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26.juin.201526.6.2015 // Les Crises

UberPOP : pourquoi taxis, VTC et internautes doivent s’unir contre Uber

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Bon papier de Numerama.

Je préciserais cependant que, si les violences sont inacceptables, la pusillanimité du politique l’est encore plus…

Cette histoire de taxis est une caricature montrant à quel point on n’arrive plus à résoudre le moindre problème… Il semble pourtant clair :

  • qu’il faut en finir avec ces histoires de licence (donc que l’État les rachète aux taxis, moyennant une taxe sur 10 ou 20 ans – taxe qui existe déjà de facto sous forme privée pour le client, pour financer les licences ; donc les prix baisseront seulement dans 10 ou 20 ans) et laisser la liberté d’installation pour doubler ou tripler l’offre comme dans les autres capitales, il y a plein d’emplois possibles ;
  • qu’il faut revoir les tarifs pour augmenter l’offre dans Paris plutôt que dans les aéroports
  • que cette profession doit rester réglementée mais qu’il faut clairement augmenter la qualité de service en contrepartie…

Mais je pense qu’on ne fera rien, comme d’hab…

Lorsque taxis, VTC ou prestataires UberPOP se font la guerre, Uber regarde ceux qui s’affrontent comme autant de proies qu’il entend abattre les unes après les autres. Plus qu’un conflit entre des professionnels, c’est un symptôme d’une société malade, qui doit choisir sa voie. Le capitalisme décomplexé qui fait de certaines plateformes les nouveaux seigneurs d’un monde féodal moderne, ou un autre modèle de société à inventer, en restant uni ?

Si l’on en croit les indiscrétions de Business Insider traditionnellement reprises dans la presse, Uber pourrait réaliser cette année un chiffre d’affaires d’environ 10 milliards de dollars. Sur ces 10 milliards, l’entreprise de VTC reverse 8 milliards de dollars à ses chauffeurs, qu’il s’agisse des traditionnels chauffeurs VTC professionnels de l’offre UberX, ou des chauffeurs occasionnels de l’offre UberPOP. Aucun d’entre eux n’est salarié, tout le modèle d’affaires de l’entreprise consistant à offrir une plateforme de mise en relation entre les clients et les chauffeurs, lesquels travaillent officiellement pour leur propre compte.

Le risque d’une baisse d’activité ou d’un changement de réglementation est donc assumé d’abord et avant tout par les chauffeurs, qui ne bénéficient pas d’une couverture chômage (sauf si UberPOP ne constitue pour eux qu’une activité secondaire), et ne toucheront aucune indemnité de départ. Si ce n’est quelques dizaines d’emplois par pays dans lesquels il s’implante, Uber reste fondamentalement une structure légère, qui prélève auprès des travailleurs un « impôt » de 20 % pour la mise en relation avec la clientèle.

Plus Uber gagne en notoriété et en nombre de chauffeurs, plus la plateforme donne l’impression au client final d’être incontournable, et donc plus la dîme devient elle-même obligatoire de fait pour les professionnels qui dépendent de ses services pour vivre. C’est une nouvelle féodalité créée par un libéralisme débridé par internet, qui a accentué les effets de la mondialisation sur l’autel d’une dérégulation. Sur Internet plus qu’ailleurs, sur les plateformes d’intermédiation plus encore, « The Winner Takes All« .

Comme l’avaient analysé les économistes Robert Frank et Philip Cook il y a vingt ans, en observant la société américaine, « de plus en plus de gens se concurrencent pour des prix toujours moins nombreux et plus gros« , entraînant une accentuation de la pauvreté et des inégalités. Pour toutes les qualités innombrables qu’on lui connaît, il faut savoir reconnaître qu’Internet a le défaut d’avoir accéléré et globalisé l’importation de cette politique libérale dont le jusqu’au-boutisme n’est pas indifférent à la panne de croissance. Combien d’entre vous (nous en sommes trop souvent) ont le réflexe de rechercher LA boutique en ligne qui proposera le prix le moins cher, lorsqu’ils commandent un produit qui sera fabriqué, emballé, stocké et expédié par des femmes et des hommes qui aimeraient eux aussi être mieux payé ?

Il est plus facile que jamais de mettre la planète entière en concurrence, et de trouver des travailleurs pauvres qui accepteront toujours de travailler pour moins cher encore que le travailleur pauvre voisin, et puisque le droit du travail est un obstacle, il est même possible désormais de convaincre des travailleurs de s’inscrire avec le sourire sur des plateformes pour y proposer leur travail sans avoir à signer de contrat de travail. Ca vaut pour Uber, mais ça vaut aussi pour bien d’autres plateformes d’intermédiation. Google Play et l’App Store comptent chacun environ 1,5 millions d’applications. Mais combien de best-sellers parmi elles ? Dans la course aux mines d’or, celui qui fait fortune est toujours le vendeur de pioches et de tamis, jamais ou très rarement ceux qui font la course.

LES VTC UBER CONTRE LES TAXIS. UBERPOP CONTRE LES VTC UBER. UBERBOT CONTRE UBERPOP…

Dans ce monde moderne, les taxis et leur corporatisme font tâche. Il est vrai qu’ils n’acceptent pas la concurrence et qu’ils sont chers. Depuis un siècle le modèle économique des taxis français repose pour partie sur l’absence de concurrence, par l’organisation d’un contingent restreint de licences, et des prix fixés par l’administration. Il est vrai que certains ne sont pas toujours accueillants, et même qu’il leur arrive, parfois plus souvent que rarement, de refuser des courses qui ne les arrangent pas. Il leur arrive même de refuser la monnaie électronique et de se faire payer en liquide, pour des raisons qui ont bien plus trait à la fiscalité qu’au souci de protéger la vie privée de leurs clients. Parfois même certains puent, parlent trop, ou pas assez. Ils ont le défaut d’être humain dans un monde où l’on voudrait que l’homme se comporte comme un logiciel à l’interface soignée, parfaitement débuggé.

Mais qu’ils souhaitent conserver leur monde qui n’est pas celui de l’hyper-concurrence doit s’entendre. Peut-être même cela doit-il s’envier. Et si c’était les taxis et les corporations qui, au fond, avaient raison ?

Que fait Uber des 2 milliards de dollars de recettes (20 % de commission) qu’il prélève sur les courses de ses chauffeurs ? Des sommes colossales sont immédiatement réinvesties pour mettre au chômageceux qui les génèrent aujourd’hui, et ainsi permettre à Uber de ne plus prendre 20 % d’une course, mais 100 %. L’entreprise a de l’ambition, et une vision à 5, 10 ou 20 ans. Elle a pour elle le temps, et l’argent. Depuis de nombreux mois Uber dépense des millions de dollars pour recruter certains des meilleurs roboticiens et spécialistes de l’intelligence artificielle du monde, et développer les voitures robotisées de 2020, 2025 ou 2050, qui viendront chercher le client à son domicile et le conduiront où il voudra aller, sans qu’Uber n’ait à payer qui que ce soit.

La question qui se posera alors, qui se pose plus généralement avec le développement de la robotique et de l’IA (dans des proportions beaucoup trop insoupçonnées par excès de naïveté ou d’aveuglement), est celle de la propriété privée et des inégalités. A quoi ressemblera un monde où ce sont des millions de robots détenus par Uber ou quelques grandes firmes internationales qui transporteront des individus qui ne pourront que les louer ? Comment se fera l’équilibre économique et social de ce monde là ? Bien sûr, il faudra toujours des hommes et des femmes pour concevoir les robots, et (quoique) pour fabriquer les voitures automatisées dans les usines. Mais il en faudra énormément moins qu’il faut actuellement de taxis ou de VTC pour conduire les voitures.

C’est à ce monde là qu’il faut réfléchir, et peut-être contre celui-ci qu’il faut s’unir. C’est ce libéralisme là qu’il faut commencer dès aujourd’hui à réguler, sans entraver pour autant la modernité, mais en le pensant en terme de libertés et d’égalités. Interdire ici les VTC, déréguler là le marché des taxis, n’est que pansements sur une jambe de bois. Le progrès est à nos portes, mais encore faut-il qu’il ne soit pas privatisé.

Source : Guillaume Champeau, pour Numerama, le 24 juin 2015.

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Commentaire recommandé

Kiwixar // 26.06.2015 à 06h56

On notera au passage (ça peut servir) que les taxis connaissent la manière de faire plier le gouvernement :
– manifs sans déclaration en préfecture (efficacité de Bastille-Nation : zéro, cause toujours)
– manifs en voiture (pas à pied, facile à taper et à gazer)
– blocage des routes
– si besoin : menace de bloquer les raffineries (en voiture)… les supermarchés ont 3 jours de stocks qui sont vidés en 3h

155 réactions et commentaires

  • reneegate // 26.06.2015 à 05h08

    Même chose pour les développeurs/intégrateurs. Des sites dits « freelance » mettent en relation des donneurs d’ordres et des corvéables à merci sous payés qui se concurrencent. Pour remporter la mise c’est 300€ pour 3 jours de boulot et donc une fois les charges payés : 300€ – 10% / 2 = – de 130€. Elle est pas belle la vie Macronée?
    C’est toute une éducation qui est à refaire, celle d’accepter de payer le prix. C’est exactement l’inverse sur France2 où des apparatchik vous expliquent que vous pouvez grappiller des euros par ci, des euros par là. Tristes sires.

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    • Max Berthy // 26.06.2015 à 13h00

      Le mérite des taxis est de rendre ce retour au servage visible.
      Le processus complet expérimenté et déjà testé depuis longtemps… mais dans l’exercice de professions mortes en silence car ne pouvant user d’aucun moyen de pression :

      http://www.pauljorion.com/blog/2015/06/15/de-la-vie-dartiste-au-turc-mecanique-par-max-berthy/

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    • FausseNaive // 26.06.2015 à 14h25

      Absoluvrai. Faudrait déjà faire la liste des métiers avec des intermédiaires qui se prennent plus de 20% de primes commerciales en apportant aucune valeur ajoutée avant de taper spécifiquement sur Uber qui lui apporte un vrai nouveau service. Ils sont nombreux et je confirme pour les freelance en informatique qui sont très souvent sous-traités par des SSII. Un juteux racket.

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  • Kiwixar // 26.06.2015 à 05h47

    « Le progrès est à nos portes, mais encore faut-il qu’il ne soit pas privatisé. »

    Pas trop compris la conclusion. Le transport des personnes sur quelques kilomètres ne fait pas partie des domaines où l’Etat est utile, ou souhaitable. Le problème actuel des taxis en France, c’est (1) le monopole du service (d’où des problèmes très récurrents sur la « qualité » de service), (2) le nombre bien trop faible (3) les méthodes obsolètes, comme le système de paiement (ah zut monsieur, le lecteur de carte bleue ne marche pas), ou l’absence de facture montrant le parcours effectué grâce au suivi GPS…. En Chine, ça fait déjà plus de 15 ans qu’on peut payer le taxi, le métro et le bus (selon la distance) avec la même carte sans contact, rechargeable.

    Je trouve qu’une concurrence débridée serait très bénéfique pour l’usager, d’autant que des concurrents à Uber verraient rapidement le jour, en prenant moins de commission. Il y aurait plus de gens se déplaçant (moins cher, meilleur service), moins d’accidents en sortie de boîte le dimanche matin, etc.
    Quand aux réglementations (assurances), c’est une spécialité française de produire des usines à gaz bureaucratiques qu’elle devrait d’ailleurs exporter. En Nouvelle-Zélande, les assurances auto ou habitation ne sont même pas obligatoires.

    Sinon, je suis bien d’accord qu’il faut en finir avec ce monopole qui a des conséquences économiques négatives pour tout le pays, et que racheter les licences au prix qu’ils l’ont payé est une bonne manière d’avoir une approche qui est juste. Au-delà, l’Etat n’a pas à protéger un monopole style fabricants de chandelle contre fabricants d’ampoules.

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    • Seb92 // 26.06.2015 à 08h37

      « Je trouve qu’une concurrence débridée serait très bénéfique pour l’usager, d’autant que des concurrents à Uber verraient rapidement le jour, en prenant moins de commission. »

      Dans un premier temps, oui. Mais ensuite ça conduit à une concentration des entreprises pour aboutir à des monopoles ou des oligopoles. C’est connu depuis Marx et Engels.

      Plus près de nous, on a l’exemple des centrales d’achats des supermarchés, qui se sont multipliées dans les années 60-70, permettant de faire des économies d’échelle à l’avantage du consommateur, et d’assurer des revenus aux producteurs. Depuis les années 90, elles se sont regroupées, concentrées, pour être aujourd’hui seulement 3 ou 4 en France, qui alimentent tous les super-hyper-marchés du pays, au détriment surtout du producteur, et qui continuent à pratiquer des prix élevés aux consommateurs par rapport à leurs marges.

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      • Jérôme // 26.06.2015 à 09h18

        Dans un premier temps, oui. Mais ensuite ça conduit à une concentration des entreprises pour aboutir à des monopoles ou des oligopoles. C’est connu depuis Marx et Engels.

        Comme par exemple le monopole des taxis?

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        • Seb92 // 26.06.2015 à 09h45

          Il y a un peu de ça

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        • yt75 // 26.06.2015 à 13h07

          Les « Taxis » ne constituent pas une société ou corporation.
          Sinon à propos d’Uber, une décision de justice Américaine pousserait à ce que les chauffeurs soient considérés comme des salariés d’Uber :
          http://www.francetvinfo.fr/france/greve-des-taxis/pour-la-californie-les-chauffeurs-des-vtc-uber-sont-des-salaries_956249.html

          Et pour les monopoles oui, et de fait aggravé dans la high tech et l’informatique avec le phénomène de club.

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          • qsj // 26.06.2015 à 18h38

            Les taxis agissent en corporation. Ils défendent leurs propres intérêts. Pas de remise en cause, pas de proposition de faire éclater le numerus closus des taxis. Seulement 50 000 taxis en France !

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        • jave // 26.06.2015 à 15h50

          Je suis Taxi

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          • jeff // 26.06.2015 à 20h05

            Pour vous avez raison, c est black aucune taxe et cotisations ce nest pas normal. un CHOMEUR OU RMISTE peut se faire un complément de revenu sans payer quoi que se soit.Tout en bénéficiant des indemnités.
            On essaye de donner des compléments de revenu à la population .le style americain et allemand.
            Puis , ils comptabiliseront ces demi travailleurs est diront le chomage baisse.
            Tant que les salaires ,n augmenteront pas la croissance ne repartira pas.
            huber ou upper c est du flan pour faire arrive à crois aux gens qu il faut avoir des petits boulot. huber c est 45 milliards de dollars en bourse.
            pas de taxe et charges sociale à payer . c est merveilleux
            on dirait le systéme des pyramides.

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      • Valérie // 26.06.2015 à 09h20

        Et aussi, qui ne permettent plus aux petits producteurs de vivre de leur travail…

        Or, les consommateurs et les gens qui « vendent » leur force de travail sont in fine les mêmes…cf Henry Ford, ça aussi c’est connu depuis longtemps…

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      • Stéphane Grimier // 26.06.2015 à 10h48

        Seb92,

        Vous avez parfaitement raison.
        Il existe une vidéo unique de feu Pierre Faillant de Villemarest en faisant état.

