Les Crises Les Crises
16.avril.201216.4.2012 // Les Crises

GEAB N°64 : France 2012-2014 – Le grand séisme républicain et son impact international

Merci 33
J'envoie

Je partage avec vous aujourd’hui la vision du « GlobalEurope Anticipation Bulletin », qui est pour moi de loin une des meilleures sources d’information sur la Crise.

Comme anticipé par LEAP/E2020 depuis Novembre 2010 (GEAB N°49), le candidat socialiste (1), en l’occurrence François Hollande, emportera l’élection présidentielle française de 2012 (2). La question qui se pose encore concerne le premier tour de cette élection : Nicolas Sarkozy, le président sortant sera-t-il devant ou derrière Marine Le Pen (c’était aussi l’une des composantes de notre anticipation de Novembre 2010) (3) ? Il est donc temps d’anticiper les conséquences de cette élection tant pour la France que pour l’Euroland et l’UE ainsi qu’au niveau mondial (OTAN, G20, Euro-BRICS) car de facto elle est beaucoup plus importante pour l’évolution du monde actuel, en pleine transition du fait de la crise mondiale, que la prochaine élection américaine qui verra s’affronter Barack Obama et Mitt Romney (deux candidats financés massivement par Wall Street) sur fond de paralysie générale du système politique US (4).

 

 

La paralysie politique US : répartition des électeurs selon les trois grandes familles – Source : RabaReview, 04/2011
Dans ce GEAB N°64, outre les conséquences nationales, européennes et internationales importantes de ce grand séisme républicain qui va frapper la France, notre équipe présente une anticipation détaillée sur la prochaine chute du marché immobilier résidentiel canadien. Par ailleurs, nous révélons un instrument méthodologique d’anticipation politique très utile pour décrypter les tentatives de prise de contrôle des opinions publiques. Et nos recommandations concernent ce mois-ci l’évolution des Dollars australien et néo-zélandais, le développement de la grande attaque fiscale contre les placements financiers, l’évolution des marchés boursiers mondiaux et l’évolution radicale prochaine des réactions de l’Euroland face aux attaques spéculatives. Dans ce communiqué public, nous avons choisi de présenter un extrait traitant des conséquences géopolitiques mondiales du changement de pouvoir en France.

Une élection française 2012 beaucoup plus importante géopolitiquement que l’élection US 2012

En effet, pour notre équipe, la victoire de François Hollande va déclencher une série de bouleversements stratégiques qui vont affecter fortement l’Europe et accélérer considérablement les transitions géopolitiques en cours au niveau mondial depuis le début de la crise globale en 2008. En cela, les résultats et les conséquences de l’élection présidentielle française (5) ont beaucoup plus d’importance que ceux de la prochaine élection présidentielle américaine en Novembre 2012. En effet, la France, bien qu’étant un pays beaucoup moins puissant que les Etats-Unis, occupe une position stratégique tant en Europe qu’au niveau mondial (notamment via son rôle intra-européen) qui va en faire un acteur-clé de l’émergence du « monde d’après la crise » pour reprendre le titre du livre de Franck Biancheri. Et l’élection de François Hollande, qui possède une vraie réflexion sur l’Europe et le rôle de la France en Europe et a clairement affirmé son intention d’explorer activement les possibilités de partenariat avec les nouvelles puissances émergentes (BRICS), va consacrer une rupture majeure avec l’absence de vision et de stratégie européenne des cinq ans de présidence de Nicolas Sarkozy marqués essentiellement par une inféodation sans précédent dans l’Histoire récente du pays à la puissance dominante américaine (6) et son intégration sans conditions à un axe Washington/TelAviv sur l’essentiel des grands problèmes géopolitiques (7). La France avait disparu dans le monde depuis cinq ans (8), elle s’apprête à faire un retour fracassant (9) au-delà même de la personnalité du futur président (10).

L’impact de l’élection de François Hollande sur la transition géopolitique globale (2012-2015)

En matière globale, LEAP/E2020 tient à souligner deux tendances marquantes qui vont caractériser les deux premières années du nouveau pouvoir français :
. l’affirmation par la France d’une politique européo-gaullienne (ou mitterando-gaullienne), c’est-à-dire faisant de l’indépendance de la politique extérieure européenne une priorité stratégique
. l’exploration à vitesse accélérée des relations possibles avec les BRICS, notamment dans un contexte de futur partenariat Euro-BRICS.François Hollande est resté très discret en matière de politique étrangère car, d’une part, elle n’est pas au cœur des préoccupations des Français pour cette élection 2012 et car, d’autre part, on n’annonce pas à l’avance des changements importants dans ce domaine.Les arguments pour de tels changements étant pléthore et leur mise en œuvre ne risquant pas de générer de difficultés dans l’opinion publique qui, d’une manière générale, s’est sentie trahie par l’inféodation américaniste de la période sarkozienne, il n’y a en effet aucune raison de se précipiter. Comme il l’a annoncé pour la question de la réintégration de la France dans l’organisation militaire intégrée de l’OTAN (11), il s’appuiera sur une évaluation objective des avantages et inconvénients de cette décision. Le résultat est connu d’avance puisque le président sortant n’a rien négocié (et donc rien obtenu) en échange du retour de la France dans cette organisation militaire. Il y aura donc une action en deux temps : l’exigence d’un certain nombre de contreparties en terme de positions militaires clés pour la France au sein de l’OTAN et de la mise en place d’ici 2015 au plus tard d’un pilier européen de défense hors OTAN mais relié à l’OTAN. La France pourra compter sur le soutien de la plupart des pays européens continentaux que les aventures libyenne et afghane ont définitivement convaincus de la nécessité de changements radicaux au sein de l’Alliance atlantique. Moyennant une prise en charge budgétaire accrue de la part des Européens des coûts de leur propre défense, les Etats-Unis, faisant face à des réductions drastiques de leur budget militaire, accepteront bon gré-mal gré. Et seul le Royaume-Uni s’opposera à cette évolution avant de s’y rallier puisqu’il n’a plus les moyens financiers, militaires et diplomatiques de sa politique.

 

Importations nettes de pétrole (UE, USA, Chine, Japon) (en orange : moyenne 2000-2010 en milliards USD / en rouge : projection 2012 en milliards USD / en bleu : en pourcentage du PNB) – Source : IEA / FT, 03/2012

En matière globale, à la suite de l’Allemagne déjà bien engagée dans le processus de coopération diplomatique avec les BRICS, la France engagera une approche plus stratégique, avec une logique européenne (eurolandaise) commune, qui visera à formuler des axes communs d’action Euro-BRICS (12) au niveau des organisations internationales (réformes du FMI (13), du Conseil de Sécurité de l’ONU, …) et surtout de réforme fondamentale du système monétaire international (question du remplacement du Dollar US comme pilier du système). Le sommet du G20 à Moscou au premier semestre 2013 marquera la première concrétisation de cette évolution.

En stimulant ces deux seuls changements (et on peut supposer qu’il y en aura d’autres), le nouveau pouvoir français, avec une approche européenne exemplaire, aura ainsi contribué de manière décisive à l’évolution de la gouvernance mondiale post-crise.


Notes:

(1) L’anticipation de LEAP/E2020 de Novembre 2010 avait été effectuée en fonction de tendances lourdes (rejet populaire massif de la personne de Nicolas Sarkozy, démotivation de l’électorat UMP et forte poussée du Front National), toutes indépendantes de la personne du candidat socialiste, inconnu à l’époque.

(2) Avec des sondages de second tour qui n’ont jamais placé Nicolas Sarkozy en tête et un écart qui se confirme mois après mois (autour de 8%/10%), voire se creuse (13% d’écart dans un récent sondage CSA) au profit de François Hollande, seul un accident tragique pourrait désormais empêcher la victoire du candidat socialiste au soir du 6 Mai.

(3) Nous continuons à estimer que les sondeurs sous-évaluent fortement le score de la candidate du Front National et surévaluent au contraire celui du président sortant. Le sentiment désormais général, et conforté par tous les sondages sans exception, que le candidat de l’UMP ne peut pas sortir vainqueur du second tour affaiblit considérablement la stratégie du « vote utile » Sarkozy dès le premier tour face au « vote inutile » Le Pen. En fait, nous considérons que les derniers jours avant le premier tour vont même voir cette stratégie se retourner au détriment du vote Sarkozy qui de facto est devenu un vote inutile, faute de pouvoir l’emporter au second tour.

(4) Voir à ce propos notre anticipation sur l’évolution des Etats-Unis 2012-2016 (GEAB N°60 que nous venons de mettre en accès public en 4 extraits.

(5) Et de l’élection législative qui suivra en Juin prochain.

(6) Comme nous l’avons déjà souligné par le passé, la seule époque qui peut soutenir la comparaison en matière d’abandon de souveraineté en matière de politique internationale est celle du régime de Vichy et son inféodation sans conditions au régime nazi.

(7) Et même sur la formation des futures élites françaises sur le modèle pourtant sans avenir de la « World University Inc ». Source : NewropMag, 12/04/2012

(8) C’est même l’un des intermédiaires dans l’affaire Karachi, Zak Takieddine, qui l’affirme en mettant en avant l’affairisme qui a présidé depuis cinq ans aux décisions stratégiques du pays. En matière d’affairisme, c’est un connaisseur qui parle. Source : Le Point, 26/03/2012

(9) Cela dit, libre à ceux qui, à l’instigation de la City et Wall Street, veulent « lire » dans la crise grecque l’avenir de l’Euroland. LEAP/E2020 estime que désormais c’est plutôt du côté du changement politique français que va s’écrire la suite de l’histoire de l’Euroland et au-delà de la transition géopolitique post-crise.

