneanti,un president « inconnu et ejectable ») est un assez bon compromis. Le risque etant que si macron enchaine connerie sur connerie ou  » reforme » trop durement, les francais choisissent de franchir encore une etape et de voter pour un des extremes ( et n’importe lequel puisque le but est de sanctionner les chefs et non d’adherer aux programmes des extremes)..

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            • limonade // 16.02.2018 à 13h03

              ‘Melanchon comme marine represente une volonte de mettre des coups de pied au cul, de tout “envoyer balader”,peu importe les consequences’

              JLM, porte parole de la la LFI, appelle à faire voter ‘les gens’ aux dernières nouvelles.
              Si vous considérez que faire voter c’est mettre un coup de pied au cul, que diriez-vous d’ordonnances imposées à tous par un groupe d’individus minoritaires mais légitimes?
              Votre raisonnement est à la hauteur de votre orthographe.

              ‘les francais choisissent de franchir encore une etape et de voter pour un des extremes’

              Votre notion des extrêmes est extrémiste, vos propos, eux, sont nauséabonds.

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            • Chris // 16.02.2018 à 13h47

              « une volonté de mettre des coups de pied au cul, de tout “envoyer balader”, peu importe les conséquences »

              En êtes-vous sûr ?
              Moi, j’appelle ça la rhétorique des eunuques.
              Une seule différence : Macron est président, les deux autres rêvent de l’être…

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            • Laurent // 16.02.2018 à 15h24

              « Voter est facile et peu cher, mais les consequences peuvent etre dramatiques. »

              Parce que les conséquences ne seront pas dramatiques d’ici à 4 ans ?
              Dans quel monde vivez vous ?!

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            • Haricophile // 16.02.2018 à 16h55

              Oui, avec Macron, non seulement un risque moindre, mais carrément un risque nul :

              – Avec Mélenchon ça risquerait fort de ne pas marcher alors qu’avec Macron c’est la certitude que ça ne marchera pas puisqu’il continue avec ce qui ne marche pas depuis bientôt 40 ans. Enfin qui ne marche pas… peut-être pas pour les 0.1% de vampires, leurs 1% de familiers, et un peu pour les 10% de serviteurs quoique ces derniers temps ils commencent aussi a se faire bouffer tout doucement.

              – Dans le paysage politique, il y en a quelques autres, mais notre système politique hyper-concurrentiel ressemble a celui de l’économie : Pas de pitié si on sort du sérail et des doxa, on fait tout pour conforter les plus gros contre les petits qui risqueraient de remettre en question le système et le très saint empire. C’est comme ça qu’on arrive a un élection surréaliste façon Macron vs Lepen. J’aurais aimé remonter dans le temps 30-40 ans en arrière pour leur décrire le présent, et ce que les gens acceptent comme « normal ». On m’aurait traité de fou furieux ayant manifestement un peu trop forcé sur la science-fiction, et assez probablement envoyé faire un stage à Sainte Anne histoire de reprendre le sens des réalités.

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    • Vltava // 16.02.2018 à 16h03

      Basile bonjour! Au sujet de l’Ukraine…Du 10 février 2018
      Russie politics.- 10 février 2018

      A la surprise générale, A. Tourchinov, l’un des pivots du Maidan et du nouveau pouvoir ukrainien, vient de reconnaître l’impossibilité d’une action armée en 2014 en Crimée en raison du soutien massif de la population locale et de la « traîtrise » de 90% du SBU sur place … De quelle annexion s’agit-il alors?
      http://russiepolitics.blogspot.fr/2018/02/quand-tourchinov-reconnait-le-soutien.html
      Quand Tourchinov reconnaît le soutien massif en Crimée pour la Russie……. »

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      • Haricophile // 16.02.2018 à 16h58

        Tu es nul en Novlang, fais gaffe, on pourrait te faire faire un stage de rééducation.