        L’entièreté de celle-ci est très intéressante, et devrait choquer tout le monde tant elle est prémonitoire. Le point soulevé dans votre commentaire se situe à 10’30 ». Les propos rapportés se situent aux alentours de 1972-1973. L’histoire a obligé à des réajustements à la marge, mais on y est depuis une à deux décennies, d’où l’accélération perceptible des choses (on comprendra aussi que le problème russe actuel, casse grandement les pieds de nos administrateurs politiques). J’en cite ici un extrait :

        « Il faut qu’avant vingt ans, nous ne soyons plus que deux ou trois cent multinationales dans le monde à contrôler tout ce qui est recherche, exploitation, répartition des matières premières clefs de notre époque. A partir de ce moment là, il y aura 3 moteurs dans le monde, le moteur industriel panaméricain, le moteur industriel japonais et le moteur industriel paneuropéen incluant l’union soviétique. L’année d’après, née la trilatérale. (…) Toutes les petites et moyennes entreprises deviendraient des sous-traitants, donc aux ordres. »

        https://www.youtube.com/watch?v=XW1rzEbrgOM

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        • Seb92 // 26.06.2015 à 13h30

          En vérité je voyais les choses comme une évolution plutôt spontanée, plutôt qu’un truc manipulé par des marionnettistes.

          Je m’explique : Dans le premier cas (théorie de Marx et Engels), face à la baisse tendancielle du taux de profit, pour conserver les marges, les entreprises se concentrent en se mangeant les unes les autres (on appelle ça aujourd’hui fusion-acquisition). Celles ne pouvant pas racheter se font manger.
          Après, rien n’empêche certains bourgeois de s’entendre pour former des coalitions de manière à être plus forts et manger les autres. Ceux qui ont fait ça par le passé se retrouvent à être les vainqueurs d’aujourd’hui.

          Ceci dit, il est quand même possible de créer des nouvelles entreprises qui échappent à ce phénomène, mais en apportant une innovation ou en faisant de gros gains de productivité. (cf Schumpeter)
          Pour l’innovation : Facebook n’était pas une multinationale de 1972-1973, Microsoft non plus. Fin des années 1990, il y avait de très nombreuses petites entreprises d’internet, aujourd’hui il y a GAFA.
          Pour les gains de productivité, on a l’exemple sous nos yeux entre Uber et les taxis, encore que Uber s’appuie sur une innovation (les applis mobiles)

          Carrefour et Auchan n’étaient que des gros épiciers dans les années 60, aujourd’hui M. Mulliez est l’un des hommes les plus riches de France.
          Dans les années 70, Steve Jobs n’était qu’un ado barbu qui bricolait dans son garage. Aujourd’hui Apple est n°1 du Nasdaq.
          Au début du 20ème siècle, il y avait une multitude de fabricants d’avions en France, qui ne faisaient pas partie des « 200 familles » ayant un siège au conseil d’administration de la banque de France. Aujourd’hui dans le monde, il y a que Airbus et Boeing.

          Bref dans tous les cas les dominants du moment ne pouvaient pas empêcher de nouveaux futurs gros poissons d’émerger, portés par l’innovation technologique (et économique, car l’automobile se serait-elle développée sans l’accumulation fordienne du capital ? Je pense que non)

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          • Stéphane Grimier // 26.06.2015 à 14h58

            Vous apportez de l’eau à mon moulin, vous en rendez-vous compte ? Il n’y a pas contradiction, mais confirmation.

            Tous les pseudos rebelles de garage -j’aime le story telling, ironie-, sont tous rentrés dans le rang, y rentreront ou disparaitront (fusion, rachat, mort brutale, etc…). Leurs entreprises, leurs innovations, vont dans le sens dénoncé par P. de Villemarest, qui lui même le rapporte de personnes introduites. Ces multinationales qu’elles sont devenues ont toutes sans exceptions été récupérée ou phagocytés à un moment, à un autre, ou le seront et décrivent parfaitement ce que dis De Villemarest.

            Pierre de Villemarest n’était pas un prophète. C’était quelqu’un de très informé à une époque moins troublée, et je vous incite à vous renseigner sur son histoire, et ses écrits. Tout ce qui se passe à été écrit par lui, ou d’autres. Il montre clairement la volonté des puissants d’aboutir à ce que vous décrivez comme naturel. C’est clairement fortement incité par le mécanisme capitalistique fait de fusions, rachats, le marché, d’étouffement des petits, la destruction…. etc….

            Croire à la providence, au spontané, et le refus d’admettre l’évidence sont des valeurs d’adolescence dans lequel tout ce bas peuple est maintenu par bien des outils cognitifs, au demeurant terriblement efficaces. Le propre d’un enfant est de n’avoir aucune conscience du passé l’ayant précédé et ce sont les valeurs très modernes. Concluez ce que vous voulez, ou ce que votre conscience vous permet. Ce qui suit ne peut être la cause de ce qui précède.

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            • Seb92 // 26.06.2015 à 16h33

              La base du forum, c’est de discuter d’opinions avec des arguments, appuyés par des penseurs divers ayant convaincu un grand nombre de gens (Marx, Engels, Schumpeter, Ford…) ou mieux, par des faits, si possible accompagnés de liens (ça facilite).

              Cela inclut
              – ne pas me traiter comme un adolescent « Croire à la providence, au spontané, et le refus d’admettre l’évidence sont des valeurs d’adolescence dans lequel tout ce bas peuple est maintenu par bien des outils cognitifs »
              – voire comme un enfant « Le propre d’un enfant est de n’avoir aucune conscience du passé l’ayant précédé et ce sont les valeurs très modernes »
              – ou pire comme un demeuré « Concluez ce que vous voulez, ou ce que votre conscience vous permet ».

              Vous ai-je traité de complotiste, d’illuminé ou d’embrigadé ? NON alors que j’aurais largement pu le faire. Donc merci de respecter ma liberté de conscience et ma capacité de raisonnement

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            • Stéphane Grimier // 26.06.2015 à 17h27

              Et c’est avec une réaction d’adolescent que vous me répondez ? 🙂 Je plaisante.

              Je suis navré que vous vous vexiez, je pense respecter les règles du débat civilisé. Mais cela ne s’adressait pas forcement à votre personne. Vous savez bien que sur internet, les transferts sont inévitables. Vu que je ne vous connais pas, ce n’est pas en un ou deux commentaires que je pourrais vous cibler avec exactitude. Donc admettez que je puisse me tromper, ou exagérer ce que malgré tout j’ai ressenti en vous lisant.

              Pour le fond qui a suscité mes propos, il faut dire qu’au départ j’étais d’accord avec vous. Ensuite vous avez expliqué que les choses sont comme elles sont et découlent d’elles-même. C’est là que je vous dis que non, qu’elles sont des réactions à des causes qu’il faut identifier avec précision, si on veut comprendre le pourquoi de ces choses.

              Pour les arguments, je suis modeste. Dans mon commentaire, ces causes -non exhaustives- sont décrites par De Villemarest, dans ses travaux, ses ouvrages. Vous citez Marx, Engels… aussi, mais bien plus globalement et distants.

              Aussi, je ne vous ai pas pris, et ne vous prend pas pour un demeuré. Je n’ai jamais mis en cause votre capacité de raisonnement. Dans le cas contraire, je n’aurais pas pris le temps de vous répondre. Par contre, j’affirme qu’il existe des angles morts dans votre perception. J’en veux pour preuve vos propos, et votre réflexe « complotiste » -certes contrôlé- dès que j’ai eu l’audace de mettre en avant une cause concrète : la volonté politique d’aboutir à ce que vous constatez.

              Vous savez, quand on pense ce que je pense dans ce monde de violence et de faux semblant, on est un peu blindé et parfois un peu trop direct et sans tact. Veuillez s’il vous plait ne pas m’en tenir rigueur.

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              Alerter
      • boduos // 26.06.2015 à 13h07

        un peu de bon sens nous oblige à admettre (gaz à effet de serre,embouteillages,infrastructures de transport inadéquates***** …..) que la solution à court et moyen terme se situe dans les offres de centralisation informatique du type blablacar ou uberpop,les syndicats de taxi devraient d’en inspirer rapidement ,quitte à revendiquer le remboursement de leur licence,ce qui serait équitable
        .
        on ne peut se priver des progrès de l’informatique et du GPS pour faire perdurer un monopole d’artisans dont le comportement « commercial » n’a pas toujours été des plus irréprochables.(refus de charger à Roissy pour des courses trop courtes,double facturation pour 2 clients pressés vers la même destination…
        avec notre vivier d’informaticiens bac+7 au chômage,l’État,les corporations,les CCI ne peuvent pas initier des blablacar locaux,régionaux pour le bien de tous,pour le portefeuille
        en regroupant et en ramassant des clients (comme pour blablacar..) quitte à distinguer les tarifs « urgents » de ceux qui veulent absolument voyager seul,…?

        une concurrence hexagonale permettrait d’abaisser ce prélèvement abusif et non taxé d’uberpop de 20% pour rétribuer un logiciel largement amorti le premier mois.

        l’orientation du débat et les premières réponses du pouvoir est bien à l’image de ces nuls qui nous dictactent.

        *** un bel exemple d’infrastructure de transport ratée : la gare TGV à Lille imposée par Maurois en centre ville plutôt qu’à proximité de l’aéroport de Lesquin( à 15kms) contigu au terminal de métro des 4 cantons et au cœur du nœud autoroutier des A1,A25,A23,A22 .
        les travaux souterrains en centre ville coûtèrent 30 milliards de francs supplémentaires en 1990(surcout de travaux et d’expropriations urbaines que la SNCF refusa de financer malgré le gouvernement socialiste de l’époque ),
        en compensation, pour dynamiser l’aéroport ,on fit appel à J.P. Baietto,aménageur urbain notoire de la Défense pour conclure à la seule vocation d’Aéroport de cabotage à Lesquin ,aéroport qui avait vocation d’Aéroport de délestage que se cherche toujours Roissy et Heathrow.

        étant à l’origine de l’association « pour réussir le TGV Nord » j’avais contacté évidemment le Maire de Lesquin qui ne me suivit pas au prétexte qu’il aurait du s’en expliquer à ses chauffeurs de taxi effectuant la navette aeroport-centre de Lille.

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        • Seb92 // 26.06.2015 à 13h35

          « un peu de bon sens nous oblige à admettre (gaz à effet de serre,embouteillages,infrastructures de transport inadéquates***** …..) que la solution à court et moyen terme se situe dans les offres de centralisation informatique du type blablacar ou uberpop,les syndicats de taxi devraient d’en inspirer rapidement ,quitte à revendiquer le remboursement de leur licence,ce qui serait équitable
          .
          on ne peut se priver des progrès de l’informatique et du GPS pour faire perdurer un monopole d’artisans dont le comportement “commercial” n’a pas toujours été des plus irréprochables.(refus de charger à Roissy pour des courses trop courtes,double facturation pour 2 clients pressés vers la même destination… »

          Je suis d’accord avec vous. Je disais juste que même pour un secteur où l’État n’a rien à faire, la concurrence débridée n’est pas la panacée, comme semblait le dire Kiwixar

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      • Little Pug // 11.07.2015 à 22h20

        Lol, Marx et Engels, pointures de l’économie, dont les idées ont fait leurs preuves en URSS, Corée du Nord, Chine, à Cuba… Avec les résultats que l’on connaît.

        D’après vous, comment se forme un monopole ? Je serais curieux de connaître votre théorie là dessus.

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        • tintin // 11.07.2015 à 22h45

          j’aimerais que vous, vous nous expliquiez ce que Marx ou Engels a de commun avec les pays que vous citez. Les avez-vous lu ?

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    • Yann // 26.06.2015 à 12h46

      « Je trouve qu’une concurrence débridée serait très bénéfique pour l’usager »

      Un pays dans le style « en développement » comme en Afrique ou en Asie, concurrence directe, un porte bagage sur un vieux vélo moteur, voila qui serait chouette, pas cher, pratique et surtout :
      pas de charges sociales
      terminé la Sécurité Sociale
      fini les Retraites
      a la poubelle l’Assurance Chômage…

      si UBER à tout compris, ils ne vont pas tarder à nous offrir le UBERINTERIM, une appli qui mets directement les employeurs avec des chômeurs miséreux prêt à tout pour un bout de pain…

      Voilà qui serait bénéfique…pour UBER.

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      • Max Berthy // 26.06.2015 à 13h03

        C’est déjà fait :
        http://www.foulefactory.com/

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      • boduos // 26.06.2015 à 14h38

        @yann

        c’est évident que ces applis (et les nouveaux jobs qui s’ensuivent)vont contribuer a une certaine précarisation du citoyen-autoentrepreneur.Il faudra surement réinventer des solidarités et se prendre par la main et par les urnes , mais il faudra surtout remettre à plat la catégorisation des français ,admise par nos organismes syndicaux ,au regard des catégories privilégiées ( régimes spéciaux, ,parlementaires,élus,fonctionnaires,…adossés au régime général ou sur le contribuable ,qui s’ils pouvaient être plus ou moins ignorés sous l’abondance des 30 glorieuses sont à reconsidérer en régime de disette…)

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        • Yann // 26.06.2015 à 19h22

          @boduos,
          Bien sûr qu’il y aurait à revoir, mais en gardant le principe de solidarité des Hommes entre eux.
          Pour avoir vécu à Singapour, c’est étrange de voir de vieilles personnes en déambulateur débarrasser les tables dans les restaurants « cantines »… c’est tout aussi étrange d’avoir des chauffeurs de taxi Singapouriens ancien cadre et sans retraites…
          Bref, l’objectif de tout ça ( UBER en tête en ce moment mais pas les seuls ) est la libéralisation totale, chacun pour soit…bien sûr sans oublier que seul ceux qui ont déjà les moyens financiers en sortiront vainqueurs.

          Alors pour moi, il est clair que l’état ( qui est en théorie issu d’un peuple ) doit protéger ce peuple, l’être humain sans règles est incapable de protéger son avenir si on ne l’y oblige pas par des obligations de solidarité ( Sécu, Assurance Chomage, Retraite ), bien sûr ce que je dis là n’est pas valable pour ceux qui ont des moyens financiers qui leur permettent d’investir, de placer, et malheureusement ce sont aussi ceux là qui nous dirigent et voudraient bien voir la libéralisation gagner la partie.

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          • boduos // 26.06.2015 à 21h30

            ok @yann ,mais nous devons nous reprendre en main et ne pas nous laisser diviser par des régimes de faveur : tous a la même enseigne ! cette remise a plat est nécessaire ,pas forcement avec un fort nivellement par le bas mais en toute transparence.
            on ne fait pas de ségrégation dans une grande famille pour ne pas nuire a sa cohésion .Et sa cohésion c’est sa force .
            la théorie « diviser pour régner » est la solution de facilité des rois fainéants( et des exploiteurs ) ,à nous de ne pas collaborer a cette division ….

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    • Léa // 26.06.2015 à 13h26

      Quoique les fabricants d’ampoules ont inventé les premiers l’obsolescence programmée, pour que les utilisateurs rachètent des ampoules régulièrement.

      Une vraie mafia là aussi ! ceux qui ne voulaient pas suivre ont subi des menaces.

      Faut espérer qu’avec les LEDs , cette escroquerie aura pris fin.

