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5.avril.20195.4.2019 // Les Crises

Ukraine: objectif d’adhésion à l’UE et l’Otan dans sa Constitution

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Source : Le Figaro, AFP,

L’Ukraine a inscrit aujourd’hui dans sa Constitution son aspiration à adhérer un jour à l’Union européenne et l’Otan, un vote jugé « historique » par le président Petro Porochenko et qui intervient à moins de deux mois de la présidentielle.

Le Parlement a adopté en dernière lecture ce projet de loi en présence du chef de l’Etat pro-occidental Petro Porochenko, qui avait soumis ce texte aux députés, et des membres de son gouvernement. Sur 450 députés, 334 ont voté pour ce texte, alors qu’un minimum de 300 est nécessaire pour tout changement de la Constitution. « C’est une journée historique! », avait déclaré Porochenko avant le vote. Le texte ajoute à la Constitution des mentions sur « l’orientation stratégique de l’Ukraine vers l’adhésion à part entière à l’UE et l’Otan », obligeant les pouvoirs exécutifs et législatif à oeuvrer dans ce sens. Il marque « l’irréversibilité de notre choix européen », s’est félicité après le vote le président du Parlement, Andriï Paroubiï. « L’Ukraine sera dans l’UE et dans l’Otan! », a-t-il promis.

Pour certains observateurs, son objectif est d’entraver toute velléité de changement de cap géopolitique de Kiev en cas de victoire d’un candidat mieux disposé envers la Russie. D’autres la voient comme une opération de communication du chef de l’Etat, loin d’être assuré de remporter la présidentielle du 31 mars. Les relations entre l’Ukraine et la Russie sont au plus bas depuis l’annexion par Moscou il y a cinq ans de la péninsule de Crimée, suivie par une guerre avec des séparatistes pro-russes qui a fait près de 13000 morts et continue de couver dans l’est du pays. Kiev et l’Occident accusent Moscou de soutenir militairement les séparatistes ce que la Russie nie farouchement, en dépit de nombreux témoignages.

Après son indépendance de l’URSS en 1991, l’Ukraine a d’abord adopté un statut « non-aligné », la Russie étant farouchement opposée à toute expansion de l’Otan à l’est, avant de l’abandonner fin 2014 au début de la crise avec Moscou. La Russie n’a eu de cesse de dénoncer le rapprochement de l’Otan de ses frontières, malgré les promesses de non-élargissement formulées, selon Moscou, lors de l’effondrement du bloc de l’Est.

Source : Le Figaro, AFP,

 


 

L’AP-OTAN renouvelle sa solidarité avec l’Ukraine et fait le bilan des réformes et priorités de Kiev

Source : OTAN, 10-01-2019

Bruxelles, le 10 janvier 2019

Dans le cadre d’échanges avec Rose Gottemoeller, secrétaire générale déléguée de l’OTAN, et d’autres hauts responsables au siège de l’Organisation hier, le Conseil interparlementaire Ukraine-OTAN (UNIC) a réitéré sa préoccupation concernant les efforts de déstabilisation menés par la Russie contre l’Ukraine.

Cette rencontre a eu lieu alors que la Russie détient toujours les trois navires militaires ukrainiens saisis dans le détroit de Kertch le 25 novembre 2018, ainsi que leur équipage. Tous les participants ont condamné l’escalade des tensions orchestrée par Moscou dans le détroit de Kertch et la mer d’Azov. Les représentants de l’OTAN ont estimé que le comportement de la Russie était injustifié et ont souligné l’urgence de garantir la liberté de navigation en direction et en provenance de la mer d’Azov.

« Certains diront qu’il s’agit d’un problème complexe », a remarqué Madeleine Moon, présidente de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN. « En fait, c’est tout le contraire et il faut le dire haut et fort : l’annexion de la Crimée par la Russie est illégale, la détention des navires ukrainiens est illégale et la détention des membres d’équipage ukrainiens est illégale. » Oksana Yurynets, présidente de la délégation ukrainienne à l’AP-OTAN, a remercié Mme Moon de s’être positionnée sur ce sujet dès le début de la crise.