(10) Car après douze ans de quasi-absence de la France sur les questions européennes pour lesquelles Jacques Chirac n’avait aucune affinité et encore moins de vision stratégique, ces cinq dernières années ont marqué une disparition de facto de la France de la scène internationale et européenne, sauf comme second couteau des Etats-Unis et comme instrument de médiatisation des fanfaronnades de Nicolas Sarkozy jamais suivies d’effets (suppression des paradis fiscaux, taxes sur les transactions financières, etc …). Le pays, ses acteurs, opérateurs, citoyens, s’est donc trouvé coupé de toute capacité de projection à l’échelle européenne et internationale. C’est cette situation qui prendra fin dans moins d’un mois et qui va de ce fait générer une forte ébullition et de nombreuses initiatives, comme une « cocotte-minute » sous pression depuis des années ! Cela explique aussi pourquoi cette élection ne reflète pas un clivage droite-gauche classique mais bien un clivage républicain au sens fort de la « chose publique ».

(11) Décidée par Nicolas Sarkozy sans annonce préalable à son élection et sans aucun débat démocratique.

(12) Par exemple, la Russie vient de remplacer au pied levé les Etats-Unis qui ont déclaré forfait, faute d’argent, pour le projet ExoMars piloté par les Européens. Source : RiaNovosti, 14/04/2012

(13) Un sujet brûlant où les BRICS attendent les Européens. Source : CNBC, 14/04/2012

 

Dimanche 15 Avril 2012

Abonnement : pour ceux qui en ont les moyens, en particulier en entreprise, je ne peux que vous recommander l’abonnement à cette excellente revue de prospective sur la Crise, qui avait annoncé dès 2006 la crise actuelle.

Je rappelle que LEAP ne reçoit aucune subvention ni publique, ni privée, ni européenne, ni nationale et que ses ressources proviennent uniquement des abonnements au GEAB.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

82 réactions et commentaires

  • Jean-LuK // 16.04.2012 à 04h29

    Intéressant, mais la question est : qui est derrière, étant donné qu’il n’y a pas une page qui présente la nature de cette organisation ?
    Sur Wikipédia on trouve ceci : Le Laboratoire européen d’anticipation politique LEAP/Europe 2020 est composé d’une équipe de recherche78 de 6 personnes à temps plein et d’une quarantaine de chercheurs et contributeurs occasionnels appartenant à la « génération post-traité de Rome », c’est-à-dire née après 1957, disséminée dans toutes les régions du monde, et dans diverses spécialités. Le réseau de rang 2 qui alimente bénévolement le LEAP en informations est évidemment beaucoup plus grand, et englobe le lectorat du GEAB ou des articles du LEAP.
    Et cela : Le LEAP a été notamment sponsorisé par le Groupe Accor et l’entreprise Election-Europe.com
    Mais cela reste obscur !

      +0

    Alerter
  • Bob L’éponge // 16.04.2012 à 05h59

    Je suis étonné qu’ils n’aient pas «anticipé» que le Front de Gauche allait passer devant Hollande…
    Je m’en vais créer un Think Thank moi! 
    Je vois… je vois…. au deuxième tour…. Le Pen vs Mélenchon!
     

      +0

    Alerter
    • UnPion // 16.04.2012 à 06h44

      J’aime bien ce job. Ce faire passer pour Madame Soleil version economie.

        +0

      Alerter
  • BA // 16.04.2012 à 07h23

    J’éclate de rire !

    Toujours aussi bisounours, le LEAP !
     
    Mais allons dans leur prévision de départ : admettons que François Hollande sera élu.

    François Hollande aura donc avec lui dans l’Union Européenne 26 autres Etats dirigés par la droite dans 99 % des cas. 

    Dans les négociations avec les 26 autres membres de l’Union Européenne, le 1 % de gauche imposerait son point de vue aux autres 99 % de droite ?

    Le LEAP n’est qu’un club de bisounours. 
     

      +0

    Alerter
    • Grégory // 16.04.2012 à 11h48

      Les éléctions allemande suivront de très prêt. Et je ne pense pas que là bas non plus la droite restera.

        +0

      Alerter
      • BA // 16.04.2012 à 12h21

        Grégory,

        sur les 27 gouvernements de l’Union Européenne, quel est le gouvernement dirigé par un socialiste ?

        Je ne dis pas que c’est très bien, je ne dis pas que c’est très mal. Je pose simplement la question :

        Sur les 27 gouvernements de l’Union Européenne, quel est le gouvernement dirigé par un socialiste ? 

          +0

        Alerter
        • Grégory // 16.04.2012 à 15h25

          Je n’ai pas le temps de vérifier mais je vous crois sur parole. Ceci dit, je vois mal ce que vous comptez démontrer : il y a peu de temps, on avait un gouvernement Jospin, Blair, Schroeder, Zapatero et des socio démocrates en force. Tout ça s’appelle l’alternance, et en rappellant l’état de la marée haute, vous semblez n’avoir pas conscience que a veut dire qu’elle va inéluctablement devenir basse dans les années à venir. En cas de crise, il y a une règle absolument constante dans toute les dernières élections européennes : alternance. Ici on aura donc la gauche, et ils l’auront en Allemagne, etc. 
          Mais si vous pensez que Merkel va se maintenir, allez y, expliquez nous ça. Expliquez nous aussi le poids de l’Espagne, l’italie, la Grèce et tout ce que vous voulez à l’heure de demander des bouées à un tandem franco allemand, fut il de gauche.
          En plus la conversation est elle bien pertinente  ? Comme Olivier l’a très bien montré, les gouvernements socio démocrates ont été au moins en France plus libéraux encore que ceux de droite. Si le bulletin du GEAB est surprenant, c’est plutôt dans l’idée que Hollande changerait pour lui beaucoup la donne // à N.S. Personnellement j’ai du mal à l’imaginer prenant les mesures pour rappatrier le capital de là où il ne sert qu’au capital à un endroit où il aide à faire fonctionner l’activité humaine.

            +0

          Alerter
          • BIGGLOP // 16.04.2012 à 16h00

            Comme @Grégory, les bulletins du GEAB donnent des éléments d’analyses parfois surprenants.
            Ont-ils tenu compte de la lettre de Cheuvreux (en anglais) rédigée par Pascal Perrineau ?
             
            Première page :
             
            Hollande devra clarifier sa position sur le marché du travail et les réformes fiscales lorsqu’il sera probablement élu président le 6 mai prochain. Bien entendu, il est resté évasif sur la question pour des raisons purement électorales : S’il clarifiait maintenant sa position, il pousserait les électeurs vers les extrêmes, ce qui complexifierai l’équation politique.
             
            Mais Hollande a déjà fait savoir aux électeurs centristes qu’il ne reviendrait pas sur les mesures utiles de son prédécesseur, à commencer par l’adoucissement du régime infâme des 35 heures.
             
            Jusqu’à présent, il n’a pas annoncé non plus un accroissement substantiel de l’interventionnisme de l’état, à commencer par son engagement de ne pas augmenter le nombres de fonctionnaires.
             
            Dans tous les cas, Hollande devra déplaire soit au marché financiers, soit à ses électeurs comme il l’a fait avec Mitterand en 1981-83, alors qu’il était son conseiller économique. Mais, son euro-pragmatisme devrait éveiller en lui la menace d’attaque du marché sur la dette Française, dû notamment à cause de la colère que suscite la France à ses pairs Européens concernant son inaction (à réformer le code du travail et la fiscalité).
             
            Par conséquent, et dans le cas du pire scénario (mais pas le plus probable), le marché le forcera à effectuer un demi-tour comme en 1983. Bien entendu, Hollande devra gérer sa Gauche, notamment celle du référendum raté de 2005 sur la constitution Européenne. Ses partenaires Européens seront alors bien avisés de lui laisser prétendre qu’il a obtenu quelques concessions de leur part sur sa politique de croissance, même si cela est faux.
             
            http://www.reporterre.net/IMG/pdf/Chevreux-Hollande.pdf
             


             

              +0

            Alerter
          • BA // 16.04.2012 à 16h12

            Nous sommes d’accord. Et c’est ici la tragédie européenne :

            Entre 1997 et 2002, presque tous les gouvernements européens étaient socialistes ou socio-démocrates. OR ILS N’ONT PAS RE-ORIENTE L’UNION EUROPEENNE DANS UN SENS PLUS SOCIAL.

            C’est bizarre, hein ?

            Alors comment expliquer cette bizarrerie ?

            1- Première explication : les socialistes ne sont pas de gauche. Une fois arrivés au pouvoir, les socialistes font une politique de droite.

            2- Deuxième explication : rien, ni personne ne peut ré-orienter l’Union Européenne dans un sens plus social car l’Union Européenne est fondamentalement une construction faite par la droite, pour la droite, avec une idéologie anti-sociale, avec une idéologie favorable au libéralisme économique et favorable au libre-échange mondial.

            D’ailleurs, tous les traités européens – votés et approuvés par les Partis Socialistes européens – gravent dans le marbre le libre-échange mondial. 

            En 2005, la Constitution Européenne avait carrément prévu un article concernant le libre-échange mondial. 

            En 2008, le traité de Lisbonne reprend mot pour mot cet article concernant le libre-échange.

            Quant aux articles concernant le dogme de « la concurrence libre et non faussée », ils sont une quinzaine dans le traité de Lisbonne.

            Sur tous ces problèmes, le livre qui analyse le mieux la construction européenne est selon moi « L’Europe sociale n’aura pas lieu » de François Denord et Antoine Schwartz, édition Liber.

            http://www.amazon.fr/LEurope-sociale-naura-pas-lieu/dp/2912107482/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1334592451&sr=1-1  

              +0

            Alerter
          • Alain // 16.04.2012 à 20h00

            @BA et @BIGGLOP,
             
            Ce que vous dites me parait très réaliste au vu de ce qui s’est passé avec les gouvernements Blair, Shroeder et consort.
             
            Mais entendez-vous ce qui se cache derrière vos propos ?
             
            Finalement alternance ou non, gauche ou droite, la seule politique à marche forcée est une politique néo-libérale !
             
