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12.avril.201212.4.2012 // Les Crises

[Dérivés sur dette française] Spéculation financière : jusqu’à quand ?

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Il y a des jours, en peine à en croire ses yeux devant tant d’imbécillité – qui confine à de la haute trahison… Petit topo – sans sombrer non plus dans l’hystérie contre cette mesure, c’est juste illustratif du laissez-fairisme ambiant.

Rappels sur les futures

Nous avons présenté dans ces billets l’ensemble des produits dérivés et les contrats à terme sur taux d’intérêt.

Les futures sur taux long terme sont donc basés sur les obligations publiques des États. La moitié du marché mondial est européen et traité sur la Bourse Eurex.

Ses produits phares sont les futures sur l’emprunt d’État allemand (le Bund), qui constituent le marché directeur des taux d’intérêt à moyen et long terme de la zone euro.

Rappelons que les futures sur une obligation notionnelle sont fondamentalement des contrats permettant d’acquérir à terme une obligation d’État.

Par exemple, le contrat Eurobund est un future de taux dont le sous-jacent est une obligation émise par le Trésor allemand d’une durée de vie compris entre 8 ans et demi et 10 ans et demi et d’un coupon de 6%.

Avec la baisse des taux des obligations allemandes, l’Eurobund est au plus haut (au-dessus de 135%).

À l’inverse, les taux des obligations des pays de la zone euro, hors Allemagne, ont fortement progressé depuis 2009.

Avant la création de l’euro, chaque pays avait son contrat future sur les taux ; vers 2000, les futures sur la dette française traités sur le Matif ont fini par disparaître. Aujourd’hui, c’est sur le contrat allemand que s’effectue la majorité les transactions.

En 2009 et 2011, Eurex a lancé des contrats sur la dette italienne, le BTP, surfant sur la vague des tensions sur les emprunts italiens – mais il a connu peu de succès en raison des tensions sur les emprunts italiens. Le volume moyen quotidien sur le future Euro-BTP ne s’élève qu’à 10 000 contrats.

Que croyez-vous qu’il va se passer maintenant ?

Communiqué de presse Eurex du 21 mars 2012

Londres, 21 mars (Reuters) – L’Eurex a annoncé mercredi qu’il lancerait le 16 avril un contrat à terme sur Obligations assimilables du Trésor français (OAT).

« Avec l’introduction de ce nouveau contrat, nous réagissons au grand intérêt témoigné par les participants à des solutions d’arbitrage plus personnalisées, a déclaré Mehtap Dinc, responsable du développement des produits de la Bourse de dérivés.

Les contrats sur OAT auront une structure similaire à celui du future sur Bund allemand et seront traités de 8h00 à 19h00.

Avec une baisse des volumes sur les contrats du Bund, les traders obligataires veulent de nouveaux moyens d’arbitrer les emprunts souverains dans un marché qui devient de plus en plus fragmenté et où le risque doit être évalué pays par pays. » [Reuters]

Le communiqué de presse Eurex est consultable ici (en anglais)

Comme l’indique l’Agefi :

«Il s’agit d’une initiative privée qui pourrait susciter un surcroît d’intérêt des investisseurs pour les titres français et accroître marginalement leur liquidité», indiquait hier un porte-parole de l’AFT.

Pour assurer le succès du nouveau contrat, Eurex a approché plusieurs teneurs de marché qui se sont montrés intéressés, dont Barclays Capital et Morgan Stanley. «Avec la cherté du cash, on voit un certain nombre d’investisseurs chercher des produits de hors bilan, explique Raoul Salomon, managing director chez BarCap. Le future Bund est en situation de monopole. La dette française est de grande taille, avec un marché du repo efficient, tous les éléments sont réunis pour attirer de la liquidité sur le nouveau contrat».

D’autres spécialistes en valeurs du Trésor se montraient hier plus attentistes. «La liquidité sur le marché est largement suffisante. La création de ce contrat est peut-être liée à la baisse des volumes chez Eurex», s’interroge l’un d’eux. Le recul du nombre de contrats traités, amorcé en novembre, a atteint 27,8% sur un an en janvier et février.

Une arme fatale contre la dette française

Je reprends pour finir l’édito de Marc Fiorentino du 23 mars – tout est dit !

« Quel hasard! Quelle coïncidence. 13 ans après la disparition du MATIF, le marché à terme des instruments financiers, une semaine avant les élections française, tous les spéculateurs du monde entier pourront facilement vendre à découvert de la dette française. Facilement. A coûts bas. Et avec un effet de levier maximum. Non, bien sûr, la « Finance » ne se prépare pas à la guerre contre François 2.

À partir du 16 Avril, tout le monde pourra spéculer contre la dette Française

C’est une annonce qui est passée relativement inaperçue. Le 16 Avril, soit, quelle coïncidence, une semaine avant le premier tour des élections françaises, le marché des dérivés, l’Eurex, va ouvrir un contrat à terme sur les emprunts d’État français. Qu’est ce que cela veut dire? Très simplement. Jusqu’à présent, si vous vouliez spéculer contre la dette française, vous n’aviez que deux moyens: acheter des CDS, ces fameux contrats d’assurance contre la faillite, ou vendre à découvert des emprunts d’État français, deux moyens destinés aux grandes institutions financières et aux gros fonds spéculatifs et qui nécessitaient de gros moyens.

Avec l’ouverture de ce contrat, ce sera plus facile

Tout le monde ou presque pourra acheter ou vendre à découvert des emprunts d’Etat français. Facilement. Et en plus avec un effet de levier de 20. C’est-à-dire qu’avec 50 000 euros seulement vous pourrez vendre à découvert 1 million d’euros d’emprunts d’État français. C’est l’arme idéale pour attaquer la France. Cela fait plus de 13 ans qu’avec la disparition du MATIF, le marché à terme des Instruments Financiers, on ne pouvait plus spéculer contre la France aussi facilement.

On va dire que c’est une simple coïncidence. Que c’est un hasard si quelques jours avant les élections françaises, les spéculateurs du monde entier se dotent d’une arme fatale, bon marché, et à fort effet de levier pour s’attaquer à la dette française. Il n’y a pas de complot. Rassurez-vous. Dormez tranquille. Il ne se passera rien…. » [Marc Firentino pour Allofinance]

Quand je pense que le député européen Pascal Canfin, interviewé dans ce billet, s’est battu durant 2 ans pour faire interdire (partiellement) la vente à découvert de CDS pour spéculer contre les États…

Proposition

N’est-il pas étonnant de voir les État capituler ainsi devant toute « innovation financière », afin de ne pas effrayer les marchés, ou, PIRE QUE TOUT, pour ne pas INTERDIRE un produit (finalement l’esprit de 1968 « il est interdit d’interdire » se porte comme un charme dans la sphère financière.

Notez bien que je n’accable en rien Eurex, qui ne fait que son travail, et répond à la demande de ses clients, qui ne font que leur travail – gagner de l’argent.

Il est tout à fait logique que ceci se produise ; sous la règle du jeu « il n’y a pas de règle », ces décisions sont parfaitement logiques et rationnelles – et donc non critiquables.

Non, le souci n’est que du côté du politique qui laisse faire – le régulateur n’ayant plus l’autorité, voire la volonté, pour prendre des décisions fermes. Du genre de celles qui se prennent pour le secteur du nucléaire.

Or, au vu des conséquences, la sécurité financière doit être traitée de la même façon que la sécurité nucléaire. On n’écouterait pas un conseiller expliquer qu’une enceinte de confinement d’un réacteur nucléaire n’est pas très jolie à l’oeil ou effraie les oiseaux, on ne devrait donc pas écouter les apôtres de la pseudo-liquidité sans limites…

À ce sujet, je rappelle une de mes propositions, parue dans mon livre :

4-1/ Supprimer les instruments utilisés par la spéculation pour réaliser des paris sur les prix. Interdire par exemple la plupart des ventes à découvert, les opérations d’endettement pour des achats spéculatifs, les opérations à effet de levier important, l’utilisation des produits dérivés par des spéculateurs, l’accès aux marchés à terme aux spéculateurs, les opérations de type assurantiel aux non-assureurs (CDS…), le high frequency trading… Interdire les transactions sur les produits financiers hors des marchés réglementés pour imposer la transparence.

Acheter un CDS sans avoir la chose assurée est comme assurer pour son compte la voiture de son voisin ou s’assurer sur la grêle sans être agriculteur. Ceci ne peut qu’encourager des comportements nuisibles. Le capitalisme est un pari courageux sur l’avenir, sur la réussite d’une entreprise à moyen terme. Ce n’est pas réaliser des paris spéculatifs sur le cours d’une matière première ou d’une monnaie une semaine plus tard – d’autant que les sommes sont telles que ces paris modifient les prix.

Je rappelle enfin que la loi n’accorde aucune aide pour demander l’exécution d’un pari – et ce depuis quatre siècles :

« Déclarons toutes dettes contractées pour le jeu nulles, et toutes obligations et promesses faites pour le jeu, quelque déguisées qu’elles soient, nulles et de nul effet, et déchargées de toutes obligations civiles ou naturelles.» [Article 138 de l’ordonnance de Louis XIII du 15/01/1629, dite Code Michau]

« La loi n’accorde aucune action pour une dette du jeu ou pour le paiement d’un pari. » [Article 1965 du Code civil, inchangé depuis 1804]

Il pourrait ainsi être intéressant de remettre en vigueur les articles 421 et 422 du Code civil qui interdisaient ces paris jusqu’en 1885 :

« Les paris qui auront été faits sur la hausse ou la baisse des effets publics, seront punis d’un emprisonnement d’un mois au moins, d’un an au plus. » [Article 421 du Code pénal, abrogé en 1885. NB : « effet » = obligation]

« Sera réputée pari de ce genre, toute convention de vendre ou de livrer des effets publics qui ne seront pas prouvés par le vendeur avoir existé à sa disposition au temps de la convention, ou avoir dû s’y trouver au temps de la livraison. » [Article 422 du Code pénal, abrogé en 1885]

Je conclue en laissant la parole à quelqu’un qui a vu le problème des marchés à terme sur dette publique depuis longtemps – amusant de voir le retournement des mentalités en deux siècles :

« Ne doit-on pas considérer comme des malveillants ceux qui, pour avilir les effets publics, s’engagent à en livrer dans un délai convenu des quantités considérables à un cours plus bas que celui du jour ? L’homme qui offre de remettre dans un mois à 38 francs des titres de rentes qui se vendent aujourd’hui au cours de 40 francs ne proclame-t-il pas et ne prépare-t-il pas le discrédit ? Ne montre-t-il pas au moins que personnellement il n’a pas confiance dans le gouvernement, et le gouvernement ne doit-il pas regarder comme son ennemi celui qui se déclare tel lui-même ? » [Napoléon Bonaparte, 1801]

123 réactions et commentaires

  • Fabrice // 29.03.2012 à 05h01

    Cela confirme ce que nous avions parlé lors de votre exposé au french flair, tout va se décanter après les élection comme vous l’évoquez, d’un côté nous allons « enfin » savoir ce qu’y est dissimulé à la vue de tous.
     