Les parlementaires des pays membres de l’Alliance et ukrainiens ont sommé Moscou de relâcher sans condition les navires et leur équipage, et de mettre fin à toute entrave au droit de l’Ukraine à naviguer librement dans le détroit de Kertch et la mer d’Azov. Ils se sont dit en faveur de sanctions supplémentaires à l’encontre de la Russie si Moscou continuait à ne pas respecter le droit international. Soulignant l’attention croissante portée par l’OTAN à la mer Noire, Mme Gottemoeller a rappelé aux délégués de l’UNIC que l’Alliance avait largement accru sa présence navale dans la région et qu’elle menait régulièrement des exercices militaires, notamment avec l’Ukraine et la Géorgie.

Les participants de l’UNIC ont également détaillé le programme actuel de réformes internes de l’Ukraine, et ont salué les impressionnantes avancées effectuées en 2018. Ils ont également conseillé de maintenir le rythme des réformes et de leur mise en œuvre en 2019, malgré les élections présidentielle et parlementaires prévues respectivement en mars et octobre.

Les avancées les plus visibles concernent le secteur de la défense et de la sécurité, en particulier la récente adoption de la loi sur la sécurité nationale. Andriy Levus (Ukraine) a informé ses homologues alliés des efforts menés par le Parlement (la Verkhovna Rada), en étroite concertation avec les experts de l’OTAN, pour introduire de nouvelles lois visant à réformer les services de sécurité et de renseignements qualifiés de « soviétiques » et pour renforcer la supervision du secteur de la sécurité par le parlement. L’une des lois proposées par la Rada prévoit la création d’un comité spécial de supervision au sein de la prochaine législature. Le parlement envisage également de nouvelles mesures pour réformer le complexe industriel de défense, améliorer la transparence du marché militaire et adopter les standards de l’OTAN dans la définition des secrets d’État.

Si les avancées ont été bien accueillies par les représentants de l’OTAN, ces derniers ont souligné la nécessité d’ancrer ces réformes dans des doctrines, de continuer à travailler au développement d’un nouvel état d’esprit et d’une culture post-soviétique au sein du secteur de la défense, et de renforcer la coordination avec le ministère de la défense, le ministère de l’intérieur et les autres acteurs du secteur. Les représentants et les parlementaires de l’OTAN ont également demandé à l’Ukraine d’en faire plus pour lutter contre la corruption.

« L’AP-OTAN, et notre Conseil en particulier, continuera à accompagner l’Ukraine sur son chemin. Nous comptons aussi sur nos collègues de la Rada pour continuer à mener les réformes au sein du parlement, du gouvernement et de la société dans son ensemble », a souligné Mme Moon lors de la rencontre.

L’Ukraine a défini son adhésion à l’OTAN comme objectif de politique étrangère et l’a inscrit dans sa constitution. Les représentants et les ambassadeurs de l’OTAN ont regretté la suspension des rencontres de la commission OTAN-Ukraine (COU) au niveau des ambassadeur à cause de différends bilatéraux existant entre l’Ukraine et la Hongrie sur la loi sur l’éducation adoptée par le parlement ukrainien. Les législateurs ukrainiens ont informé les représentants et parlementaires de l’OTAN que la Verkhovna Rada prévoyait deux nouveaux projets de loi dans les mois à venir permettant de repousser la mise en application de la loi sur l’éducation à 2023. La volonté de l’Ukraine à rechercher un compromis à ce sujet a été saluée par tous les participants.

La mise en application des accords de Minsk et l’occupation illégale de la Crimée ont dominé le programme de la rencontre. Les participants ont été informés que, malgré leurs défauts, les accords de Minsk restaient la « seule solution possible » et qu’aucune alternative viable n’avait été proposée. Les législateurs alliés ont exprimé leur déception quant à l’enlisement des négociations et la violation régulière de l’élément principal de l’accord : le cessez-le-feu. Les parlementaires ukrainiens ont remarqué que malgré l’impopularité des accords de Minsk en Ukraine, les dirigeants du pays restaient prêts à l’appliquer.