            Attention, je ne dis pas que ce sont vos propos, mais finalement ceux-ci étant pragmatiques, il en ressort l’idée que tous les partis « gouvernementaux » sont équivalents.
             
            Sommes-nous toujours en démocratie ? Est-il toujours possible pour le peuple de choisir une politique différente ?
             
            Et j’irai même plus loin que BA : « Nous sommes d’accord. Et c’est ici la tragédie »… des démocraties noyautées par les marchés.
             
            Je pense que le succès de Melanchon est à chercher dans cet état de fait.

              +0

            Alerter
          • BA // 16.04.2012 à 20h35

            100 % d’accord avec Alain.

              +0

            Alerter
          • BIGGLOP // 17.04.2012 à 00h40

            @Alain,
            Avec cette non-campagne présidentielle contrôlée par des médias aux ordres et les deux partis dominants (UMP-PS), pensez-vous que nous soyons toujours en démocratie ?
            Le PS a été l’allié objectif de l’UMP, permettant d’atteindre le quorum pour la ratification du Traité de Lisbonne, niant le résultat du référendum de 2005 sue le TCE. Lors de la ratification du traité MES. Les parlementaires PS ce sont majoritairement abstenus. JM Ayrault a justifié « une abstention dynamique et agressive » en vue d’une « renégociation » du TSCG.
            Ceux-là mêmes qui réclament votre vote utile et de ne pas vous abstenir.
            Je soutiens le FDG, tout en restant vigilant sur l’option de réformer l’UE de « l’intérieur »

              +0

            Alerter
  • Le Vaurais // 16.04.2012 à 07h59

    Europhile, tout un métier.

      +0

    Alerter
  • Valérie // 16.04.2012 à 08h11

    Hé bien, que ce serait bien si les choses se passaient comme ça.

    Moi au contraire je redoute une « attaque des marchés » au lendemain de la victoire de François Hollande, au nom de la supposée incapacité de la gauche à tenir les rennes d’un budget. Le fameux « on rase gratis » de la gauche, comme si la droite avait fait mieux…

    On verra, j’aimerais être optimiste comme le LEAP… 

      +0

    Alerter
    • step // 16.04.2012 à 12h52

      je ne pense pas, le marché c’est personne, il n’y a pas de plan anti-français. Ce ne sera pas le lendemain de l’élection, ce sera quand le fruit sera mur. Au niveau gestion, gauche ou droite ont plutôt était mauvais en gestion. Bilan qu’est-ce qui est plus rassurant… pas simple.

        +0

      Alerter
      • chris06 // 16.04.2012 à 13h42

        tiens, je suis tout à fait d’accord avec step….!

         

          +0

        Alerter
        • step // 16.04.2012 à 15h05

          bigre !

            +0

          Alerter
  • BA // 16.04.2012 à 08h18

    « Une attaque des marchés » contre la France ?

    Je ne sais pas. Mais en revanche, il y a en ce moment une attaque des marchés contre l’Espagne.

    Lundi 16 avril 2012 :
     
    BOURSE/Tokyo : le Nikkei clôture en baisse de 1,74%, inquiétudes pour l’économie.
     
    Tokyo (awp/afp) – La Bourse de Tokyo a terminé la séance de lundi en nette baisse de 1,74%, les investisseurs s’inquiétant de la dette européenne, de la conjoncture mondiale en général et du renchérissement du yen.
     
    A la clôture, l’indice Nikkei 225 des valeurs vedettes a chuté de 167,35 points à 9470,64 points.
     
    L’indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a abandonné de son côté 1,43%, soit 11,65 points à 803,83 points.
     
    L’activité a été faible, avec 1,52 milliard d’actions échangées sur le premier marché.
     
    L’angoisse pour la dette européenne est progressivement revenue sur le marché, après une accalmie en début d’année consécutive à l’effacement d’une partie de la dette de la Grèce et de l’adoption d’un nouveau plan d’aide européen à ce pays très endetté.
     
    Mais c’est l’Espagne qui est désormais au centre de l’attention, le taux d’intérêt de ses emprunts obligataires à 10 ans frôlant les 6%, un niveau difficilement viable à terme d’autant que ce pays est en récession.
     
    (Dépêche AFP)
     
    Taux des obligations espagnolesà 10 ans : 6,145 %.
     
     
    http://www.bloomberg.com/quote/GSPG10YR:IND 

      +0

    Alerter
    • amrogos // 16.04.2012 à 08h45

      Attaques en règle et de fond de la finance américaine sur la devise Euro jusqu’à l’objectif final, la mort du dauphin Euro dévoré par son père Dollar: juste une règle de survie des dominants au sein des meutes chez les fauves qui ne se dément pas ! Un dominât, pas deux … un vraie leçon de nature à Wall-street 

        +0

      Alerter
    • Marcel // 16.04.2012 à 09h32

      Le scénario auquel je crois est le suivant :

      Les spéculateurs coulent d’abord la Grèce, puis le Portugal et l’Espagne en même temps. Les pays impactés  font appel au FESF et au MES. Cela calme le jeu temporairement.
      Deuxième attaque, l’Italie et l’Espagne.
      L’attaque est tellement violente que tout le FESF et tout le MES y passent.
      Enfin, une pichenette suffira à couler la France car il n’y aura plus de FESF et de MES pour venir au secours du pays.
      Deux options :
      – Eclatement de la zone Euro car la démo a été faite que la contamination se propage
      – Imprimer du billet pour se retrouver dans la situation de la FED.

      Dans les 2 cas, c’est tout bénefice pour le Dow et Footsy et les FCP
      Les premiers récupèrent les investissements
      Les seconds vont faire leur marché en Europe à très très très bas prix.
      Comme les politiciens seront complètement dépassés ou complices, ils laisseront faire.

        +0

      Alerter
      • chris06 // 16.04.2012 à 13h50

        Il n’y a pas « d’attaque« .

          +0

        Alerter
      • chris06 // 16.04.2012 à 14h02

        bon sang, cessez de croire à toutes ses sornettes, des attaques de méchants spéculateurs qui veulent couler des pays…

        c’est beaucoup plus simple que cela, nul besoin d’aller imaginer des moulins à vent comme don Quijote qui attaquent et contre lesquels il faut absolument se défendre.

        Il y a des investisseurs, des fonds de pensions, des sociétés d’assurance vie, des banques, des fonds souverains, etc… qui ont placé l’argent des épargnants ou de leurs ayant droit dans des bons du trésor des différents Etats pensant qu’il s’agissaient d’actifs « sans risque de crédit » et qui perdent confiance.

        Ce n’est pas plus compliqué que cela. 

          +0

        Alerter
        • step // 16.04.2012 à 15h07

          je suis tout à fait avec chris oO !

            +0

          Alerter
          • amorgos // 16.04.2012 à 16h09

            Détruire la confiance chez le voisin délibérément afin d’inciter les investisseurs à acheter du dollar plutôt que de l’euro, parait pourtant légitime quand on sait toute la stratégie des US à préserver à absolument tout l’hégémonie de leur monnaie à l’échelle de la planète ! l’économie Us et touts ses acteurs (privés et publics ) sont dans le même bateau celui du dollar … 

              +0

            Alerter
  • Marcel // 16.04.2012 à 08h34

    Nico ne faisait que rembourser ses frais de scolarité (certe élevés) lui ayant permis d’avoir son diplôme d’avocat, pays indirectement par le Secrétariat d’Etat Américain. Ensuite il a été financé par un riche canadien inféodé (Desmaret, je crois). 
    Il a trahi la France, mais les français étaient également très c… pour ne pas le voir venir de loin !
     Il l’a dit lui-même AVANT l’election de 2007 : « j’aimerai que la France ressemble aux Etats Unis » . Une déclaration pareille aurait du tirer le signal l’alarme.
    Mais non, les veaux ont fait le boulot attendu.
    Je dis pas que Ségolène Royale était une cliente satisfaisante pour le job, en tout cas elle était sans aucun doute moins dangereuse une fois entourée correctement.

    Je suis d’accord avec BA.

     Quelque soit le remplaçant de N.S., il devra composer avec des libéraux aux ordres des places boursières (donc des US et de la G.B.) qui le contrôleront avec ou sans son accord . La position géostratégique de la France, n’est plus suffisante pour qu’elle dispose d’un poids efficace seule. Elle aura besoin au moins besoin des BRICS qui la préfèreront aux autres pays pour leurs échanges commerciaux.
    La contre partie est évidente : en renforçant la France, ils renforcent le poids de l’Euro, leurs activités dans la zone Euro et affaiblissent le dollars.
    Il faudra surtout pas oublier d’ aider les pays arabes dans l’équation qui sont pour l’instant encore inféodés aux US via leurs investissements aux U.S.
    En effet, si ils ne sont pas dociles, les U.S. du jour au lendemain bloquent leurs actions et comptes en banques. Ils peuvent être des alliés puissants pour garantir une stabilité des prix.
    Quand à l’Afrique, il faudra faire des alliances équilibrées également entre tous les pays. Cela très sera difficile.
    L’AFRICOM est en Lybie et la France se retire du Tchad. Pourquoi ? 😉 

      +0

    Alerter
    • YP // 16.04.2012 à 09h37

      « Quelque soit le remplaçant de N.S., il devra composer avec des libéraux aux ordres des places boursières »
      Des libéraux ? En france ? 😀
      Un petit rappel : le gros du désordre sur les dettes des PIIGS (et bientôt « PGSF » comme Portugal-Greece-Spain & France) vient du fait que certains n’ont plus envie de prêter leur argent (ou les fonds dont ils ont la charge), à des états qui persistent à ne pas équilibrer leurs recettes et leurs dépenses.
      PS : Quand au GEAB il n’a jamais été crédible – mais pour le coup, avec leur « grand séisme républicain » qui viendrait de cette élection ou l’on ne parle pas des problèmes, cela devient carrément comique…

