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13.août.201313.8.2013
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Les inégalités de patrimoine aux USA (1/4)

Grâce aux travaux remarquables d’Edward N. Wolff, nous allons poursuivre l’étude des inégalités aux États-Unis en nous intéressant aux conséquences directes des inégalités de revenus : les inégalités de patrimoine. Elles sont encore bien plus criantes : On constate ainsi que 1 % de la population possède 35 % du patrimoine, et que les 4 […]
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Grâce aux travaux remarquables d’Edward N. Wolff, nous allons poursuivre l’étude des inégalités aux États-Unis en nous intéressant aux conséquences directes des inégalités de revenus : les inégalités de patrimoine. Elles sont encore bien plus criantes :

Inégalités de patrimoine USA Etats-Unis

On constate ainsi que 1 % de la population possède 35 % du patrimoine, et que les 4 % suivants en possèdent 27 %. On note aussi le régime d’inégalités croissantes : le Top 5 % s’arroge une part de la richesse créée plus grande que sa part initiale : sa proportion dans le patrimoine total augmente donc.

Inégalités de patrimoine USA Etats-Unis

Ainsi 85 % du pays appartient à 20 % de la population, alors que 40 % ne possède presque rien : en 2007, 19 % de la population a un patrimoine nul ou négatif, et 30 % un patrimoine de moins de 10 000 $. On note aussi que le patrimoine moyen est de près de 540 000 $, mais que le patrimoine médian n’est que de 102 500 $.

Inégalités de patrimoine USA Etats-Unis

Inégalités de patrimoine USA Etats-Unis

On représente sur le graphique précédent les courbes de distribution du revenu, du patrimoine et du patrimoine financier. On constate à quel point la distribution du patrimoine est bien plus inégalitaire que celle du revenu (80 % de la population dispose de près de 50 % du revenu mais de seulement 20 % du patrimoine). Logiquement, l’indice de Gini du patrimoine total américain atteint 83, et celui du patrimoine financier le record de 91. Soulignons qu’un tel écart permanent entre revenus et patrimoine est lié au fait que pratiquement seuls les 3 premiers intervalles inter-déciles épargnent – la distribution de l’épargne étant logiquement beaucoup plus proche de celle du patrimoine que des revenus.

Le graphique suivant montre une comparaison internationale des courbes de distribution du patrimoine :

Inégalités de patrimoine USA Etats-Unis

On note que les États-Unis sont en fait le pays le plus inégalitaire en termes de répartition du patrimoine parmi les grands pays développés.

Je renvoie le lecteur intéressé par les raisons sociologiques de ces écarts aux remarquables travaux d’Emmanuel Todd sur les systèmes familiaux, en lisant par exemple son excellent livre La diversité du monde (carte)

Terminons par un graphique de synthèse de ces inégalités :

Inégalités de patrimoine USA Etats-Unis

Lire la suite (demain…)


Dessin Cartoon Humour Inégalités patrimoine USA

27 réactions et commentaires

  • prince2phore // 13.08.2013 à 07h35

    ah si on avait autant de détails sur la France, ce serait vraiment bien.
    Encore merci pour vos articles toujours très instructifs !

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  • dadone // 13.08.2013 à 10h42

    Une petite comparaison entre les Usa de 1929 et ceuux de 2013.
    1929 : population jeune, nation créditrice vis à vis du reste du monde, grande réserve de croissance, matières premières abondantes et bon marchés endettement faible, industrie puissante et non délocalisée, concurrence mondiale faible.
    2013 : population viellisance, nation débitrice vis à vis du reste du monde, aucune réserve de croissance, endettement très important, matiéres premières en voie d’ épuisement et chére, industrie déclinante et délocalisée,

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  • dadone // 13.08.2013 à 10h43

    Une petite comparaison entre les Usa de 1929 et ceuux de 2013.
    1929 : population jeune, nation créditrice vis à vis du reste du monde, grande réserve de croissance, matières premières abondantes et bon marchés endettement faible, industrie puissante et non délocalisée, concurrence mondiale faible.
    2013 : population viellisance, nation débitrice vis à vis du reste du monde, aucune réserve de croissance, endettement très important, matiéres premières en voie d’ épuisement et chére, industrie déclinante et
    délocalisé

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    • chris06 // 13.08.2013 à 13h34

      D’accord sur la plupart des points mais « endettement faible » en 1929, vous n’avez jamais du regarder les statistiques à ce sujet : le niveau d’endettement américain (public+ privé) en 1929 bâtait des records historiques et était pour ainsi dire aussi élevé qu’aujourd’hui.

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      • dadone // 13.08.2013 à 14h17

        Alors cela fait un point commun agravant avec aujourdh’ui.
        Et comme les mêmes causes vont produire les mêmes effets…
        Je pourrais ajouter un complexe militaro industrielle disproportionné de nos jours.