Outre le soutien qu’elle apporte à l’Ukraine concernant sa souveraineté et son intégrité territoriale, l’OTAN accompagne le pays à travers un programme de coopération varié : l’Ensemble complet de mesures d’assistance (CAP). Il se compose notamment de plusieurs fonds d’affectation et de conseils procurés par des experts de l’OTAN basés à Kiev. La coopération s’étend également à la communication stratégique et à la cybersécurité. Lancée en 2017, la Plateforme conjointe OTAN Ukraine contre la guerre hybride aide l’Ukraine à développer ses compétences et à renforcer sa résilience contre les menaces hybrides. Les interlocuteurs ukrainiens ont souligné l’intérêt de l’expérience de l’Ukraine à ce sujet pour l’Alliance. Ils ont également noté l’importance de la récente séparation de l’Église orthodoxe ukrainienne de la tutelle de Moscou, ajoutant que le Kremlin s’était servi des canaux de l’Église dans ses tactiques hybrides de déstabilisation de l’Ukraine.

Créé en 1998, le Groupe de surveillance conjoint avec l’Ukraine a pour objectif de démontrer l’intérêt des milieux parlementaires pour la coopération entre l’OTAN et l’Ukraine et leur participation à cette coopération. En 2003, il prend son appellation actuelle : Conseil interparlementaire Ukraine-OTAN. Il se compose de parlementaires ukrainiens de haut rang et d’un nombre équivalent de leurs homologues des pays membres de l’OTAN. Vingt-deux parlementaires issus de dix pays membres de l’OTAN et d’Ukraine ont participé à la rencontre hier. Le Conseil tient normalement deux réunions par an, l’une à Bruxelles et l’autre en Ukraine. Au fil du temps, il est devenu un forum politique dynamique qui permet aux parlementaires des pays de l’Alliance et d’Ukraine de soulever toute question d’intérêt commun ou suscitant la moindre préoccupation.

Source : OTAN, 10-01-2019

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Fritz // 05.04.2019 à 07h18

A lire le texte AFP-Figaro, on a l’impression que les « 13 000 morts » du Donbass ont été tués par les séparatistes pro-russes manipulés par Poutine. C’est beau, l’information dans une démocratie.

Quant à l’objectif constitutionnalisé en Ukraine : adhérer à l’OTAN et à l’UE, imaginez la réaction des USA si le Mexique ou le Canada, vers 1962, avaient inscrit dans leur constitution la nécessité d’adhérer au Pacte de Varsovie. Rappelez-vous comment ils avaient réagi à l’installation de quelques missiles soviétiques à Cuba.

Nous vivons une époque délirante.

37 réactions et commentaires

  • Fritz // 05.04.2019 à 07h18

    A lire le texte AFP-Figaro, on a l’impression que les « 13 000 morts » du Donbass ont été tués par les séparatistes pro-russes manipulés par Poutine. C’est beau, l’information dans une démocratie.

    Quant à l’objectif constitutionnalisé en Ukraine : adhérer à l’OTAN et à l’UE, imaginez la réaction des USA si le Mexique ou le Canada, vers 1962, avaient inscrit dans leur constitution la nécessité d’adhérer au Pacte de Varsovie. Rappelez-vous comment ils avaient réagi à l’installation de quelques missiles soviétiques à Cuba.

    Nous vivons une époque délirante.

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    • Catalina // 05.04.2019 à 09h34

      Le plus triste est que l’Ukraine est exangue, les gens sont d’une pauvreté indécente, avec l’entrée dans l’OTAN et l’ue, l’Ukraine doit s’exposer à une remise à niveau dont 20 000 normes !! et doit bien sûr payer un tribut à l’OTAN, on est vraiment dans le thème du racketteur, comme la mafia, « tu paies et je te protège, tu paies pas je te détruis ». la protéger mais de qui ?. de ceux qui l’ont envahit et l’ont soumis ? les occidentaux ?
      C’est totalement affreux, l’Ukraine si elle se remet aux normes reste presque 4 ans sans économie, comme elle pourra pas se payer l’OTAN, va t-elle tout simplement devenir une énième base us ? elle n’a pas le choix, de toute manière, pauvres Ukrainiens.