        +0

      Alerter
      • Grégory // 16.04.2012 à 12h01

        Ca c’est toujours amusant : après nous avoir empoisonné quasi mortellement de leur potion, quand il est clair qu’elle n’arrange au rien, le libéral glapit « pas assez de libéralisme ! » et nous en remet une louche.
        Enfin je dis ça : c’est entendu, allez, la France est « en retard » du point de vue d’un croyant dans le dogme libéral. Mais il serait peut être temps de remacher ce terme de croyance (et ce, d’ailleurs, quelque soit sa religion) : la crise, comme la peste, frappe tous les pays sans discrimination. Ceux qui ont fait la rigueur « par anticipation » prétendant nerveusement que cette souffrance anticipée qui a fait briller un instant leur balance commerciale va faire un quelconque rempart à l’effondrement généralisé. Ensuite, ils feront « glou glou » comme tout le monde.
        Je rappelle tout de même qu’il y a toujours deux manières de qualifier un déficit budgétaire : pas assez de rentrée ou trop de dépense. Le fait d’omettre en permanence l’une des deux alternatives, tout comme celle de rappeller que c’est l’échec fracassant du secteur financier à n’être simplement pas suicidaire (pour l’efficacité, fut elle d’un niveau médiocrement soviétique, on verra plus tard : pour l’instant la finance c’est ce truc qu’on a du et doit encore soutenir à bout de bras pour qu’il ne crée pas une vortex qui nous emporte tous, et a là dessus le culot fabuleux de nous faire les poches tant qu’en existe la possibilité) qui  a précipité et aggravé drastiquement les questions de dettes. Il n’y aura pas de crises de la dette sans la crise des folies financières en premier lieu. L’arrogance hallucinante des milieux d’affaires qui ont juste, in my book, le droit de la fermer en regardant leurs chaussures pendant que les grandes personnes réparent le massacre ne cesse de m’émerveiller. Chapeau !

          +0

        Alerter
      • Marcel // 16.04.2012 à 12h52

        Mais non,
        En France, il y a longtemps qu’ils sont partis.
        Je parle de ceux des autres pays 😉

          +0

        Alerter
      • Alain // 16.04.2012 à 20h16

        @YP
         
        Prenons le cas de la Suisse… mon pays.
         
        C’est comme l’Allemagne tout joli dehors, moins joli dedans.
         
        Vous parlez « des états qui persistent à ne pas équilibrer leurs recettes et leurs dépenses ». Et bien en Suisse, nous avons depuis de nombreuses années un système ancré dans la constitution appelé « Frein à l’endettement ».
         
        Il est interdit à l’État fédéral de laisser filer les déficits. Notre règle d’or à nous, en sorte.
         
        Alors voilà comment fonctionne l’arnaque : Chaque année des déficit sont prévus (je crois en 2011, il devait y avoir CHF 800 millions de déficit)… alors hop, on coupe dans le social (durcissement de la loi sur le chômage), règles kafkaiennes pour obtenir des subventions pour les crèches, etc…
         
        Et MIRACLE DES MIRACLES, la confédération termine avec 1’900 millions de bénéfices !!!
         
        Qu’est-ce qu’on fait ? Ben, y a ka baisser les impôts, faire des ristournes pour les entreprises… Et on recommence l’année suivante.
         
        On a conservé notre triple A, le chômage a baissé (ben oui, je vous avais dit que la loi sur le chômage s’est durcie, mécaniquement, il y a moins de chômeurs parce plus comptabilisés), les salaires stagnent pour 90% de la population… et les seuls qui gagnent sont les banques, les fortunés et les entreprises qui payent moins d’impôts.
         
        Haaaaaa pardon YP, je vis dans un paradis parce que mon gouvernement équilibre les recettes et les dépenses.

          +0

        Alerter
  • CLAUDE // 16.04.2012 à 09h14

    Ce doit être un poisson d’avril à retardement ou alors GEAB fume maintenant quelques opiacés.
    M Berruyer ne nous dites pas que vous y croyez.. ou alors donnez nous des explications…
    Quel serait selon vous le meilleur candidat sur le plan économique ?
    Merci

      +0

    Alerter
  • LLP Earth // 16.04.2012 à 09h41

    C’est dommage que le LEAP se transforme en un tract du PS Français dès qu’ils s’agit d’anticiper le lendemain des futures élections.

    Comme l’a dit @Valérie , quand on sait que la plupart des principaux hedges funds font la veille des armes, que les agences attendent le nouveau gouvernement les poings fermés et que le secteur bancaire Euro redoute tout simplement que le marché interbancaire n’implose, l’article de LEAP laisse songeur même si certaines perspectives à l’internationale sont potentielles…

      +0

    Alerter
  • step // 16.04.2012 à 09h45

    on sait pour qui vote le GEAB…. M’enfin entre un qui dit « il n’y a pas de crise » (hollande) et l’autre qui dit « on ne peut rien faire, et les marchés seront aimables et nous dépioterons pas » (sarko), j’ai comme un problème de choix…

      +0

    Alerter
  • NeverMore // 16.04.2012 à 09h50

    Attaque de la finance contre la France ?

    On ne peut pas réellement prévoir, mais on peut le craindre avec une très forte probabilité. Quels sont parmis nos fondamentaux, celui qui ne se dégrade pas ?

    Si l’on ajoute l’Espagne, l’Italie, et si les pays du nord se lassent ou prennent peur, l’Euro risque de se trouver « en position délicate ». Il commence à se dire que l’Euro pourrait être abandonné à moindre frais, au moins pour ceux qui se sont le plus désengagés.

    A la limite le sujet Euro, est devenu presque neutre dans le débat national, tant son sort n’est plus dans nos mains     

    Je pense que Hollande, qui a fait des études, n’est pas complètement naïf ; il s’est fait une idée de la situation, s’est probablement donné des feuilles de route tactiques (gestion « quotidienne ») et stratégique (vision plus large), et s’est entouré de vrais experts. Mais dans une tempête majeure, ses marges de manoeuvre sont quasi-nulles.

    Au vu de l’immensité des problèmes qui nous attendent, je prends ses mesures sociétales annoncées, du plus haut degré de la démagogie, comme une insulte.

      +0

    Alerter
  • Patrick Luder // 16.04.2012 à 09h59

    Bonjour à tous et bienvenus au pays de la prévoyance.
                                Ah ? zut, loupé !
       Donc bien venu au pays de la voyance tout court …
     
                 Ce qui est sûr, c’est que le chemin de la réflexion,
    de la responsabilité et de le gestion avec une vision longue durée
                                  n’est pas encore pris !

      +0

    Alerter
    • Patrick Luder // 16.04.2012 à 11h53

      Une votation n’est jamais gagnée d’avance, parfois le peuple réfléchis et vote différemment, selon un désir, une prise de conscience de dernière minute. Finalement un François Bayrou, qui fait peu parler de lui, aurait peut-être aussi toutes ses chances …

        +0

      Alerter
  • BA // 16.04.2012 à 10h04

    Lundi 16 avril 2012 :
     
    L’euro recule face au USD dans un regain d’inquiétude sur la zone euro.
     
    L’euro reculait face au dollar lundi, tombant même brièvement sous le seuil de 1,30 dollar pour la première fois depuis un mois, plombé par un regain d’inquiétude sur la santé économique de l’Espagne et de l’Italie, dont les taux d’emprunt sur les marchés grimpent.
     
    Vers 09H15 GMT (11H15 HEC), l’euro valait 1,3012 dollar contre 1,3078 dollar vendredi vers 21H00 GMT. Vers 06H35 GMT, l’euro est tombé à 1,2995 dollar, un plus bas depuis deux mois.
     
    L’euro perdait également du terrain face à la devise nippone, à 104,95 yens, contre 105,83 yens vendredi soir, inscrivant même vers 06H35 GMT lundi un plus bas depuis le 20 février à 104,65 yens.
     
    « Les marchés essayent actuellement de digérer les dernières nouvelles et de prendre une décision sur la marche à suivre, et l’Europe monopolise les réflexions », observait Kathleen Brooks, analyste chez Forex.com.
     
    Au coeur des préoccupations des cambistes se trouvait l’Espagne, dont les taux obligataires se tendaient fortement lundi, et « à une vitesse inquiétante », notait Mme Brooks.
     
    L’Espagne et dans une moindre mesure l’Italie, pays confrontés à d’énormes dettes et engagés dans des plans drastiques d’économie budgétaire, sont les plus malmenés sur les marchés, les investisseurs doutant de leur capacité à juguler leurs déficits.
     
    « La pression sur ses taux obligataires et la trop forte dépendance de l’Espagne vis-à-vis des facilités de financement proposées par la BCE (Banque centrale européenne) suggèrent de plus en plus que le pays va devoir avoir recours à un sauvetage financier », estimait Brenda Kelly, analyste chez CMC Markets.
     
    (Dépêche AFP)

      +0

    Alerter
  • Fabrice // 16.04.2012 à 11h34

    je lis souvent avec intérêt LEAP (en gardant en ligne de mire son parti pris eurolâtre bien que je sois même un européen convaincu) mais alors là je dois avouer que je n’ai pas compris leur théorie sur le verbe.

    Leur parti pris pour un candidat comme si nous étions déjà au deuxième tour m’agace de plus en plus, quand ils appelaient à la viglance démocratique en Europe et là en fouler au pieds le principe de la pluralité en favorisant du bipartisme c’est se moquer du monde. Le sérieux aurait été de faire une étude de chaque candidat avec les proposition les plus intéressantes ou les pires pour la France et l’Europe (puisque c’est le thème de ce bulletin).

    Une relecture au calme et avec des neurones totalement activés contrairement à ce matin me donnera peut être le sens de ce billet.