    Mais le drame c’est le choc que cela va causer dans le public de découvrir jusqu’à quel point il a été enfumé, même moi qui ait une vague notion j’ai du mal encore à me rendre compte de ce que cela va donner, la désillusion risque d’être douloureuse et même si nous nous doutons ce sera une paire de manche d’y être confronté.
     
     

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  • chris06 // 29.03.2012 à 05h55

    @Olivier,

    « amusant de voir le retournement des mentalités en deux siècles »
    quelle jolie mentalité celle que vous semblez cautionner:

    Bonaparte : celui qui n’a pas confiance en ma sagesse et spécule contre mon gouvernement est un ennemi de  la France

    Il n’y a qu’un bon dictateur pour dire ce genre de choses.

    Effectivement, un grec qui n’aurait pas eu confiance en la gestion du gouvernement grec et qui aurait vendu à découvert des obligations publiques grecques était un ennemi de la Grèce  et aurait dû être emprisonné…

    On voit où « ce genre de mentalité » mène les peuples… 

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  • chris06 // 29.03.2012 à 06h26

    Jamais je ne cautionnerais une vision qui contient en elle les germes du totalitarisme étatique! 

    C’est marrant quand même, je n’entends pas les allemands se plaindre du fait qu’il existe des futures sur le Bund, ni les britanniques, les italiens ou les espagnols cautionner la vision de Napoléon Bonaparte!

    Mais c’est vrai qu’en France, le lavage de cerveau [modéré] peut en convaincre certains que tout ce que décidait notre bon petit dictateur national était forcément génial.

    PS: ne faites pas la même erreur que Jorion qui confond les articles 421 et 422 du code pénal avec une interdiction générale de tous les paris sur les fluctuations de prix 

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    • Thémistoclès // 31.03.2012 à 07h15

      DU  CALME,  la citation de Bonaparte ne s’imposait pas, mais ce n’est pas une raison pour déplacer la polémique. Au plan stratégique comme au plan tactique, Napoléon était un génie militaire ; personne n’en doute sérieusement. Ce qui est moins connu c’est son talent de financier car il a pu maintenir en équilibre les finances de la France jusqu’aux années 1811-1813. Evidemment, pour cela, il a dû fournir à des banques privées voire étrangères les clés de la Banque de France. Cf notamment  les Mémoires de Mollien.

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      • tompouce // 28.05.2012 à 14h25

        Et en pillant l’Europe! Demander aux espagnols, aux portugais, aux allemands, aux italiens le souvenir qu’ils ont des guerres napoléoniennes et des trafics en tous genres organisés par l’administration française et les maréchaux…

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  • UnPion // 29.03.2012 à 06h40

    Qu’est ce qui vous fait pensez que les spéculateurs vont parier sur un défaut de la dette française ?
     
    N’est pas ce genre d’articles (« attention, la dette française va se faire attaquer ! ») qui poussent justement les acteurs possédant leur dette à la vendre ?
     
    Votre discours (et votre popularité grandissante) a une porté cher Oliver qu’il ne faut certainement pas sous-estimer. Le journaliste est a mon sens responsable de ces propos comme peut l’être le consommateur lorsqu’il décide d’acheter chinois ou français.
     
    Si tous les journalistes économiques prônaient la fiabilité de la dette française, il ne serait pas question de spéculation à la baisse mais plutôt a la hausse (de l’obligation). Pourquoi ne le font-il pas ? Sans doute parce qu’il est toujours plus facile de prédire le pire et d’apparaitre avec une crédibilité incontestée si les choses tournent mal. Peut-être sont-ils eux même complètement convaincu du défaut de la France ont-ils déjà retire toutes leurs placement a l’état français pour les avoir au chaud sous le coussin. Dans ce cas, il me parait moralement pas très honnête d’aller dénoncer ceux qui souhaite faire la même chose, peu importe la quantité.
     
    Quant a moi, je vais tacher de rester patriotique et responsable en laissant les spéculateurs fous se risquer à faire tomber la France, en vain.

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    • Bruno L // 31.03.2012 à 08h34

      Cher Unpion

      cacher la réalité ne me semble pas être la meilleure solution.

      tout le monde sait que le poids de la dette publique française est un fardeau insurmontable. La seule question porte sur le partage de ce fardeau: qui paiera en définitive?  C’est la question que pose depuis des mois, avec raison, Olivier.

      Si on veut que les spéculateurs payent, au moins pour partie, il vaudrait mieux tenter de les empêcher de spéculer. Mais si vous pensez que si les journalistes déclaraient en coeur « circulez, il n’y a rien à voir, il n’y a rien sur quoi spéculer », vous me semblez bien naïfs; Les spéculateurs, en dépit de tous leurs défauts, ne sont pas idiots. Même sans avoir tous lu Olivier, ils se doutent bien que les dettes publiques françaises sont fragiles. 

      B.L. 

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      • UnPion // 05.04.2012 à 04h38

        « Si on veut que les spéculateurs payent, au moins pour partie, il vaudrait mieux tenter de les empêcher de spéculer »
         
        Je ne vois pas pourquoi. Par definition de la speculation, il faut prendre un risque sur le futur, il y a donc incertitude. Si vous empecher les speculateurs de speculer, ce ne sont pas eux qui vont payer puisqu’ils ne joueront pas avec leur argent.

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  • Patrick Luder // 29.03.2012 à 06h49

    Pfouuuh, Olivier, là vous touchez des cordes sensibles … aie-aie-aie !

    Chercher à réguler notre actuel financiarisme débridé me paraît une tâche insurmontable. Empêcher quelques hurluberlus de faire du fric avec l’argent des autres, c’est louable (ce serait formidable) mais ces quelques hurluberlus sont tout puissants, ce sont eux qui tiennent les cordons de cette bourse virtuelle … OUI, notre système actuel comporte Ô combien de dérives …

    Il y a ça et là, des essais localisés d’avoir une simple monnaie d’échange, non spéculative … tellement peu de chance d’arriver à quelque chose de concret, mais tellement plus de chance d’arriver à quelque chose du plus correct …

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  • JPS1827 // 29.03.2012 à 06h51

    @chris06 : vous semblez dire qu’un état non totalitaire ne doit pas être au dessus de la finance et de la liberté de ses acteurs ? c’est très contestable, même pour un état démocratique. La réglementation d’un certain nombre d’activités est une nécessité. La liberté que vous prônez n’est que l’obéissance à la loi du plus fort.

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    • chris06 // 29.03.2012 à 07h35

      « La réglementation d’un certain nombre d’activités est une nécessité.  »

      Oui et quand on définit des règles  il vaut mieux s’assurer qu’elles bénéficient l’intérêt général.

      Il faudra que vous m’expliquiez en quoi interdire aux gens de spéculer contre la dette publique bénéficie l’intérêt général?

      Je pense que c’est une très bonne chose que des spéculateurs aient fait s’arrêter la gabegie du gouvernement grec, mais sans doute allez vous me dire que non, il aurait mieux fallu pour le peuple grec qu’il puisse continuer à se bercer le plus longtemps possible de l’illusion que leurs administrations publiques étaient bien gérées?

      Comme Bonaparte, interdisons aux  gens de ne pas avoir confiance en leurs gouvernements, c’est sûr que cela va bénéficier l’intérêt général!

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      • UnPion // 29.03.2012 à 07h46

        Au passage, un petit poste d’un blogger qui a peu ou prou le meme background que notre cher Olivier. L’article est court mais j’aime le fait que la vente a decouvert est considere comme un sujet qu’il faut aborder sans aprior et qui merite reflexion. 
        http://freakonometrics.blog.free.fr/index.php?post/2011/10/15/La-vente-%C3%A0-d%C3%A9couvert%2C-un-moindre-mal
         

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      • Alain34 // 29.03.2012 à 12h16

        Il aurait surtout fallu que la gabegie du gouvernement grec ait été arrêté par la commission Européenne suite a son entrée dans l’Europe, et avant son intégration dans la zone €uro…

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        • chris06 // 29.03.2012 à 12h50

          D’accord avec vous, mais comme dirait l’autre, si ma tante…

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          • AlexHanin // 29.03.2012 à 16h24

            « Je pense que c’est une très bonne chose que des spéculateurs aient fait s’arrêter la gabegie du gouvernement grec, mais sans doute allez vous me dire que non, il aurait mieux fallu pour le peuple grec qu’il puisse continuer à se bercer le plus longtemps possible de l’illusion que leurs administrations publiques étaient bien gérées?
             
            Oui, la spéculation a mis fin à un type de gabegie. De là à dire que c’est une « bonne chose », faut quand même pas raconter n’importe quoi. Et à mon avis, les Grecs ne se faisaient pas beaucoup d’illusions sur la gestion des administrations publiques.

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      • Joffe // 29.03.2012 à 12h55

        Parlons en des illusions grecques.
        Les gentils spéculateurs de GS les ont gentiment aidé à maquiller leurs comptes et continuer de se surendetter en encaissant qques B$ pour leurs précieux conseils, puis reviennent 10 ans après pour « arrêter la gabégie »… Voilà voilà voilà. Un bon débat en même temps. Qui du preteur ou du prêté est le plus responsable en cas de surendettement.
        Un bon exemple récent avec NOS administration et DEXIA. De belles réussites de la spéculation sur la dette effectivement.
        Heureusement que les marchés sont là pour arrêter les abus des gouvernements…
        Laissons les faire sans régulation d’ailleurs ils sont finalement les meilleurs administrateurs et dirigeants possible. Troika pour tous.
         
         

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        • Tycer // 30.03.2012 à 16h32

          C’est les prêteurs le problème!!!
          Ils ont joués, et ils ont perdu. Point.

          Qu’ils prennent leurs billes et acceptent leur pertes au lieu de saigner le peuple.

          L’arrêt des prêts a la Grece obligera le gouvernement grec a avoir 0 déficit.
          On devra passer par là.

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  • UnPion // 29.03.2012 à 06h53

    Dans ma propre dictature, j’empecherai tout journaliste de faire des predictions (auto-realisante) sur la dettes de mon pays. Pas de speculation, meme dans les idees !
     

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    • Fabrice // 29.03.2012 à 07h11

      Si certains produits financiers à nu étaient interdit il n’y aurait même à se poser la question si le billet d’olivier est soit disant auto-réalisateur, c’est un peu tuer le messager porteur de mauvaises nouvelles, ça n’empêche rien si ce n’est que fermer les yeux sur les risques en croisant les doigts pour qu’un miracle arrive.