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      • Kiwixar // 05.04.2019 à 10h47

        Je pense que ce qui intéresse la majorité des Ukrainiens, c’est de pouvoir quitter leur pays. Pour ça rien de mieux que de faire partie de l’UE (libre-circulation).

        L’UE a des stats de chômage pas trop pourries : les jeunes d’Europe du sud quittent l’UE, les jeunes de l’est viennent à l’ouest. Des peuples de déracinés, malléables, prêts à demander la nationalité de leur entreprise transnationale qui leur fournira la sécu, l’emploi, la retraite etc. La chute du communisme à l’est a créé une catastrophe à l’ouest.

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        • Catalina // 06.04.2019 à 07h14

          Bonjour Kiwixar,
           » leur fournira la sécu, l’emploi, la retrait »
          La sécu ? elle est en passe d’être démolie pour la vendre au privé
          L’emploi ? Sans commentaire
          La retraite ? dont les caisses sont vides puisque que les rapaces ont spéculé avec l’argent des retraites…

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    • Ricard’eau // 05.04.2019 à 11h10

      C’est le rêve de l’UE de intégrer la Ukraine … Elle deviendrai l’usine de l’Europe par ces bas salaires

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      • Haricophile // 08.04.2019 à 15h52

        C’est déjà le cas. Renseigne toi sur la nationalité des ouvriers de nos usines « délocalisées » en pologne et ailleurs. Il y en a aussi un certain nombre qui passent leur vie dans des petites camionnettes blanches qui contournent les lois sur la durée de conduites et autres inacceptables contraintes de cette France pourries par des privilège mis en place par les socialiste ainsi que par des protections sociales et réglementaires ruineuses maintenues par des faignasses de fonctionnaires trop payés…

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    • V_Parlier // 05.04.2019 à 20h54

      Par ailleurs je lis encore une fois cette insinuation à deux balles: « depuis l’annexion par Moscou il y a cinq ans de la péninsule de Crimée, suivie par une guerre avec des séparatistes pro-russes qui a fait près de 13000 morts… »
      -> C’est tout à l’envers: Suite à un coup d’Etat ayant très vite débouché sur des opérations punitives militaires et des pogroms (*) contre les réticents à l’Est, ceci ayant entrainé la sécession de la Crimée et son retour dans la Russie, ainsi que l’éclatement d’une véritable guerre contre le pouvoir putschiste.
      Odessa, la maison des syndicats, et bien entendu ce bombardement alors que la guerre du Donbass n’a pas encore commencé: https://solid.tube/v/165641_8ChGSsL .

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  • delor // 05.04.2019 à 07h24

    @Fritz : ce n’est pas l’époque qui est délirante, mais les humains de quelque pays que ce soit. L’on assiste à une fragmentation sans précédent de tout, sauf de … l’argent qui s’agrège de plus en plus entre quelques mains seulement au niveau mondial. Cela ne vous inspire pas quelques réflexions ?

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    • moshedayan // 05.04.2019 à 07h38

      L’Ukraine de Poroshenko, des néo-fascistes, de l’OUN-UPA, de Praviy Sektor, Svoboda… – c’est ça : des partisans de toutes ces mouvances ont appelé à tuer Volodimir Zelensky et à poser des bombes si ce candidat bat Poroshenko.
      Pourquoi ? parce que c’est un « homme de Moscou »….
      Merci à l’UE et l’OTAN donc !
      Mes amis slovaques (près de l’Ukraine) ont boycotté dès Maïdan les produits de confiserie de Poroshenko et… c’est vrai ils espérent aussi la restitution des Carpates d’Ouzhgorod, parce les Bolcheviks du style Khrouchtchev ont boursouflé territorialement cette Ukraine pour un résultat catastrophique – le Donbass doit revenir à la Russie, la Crimée c’est heureusement entendu … et l’UE, l’Allemagne peut se mettre « le doigt dans l’oeil » !

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      • delor // 05.04.2019 à 08h20

        Autrement dit, ces peuples de l’Europe de l’Est sont des masochistes et viraux : ils sont sortis d’un milieu délétère (URSS) pour souhaiter entrer dans une autre du même acabit, l’Union Européenne, où ils voudraient emmener avec eux leurs « merdes » (pardonnez-moi ce terme, mais je n’en vois pas d’autres plus appropriés) de l’URSS.