      +0

    Alerter
  • yoananda // 16.04.2012 à 13h22

    Bien que sans illusion sur la performance de Hollande, je trouve quand même que le parteniat BRIC serait une excellente idée dans l’absolu et un bonne nouvelle si jamais il venait à se concrétiser.
    Cependant, il ne faut pas se faire trop d’illusions non plus … partenariat avec les BRICs  pourquoi faire au juste ? le pétrole restant ira au plus fort : les USA. Les autres se partageront les miettes. Pour l’instant l’innovation est encore vivante aux USA et si solution il y a au pétrole, ça viendra probablement de la bas. Déjà  la fracturation montre qu’ils sont capable de trouver des technos qu’on ne trouve pas ici … leur pôle recherche n’est pas bloquée contrairement a nous qui sommes empêtrés dans l’idéologie nucléocrate.
    Les NRJ vertes ne seront qu’un pis allé pour ne pas retourner tout simplement au moyen age, mais on ne gardera pas notre niveau de vie. Surtout ici en France, ou on est sur un petit nuage, et que personne ne se sort les doigts … seuls ce qui ont activement anticipé la transition auront encore un peu d’énergie dans 20/30 ans. Déjà dans 10 ans, le monde aura radicalement commencé a changer.
    6% d’amélioration de l’intensité énergétique (chiffre ultra optimiste, voire pas du tout réaliste) ne suffiront pas compenser le déclin quand on aura atteint le pic de production pétrolier… mais on a une certaine marge de manoeuvre il est vrai vu le gaspillage généralisé érigé en symbole de la richesse.
    Donc BRICs … pourquoi pas … mais je ne vois pas bien l’intérêt … A la rigueur la Russie je comprendrais pour ses ressources. Mais la Chine, l’Inde et le Brésil, je ne vois pas trop… quand on voit la tête du Dry Baltic Index.
    Je ne vois pas bien qu’est-ce qu’on aurait à proposer de mieux que les USA pour qu’ils échangent préférentiellement avec nous. Notre modèle social que le monde nous envie ? lol Nous n’avons plus de ressources, tout juste un savoir faire … Bon a la rigueur les Allemands ont une industrie de qualité; mais la France … du vin et du fromage ? on va  pas aller bien loin avec ça. On ne peut même vanter nos fonctionnaires qui seraient notre meilleure monnaie d’échange dans l’absolu, s’ils servaient à quelque chose d’autre que siffoner la richesse nationale.
    Mettez vous a la place des Russe/Chinois : vous avez un européen, et un américain en fasse de vous. Vous savez que les USA ne font pas de cadeaux, mais au moins ils ont des trucs a offrir. Nous on a quoi ?
    A la rigueur, on peut avoir un partenariat avec l’afrique, échange ressources contre savoir faire. Mais au delà, je ‘y crois guère.
    PS : Olivier, ce serait bien d’allonger le timeout du cpatcha.

      +0

    Alerter
    • step // 16.04.2012 à 15h11

      j’ai pas lu le post yohananda (désolé, je me fouetterai avec des orties fraiches promis) mais je suis d’accord avec le Post scriptum.

        +0

      Alerter
      • odeur_de_sapin // 16.04.2012 à 18h59

        on peut faire de très bonnes soupes avec de l’ortie fraîche 🙂
        ou bien l’utiliser pour faire de l’engrais pour le potager

        j’avais pas pensé à l’utilisation dermatologique    

          +0

        Alerter
        • step // 16.04.2012 à 19h25

          en fait c’est aussi un traitement contre les rhumatisme :-), d’où l’expression

            +0

          Alerter
    • Delphin // 27.04.2012 à 08h49

      « Les NRJ vertes ne seront qu’un pis allé pour ne pas retourner tout simplement au moyen age, mais on ne gardera pas notre niveau de vie. »
       
      Notre agitation dopée pétrole nous fait glisser lentement et sûrement vers la barbarie par un réchauffement insoutenable du climat, une lente destruction du substrat « terre » et ce que yoananda fustige en le pronostiquant au passage, « c’est un retour au Moyen-Age » !
       
      La fin du pétrole et d’une façon générale des énergies fossiles (dont l’uranium qui est bien une énergie fossile) est la meilleure nouvelle qui puisse arriver à notre monde.
       
      Le monde marchand cherche désespérément à racler les fonds de tiroirs miniers de la planète pour continuer comme avant, c’est à dire à financer énergétiquement le grand casino de production et d’échanges nuisibles international (je viens d’apprendre que les Etat Unis vendaient de la viande de boeuf à l’Indonésie, la Corée, le Japon, l’Europe…),   dans le but – sous couvert de répondre à des besoins  – de perpétuer sa propre croissance d’enrichissement.
       
      C’est justement la limitation énérgétique et minière qui conduira, et les dominants hors réalité et leur public idéologiquement aliéné au matérialisme, au dégrisement.
       
      Ces derniers auront alors la possibilité de découvrir avec étonnement qu’il est possible de vivre richement sobrement (un habitat quasi zéro énergie est plus confortable qu’une maison passoire bien chauffée actuelle par absence de parois froides par exemple), avec la désespérance abaissée par la nécessité de mobiliser toute notre extrordinaire ingéniosité pour une véritable amélioration raisonnée de nos conditions matérielles.
       
      Cette limitation est, au passage, le seule véritable obstacle à l’idéologie capitaliste de croissance infinie et c’est ce qui explique la déconsidération acharnée à laquelle se livrent ses idéologues communicants (et ils possèdent les canaux) à la mise en évidence de la réalité limitante énergétique, ressources, biosphère et à ses heureuses conséquences potentielles.


      « Conséquences potentielles », car l’avenir sera ce que nous en feront.


      Delphin 
       
       

        +0

      Alerter
      • Patrick Luder // 27.04.2012 à 08h57

        « découvrir avec étonnement qu’il est possible de vivre richement sobrement (un habitat quasi zéro énergie est plus confortable qu’une maison passoire bien chauffée actuelle par absence de parois froides par exemple) » 

        Merci pour la bub, c’est exactement ce que je fais, pour info 🙂

          http://www.luder-bois.ch/images/eautarcie/Fine-Forest-20110716-Habitat-Ecologique.pdf

        http://www.luder-bois.ch/explications-nrj-zéro+.htm

          +0

        Alerter
        • Delphin // 28.04.2012 à 11h41

          Je suis donc allé voir (« internetment » parlant) vos deux sites de construction en bois de maisons dites bioclimatiques ou passives ou très basses consommation, dont celui dont l’image d’illustration est à 1/4 de tour à l’envers.
           
          Sans parler du lieu cité, mythique pour moi, de La Chaux de Fonds, il est évident que ce type d’habitat – qui peut être collectif – et le mode vie qui va avec sont l’avenir.
           
          IL ne faut pas oublier qu’ avant l’économie (théorie de l’activité humaine), il y a l’activité elle-même. Hors activité socialement et écologiquement cohérente, pas d’économie qui tienne la route.
           
          L’activité viable est celle à impact minimal sur notre planète.
           
          Delphin
           

            +0

          Alerter
      • Mumen // 27.04.2012 à 09h57

        Je crois que tu ignores deux « détails » énergétiques, qui sont d’une part les gaz de schistes et d’autre part les clathrates de méthane. Le méthane contenu dans les profondeurs sous marines nous permet en théorie de dépenser encore comme nous le faisons pendant cent ans. Ces deux ressources cumulées ont le potentiel de changer totalement la donne mondiale d’ici quelques décennies.

        Grossièrement, la vie végétale sur terre a consommé et stocké le  CO2, ce qui a permis de développer la vie animale, qui a encore augmenté le stockage de ce qu’il faut bien appeler un déchet. C’est ce déchet que nous réinjectons dans l’air par notre consommation énergétique effrénée. Paradoxalement, un jour lointain, le représentant de la vie intelligente comprendra qu’il faut peut être rejeter hors de la planète cette dangereuse pollution de la vie parce qu’elle est relativement instable (clathrate, perma-frost) et ne demande qu’à ressortir en un long cycle.

          +0

        Alerter
        • Fabrice // 27.04.2012 à 11h31

          Oui enfin rejeter les stocks de méthane qui sont libérés hors de la planète, c’est un peu illusoire, résoudre le réchauffement serait infiniment moins difficile.

          Le méthane sous sa forme glacée dans les océans ou sous forme de permafrost n’est pas outre mesure dangereux, sauf que vu que nous atteignons des températures qui laisse présager une libération massive de méthane ce qui rendrait toute tentative sérieuse(si ça existait) de limiter le Carbone accessoire. 

          Actuellement, la crainte étant que la mécanique qui stockait le méthane est désormais cassé et que tout ne sembale à vitesse grand V (bon sang moi qui pensais que je verrais pas ça de mon vivant je risque d’être rattrapé à la fois par la crise économie et environnementale)

          http://www.slate.fr/story/48317/methane-climat

          mais j’ai l’impression qu’on s’écarte un peu du sujet de départ.

            +0

          Alerter
  • touvatavolo // 16.04.2012 à 14h20

    Au vue de la crise majeur qui se profile, une partie de moi a envie de vendre son seul bien, un p’tit appart à paris, et de rallier les indignatos dans leur organisation quotidienne…, ils  ne sont toujours pas assez nombreux pour dire que ça suffit! En attendant je voterai pour la courageuse campagne d’Eva Joly, après…, je rendrais sans doute ma carte EELV.
    Peut-être finalement, me contenterais-je modestement de vivre le plus en accord avec  ma conscience d’homme libre, retiré quelque part, en tâchant de faire le moins de mal possible à mon environnement humain et naturel. Il me semble que c’est aujourd’hui la seule révolution qui ne soit pas une utopie et qui tourne définitivement le dos à un quelconque pouvoir. Car chacun à toujours un pouvoir. Je choisirais celui d’en être conscient et de rester libre en partageant les patates de ma propre production.
    Que va-t-il nous rester, à nous simple citoyen, lorsque tous les secteurs de la vie auront été mis à sac dans la phase finale de « la grande guerre » des marchés?
    Quel « David » saura vaincre le puissance et l’arrogance des « brocker » de la finance?   Se pourrait-il qu’une petite aiguille puisse faire éclater cette immense bulle puante?
    Quand  pourrons-nous à nouveau un jour respirer l’air frais et sain d’une civilisation humaine en marche vers le bon sens commun et les droits fondamentaux de tout être humain?