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    • Theodorum // 29.06.2015 à 19h05

      La solution est de faire payer les nouvelles licences 15 000 € – voir moins – afin de constituer un fonds de roulement qui permettra de dédommager les titulaires de licences anciennes sur la base de leur prix d’achat déduction faite d’ 1/10 e du prix par année de détention.
      Une deuxième mesure valable pour tout travail qu’on peut faire soi-même est de remplacer toutes les cotisations sociales par une TVA s’appliquant aux matières 1 ères, qu’il s’agit de récupérer au maximum, et aux produits manufacturés, pour lesquels les charges sociales seraient aussi remplacées par de la TVA.
      Car, en fait toutes les cotisations, même celles des gros salaires, entrent déjà dans les prix et sont payées par tous. L’impôt sur le revenu au rendement déjà faible par rapport à la TVA, pourrait être supprimé.
      Il serait 2 fois moins rentable de concurrencer les taxis, comme 2 fois moins rentable de robotiser, cela coûterait 2 fois moins cher d’augmenter les salaires ou d’embaucher, à valeur ajoutée égale !
      Une redistribution partielle et forfaitaire,comme envisagé pour la taxe carbone – j’avais fait la même suggestion au président giscard en 1975 – enlèverait son caractère injuste et en ferait même un impôt progressif à l’impact inversement proportionnel aux revenus !
      Les consommateurs ne pourraient plus vouloir le beurre et l’argent du beurre!
      La commission Européenne à qui j’ai soumis ces idées le 3 Avril dernier m’a répondu qu’ils conseillaient aux gouvernements ayant des problèmes de compétitivité  » de basculer la charge d’impôt du travail vers d’autres assiettes fiscales telles que la consommation, l’immobilier et la taxation environnementale ».
      Elle précisait aussi « que seul un vote à l’unanimité au Conseil permet d’aligner les politiques fiscales nationales au niveau européen. »

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      • Theodorum // 29.06.2015 à 19h18

        Une précision : les taxis comme les artisans, comme les restaurants ne paieraient pas de TVA non plus.
        Ne vaut-il pas mieux créer beaucoup d’emplois sans charges que d’avoir des millions de chômeurs, ne payant pas de charges non plus, mais en plus à charge !
        La TVA serait remplacée par un contrôle de la valeur ajoutée par indexation de la masse salariale sur 50 % de celle réalisée car en présence de bénéfices excessifs, d’après Marx ce sont les salariés qui ont été volés , d’après M.E. Leclerc ce sont les consommateurs qui ont payé trop cher, d’après moi ce sont les chômeurs qui on été lésés.
        Le droit au travail existe, il faut aussi le devoir d’employer ! On pourrait supprimer le code du travail comme l’a reconnu Edouard Balladur après qu’il ait connu mes idées. L’intérêt, cela change tout ! C’est à l’ État de décider ! il n’y a pas d’autre solution et on va dans le mur, pas seulement la Grèce, l’ Europe et même le Monde !

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  • Ardèchoix // 26.06.2015 à 06h47

     » Soyez le changement que vous voulez dans le monde  » Gandhi

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  • Kiwixar // 26.06.2015 à 06h56

    On notera au passage (ça peut servir) que les taxis connaissent la manière de faire plier le gouvernement :
    – manifs sans déclaration en préfecture (efficacité de Bastille-Nation : zéro, cause toujours)
    – manifs en voiture (pas à pied, facile à taper et à gazer)
    – blocage des routes
    – si besoin : menace de bloquer les raffineries (en voiture)… les supermarchés ont 3 jours de stocks qui sont vidés en 3h

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    • Alain au bar // 26.06.2015 à 14h32

      Ben c’est surtout qu’on les laisse faire eux. Essayez donc la même chose avec une manif de salariés et vous allez voir si la police et l’armée n’ont pas des solutions à proposer et à mettre en oeuvre.

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    • Serge // 26.06.2015 à 21h31

      Les routiers le savent depuis longtemps .

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  • FifiBrind_acier // 26.06.2015 à 07h00

    Le libéralisme a inventé le citoyen schizophrénique, découpé en tranches.
    Tout est fait pour que la liaison producteur-consommateur- citoyen n’existe plus.
    A chaque cible son discours marketing, séparé des deux autres.

    Les « producteurs-consommateurs » étaient enchantés d’acheter des produits pas chers, venant de pays lointains à bas salaires. Puis ils se sont rendus compte que leurs usines avaient fermé et qu’ils étaient au chômage. Des régions entières ont été dévastées et le sont encore.
    Fin des producteurs.
    Comparaison de l’emploi industriel 1968 – 2008:
    http://lesmoutonsenrages.fr/2013/05/19/lextermination-de-lindustrie-francaise-par-limage/

    La même chose va se produire avec les clients d’ UberPOp, ( en attendant les autres dérégulations), qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, et l’économie réalisée sur le moment par rapport aux taxis.
    Car les consommateurs sont aussi des citoyens, en France du moins, qui fonctionnent dans un système de solidarité nationale, qui nécessite des impôts et des parties salariales pour le faire fonctionner.

    Quel bonheur politique que d’opposer ceux qui payent des impôts et ceux qui n’en payent pas! Diviser pour mieux régner, il n’y a pas de petit profit.

    La dérégulation des taxis va ouvrir la porte à des consommations qui n’iront plus alimenter cette solidarité, mais seront privatisées, et sans protection « du salarié temporaire ».
    Après leurs emplois, les citoyens perdront la Sécurité sociale, les retraites par répartition et les services publics, c’est ce qui est dans les tuyaux de la Commission européenne.
    Fin de la solidarité citoyenne.
    Chacun pour sa pomme, ou comme dit Attali: « Débrouillez-vous! »
    http://www.slate.fr/story/85455/debrouillez-vous-attali

    Et sans aucune garantie de sécurité pour les clients. Les délinquants doivent rigoler, ils n’auront qu’à s’inscrire sous une fausse identité à UberPop, et nous allons revoir les attaques de diligences à l’envers, les clients détroussés par des chauffeurs à qui on ne demande pas de casier judiciaire. Que du bonheur!

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    • Kiwixar // 26.06.2015 à 10h50

      Taxi (local), c’est bien par définition un des métiers qui ne peut être délocalisé.
      Si Uber ne demande pas à ses conducteurs des extraits de casiers judiciaire, il y aura un concurrent qui lui le demandera. Et les femmes qui ont peur d’avoir un chauffeur homme à 3h du matin dans la campagne pourront choisir une conductrice. Le déclin de la France, ce sont tous ces gens tétanisés par le changement et par la peur.

      – Oui, oulà, mais si on sort de la caverne, on risque de se faire écraser par un mammouth…
      – Bon reste dans ta caverne, grand-mère, on te rapportera des tibias de tigre-dents-de-sable grillés, et on te fera une moumoute avec sa touffe…

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      • Stéphane Grimier // 26.06.2015 à 13h41

        « Le déclin de la France, ce sont tous ces gens tétanisés par le changement et par la peur. »

        Ne soyez pas insultant.
        A ce jeu, on peut l’être aussi envers vous et vous opposer que non. Que vous avez tord, car le déclin ce sont les gens qui raisonnent comme vous. Des gens qui confondent changement et progrès, qui considère systématiquement et sans discernement l’avenir comme mieux et le passé comme naze. Des gens qui instaurent un monde d’insécurité avec des irresponsables aux commandes, et qui fustigent les autres de ne pas avoir confiance.
        Je n’ai aucune confiance dans vos changements dont vous ne mesurez, ni n’assumez les conséquences, ou au mieux les assumez comme un adolescent c’est à dire d’un genre « ouh jm’en fous zetes tous des lourds ».
        A cela je répondrai que vous comprendrez quand vous serez grand.

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        • Stéphane Grimier // 26.06.2015 à 13h46

          Enfin cela ne s’adresse pas à vous personnellement, mais à ceux qui ont ce discours.

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        • Kiwixar // 26.06.2015 à 14h43

          Je ne suis pas critique des temps anciens, bien au contraire (la qualité de vie simple de 1920 en travaillant 2 jours par semaine m’irait bien), et je ne suis pas gadgétophile ni itruc-gaga, les gens qui changent de smartphone tous les 6 mois et qui se mirent dedans tout le temps me laissent perplexe.

          Je pense qu’on va subir la décroissance FORCEE en raison de la baisse de la production de pétrole, mais que justement de nombreux progrès liés à internet, aux applications mobiles et à la nécessite de partage vont être une manière d’adoucir la transition, en mettant les gens en contact (entraide gratuite ou service payant).

          Les projets mettant en contact facilement un besoin avec un fournisseur de besoin permettent à mon sens d’assainir les excès du capitalisme, en détruisant les monopoles et oligopoles (taxi, centrales d’achat, supermarchés, la liste est longue). Un des gros avantages c’est que ça se fait par des applis et des sites webs, qui ne demandent pas des ressources financières énormes, donc une multitude de petites start-up françaises peuvent s’y mettre.

          Avec la baisse de la production de pétrole (pic pétrolier en 2015?), on va entrer dans un monde en transition difficile, il va donc falloir être très souples, adaptables et confraternels. On ne pourra pas le faire en subventionnant les marchands de chandelles contre les marchands d’ampoules ou en interdisant les progrès démocratiques comme les crypto-monnaies.

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          • Stéphane Grimier // 26.06.2015 à 15h29

            Subir la décroissance, tout à fait. En aucun cas, assumé et ordonné. Vous vous gargarisez de progrès comme la plupart… voyant en amazon le progrès ! Il n’y a pas pire non sens.

            Mais tant que vous croyez qu’on remplace les marchands de chandelles par les marchands d’ampoules, vous faites l’erreur provoquée qui vous trompe sur vos conclusions.

            Déjà parce que les marchands ne servent à rien ni personne, ils se servent (le cas uber le démontre, mais pas que). L’erreur sémantique est en soi révélatrice. Ensuite, en réalité on ne remplace rien par rien. Dans le cas, d’uber, toujours un client, un chauffeur, une voiture, un déplacement. C’est la chaine des profits qui change nous forçant à nous adapter, pas à forcement à évoluer. Pour conclure à un progrès ne doit-on pas tout prendre en compte ? Pas juste extraire une partie de l’information ?

            Notez également, que dans un cas comme dans l’autre, les marchands subsistent, et donc la marge, le profit. Rien de surprenant, c’est pour lui que tout ça existe.

            Ce monde moderne est caractérisé par son absence de réels progrès. Il n’y a aucune innovation sauf à la marge, et dans l’ingénierie sociale et financière. Il s’agit de concentration, d’élimination et de soumission. Et si évolution il y avait, elle serait immédiatement traduite en profit….

            Normalement, si vous deviez comprendre de quoi souffre ce monde, vous pourriez apporter un diagnostique, et un remède. Mais tout ça est déjà écrit… depuis longtemps.

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            • Little Pug // 11.07.2015 à 22h29

              Ah, d’accord.
              Si vous voulez vous passer de marchands et passer votre vie à courir de producteur en producteur, qui sont parfois à des milliers de kilomètres de distance, plutôt que d’aller au supermarché, libre à vous. Si vous ne voyez pas de valeur ajoutée au regroupement de marchandises dans un même endroit, c’est votre problème.

              Mais n’essayez pas d’en dégoûter les autres.

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          • boduos // 26.06.2015 à 15h30

            depuis des décennies,l’automatisation,la miniaturisation,l’efficacité des machines ,des aides à la décisions…. ont été multipliées par cent,par mille peut être,et l’individu lambda n’en a recueilli que les miettes afin qu’il ne se libère pas et alimente une bulle de dettes au profit d’une oligarchie financière qui le cravache et l’aliène.
            Peut être que cette oligarchie a retenu de l’empire romain la cause de son déclin :du pain et des jeux contre 4 jours fériés par semaine.
            d’où la recherche de guerre permanente sur laquelle peuvent surfer nos dirigeants démonétisés .
            on pourrait se libérer mais c’est toute une désintoxication qu’on devra s’administrer (de sur-bouffe,d’achats de pacotille,d’achat de symbole (de la maaarque….) et réinventer d’autres modèles ,une autre esthétique,d’autres symboles…
            ça devrait être possible,sachant qu’une vérité,une vraie valeur est plus facile à promouvoir qu’entretenir un mensonge ,condamné a une perpétuelle réaffirmation

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        • qsj // 26.06.2015 à 18h51

          Etre insultant avec quelqu’un d’insultant démontre votre maturité, pour sûr.

          J’imagine que vous êtes la seule personne mature de France d’ailleurs. Que les citoyens ne peuvent pas décider leurs modes de travail, qu’il ne peuvent pas assumer seuls les responsabilité de leurs décisions, de même les clients d’uber seraient immature et incapable de décider ce qui est de mieux pour eux, …

          La situation est ce qu’elle est parce que les taxis se sont arcboutés sur leurs privilèges corporatistes, qu’ils n’ont pas su tirer parti de l’opportunité de l’arrivée d’Uber pour négocier avec le gouvernement. Ils auraient pu refuser de payer la TVA pendant un an, créer une nombre illimité de fausses licenses, …

          Cela aurait permis de soulever les vrais problèmes de manière concrète et aurait redorer le blason des taxis auprès de nos concitoyens. Mais cela demande du courage, les sauvages qui agressent physiquement des personnes, les retiennent en otage ou se font justice eux même en ont rarement.

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          • Carabistouille // 26.06.2015 à 19h49

            Sauf que ça fait des années qu’ils veulent négocier avec le gouvernement et que celui ci laisse pourrir sans rien faire. Visiblement, les financiers californiens d’UBER ne sont pas les ennemis d’Hollande…

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  • Louis // 26.06.2015 à 07h12

    Sauf que un chauffeur qui n’est tenu par aucun contrat ça peut rapidement donner n’importe quoi. Même si le type a un comportement déplacé il risque pas de perdre son boulot après tout …

    Il suffit de quelques comportements agressifs, abus au niveau du tarif, etc … et les gens préféreront prendre à nouveau des taxis normaux, surtout si les médias relaient bien ce genre d’affaires. Je viens de lire qu’à Delhi Uber a été interdit après un viol par un chauffeur par exemple.

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    • boduos // 26.06.2015 à 15h03

      @louis
      donc si un taxi-man viole une passagère on suspend les taxis.?

      non ce qui est à craindre,avec les futurs véhicules sans chauffeur c’est la vidéo surveillance globalisée, un peu moins d’intimité à rajouter, avec reconnaissance pupillaire à la clef.

      la société « duègne » infantilisante et totalitaire sous prétexte sécuritaire.

      tout vient à point,même le hasard des attentats s’y met lorsqu’il s’agit au conseil constitutionnel d’examiner une QPC.

      chaque semaine,un coup de cliquet supplémentaire et on en redemande…enfin statistiquement.

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  • Macarel // 26.06.2015 à 07h46

    Le libéralisme ( économique) sauvage conduit à la guerre civile !!!

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    • qsj // 26.06.2015 à 08h22

      Ce sont les hommes qui font la guerre, pas les concepts.

      Les taxis agissent en voyou en toute impunité et en toute indépendance.

        +5

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      • Carabistouille // 26.06.2015 à 08h37

        C’est sûr, ce ne sont pas des lycéens chétifs et paisibles en plein sitting qu’une arsouille politcière peut dégommer pour l’exemple avec un flashball à 3 m de distance.
        Ce ne sont pas de frèles infirmières que des CRS acharnés peuvent charger sans retenue.
        Ce ne sont pas des « associaux » zadistes, « racaille’ sur laquelle on peut envoyer des grenades offensives en toute impunité.