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        • chris06 // 13.08.2013 à 16h19

          Et comme les mêmes causes vont produire les mêmes effets

          si c’était le cas on aurait du déjà avoir, aujourd’hui 5 ans après le crash, l’accession au pouvoir d’un Roosevelt et un New Deal aux USA, un Hitler en Allemagne, etc…
          Au lieu de cela on a eu un Bernanke et ses QE qui ont abreuvé les marchés de liquidités.

          L’économie politique n’est pas une science exacte comme la physique qui obéit à des lois immuables où l’on peut prévoir que dans des conditions identiques, les mêmes causes produiront les mêmes effets. Ceci est du au fait que face à une même cause les réactions humaines et les décisions qui les motivent peuvent être fort différentes et sont par nature imprévisibles.

          Dadone, si les mêmes causes produisent les mêmes effets, la troisième guerre mondiale c’est pour dans 4 ans. Qui va t’elle opposer cette fois ci?

          Le monde est très différent d’en 1929 les actions humaines ainsi que les rapports de force entre les différentes puissances aussi.

          L’avenir est très incertain.

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          • dadone // 13.08.2013 à 16h37

            Ce que tu dis est une évidence, mais les QE loin de régler les problèmes ne font retarder l’ échéance. C’est une véritable politique de l’autruche , les déséquilibres sont de nos jours sont 10 fois ce qu’ils étaient en 1929, la crise aura bien lieu et elle sera terrible. Et toi qui te réfère souvent à Von Mises, tu sait parfaitement qu’il n’aurait pas dit autre chose.

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          • chris06 // 13.08.2013 à 17h11

            Je suis d’accord mais à mon avis les effets des politiques actuelles sont plutôt de ralentir le processus et le prolonger dans le temps ce qui indique plutôt un long déclin qu’un effondrement soudain.

            Et à mon avis, ce n’est pas spécifique aux Etats Unis car avec la mondialisation c’est de l’économie mondiale dont il s’agit.

            Mais enfin, bon, je ne suis pas devin.

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          • dadone // 13.08.2013 à 19h37

            less les effets des politiques actuelles sont plutôt de ralentir le processus et le prolonger dans le temps ce qui indique plutôt un long déclin qu’un effondrement soudain.

            Bah non justement, les QE ne font qu’accentuer les déséquilibres . Les riches deviennent de plus en plus riches car la création monétaire est essentiellement accaparée par eux. Il y a un moment donné où le système pauvre ne pourra plus donné la contrepartie attendue par le système riche et c’est l’effondrement, exactement comme en 1929.
            Quoique tu en dises l’économie obéit à des lois aussi surement que la physique mais comme la physique lorsqu’il y a trop de paramètres tu ne peux plus prévoit exactement les phénomènes mais tu connais les tendances.
            L’effondrement est inéluctable les conséquences de cet effondrement, elles, sont impossibles à prévoir compte tenu qu’elles dépendent de réactions humaines par essences imprévisibles.
            Là tu ne peux qu’élaborer des scénarios en fonctions de tels ou tels décisions…

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  • dadone // 13.08.2013 à 10h46

    Une petite comparaison entre les Usa de 1929 et ceuux de 2013.
    1929 : population jeune, nation créditrice vis à vis du reste du monde, grande réserve de croissance, matières premières abondantes et bon marchés endettement faible, industrie puissante et non délocalisée, concurrence mondiale faible.
    2013 : population viellisance, nation débitrice vis à vis du reste du monde, aucune réserve de croissance, endettement très important, matiéres premières en voie d’ épuisement et chére, industrie déclinante et
    délocalisé, concurrence mondiale très forte.
    Point communs : inégalités très fortes des revenus et patrimoniale.
    Conclusion : C’est bien un 1929 x10 qui attend ce pays

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    • Lionel // 13.08.2013 à 12h26

      Vous oubliez deux paramètres fondamentaux dans un contexte de mondialisation : l’influence géopolitique et la taille de l’armée.
      Même si les USA sont fragilisés au niveau géopolitique en ce moment (la Chine et la Russie commencent à leur faire des doigts d’honneur), leur hégémonie reste énorme. Coté armée, ils ont juste l’investissement n°1 de la planète, 10 fois plus important que le n°2, la Chine.