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        • Chris // 05.04.2019 à 12h45

          C’est oublier que les pays de l’Est ont été tiraillé et tailladé depuis des siècles entre les différents empires européens et ottoman par la bande…
          Cet état de sujétion aux aléas géopolitiques explique très bien la mentalité que vous décriez : une sorte de syndrome de Stockholm !

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        • moshedayan // 06.04.2019 à 14h37

          @delor et @chris,
          vous employez des termes trop simplistes (délétère? c’est bien vite dit) et aussi dégradants, voir méprisants (vision d’Occidental ??? à voir ???) .
          Quand on connaît les cultures d’Europe de l’Est on ne peut pas les partager – il y a du bon et du mauvais, et il y a eu… à l’époque « soviétique » tout cela. En Slovaquie orientale, les religions catholique, orthodoxe et catholique oriental ont vécu sous « l’ére socialiste » tant qu’elles ne se mêlaient pas de politique… Des peuples qui ont créé de remarquables oeuvres, des dessins animés comme « la petite taupe » ou « Umka cherche un ami » (ishet druga) ne peuvent pas qu’«emmener avec eux leurs « merdes »» comme vous l’avez écrit.
          Mais pour comprendre, il faut avoir vécu et parler réellement leurs langues. Quant à la corruption, d’après ce que je vois, elle est « policée » à l’Ouest, mais sur le fond, c’est la même en France ou en Allemagne. Mes amis slovaques ou russes n’ont aucune envie de venir à l’Ouest et regrettent la mainmise de l’Allemagne qui a créé par l’argent cet état de fait impérial, (comme en 1940 , d’une certaine manière, ils espérent donc plus la libération ou l’effondrement de l’UE et de l’Allemagne par conséquence.

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          • Haricophile // 08.04.2019 à 16h10

            « Des peuples qui ont créé de remarquables oeuvres, des dessins animés comme “la petite taupe” ou “Umka cherche un ami” (ishet druga) ne peuvent pas qu’«emmener avec eux leurs “merdes”» comme vous l’avez écrit. »

            Il y avait une Roumaine je crois qui faisait des animations et présentait ces œuvres au Musée Guillemet quand j’étais petit (~1965-1975?). J’ai des souvenirs inoubliables et très ému de ces séances, dessins animés et films pour la jeunesse qui étaient a 100000 lieues des productions américaines tant pour la qualité de réalisation que par la qualité du contenu, sa sensibilité et son adéquation à l’âge du public.

            Si vous avez des occasion de les voir et de les faire voir a vos enfants, ne manquez pas de le faire, et oubliez cette débauche de trucs souvent violents et toujours noyés dans des concepts psychanalytiques dévoyés a 2 balles des Walt-Disney et consort.

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  • Malbrough // 05.04.2019 à 07h29

    Comprend pas :
    Ce n’est pas l’Otan qui alimentera l’Ukraine en gaz ….
    Par contre à tout coup nous aurons une guerre contre la Russie .

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    • moshedayan // 05.04.2019 à 08h55

      Oui, moi aussi je ne comprends pas comment , comment , comment !
      peut-on ignorer l’Histoire, comment oublier que le bolchévik Khrouchtchev a d’un simple décret donner la Crimée à l’Ukraine, oublier que lui-même a participé sous la direction de Lazare Kaganovich (adjoint de Staline) à la famine paysanne du sud de l’Ukraine et du sud de la Russie (jusqu’au piémont Caucasien) des années 30) et même aux purges du PCUS des années 34-38 !. Pour cela, l’Ukraine dans l’OTAN ce sera la guerre – c’est inévitable.