        Non, dans ce pays il y a quelques catégories qui peuvent tout saccager ou bloquer avec la bienveillance de l’administration, la compréhension de la presse et le respect de la police: les paysans, les pêcheurs, les routiers, les hordes « évangelistes » et les taxis.

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        • Krystyna Hawrot // 26.06.2015 à 08h56

          Justement les taxis ne sont pas des salariés: la plupart du temps de ce sont des mecs des classes populaires qui ont cru échapper au salariat en s’endettant pour devenir « artisan » (catégorie chère aux ultralibéraux de tous poils).
          Et là brusquement ils découvrent qu’ils ne sont pas à l’abri du premier plombier polonais venu. Alors ca les énerve et comme ils se croient supérieurs aux salariés, ils pensent que l’Etat va légitimer leur violence comme pour les agriculteurs entrepreneurs.

          une autre profession a disparu du fait de ce genre de concurrence sauvage, mais dans l’indifférence la plus totale: traducteur. Depuis presque 10 ans il est impossible de vivre de traduction, à moins d’occuper des niches très strictes et passer des concours pour bosser par exemple au Parlement Européen. Pourquoi? Parce que les traductions passent maintenant par des agences sur internet qui pratiquent les enchères inversées: celui qui accepte le prix le plus bas sera pris, sans cotisations sociale aucune bien sur.
          Un traducteur de l’Est ne prend que 3 à 7 Euros par page alors que le prix d’un Occidentale est de 20 à 30 Euros.
          Je vous laisse deviner qui peut en vivre de ce métier…En plus les traducteurs interprètes dans les pays de l’Est sont bien plus nombreux que les plombiers…

            +23

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          • Slavyanka // 27.06.2015 à 01h50

            @Krystyna Hawrot
            Tout à fait Krystyna, le métier de traducteur est en train de subir une mutation effroyable et les tarifs sont de plus en plus bas, grâce notamment à des sites Internet comme ProZ.com qui proposent du travail aux traducteurs freelance et comme vous dites, « celui qui accepte le prix le plus bas sera pris ».
            La qualité en souffre souvent mais la course folle au tarifs de plus en plus réduits continue en portant une atteinte grave à cette profession.

              +0

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        • Alain au bar // 26.06.2015 à 14h42

          Vous avez oublié les professions libérales. En fait dans votre liste devrait figurer tous ceux qui ne sont pas salariés, c’est à dire tous les français de la population active qui ne sont pas des assistés, ceux qui sont des gagnants, se lèvent tôt et travaillent 18h par jour y compris le week-end et paient trop de charges et d’impôts destinés à faire prospérer le système d’assistanat d’obédience socialo-communiste. (vu à la télé et lu dans la presse)

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      • Macarel // 26.06.2015 à 15h39

        Moi je suis pour un UBER POP pour mettre en concurrence tous les technocrates bruxellois, du FMI, de la Banque des Règlements Internationaux, de la Banque Mondiale, etc…

        Eux ils nous coûtent cher, très cher par tête de pipe, et en plus ils nous martyrisent !

        Libéralisons les institutions, on trouvera des grecs de Syriza, disposés à occuper ces postes pour pas cher. Et orienter la construction européenne vers ce qu’elle aurait dû être : une Europe des peuples, et non des Banques.

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        • Papagateau // 26.06.2015 à 18h46

          La surveillance permanente pour un politique , ça s’appellerait le « référendum d’initiative populaire », mais ils n’en ont pas voulu.

          Ils ont préféré le « référendum d’initiative partagé « , c’est à dire que les citoyens ont le droit de parler à leurs députés, mais que ceux-ci ont le droit de ne pas les écouter.

          Remarquez, je ne vois pas la différence entre la situation actuelle, et le sort du référendum de 2005 sur le traité constitutionnel (alias de Lisbonne).

          Je suis pour que les députés connaissent l’incertitude du salaire variable mois par mois, ou tout du moins qu’un parlement puisse connaître l’angoisse de voir sa dernière réforme législative remise en cause par un référendum.

          Est-ce que je fais un rêve éveillé ?

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  • valles // 26.06.2015 à 07h55

    Il était temps de s’attaquer à cette caste de nantis, mon voisin taxi commençait à m’énerver avec tout son pognon gagner sur le dos la croissance économique.
    Je suis sur qu’il y a plein de chômeurs ou travailleurs clandestints qui serraient prét à nous transporter avec des touks-touks pour quedal, cela aurait en plus l’avantage de diminuer la pollution des villes.
    S’il y a un secteur à protéger se serrait plutôt celui du notariat, la crise ne les a pas épargné et certains vont bientôt être obligés de se séparer de leur bateau ou de leur maison à la Baule, heueresement eux, ils n’ont pas besoin de cramer des bagboles pour qu’on les écoutes.

    .

      +8

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    • Surya // 26.06.2015 à 08h16

      Vous avez compris que le texte ne défend pas les taxis et que le monopole des taxi a commencé à être brisé avant Uber ?

        +1

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      • valles // 26.06.2015 à 08h58

        C’est bien le problème, comment peut en arriver à stigmatiser une classe sociale moyenne sous prétexte qu’elle ne respecte pas le libéralisme a la sauce anglo-saxonne, surtout quand d’autres domaines le sont encore avec des revenus largement supérieurs
        Sérieusement vous croyez que le gouvernement a decouvert Über seulement aujourd’hui, ,il va être obligé de s’en débarrasser certes mais il aura fait le job, diviser les pauvres.

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    • Koba // 26.06.2015 à 10h08

      Attention avec l’ironie, je n’ai pas compris de suite 🙂

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  • Suricat // 26.06.2015 à 08h41

    Ce n’est pas en protégeant certains métiers de la concurrence qu’on y arrivera (sauf ceux qui ont besoin d’une forte sécurité ou d’une forte réglementation). Conduire une personne d’un point A à un point B n’est pas très compliqué.

    De plus, il est vrai que le métier de taxi va disparaître avec les voitures autonomes. Va-t-on rester les seuls couillons dans le monde à payer cher pour un tel service ? Pour le coup, cela diminuerait la compétitivité de tout ceux qui ont besoin de prendre un taxi souvent.

    Par contre, il est vrai que les emplois seront beaucoup moins nombreux à l’avenir. Si on ne fait rien les inégalités deviendront de plus en plus grandes avec des petits rois et des bidonvilles un peu partout.

    Il faut donc imposer une limite maximum de patrimoine au niveau mondial pour répartir la richesse, ce qui permettra de diminuer le temps de travail.

    Rappelons que 85 personnes possèdent la moitié de la richesse de la planète. Il suffit aux Etats de reprendre la moitié de leur fortune pour diminuer très fortement leur dette. Et ces personnes resteront tout de même ultra-riches.

    Malheureusement, il ne faut pas rêver, il y a très peu de chance que soit décidé politiquement de reprendre une grande partie du patrimoine des plus riches de la planète.

    Mais devant la nécessité, je pense que le plus probable (même si je n’espère pas une telle solution) est que des groupes extrémistes s’en prennent physiquement aux 99 personnes les plus riches de la planète pour les obliger à lâcher leur patrimoine pour le bien de l’humanité…

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  • Krystyna Hawrot // 26.06.2015 à 08h45

    Je pense et depuis longtemps qu’il faut aussi interdire Bla Bla Car qui n’est pas du tout différent d’Uber Pop: une multinationale prélève une dime exhorbitante (dans l’ensemble) sur un biznes ou des conducteurs du dimanche s’improvisent professionnel de la conduite sur de très longue distances! Non seulement ils rentabilisent leur bagnole ainsi, mais aussi se font de bons petit pactoles (50 Euros par personnes, 4 personnes serrées comme des sardines dans la voiture, cela fait 200 Euros par course, une jolie somme qui permet de bien vivre! Certain ne font que ça, des aller retour en France!)
    Plus d’une fois j’ai maudit ce système économique ou le client exécute le service pour lequel en plus il paye! (check in à faire sur sa propre imprimante, caisses sans caissières, guichet de vente de tickets fermés…);
    En ce qui concerne Bla Bla car c’est même nettement plus dangereux: combien de fois j’ai du voyager avec des gens qui ne savaient pas conduire et ignoraient parfaitement le code de la route!
    Et tout cela pour que les Français gobent sans broncher les augmentations hallucinantes des prix du train privatisé.

    Si je paye pour voyager c’est pour avoir affaire à un professionnel! C’est si compliqué que ca?? n’importe quel conducteurs n’est pas professionnel.
    C’est bien trop dangereux. Je ne prendrai jamais Uber Pop, je n’ai pas envie en plus d’encourager l’implantation du TAFTA avant sa signature.

    Car l’affaire Uber Pop montre bien ce que c’est que leTAFTA: une multinationale américaine qui détruit les structures et les lois en deux temps trois mouvement. Et qui ridiculise l’Etat français. Et si c’était cela le but, d’ailleurs?? L’Etat français incapable de faire appliquer une circulaire de préfecture c’est nouveau ça. Avec les sans papiers comme par hasard la préfecture y arrive toujours, à appliquer ses circulaires d’expulsions et autres OQTF!

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    • Rhubarbe // 26.06.2015 à 10h22

      Alors c’est étrange, mais moi je suis témoins dans ma vie de tous les jours d’exactement le contraire.

      Tout d’abord, précisions que blablacar appartient à la SNCF … Dans le genre multinationale voila quoi.

      J’ai de nombreuses fois utilisé blablacar et je n’y ai jamais vu un professionnel. A moins que des « mémères à caniche » ou des étudiants boutonneux en école d’ingénieur qui vont voir leur môman ne soient de dangereux professionnels de la conduite qui vampirisent et concurrencent les taxis entre leur emploi ou leurs études et leurs heures de sommeil ! Et je n’y ai pourtant jamais vu un chauffard de la route.

      Quand à la SNCF et ses prix prohibitif, on peut en débattre de ce foutage de tronche. Mais hors de ce débat, on fais quoi quand il n’y à pas de ligne comme chez moi ? Et non je ne parle pas de deux bleds pourris, mais de Reims et Troyes, les deux plus grandes villes de champagne, qui n’ont pas de liaison ferroviaire entre elles sans passer par Paris … Dois-je me faire 200 boules de notes de taxis, ou seulement 150 balles en trains qui me bouffera en plus une demie journée au mieux rien qu’en correspondance ?

      Ah nan, je sais, je prend le covoit ça coûte 7 à 10 balles et 1h30.
      Rien qu’avec cet exemple, je ne comprends même pas comment on peut critiquer le covoiturage, qui est l’expression d’un service public entre citoyens bien plus efficient que tout autre service public étatique. La défense du bolchévisme d’état que ce soit SNCF ou licence de taxis me dépasse dans les conditions actuelles de délabrement des services publics et vu le peu d’attention qu’on accorde au citoyen, simple vache a lait.

      Défendre un service public ou réglementer une profession pour l’intérêt du public d’ACCORD. Défendre un service public ou réglementer une profession pour l’intérêt d’une société fût elle étatique ou protéger les intérêts privés d’une profession à l’encontre du public, PAS D’ACCORD.

      Alors utiliser la puissance étatique pour empêcher deux individus de se rendre service mutuellement, par ce qu’a l’encontre du business de quelques uns … Ce qui est pire que le libéralisme, c’est le libéralisme de connivence qui mélanges habilement avantages du libéralismes, et avantage du socialisme. Et on est en plein dedans.

      A la limite, si la rémunération du site qui ne fait que mettre en relation les citoyens vous dérange, ce que je peux très bien comprendre, autant faire un service public de covoiturage avec un site d’état qui prend sa taxe (ou n’en prend pas même !). Mais c’est sur que c’est moins tire fric que la SNCF ça.

      « Avec les sans papiers comme par hasard la préfecture y arrive toujours, à appliquer ses circulaires d’expulsions et autres OQTF! »

      Alors la laisse moi juste bien rire grassement. Ma mère s’est faite squatter chez elle par un marocain sans papier, salafiste islamiste extrémiste, violent, qui travaillait au noir au su et à la vu de tous, et même des fois pour l’administration … Bien sur il la tapait et la détroussait. Il était sous OQTF (juste après qu’on lui propose 2000 euros pour s’en aller, c’est pas une légende je l’ai vu des mes yeux), et, quand ma mère est enfin parvenue à faire se déplacer la maréchaussée au sujet de violences, quand ils ont bien daignés se déplacer, les seigneurs du fief, et qu’elle leur a montré l’OQTF pour le faire dégager de chez elle, réponse :

      – Ce papier est à lui, vous lui avez volé vous êtes en tort ;
      – Vous hébergez un sans papier vous risquez la prison ;

      De la justice à la taubira en somme. Les victimes française, c’est des coupables. Les coupables étrangers, c’est des victimes. Et les poulets c’est comme les nathrezim, toujours du coté des vainqueurs. L’application du droit, on repassera. J’ai du faire le travail moi même du coup. Alors vos petits poncifs de bobos des beaux quartiers parisiens sur les sans papiers victimes et opprimés par l’administration sans cœur, ça passe au dessus des gens dans la réalité, donc gardez les pour vous merci.

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      • red2 // 26.06.2015 à 10h39

        « blablacar appartient à la SNCF »

        c’est complétement faux!

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        • Goelo // 26.06.2015 à 16h09

          C’est OuiCar qui appartient maintenant à la SNCF pour justement concurrencer Blablaca.

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  • christian // 26.06.2015 à 08h57

    «Combien d’entre vous (nous en sommes trop souvent) ont le réflexe de rechercher LA boutique en ligne qui proposera le prix le moins cher»
    Je sais pas, mais pour ma part je fais jamais ça. Je commande certes sur internet (tout ce qui est produits d’onglerie, vernis, gels, etc.) mais je reste fidèle à mes boutiques habituelles, toutes situées en france (malgré les frais d’importation en suisse où je suis) et dont je connais personnellement les gérantEs.
    Par exemple, et connaissant les conditions de travail, je commande JAMAIS sur amazon même si c’est bien moins cher pour certains produits, il faut rester conséquent.
    Pour ce qui est d’uber c’est une escroquerie pure et simple, des parasites, rien de plus. Si s’agissait pour les chauffeurs de payer un abonnement mensuel d’accord, mais un pourcentage du chiffre d’affaire ? ça devrait être illégal de manière générale.
    Et je comprends pas les commentateurs qui se plaignent du mode de paiement des taxis ou que la facture du taxi ne soit pas «gépéessée». Vous tenez vraiment à utiliser les plateformes de paiement immatérielles et être suivis à la trace ? Le paiement immatériel est un pas vers le contrôle total de la population, en appelant le paiement immatériel de vos veux vous contribuez à la disparition du liquide et au controle total par l’état ou des entités privées de qui est autorisé à payer quoi, et leur permettant d’exclure n’importe qui de la société:immaginez un «paria» qui ne pourrait même plus s’acheter à manger parcequ’il est interdit bancaire ? C’est lamentable.
    Je dis oui aux monopoles d’état et à l’économie planifiée, il faut sous nos latitudes (je parle pas du tiers monde) apprendre à vivre et partager avec une croissance nulle, pourquoi croitre, on a déjà tout et plus que nécessaire ? La croissance c’est le gaspillage, la concurrence un rapport de force destructeur, et le libéralisme c’est la loi de la jungle.