      Je pense que leurs QE pourront durer facilement 10 à 20 ans, ce qui leur laissera suffisamment de temps pour faire les réformes qui vont bien, réforme que leurs citoyens laisseront faire, au nom du drapeau. Quand on voit le ravage du gaz de schiste au nom du drapeau et que malgré tout l’opinion ne bouge pas…

      Je ne m’inquiète pas trop pour les USA, je m’inquiète d’avantage pour l’Europe…

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      • bizbee // 13.08.2013 à 16h52

        « Je pense que leurs QE pourront durer facilement 10 à 20 ans »

        Moi ça m’étonnerais beaucoup.
        L’efficacité des QE diminue après chaque nouvelle injection.
        D’après de nombreux analystes, on est plus très loin du moment où elle sera nulle; à ce moment là il y a fort à parier que les investisseurs se désengageront du dollar beaucoup plus franchement (ils ont commencé depuis un moment déjà).
        L’inflation à deux chiffres n’est peut-être pas si loin.
        Une armée immense et puissante, mais sans assez moyens pour l’entretenir, c’est déjà arrivé.

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      • dadone // 13.08.2013 à 22h18

        Vous oubliez deux paramètres fondamentaux dans un contexte de mondialisation : l’influence géopolitique et la taille de l’armée.

        La taille de l’armée est un facteur aggravant exactement comme feu l’URSS. Des dépenses insoutenables dans un contexte de guerre économique.
        L’influence géo politique tend vers zéro on le voit avec l’Iran et l’affaire snowden.

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      • bertrand // 14.08.2013 à 14h03

        Quant ils veulent les US feront monter leur taux d’intérêt , récolteront toute l’épargne mondiale et feront d’immenses relances et investissements productifs à l’étranger au détriment des autres pays.

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        • dadone // 14.08.2013 à 14h23

          Visiblement le mythe concernant les USA a encore des adeptes à ce que je constate.
          Plus dite sera la chute….

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  • draxredd // 13.08.2013 à 11h30

    La courbe de Lorenz par pays est spectaculaire et mérite méditation…
    Quelque soit le pays et l’idéologie, le type d’organisation économique… la structure de répartition du patrimoine est la même à quelques nuances près.

    On peut juste noter avec noirceur que si les USA ont les riches les plus riches du monde, ils ont les pauvres les plus pauvres du monde.

    remarque subsidiaire : une partie substantielle du patrimoine financier détenue est constitué de créances sur les 20% du bas qui sont sans doute a 99% irrécouvrables (subprimes bis)

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    • chris06 // 13.08.2013 à 13h30

      ils ont les pauvres les plus pauvres du monde.

      Je pense qu’il est effectivement important de parler de la pauvreté aux Etats Unis, mais affirmer que les américains pauvres sont « les plus pauvres au monde » n’est vérifié par absolument aucune des multiples études à ce sujet, que cela soient celles des nations unes (HPI: Human Poverty Index), du Multiple Poverty Index de l’Oxford Poverty and Human developement initiative, etc…

      Comment comparer le niveau de vie des pauvres américains avec par exemple celui des pauvres africains, latino américains ou asiatiques?

      Ce qui est vrai, en premier abord, c’est que les Etats Unis se classent généralement en queue de peloton parmi les pays développés sur les différents critères concernant le niveau de vie des plus pauvres, par exemple en ce qui concerne l’étude des nations unies et le HPI2, les USA sont classés 17eme parmi les 20 pays les plus riches de la planète.

      Mais il y a aussi, il faut le dire, de nombreuses polémiques sur le calcul du seuil de pauvreté d’un pays qui provient du fait qu’il est relatif par rapport au revenu médian d’un pays et sachant que le revenu médian américain est parmi les plus élevés du monde, le seuil de pauvreté américain donne un niveau de vie plus élevé que dans d’autres pays développés.

      A titre d’illustration, on observe notamment que sur les personnes vivant « en dessous du seuil de pauvreté » aux Etats Unis::

      46 % de ceux qui sont considérés comme pauvres sont propriétaires d’une maison ;
      76 % disposent de l’air conditionné ;
      75 % d’entre eux bénéficient d’au moins deux chambres pour vivre ;
      le pauvre « moyen » américain est mieux logé que la moyenne des individus habitant Paris, Londres, Vienne ou Athènes ;
      97 % des pauvres ont une télévision couleur ; 50 % en ont deux ;
      75 % d’entre eux possèdent une voiture, 30 % en possèdent deux ;
      73 % des pauvres possèdent un four à micro-ondes.

      Ainsi, dire que les « pauvres américains » sont les plus pauvres du monde (avez vous une idée de ce que cela signifie d’être pauvre au Mali, Burkina Faso, Congo, Vietnam, Iran, Ukraine, etc…?) est totalement dénué du moindre élément véridique.

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      • Ren // 25.09.2013 à 10h16

        46 % de ceux qui sont considérés comme pauvres sont propriétaires d’une maison ;
        Avant la crise de subprimes et maintenant ?
        19 % de la population a un patrimoine nul ou négatif, et 30 % un patrimoine de moins de 10 000 $, ça en 2007 et maintenant ?