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  • Fritz // 16.02.2018 à 06h43

    Ne faisons pas la fine bouche. Je n’entretiens aucune illusion sur M. Macron, j’ai voté contre lui au deuxième tour de la présidentielle, mais à Tunis, il vient de condamner pour une deuxième fois la guerre de Libye, ce que Hollande avait été bien incapable de faire.

    La première fois, c’était en juin dernier, dans un entretien publié par huit journaux européens. Emmanuel Macron y opposait deux attitudes : la France avait eu raison de dire non à la guerre d’Irak, mais elle avait eu tort d’intervenir en Libye, disait-il en prenant le contrepied de toute une génération atlantiste (celle qui sévit au Quai d’Orsay depuis la présidence de Chirac). Il ajoutait même qu’avec lui, c’en était fini d’un certain « néoconservatisme ».

    Alors oui, cela ne suffit pas. Macron n’a pas dénoncé le « retour honteux de la France dans l’OTAN » (Paul-Marie de La Gorce), il clame sa foi en l’UE, et il reste l’homme du Medef. Mais au moins, sur le plan de la politique extérieure et militaire, nous avons une parole présidentielle à opposer à la doxa, une opinion qualifiée à opposer au discours des inquisiteurs, un point d’appui qui nous permettra de soulever le monde.

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    • Fritz // 16.02.2018 à 06h52

      Je rappelle qu’en 2011, nous étions bien peu à dénoncer la guerre de Libye. « Là-bas si j’y suis », l’émission de Daniel Mermet, s’était bien gardé de le faire, et en août 2011, lors de la chute de Tripoli, L’Humanité avait salué une « victoire du peuple ».

      Avec les déclarations de M. Macron, l’article de Wikipédia sur la guerre de Libye est déjà modifié :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Intervention_militaire_de_2011_en_Libye#Légitimité_de_l'intervention

      Et on ne pourra plus sanctionner les enseignants qui présentent cette guerre sous un jour critique. Alors oui, ce n’est pas suffisant. Mais attendre de M. Macron qu’il se rallie à nos vues est utopique, et totalement inopérant. Comme disait @bluetonga, une chose est de tenir une ligne radicale sur un fil de commentaires, une autre est d’agir sur la réalité en milieu hostile.

      « Jusqu’ici, les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde, il est temps de le transformer. » (Karl Marx)

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      • vlois // 16.02.2018 à 08h56

        Je me sens toujours peiné lorsque M. Macron (ou tout autre homme politique) parle de la responsabilité de la France.
        C’est le régime du pays qui mène la guerre contre parfois son propre pays et ses intérêts propres, surtout, quand nous connaissons sa non-représentativité par manipulation des scrutins et du Corps électoral sans parler des délinquants en cols blancs. Ce régime utilise l’Etat pour ses propres fins ( et vice-versa ne pas oublier le pouvoirs des Hauts Fonctionnaires).
        De sorte que la France, le pays et ses citoyens, se trouve associée malgré elle dans des affaires qui ne l’occupent pas, alors qu’elle aimerait avoir de quoi vivre et ses enfants de tout âge grandir.
        Hélas, Sieyès, mon favori, l’a dit dès le départ, elle n’a pas le droit de s’exprimer.

        En politique comme dans le capitalisme, les pertes sont socialisées, les gains sont privatisés (donc à mettre au crédit du politique ou du régime).

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        • katarina prokovich // 16.02.2018 à 11h17

          Merci à vlois pour ton commentaire car tu as réussi à décrire exactement mes pensées,et mes analyses quand au capitalisme qui opère sans l’aval du peuple, c’est cela, les gens oublient, que les pertes sont socialisées, et les gains sont privatisés, c’est ça le socialisme, les gens n’ont pas compris que c’est le socialisme pour les puissants, le socialisme pour eux, et l’esclavage pour nous!