      +35

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    • Stéphane Grimier // 26.06.2015 à 09h18

      Votre commentaire me réchauffe le cœur.

      Car ils -le charlie, même borgne, ici sur ce site- n’ont toujours rien compris, ne voient toujours que leur petit précarré égoïste, et n’assument aucune conséquence. La poule aux oeufs d’or, ces gens là, ils voudraient la bouffer tous les jours, tout en en recueillant les fruits. Ah mais c’est ce qu’ils font, vous me direz, et en facturant les œufs virtuels (bah oui, elle est morte la poule, mais on fait comme si c’était pas le cas) à leur gosses, et plutôt ceux des autres par dessus le marché !

      J’irai pas plus loin parce qu’on nage tellement dans l’inconséquence crasse, que je leur collerais des baffes à longueur de commentaires.

      Si la modération pouvait laisser ce point de vue trop rarement vu durant cette nuit ultra-libérale, nos enfants les en remercieraient. Car dans le raz de marée hallucinant de commentaires pro-ultra-libéralisme l’air de pas le faire, il serait de bon ton de montrer à ceux qui se sentent comme moi étouffés, qu’ils ne sont pas seuls. Qu’il existe encore des gens pas contaminés par le virus du fric, du profit et de la courte vue. Des adultes tout simplement.

      Christian, merci à vous.

        +17

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    • Tassin // 26.06.2015 à 10h34

      Excellent.
      Et j’ajouterai, pour compléter la conclusion de l’article : « Le progrès est à nos portes : fermons-les lui au nez! »

        +1

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    • Kiwixar // 26.06.2015 à 12h00

      « Facture avec tracé GPS » : pour m’assurer que le taxi n’a pas fait un trajet « très large », ce qui arrive assez souvent, en particulier quand on est étranger/touriste.

      « Carte bleue » : c’est au client de faire le choix (tout le monde n’aime pas le liquide), pas au taxi. Je partage votre avis sur l’importance pour les libertés de garder l’argent liquide, mais il est tout aussi important d’avoir le choix de pouvoir payer en carte de crédit si on le souhaite (exemple, ceux qui n’aiment pas se déplacer avec du liquide le soir).

      Uber n’est pas une escroquerie, c’est un SERVICE mettant à mal un des gros problèmes en France (il suffit de se déplacer un peu à l’étranger pour voir la différence) : pas assez de taxi, en particulier le soir. Et ce manque de taxis leur fait du tort paradoxalement : une grande partie de la population s’organise autrement.

        +4

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      • boduos // 26.06.2015 à 14h49

        oui pas assez de taxi après la délivrance complice au compte goutte des licences de taxi pour en préserver la valeur par la rareté.(en nous refaisant le coup du numerus clausus si mortifère en matière de médecins )
        effectivement il urge que ces professions « se prennent par la main avant d’être prises à la gorge.. » et intègrent les nouvelles technologies .
        on se souvient (enfin, nos anciens…) des calèches et des trains puis des autos …et des combats d’arrière garde inutiles.

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        • Goelo // 26.06.2015 à 16h22

          « la délivrance complice au compte goutte des licences de taxi pour en préserver la valeur par la rareté.(en nous refaisant le coup du numerus clausus si mortifère en matière de médecins ) »

          Sauf que, sauf erreur de ma part, les licences sont délivrées GRATUITEMENT par la préfecture de police en fonction du numerus clausus qui n’est pas remis en cause par les taxis car ces mêmes taxis organisent la vente de leurs licences… Spéculation « ponzienne » où les derniers acheteurs (ceux qui manifestent le plus violemment) sont les victimes de leurs collègues.
          Racheter les licences (par les contribuables) c’est une nouvelle fois privatiser les gains et nationaliser les pertes.

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          • Carabistouille // 26.06.2015 à 16h29

            Non, c’est faire payer les tares et corruptions de l’administration. Car c’est elle qui, il y a longtemps, a laissé s’installer ce système illégal.
            Laxisme? corruption? Les deux?
            Je gage que si un collectif de taxis attaquaient l’état français pour faute grave, ils seraient gagnants.

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          • gillesbon // 26.06.2015 à 18h26

            Disons que les licences ne sont pas totalement gratuites : le fisc impose un droit d’enregistrement de 5% sur le montant de la licence lors de l’achat (mettons 200 000€), le même que pour les cessions de fonds de commerce. Ce qui fait quand même 10 000€ (+ intérêts de retard non négligeables en cas de demande d’échéancier) dans la poche de l’Etat. Pour un débutant qui vient de s’endetter sur 20 ans, c’est lourd. Ajoutons l’achat du véhicule et son équipement (20 000), la taxe de stationnement perçue par la mairie, et on comprend mieux pourquoi, primo : les taxis veulent à tout prix qu’on les paye en liquide, c’est autant d’argent non déclaré, donc d’impôt sur le revenu en moins (comment voulez-vous que le fisc contrôle? En les suivant au gps?). Et secundo, cela explique aussi leur défense violente de leur numerus clausus : si le taxi revend sa licence en fin de carrière et qu’elle vaut peanuts, la moutarde va lui monter au nez. Enfin, sur l’explication de la violence, je suis moins catégorique : c’est peut-être juste la voiture qui rend bête.

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            • Papagateau // 26.06.2015 à 19h34

               » le fisc impose un droit d’enregistrement de 5% sur le montant de la licence lors de [la revente].  »

              Oui, mais il pourrait encaisser 100% s’il vendait un paquet de nouvelles licences.

              Ce qui me chiffonne dans cette affaire c’est que rien ne fixe le prix de la licence si ce n’est le préfet :
              Préfet bien luné : plus de licences.
              Préfet mal luné : moins de licence.

              Ma solution (certes pas rapide) c’est de fixer un fois pour toute le prix de la licence, ainsi sa valeur serait rongée par l’inflation.
              En attendant, il faut qu’ils puissent jouir de leur propriété, même si cette propriété est le droit de voiturer des clients avec une concurrence juste réduite.
              Juste réduite, car les taxis sont bien en concurrences entre eux.

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      • Isa Parois // 26.06.2015 à 16h06

        Le GPS, je ne suis pas contre, dans la mesure où il ne permet pas à lui seul le fichage des clients. C’est la combinaison GPS-paiement dématérialisé (carte bancaire, téléphone…) qui est dangereuse. Tant qu’on peut payer en liquide, ça peut aller. Mais il faut en effet que le choix en soit laissé au client, non au fournisseur du service.

        Quand à votre commentaire sur le manque de taxis, je suis d’accord avec vous. En France, un client doit attendre un taxi, or ce devrait être l’inverse. Cependant, la solution logique n’est pas Uber mais la fin du numerus clausus de délivrance de licences de taxi, avec les règles de sécurité qui vont avec. Cette régulation étatique peut permettre d’éviter des cas comme le faux chauffeur de taxi qui a assassiné une jeune femme en 2012 à Paris.

        Quant à UberPop… C’est bien sympa, tout ça, mais monter en voiture avec un inconnu, sans savoir s’il a son permis, s’il sait conduire, s’il connaît la route, etc., moyennant finance, ne me paraît pas être la panacée… La dimension partage invoquée plus haut disparaît dès lors que l’affaire fait l’objet d’un paiement.

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  • Tonton Poupou // 26.06.2015 à 08h59

    Moi ……….. j’dis :………. Un bon Pass Navigo ……….. Y’a rien d’mieux !
    Enfin j’dis ça ……… j’dis rien !!!!!!……… Hein ???????
    Bon OK ……… je sors !

      +4

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    • Stéphane Grimier // 26.06.2015 à 09h23

      Adieu.

        +1

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  • K // 26.06.2015 à 09h28

    Quand on s’intéresse au futures voitures sans chauffeur, on tombe dans le sempiternelle débat autour du progrès technique et de la destruction créatrice.
    Les gains de productivité permettent de produire plus en moins de temps (ou pour les adversaires de la croissance : produire autant en travaillant moins). En gros, on remplace 10 chauffeurs par un ingénieur-roboticien. Dans ce nouveau monde, seuls ceux qui maîtrisent ou qui conçoivent les nouveau outils sont gagnants et tous les autres sont mis sur la touche et accusés de défendre des fabricants de chandelles.
    Dans le même genre, l’exemple des librairies face à Amazon est éloquent :
    – On supprime beaucoup d’emplois dans les librairies pour en créer quelque-uns dans les entrepôts d’Amazon
    – On fait disparaître des commerces qui paient leurs impôts en France par une société qui paient les siens au Luxembourg ou en Irlande
    – On vide les centre-villes de leurs commerces
    – On tue la concurrence car la vente en ligne favorise naturellement les monopoles. Ce qui est néfaste pour le client et/ou pour le producteur car l’entreprise monopolistique impose ses prix aux 2 extrémités de la chaîne.
    Dans ces conditions, ce n’est pas de l’obscurantisme que de refuser certains progrès.

      +10

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    • Stéphane Grimier // 26.06.2015 à 09h38

      Ou est le progrès technique ? C’est toujours une voiture, avec un chauffeur.
      La mise en relation client/prestataire est l’arbre qui cache la forêt.

      Dans un cas, il y a un contrat cadre, dans l’autre c’est l’anarchie libérale.
      C’est un progrès social peut-être ?

      Valider ça c’est affirmer que l’extra est un progrès par rapport au CDI.
      C’est la jungle vantée pour sa liberté en omettant de signaler sa cruauté, qu’un cadre vise justement à contenir.

      C’est un contre sens terriblement moderne.
      Ce sont des éléments de langage pour tout le monde, de la novlangue qui n’a aucun sens, pour des citoyens dépourvus de conscience propre.

        +7

      Alerter
  • Laurent // 26.06.2015 à 09h33

    C’est tout de même rigolo: certains n’hésitent pas à exiger des chauffeurs de taxi ponctuels, vifs comme l’éclair, agréables, peu onéreux, pressés de les ramener à Trifouilly-les-Oies à 2h du mat’ pour cause d’alcoolémie;… Sont-ce les mêmes qui trouvent que le travail du dimanche est une horreur, que les patrons se comportent parfois comme des négriers, que la loi Macron est une grande défaite de notre classe laborieuse? Cf. tous ceux qui exigent de pouvoir faire leurs courses le dimanche mais refusent absolument de travailler ce jour là (argumentant même que c’est une chance pour les étudiants, les privés d’emploi ou temps partiels!).
    Un minimum de cohérence ne nuit pas…
    PS; Agnès Saal qui se fait épingler c’était déjà 30% du CA de G7 qui disparaissait, mais Uber c’en est trop!

      +4

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  • Zorba // 26.06.2015 à 09h34

    Il est temps de rappeler le principe anti libéral de Coco Chanel :
    « je ne suis pas assez riche pour acheter bon marché. »

      +4

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    • Scorpionbleu // 26.06.2015 à 09h58

      Merveilleuse citation ! Comportement que l’on vérifie chaque jour !

        +1

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  • JPS1827 // 26.06.2015 à 09h38

    Ca me fait toujours autant rire : les chauffeurs de taxi se plaignent comme les autres du « poids trop important de l’état », des charges, de l’absence de liberté (de libéralisme ?…) puis demandent que l’état intervienne quand la « liberté » (constamment confondue de façon perverse avec le « libéralisme économique ») ne les arrange plus. Ils ne sont pas les seuls… Le libéralisme à l’époque de l’internet est devenu un leurre total qui effectivement détruit tout. Laisser « les forces vives s’exprimer » comme on nous le serine à longueur de journée sur BFM n’amène qu’à la désolation vu le court-termisme des acteurs. Tout ça est triste.
    Effectivement, je constate que la seule raison de ne pas s’intéresser à Blablacar est que ça ne fait pas directement concurrence à d’autres chauffeurs professionnels ; la sécurité des usagers, tout le monde s’en tape ; mais heureusement, la SNCF devrait logiquement bientôt demander la fermeture du site…

      +1

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  • Carabistouille // 26.06.2015 à 09h51

    Personnellement, ce qui m’horripile, ce qui m’insupporte c’est que depuis plusieurs années maintenant, les taxis alertent le monde politique à propos de la concurrence déloyale d’UBER.
    Depuis des mois, ils insistent et insistent en moment très progressivement le ton.
    Les politiques traitent ça par le mépris ou la procrastination.
    Moralité, ça pète. Et là, on commence à bouger, donner le signal qu’il faut tout péter pour être entendu par cette bande de minables gouvernementaux.
    Alors quoi?
    Demain les pilotes et steward d’Air France devront aller tout péter pour qu’on arrête ces subventions illgales aux compagnies négrières lowcoast?
    Les artisans et leurs salariés devront aller tout péter pour qu’on en finisse avec le scandale des emplois détachés, une sorte d’UBER puissance mille, qui génére plus de 10 000 faillites par an?
    Les chomeurs devront aller tout péter pour que la restauration et le BTP cessent leur mise en concurrence déloyale par l’organisation de vraies filières de travailleurs clandestins(plus d’un million).
    Aujourd’hui, le détachement, c’est 400 000 emplois volés, les clandestins c’est Un million. Va-t-on accepter encore longtemps de se faire voler 1400 000 emplois pour faire plaisir aux copains friqués des gouvernants.
    Faut-il tout faire péter pour être écouté dans ce pays?
    Faut-il tout faire péter pour que les politiques se décident à faire leur boulot et à ne plus se comporter comme des haut-fonctionnaires élus?
    Attention, parce que le message pour être reçu.

      +17

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  • stephp // 26.06.2015 à 09h53

    Que de haine envers les taxis peut-on lire dans certaines réactions… C’est désespérant.

    L’article pose pourtant bien le problème. La profession de chauffeur de taxi doit être réformée, c’est-à-dire ouverte à la concurrence. Oui, mais pas la concurrence sauvage au service des nouveaux seigneurs féodaux du capitalisme neo-darwinien.

    Alors oui hier, certain taxis ont pété les plombs, bien sur cela n’est pas acceptable, mais pas au point de mettre TOUS les chauffeurs de taxi dans le même sac !

    En attendant, pendant que les gueux se tapent sur la gueule entre-eux, Uber et le 1% se marrent bien : objectif atteint !!

    Comme cité en référence : la prochaine étape sera la mise au rancart de TOUS les chauffeurs avec les voitures autonomes. Qui sont les dindons de la farce ? Qui sont les VRAIS bénéficiaires ?

    Quant à ceci : « Bien sûr, il faudra toujours des hommes et des femmes pour concevoir les robots, et (quoique) pour fabriquer les voitures automatisées dans les usines.  » J’y compterais pas trop (http://www.rtflash.fr/robots-se-reproduisent-aussi/article), faut quand même pas rêver…

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    • Carabistouille // 26.06.2015 à 09h55

      Il est clair que le noeud du problème est dans le rachat des licences.

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      • Léa // 26.06.2015 à 12h25

        Les licences, c’est un système de type mafieu mis en place par les taxis eux mêmes, puisque au départ la licence est donnée par l’ état qui a fermé les yeux sur ce trafic..

        Alors que l’ Etat aurait pu vendre des licences à l’année à un prix raisonnable ( comme il le fait pour d’autres choses ).

        C ‘est aussi le même souq pour les licences IV qui peuvent être revendues

        C ‘est un système pour empêcher les gueux de devenir artisans taxis autonomes et de faire concurrence à ceux déjà installés.

        Et il faudrait rembourser parfois à prix d’or les plaques aux taxis ????