      Je trouve totalement pitoyable, cette attitude de reprocher à Olivier d’informer des risques qui nous menacent ! Alors que rien n’est dit sur l’attitude des financiers qui eux continuent dans les errement passés vu que personne ne leur dit rien et que ceux qui essayent d’élever la voix se font lapider !

      L’optique de ceux qui consultent ce site est de croiser les données et de se faire un avis personnel.Olivier fourni un outil pour cultiver notre bon sens pas pour s’édicter en parole d’évangile.

      Si vous vous bornez à du prémaché sans faire un effort alors restez dans vos certitudes vous faites exactement ce que souhaitent ceux qui ne vous ferrons aucun cadeau au moment de l’addition (je parle de la dette on sait jamais je précise 😉 ).

      Courage Olivier, le bon sens est une chose dure à proposer à qui ne veut rien voir ni rien entendre (ou que l’ignorence arrange).

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      • UnPion // 29.03.2012 à 07h18

         
        Je ne crois pas avoir prononcé quelque idée que ce soit. J’essaie d’apporter un peu de nuance sur un thème qui est devenu complètement manichéen.

        Le blog et le travail d’Olivier sont de très bonne facture, sinon je ne serai pas ici a le lire avec autant d’asiduite. Il me semble cependant que popularité implique responsabilité ; surtout si l’on passe transit doucement de l’expert au politique.

        Je ne voulais pas offusquer la complaisance ambiante, mea culpa.
         

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        • UnPion // 29.03.2012 à 07h24

          @Fabrice
          Ne seriez vous pas d’accord pour admettre que les reportages traitant d’insecurite sur les chaines de TV nationales peuvent avoir un impact sur le sentiment d’insecurite des francais?
          Les journalistes et la redaction n’ont-il pas, par consequent, un certain type de responsabilite ou d’influence a cet egard ?
          Peut-etre ai-je tord de soulever cette question.

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          • Fabrice // 29.03.2012 à 07h58

            Je pense surtout que l’amalgame entre les chaines généralistes et les sites d’informations est un peu facile.

            ce site est dans l’optique d’informer ceux qui cherchent à trouver une information complète qui sorte de l’information préformaté que vous dénoncez, alors qu’une information ne vous plaise pas pourquoi pas, mais faite le de manière intelligente et pas dogmatique.

            Je ne suis pas d’accord sur un post précédent avec chris06 mais j’apprécie le débat d’idée, là vous développez des poncifs qui ne supportent pas la contradiction c’est irritant !

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          • UnPion // 29.03.2012 à 09h45

            « Juste : vous pensez que le monde de la finance a attendu mon billet pour préparer une attaque sur la dette française, en particulier en cas de victoire d’Hollande ? »
            Il s’agit donc d’une sorte de theorie du complot, c’est cela que vous voulez dire ? J’ai du mal a comprendre comment ces acteurs puissent « preparer » une attaque. Pouvez vous detailler la dessus ?
            Si le « plan » constitue a vendre (a decouvert) la dette francaise, si un evenement particulier se produit, je n’aimerai pas etre a la place du speculateur qui sera le dernier a vendre. Le cours aura deja baisse et il subira une lourde perte. Comme vous l’avez dit, la finance est amorale et si tel ou tel financier peut gagner de l’argent au profit de l’un de ces competiteur, il le fera.
            En ce sens, l’hypothese d’un complot est absurde et il n’est pas du tout evident (au moins pour moi) de savoir quels sont les intentions futures des financiers (si c’etait le cas, le cours de l’obligation aurait deja reflete cela).
            Speculer est a mon sens proche du pari au casino : impossible de gagner a tous les coups.
             

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          • Patrick Luder // 29.03.2012 à 09h59

            Les sens de la morale et de la responsabilité, c’est très bien … pour ceux qui ne font pas de mal …

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  • Marcel // 29.03.2012 à 06h57

    Sans cité Bonaparte, je pense néanmoins que les fonds spéculatifs devraient être strictement interdits. Faire de l’argent avec de l’argent surtout avec des instruments permettant de multiplier par 50 le gain est effectivement pour moi, un crime.
    Cela ouvre la boite de Pandore.
    En effet, si l’on autorise ces entreprises à acheter de la dette d’Etat contre des gains mirifiques, on appauvrit d’autant la population qui comme les allemands (j’entends l’homme de la rue)ne sont pas visiblement au courant.
     L’autre danger, c’est que cela leur permet d’acheter du politcien (sans parti pris) facilement pour s’approprier des pays sur le plan financier. De là cela permet d’influer sur l’éductation du citoyen, sur la construction de la société proprement dite et la mettre en totalité sous contrôle, par le contrôle de ses dettes. 
    Les commentaires de certains semblent valider ce mode de fonctionnement, mais se rendent ils compte que quelque soit le bateau dans lequel ils montent, cela conduit de toute façon à un précipice ? 
    Alors, il faut effectivement ne pas prendre de gants et détruire sans coup ferrir ces institutions (oui, je pense que le mot « institutions » n’est plus trop fort aujourd’hui) qui détruisent à long terme la civilisation actuelle par la guerre économique qu’ils ont mis en place pour le pouvoir sur les peuples

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    • chris06 // 29.03.2012 à 07h56

      « je pense néanmoins que les fonds spéculatifs devraient être strictement interdits. Faire de l’argent avec de l’argent surtout avec des instruments permettant de multiplier par 50 le gain est effectivement pour moi, un crime. »

      Un conseil, si vous proposez d’interdire quelque chose commencez donc par définir  ce que vous voulez interdire, les critères à adopter et les moyens à mettre en place  pour pouvoir contrôler que cette interdiction est respectée.

      Que voulez vous interdire?
      « Les fonds spéculatifs »? Si quelqu’un acète une action et la revend 6 mois plus tard en réalisant un profit, ou une perte, est ce un « fond spéculatif »?
      « faire de l’argent avec de l’argent »? Donc vous voulez interdire aux capitalistes de toucher un rendement sur leur capital investi? 

      En fait vous voulez interdire le capitalisme, non? 

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    • Jack // 29.03.2012 à 12h03

      « En fait vous voulez interdire le capitalisme, non? »
      Pourquoi faire? Il suffit d’attendre qu’il finisse de s’autodétruire…
       

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  • Nicolas // 29.03.2012 à 07h48

    Hello Olivier,
    Je vous suis depuis pas mal de temps et apprécie votre travail. C’est la première fois que je réponds à un de vos articles, car je ne peux vous laisser tenir des propos inexactes!
    Je suis trader professionnel indépendant sur contrats futures, depuis plus de 10 ans, à la fois sur compte propre et pour quelques clients privés. Je connais très bien ces marchés. Contrairement à ce qui est répété à longueur de journée, dans tous les journaux grand-public, la spéculation sur contrats futures n’influe par le sous-jacent pour chaque contrat future vendu, il y a un acheteur en face, et vis et versa. Il y a à tout moment autant de vendeurs que d’acheteurs. On n’est pas sur des actions où leur nombre est limité! Aucune étude universitaire sérieuse n’a d’ailleurs jamais démontré que les contrats futures influençait le sous-jacent cash!
    Enfin en ce qui concerne votre remarque sur l’effet de levier, vous oubliez que les futures sont des instruments de couverture et sont d’ailleurs encore utilisés très majoritairement à cet effet!!!! Si vous perdez le levier, vous perdez la fonction d’assurance. Comment un professionnel (agriculteur, industriel….) pourrait-il se couvrir s’il se devait d’immobiliser la totalité du nominal !? Impossible. D’ailleurs, ce besoin de couverture porte sur la variation du nominal, disons +/-15% et non 100% de ce nominal !!
    Je sais que les marchés futures sont relativement complexes à comprendre pour le grand-public et se prêtent donc facilement à tous les amalgames possibles. Encore un ennemi « financier » responsable de tout nos maux… c’est tellement facile!
    J’espère que vous ne m’en voudrez pas pour mes remarques, je vous encourage à poursuivre votre travail remarquable. Mais votre connaissance des marchés futures est inexacte. Si vous avez un peu de temps et souhaitez réellement approfondir ces marchés futures, je vous conseille par exemple « The Futures Game » de Richard Teweles et Franck Jones.
    Cordialement,
    Nicolas
     
     
     

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    • UnPion // 29.03.2012 à 09h58

      Votre commentaire est en effet tres pertinent.
      Il est vrai que si je parie avec mon voisin de pallier parisien sur le cours de la noix de coco en Tailand, il n’y a aucune raison pour que cela est une quelconque consequence sur son prix ; avec la nuance que si mon voisin decide d’aller sur place et d’acheter masse noix de coco pour gagner le pari ce qui parait assez risque s’il n’arrive pas les revendre apres :D. 
      Ceci etant dit, si vous acheter un contract forward sur le CAC40 a une banque X, cette derniere va emprunter pour acheter le CAC40 puis vous le livrera en date d’echeance puis rembousera son emprunt avec l’argent que vous lui donnerez. De cette maniere, le cours va augmenter du a l’achat du sous jacent par la banque.
      Si le marche ne contient que des speculateurs, cela se passe comme dans mon exemple. Sinon, je pense qu’il doit y avoir tout de meme une legere influence du future sur le cash.
       
       
       
       

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  • UnPion // 29.03.2012 à 08h16

    Deux autres liens pour la route qui vont a l’encontre des opinions populaires.
    http://www.economist.com/node/15536305?story_id=15536305
    http://fourmilab.ch/fourmilog/archives/2008-06/001021.html
    Encore une fois, le sujet doit selon moi etre traite avec une extreme precaution et sans a priori.
     
     

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    • Joffe // 29.03.2012 à 12h41

      « Dois je spéculer sur la..blabla »
      On vous avait dit de ne pas spéculer sur les emprunts immobiliers US. La on vous dit de ne pas spéculer sur les Dettes des états. Ce type de produits financiers devrait être encadré tout de suite, interdits à terme.
      « Sujet…blabla…précaution »
      Quant aux précautions pour dénoncer les dangers et conséquences désastreuses de la dérégulation financière, et de la spéculation en général, il n’est plus temps de prendre des gants.

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  • Benjamin Franklin // 29.03.2012 à 08h58

    Je ne vois pas vraiment où est le problème de ce nouveau contrat.

    Soyons pragmatiques un moment :

    -soit la France est un pays bien géré, qui a une longue tradition d’honorer sa dette, et que celle-ci ne pèse pas sur ses finances publiques et son développement économique. Dans ce cas, les spéculateurs sur sa dette n’iront pas bien loin. L’Allemagne, qui est pourtant loin de la gestion parfaite de la dette publique, a un taux d’intérêt tout à fait raisonnable.

    -soit la France a une grosse dette publique, mais un déficit primaire nul, et n’a pas l’intention de générer plus de déficit dans l’avenir. Dans ce cas elle a une très grosse marge de négociation avec les détenteurs de dette publique, vu qu’elle peut très bien faire défaut de façon indolore pour les pouvoirs publics.

    -soit la France a un gros déficit primaire. Elle est donc gérée à la petite semaine par des clowns. La flambée des intérêts sur sa dette sera non seulement parfaitement normale d’un point de vue moral, mais elle ne pourra que précipiter l’effondrement du système qui a sécrété cette gestion bancale.

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  • Nicolas // 29.03.2012 à 10h31

    « Si le prix le future montre que les investisseurs sont en défiance sur la dette, cela accélérera le mouvement. Qui aurait sans doute eu lieu »
    Non pas du tout !!!
    Si le future monte par rapport au cash, à cause de certains méchants spéculateurs :), alors d’autres méchants spéculateurs vont vendre le même contrat future, puisqu’ils pourront livrer le cash pour moins cher que le prix du future.
    Ils feront un bénéfice de la différence.
    Ce qui poussera le future à recoller au cash.
    C’est d’ailleurs pour cela que le spread entre le cash et le future est si faible.
    Dans tous les cas, le cash tire le future et pas l’inverse, comme on peut souvent le lire !!
    Les spéculateurs haussiers qui poussent le prix du future à s’éloigner du cash, offrent aux spéculateurs baissiers de faire un gain immédiat de la différence entre le cash et le future. Et ces mêmes spéculateurs baissiers permettent au futures de revenir sur le cash!
    Dans la pratique, la manipulation est faite par des automates et ne dure pas plus de qlq secondes. Donc efficience quasi parfaite.
    Je suis désolé de ce discours un peu technique. Mais le fonctionnement des futures est assez subtil, et ils ne sont en rien responsables des excès de marché!!!
    Je sais que ça parait impossible à admettre pour la plupart des gens, puisque qu’ils lisent et entendent à longueur de journée que les marchés dérives sont mauvais et/ou devraient être interdis. Toujours ce fameux bouc émissaire… tellement pratique pour les hommes politiques.
    Bref, le future N’ACCENTUE EN RIEN LES MOUVEMENTS D’UN MARCHE !!!! C’est une contre-vérité.
     
     
     
     
     

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    • Joffe // 29.03.2012 à 12h44

      En gros ça ne change rien, c’est sans risques, ça permet juste à quelques ‘escrocs’ bien informés de parier et gagner à un nouveau jeu de la roulette truqué? Interdiction immédiate donc …

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    • Popp Marie // 29.03.2012 à 12h48

      Tout d’abord, je vous remercie, M.Berruyer pour cet article.
       
      Ensuite et sur les MATIF…
      C’est un blague que ces contrats n’ont aucune influence sur les taux d’emprunt de l’état…
       
      Supposons un groupe de gens au demeurant fort sympathique, mais qui passent leur journée à jouer à l’ordinateur (mais pas à des jeux vidéo, ils jouent avec nos vies) et qui n’ont qu’une obsession : s’enrichir.
       
      Et je te lève seulement 1 milliard de capital pour investir dans les des bons du trésor français.
      Cet afflux de demande fait dans un premier temps baisser les taux : ce fonds est forcé de provisionner quelques titres (histoire d’en vendre 20 fois plus…)
      Puis vend d’un coup plein de titres (donc 20 fois ce qu’il a en réserve)
      Cet afflux de 19x le nombre réel de titres du trésor français possédés fait concurrence aux vrais emprunts levés par l’état… et les taux français montent à 15%… insoutenable en période de croissance négative comme on le dit consensuellement…
      Les fonds peut alors vendre son stock en toute tranquillité puisqu’à chaque fois il pourra acheter et vendre plus tard et qu’entre temps les taux montent toujours. Et on fera de l’austérité et détruira toute protection des ouvriers et employés et tout système de santé etc…
       
      Cela durera ce que ça durera. Certains s’en seront mis plein les poches. D’autres auront perdu du fric quand ça pétera si ça péte. La france sera en défaut de paiement et sera gentiment mise sous tutelle de la Triade (FMI, bruxelle, Draghi (bce)) et devra vendre à vil prix le peu d’actifs qui lui reste (quelques terrains, quelques part d’entreprises, mobilier, propriétés….)
       
       
      Mais ça pétera peut-être pas si un idiot français qui risque à 53% au second tour de se trouver président arrive à faire en sorte que la BCE rembourse. (je cite celui-là, mais ses concurrents directs le feraient également, n’allez pas copier coller pour faire de la propagande en faveur du président du pouvoir d’achat ou d’un de nos autres tartuffes de politocards)
      La ce petit jeu durera longtemps et l’euro se dévaluera.
       
      Et au final, d’un côté comme de l’autre, les spéculateurs auront ce qu’ils veulent : soit les actifs français, soit une rente de la BCE qui leur servira 3% sur les emprunts d’état. comme le fait la fed, la banque du japon, et celle du royaume unis.
       
      Voilà comme dépecer la France en investissant 1 Milliard…
       
      Et donc y’a quand même tout un tas d’individus qui ose prétendre que ces matif n’auront aucun impact…
      C’est pour des jambons ou des saucissons que vous nous prenez ?
       
      ah j’oubliais.. des marlous pourront aussi arguer que « l’allemagne n’en souffre pas » des MATIF. C’est vrai : les idiots qui ne voient pas juste ni loin ont cru que l’allemagne était un pays très vertueux et en pleine santé et qui ne subirait aucune crise et n’ont rien trouvé de mieux que se réfugier dessus. (l’allemagne a même emprunté à des taux négatifs par moments…)
      Et je remarque aussi que nos brillants politiques se gardent bien de parler du danger des MATIF.

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  • Marcus // 29.03.2012 à 12h29

    Excellent Olivier d’avoir mis les propos de Marc Fiorentino.
    Cela fait un moment qu’il parle d’une attaque des marchés contre la France suite à l’élection de François Hollande.
    Dans ce que j’avais écouté il ajoutait que ce n’était même pas contre Hollande mais simplement une occasion de gagner beaucoup, beaucoup d’argent …
    Ce printemps s’annonce décidément très agité à tout point de vue.
    A++
     

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    • chris06 // 29.03.2012 à 13h46

      vous savez bien qu’une « attaque spéculative des marchés » contre la dette publique française (ie une remontée des taux d’intérêts) risque fort d’avoir lieu avec ou sans Hollande…

      vu l’énormité de la bulle immobilière franco-française et ce graphique (celui au milieu du premier rang):
      http://www.zerohedge.com/sites/default/files/images/user5/imageroot/2012/03/Future%20Debt.jpg

      …je me dis que ça serait pas une mauvaise chose que la France subisse une attaque des marchés.

      Au moins cela redonnera peut être de l’espoir aux jeunes et aux générations futures que tout ne sera pas bloqué éternellement.
      Mais vous préferrez peut être que les français puissent continuer à se bercer de l’illusion que tout va pouvoir continuer comme si de rien n’était….  

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  • step // 29.03.2012 à 13h54

    hé ben on a un paquet de traders sur le fofo ou c’est une impression ? En tous cas c’est intéressant de les voir tous débouler quand il s’agit de défendre leurs marottes. Ils sont bizarrement absent des sujets sociaux….Ah mais c’est vrai, les conséquences réelles de leurs activités ne les concernent pas. Dans tous les cas, on verra en mai, juin, si avec ce nouveau jouet ils vont briser ou pas des milliers (millions ?) de vies. Comme on dit on sera vite fixé !
    @ Benj : j’opte pour l’option 3 (et quelque soit le vainqueur de la prochaine élection).
    @chris Il faudra que vous m’expliquiez en quoi interdire aux gens de spéculer contre la dette publique bénéficie l’intérêt général? Très simple, les projets d’investissement publics ont des retours sur investissement de l’ordre du siècle. Nous avons des bulles avec des périodes de 30 ans en moyenne. Donc Il se produira une bulle spéculative sur l’endettement public, forcément. Donc le public ne peut plus investir, donc la croissance sera cassée donc tout le monde en souffrira. C’est assez proche de l’intérêt général ?

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    • chris06 // 29.03.2012 à 14h23

      « les projets d’investissement publics ont des retours sur investissement de l’ordre du siècle »
      dites, vous croyez pas que vous exagérez un petit peu?

      Le TGV, les autoroutes, le tramway pour une grande vile, un aéroport, tout cela est archi rentabilisé en moins de 30 ans!
      La même chose pour l’éducation publique et supérieure, largement rentabilisé par 25/30 ans de travail productif… 
      Le public n’a aucun problème pour investir dans ce genre de projets, un pays n’a a craindre aucune attaque spéculative des marchés du moment  qu’il évite d’accumuler les déficits pendant 40 ans pendant lesquels il repousse continuellement l’heure des choix. Si un pays maintient un niveau d’endettement public inférieur à 50/60% du pib et évite de transférer à son bilan des dettes privées qui n’ont STRICTEMENT AUCUNE RAISON d’y être transférées, il n’aura jamais rien à craindre des vilains spéculateurs.

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      • step // 29.03.2012 à 16h18

        exemple : parking public (et pourtant zone touristique). Emprunt sur 30 ans, pour l’amortir et récupérer la valeur des intérêts il faut 15 ans supplémentaires. Il est censé financer un deuxième ouvrage en autofinancement: 15 ans de marge bloqué. Oui rentable 50 ans environ… Il faut bien voir que la plupart des ouvrages publics ne dégagent quasiment aucune marge sinon ils seraient bien plus chers. Il faut arrêter avec le archi-rentable !
        Mais les dettes privées sont déjà devenues publiques, on parle bien de la situation actuelle là et nous sommes à 80% d’endettement. je ne suis pas un adepte du masochisme !

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    • Benjamin Franklin // 29.03.2012 à 15h08

      L’option 3 crève assez les yeux.
      Pour moi la méthode Hoover-Roosevelt, c’est une balle. La gestion à l’argentine ou à la grecque c’en est une autre. La méthode suédoise, c’est la chambre vide.

      Concernant les projets d’investissements publics, si les politiques veulent vraiment en lancer, et bien qu’ils aient le courage de les financer par l’impôt plutôt que par la dette, et qu’ils en assument les conséquences politiques et économiques ! Ils réaliseraient alors qu’il y a peut être un tri sévère à faire dans leurs délires keynésiens…

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      • chris06 // 29.03.2012 à 15h31

        « Concernant les projets d’investissements publics, si les politiques veulent vraiment en lancer, et bien qu’ils aient le courage de les financer par l’impôt plutôt que par la dette, et qu’ils en assument les conséquences politiques et économiques !  »

        par l’impôt ou n’importe quelle autre source de revenus…
        vous voulez rire?

        Fiche pratique:  http://fr.wikipedia.org/wiki/OSE_(Gr%C3%A8ce)
        OSE :  Οργανισμός Σιδηροδρόμων Ελλάδος ( Organisme des chemins de fer de Grèce)
        Chiffres d’affaires :  105,439,000 
        Résultat Net :  -950,269,000  (-95%!!!!)

        Ah, mais step va dire qu’il va falloir attendre un siècle pour se rendre compte qu’il y a peut être un problème avec cette entreprise publque… qui sait, cet investissement sera peut être rentabilisé d’ici un siècle? Non?

        Ce genre d’arguments c’est vraiment la boite de Pandore qui permet aux administrations et entreprises publiques de justifier n’importe quelle gabegie financière…

        et si les méchants spéculateurs attaquent : tout est de leur faute, évidemment!

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        • chris06 // 29.03.2012 à 15h39

          pardon, non, résultat net -950% du CA, pas mal non?

          c’est sûr qu’une entreprise privée avec un tel résultat n’attendrait pas un siècle avant de mettre la clef sous la porte.

          Mais c’est l’argent des contribuables qui finance, alors, pas de problème… on verra dans un siècle

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          • step // 29.03.2012 à 16h38

            mais attend que les structures publiques ne soient pas déficitaire est une évidence. A titre d’info, les grecs ont bien mis les clefs sous la porte non ?
            De plus exemple archi-caricatural et non représentatif de la situation française des chemins de fers grecs ou tu donnes les chiffres au moment d’un défaut de paiement de l’état concerné (ça va la mauvaise foi ?)
            La seule chose de vrai est que dans tout investissement public, une étude de non toxicité financière globale du projet doit être mené (et c’est souvent mal fait, par volonté clientéliste). Pas forcément de gain mais pas de perte financière sur le long terme. Ce que je faisait remarquer c’est qu’avec la spéculation telle qu’elle est actuellement, les politiques n’auraient aucune visibilité sur leur niveau d’endettement donc couperont l’investissement public. Sans ce levier, malgré vos cris de vierges effarouchées, je prédit un chomâge dans les 20%. Vous expliquerez à la population que c’est « normal ». On vous mettra même en première ligne devant les CRS.
            @benj : tout à fait d’accord sur le principe. Après si tu explique à ta population qu’il va falloir attendre 30 ans pour auto-financer le parking, je peux te garantir que c’est ton voisin qui se fait élire à ta place dans 5 ans. Pour te donner un petit exemple, comme notre ville fait des économies, nous sommes passés de 2 navettes à une navette sur une liaison (10 min d’attente supplémentaire par rotation). On a eu des pétitions, des procédures judiciaires, on s’est même fait attaquer en justice pour un licenciement qui a eu comme « motif » un retard au travail. Par contre augmenter les impôts pour financer tout ceci, c’est hors de question car « on paye déjà bien assez ». C’est CA la réalité de la population que l’on doit gérer…hé bien parfois c’est lourd à porter !

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      • Un_passant // 29.03.2012 à 16h24

        Oh mais c’est comme les « bénéfices » de la SNCF qui touche des subventions à hauteur de plusieurs millions qu’elle devrait rembourser en cas de bénéfices puisque de toute manière, lorsque l’on construit une ligne de TGV elle est financée par l’Etat, les régions et des montages financiers. Et ensuite on voit nos gentils syndicats défendre les « avantages acquis » en disant « la SNCF est rentable » en oubliant sciemment les subventions. C’est de la gestion saine ça… à ajouter aux palais régionaux… au « oeuvres d’art » achetées aux copains, les cadeaux d’emplois publics pour le fils de, la fille de, le gendre de, les « cadeaux » à tel ou tel copain entrepreneur. Et de voir les français se plaindre et sans aucune rigueur intellectuelle dire ensuite: en fait à leur place, je ferais pareil.

        Aucune altérité, aucun honneur, aucune grandeur.

        Je n’aime pas la spéculation « requin », mais… bien que français, que la dette française soit attaquée, ce serait une bonne leçon pour que certains assument les conséquences de leur inconséquence. Les générations jeunes, elles ont un avantage : elles sont jeune, il leur reste loisible de construire sur les ruines.

        Pour user d’une image : je ne pleurais pas avec ceux qui se plaignent d’avoir leur maison détruite par un tremblement de terre alors que par fainéantise et cupidité, ils n’auront pas construit un bâtiment parasismique préférant s’acheter ipad et bm… La France de ces trente dernière années, ajouté à l’incurie politique c’est ça. On a beau jeu de critiquer le dumping allemand. Eux, ils ont accepté de faire des sacrifices, dès la réunification. Les français, ça n’est pas aider nos voisins de l’est, c’est « démerdez-vous! ». Les efforts c’est pour les autres, « c’est aux autres de se bouger, pensez-vous, j’ai mes petites misères ».

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        • step // 29.03.2012 à 16h46

          chouette un adepte du SM !
          Non sérieusement que ce que vous disiez soit en partie vrai j’en conviens, mais quitte à se reprocher des choses, autant ne pas déléguer cette tâche à des délinquants patentés.

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      • step // 29.03.2012 à 16h59

        Si on pouvait s’en sortir à l’argentine, voir mieux à l’islandaise ce serait déjà bien. Car après des années de patates propices à l’introspection, ils ont pu repartir les 2. J’ai bien peur qu’on nous croque à la sauce grecque, c’est à dire (déjà 5 ans), une torture sans fin. C’est la balle en argent, si tu vois ce que je veux dire. Pour la méthode suédoise, il faudrait qu’on augmente nos forages en mer du nord. Une partie du miracle Suédois/norvegien est là aussi, il ne faut pas se leurrer, nous n’avons malheureusement pas de pétrole. Sinon remonter une pente c’est plus facile:). Après qu’il y a ait quelques idées à reprendre certainement. Je ne pense pas que cela nous dispensera d’une des autres balles.

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        • Un_passant // 29.03.2012 à 17h39

          C’est un peu de la provocation, mais pour répondre, sur le même ton, au premier degré, j’exprimer juste l’opinion suivante :

          Est-ce masochiste que de souhaiter un audit de nos dépenses publiques et leur efficacité?
          Est-ce masochiste que de souhaiter, par la même occasion, un audit de notre code civil et de notre code pénal?
          Est-ce masochiste que de souhaiter que tous nos dépensiers publiques patentés soient mis en face de leur gabegie (ça vaut autant pour nos politiciens que leurs électeurs)?

          Je pense que la France a besoin de lancer de grandes réformes mais seule une crise pourra faire bouger les corporatismes issus de l’après-guerre qui ne veulent pas voir que le monde a changé et les enjeux aussi.

          Je ne crois pas aux avantages acquis et encore moins à leur légitimité car pour moi la démocratie doit être mobile, elle doit savoir remettre en question, essayer quitte à se tromper. Mais en restant réaliste. Seulement, nos gauchistes, dès que l’on parle rigueur, ils pensent coupe-sombre et JAMAIS : orthodoxie budgétaire, audit d’efficacité de la dépense publique. Depuis trente ans la cour des compte fait son boulot, distribue les mauvais points. Et pas un politicien n’est venu pour faire la leçon de pédagogie aux français. Aucun politicien n’est venu non plus pour dire à ses confrères : « ça suffit les bêtises, nous sommes comptables devant le peuple mais aussi l’Histoire ». Ils préfèrent faire dans le carriérisme, le népotisme, le populisme, le clientélisme, limite l’achat d’électeurs dans leur seul intérêt égoïste et ensuite, ils accusent l’opposition, l’état, l’UE, le capitalisme et j’en passe.

          Le déficit? Nécessaire? Quelle blague, il suffit de faire en trente ans le compte de tous les gaspillages pointés par la cour des compte pour voir que l’argent est là et que l’on pourrait même baisser les impôts sans perdre notre modèle social. Par contre, ce serait de fait la fin des petits arrangements entre copains et le parasitisme auquel se livrent les syndicats et les administrations publiques redondantes. C’est tellement pratique, ces échelons redondants, pour diluer les responsabilités.

          Tous irresponsables? Tous complices, donc tous coupables. Du vent! Passez la main, prenez votre retraite, vous en avez assez fait. Qu’il serait temps de virer tous ces politiciens. Quand je pense à Frêche qui réussissait à se faire réélire alors qu’il disait faire des discours pour les cons… Après les veaux de De Gaulle… Et on a pour emblème le coq… Heureusement, j’ai du sang Lorrain, je suis un peu germain 😀

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          • step // 29.03.2012 à 23h32

            pour la question de l’humour, moi aussi je fait du second degré.
            pour la question du masochisme, oui s’en est, assurément, car si audit il doit y avoir, il sera mené par des « experts » qui n’ont cure que la France ne sombre pas dans le chaos et la pauvreté. Quand vous donnez une arme à quelqu’un, assurez vous qu’il ne compte pas s’en servir contre vous.

            Seulement, nos gauchistes, dès que l’on parle rigueur, ils pensent coupe-sombre et JAMAIS : orthodoxie budgétaire, audit d’efficacité de la dépense publique.

            Tout à fait, car c’est exactement ce qui se passe. Les copains sont toujours recrutés, les avantages de fonctions continuent. Par contre, on tape sur les minimas sociaux et on diminue les services à la population. C’est ça la réalité. Ne vous inquiétez pas, ce qui ont du pouvoir auront toujours de l’argent, et l’ardoise sera toujours pour les même. Taper sur le service public ce n’est que faciliter cette évolution. Le problème est dans l’incapacité de réguler nos désirs. La tyrannie du tout, tout de suite, tout le temps. Les politiques ne sont que le reflets de ces désordres. Les gens ne veulent pas que les conclusions de la court des comptes soient appliquées, il veulent que leurs désirs soient satisfaits ! Il en va des modèles économiques comme des désirs de la population : la réalité ne les concerne pas!
            Il n’y a pas que le gâchis d’argent public qui nuise à la population, il suffit de regarder les sommes délirantes débloquées pour parer à des faillites privées en ce moment même. Par contre là, évidemment, rien, pas la moindre objection ! Ah oui c’est vrai, on cherche des boucs émissaires, pas des solutions !
            en passant, vous saviez que le coq était le seul animal à chanter les deux pieds dans la merde ? Je trouve que cet animal nous va assez bien justement… Tous coupables ? oui certainement, en commençant par nous deux. Ce n’est toutefois pas une raison pour donner les clefs de la maison, à ceux qui veulent nous dépiauter.

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  • Stach // 29.03.2012 à 14h22

    Que de spéculation intellectuelles !

    Revenons en aux FAITS:

    * pas de futurs disponible sur la dette Grêce => le marché des bons du tresor grecs s’est effrondré (normal le pays est en faillite)

    * futur disponibles sur la dette Allemande => le marche des bons du trésor allemand se porte à merveille (normal le pays est relativement bien géré)

    A la lumière de ces faits il n’y a pas de relation de cause à conséquence entre les futurs et ‘attaque spéculative » sur un pays. Il peut y avoir attaque sans futurs et futur sans attaque.

    Bref tout ce pseudo debat sur une possible attaque de la France suite à l’introduction des futurs est dénué de fondements factuels.

    Si attaque il doit y avoir alors elle aura lieu, que les futurs soient introduits ou pas.

    Ceux qui croient que l’on peut empêcher les attaques sur la France en faisant de lois sont aussi idiots que ceux qui croient que l’ont peut faire des lois pour empecher la gravite de faire tomber les pommes en automnes…

    Le fond du problème est la situation budgétaire de la France.

    Pour prendre un exemple trivial: si un individu veut en tuer un autre alors il trouvera toujours un moyen de le faire, si vous lui interdisez d’avoir des armes a feu il prendra une arme blanche, si vous interdisez les armes blanches il utilisera un fourche, si vous interdisez les fourches il l’assomera avec une brique, si vous interdisez les briques il l’étranglera à main nue, …

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  • Marcus // 29.03.2012 à 16h56

    Je vois passer dans ma boite Mail tout un tas de discussions passionnantes sur la spéculation et l’investissement.
    On pourrait résumer : la spéculation c’est le jeu des court-termistes (de quelques mn scalping, day trading, quelques jours swing trading) et principalement les produits dérivés, encore que l’on peut aussi acheter une action sur un PEA et la revendre une semaine plus tard. Ce sont des spéculateurs qui utilisent essentiellement l’Analyse Technique comme vous pouvez le voir sur Pro-AT.
    L’investissement c’est plutôt du moyen-long terme (même si ça reste de la spéculation) et on peut se servir bien sûr de l’Analyse Technique (acheter bas et vendre haut comme exemple tout simple) mais cela engage plus les fondamentaux de l’entreprise dans laquelle vous mettez vos billes ainsi que l’environnement macro-économique.
    Actuellement les actions me semblent trop chères au regard de l’environnement économique, même si on nous rebat les oreilles avec les pays émergents, etc…
    En clair pour celui qui veut se constituer un portefeuille d’actions pour le long terme, comme dirait Delamarche il est bon d’attendre car c’est trop risqué. Le marché est trop cher amha car aucun des pb économiques n’est réglé, en particulier la dette des Etats et autres.
    Bonne soirée à tous, et je renvoie aux propositions fiscales d’Olivier dans son livre pour inciter l’investissement long terme.
    Marc

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  • leveau // 29.03.2012 à 18h56

    Vous pouvez le prendre par tous les bouts:
    l’État ne fait pas son boulot, le chômage et la misère augmentent et le capital se barre dans un pays à qui il ne manque fondamentalement rien pour être tranquille peinard!
    Merci Olivier

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  • Fabrice // 29.03.2012 à 19h28

    Une chose qui m’intrigue c’est pourquoi les entreprises qui cherchent à être pérenne ne créent pas une bourse avec des règles strictes favorisant une relation gagnant/gagnant entre investisseurs et eux.
     
    Après tout il serait temps qu’ils se prennent en main, en créant enfin une structure défendant réellement leur intérêt.
     
    Bon je sais c’est candide mais qui d’autres qu’eux pourraient faire cela ? quand le gouvernement (droite ou gauche) et leur soi-disant représentants (medef) ne les défendent pas devant les intérêts internationaux ! Qui sont le plus à même de fixer leur besoins et de refonder un capitalisme basé sur les fondements de l’économie réelle autre qu’eux ?

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    • Fabrice // 29.03.2012 à 19h33

      Je sais je sors du contexte étatique mais bon les fondamentaux sont bien de relancer les entreprises qui font marcher les économies à la source des richesses qui sont produite par les états.
       
       

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    • Bruno L // 31.03.2012 à 08h51

      Cher Fabrice

      Ce nouveau marché de « crédit mutuel » entre entreprises n’est pas une si mauvaise idée que cela. Cela pourrait fonctionner par filière (c’est un peu ce qu’avait fait le MITI japonais il y a 50 ans), ou par bassin d’emploi, voire un mix des deux.

      tout ce qui favorisera l’économie réelle plutôt que le système banco-financier, que s’est gavé depuis des décennies, est une piste à creuser.

      Ne nous trompons pas de combat, passons enfin de la lutte des classes à une autre lutte, celle des entreprises (entrepreneurs et salariés) conter celle des financiers et des spéculateurs, cette lutte étant régulée, quand même, par un Etat stratège donnant les grandes orientations et faisant appliquer les grandes lois.

      B.L. 

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  • VACLAV // 29.03.2012 à 19h48

    Toutes ces discussions technico intello parisiennes me laissent pantois
    Comment autant de personnes peuvent imaginer qu’il suffit de légiférer, de réglementer , d’interdire pour créer les conditions de l’avènement d’une société morale, solidaire, juste
    Réveillez vous : vous vivez  dans des sociétés  où la démocratie a depuis longtemps déserté les cours de récréation , les amphis des facs, les colonnes des journaux ou les plateaux des télés et où les dirigeants politiques quels qu’ils soient ont sur les marchés financiers autant de pouvoirs que le Dalai -Lama sur le TiBET c’est à dire AUCUN
    Le pouvoir financier et économique (donc médiatique) appartient à quelques uns
    Ce n’est pas une démocratie élective qui peut faire le poids avec cette pieuvre tentaculaire
    Mais ceci est une autre histoire
     

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  • Al1 // 29.03.2012 à 20h15

    Dites moi, M. Leveau, j’hallucine ou vous êtes en train de nous dire qu’en spéculant contre la dette française on protégerait les français de la misère et du chômage ?

    Que les capitalistes se barrent,  on n’attend que ça !

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  • Maria A. // 29.03.2012 à 21h58

    Je vous prie de regarder ce documentaire (avec sous-titres en anglais) qui explique que la famine dans le monde est provoquée par les interets des multinationales de OGM et par les bourses de cereales. Il y a un trader de la bourse de Chicago. On lui dit que la hausse des prix de la nourriture a comme résultat la mort de certaines personnes qui peuvent pas se permettre de les acheter. Il dit qu’il s’en fout de l’effet que lui il est juste un spéculateur qui s’intéresse aux fluctuations et aux réactions du marché.
    http://www.youtube.com/watch?v=xPZDe47d-vc&feature=related

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    • step // 29.03.2012 à 23h43

      ça ca s’appelle « les conséquences de mes actions ne me concernent pas », mais chut je suis le vilain gauchiste solitaire de ce forum
       

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      • chris06 // 30.03.2012 à 08h04

        Plutôt que de pointer du doigt les vilains spéculateurs on ferait mieux d’arrêter de pomper des milliers de milliards d’euros et de dollars fraichement créés par les banquiers centraux dans les banques et les fonds spéculatifs qui vont se déverser sur les marchés à terme des matières premières. 

        Nos banquiers centraux et nos gouvernements font n’importe quoi pour garder en vie des banques zombies et vous dites « tout est de la faute des spéculateurs ». Ben qu’ils commencent par ne pas leur donner les liquidités pour aller spéculer, non ? C’est quand même le minimum de bon sens. 

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        • step // 30.03.2012 à 11h40

          oui je suis d’accord avec toi mais dans ce cas là comment on permet aux banques d’assurer leurs compensations d’actions courantes sachant qu’elles ne se pretent plus. ces liquidités sont sensées permettre ce genre d’opérations en période de défiance comme actuelleemnt, elles ont été détournées pour un usage spéculatif (Après si tu veux dire que les gvt sont les dindons de la farce et des irresponsables, tu prêche un converti). Idem pour les faillites bancaires: nous n’avions pas à les sauver. Mais comme le contrôle citoyen est inexistant, on a récupéré ses dettes qui sont publiques maintenant. Ce que j’essaie de trouver c’est un moyen de sauver la population du piège qui se referme.

          C’est moi le blogueur monomaniaque  ?  

           

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          • Patrick Luder // 30.03.2012 à 13h15

             
            Step, « sauver la population du piège qui se referme » tu ne pourras pas … mais chacun peut déjà sauver ce qu’il à déjà, dans les limites de ses possibilités : liquider ses économies monétaires, par exemple en remboursant ses dettes hypothécaires ou en achetant or ou argent, ou en investissant dans l’avenir (développement durable) => la dernière solution est la plus sage !!!
            Pour ma part, je pense que nous, petites personnes, ne pouvons pas influencer la globalisation et ses dérives en cours, mais nous pouvons déjà nous positionner pour un monde sympa à notre petite échelle, commerce local, relations de bons voisinages etc. Ca bouge partout, il suffit de sortir un peu et discuter avec les gens dans la rue …

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          • step // 30.03.2012 à 15h26

            je ne parle pas d’un sauvetage individuel ou d’une somme de sauvetage individuels, mais d’éviter un conflit civil interne, une famine… les choses comme ça. On finira tous tondus, certes, mais peut être pas malheureux. Si il y a un rôle à (mon) l’ action publique c’est celui là. Je suis un peu attristé que le rôle du service public ne soit pas clairement en dehors du champ de l’action politique à vos yeux, malgré mes tentatives d’explication. Je ne peux même pas compter le nombre de fois ou une décision politique tombe comme un cheveux sur la soupe sur l’action souvent souhaitable de nous pauvres fonctionnaires. Nous sommes aussi contribuables et aussi souvent attérés par ce que nous voyons. Mais l’état c’est autre chose que la gesticulation et le népotisme politique. C’est vrai que c’est plus dur à expliquer qu’a vivre de l’intérieur.

            Mon petit bonheur de la journée a été de participer à la mise en ligne de la cartographie de notre réseau d’eau, pour mieux gérer les conduites fuiteuses et les économies d’eau. Vu que la sécheresse risque de taper fort et vite dans ma région, c’est une bonne chose. 

            Pour ce qui est de la vie locale, ce sera jardin, AMAP (j’en recherche une activement dans ma zone),remboursement de mon crédit immobilier et bon voisinage.

            Je pense que nous pouvons influencer les dérives en cours, contrairement à toi, c’est peut être pour ça que je suis fonctionnaire… on a tous un rêve comme on dit hein:-)
              

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          • Patrick Luder // 30.03.2012 à 15h37

            Comme je te comprends, la somme des contraintes crée un carcan dans lequel on ne peut que surnager … et ceux qui auraient des idées (parfois trop révolutionnaires) se font éjecter vite fait ! Mais les asiatiques ont quelque chose à nous apprendre dans ce domaine, prendre de la distance, se maintenir en forme, s’améliorer sans cesse, simplifier les procédures, éliminer l’inutile …

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        • step // 30.03.2012 à 11h43

          tiens j’ai une analogie. on laisse trainer une arme dans la rue. C’est imbécile et dangereux. Un fou s’en saisie et tire à l’aveuglette. Qui est le coupable ? car on est un peu dans cette situation. Déverser des liquidité peut être pour ne pas déclancher de panique qui couterait encore plus cher, mais si on ne contrôle pas l’usage de ces fonds, cela confine à la haute trahison. C’est pourtant ce qui c’est passé, selon moi.

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          • Patrick Luder // 30.03.2012 à 13h20

            Encore à Step … tout n’est pas si noir, il est plus que probable que le premier venu trouve cette arme, la décharge et la remette à la police en disant … quelqu’un aurait pu se blesser …

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          • step // 30.03.2012 à 15h09

            @patrick oui sauf qu’on est dans le monde de la finance là. Dans ce cas là l’argent  a autant de chance de finir bient utilisé qu’une arme dans le bronx au commissariat 🙂

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          • Patrick Luder // 30.03.2012 à 15h23

            J’aime beaucoup les quelques postes à Bruno Lemaire qui laissait penser qu’un bon financier devais aussi avoir une conscience et être responsable de ses actes. Peut-être qu’une solution de pilori va se dessiner à l’avenir … accuser et condamner les boursicoteurs-spéculateurs-creux, les lyncher sur la place publique !

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      • chris06 // 30.03.2012 à 08h45

        @step,

        je précise que, contrairement à ce que vous pourriez croire, vous n’êtes pas le seul « vilain » gauchiste ici présent. Je suis, et j’ai toujours été, fondamentalement de gauche. Cela veut dire que je crois en la nécessité d’une économie-politique capitaliste dans laquelle ;

        1. l’impôt est un système redistributif de la richesse créée, progressif en fonction des revenus, de manière à assurer que le système au niveau mondial soit TOUJOURS anti-concentrationnaire de richesse.

        2. l’économie mondiale est organisée et structurée par le système monétaire international en une dizaine de zones économiques de libre échange qui n’échangent entre elles que ce qu’elles ne peuvent pas produire elles mêmes et qui veillent toutes à maintenir des balances commerciales entre elles en équilibre. C’est à dire que je crois fondamentalement aux principes de la charte de la Havane et la nécessité d’un système monétaire international dans lequel aucune monnaie nationale ou régionale ne sert de référence mais seule un panier des monnaies représentatif de l’économie mondiale sert d’étalon de change.
         

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        • step // 30.03.2012 à 11h46

          bon ben j’ai rien dit alors, mais alors pourquoi ce laissez faire ? les zones équilibrées de libre échange ne se constitueront pas toute seule ? Pourquoi permettre plus de liberté à une finance hors contrôle et sans « zone », ce n’est pas un pas en avant dans le chemin que vous souhaitez si ?

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      • Bruno L // 30.03.2012 à 13h50

        Je ne suis pas sûr d’être un « vilain gauchiste », vu mes positions politiques, mais je suis d’accord avec le fait que chacun est responsable de ses actes, et des conséquences, même lointaines, de ses actes, et que c’est donc en particulier le cas des spéculateurs de la Bourse de Chicago, entre autres.

        B.L. 

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        • step // 30.03.2012 à 16h16

          l’arène politique est circulaire, comme toutes les arênes. Il y a en tout cas un point commun, nous ne sommes pas trop client de la culture de l’excuse et de l’irresponsabilité…

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    • Patrick Luder // 30.03.2012 à 06h17

      Avant, les négociations en matières premières (minéraux ou céréales ou autre) se faisaient de gré à gré, sur place et à grands frais de déplacement. Les bourses mondiales ont simplifié cela mais on permis immédiatement aux spéculateurs qui ne sont là que pour faire du fric, de rapidement pervertir le système.

      Maintenant, les négociations réelles se font en dehors des bourses, de plus en plus souvent directement avec les producteurs … 

      Alors, pourquoi mintenir ces bourses, juste pour les spéculateurs, pour faire du profit, euh pardon, soi-disant pour stabiliser les prix ?

      Conclusion simple : il faut fermer les bourses et ne plus autoriser de moyens virtuel de négociations non réelles !!!  

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  • leveau // 30.03.2012 à 05h09

    Al1: le capital est une valeur réelle, qu’un pays possède (des entreprises, des infrastructures, des champs, une épargne…)
    a ne pas confondre avec le capitalisme, qui est une doctrine, un modèle qui veut que l’argent est une valeur comparative (offre et demande) et donc qui permette une compétition afin de maintenir les prix à des niveaux justes.
    enfin c’est le b a b a que j’ai entendu à la maternelle de l’éco!
    l’ultra capitalisme, c’est une doctrine, une religion, qui veut que l’argent soit une valeur en soit, que l’or soit comestible; en cela, je vous rejoint, il peut ( et devra d’ailleurs) ,disparaitre.
    vaclav:
    la démocratie élective ne fait pas le poids et ne le fera jamais. Ca n’est pas une autre histoire c’est toute l’Histoire. » Il est démocratique que les magistraturessoient attribuées par le sort, et oligarchiques qu’elles soient électives » ARISTOTE parlant de la stochocratie
    et qui n’imaginait pas un instant qu’une démocratie élective puisse fonctionner sans une participation active du peuple et de son entreprise: le développement de son pays.
    Maurice Allais fait une synthèse de l’ultra capitalisme et du nécessaire besoin qu’on les gens de se connaître (donc de se faire confiance) pour se prêter et fonctionner convenablement en disant:
    La doctrine régnante avait totalement méconnu une donnée essentielle : une libéralisation totale des échanges et des mouvements de capitaux n’est possible, elle n’est souhaitable que dans le cadre d’ensembles régionaux groupant des pays économiquement et politiquement associés, et de développement économique et social comparable.
     

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    • Bruno L // 30.03.2012 à 13h56

      Humm, je ne suis pas sûr que le capitalisme soit vraiment cela.

      Pour Marx – c’est une référence comme une autre – le capitalisme est un mode de production dans lequel les propriétaires des moyens de production ne sont pas ceux qui utilisent ces moyens de production.

      Il y aurait donc, d’un côté, les capitalistes « propriétaires » et, d’un autre côté, les « prolétaires ».

      Bien entendu, de nos jours, ce n’est plus le cas, mais le vilain rôle – peut être historiquement nécessaire – joué par les capitalistes d’il y a un ou deux siècles sont joués maintenant par les financiers et les actionnaires, qui n’ont pourtant plus aucune utilité économique.

      Les entrepreneurs et les « travailleurs » devraient donc se liguer contre les actionnaires et les spéculateurs, ceux dont le seul « mérite » est d’avoir de l’argent, alors que ce qui compte, c’est la possibilité physique et technologique production de richesses. 

      Oui aux inventeurs, non aux banquiers …

      B.L. 

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      • Patrick Luder // 30.03.2012 à 14h57

        Bruno, merci pour vos posts, ça fait du bien …
         
        Passation d’entreprises.
         
        De manière générale, les PME et les entreprises première génération ne posent pas trop de problèmes, si ce sont des sociétés anonymes, les actionnaires sont les patrons-créateurs. Les problèmes surviennent dès l’arrêt du patron-fondateur, lorsque ces entreprises sont vendues à des groupes plus importants, ou lorsque les actions passent en bourse …
         
        En temps que petit patron, je trouve que le système actuel n’est pas bien fait … l’entreprise devrait aussi un peu appartenir aux employés, ce sont eux qui font tourner la boîte … mais le problème reste le même lorsque le patron-créateur arrête, qui reprend les commandes ? Un patron-cigare ? Un partenariat d’employés ? Sans un visionnaire à la barre, soit l’entreprise vivote ou crève, soit elle devient tentaculaire et tombe dans des dérives financières, aberrations économiques et sociales etc.
         
        Les entreprises familiales ne sont pas non plus l’idéal, les enfants n’ont pas appris à se battre comme le père-fondateur, c’est aussi souvent la descente irrémédiable.
         
        Finalement, une solution serait de pouvoir vendre son entreprise à un nouveau jeune patron-créateur mais il y a souvent un problème de liquidités, un jeune avec des idées n’a pas forcément les moyens de reprendre une entreprise florissante.
         
        Mon post n’a pas la prétention d’apporter une solution universelle, mais être conscient de ce qu’on laisse et comment, à la fin de son activité, est déjà un bon début de la fin …

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  • Cqfd // 30.03.2012 à 09h56

    Bon, évidemment, tout cela est un petit jeu entre capitalistes.
    Mais, que pourrait faire le monde contre un système anarcho-socialiste?
    La simple mise en oeuvre d’un plan qui excluerait purement et simplement la finance privée, c’est-à-dire les nationalisation impératives et impérieuses des ressources naturelles, des communications et de l’énergie, le passage obligé par l’Etat pour certaines mises en oeuvres (hôpitaux, enseignement) rendrait caduque toute attaque.
    Ou alors, dire à tout le monde qu’au final, nous ne paierons rien, nous avons déjà assez payé pour les autres.
     

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    • chris06 // 30.03.2012 à 10h51

      “Il faut bien constater que le mouvement libertaire, obsédé par la révolution qui ne saurait tarder, n’a fait, en matière de théorie économique, aucun progrès réel depuis Proudhon, voire même pour ses courants utopistes a considérablement régressé (visions communautaires et retour à des problématiques d’économie domestique obsolètes). ”http://www.cnt-f.org/cooperati…..mique.html  

      Bon évidemment, on va abandonner un système imparfait (le capitalisme) pour une utopie qui n’a fait aucun progès dans son mode de pensée en près de deux siècles.

      Génial! 

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    • chris06 // 30.03.2012 à 10h54

      et puis j’aime beaucoup :

      système anarcho-socialiste = 
       les nationalisation impératives et impérieuses des ressources naturelles, des communications et de l’énergie, le passage obligé par l’Etat pour certaines mises en oeuvres (hôpitaux, enseignement)

      = capitalisme d’état 

      rien de nouveau à proposer, toujours la même rengaine!

      cqfd 

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  • Patrick Luder // 30.03.2012 à 13h37

    Une question qui m’échappe :

    Si je comprend bien, les taux directeurs ont été ramenés à près de zéro pour réduire l’inflation aussi à près de zéro … y a t’il un autre but que celui de s’endetter de manière inconsidérée ???

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  • Bruno L // 30.03.2012 à 13h47

    Je suis d’accord avec l’indignation de Askarine et aussi, hélas, avec le cynisme d’Olivier.

    Il faudrait donc s’intéresser d’un peu plus près aux gens qui font les lois: si la femme de César devrait être irréprochable, il devrait en être de même de nos législateurs. Est-ce vraiment le cas, quand on voit tous les députés compromis dans des magouilles politico-financières.

    B.L. 

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    • step // 30.03.2012 à 16h11

      soupir

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  • vincent // 31.03.2012 à 04h08

    La loi interdisait certes les marchés dérivés jusqu’en 1885 mais c’était purement formel.
    Les cours à terme sur la dette publique étaient publié chaque jour dans la cote officielle. L’essentiel du marché se faisait à terme.
    La loi était parfois invoquée par de mauvais perdants (en bourse), notamment suite au krach de 1882, c’est pour cela qu’elle a été supprimé en 1885.
     
    Vous pouvez regarder une cote de 1877 ici: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5842935z/f20.image

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  • Bruno L // 31.03.2012 à 08h43

    Je ne suis pas sûr, cher chris06, que les grecs soient ravis d’avoir perdu 25% de leur pouvoir d’achat, même s’il y avait une gabegie publique révélée par les spéculateurs, « bras armés de la vérité économique ».

    La vérité, c’est que la zone euro, censée apporter bonheur et prospérité pour le prochain millénaire, n’a pas tout à fait tenu ses promesses.

    Mais peu importe après tout, les grecs, puis les portugais, puis les espagnols, puis … paieront, du moins les plus faibles d’entre eux.

    Très cordialement

    Bruno.
     

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  • Bruno L // 04.04.2012 à 17h06

    @ Olivier qui interroge (assez justement 😉 ) en rappelant que la BNP ce n’est pas rien:

     BNP c’est 2000 Md€ d’actifs pour 80 Md€ de fonds propres.
    1/ J’aimerais comprendre en fait comment au delà de 80 Md€ le contribuable ne perdra rien
    2/ le problème concerne les banques de dépôts quand la perte est supérieure aux fonds propres.

    ce n’est pas à lui que je rappellerai que en face du passif (des obligations de la banque) il y a des actifs (certes plus ou moins pourris, et de maturité plus ou moins longue).

    La solution est donc de transférer tout cela dans une banque « garantie par l’Etat » (voire la banque de France « itself »)  – en pendant (virtuellement, c’est à dire sans promotion ou retraite chapeau) bien sûr les dirigeants de la BNP, et en fermant la banque définitivement, of course. (c’est une des pistes associée au « 100% monnaie centrale garantie », si on fait cela pour toutes les banques)

    Bien entendu, il faudra « geler » un certain temps le passif (c’est à dire les créances que la BNP devait à ses clients), mais la garantie étatique sera là.

    Les 2 autres solutions sont:

    1) au lieu de sauver les clients de la banque, on sauve la banque, qui pourra continuer à faire n’importe quoi

    2) on ne « sauve » que certains clients (tirage au sort, les plus petits, les pluis gros, ceux qui votent le mieux, ceux qui sont orphelins, ceux qui ont des yeux verts – c’est mon cas- ou des cheveux blancs – c’est encore mon cas – ou en foncrion de tout autre critère plus ou moins ‘objectif’).

    B.L. 

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    • chris06 // 04.04.2012 à 17h29

      Non, l’état ne peut pas et ne doit pas garantir tout le passif des banques!

      Nul besoin de réinventer la roue, la liquidation des banques doit se faire comme avec toute entreprise privée : dans l’ordre de séniorité des créanciers;

      on commence par liquider les pertes sur les actionnaires (les fonds propres)
      puis c’est le tour des créanciers seniors (ceux qui détiennent les dettes à long terme des banques : créanciers obligataires et autres)
      ensuite, c’est le tour des déposants  à court terme
      et en dernier lieu, s »il reste des pertes à éponger, c’est le tour des déposants à vue 

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  • BA // 13.04.2012 à 06h52

    En décembre 2011, la BCE a réussi son sauvetage de l’Italie et de l’Espagne POUR QUELQUES SEMAINES, MAIS POUR QUELQUES SEMAINES SEULEMENT.
     
    Mercredi 21 décembre 2011 : la Banque centrale européenne (BCE) prête 489,191 milliards à 523 banques de la zone euro lors d’une opération inédite de prêt à trois ans.
     
    Mercredi 29 février 2012 : la BCE prête 529,53 milliards d’euros à 800 banques de la zone euro lors de sa deuxième opération exceptionnelle de prêts à 3 ans.
     
    Au total, la BCE a prêté 1018 milliards d’euros aux banques de la zone euro.
    Ces deux prêts ont permis de repousser le naufrage de l’Italie et de l’Espagne de quelques semaines.
     
    Mais maintenant, l’effet de ces deux prêts est dissipé : les taux de l’Italie et de l’Espagne repartent à la hausse depuis le mois de mars.
     
    Dernier exemple en date : jeudi 12 avril 2012 :
     
    Les taux d’emprunt de Rome bondissent lors d’une émission test.
     
    L’Italie a fait face jeudi à une forte hausse de ses taux d’emprunt à trois ans lors d’une émission de dette très suivie par les investisseurs, après le bond de ses taux à court terme mercredi, signe du regain de tensions en zone euro.
     
    Dans le cadre de sa principale émission, le Trésor a levé 2,88 milliards d’euros de bons à trois ans (échéance mars 2015), contre un objectif maximum de 3 milliards, à un taux de 3,89%, en forte hausse par rapport au taux de 2,76% enregistré le 14 mars.
     
    Mercredi, Rome, qui avait profité depuis le début de l’année de conditions d’emprunt favorables, avait déjà vu ses taux d’intérêt bondir lors d’une émission de dette à court terme.
     
    L’Italie, qui ploie sous une dette colossale représentant environ 120% de son PIB, a émis jusqu’à présent 168 milliards d’euros d’obligations, selon Intesa Sanpaolo, soit un peu plus du tiers de son programme total annuel de près de 450 milliards.

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  • Patrick Luder // 13.04.2012 à 08h01

    Eh oui, la monnaie que nous utilisons tous les jours et pour chacun de nos actes est une arme fatale retournée contre nous … la cupidité des financiers est illimitée … la bêtise et l’aveuglement de nos gouvernements sont sans fonds … les sages Greques doivent se retourner dans leur tombe !

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  • Fabrice // 13.04.2012 à 08h38

    La polémique que « c’est une ruse de Sarkozy pour dire que si il n’est pas réélu ce sera le déchaînement des marchés eest à mon avis lui faire bien trop d’honneur, qu’il soit président ou pas ce sera la même chose, aucun cadeau ne lui sera fait surtout si un gain important est à la clé

    Par contre que les dirigeants européen dans leur ensemble qui devraient se battre au quotidien contre ce genre de spéculation, persistent à ne rien faire là ça devient au mieux à l’incompétence patenté ou au pire à la pire de la complicité frôlant comme vous le souligner de la trahison.

    C’est rageant de rageant j’espère qu’une telle trahison si elle se concrétise en désastre économique finira comme en Islande par une action en justice et de l’emprisonnement

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  • BA // 13.04.2012 à 10h09

    Vendredi 13 avril 2012 :
     
     
    Espagne : nouveau record historique pour la dette des banques envers la BCE : 227,6 milliards d’euros.
     
    La dette des banques espagnoles envers la Banque centrale européenne a pulvérisé en mars le record déjà historique du mois précédent, à 227,6 milliards d’euros, dopée notamment par la récente injection de liquidités par la BCE, a annoncé vendredi la Banque d’Espagne.
     
    Ce chiffre, qui est aussi un indice de la capacité ou non des banques espagnoles à recourir au marché (au lieu de la BCE) pour se financer, avait déjà atteint un sommet en février, à 152,4 milliards d’euros, selon l’institution, qui publie ces données depuis 1999.
     
    Le recours des banques espagnoles à la BCE, qui avait grimpé jusqu’à 131,9 milliards d’euros en juillet 2010, avait depuis régulièrement baissé, descendant même jusqu’à 42,23 milliards en avril 2011.
     
    Mais depuis septembre il est reparti à la hausse, et entre février et mars il a bondi de 49 %.
     
    (Dépêche AFP)

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  • CHARRIER // 13.04.2012 à 13h31

    Bravo pour votre rappel sur le Macif et bravo également pour votre intervention avec Philippe Manière ‘les experts de BFM-Business » de ce jour : percutant et bien charpenté..

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  • BA // 13.04.2012 à 16h11

    14 avril 1912 :
     
    Le Titanic vire, mais heurte l’iceberg par tribord et le choc fait sauter les rivets, ouvrant ainsi une voie d’eau dans la coque sous la ligne de flottaison. Les portes étanches sont alors immédiatement fermées par Murdoch afin d’éviter une voie d’eau plus importante. Mais l’eau commence à envahir les cinq premiers compartiments du bateau. Or, le Titanic ne peut flotter qu’avec au maximum quatre de ses compartiments remplis d’eau.
     
    Source : article « Titanic » dans Wikipedia.
     
    Cent ans plus tard, presque jour pour jour : le Titanic « ZONE EURO » a cinq compartiments remplis d’eau.
     
    L’eau est entrée dans le compartiment grec, ensuite l’eau est entrée dans le compartiment irlandais, ensuite l’eau est entrée dans le compartiment portugais.
     
    Maintenant, l’eau entre dans le compartiment espagnol et dans le compartiment italien.
     
    L’Espagne et l’Italie entraînent maintenant tous les autres Etats européens vers le fond de la mer.
     
    Comment les Bourses réagissent-elles au naufrage de l’Espagne et de l’Italie ?
     
    Italie : – 3.43%  
    Espagne : – 3.58%           
    Suisse : – 0.87%
    Pays-Bas : – 1.53%          
    France : – 2.47%              
    Norvège : – 1.01%          
    Russie : – 0.46%
    Pologne : – 1.26%           
    Allemagne : – 2.36%      
    Belgique : – 1.53%          
    Royaume Uni : – 1.03% 
     
    Le Titanic « ZONE EURO » prend l’eau de toutes parts.
     
    http://www.youtube.com/watch?v=Vxz8p3QdD3Q
     
     

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    • Patrick Luder // 13.04.2012 à 18h14

      Post assez défaitiste et un tout de même peu triste …
           alors s’il en est ainsi, que la fête commence,
                                 Youpiii !

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  • chris06 // 15.04.2012 à 17h52

    Le candidat socialiste à l’Elysée souhaite que les autorités allemandes annulent l’introduction lundi prochain d’un contrat à terme sur la dette de la France.
    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/hollande-demande-a-l-allemagne-d-interdire-le-produit-speculatif-sur-la-dette-francaise_291187.html#xtor=RSS-115

    Alors qu’une journaliste lui objectait que les autorités allemandes n’avaient pas le pouvoir d’annuler cette introduction, le candidat socialiste a répondu: « C’est tout l’enjeu de ce que nous devons faire à l’échelle de l’Europe. Est-ce que nous devons laisser faire librement la spéculation? », a-t-il demandé.  

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  • FrédéricLN // 17.05.2012 à 18h08

    « le député européen Pascal Canfin, interviewé dans ce billet, s’est battu durant 2 ans pour faire interdire (partiellement) la vente à découvert de CDS pour spéculer contre les États… »

    Le lien est  apparemment mort, serait pourtant d’actualité ?

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