      +0

    Alerter
    • step // 16.04.2012 à 15h09

      ah vous allez réveiller odeur de sapin (qui va vous feliciter).

        +0

      Alerter
    • odeur_de_sapin // 16.04.2012 à 18h46

      Une civilisation en marche vers le bon sens …. Ben voyons, … et puis je vous assure y a pas foule dans les contrées retirées de notre cher pays, tant mieux d’ailleurs.
      Et pour info, en montagne à 700 mètres la neige est revenue Mi-Avril, alors prévoyer large pour votre stock de bois.
      La civilisation n’évoluera que contrainte et forcée. Et les contraintes ne vont pas tarder à se faire sentir.

        +0

      Alerter
  • BA // 16.04.2012 à 15h22

    Dimanche 15 avril 2012 :
     
    Paul Krugman fait le bilan de la crise en zone euro :
     
    Europe’s Economic Suicide.
     
    So it’s hard to avoid a sense of despair. Rather than admit that they’ve been wrong, European leaders seem determined to drive their economy — and their society — off a cliff. And the whole world will pay the price.
     
    Le suicide économique de l’Europe.
     
    Il est donc difficile d’éviter un sentiment de désespoir. Plutôt que d’admettre qu’ils ont eu tort, les dirigeants européens semblent déterminés à conduire leur économie – et leur société – au bas de la falaise. Et le monde entier en paiera le prix.
     
    http://www.nytimes.com/2012/04/16/opinion/krugman-europes-economic-suicide.html?_r=2
     
    Il a raison, Paul Krugman.
     
    Les dirigeants européens sont des lemmings qui galopent vers la falaise.
     
    Et les peuples européens sont un grand troupeau de lemmings qui galope derrière eux.
     
    Galopons, galopons.
     
    Galopons vers la falaise.

      +0

    Alerter
  • Salva // 16.04.2012 à 15h23

    Il me semble que des attaques spéculatives ont déjà eu lieu: George Soros a attaqué la Livre et le Franc au début des années ’90.
    La Grèce aurait fait l’objet d’une attaque spéculative par des hedge funds.
     

      +0

    Alerter
  • Helios // 16.04.2012 à 15h27

    Vous connaissez certainement ce blog
    http://greekcrisisnow.blogspot.fr/
    écrit par Panagiotis Grigoriou, qui se présente comme « historien et ethnologue ». Cette profession rend sa description de la Grèce particulièrement intéressante. Le dernier article traite des prochaines élections, le 6 Mai.  Ce qu’on constate c’est le morcellement des forces politiques. Les deux partis qui alternent au pouvoir (comme l’UMPS chez nous) ne représentent plus que 36% des intentions de vote, et il y a en plus 5 ou 6 partis non négligeables. Il semble donc clair là-bas que le vrai clivage (oui ou non au référendum de 2005 chez nous, pro ou anti-troïka chez eux) a fait exploser les partis traditionnels. Ce n’est pas encore fait en France mais ça devrait venir. Le problème c’est qu’il est difficle de construire quelque chose avec un tel éparpillement.
     
     

      +0

    Alerter
  • Helios // 16.04.2012 à 15h32

    Cela dit je trouve particulièrement grotesque cet article européiste de GEAB.

      +0

    Alerter
  • Joanna // 16.04.2012 à 15h36

    Plusieurs avant moi ont fait leur pronostic. Alors je fais le mien :
    Quel que soit le (ou la) président élu, il n’ira pas au bout de son mandat et ça peut même aller très vite.
    Je suis d’accord avec ceux qui disent : nous sommes en 1788.
    Si la révolution ne se fait pas par les urnes elle risque bien de se faire autrement … et ça coutera hélas infiniment plus à la nation.
     

      +0

    Alerter
    • odeur_de_sapin // 16.04.2012 à 18h54

      En tout cas, je trouve que si l’on est pas encore trop gateux ou que l’on a quitté lles couches-culottes depuis qques années et ben, on pourra vivre une époque formidable, un tournant majeur, une chance incroyable, alors parti pour un sursaut salvateur ou un effondrement ?  

        +0

      Alerter
  • JPS1827 // 16.04.2012 à 16h25

    « Il ruinera la classe moyenne. Hollande n’aime pas les riches, nous dit-on! c’est pourquoi il nous fera tous pauvres (sauf lui, bien entendu : coeur à gauche et porte-feuilles à droite) »

    On pourrait attendre mieux d’un débatteur comme vous ! Vous versez dans la banalité antiisocialiste primaire !

      +0

    Alerter
  • tombraider13 // 16.04.2012 à 17h40

    moi je suis d’accord avec Olivier! Et je lis leur bulletin … pas seulement les courts extraits publics.
    pour l’instant et depuis 2006, LEAP et son GEAB ont été les seuls à prévoir les grandes lignes de ce qui est arrivé : crise systémique globale, crise US/Wall Street en Octobre 2008, dislocation géopolitique mondiale 2010, révolutions arabes, rechute des bourses à l’été 2011, maintien de l’Euro et renforcement de l’intégration de l’Euroland, …
    et l’échec de Sarko ils l’ont anticipé dès Novembre 2010.
    Donnez moi les noms de ceux qui ont fait mieux? Et n’oubliez pas qu’à chaque fois, leurs anticipations leur ont valu d’être traités de tous les noms d’oiseaux par ceux qui savent … et qui se trompent tout le temps.
    ça me fait rire de lire ici des gens qui affirmaient dur comme fer que l’Euro ne finirait pas 2011 et qui se permettent de jouer aux experts en matière d’avenir. Et d’Europe alors que personne ne sait même qu’ils existent, eux et leurs commentaires, hors de nos petites frontières. Tandis que le GEAB est lu partout et dans plein de langues.
    Un détail pour nos experts franco-français. -)

      +0

    Alerter
    • Patrick-Louis Vincent // 17.04.2012 à 07h39

      L’Euro n’a pas disparu en 2011, ais à quel prix ? FESF + MES + LCRO. Bref ! à coups de centaines de milliards de dettes supplémentaires. C’est sûr que, dans ces conditions, ça peut encore durer quelques temps.

      Le coût du seul MES va coûter 6,5 milliards en 2012 au budget de la nation. Personne n’en parle dans la campagne présidentielle.
      http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120208trib000682370/le-cout-du-mecanisme-europeen-de-stabilite-pour-la-france.html

      Comme nous n’avons pas cet argent, nous allons elprunter et alourdir la dette.

      Donc sauver l’euro revient à nous endetter toujours davantage et nous appauvrir toujours plus. Il y a des limites à l’eurolâtrie !      

        

        +0

      Alerter
  • tchoo // 16.04.2012 à 18h01

    Ils parlent de qui, là?
    de Hollande!
    vous êtes surs?
    Ils prennent leurs désirs pour des réalités
    rien vu de tout ça dans les intentions du fromager!
     

      +0

    Alerter
  • Renaud // 16.04.2012 à 18h01

     
     

    Donc si l’on en croit: http://www.leap2020.eu/Tout-ce-que-vous-vouliez-savoir-sur-GEAB_r36.html que j’ai lu la nuit passée.  Autrement dit (j’espère me tromper) on peut facilement déduire qu’il y aurait aux prochaines élections présidentielles françaises des 22 avril 2012 et 6 mai 2012, comme une répétition de l’ « excellent » piège électoral d’il y a exactement 10 ans par le résultat sorti du « chapeau » du 1er tour le 22 avril 2002, où sortent Le Pen (père) contre Chirac, ce dernier élu au deuxième tour « triomphalement » à la mesure du fracas médiatique hystérique anti Front National le 6 mai 2002. En effet, Chirac sera élu ce 6 mai 2002 avec 80% des voix exprimées (record absolu!) face à l’épouventail Le Pen (épouventail salvateur et très bien venu en ces circonstances « terribles », ce « très beau résultat de manœuvre » parle de lui-même…). Quelle merveille démocratique il y eut alors ! Mais qui se souvient vraiment de ce quinquenat de Chirac
    (2002-2007)? à part la seule chose de positive qu’il fit en prenant position clairement contre la guerre contre l’Iraq en s’engueulant ouvertement et publiquement avec les Américains ?
     
    Au début de cette année 2012, à la suite de la condamnation de Chirac à 2 ans de prison (avec sursit car tenant compte de sa sénilité) pour pratique d’emplois fictifs alors qu’il était maire de Paris, Jean Marie Le Pen, interrogé sur cette condamnation de Chirac, répondit à juste titre qu’à élection présidentielle en 2002 il avait eu en face de lui un délinquant…
     
    En filigrane de ce qu’écrit Frank Biancheri de leap-2020 hier le 15 avril 2012, ce même shéma « idéal » se reproduirait donc en un duel au 2ème tour avec, sans doute pas Sarkozy(?), mais Marine Le Pen contre François Hollande qui devrait avoir alors une confortable majorité… avec cette nouvelle tartufferie, le système sera sauvé!… 
    Et si c’était au deuxième tour Sarkozy contre Hollande, ce serait la même misère découlant de ce système… quelque soit le résultat.
    Quand je dis: « système » c’est celui de ce catalogue de la « crème » des crèmes franco-mondialiste qui défile ici:

    C’était le 27 juin 2011 vers 20h, les invités de Alain Minc…
     
    http://www.youtube.com/watch?v=RJWQoUamm48&feature=player_embedded

    Franck Biancheri, qui a l’air d’être un fanatique de cette « Europe » (j’ai mis du temps à vraiment m’en aperçevoir) pense qu’il y a un antagonisme « féroce(?) » entre l’euro et le dollar-us et que l’ « euro » va triompher et sa si chère « Europe » avec. Prend-il ses désirs pour des réalités? C’est très probable.
     