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    • bizbee // 13.08.2013 à 16h55

      « les riches les plus riches du monde, ils ont les pauvres les plus pauvres du monde. »

      Attention, ce n’est pas la signification de cette courbe. Elle ne donne que l’écart relatif de richesse dans un pays… ce n’est pas parce que l’écart-type est plus grand que les valeur basses (ou hautes) sont des extrema.

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  • yoananda // 13.08.2013 à 11h53

    Les inégalités de patrimoine (ou de revenus) aux USA sont le reflet des différences ethnico-culturelles.
    On aurait plus ou moins le même graphique (je suppose puisque je n’ai pas de graphique) si on prenait du plus pauvre au plus riche : les noirs, les latinos, puis les WASP.
    Et je suis prêt à parier que le fossé s’amplifie avec le temps.

    C’est normal, chaque segment de population n’a pas la même approche culturelle du travail, de la richesse, de l’accumulation de capital.

    Les inégalités de richesses sont aussi une inégalités de culture : certains se contente de moins de paillettes capitalistes que d’autres pour vivre et préfèrent une vie « plus cool ». Tout le monde n’est pas obsédé par sa carrière et la taille de son 4×4. Ceux la, dans un pays très libéral, ils ne sont pas adaptés la compétition économique.

    Notez que le Japon qui est un des pays les plus égalitaire du monde est culturellement et ethniquement très homogène.

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    • Inox // 13.08.2013 à 17h39

      Il y a ça aussi comme cause… Surtout.

      http://www.inegalites.fr/spip.php?article956

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      • yoananda // 13.08.2013 à 19h21

        Ce n’est qu’un rouage.
        Des petits rouages comme ça, il y en a des tonnes.
        Elle a un gros avantage : éviter de se poser les questions qui dérangent.

        Je proposes une vision plus macro, globale du phénomène, qui s’appuie sur le fait que 2 être humains ne sont pas interchangeable, et que ce qui est vrai au niveau de l’individu l’est (comme dans une fractale) pour un groupe. C’est un invariant d’échelle, quelque soit la taille de l’échantillon.

        Les économistes commencent à se poser la question de la culture et pour l’instant, les résultats préliminaires obtenus avec la systémique indiquent qu’il y a des disparités culturelles qui sont bien les sources des inégalités sociales bien plus que d’autres facteurs comme l’accès a l’éducation, etc…
        De plus, la tendance a l’auto-seggregation à aussi été étudiée et est un autre facteur explicatif (on a tendance a se regrouper avec les gens qui nous ressemblent).

        Il a été montré via plusieurs tentatives « d’aides » – (discrimination positive – notamment aux USA) que ça ne fonctionnait pas et que la cause était autre.

        Donc cette explication « les riches se réservent les meilleures universités » est simplement une évidence, mais n’explique en rien ni la perte de mobilité sociale, ni le partitionnement ethnico-culturel.

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        • Inox // 13.08.2013 à 20h03

          C’est un point de vue. Pour ma part je n’adhère absolument pas à ces théories. Ça se rapproche trop du racialisme.

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  • Lisztfr // 13.08.2013 à 12h39

    Natsume Soseki, L’oreiller d’herbes

     » La civilisation, de nos jours, consiste à offrir quelques mètres carrés de terrain à chacun et à dire: « Faites ce que vous voulez sur ce terrain, que vous dormiez ou que vous restiez éveillé ». Elle entoure de grillages ces quelques mètres carrés en vous interdisant, sous la menace, de faire un pas de plus, mais il est normal que ceux qui jouissaient de la liberté sur ces quelques mètres carrés désirent en jouir aussi au-delà de ces grillages. Les malheureux habitants de ces pays civilisés, du matin au soir, aboient en s’agrippant aux grillages. La civilisation, après avoir fait de chaque individu un tigre féroce en lui rendant la liberté, maintient la paix civile en le jetant dans une cage. Cette paix n’est pas la paix véritable. C’est celle d’un tigre au zoo, qui fixe les visiteurs, le corps tapi. Il suffirait qu’une seule barre de la cage cédât… et le monde serait sans dessus dessous. « 

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    • Patrick Luder // 13.08.2013 à 19h54

      n’importe quoi … du délire gratuit et sans fondement,
      à moins que vous donniez une explication ???

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      • Lisztfr // 13.08.2013 à 22h57

        Drame de la propriété privée… on peut le voir de façon métaphorique, la propriété privé étant une cage. Cela me rappelle le peintre Monory avec ses tigres bleus.

        J’en arrive au constat que la seule façon de vivre est de ne pas regarder ce monde…

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  • Jean-Eudes // 14.08.2013 à 16h14

    Merci pour cette série d’analyse sur les inégalités de patrimoine aux USA, c’est très intéressant et instructif ! j’attends avec impatience le 3/4 et 4/4 🙂

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