        Si l’état appliquait à tous ( les anciens taxis et les nouveaux ) une licence annuelle raisonnable, il pourrait exonérer pendant quelques années les anciens artisans taxis ayant acheté leur plaque à titre de rééquilibrage sans sortir d’argent ( pris dans la poche du contribuable ) mais pas les sociétés qui collectionnent les plaques pour faire travailler des chauffeurs.

        Quand aux systèmes de réservation ? Il semblerait que ce soit le G7 qui gagne le jackpot à Paris. Ils sont discrets dans ce conflit. Pourtant ils ne font pas autre chose que les VTC.

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  • Fox 23 // 26.06.2015 à 10h04

    Comme il n’y a pas de fumée sans feu, Uber et les autres ne peuvent s’installer et profiter que sur un terreau favorable.
    Quel est le constat concernant les taxis « officiels » ?
    Pas assez avec des attentes interminables à certaines heures pour cause de rationnement exigé par les taxis eux-mêmes
    Des comportements totalement contraire au simple droit du client comme refuser une course jugée trop brève alors qu’il poirote en discutant dans une file de taxis libres
    Des routes pas toujours la plus directe
    Du paiement en liquide pour pouvoir tromper le fisc (essayez de trouver une autre raison acceptable !)
    Demandez l’avis des habitués, tant Français qu’étrangers et le cas Uber s’explique beaucoup mieux, nous sommes une des capitales les moins bien desservies.
    Alors, au lieu de disserter sur les futures voitures sans chauffeurs (on a un jour aussi supprimé les postillons de diligence) ou toute autre philosophie tournant autour du pot, il suffit que les consommateurs exigent une modification radical de ce statut ringard.
    Seulement en France on aime bien les statuts spéciaux débouchant sur des « droits » ne l’étant pas moins, dockers, SNCF, spectacle et bien d’autres.
    Le Français râle mais n’est pas prêt de faire quoique ce soit pour que quelque chose ne change. A première vue, le gang des taxis va encore l’emporter et tant pis pour les clients, ces « richards » qui pourraient prendre le métro démocratique.

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    • Goelo // 26.06.2015 à 16h41

      « Seulement en France on aime bien les statuts spéciaux débouchant sur des “droits” ne l’étant pas moins, »

      Un statut est est un contrat entre un employeur et ses salariés. Il débouche sur des devoirs (horaires décalés, travail de nuit, des dimanches et jours fériés,…) qui ne peuvent être définis par le seul code du travail. Qu’il comporte, non pas des droits mais des compensations n’est en rien choquant tant que ces devoirs sont remplis.

        +1

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  • LeCassandre // 26.06.2015 à 10h07

    Oui et non.
    Tout ce qui est décrit, ne sont que les conséquences de plusieurs phénomènes qui datent de bien avant internet. Internet ne fait qu’accélérer la chose (le progrès est très souvent un accélérateur).
    1) que fait-on des gain de productivité ?
    On a plusieurs choix face aux gains de productivités que permet le progrès :
    – tout le monde gagne plus ( et donc consommer plus)
    – seul une partie gagne plus (dirigeant, actionnaires, cadres sup, …)
    – travailler moins ( et donc vivre plus 😉
    Le problème, c’est que la première solution se heurte au mur de la finitude du monde, la seconde augmentent les inégalités, sources de conflits, et la troisième n’a de sens que si l’ensemble des pays l’applique sinon il y a perte de compétitivité pour le pays l’appliquant.
    2) la mondialisation
    La différences des couts du travail entre les pays, permet une mise en concurrence des travailleurs au niveau des pays et non plus a l’intérieure d’un pays. Les mécanismes historiques mise en place pour défendre le travailleur ne sont plus opérationnelle (une gréve dans un pays, ne permet pas de résoudre le problème puisque le problème est une compétition entre pays).
    De plus les mécanisme sociaux, interne a un pays, deviennent donc un frein à la compétitivité du pays. Plus on détruit les acquis sociaux (comme en Allemagne) plus on est concurrentiel.
    3) déséquilibre de la relation employeur/employé.
    Avec l’arrivé du chômage de masse (cela a commencé avec la crise des années 70), l’employé n’a plus le choix et doit garder le travail qu’il a. La peur le rend corvéable, il n’ose plus dire merde à son patron quand celui ci abuse. Celui ci peut donc abuser presque autant qu’il le souhaite.

    Si on n’était pas toujours a en vouloir plus pour moins cher , si on pouvait taxer les salaires versée par uber, si les employés d’uber pouvaient dire merde à leur patrons, alors il n’y aurait pas de problème.

    Et je ne parle pas du problème des licences de taxis, au nombre réduit. D’ailleurs si quelqu’un pouvait m’expliquer l’intérêt des ces licences, je suis preneur.

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    • Carabistouille // 26.06.2015 à 11h58

      Les licences c’est un bâton merdeux dont l’administration, après près d’un siècle de laxisme ne peut plus se dépatouiller. Au départ, la licence devait être rendue à l’administration quand son titulaire cédait son activité. Puis un petit malin, puis deux puis tous, ont du trouver interessant de graisser la patte à quelque(s) fonctionnaire ripoux pour qu’il ferme les yeux sur une transmission illégale et monnayée. Puis, après quelques générations de fonctionnaires véreux, c’est devenu une institution de plein droit.
      La solution est aujourd »hui de racheter les licences puisque c’est l’administration qui a failli et fauté en premier lieu.

        +2

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  • Alae // 26.06.2015 à 10h13

    « Depuis de nombreux mois Uber dépense des millions de dollars pour recruter certains des meilleurs roboticiens et spécialistes de l’intelligence artificielle du monde, et développer les voitures robotisées de 2020, 2025 ou 2050, qui viendront chercher le client à son domicile et le conduiront où il voudra aller, sans qu’Uber n’ait à payer qui que ce soit. « 
    Ils ont lu trop de science-fiction. Étant donné le nombre de décisions rapides et de réflexes exigés par la conduite en ville (le type qui débouche de la droite comme un taré et qui vous grille la priorité, par exemple), bonne chance pour « la voiture robotisée de demain ».

    À JPS1827
    « Le libéralisme à l’époque de l’internet est devenu un leurre total qui effectivement détruit tout. Laisser “les forces vives s’exprimer” comme on nous le serine à longueur de journée sur BFM n’amène qu’à la désolation vu le court-termisme des acteurs. Tout ça est triste. « 
    Il ne s’agirait pas de se tromper d’ennemi. Ici, le libéralisme est nettement moins en cause que la courbe du chômage. Les nouveaux chauffeurs de taxi ne sont pas des entrepreneurs à dents qui rayent le parquet, mais des personnes qui tentent de s’en sortir comme ils le peuvent, avec les moyens dont ils disposent. Plutôt que parler de court-termisme à leur sujet, mieux vaudrait employer le mot « survie ».
    C’est le système qu’il faut viser. Si on continue comme ça, on va droit au pousse-pousse.

      +6

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    • Kiwixar // 26.06.2015 à 11h09

      « Étant donné le nombre de décisions rapides et de réflexes exigés par la conduite en ville (le type qui débouche de la droite comme un taré et qui vous grille la priorité, par exemple), bonne chance pour “la voiture robotisée de demain”

      Le temps de réponse de la combinaison capteurs-automate-actionneur (frein / volant) est meilleur que l’humain au mieux de sa forme (1 seconde), sans parler de l’humain fatigué, distrait ou au téléphone. Et la sécurité serait encore meilleure avec des voitures communiquant en réseau.

      Je pense que d’ici 20 ans la conduite humaine risque d’être interdite (3000 morts par an en France).

        +5

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      • Léa // 26.06.2015 à 13h00

        Les rares accidents enregistrés de la voiture Google, c’était lors de reprise de la conduite par l’humain.

        Pour la sécurité on peut doubler les capteurs ( alors qu’il n’ y a jamais deux personnes au volant ).

        Un microprocesseur n’est jamais tétanisé par la peur qui engendre de mauvais réflexes.

        Il ne freine pas comme un âne non plus, jusqu’ à bloquer les quatre roues et à perdre tout pouvoir directionnel.

        Il ne téléphone pas, ne lit pas ses textos, ne fouille pas dans la boite à gants, ne s’occupe pas de ses gamins derrière.

        Il n’est pas ébloui par le soleil.

        Il ne picole ni ne fume des pétards.

        Il ne s’endort pas.

        Avec sa puissance de calcul, il anticipe.

        Je pense à qqun : 80 ans ! un véritable danger . Il roule souvent à gauche, pas très vite si bien que pour revenir à droite ça semble interminable. Il démarre en troisième au stop et on cale au milieu du carrefour. Il lui faut 20 minutes pour faire un créneau en faisant ronfler le moteur pour se poser comme une merde à cheval sur la route et le trottoir.

        Je préfère encore la voiture Google.

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  • Scorpionbleu // 26.06.2015 à 10h17

    La loi de la jungle est donc le modèle.

    Bien des commentaires à cet article révèle l’état d’esprit général.
    La défense de « ses petits intérêts » passe devant une réflexion globale pour faire un choix politique.

    Pourquoi les licence de taxi sont elles aussi prohibitive ?
    Pourquoi ce désintérêt des politiques pour les taxis ? Durant des décennies, ils étaient les gros bras des politiques, entre autres colleurs d’affiches et autres..Tout change et ensuite ils jettent !
    Prendre un véhicule non contrôlé, avec un chauffeur non pro,

    L’attitude du patron d’Uber qui s’assoie sur la décision de la justice française devrait retenir notre attention. Une personne dans un commentaire alerte sur la préfiguration de ce qui se passera si le Tafta est signé. En effet !

    L’utilisation démultipliée de la voiture comme transport à bas prix ne semble pas une question en ces temps de bouleversement climatique ? Se battre pour que de petites navettes parsèment le territoire nuit et jour ne serait-il pas plus sain ? et apporterez des emplois pour argumenter comme nos élus !

    Un autre admire la Nouvelle Zélande car les assurances habitation, voiture ne sont pas obligatoires !
    Ceux qui gagnent leur vie en travaillant, n’ont aucun héritage vont faire comment si l’autre en face ne peut pas payer suite à un dégât ou un accident ?

    L’intelligence sociale est derrière nous.
    De grands malheurs vont nous mettre tous d’accord.

      +11

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  • Scorpionbleu // 26.06.2015 à 10h22

    La loi de la jungle est donc le modèle.

    Bien des commentaires à cet article révèle l’état d’esprit général.
    La défense de « ses petits intérêts » passe devant une réflexion globale pour faire un choix politique.

    Pourquoi les licence de taxi sont elles aussi prohibitive ?
    Pourquoi ce désintérêt des politiques pour les taxis ? Durant des décennies, ils étaient les gros bras des politiques, entre autres colleurs d’affiches et autres..Tout change et ensuite ils jettent ! Prendre un véhicule non contrôlé, avec un chauffeur non pro qui arrondit ses fins de mois, le fin du fin ?

    L’attitude du patron d’Uber qui s’assoie sur la décision de la justice française devrait retenir notre attention. Une personne dans un commentaire alerte sur la préfiguration de ce qui se passera si le Tafta est signé. En effet !

    L’utilisation démultipliée de la voiture comme transport à bas prix ne semble pas une question en ces temps de bouleversement climatique ? Se battre pour que de petites navettes parsèment le territoire nuit et jour ne serait-il pas plus sain ? et apporterez des emplois pour argumenter comme nos élus !

    Un autre admire la Nouvelle Zélande car les assurances habitation, voiture ne sont pas obligatoires !
    Ceux qui gagnent leur vie en travaillant, n’ont aucun héritage vont faire comment si l’autre en face ne peut pas payer suite à un dégât ou un accident ?

    L’intelligence sociale est derrière nous.
    De grands malheurs vont nous mettre tous d’accord.

      +3

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  • G. // 26.06.2015 à 10h27

    Bravo Monsieur Berruyer! En publiant ce genre de texte d’opinion, vous défendez avec brio le Corporatisme!

    Grace au Corporatisme, on peut racketer sans vergogne la population. Après tout, on est protégé par l’Etat, on a un vrai monopole… Du coup, on s’en fout de proposer des services médiocres, et on s’en fout aussi de prendre l’argent des pauvres. Si les pauvres n’ont pas assez d’argent pour prendre un Taxi, ils n’ont qu’à marcher à pied!

    Evidemment, il n’est aucunement concevable qu’ouvrir totalement le service à la concurrence n’aboutisse à un équilibrage à la baisse des prix sans pour autant mettre en danger les emplois. Absolument impossible que les choses ne s’équilibrent au point où le prix représente ce que coute vraiment la course pour la rendre intéressante en tant que travail, tout en n’étant pas trop juteuse non plus… Non non, les gens sont bien trop bêtes, alors faisons des quotas, défendons le Corporatisme, et plumons les pigeons.

    Tant qu’on y est, il faudrait régler cette affaire de Free et de ces forfaits téléphone à 2 euros. C’est quand même trop bête, on avait un beau Corporatisme entre 3 grands opérateurs, des forfaits à 30 euros par mois. A cause de Free, les pauvres peuvent économiser plus de 350 euros par ans… C’est inacceptable! Cela crée du chômage et du turbo-libéralisme, si si, monsieur Bouygues a dû licencier les gens qui lui construisaient son dixième chateau en Espagne!

      +9

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    • Surya // 26.06.2015 à 10h42

      Encore quelqu’un qui sait pas lire. Publier un texte ne signifie pas qu’on approuve la totalité des thèses développées dedans. Vous avez quand même compris que le texte (à part sur une phrase) ne défend pas les « corporations » mais s’attaque au modèle Uber, modèle sans salariat avec exclusivement des travailleurs précaires et qu’attaquer le modèle uber et défendre les taxis sont deux choses sans aucun rapport ?

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      • G. // 26.06.2015 à 10h58

        FAUX. Sans Uber, il n’y aurait pas de remise en cause du Corporatisme actuel, ni du racket auquel se livrent les chauffeurs de taxis actuellement.

        Nul ne dit que Uber est le graal: il suffirait que l’état livre à partir de demain gratuitement un nombre illimité de licenses à qui le souhaite, et uber disparaitra. C’est aparemment ce qui se passe dans d’autres pays, à ce que j’ai lu dans les commentaires sur d’autres sites. Et c’est bien logique: une saine concurrence, cela aboutit à réduire les prix, encourager un service correct…

        Mais non, tirons à boulets rouges sur le vilain Uber, comme ça les français continueront de surpayer les taxis, d’être mal servis… Mieux vaut un bon gros corporatisme qui vole les pauvres, plutot que permettre aux gens de se déplacer librement comme ils veulent!

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        • Surya // 26.06.2015 à 11h02

          Vous avez remarqué que les VTC (allocab…) existaient avant l’introduction d’Uber (en particulier Uberpop) en France quand même ? Et que donc la première phrase de votre message est un mensonge ?

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          Alerter
          • G. // 26.06.2015 à 11h50

            Si les VTC avaient enclenché la même « révolution » qu’Uber, les taxis les auraient déjà brûlés… En l’occurence, je me souviens que le débat à propos des « méchants méchants » VTC circulait il y a quelques mois…

              +3

            Alerter
    • Carabistouille // 26.06.2015 à 11h24

      Il n’est pas question de corporatisme, il est question de gens qui ont payé le droit de travailler quelques centaines de milliers d’euro.

        +3

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      • Surya // 26.06.2015 à 11h41

        Peut-être qu’avant d’acheter une licence (de gré à gré rappelons le, les taxis ont organisé leur propre marché parallèle, d’ailleurs c’est parce que les licences sont attribuées gratuitement par la puissance publique qu’il est interdit à l’état de les racheter) il est bon de faire fonctionner son intellect.

          +2

        Alerter
  • Kellhus // 26.06.2015 à 10h29

    Il y a un problème de fond et de long terme qu’évoque l’article, à savoir la raréfaction du travail dans un monde robotisé et piloté par des intelligences artificielles. Quelle que soit l’issue du conflit actuel on finira par être conduits dans des véhicules sans chauffeur. Beaucoup d’autres emplois seront ainsi détruits. Est-ce un mal en soi? Non, du moment qu’on change les mécanismes de répartition des richesses. Malheureusement cela ne va pas se faire sans douleur. Il faudrait déjà qu’on commence par mettre un terme à la financiarisation de l’économie…

    A côté de ça, le combat actuel des taxis est assez dérisoire et inapproprié, et je ne vais pas pleurer pour des rentiers qui n’ont rien fait, sauf exception, pour évoluer et améliorer leur qualité de service. Là où je vis (à l’étranger), les taxis sont nombreux, professionnels, performants et d’un prix raisonnable. Du coup Uber y est très marginal. Si le service Uber a le succès qu’il a en France, c’est de la faute des taxis eux-mêmes.

      +6

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  • Alain TRUSION // 26.06.2015 à 11h11

    S’il est besoin de le rappeler : la licence de taxi est GRATUITE.

    Les prix affichés ne sont que le résultat de la spéculation entretenue par le lobby des taxis : cette question du prix des licences est un problème interne au petit monde des taxis qu’il leur revient de résoudre par eux mêmes, ça ne regarde ni l’Etat, ni les contribuables. Il y en a pas mal qui se sont bien gavés alors que leur licence prenait plus de 40% en 6 ans, alors ils ont tout fait pour que l’Etat n’émette plus de licence gratuite afin que la leur ne se dévalorise pas. Et ça, ce n’est pas scandaleux, peut-être ? Donc non, je ne vais pas pleurer si les taxis se retrouvent pris à la gorge, ça n’est pas notre problème.

    Ras-le-bol de ces manip’ de lobbies visant encore une fois à socialiser les pertes et privatiser les profits !

    Quant à ces fameuses licences, l’Etat doit les rendre nominatives et incessibles. Une licence doit être restituée en fin d’activité.

      +11

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    • Carabistouille // 26.06.2015 à 11h21

      Arrêtez de raconter n’importe quoi svp.
      Pour mémoire, je ne suis pas taxi.
      C’est un hypocrisie totale de mettre en avant cette pseudo gratuité de la licence. Au départ, quelques fonctionnaires ont du bien se gaver sur ce système qu’on peut carrément appeler de la corruption.
      Permettre au taxis de céder la licence plutôt que d’exiger le retour de cette licence à la disposition de l’administration était un blanc-seing pour cette pratique douteuse (corruption) qui s’est carrément institutionnalisé avec les décennies.
      Le fait est qu’aujourd’hui, un artisan qui travaille a payé sa licence un prix conséquent et si l’administration veut corriger des abus qu’elle a elle même généré par la corruption de ses anciens et son laxisme, il est normal qu’elle rembourse.

        +5

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      • Alain TRUSION // 26.06.2015 à 12h22

        Donc, c’est bien cela pour vous : il faut socialiser les pertes.
        Cela vous étonne-t-il que les contribuables ordinaires, dont je fais partie, ne soient pas d’accord ?
        Tant que les taxis s’opposeront à l’émission de nouvelles licences, il ne faudra pas compter sur moi pour entendre leur « cause ».
        On pourrait très bien imaginer que les nouvelles licences émises soient à durée limitée (par exemple 10 ans) et incessibles, ce qui préserveraient en grande partie le marché (noir) et la valeur des licences existantes qui, elles, resteraient permanentes. Et ça apporterait une réponse à la pénurie aberrante que nous constatons quotidiennement.

        En tout cas, quoi qu’il en soit c’est un combat de court terme, et perdu d’avance sur le moyen/long terme, vu l’arrivée annoncée des véhicules sans conducteur dans les années à venir.

          +3

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      • Goelo // 26.06.2015 à 16h51

        « quelques fonctionnaires ont du bien se gaver sur ce système qu’on peut carrément appeler de la corruption. »

        Pure spéculation… Que vous reconnaissez car « ont dû bien se gaver » ne signifie pas qu’ils se sont bien gaver !

          +0

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      • Bubble // 26.06.2015 à 19h58

        Bonsoir Carabistouille,

        Un peu comme d’habitude, vous vous contentez de faire la morale aux commentateurs, en n’oubliant jamais d’être un peu insultant, puis de donner votre opinion, sans jamais avancer un seul élément factuel (une loi, un chiffre, une expérience personnelle, un témoignage…). Donc la licence est effectivement « gratuite » (outre quelques frais administratifs), et c’est la profession taxi et leur représentants qui ont toujours exigé la non prolifération des licences.

        Cette rareté des licences est avant tout le fait des taxis et si l’administration avait normalisé la situation (délivrer librement les licences), nos amis taxis se serraient sans doute insurgés pacifiquement comme ils savent le faire. Donc l’administration n’a fait que se soumettre à la demande de la profession (ce qui n’est pas « normal » ou critiquable).

        Cette pénurie exigée permet donc aux taxis de spéculer sur la valeur de celle-ci, et de vendre un emploi : c’est bien grâce aux taxis, qu’il faut payer 200000 euros pour avoir le droit de travailler en tant que taxi à Paris. Pourquoi pas. Mais aujourd’hui, pris à leur propre jeu, et dépassés par une innovation organisationnelle, ceux-ci réclament par la violence soit de l’argent soit l’interdiction de travailler à d’autres personnes : ceci est scandaleux de mon point de vue.

        Bref il n’y a aucune raison de rembourser l’investissement de qui que ce soit, et pour revenir au titre de l’article, je ne vois aucune raison de s’unir aux taxis. Réfléchir à une réglementation équitable, oui, céder au chantage d’une corporation aux pratiques douteuses, non, et encore moins payer pour celle-ci (cela dit je vous encourage à faire un don au taxi du cœur)

        Enfin je vous cite « l’administration veut corriger des abus qu’elle a elle même généré par la corruption de ses anciens et son laxisme, il est normal qu’elle rembourse ». C’est assez cocasse pour quelqu’un qui « défend » la légitimité de l’état grec à ne pas rembourser sa dette…

        Merci.

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        Alerter
  • Emmanuel // 26.06.2015 à 11h13

    Prenez des personnes ordinaires disponibles d’un claquement de doigt (= internet), surtout pas ces gens avec contrats de travail, droits, salaires réguliers, congés payés, etc. ; ajoutez-y le logiciel de mise en relation entre des personnes qui ont des sous et des gens qui aimeraient avoir un peu plus de sous ; finissez par une dose d’avocats pour attaquer les pouvoirs publics qui s’opposeraient à la modernité et vous avez l’avenir du travail dans la société libérale.

    Certes, ce n’est qu’une étape en attendant que l’informatisation et la robotisation rendent cette main d’oeuvre ordinaire définitivement obsolète, par exemple avec la voiture sans conducteur chez Uber.

    A plus long terme, la cybernétique et les manipulations génétiques pourraient ravager les catégories de personnes aujourd’hui encore préservées du chômage. A titre d’exemple, les USA et la Chine font des recherches sur les ADN de personnes intellectuellement surdouées : je vous laisse imaginer les usines de bébés à QI de 160 (le minimum requis pour participer au séquençage chinois).

    Encore une étape supplémentaire, l’exogenèse (la gestation faite par une machine, hors du corps) et tout le monde sera content : utilité, rendement et sécurité en toute chose et en tout être, bref un monde parfait pour 0,01 % de l’humanité. On appelle ça  » le progrès « .

      +3

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    • Kiwixar // 26.06.2015 à 11h27

      Je pense que le problème n’est pas le progrès technique qui nous permettrait déjà de travailler 1-2 jours par semaine en ayant une vie confortable. Le problème c’est la répartition des revenus.

      L’humanité serait bien plus heureuse et créatrice (arts, sciences) avec l’intégralité des revenus ne s’écartant pas plus de 50% du revenu médian. Les plus grands créateurs scientifiques ou artistiques n’ont jamais été mus par le pognon. Quand à la super-classe, ces 85 personnes qui ont la moitié du capital de la planète, ou même les 10,000 qui en ont 80%, ce ne sont que des parasites dangereux pour la démocratie et le bien-être des humains.

        +17

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    • Alain TRUSION // 26.06.2015 à 12h31

      N’envoyez plus de mail, vous pourriez vous faire tabasser par un facteur;
      Ne prenez plus de photos numériques, vous pourriez vous faire tabasser par un développeur de photo argentique.
      N’utilisez plus de GPS, vous pourriez vous faire tabasser par un éditeur de cartes routières.

        +4

      Alerter
  • yoananda // 26.06.2015 à 11h23

    quoi ? c’est ça l’argumentaire : arrêter la concurrence et le progrès ? les voitures auto-pilotées c’est mal ?

    Si on va par la, pourquoi ne pas rétablir les calèches ? vous imaginez le nombre de maréchal ferrant qui ont été mis au chômage par les voitures ?

    Autant retourner dans les grottes si l’objectif c’est la fossilisation de la société.
    Le progrès schumpétrien n’a jamais détruit des emplois de manière globale.
    Et que dire alors d’une application qui permet aux gens de rentabiliser leur voiture (qui coûte un bras de nos jours).

    Etc…

      +4

    Alerter
    • Olposoch // 26.06.2015 à 11h39

      Et sinon, vous, vous faites quoi pour gagner votre vie? c’est quoi votre métier à vous? métier qui ne sera jamais atomisé par « le progrès » (le « progrès » étant de faire des chauffeurs qui font exactement le même boulot que les autres, avant « le progrès », sauf qu’il n’ont plus de statut, après « le progrès », bon courage aux auto-entrepreneurs pour louer un studio à Paris, derrière les fonctionnaires et les CDI dans la queue…), et d’ailleurs s’il l’était, vous auriez toutes les ressources pour vous adapter, sûr… la fossilisation, c’est les autres…

        +5

      Alerter
      • Théo31 // 27.06.2015 à 14h31

        Le seul métier qui ne sera jamais atomisé par le progrès est la prostitution.

        Il n’y a pas plus réactionnaire qu’un communiste.

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    • Un naïf // 26.06.2015 à 12h22

      Ceux qui défendent Uber Pop défendent une filiale d’Apple financée par Goldman Sachs.
      Ils se tirent une balle dans le pied en pensant que c’est « le progrès ».

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    • stephp // 26.06.2015 à 13h19

      Faire travailler des gens au mépris de toutes les règles (sans contrat de travail, d’assurance,…) c’est du travail au noir.
      C’est donc ça, le progrès ?

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      • Un naïf // 26.06.2015 à 13h34

        Oui, si ça permet d’enrichir une multinationale qui ne paye pas ses impôts pour augmenter ses dividendes 😉

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    • METZGER // 02.07.2015 à 13h09

      L’argument est une distorsion de concurrence par inapplication de lois. Assurance, licence. Ne vous étonnez pas alors que vos soins dentaires soient effectués par un plombier… Aucune compagnie d’assurance ne les couvrent ! Vous aimez un monde dangereux, peuplé d’esclaves apeurés, sans garantie. C’est sûr que les taxis sont nos canuts modernes. Mais ce n’est pas le sens du progrès, c’est le retour à l’âge des cavernes ! Schumpeter ne connaissait RIEN de la robotisation et n’a pas compris grand-chose aux moteurs de la financiarisation.Quant à rentabiliser sa voiture… Pourquoi pas votre maison, votre femme, vos enfants ? Il y a une certaine obscénité à évoquer cela, je me contenterais donc de vous conseiller d’en acheter une plus petite, une audi n’est pas un must.

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  • Olposoch // 26.06.2015 à 11h28

    Il y fort à parier que les chauffeurs de taxi, de VTC et tous les autres font leur shopping sur internet pour payer le moins possible sans en avoir rien à faire des conditions de travail et du statut des invisibles qui permettent de casser les prix.
    Il arrive aux chauffeurs de taxi ce qui est arrivé à plein de métiers depuis 20 ans, et encore plus depuis 10 ans et l’apparition des smartphones.
    Pourquoi sauver les taxis quand on à laissé crever les autres? ils ne sont quand même pas les premières victimes des délocalisations à bas coût… que ce soit dans les pays de misère ou sur internet…

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    • Wilmotte Karim // 26.06.2015 à 12h01

      Tandis que sacrifier les taxis va ressusciter les autres.

      Qu’on puisse décider de mener des politiques économiques qui vont conduire à une réorientation d’une part importante de la main d’oeuvre, soit.

      Mais si la réorientation est vers le chômage? Vers la misère?

      Le travail est un droit de l’Homme.
      Ainsi, le progrès serait l’absence de droit de l’homme, l’absence de dignité humaine?
      L’absence de dignité humaine pour tous, c’est prendre le risque que la votre soit rabaissée à celle des autres.

        +2

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      • Kiwixar // 26.06.2015 à 12h22

        « Le travail est un droit de l’Homme. »

        « C’est pas vrai : de l’argent leur suffirait » (Coluche)

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  • Bastien // 26.06.2015 à 11h46

    Article ridicule : l’auteur aurait magnifiquement défendu les maréchal-ferrants et les conducteurs de diligence devant l’arrivée de la méchante voiture… Non le progrès ne détruit pas les emplois : il y a autant d’emplois dans un monde où tout le monde est à pied ou en hoverboard

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    • Kellhus // 26.06.2015 à 14h19

      Plutôt vrai historiquement mais faux s’agissant de l’avènement prochain de l’intelligence artificielle. Il va certainement y avoir une destruction nette d’emplois tout à fait massive et sans précédent sur la planète. Larry Page, le PDG de Google, ne dit pas autre chose:
      http://www.forbes.com/sites/ellenhuet/2014/07/07/larry-page-robot-jobs/

        +1

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  • step // 26.06.2015 à 11h53

    c’est moi ou cette affaire est encore d’une stupidité confondante.
    Au lieu de grogner sur uber et ses 20% de rack.. euh de taxe. Pourquoi, au titre d’un grenelle de l’environnement quelconque l’état ne proposerait pas un service publique concurrent de cette plateforme, avec déclaration simplifiée des agents en tant qu’auto-entrepreneurs, qui bénéficieraient du coup de protection sociales adéquates pour bien moins que 20% ? ça se justifie, le covoiturage c’est bon pour l’environnement et l’environnement c’est pas une somme d’intérêts privés qui vont s’en occuper. il y a un moyen de faire fuir ces parasites économiques : leur bouffer leur marge :
    1) en proposant un service à prix réel, et socialement plus intéressant pour les participants.
    2) en leur tapant dans les tibias à coup de contrôles fiscaux car tout le monde sait que ces entreprises fraud… euh « optimisent » tout ce qu’elles touchent.

    Si les 20% sont réellement exorbitants, autant les faire baisser et proposer un meilleur statut, juridiquement moins risqué aux chauffeurs occasionnels. Les gens choisiront.

    Pour les chauffeurs de taxi, l’état n’a qu’à sur 20 ans, les exonérer d’une taxe pour rembourser ceux qui ont payé une licence, et ne plus faire payer de licence à ceux qui entrent sur le marché.

      +5

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  • Un naïf // 26.06.2015 à 12h11

    Tandis que les Etats s’efforcent de gagner du temps par le haut, les start-up de la Silicon Valley, elles, proposent des solutions pour gagner du temps par le bas. Elles placent ainsi une foi inébranlable dans des services comme Uber (des particuliers convertissent leur voiture en taxi) et Airbnb (et leur appartement en hôtel), censés transformer des biens analogiques ringards en source de profits numériques et branchés. Objectif : assurer un complément de revenus à leur propriétaire. Comme l’explique M. Brian Chesky, le président-directeur général d’Airbnb, « le chômage et les inégalités sont au plus haut, mais nous sommes assis sur une mine d’or (…). Nous avons appris à créer nos propres contenus, mais nous pouvons désormais tous créer notre propre emploi et, pourquoi pas, notre propre secteur d’activité ».

    Fidèle à son habitude, la Silicon Valley débobine ici la rhétorique communautaire de la contre-culture pour présenter Uber ou Airbnb comme les piliers de la nouvelle « économie du partage », horizon utopique rêvé par les anarchistes autant que par les libertariens, où désormais les individus traiteraient directement les uns avec les autres en court-circuitant les intermédiaires. Plus prosaïquement, il s’agit de remplacer des intermédiaires analogiques, comme les sociétés de taxis, par des intermédiaires numériques, comme Uber, entreprise financée par les anarchistes notoires de Goldman Sachs.

    Les secteurs de l’hôtellerie et des taxis étant universellement détestés, le débat public s’est rapidement résumé à l’image d’audacieux précurseurs bousculant des rentiers poussifs et dépourvus d’imagination. Une présentation aussi biaisée masque un fait essentiel : ces courageux champions de l’« économie du partage » évoluent dans un univers mental caractéristique du XIXe siècle. Dans leur système, le travailleur, radicalement individualisé, ne bénéficie que d’une protection sociale symbolique ; il assume les risques qui pesaient auparavant sur les employeurs ; ses possibilités de négociation collective se réduisent à néant.

    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/08/MOROZOV/50714

      +6

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  • Un naïf // 26.06.2015 à 12h27

    Monsanto refuse l’interdiction à la vente du Roundup qui n’en est d’ailleurs pas une de Royal.
    Bientôt, après la mise en place du TAFTA, ils feront un procès à l’Etat qui devra leur reverser des dommages et intérêts payés par nous, les contribuables. Idem pour Uber Pop, qui doit se languir de la mise en place de ce traité…

    https://www.youtube.com/watch?v=NdEbb5gvsk8

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  • catherine Balogh // 26.06.2015 à 12h37

    ah ah h ah , accoler « anarchie’ à GS!!
    on est vraiment dans un monde de fous!

      +0

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  • Kiwixar // 26.06.2015 à 12h52

    L’avis plein de bon sens de Charles Sannat sur le sujet :
    http://www.lecontrarien.com/2015/06/26

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  • theuric // 26.06.2015 à 12h57

    Bon, je ne vois pas en quoi Uberpop peut foutre la trouille, lui ne fait qu’accélérer la désindustrialisation mondiale et donc la disparition du fatras monétariste qui nous pollue et l’esprit, et le cœur.
    Ne voyez-vous pas que tout ça tourne en rond et est déjà en train de s’achever?
    C’est quoi c’est pauvres types n’ayant eu dans leur vie qu’une seule bonne idée sans se rendre compte qu’ils coupent la branche sur laquelle ils sont assis?
    Bon, c’est vrai, nous avons failli avoir des morts, le gouvernement a agit juste à temps, ce truc de taxi sans taxi entre si bien dans le cadre étriqué de leur bienpensance.
    Heureusement que nos ministres ont sentis que les poils roussissaient.
    Mais sinon, ne les trouvez-vous pas ridicule, bien que dangereux, ces olibrius infantiles qui ne pensent qu’à accumuler du pèse, du frics, du flouze, de l’artiche, de la fraiche, du grisbi, de l’oseille, des talbins, des radis comme d’autres sont constipé de vouloir garder pour eux ce qui vient de leur corps?
    Mais peuvent-ils comprendre qu’ils creusent leur propre tombe?

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  • lm bernard // 26.06.2015 à 13h50

    7h :je m’auto réveille grâce à la puce implantée sur mon avant bras et directement reliée à une application télé chargée me mettant également en relation sur mon écran multifonctions (télévision ,internet ,…) avec la chaîne d’info continue (une info par minute ),cafetière ,douche,gel et shampooing programmés.les pourparlers avec la Grèce sont pluriquotidiens,le chômage une affaire entendue(l’exponentielle va vers l’infini),Poutine retranché dans son QG du Kremlin depuis l’extension de l’OTAN jusqu’en Biélorusse,la Palestine n’est plus q’une donnée proto historique…Les bulletins météo sont monotones:l’été en hiver,alertes pollution,cyclones,tsunamis,smog,fog,le train train quoi.
    8h:déplacement par Uber-Cyber pas de pilotage humain entre mon domicile et mon lieu de travail,rues quadrillées par un plan vigipirate devenu renforcé depuis bien longtemps (peut être a t il toujours existé?)
    8h 30:mon digi tatouage m’autorise à pénétrer dans mon bureau cellule où la transparence de mon ordi. se résume à celle de l’écran,la NSA a eu raison de toutes les indignations de la CNIL.
    Mon quotidien:les applis,y’en a pour tout,les fringues,la bouffe,les spectacles,les vacances,le sexe (le virtuel suffit le plus souvent),la main invisible,celle du numérique s’est substituée à l’ancienne,du capitole à la roche tarpéienne il n’y a qu’un pas.

      +4

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  • Aikos // 26.06.2015 à 14h00

    Toutes la logique de cet article est mauvaise.

    Il ne faut pas s’unir contre le monde qui arrive mais penser aux meilleurs moyens de le réguler.

    Simplement. Et c’est déjà assez.

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  • Fox 23 // 26.06.2015 à 14h08

    Bienvenue dans le monde merveilleux des bobos jacasseurs !

    On est parti des taxis pour finir par Monsanto, Bonjour la dérive typique du bobo jacasseur, toujours disponible pour un combat le plus lointain et le plus incertain possible, Façon de montrer l’immensité de leur culture, ils sont bien souvent, par hasard, regroupés sur Île de France.

    Par contre pour s’exprimer clairement sur le problème soulevé, merci de voir ailleurs, nul n’est parfait. Quand on ne peut faire autrement, on babille sur les droits sociaux, dont par ailleurs on se moque éperdument (le bobo est souvent cadre supérieur ou petit patron, mais de gôche).

    Un brin de sérieux ne pouvant nuire, est-il possible d’obtenir des réponses constructives, où, par exemple le monopole insoutenable des artisans et grandes compagnies de taxis réunis serait remis en cause au profit des utilisateurs (parmi lesquels les bobos sont nombreux), au vu des dérives outrancières de cette corporation qui, Dieu merci pour son avenir, vote majoritairement à gauche !

    Quand vous voulez !

      +0

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  • Incognitototo // 26.06.2015 à 14h31

    Un problème insoluble du moins si on ne veut pas entendre ce que disent les uns et les autres… mais, pas d’accord avec la taxe pour régler ce problème…

    Il y a un moyen plus simple autoriser les taxis (pour les seuls qui sont indépendants pas pour les compagnies) à amortir leur licence sur 10 à 20 ans (ce qui est interdit aujourd’hui), ce qui exonérerait d’impôts la plupart d’entre eux pendant plusieurs années.

    Cela dit, il faudra ben remettre à plat ce (foutu) concept de « libre concurrence loyale et non faussée » (qui n’existe jamais), lui même issu (entre autres) d’une vision du monde qui pourrait consommer à l’infini, et pas seulement pour les taxis. L’introduire sur un marché fini, c’est à terme la paupérisation de tous, entre autres effets pervers.

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  • Serge // 26.06.2015 à 14h35

    Ce n’est pas le progrès qui est en cause ,mais la dérèglementation débridée ,au prétexte (dans un premier temps) ,de satisfaire l’intérêt (chuis bon,mon oeil !) du consommateur .
    ça on connaît déjà ,sauf qu’on est passé à l’échelle supérieure : globalisation ,financiarisation,contournement des lois des nations (TTIP).
    Cela ne m’empêche pas de penser par ailleurs que le « job » de taxi est un bon moyen de se faire de la « tune » en foutant pas grand chose .Pas trop fatiguant quoi …En visionnant les images à Paris ou à Marseille ,on voit bien que c’est « racaille » contre « racaille » …

      +1

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  • Anas // 26.06.2015 à 15h45

    UberPOP c’est le genre de rouleau compresseur qui arrive à un système qui ne s’adapte pas et qui résiste au changement.

    La société française change, elle exige plus de qualité de service, plus de quantité et plus de souplesse. Le système existant a tout fait pour résister à ces exigences (moyens de paiement obsolètes, véhicule salles qui puent, des conducteurs qui reffusent des clients, un système de licence indécent qui n’est ni plus ni moins qu’un système de rente …).

    Bon ben maintenant que cette grosse corporation a en face d’elle un mastodonte à sa taille, il est temps qu’elle se mette à changer. « Qui a piqué mon fromage ? » …. UberPOP peut être.

      +1

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  • téléphobe // 26.06.2015 à 15h46

    Longue vie à Uber qui fournira du travail à tous ces pauvres migrants qui rentrent par dizaines de milliers sur notre territoire ;o)

      +2

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  • Alain au bar // 26.06.2015 à 15h46

    Je ne sais pas si cette impression est réaliste mais d’après ce que j’observe sur la toile il semblerait que les taxis se soient organisés en milice afin de faire eux mêmes respecter leurs lois et intérêts. Qu’adviendrait il si les chauffeurs de Uber se mettaient à faire de même ?
    Dans tous les cas le gouvernement Valls et leur président Hollande sont 100% responsable de ce qu’il se passe et de ce qu’il adviendra du simple fait de la politique économique qu’ils mènent depuis qu’ils sont en responsabilité. Finalement ils sont doublés sur leur droite libérale par une compagnie d’exploiteurs de conducteurs de voitures. On vit une époque fantastique.

      +0

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  • Un naïf // 26.06.2015 à 15h56

    Apparemment, on ne peux pas avoir l’Uber et l’argent d’Uber… 🙂

      +1

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  • lj // 26.06.2015 à 16h09

    bjr,
    Extrait de : Bruxelles, le 2.6.2014
    COM(2014) 411 final
    Recommandation de
    RECOMMANDATION DU CONSEIL
    concernant le programme national de réforme de la France pour 2014
    et portant avis du Conseil sur le programme de stabilité de la France pour 2014

    « LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE RECOMMANDE que la France s’attache, au cours de la période 2014-2015:à supprimer les restrictions injustifiées à l’accès aux professions réglementées et à l’exercice de ces professions.

    Au vu de ces recommandations UBER est dans SON DROIT

    Alors arrêtez de gémir….!

    Si vous n’êtes pas content il fallait lire les traités de l’UE AVANT

    Maintenant TAISEZ VOUS

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    • Un naïf // 26.06.2015 à 18h04

      Ahah ! Je vous rappelle tt de même que les français ont voté NON en 2005 et que ce référendum à été usurpé… alors après, on peut dire ce qu’on veut, tout ces traités n’ont AUCUNE VALEUR.

      Ceci dit, vous ne vous trompez pas dans le programme qui s’annonce :
      https://www.youtube.com/watch?v=NdEbb5gvsk8

        +6

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  • cam // 26.06.2015 à 16h44

    Je suis très étonné que PERSONNE ne parle de la solution trouvée a New York pour faire cohabiter paisiblement UBER et les taxis (visiblement plus intéligents la bas)

    J’y suis allé il y a 1 mois : la bas, on peux aussi réservé un taxi (jaune) via l’appli UBER. Il en coute 2$ au client au profit d’UBER. Montant fixe. J’en ai parlé au taxis, ils sont très content. Ils proffitent des avantages d’UBER (commande a distance, par exemple a Brooklyn, traditionnelement moins fournie en taxi), les clients ont le choix entre taxi et UBER X, (ils choisissent du coup en fonction du temps d’attente par exemple, et le cout vu qu’un taxi est légerement moins cher, ce qui compense les 2$), et UBER est content aussi

    Je trouve ca quand meme dingue que personne ne parle de cette solution… Si NY a réussi a imposer a UBER de rajouter les taxis dans son appli, pourquoi Paris n’y arriverait pas?

      +1

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    • Carabistouille // 26.06.2015 à 16h51

      Ha ouai-hin, yaka-hin, fokon-hin
      c’est beau le simplisme.
      Pouvez vous me dire le comparatif des charges taxi-uber à NY et le même en France?
      Pouvez vous me faire le comparatif du prix de licence à NY et en France.

      C’est insupportable ce « bon sens » à deux balles. Desproges avait raison « le bon sens populaire, c’est celui qui amenait 30 000 personnes dans les stades à Nuremberg en 35. ».

        +2

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    • Kiwixar // 27.06.2015 à 00h05

      « Je trouve ca quand meme dingue que personne ne parle de cette solution »

      Tout le monde ne connaît pas NY ou ce qu’ils y font, merci pour cet éclairage. Il y a plein de bonnes idées à étudier un peu partout, en les adaptant. J’aime bien la carte rechargeable chinoise qui permet de payer le taxi et le bus et le métro.

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  • Wilmotte Karim // 26.06.2015 à 21h14

    http://www.lesinrocks.com/2015/06/22/actualite/la-condamnation-duber-relance-le-debat-sur-le-modele-du-travail-a-la-demande-11755550/

    Si la justice californienne y voit un lien de subordination, la justice française ne le voit-elle pas?

      +0

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  • nobody // 26.06.2015 à 21h20

    Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes
    Je n’ai rien dit
    Je n’étais pas communiste

    Lorsqu’ils ont enfermé les sociaux-démocrates
    Je n’ai rien dit
    Je n’étais pas social-démocrate

    Lorsqu’ils sont venus chercher les syndicalistes
    Je n’ai rien dit
    Je n’étais pas syndicaliste

    Lorsqu’ils sont venus me chercher
    Il ne restait plus personne
    Pour protester

    Que faisaient les chauffeurs de taxis quand les ploutocrates ont massacré les jobs des ouvriers de l’industrie et d’autres catégories exposées à la concurrence mondiale?
    Eh bien il n’y a de nouveau plus beaucoup de monde pour protester aujourd’hui…

      +7

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  • burno // 26.06.2015 à 23h29

    je n ai pas envie de lire 200 pages de commentaires
    pourquoi faudrait il s unir contre uber ? aucune idée et de toutes façons je ne viens pas chercher ici des ordres venant de je ne sais pas qui …
    j utilise régulièrement ce service ; beaucoup moins cher ; chauffeurs beaucoup plus sympas
    pas photo pour moi ! quel rapport avec les crises ???

      +3

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    • METZGER // 02.07.2015 à 12h56

      Un chauffard Uber n’est pas assuré. Nous en reparlerons après l’accident. Ne lisez rien, alles in ordnung, Herr nul !

        +0

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