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      • Le Rouméliote // 05.04.2019 à 11h51

        … Et il a supervisé les épurations ethniques entre Polonais et Ukrainiens en 1947-48…

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      • Fritz // 05.04.2019 à 12h26

        @moshedayan : vous avez raison de bien cadrer la géographie de la famine de 1932-33. L’Ukraine a bien été touchée, mais pas entièrement (pas la Galicie, et pour cause), et les régions au sud de la Russie d’Europe en ont souffert elles aussi. N’en déplaise aux théoriciens du Holodomor, ce n’était pas un « crime du pouvoir russe contre le peuple ukrainien ».

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        • Chris // 05.04.2019 à 12h51

          D’autant plus que les USA connurent un événement similaire (Holodomor) en 1933, causé par les exodes ruraux massifs de paysans dépossédés de leurs terres par la crise.
          Le film « on achève bien les chevaux » y fait allusion.

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          • Catalina // 06.04.2019 à 07h17

            ou encore « les raisins de la colère » de John Steinbeck

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  • Bernard Trannoy // 05.04.2019 à 07h42

    L’occident pour assurer sa cohésion à besoin de boucs émissaires la Russie, la Chine jouent ce rôle

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    • Florent // 05.04.2019 à 12h33

      L’Océania pour assurer sa cohésion a besoin de boucs émissaires Eurasia et Estasia jouent ce rôle

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    • Patrick // 05.04.2019 à 16h51

      et surtout , il faut bien justifier le pognon de dingue versé au complexe militaro-industriel.

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  • weilan // 05.04.2019 à 08h28

    Bien plus récemment l’OTAN, à l’occasion de ses 70 ans d’existence, a martelé moult discours violemment anti russes.
    La Crimée bien sûr est un sujet qui leur tient beaucoup à cœur ! L’Abkhasie aussi, sans oublier l’Ossétie.
    Un renforcement des patrouilles maritimes otanesques est prévu en Mer Noire et la navigation dans le Détroit de Kertch est un sujet de leurs « vives préoccupations ».
    Bref, un beau programme de provocations tous azimuth…

      +27

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  • Catalina // 05.04.2019 à 09h28

    Ce que nous devrions lire en fait  » Tous les participants ont condamné l’escalade des tensions orchestrée par Kiev dans le détroit de Kertch et la mer d’Azov. Les représentants de l’OTAN ont estimé que le comportement de Kiev était injustifié et ont souligné l’urgence de garantir la liberté de navigation de bateaux non armés en direction et en provenance de la mer d’Azov, l’OTAN refuse donc la demande d’adhésion de Kiev tant qu’elle ne sera pas parvenue à régler diplomatiquement le confilt armé qu’elle impose à une partie des habitants de l’Ukraine »
    Bon, c’est de la diplomatie, pas de l’agression caractérisée.

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  • Kokoba // 05.04.2019 à 09h28

    Inscrire dans la constitution l’adhésion à l’OTAN et l’UE ?
    Voilà quelque chose de particulièrement stupide.
    Une constitution, ce n’est pas fait pour çà.

    Mais bon, quand on se rappelle la constitution Européenne…

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  • Patrick // 05.04.2019 à 09h39

    Tout ce qui peut accélérer l’explosion de l’UE est une bonne nouvelle.
    Je suis pour l’adhésion de l’Ukraine à l’UE

    J’ai juste un problème avec l’OTAN , si l’Ukraine adhère alors nous devons en sortir le plus vite possible.
    En fait les Russes ont installé leurs frontières trop près de l’OTAN , c’est ça le vrai problème.

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    • Dominique65 // 06.04.2019 à 20h54

      « si l’Ukraine adhère à l’OTAN alors nous devons en sortir le plus vite possible. »
      Mais il faut en sortir le plus vite possible, que l’Ukraine y adhère ou non : L’OTAN, c’est la guerre.

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  • Ardéchoix // 05.04.2019 à 10h22

    Quelle belle idée, fabriquer en Ukraine, facturer au Luxembourg et protégé par L’OTAN, avec toutes les étoiles c’est pas l’Europe, c’est le paradis. 🙁

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  • DAUMONT // 05.04.2019 à 10h31

    La solution c’est de faire entrer la Russie dans l’OTAN.

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    • Basile // 06.04.2019 à 05h20

      j’en verrais une autre. Que la Russie atteigne un stade d’autosuffisance lui permettant de dire à l’UE, vous commencez à m’em****. Il est temps pour vous de choisir. Je coupe tout, relations, commerce, gaz. Vous reviendrez me voir quand vous serez calmés.

        +3

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  • Fred79 // 05.04.2019 à 10h35

    « “C’est une journée historique!”, avait déclaré Porochenko avant le vote … Il marque “l’irréversibilité de notre choix européen”, s’est félicité après le vote … »
    C »est le genre de déclaration auto-rassurante qui m’a toujours fait sourire.
    Comme si les articles d’une constitution n’étaient pas interchangeables, comme le sont les politiques qui les votent.

      +4

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  • Eric83 // 05.04.2019 à 11h24

    Pourquoi le blog les Crises se contente-t-il depuis un temps certain à ne rien diffuser d’autre sur l’Ukraine que des articles de la pravda MSM et qui plus est, dans ce « billet » d’aujourd’hui deux « copier-coller » d’articles datant de janvier et février 2019 !?
    Allo, les Crises , il y avait le 1er tour de l’élection présidentielle en Ukraine le 31 mars ? Pourquoi ne rien avoir diffusé sur ce sujet important avant et après le 1er tour, d’autant plus que les médias MSM ne le couvrent quasiment pas ?

    Un nouvel article de Christelle NEANT :
    Kiev bannit tout vol direct vers la Russie – Bienvenue en Absurdistan
    https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/kiev-bannit-tout-vol-direct-vers-214015

      +13

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    • weilan // 05.04.2019 à 22h02

      Comme vous je m’étonne de la récente tendance des Crises de ne publier que des articles largement obsolètes.

      L’OTAN vient de fêter triomphalement ses 70 ans d’existence et le discours de son secrétaire général a été interrompu 18 fois par des « standing ovations » du Congrès américain. Discours convenu, donc violemment agressif vis-à-vis de la Russie.
      http://www.dedefensa.org/article/on-fete-mes-70-ans-dhopital-psychiatrique

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  • Le Rouméliote // 05.04.2019 à 11h55

    On peut paraphraser le proverbe mexicain – Pauvre Mexique, si loin de Dieu et si près des États-Unis ! – pour l’Ukraine : Pauvre Ukraine, si loin de Dieu et si près de l’UE !

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  • Fabrice // 05.04.2019 à 12h41

    Au moins si en Europe ou en France, des peuples veulent se révolter contre l’administration bruxelloise, celle-ci trouvera des volontaires pour mater les mutins parmi les neonazis ukrainiens, vu qu’ils n’hésitent et n’ont jamais hésités à tuer leurs propres concitoyens.

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  • Schwartz // 05.04.2019 à 13h08

    L’OTAN n’est rien de plus qu’une fabrique de normes pour les nouvelles armes. Il faut que les fabricants d’armes des pays adhérents (et même ceux des non-adhérents) se conforment à ces normes pour espérer fourguer leur camelote.

    Il s’agit donc ni plus ni moins que d’une entreprise de business, qui comme toutes les entreprises cherche à grandir indéfiniment pour éliminer la concurrence. D’où la nécessité d’y faire adhérer toujours plus de pays, qui sont autant d’acheteurs potentiels d’armes normalisées par les USA.

    L’OTAN doit toutefois continuer à entretenir la menace (réelle ou fictive) d’une ennemi (Russie, Chine, Corée du Nord, terroristes de tous poils, que sais-je ? …) pour justifier de son existence. Rappelons pour mémoire que l’organisation créée en 1949 avait pour but de protéger l’Europe de l’Ouest de la menace de l’URSS. Où est la menace soviétique aujourd’hui ?

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    • Yannis // 05.04.2019 à 20h53

      « Il y a vingt ans, le 24 mars 1999, treize États membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), dont les États-Unis, la France et l’Allemagne, bombardaient la République fédérale de Yougoslavie. Cette guerre dura soixante-dix-huit jours et se nourrit de bobards médiatiques destinés à aligner l’opinion des populations occidentales sur celle des états-majors. »

      par Serge Halimi & Pierre Rimbert
      https://www.monde-diplomatique.fr/2019/04/HALIMI/59723

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