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    • tchoo // 16.02.2018 à 09h24

      C’est pour cela qu’il emploi un discours belliqueux contre la Syrie sous prétexte d’emploi d’armes chimiques

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      • V_Parlier // 16.02.2018 à 11h40

        Je me demande en effet quel est celui des deux discours qui masque stratégiquement la sincérité de l’autre. Nous verrons bientôt.

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      • Alexis TK27 // 16.02.2018 à 17h58

        Sur ce sujet, il vaut la peine de citer précisément les paroles de Macron : « Aujourd’hui, nous n’avons pas de manière établie par nos services la preuve que des armes chimiques proscrites par les traités ont été utilisées contre les populations civiles (…) Dès que la preuve sera établie, je ferai ce que j’ai dit c’est ainsi que va la crédibilité dans la matière »
        (voir par exemple http://www.rtl.fr/actu/politique/emmanuel-macron-syrie-armes-chimiques-7792251277)

        Je note les mots :
        – Par nos services… pas par ceux d’un pays allié et « fiable » (hum), comme la Saoudie et les Etats-Unis
        – Proscrites par les traités… or il y a une ambiguïté sur le chlore, que les troupes syriennes utilisent assez fréquemment
        – Contre les civils… les Syriens utilisent le chlore contre des combattants

        J’aurais préféré que Macron ne répète pas ce genre de menace. Cela dit, les mots utilisés montrent que l’objectif est limité à l’interdiction d’utilisation de neurotoxiques contre des civils, et à condition qu’une infraction soit prouvée par le renseignement français, à l’exclusion de tout service « allié ».

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      • Stanislas Robert // 16.02.2018 à 22h27

        Et c’est là le risque dans lequel Macron risque de plonger la France.
        Si jamais il s’attaque à la Syrie , suite au prétendu utilisation d’armes chimiques (de quoi je me mêle ???) il est plus que certain que le retour de manivelle sera péniblement ressenti) (allusion aux attentats
        Là, Macron joue avec le feu et c’est le peuple qui brûlera

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      • Stanislas Robert // 16.02.2018 à 22h41

        Il n’est pas du tout conscient de ce qu’il dit.
        Qui l’a mandaté pour faire le gendarme et s’attaquer à un pays souverain ?
        D’autres se gardent de le faire parce qu’ils voient loin , ils voient les marchés à conclure pour la reconstruction du pays.

        Et en s’attaquant à un pays souverain , pense-t-il que la France , une fois de plus sortira de ce bourbier sans égratignure ? Le retour de flammes c’est le peuple qui le subira avec les attentats dans le cas où !!!!

        Et ces gens se disent politiciens ! N’a t il pas de conseillers ? Où est-ce le sinistre BHL qui le pousse à ?

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    • Chris // 16.02.2018 à 13h53

      Une annonce qui, amha, prépare les pays africains au désengagement militaire très couteux de la France, alors que ce sont les USA et Chinois, via leurs transnationales, qui en retirent les bénéfices.
      La France semble avoir décidé de refiler le singe aux états africains : assurez votre propre sécurité les gars, apprenez à vous défendre, dit-elle en filigrane, nous on se réserve d’assurer l’armement (si pas trop de concurrence chinoise ou US !) et l’instruction militaire et go !

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  • Fabrice // 16.02.2018 à 07h04

    Macron oubli je pense que si Sarkozy et Cameron sont les principaux responsables de la situation en Lybie, ils furent les supplétifs des USA qui se debarassaient d’un ennemi de longue date ainsi que faisaient encore avancer leurs intérêts sans avoir à se salir le mains directement surtout aussi prêt de l’affaire irakienne.

    La France après tout ne devait elle pas se racheter de son opposition à l’intervention à la 2e guerre voulu par Bush junior et ses complices ?

    Texte intéressant sur la Lybie : https://blogs.mediapart.fr/francois-munier/blog/300611/libye-les-raisons-inavouables-d-une-intervention-texte-de-militants-du-mrap

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  • isidor ducasse // 16.02.2018 à 07h07

    Ce président ce moque du monde il pense surement que nous sommes bêtes à manger du foin !
    D’abord Très bonne remarque de Pucciarelli la France a agit sous instructions des USA via l’OTAN du reste voici ce qu’a dit H.Clinton à la mort de Kadhaffi.
    https://www.youtube.com/watch?v=syUV7nlbXs8
    Et puis pourquoi condamner la guerre en Libye et vouloir aller en Syrie pour faire la même chose.
    Avec M.Macron les sommets sont atteint.

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    • Fritz // 16.02.2018 à 07h09

      1) La France « aller en Syrie » ? Irréaliste. En face il y a les Russes. Ou alors, Emmanuel Macron va remettre en honneur la chanson de la reine Hortense, « Partant pour la Syrie » ?

      2) S’il avait cette velléité stupide et criminelle, nous aurions une parole à lui opposer : celle de Macron Emmanuel.

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      • calal // 16.02.2018 à 08h56

        La France “aller en Syrie” ? Irréaliste.

        La france est peut etre sous domination de ses creanciers. Il ne serait pas realiste du point de vue du peuple d’aller intervenir en syrie mais si on se place du point de vue des chefs dont le seul interet est de veiller a la preservation de leur source de financement,il y a risque.

        Bref peut etre que si la banque,l’arabie saoudite dit « allez y », la france ira. J’ai bien peur que la prochaine confrontation russie+chine contre us se fera a travers les proxys iran-hezbollah-chiites contre sunnites-france-ue. Ce qui pourrait expliquer pourquoi les anglais sortent de l’ue et que les allemands aient du mal a former un gouvernement.

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      • Chris // 16.02.2018 à 13h59

        Les Français y sont déjà, dans les forces de l’OTAN.
        Comme ils sont au Yémen, Irak, Afghanistan, Libye, Mali, etc…
        La France est en guerre : vous ne le saviez pas ?

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        • Fritz // 16.02.2018 à 17h12

          @calal : d’accord avec votre analyse.
          @Chris : très bien, la France est en guerre sous la noble bannière azur de l’OTAN, il n’y a rien à faire contre ça, oublions les propos de Macron, et admirons le spectacle de notre impuissance.

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        • Alexis TK27 // 16.02.2018 à 18h27

          Non, nous ne sommes ni au Yémen, ni en Afghanistan, ni en Libye.

          Les opérations militaires en cours sont :
          – Chammal en Irak contre l’Etat islamique, avec probablement une partie en Syrie également
          – Barkhane au Sahel contre d’autres groupes armés djihadistes

          La première dans le cadre d’une coalition dominée par les Etats-Unis mais qui n’est pas l’OTAN. La seconde dans le cadre d’une coalition de pays de la région que nous dominons, sans participation OTAN.

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      • Subotai // 16.02.2018 à 18h03

        Elle y était, elle en est revenu.
        Le bla bla sur une intervention sous prétexte d’une nouvelle attaque chimique c’est de l’écran de fumée…

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  • TC // 16.02.2018 à 07h40

    Ah, les belles paroles une fois l’irréparable commis ! Ce que je retiens de Macron, ce ne sont pas ses commentaires sur le passé mais ses paroles sur le présent et le futur : « s’il existe des preuves d’utilisation d’armes chimiques du régime sur les populations civiles, la France frappera ». Je ne défends pas Bachar loin de là, s’il est avéré qu’il à utilisé ces armes, ce n’est pas à lla France de faire quoi que ce soit mais à l’onu.

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  • aladin0248 // 16.02.2018 à 07h41

    Macron fait de la com. 90% de l’activité de ce président est de la com. Pendant que que le public s’esbaudit de ce qu’il dit ou ne dit pas, Macron fait tranquillement la politique de ses maîtres : l’UE, l’OTAN, la finance. Il n’a pas besoin d’avoir beaucoup d’imagination, tout est déjà écrit, il suffit d’appliquer. Et pour les points les plus scandaleux, il suffit de faire le guignol dans la direction opposée pour que les gens regardent ailleurs.

      +136

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  • koui // 16.02.2018 à 10h05

    Macron ment. Il y avait un projet explicite pour la Libye, et selon les anglais, il y avait aussi un projet implicite.

    Le projet explicite était une Libye démocratique dirigée par Moustapha AbdelJalil, dont la première décision notable a été de rétablir la charia et d’interdire toute opposition neo-kadhafiste.
    https://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/nicolas-sarkozy-recoit-le-chef-des-rebelles-libyens-moustapha-abdeljalil_984708.html.

    Le projet implicite francais, vu par les alliés anglais, était :
    1 S’emparer d’une plus grande part de la production libyenne de pétrole

    2 Accroître l’influence française en Afrique du Nord

    3 Améliorer la situation politique personnelle de Nicolas Sarkozy en France

    4 Permettre à l’armée française de réaffirmer sa position dans le monde

    5 Répondre à la volonté de Kadhafi de supplanter la France comme puissance dominante en Afrique francophone
    source : https://www.lci.fr/international/guerre-en-lybie-un-rapport-britannique-accable-sarkozy-2003099.html

    A mon avis, il s’agissait de rêveries de bébés requins dissimulés dans de la matière verbale/leurre pour les bisounours. Notre Jupiterion ferait mieux de sortir du déni et d’analyser l’échec de ce projet car il est notre nouveau chef de projet.

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    • Alfred // 16.02.2018 à 10h12

      En (presque) tous points d’accord avec votre commentaire: etes vous certain que bébé est NOTRE nouveau chef de projet? Il a les clés de la voiture (l’armée) mais je ne suis pas sûr que ce soit pour « nous » (ni « notre » « projet » d’ailleurs depuis que les élections ne parviennent plus à départager des projets vraiment politiques).

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    • Subotai // 16.02.2018 à 18h12

      N’oubliez pas: piller les comptes de l’État Libyen et vider l’or des coffres de la banque d’État 🙂

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  • Owen // 16.02.2018 à 10h06

    Je suis dépité par ces commentaires récurrents qui se défaussent: « les Américains, les Américains… ».
    Avec Clinton souhaitant envoyer l’armée en Libye et Obama préférant faire le dos rond, les choses auraient pu en rester là.
    C’est sans doute l’intense activité diplomatique de Sarkozy qui a fait basculer vers l’intervention que l’on a vue.
    https://www.lci.fr/international/guerre-en-lybie-un-rapport-britannique-accable-sarkozy-2003099.html

    Les 95% des députés de l’Assemblée Nationale qui ont donné l’aval à Sarkozy sont français.
    Désolé d’informer que les Français, dès lors qu’il ont un mandat politique, sont belliqueux.
    Peut-être que la France sans son Grand Homme est incapable de se diriger: en ce cas, ce n’est pas de la faute des Américains.

    Et c’est peut-être très Français de dire: je déteste Macron (ou Mélenchon, ou Le Pen, ou, ou…), DONC je rejette tout ce qui dit. Je préfère mon idéologie aux faits. C’est l’impossibilité logique du A union B, devenue dissonance cognitive.

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    • Fritz // 16.02.2018 à 16h26

      Moi aussi, je suis un peu dépité. A force de clamer : Macron, c’est du blabla, on s’interdit d’agir, ou du moins d’enfoncer un coin dans le bloc du mensonge atlantiste. On veut préserver sa pureté de dissident… et on laisse le Système prospérer sans contradiction.

      Je ne me fais guère d’illusion sur Macron, je le répète, mais je pense que ses propos sur la Libye méritent d’être retenus, soulignés, diffusés, au moins pour fragiliser le mensonge qui nous écrase.

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    • V_Parlier // 16.02.2018 à 16h35

      En effet. Même en ayant une sacrée dent contre les furax aux USA, je me rends de plus en plus compte qu’une folie totalement locale régnait en France à ce sujet depuis les gouvernements Sarkollande. (Avant, je ne saurais évaluer le rapport entre motivation et soumission). Ce n’était même plus de la soumission, ils étaient pleinement responsables et acquis à la cause. Ca s’est même empiré sous Hollande rien que par idéologie prétentieuse (notre rôle de « pays phare » et blabla et nous sommes la lumière du monde). Pour Sarkozy c’était plutôt crapuleux mais le résultat est le même. Peut-être que cette folie règne encore et sommeille… nous verrons bientôt.

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      • Owen // 16.02.2018 à 17h21

        Merci à vous deux, Fritz et V Parlier,

        Évidemment, je n’ai pas les mots de Fritz pour savoir bien dire les choses.

        Pour rester dans la même veine, Florence Parly vient de s’exprimer devant le gros coup de force américain à Munich. Elle apporte une petite pierre dans le jardin de l’OTAN.
        Son message est bien vu: certes, il y a le problème de l’Est et l’OTAN est à fond dessus, mais nous on a nos petits problèmes avec le Sud et on a encore besoin de se réserver encore un peu notre matériel pour cela. Et je ne lis plus tout à fait les mêmes propos de son homologue allemand qu’elle tenait avant hier.
        http://information.tv5monde.com/en-continu/pour-paris-et-berlin-l-europe-doit-pouvoir-assurer-sa-defense-220978

        Attendons la suite, mais cela nous change les enthousiasmes passés de « Sarkollande » aux merveilles américaines. O.B. l’a montré récemment: il a suffit à Oncle Joe Biden de tordre un coup le bras de Hollande pour faire de la Russie notre grand ennemi.

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  • de passage // 16.02.2018 à 10h50

    « Cela a contribué à imaginer qu’on pouvait se substituer à la souveraineté d’un peuple pour décider de son futur . Nous avons collectivement plongé la Libye depuis ces années dans l’anomie sans pouvoir régler la situation »
    C’est drole, on aurait presque envie de remplacer Libye par France (ou Grèce, ou Espagne…), avec un « nous » correspondant à la commission européenne…

      +11

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  • Tonton Poupou // 16.02.2018 à 11h16

    Donc si officiellement il y a une reconnaissance puisque : « La France, tout comme des États de l’Europe et les États-Unis, a une responsabilité dans ce qui se passe dans la région » : Alors qu’attend on pour créer un « Tribunal International Pour la Libye » et juger les responsables politiques qui portent la responsabilité de cette guerre illégale et du viol de deux résolutions du Conseil de Sécurité qu’ils avaient eux mêmes voté pour ensuite cyniquement venir se vanter de les avoir violé c.a.d. en bombardant l’armée libyenne au sol alors que la résolution citait une « no fly zone » et en livrant des armes aux terroristes alors qu’une autre résolution stipulait un « embargo sur les armes en Libye » ! N’y a t il plus d’avocats dans notre pays ? N’y a t il personne et aucun responsable politique occidental pour avoir le courage de faire rendre la justice internationale ? Pourtant les occidentaux sont bien prompts à organiser des tribunaux spéciaux pour juger les « autres » ! N’est ce pas ?

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  • Toubib53 // 16.02.2018 à 11h42

    Mais ce pays, la Libye, a été « démocratisé et pacifié » (à coup de canon) par les grandes oeuvres civilisatrices du Génial Sarkozy et de son mentor un certain BHL …
    La parole de l’actuel président est inaudible ou plus exactement dictée par un autre génie de la politique de haut vol qui règne au States …
    Epoustouflant d’entendre notre président menacer de représailles …. tout seul …. Bachar à cause d’une très hypothétique utilisation de chlore … souvenir des armes de destruction massives ou de la frégate du Tonkin
    Les grandes oeuvres civilisatrices des USA et de ses caniches de OTAN relèvent tout simplement de crimes de guerre au Moyen Orient et ailleurs

      +15

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  • dan // 16.02.2018 à 14h29

    Comme d’habitude Macron dit tout et son contraire en même temps, ou plutôt, il dit ce que son interlocuteur a envie d’entendre sur le moment, tout en faisant à coté l’inverse de ce qu’il proclame. Il a éprouvé cette tactique mainte fois pendant sa campagne électorale, et ça a marché, alors il continue….
    Dernièrement il voulait lui aussi bombarder la Syrie en cas franchissement d’une prétendue « ligne rouge », à l’instar d’Obama en 2013….
    Quel crédit peut-on donner à la parole d’un tel personnage ? Je dirais proche de zéro.

      +10

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  • Marie // 16.02.2018 à 14h34

    D’accord avec un grand nombre de commentaires quand il s’agit de dénoncer « les bonnes paroles » (et après?) de Macron. Qui « condamne » beaucoup (et après?). Qui s’agite beaucoup hors de France (et après?)…J’ai connu « les crises » grâce à un thème : « La deuxième mort de Kadhafi »; j’avais déjà acquis mais non lu) le bouquin de V. Hugeux. C’est chose à peu près faite , conclusion: c’est un « non livre » en ce sens que, connaissant bon nombre de ses références, j’ai l’impression d’une accumulation de faits rapportés et pas vérifiés, de déclarations revues, sans chronologie aucune….(Macron y figure!). Du mauvais journalisme à sensation, souvent illisible tant la pensée semble confuse et égarée…Un livre pour rien où il est souvent fait mention de l’Otan, toujours orthographié ainsi, c’est dire…

      +0

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  • BA // 16.02.2018 à 15h57

    Jim Mattis, secrétaire américain à la Défense : « La défense commune de l’Union européenne est une mission pour l’Otan, et pour l’Otan seule. »

    Jeudi 15 février 2018 :

    L’Union européenne est aujourd’hui totalement soumise aux États-Unis. Dernier exemple en date : la défense. Et c’est Jim Mattis, secrétaire américain à la Défense, qui vient de l’affirmer jeudi à Bruxelles, sans que ses collègues européens ne s’en offusquent.

    À l’origine, un coup de sang des États-Unis contre le projet d’Europe de la défense. « L’initiative européenne ne doit pas enlever des activités et des moyens à l’Otan », avait tempêté Katie Wheelbarger, chargée de la sécurité internationale au ministère américain de la Défense.

    https://yetiblog.org/officiel-les-etats-unis-annexent-la-defense-europeenne/

      +9

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  • Renaud // 16.02.2018 à 17h35

    Bien sûr Kadhafi a pu profiter de la manne pétrolière avec les prix pétroliers à la hausse. Mais il sûr que si son régime n’était pas la copie conforme de la sacro-sainte « démocratie occidentale » (ce faux nez des plus puissantes sphères financières) Kadhafi aura fait tout son possible pour transférer le maximum des ressources de la Libye à tous ses habitants. De même, Kadhafi s’était plutôt bonifié à la longue et constituait une stabilité appréciable dans toute la région. Nombre d’Africains sub-sahariens avaient émigrés en Lybie et y trouvaient de quoi vivre. Il furent très brutalement chassés de Libye, voire tués par les « libérateurs démocrates »…

    Je ne connais pas bien Agoravox, mais l’article (lien ci-dessous) recoupe beaucoup d’informations et de données que j’ai vu par ailleurs.

    lien de l’article en entier:

    https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/libye-qui-etait-mouammar-kadhafi-188510

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  • un citoyen // 16.02.2018 à 18h21

    Personnellement, je trouve que E.Macron est sincère sur ces points. Il ne faut pas voir en tout bien ou en tout mauvais.
    Le contraste entre lui et son prédécesseur (sans oublié les autres) sur ses motivations en Syrie est important car le précédent gouvernement a souhaité le renversement de Assad (et donc à soutenir la guerre civile) dont on ne peut être que dubitatif si on s’interroge sur les raisons réelles.
    E.Macron ne désire pas ce que souhaitait son prédécesseur mais doit certainement connaître, de par sa fonction à la tête de l’Etat, des réalités géostratégique et géopolitique (dont on ne peut nous-même que tenter de deviner).
    Il semble vouloir continuer dans la ligne générale qu’il s’est fixé, écarter les ‘orientations contraires et radicales’ (comme sortir de l’Otan) et essayer de ‘faire au mieux’ pour être le plus proche possible de ses convictions.

      +1

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  • Ardechois // 16.02.2018 à 18h36

    Facile de dire il ne fallait pas…Facile de constater les dégâts…C’est plus difficile de dire je ne recommencerai pas,et je reprends mon indépendance quant aux décisions US…Beaucoup plus difficile encore de demander à l’UE de ne plus soutenir les fachos en Ukraine;;Encore plus diifficile de dire en Syrie en Irak ,ce n’est pas notre guerre et nous ne participerons pas aux diverses provocations…Enfin comment être crédible après avoir participé au gouvernement Hollande jusqu’au boutiste en Syrie???

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    • un citoyen // 16.02.2018 à 18h51

      Il avait quitté ce gouvernement, ceci dit. Resterait à savoir si c’était une décision à motivation personnelle ou une décision à motivation stratégique (ou les deux).

        +0

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  • lon // 16.02.2018 à 20h52

    « En Libye, la situation actuelle (était) d’abord due à des années de tyrannie », a-t-il affirmé avant de quitter la Tunisie. »
    Ben oui si les salafistes de Benghazy chers à BHL trucident leurs ennemis et assassinent des immigrés du Sahel , c’est parce qu’on leur avait interdit de le faire toutes ces années , faut les comprendre les pôvres…
    La chute des tyrans , dernière frontière du combat humaniste de gôche. La chute du capitalisme attendra .

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  • Alexandre de Gaugamèles // 16.02.2018 à 22h22

    Malgré tout le mal que l’on peut penser de Macron, il faut lui reconnaître une dose de réalisme à cent lieues du fanatisme droit-de-l’hommiste et américanisant de ses deux prédécesseurs immédiats.

    J’en profite pour saluer le retour des Chroniques du Grand jeu, dont les analyses sur le Moyen-Orient nous avaient bien manqué. Le dernier billet en date s’attarde sur l’incident du F16 israélien, ce qui pourrait sérieusement changer la donne en Syrie : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2018/02/bibizute.html

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  • EdouardMr // 17.02.2018 à 04h41

    Macron dénonce l’interventionnisme militaire de ses prédécesseurs et affirme que cela a contribué à « imaginer qu’on pouvait se substituer à la souveraineté d’un peuple pour décider de son futur ». Mais que doit-il alors penser de la ratification par Sarkozy du Traité de Lisbonne en 2008, de la perte de pouvoir du président français ? N. Sarkozy s’était délibérément opposé à la décision « souveraine » des français lors du referendum en 2005.

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    • un citoyen // 17.02.2018 à 10h18

      C’est effectivement un paradoxe.
      Peut-être a-t-il peur de remettre ces points en question, comme un ravin à franchir où un grand saut serait nécessaire. Dans ce cas, E.Macron essaie alors simplement de se rapprocher prudemment du bord ou accède à des positions moins risquées là où c’est possible.
      Mais il pourrait aussi ne pas être intéressé par la traversée de ce ravin même s’il le pouvait avec le courage. Dans ce cas, c’est par conviction et il sélectionne les différentes orientations (il choisit ses ravins à franchir).

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  • xoldo // 17.02.2018 à 09h00

    C’est l’affirmation de sa puissance par l’impunité du responsable intouchable, prêt à recommencer.

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