    Personnellement, je suis quasi certain que l’euro est depuis son début un faux-nez mondialiste du dollar et, comme en musique, l’ « euro » sert de « contre-point » au dollar-us. Les deux monnaies jouent probablement la même « musique » mondialiste.
    L’ « Europe » est un rejeton historique de la grande stratégie anglo-américaine, tellement d’indices l’indiquent  ! Je parierais que Franck Biancheri sera cocu.
     
    Bien sûr, tout ceci dit en sachant bien que dans l’incertitude générale acuelle, il peut y avoir tellement de soubresauts, de coups tordus foireux et d’autres encore, inattendus…
     
    Renaud

     

      +0

    Alerter
    • Patrick-Louis Vincent // 17.04.2012 à 07h48

      Si JM Le Pen a fait barrage au socialiste Jospin en 2002, le match à l’envers de 2012 tend plutôt à montrer que c’est le communiste Mélanchon qui fait barrage à Marine Le Pen. Il suffit de regarder les courbes des sondages. Au fur et à mesure que le score de MLP baissait, celui de Mélanchon montait, alors que celui de Hollande restait stable. Cela montre que Mélanchon n’a pris aucune voix à Hollande, mais qu’une partie du vote populaire est passé d’un candidat populiste à un autre. C’est normal puisque le programme économique de MLP se fonde sur l’antilibéralisme (à l’extrême opposé de celui de son père). MLP et Mélanchon s’adressent au même électorat. Et c’est la plus grande gueule qui prend le dessus. 

        +0

      Alerter
  • Quintus // 16.04.2012 à 18h08

    Les communiqués publics du GEAB ne sont que la partie émergée de l’iceberg que constitue le travail d’anticipation politique du LEAP qui est un des plus sérieux et indépendants du monde. Ils affectionnent les titres ronflants, mais c’est principalement pour « secouer » le lecteur.
    Le LEAP n’est pas optimiste, et si leur position sur l’intégration européenne peut faire sourire, ils ne restent pas moins lucides sur les écueils de ce processus qui est inéluctable. Comme il peut être lu dans le communiqué de leur numéro de février, le gros défi de la zone euro à moyen terme n’est pas la dette, mais la démocratie. De cette démocratisation dépend le futur de cette grande puissance en pleine crise d’adolescence qu’est l’Europe, qui va hésiter entre repli identitaire aux côtés des anglo-saxons qui lui ressemblent et prise d’autonomie dans ses relations avec les autres grands de ce monde.
    Le parti-pris du LEAP pour Hollande n’est que la face visible de leur haine – en particulier celle de leur directeur Franck Biancheri – contre la Sarkozie, le système qui tient la France en otage depuis le milieu des années 2000, et dont l’élection de leur champion en 2007 a été le sommet.

      +0

    Alerter
    • raid3000 // 16.04.2012 à 19h51

      Vous avez raison Quintus. LEAP fait un travail rationnel argumenté. Ils tentent de faire une sorte de météo avancée de la crise et de ses conséquences. Il est assez étonnant du coup de voir l’absence de rationalité des critiques qu’on trouve ici. Plusieurs contributeurs semblent incapables d’imaginer que LEAP ne raconte pas ce qu’ils souhaitent, mais ce qu’ils pensent qu’il va arriver.
      Ces critiques d’opinions pures sont un peu comme si on prêtait à M. Météo l’idée qu’il annonce du beau temps dans une région donnée parce qu’il cherche à y vendre une villa! On peut critiquer M. Météo s’il se trompe et que ses prévisions s’avèrent fausses. On peut le contredire avec des arguments météorologiques pour en déduire une autre météo … mais on ne peut pas décemment lui faire des procès d’intention. Je pense qu’avec LEAP c’est une situation identique.
      Evidemment, les extraits publics ne montrent généralement pas l’essentiel du raisonnement et des données qui sous-tendent leurs conclusions. Mais ils ont quand même beaucoup de contenus passés en ligne où on peut voir leur méthode.
      Bonne soirée. et on verra bien dans quelques jours la valeur de ces prévisions météo électorales. -)

        +0

      Alerter
    • yoananda // 16.04.2012 à 20h53

      Crise de sénilité plutôt …

        +0

      Alerter
      • Raid3000 // 16.04.2012 à 22h26

        Yonanda,
        quelqu’un qui, comme vous, est persuadé que les USA ont plus à offrir aux BRICS que l’Europe a de loin dépassé le stade de la sénilité puisqu’il croit visiblement encore vivre dans les années 1950/60.
        Et si vous croyez que placer « Baltic Dry Index » dans un post vous donne l’air de vous y connaître, vous devriez ajouter d’autres noms d’indicateurs … ça permettra de cacher beaucoup mieux l’absence d’arguments. Parce que question clichés et niveau zéro de connaissance des réalités économiques, vous avez l’air d’un pro : la France qui vend du fromage et du vin, l’Allemagne « à la rigueur », … . Le café du commerce est une vraie école de commerce à côté de ce type de remarques!
        Vous êtes au courant que la principale puissance commerciale du monde c’est l’UE. et de loin. Que l’UE est le premier partenaire commercial de tous les grands pays de la planète, loin devant la Chine (et je ne parle même pas des USA qui jouent désormais en 2° division). 
        Bon j’arrête là.
        Ah dernier point : la crise des missiles de Cuba s’est bien terminée! au cas où vous n’auriez pas encore reçu l’info.

          +0

        Alerter
        • yoananda // 16.04.2012 à 22h40

          lol
          savez vous ce qu’est un sarcasme ? …
          sans commentaire.

            +0

          Alerter
        • yoananda // 16.04.2012 à 22h56

          Par contre, sénile ou pas, je ne demande qu’a apprendre.
          Dans quel domaine l’Europe est elle leader ? (si possible leader incontesté)

            +0

          Alerter
          • Raid3000 // 17.04.2012 à 08h30

            Le fait même de réfléchir comme ça empêche de comprendre ce qui fait la force d’une puissance exportatrice. Sinon, les pays qui dominent tel ou tel marché de matières premières (cacao, café, minerais, …) seraient des puissance reconnues et enviées! Or c’est le contraire car elles sont fragiles et dépendent de l’évolution des cours d’un seul produit, sur lesquels elles n’ont qu’un contrôle partiel ou inexistant.
            Ce qui fait de l’Europe la première puissance commerciale mondiale et le premier exportateur mondial c’est sa très grande diversification qui fait qu’elle a dans presque tous les secteurs des acteurs économiques qui sont en 1°,2° ou 3° au niveau mondial. C’est aussi sa capacité à imposer ses normes à l’ensemble de la planète (une réalité souvent ignorée). Les Etats-Unis à l’inverse ne produisent pratiquement plus rien d’exportable à part des armements, de la dette (principale exportation du pays) et des avions civils (et encore là, en 30 ans l’Europe s’est imposée comme leader mondial en partant de quasiment zéro). Vous trouverez sur les sites d’Eurostat ou de l’OMC tous les chiffres nécessaires.
            En-dehors de Coca-Cola, McDonald et Apple (et encore ses produits sont fabriqués en Chine avec des composants japonais et européens), quand avez vous pour la dernière fois acheté des produits made in USA? Comparez à ce que vous avez acheté made in Germany, France, Italy, … ou en Chine ou Japon ou Corée. Et vous comprendrez pourquoi il n’y a pas photo en matière d’importance réciproque commerciale Euro-BRICS comme l’indique LEAP.

              +0

            Alerter
          • yoananda // 17.04.2012 à 09h06

            C’est quand même un gros biais de de me parler de ce que j’achete d’Italien en France pour parler des exportations de l’Europe …
            Moi je demande ce que l’Europe export a l’extérieur de l’Europe … ce que les autres peuvent se payer avec leur niveau de vie inférieur … Qu’est-ce que l’Europe peut proposer aux BRICs ???
            vous avez oubliez le sujet ou quoi ?
            Pour l’instant, la seule chose dont je sois au courant, c’est IKEA qui peut prétendre exporter des meubles de très mauvaise qualité partout dans le monde. Pour le reste c’est quoi ?
            Les avions civils ? qu’on vends a qui ? [j’avoue mon ignorance dans le domaine]
            Exporter des normes … soit … mais encore ? du blé grâce a la PAC qui subventionne l’agriculture (protectionnisme déguisé).
            Je réitère, qu’est-ce qu’on exporte vers les BRICs ???

              +0

            Alerter
          • Raid3000 // 17.04.2012 à 10h03

            Dites donc Yonanda, j’essaye de vous donner les bases qui visiblement vous manquent mais ne vous empêchent pas d’affirmer n’importe quoi à tort et à travers. alors calmos!
            Le post ci-dessous avait pour but de vous montrer que contrairement à ce que vous disiez les Etats-Unis ne sont plus du tout un concurrent sérieux des Européens pour les partenariats commerciaux avec les BRICS. Vous l’avez compris ça au moins?
            Pour ce qui est du commerce Euro-BRICS, je découvre maintenant que vous ne connaissez vraiment rien du tout au sujet pour poser ces questions. Ce qui n’est pas en soi un défaut ..; sauf quand on lzance des affirmations à tort et à travers.
            L’Europe exporte vers les BRICS et de manière très largement dominante : des produits chimiques, des machines, équipements et machines outils, des véhicules à moteurs (avions, voitures, camions, …); puis viennent les produits alimentaires, les boissons, et les appareils électriques. Pour le reste allez faire votre éducation sur les sites Eurostat, OMC, … . Ou tapez ces questions sut Google. ou abonnez vous au GEAB! -) ou demandez à Olvier de vous fournir de très beaux graphiques sur le sujet comme il sait si bien les faire!
            Pour moi ce cours de commerce international pour les nuls est terminé. Bonne journée.
             

              +0

            Alerter
          • Patrick Luder // 17.04.2012 à 12h00

            Exportations Européennes :
            ° beaucoup de services : finance – gestion des flux – assurances – ingénierie.
            ° un peu de haute technologie : machines et outillage – nouvelles énergies.
            ° de la chimie sous toutes sortes de formes.
            ° des produits à haute valeur ajoutée (produits de luxe)
             
            Mais surtout, la vieille Europe colonialiste à trouvé pleins de moyens de continuer à exploiter les richesses des autres : pétrole – minerais – agriculture industrielle … souvent au détriment des nations exploitées et de la nature … je ne suis pas très fier du bilan global !!!

              +0

            Alerter
          • yoananda // 18.04.2012 à 11h48

            Merci Patrick, mais on est bien d’accord, il s’agit des exportations vers les BRICs ?
            Enfin, moi je reste dubitatif, car, même si Raid3000 feint de ne pas comprendre mon propos, la question reste ouverte : en période de pic pétrolier, et pic un peu tout d’ailleurs, qu’est-ce qu’on a d’intéressant a haute valeur ajoutée qu’on puisse leur proposer en échange du peu de pétrole qui reste (pour la Russie notamment) … la chine qui pirate nos ordinateurs, je ne vois même pas ce qui pourrait l’intéresser a moyen terme, étant donné qu’ils développent leur marché intérieur. A la rigueur, ils ont besoins de consommateurs occidentaux quelques temps encore, mais après ? l’Inde et le Brésil ne connais moins …
            Il faut bien comprendre que je ne nie pas la puissance économique de l’Europe en volume. Je me place dans la perspective pic pétrolier. Les USA ont la fracturation. Ils sont encore leader dans la recherche scientifique appliquée et même les énergies alternatives. Nous on a ITER a l’heure de fukushima. Patrick vous parlez des nouvelles énergies ??? je n’ai rien lu nulle part qu’on soit leader dans ce domaine, ou qu’on ai seulement fait une percée quelquonque … mais j’ai peut être loupé quelque chose.

              +0

            Alerter
    • Patrick-Louis Vincent // 17.04.2012 à 08h17

      Il n’y a pas de système sarkozy ; Biancheri voue une haine permanante au monde anglo-saxon dont Sarkozy n’a été que le vallet. Ce qu’ils ne voient pas, c’est qu’à ce vallet va succéder un autre vallet. 

      Le LEAP nous annonce, tous les 6 mois, et ceci depuis au moins 2010, l’écroulement du Royaume Uni précédant celui des US. Mais, soeur Anne, je ne vois rien venir ! Au contraire ! je vois le système capitaliste anglo-saxon s’étendre à tout la planète. Qui eut pu penser, du temps de Mao, que la Chine deviendrait une plaque tournante du capitalisme mondial ? Quel autre système économique voit-on émerger pour faire contrepoids au modèle anglo-saxon ? Moi, je n’en vois aucun.

      Le système capitaliste anglo-saxon est étroitement lié à l’histoire du pétrole. Tant qu’il y aura du pétrole, le système perdurera.     

        +0

      Alerter
      • LuckyLuke // 17.04.2012 à 08h44

        Si vous ne voyez pas le Royaume-Uni s’effondrer c’est qu’il faut changer de lunettes! Aujourd’hui par exemple, le Financial Times annonce que la principale bourse de métaux du monde, le LME de Londres, prépare, après 177 ans d’usage, l’abandon de la Livre Sterling pour le Renmimbi. Afin d’espérer pouvoir conserver sa position car les Chinois représentent désormais 40% du marché. Vous croyez que ça dit quoi sur le statut réel et l’avenir proche de la £? -) Et comme l’a écrit LEAP dans son dernier numéro, si les Rothschild viennent de prendre la décision historique de fusionner leurs activités britanniques et françaises pour créer une seule société basée à Paris en zone Euro (et non pas en zone Livre), c’est parce qu’ils sont abrutis et ne comprennent rien à la finance et aux monnaies? Chaque jour la chute de la maison britannique s’écrit sur les murs (parlons de l’indépendance écossaise aussi), les acteurs fuient la scène londonienne, même si les médias anglo-saxons essayent de cacher au maximum la chose. Notamment en faisant paniquer les gogos tous les 3 mois sur la fin de l’Euro. -)
        GEAB est un des très ares instruments à décoder ces évolutions. Que ça perturbe les croyances d’un tas de gens, je crois qu’ils s’en foutent pas mal. Comme disait l’autre, la vérité est toujours révolutionnaire.

          +0

        Alerter
        • Patrick-Louis Vincent // 17.04.2012 à 10h17

          Le phénomène que tu décris n’est en rien la fin du modèle anglo-saxon, mais la mondialisation de ce modèle à l’ensemble de la planète. Que le centre de gravité évolue, c’est tout à fait normal. Les civilisations vont toujours d’est en ouest. : Asie Mineure puis Grèce, Italie, France, Angleterre, Etats-Unis, Japon, Chine. Tout cela est parfaitement normal.
          Ce que je dis, c’est qu’il n’y a aucun modèle économique qui émerge en contre-modèle du modèle capitaliste anglo-saxon. 

            +0

          Alerter
    • Patrick-Louis Vincent // 17.04.2012 à 08h18

      Il n’y a pas de système sarkozy ; Biancheri voue une haine permanante au monde anglo-saxon dont Sarkozy n’a été que le vallet. Ce qu’ils ne voient pas, c’est qu’à ce vallet va succéder un autre vallet.

      Le LEAP nous annonce, tous les 6 mois, et ceci depuis au moins 2010, l’écroulement du Royaume Uni précédant celui des US. Mais, soeur Anne, je ne vois rien venir ! Au contraire ! je vois le système capitaliste anglo-saxon s’étendre à tout la planète. Qui eut pu penser, du temps de Mao, que la Chine deviendrait une plaque tournante du capitalisme mondial ? Quel autre système économique voit-on émerger pour faire contrepoids au modèle anglo-saxon ? Moi, je n’en vois aucun.

      Le système capitaliste anglo-saxon est étroitement lié à l’histoire du pétrole. Tant qu’il y aura du pétrole, le système perdurera.

        +0

      Alerter
      • Mistigri // 17.04.2012 à 08h52

        C’est bizarre ce que vous dites de Biancheri et du LEAP. Ils ont visiblement une grande audience dans le monde anglo-saxon. il suffit de Googler un peu pour le constater. Sont-ce uniquement des masochistes anglophones à votre avis? Ils ont l’air nombreux dans ce cas. Il doit y avoir une épidémie de masochisme chez eux. Mais heureusement que nous avons des Parisiens pour rétablir la vérité sur la puissance et la santé du modèle anglo-saxon. Sarkozy ayant été le premier d’entre eux car pour avouer admirer G.W. Bush, il faut quand même être gravement atteint d’américanisme aigüe. Mais vous semblez nier cela. Pas de système Sarkozy pro-anglo-saxon ou pro-US! J’avoue que je suis impressionnée : il faut oser écrire un truc comme ça!

          +0

        Alerter
  • Salva // 16.04.2012 à 19h28

    Le 14 avril 2012, sur Public Senat: un débat sur « comment contrôler la finance?« 

      +0

    Alerter
  • BA // 16.04.2012 à 21h13

    Lundi 16 avril 2012 :
     
    Crise espagnole : les Européens cherchent de l’aide auprès du FMI.
     
    Les Européens se préparent à une éventuelle aide à l’Espagne de plus en plus en difficultés, d’autant que le rachat de dettes par la Banque centrale européenne semble exclu et qu’un renforcement des moyens du FMI pour participer à un nouveau sauvetage est loin d’être acquis.
     
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20120416trib000693803/crise-espagnole-les-europeens-cherchent-de-l-aide-aupres-du-fmi.html

      +0

    Alerter
  • Marcus // 16.04.2012 à 21h14

    + 1 !!!

      +0

    Alerter
    • Marcus // 16.04.2012 à 21h16

      + 1 à Patrick-Louis Vincent !!!

        +0

      Alerter
  • Mumen // 17.04.2012 à 17h28

    A chaque parution du GEAB, le blog les-crises en publie le communiqué. A chaque fois, des gens arrivent pour dénigrer le GEAB sans sembler avoir d’argumentaire réfléchi ou simplement potable « eurolâtre », « bisounours ». Je veux bien lire des critiques, mais qu’elles soient faites par des gens qui aient la décence de lire les communiqués et l’intelligence de les comprendre en attendant de réfléchir leurs commentaires pour éviter la sur-interprétation. Bon.

    Déjà les auteurs du GEAB prennent des risques et c’est à respecter.

    Ensuite, ceux qui argumentent en s’appuyant sur l’hégémonie des USA demain comme hier devraient faire attention à leurs sources et à sortir un peu du moule système des médias officiels pour se faire une autre idée de ce qui se passe aujourd’hui.

    Le GEAB est un excellent exemple de pensée autre. Son décalage vient de sa distance d’avec l’objet purement politique pour s’ancrer plus spécifiquement dans l’économie et l’équilibre des puissances en cours. J’apprécie cette vision. Je me permet d’y croire en lisant, et ensuite je change de plan à nouveau en lisant d’autres inspirations. Cela ne me donne aucune certitude, mais des idées et j’en suis satisfait.

    Une deuxième source de décalage de pensée, je la trouve dans un blog belge, très caustique, très puissant et qui fonctionne selon une méthode de pensée originale, l’inconnaissance. Ce blog, c’est DeDefensa. Bien sur des gens remplis de certitudes viendront dire que… bla bla bla. Cet autre regard sur la même chose (le monde) est encore une fois différent, encore une fois décalé et personnel. Il me donne des idées larges sur ce qui arrive, pas des recettes pour « bien penser », « bien voter », « bien s’exprimer dans les salons », etc… mais des pensées pour mieux comprendre, des éclairages pour mieux appréhender ce qui se passe, sur cette tempête dans laquelle nous flottons tous comme des bouchons.

      +0

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications