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19.avril.201619.4.2016 // Les Crises

Staline aussi voulait sa « solution finale », par Michel Colomès

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Source : Le Point, Michel Colomès, 13-04-2016

Si le dictateur soviétique n’était pas mort le 5 mars 1953, des millions de Russes auraient été déportés en Sibérie, simplement parce qu’ils étaient juifs.

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Svetlana Alliluyeva, la fille de Staline, raconte qu’au moment de mourir celui qu’une propagande enamourée avait baptisé le petit père des peuples a ouvert une dernière fois les yeux. Son regard « à la fois fou et méchant », dit-elle, a balayé l’un après l’autre tous les dirigeants qui se trouvaient au pied de son lit et il a levé le doigt en un geste de menace qui a glacé d’effroi tous ceux qui étaient venus assister à ses derniers instants. Puis – au grand soulagement de tous – il a rendu l’âme.

C’est l’un des passages surprenants du livre que l’historien américain Joshua Rubenstein vient de publier aux États-Unis, Les Derniers Jours de Joseph Staline. Jusqu’au bout de son dernier souffle, celui qui restera comme l’un des dictateurs les plus sanglants de l’histoire aura fait régner la terreur, non seulement dans son peuple, mais surtout dans son entourage immédiat.

Des trains prévus pour les convois de déportés

Ce que rappelle ce livre, c’est aussi comment la mort a empêché le numéro un soviétique de rivaliser une fois de plus dans l’horreur avec Hitler. Tout était prêt, en effet, pour déporter en Sibérie et au Kazakhstan deux millions et demi de juifs russes. Des camps, proches du cercle polaire, avaient été construits et d’autres, agrandis. Des gardes-chiourmes avaient été engagés. Des trains prévus pour les convois de déportés. Dans les dernières semaines de sa vie, Staline, qui avait déjà envoyé au goulag deux millions et demi de personnes, dont 35 000 enfants, s’apprêtait à doubler, avec les rafles de juifs, le chiffre de ces hommes et de ces femmes promis à une mort plus ou moins lente.

En fait, comme souvent dans sa conduite impitoyable du peuple immense de l’empire soviétique, Staline avait besoin, pour ranimer l’esprit combatif de ses fidèles, d’un nouvel ennemi de l’intérieur.

Le 15 janvier 1953, la Pravda révèle qu’un complot visant à assassiner plusieurs dirigeants vient d’être découvert. Les assassins, dit le journal du pouvoir, sont les médecins qui les soignaient et, en réalité, les empoisonnaient à petit feu. Des médecins qui tous se trouvent être juifs. Dès lors, les arrestations vont se multiplier, les interrogatoires musclés se succéder et les aveux être abondamment publiés dans la Pravda. C’est ce qu’on a appelé « le complot des blouses blanches ». Même le médecin privé de Staline, le docteur Vinogradov, n’y échappera pas.

« les cosmopolites sans racines »

Mais les journaux officiels ne se contentent pas de révéler les desseins des comploteurs. La campagne antisémite, latente depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, est relancée dans le courant du mois de février 1953. Non seulement en URSS, mais aussi dans tous les « pays frères » contre « les cosmopolites sans racines ». Le maître du Kremlin a lui-même donné le ton en déclarant au Politburo que « tout sioniste est un agent du renseignement américain ». La préparation psychologique de la grande déportation à venir est donc bien lancée lorsque Staline meurt en quelques heures et dans des conditions qui restent encore mystérieuses, le 5 mars 1953.

Les inculpés du complot des blouses blanches seront tous libérés dans les semaines qui viennent. Et les goulags du Grand Nord prévus pour recevoir des millions de juifs resteront en partie vides. Malenkov, le successeur de Staline pour deux ans, fera même preuve d’une générosité, certes limitée, mais qui permettra de ramener dans leurs foyers plus d’un million de déportés du goulag (sur deux millions et demi) et d’abandonner un certain nombre de travaux pharaoniques, comme une nouvelle ligne de chemin de fer dans le nord de la Sibérie qui à elle seule faisait travailler dans des conditions épouvantables plus de 100 000 prisonniers.

La mort de Staline aura sans doute permis d’éviter une Shoah soviétique. Mais il faudra encore patienter quarante ans avant que ne s’écroule le système qui aurait pu mettre en œuvre cette autre solution finale. Celui que Ronald Reagan appelait fort justement « l’empire du mal ».

Source : Le Point, Michel Colomès, 13-04-2016


Staline, Hitler, même combat. Quand l’Occident fait dans le révisionnisme

Source : Kakoi, Mattbuge, 14-04-2016

Le Point n’étant vraiment un journal de référence que pour une certaine élite parisienne, on le consulte assez peu ici. Mais un édito a attiré notre attention. Sa plume, Michel Colomès, ancien directeur de la rédaction, a manifestement eu envie de sévir pendant ses années de retraite. A 79 ans, le digne journaliste décide donc de verser de plain-pied dans le révisionnisme – mais aucune crainte ici, il s’agit de révisionnisme validé par les instances supérieures et subventionné par l’Etat. Aucune chance de voir Colomès et le Point être traînés devant les tribunaux. Ouf !

Faisant l’article du nouvel ouvrage de Joshua Rubenstein, historien américain certainement parfaitement impartial, Colomès apporte une pierre à la délirante propagande antirusse qui sévit depuis maintenant quelques années. L’édito démarre en fanfare : Staline aussi voulait sa «Solution Finale». Le ton est donné. Le département comptable des «clics» du Point a dû faire sauter le champagne. Colomès aurait réussi à faire un parallèle dès le titre avec Poutine, le caviar aurait été servi.

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Petit rappel historique

Mais à défaut de réussir à placer Poutine dès le chapeau, la vieille plume était de toute évidence inspirée et nous dit d’entrée de jeu : Son regard « à la fois fou et méchant », dit-elle [Svetlana, la fille de Staline], a balayé l’un après l’autre tous les dirigeants qui se trouvaient au pied de son lit et il a levé le doigt en un geste de menace qui a glacé d’effroi tous ceux qui étaient venus assister à ses derniers instants. Puis – au grand soulagement de tous – il a rendu l’âme. Staline, la version géorgienne de Méphistophélès.

Ce qu’il y a de pratique, avec Staline, c’est qu’il est indéfendable. Ses politiques ayant causé la mort de tant d’innocents, il est possible de raconter absolument n’importe quoi.

Loin de nous l’idée de présenter Staline comme un philosémite. Nombre d’historiens s’accordent à dire qu’il rechignait à ce que Svetlana épouse un Juif. Mais Staline rechignait à tout ce qu’il n’avait pas décidé lui-même. Ni antisémite, ni philosémite, Staline était un pragmatique. «Pragmatique» : terme ambivalent en Occident, généralement positif quand il s’agit de politique libérale, négatif, quasiment synonyme d’affreux cynique, quand on en vient à des systèmes différents.

Staline a passé sa vie entouré de Juifs. Dans l’underground révolutionnaire et pendant la révolution d’abord, la plupart des meneurs s’étant trouvés être juifs. Même si la réécriture de l’Histoire dira sans doute un jour le contraire, le fait qu’il ait passé ces derniers à la moulinette des grandes purges n’avait strictement rien à voir avec leurs origines. Sa haine de Trotski non plus. Il avait d’autres griefs envers le bouillonnant théoricien de la révolution permanente soutenu par l’Occident. Et puis, un énième Juif, Kaganovitch, fut un de ses collaborateurs les plus proches et demeura à ses côtés jusqu’à la fin. Rien à voir avec le général juif allemand Von Manstein qui dissimula sa judaïté en achetant son «Von» pour mieux faire carrière dans l’univers du Troisième Reich.

Lorsque la question de la création d’un Etat juif tomba sur le tapis et que la Palestine donnait quelques maux de tête à l’Occident, Staline proposa de leur refourguer une partie de la Sibérie, le Birobidjan, région disposant toujours à l’heure actuelle du statut d’oblast autonome juif en Russie. Mais la région ne plut guère aux élites internationales qui lorgnaient sur la Palestine. Et le fait est que l’Etat d’Israël n’aurait jamais pu être créé sans l’appui de Staline.

Nécessaire inculture du journaliste

Colomès ne fait évidemment pas état de ces quelques détails d’importance. Calcul éditorial ? Sans doute pas. Le fait est que nos journalistes occidentaux font preuve d’une ignorance crasse – tolérable chez un jeune comme Benoît Vitkine, moins chez un ancien comme Colomès. Quand ce dernier mentionne le complot des «blouses blanches», la dernière manigance du vieux Joseph, il la résume ainsi : Staline avait besoin, pour ranimer l’esprit combatif de ses fidèles, d’un nouvel ennemi de l’intérieur. Colomès néglige ici plusieurs choses.

A cette époque, Staline n’a pas du tout besoin de «ranimer l’esprit combatif de ses fidèles», au contraire. Il est en train de rebattre les cartes. Comme il l’a fait quinze ans auparavant, comme Ivan le Terrible l’avait fait des siècles plus tôt, il est en train de rajeunir la troupe de ses serviteurs et de supprimer la génération précédente, devenue trop puissante. Le géorgien Beria, le russe Molotov, le juif Kaganovitch, l’arménien Mikoyane… tous sont voués à disparaître dans la broyeuse stalinienne au profit d’une nouvelle génération.

Le complot des blouses blanches (ces médecins «juifs» qui auraient voulu assassiner les leaders soviétiques) n’était d’abord qu’une énième variation des symphonies manipulatoires staliniennes, dédiées à la destruction de ses rivaux. Staline n’avait que faire des Juifs, catégorie de citoyens parmi tant d’autres en URSS, même si sa paranoïa pouvait lui faire penser qu’ils constituaient une potentielle «cinquième colonne». Mais Staline avait compris que son ennemi le plus important était devenu Béria, brillant politicien responsable de la police politique, du programme nucléaire, et qui avait été en charge, pendant la guerre… des affaires juives. Professionnel du billard à trois bandes, Staline a monté de toute pièce le complot des blouses blanches pour faire tomber Béria. Inutile de crier au complotisme, même une émission très «main stream» comme Rendez-vous avec X sur France Inter ne faisait que valider cette question. C’est dire…

Colomès semble tellement ignorer les méandres de la politique qu’il en vient même à asséner une belle ânerie : Malenkov, le successeur de Staline pour deux ans, fera même preuve d’une générosité, certes limitée, mais qui permettra de ramener dans leurs foyers plus d’un million de déportés du goulag (sur deux millions et demi) et d’abandonner un certain nombre de travaux pharaoniques, comme une nouvelle ligne de chemin de fer dans le nord de la Sibérie qui à elle seule faisait travailler dans des conditions épouvantables plus de 100 000 prisonniers.

Ce grand bienfaiteur n’est pas du tout Malenkov mais Béria, cet horrible KaGéBiste qui, le lendemain de la mort de Staline fit tout pour libérer de la main d’œuvre. Comme a pu le dire sa fille : si Béria était né aux Etats-Unis et pas en Russie, il serait devenu le PDG de General Motors.

Manipulation psychologique de l’Histoire

Mais ici on touche un des points intéressants de l’article de Colomès. Lorsqu’on lit l’article, en arrivant à la mention de ces prétendues libérations par le gros Malenkov, on a l’impression qu’il s’agit de juifs libérés. L’effet est d’autant plus fort. Staline voulait les foutre au four, et, finalement, ils ont pu s’en sortir grâce à l’intervention d’un clown. En réalité, les Juifs n’étaient qu’une minorité du système du goulag. Ils n’en représentaient qu’un faible pourcentage des détenus et qu’un faible pourcentage des libérés (comme quoi, le système soviétique était équitable). Mais peu importe, il faut tout centrer sur la minorité dominante en Occident donc recentrons.

Parlons donc «de trains», de «gardes-chiourmes», de «déportations» histoire de frapper l’imagination totalement parasitée du lecteur afin que la reductio ad hitlerum soit paufinée. Mais Colomès fait encore mieux : Dans les dernières semaines de sa vie, Staline, qui avait déjà envoyé au goulag deux millions et demi de personnes, dont 35 000 enfants, s’apprêtait à doubler, avec les rafles de juifs, le chiffre de ces hommes et de ces femmes promis à une mort plus ou moins lente. La première partie de la phrase est annihilée par la seconde. Dans les cerveaux formatés, l’amalgame se fait naturellement. Même les 35 000 enfants (sans doute russes, kazakhs, arméniens…). Même eux, dans cette phrase, deviennent juifs. Alors même que ces derniers n’ont pas été déportés puisque :

La mort de Staline aura sans doute permis d’éviter une Shoah soviétique.

Le fantasme devient histoire officielle mais le mot est lâché. «Shoah». Une shoah soviétique qui n’a pas existée, mais pour laquelle on peut sortir les violons quand même. On pourrait même croire que Colomès, Rubenstein et consorts regrettent un peu qu’elle n’ait pas existé, cette entreprise de destruction des Juifs de Russe. C’eût été finalement plus simple pour pointer du doigt la Russie et y infliger un calvaire psychologique aux générations suivantes, comme en Allemagne.

Mais en fin de compte, tout cela est très très cohérent. Cela va de pair avec la réécriture de l’Histoire entreprise depuis 1945 par Hollywood. On sait à quel point les masses européennes ont été lobotomisées pour croire de nos jours que les Etats-Unis avaient défait Hitler. L’opération de propagande est permanente. Récemment, Tarantino était allé jusqu’à s’approprier le cadavre du Führer. Il y a peu on n’a pas hésité à dire que les Ukrainiens (ces mêmes Ukrainiens au sein desquels pullulent les néonazis) avaient libéré Auschwitz. Et bientôt une comédie musicale en glucose va écumer les provinces françaises pour faire entre à coup de marteau dans la tête des enfants que la Seconde guerre mondiale se résume au génocide des Juifs et au débarquement de Normandie.

Mais voler la victoire à la Russie n’était pas suffisant. Il faut manifestement passer à l’étape supérieure, et montrer que, sans les Etats-Unis, la Russie aurait très certainement fait la même chose que l’Allemagne nazie. Les mythes s’écrivent sur le temps long. Le bourrage de crâne va continuer pendant des lustres. Le vingtième siècle doit être, dans les esprits, le siècle de la naissance de l’empire du bien. Et Colomès, enfant de la Guerre Froide, participe volontiers à cette entreprise : Mais il faudra encore patienter quarante ans avant que ne s’écroule le système qui aurait pu mettre en œuvre cette autre solution finale. Celui que Ronald Reagan appelait fort justement «l’empire du mal». Après avoir réussi à faire de Hitler et Staline des synonymes dès le titre de son article, il arrive à opérer une contradiction qui ne le choquerait pour rien au monde. En début d’article, Staline était un fou antisémite isolé, en fin de papier, nous sommes passés à l’URSS, coupable dans son ensemble. Heureusement, effectivement, que la puissance américaine, la plus destructrice de l’Histoire, était là, heureusement qu’elle est encore là ! Et vivement que les Russes s’estiment – comme les Allemands, comme les Français – coupables collectivement, on pourra alors totalement réécrire l’Histoire et se livrer au racket habituel.

Source : Kakoi, Mattbuge, 14-04-2016

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Commentaire recommandé

Bruno // 19.04.2016 à 06h48

La Russie est une terrible épine dans le pied de l’ordre néo-libérale américain : voilà des gens qui n’acceptent pas de livrer leur pays tout entier à la machine économique américaine.
Autre insolence grave : ils possèdent l’arme nucléaire. Sans ce point de détail, cela fait très, très longtemps que les américains seraient sur le territoire russe par armées entières.

Alors, patiemment, on espère et on organise l’auto-effondrement, à coup de révolutions colorées aux alentours, de déstabilisations aux frontières, de bases de l’OTAN encerclantes, de provocation tous azimuts. Récemment, on s’attache à réécrire méticuleusement l’histoire. Et cela ne fonctionne pas trop mal.

Se faisant, et les postes d’aujourd’hui le démontrent, les US se moquent totalement de savoir avec qui ils s’allient : des néo-nazi par ici, une flopée de terroristes islamistes par la… Tiens !? Des démocrates ! Bon tant pis ils feront aussi l’affaire.

Ici, la fin justifie absolument tous les moyens.

85 réactions et commentaires

  • Grégory // 19.04.2016 à 02h19

    « tolérable chez un jeune comme Benoît Vitkine »

    Vitkine il doit avoir mon age, un peu tard pour faire le jeune. Qui plus est nous les « jeunes » on ne peut pas avoir des standards d’intelligence aussi bas que les gens de la génération d’Alain Finkelkraut. C’est qu’on a internet. Passez un test de QI avec un smartphone et de la 4G, pouf 20 points de plus. Si le reste de votre score est bas, vous dites « mais c’est triché », s’il est haut vous réalisez que ce qui importe c’est que vous vous servez tout le temps de fait de ces aides à la décision et que vous décidez donc, c’est fatal, plus intelligemment que la génération d’avant. Mais ce n’est pas de leur faute, il faut avoir de la tendresse.

    Pour Vitkine, par contre, un simple coup de pied au cul sera suffisant. Stupidité ou malveillance, peu importe, il a eu sa chance et on a vu clairement que pour en faire un journaliste en bon état de marche, il faudrait le démonter entièrement et le remonter avec un bandeau sur les yeux en écoutant du Vivaldi (méthode non garantie). Allez hop, suivant.

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  • Kiwixar // 19.04.2016 à 05h43

    « Propagande antirusse » : Staline n’était pas Russe, mais Géorgien (partie de l’empire russe à sa naissance).

      +19

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    • FracoisG // 19.04.2016 à 06h04

      La Géorgie faisait vraiment partie de l’empire russe? Tout comme la Crimée alors.

        +1

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      • Kiwixar // 19.04.2016 à 07h31

        Ca vaut le coup de le souligner ça, car :
        (1) la page wikipedia en anglais n’indique pas au début qu’il est d’origine géorgienne (contrairement à la page wikpedia en français), avec toujours le risque d’amalgame soviétique = russe
        (2) l’habitude actuelle type « 1984 » des merdias de ré-écrire l’histoire nous expose à des « Staline était Russe » ad nauseam pour continuer à en mettre une couche dans la xénophobie anti-russe qui va mal finir (cf 2ème Guerre Mondiale)
        (3) des études montrent qu’on n’a pas la même personnalité quand on travaille dans une langue étrangère, et je pense personnellement (pour le pratiquer) qu’utiliser une seconde langue nous distance de nos émotions et de notre humanité…. ce qui nous expose à l’inhumanité des eurocrates de l’Organisation de Bruxelles vu qu’ils perpètrent toutes leurs crapuleries dans une langue (généralement l’anglais) qui n’est pas leur langue maternelle

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  • Bruno // 19.04.2016 à 06h48

    La Russie est une terrible épine dans le pied de l’ordre néo-libérale américain : voilà des gens qui n’acceptent pas de livrer leur pays tout entier à la machine économique américaine.
    Autre insolence grave : ils possèdent l’arme nucléaire. Sans ce point de détail, cela fait très, très longtemps que les américains seraient sur le territoire russe par armées entières.

    Alors, patiemment, on espère et on organise l’auto-effondrement, à coup de révolutions colorées aux alentours, de déstabilisations aux frontières, de bases de l’OTAN encerclantes, de provocation tous azimuts. Récemment, on s’attache à réécrire méticuleusement l’histoire. Et cela ne fonctionne pas trop mal.

    Se faisant, et les postes d’aujourd’hui le démontrent, les US se moquent totalement de savoir avec qui ils s’allient : des néo-nazi par ici, une flopée de terroristes islamistes par la… Tiens !? Des démocrates ! Bon tant pis ils feront aussi l’affaire.

    Ici, la fin justifie absolument tous les moyens.

      +84

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    • Philbrasov // 19.04.2016 à 19h00

      Il est de notoriete plubique qu,a la fin de deuxieme guerre mondiale, les americains se sont appuyes sur les cadres SS, pour contrarier l,influence sovietique en europe.
      C,etait meme le projet politique de himmler pour sauver sa peau.
      Combien de generaux SS ont ete gracie aupres avoir effectue au mieux 5 ANS de detention , pour en contre partie , contrer si necessaire, l,ours russe, en cas de guerre Russo americaine.

        +4

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  • Fabrice // 19.04.2016 à 06h58

    A mon avis ignorer cet article c’est confirmer la lente mais certaine agonie des magazines qui ne reflètent plus les besoins d’informations, de culture des français :

    http://www.acpm.fr/Support/le-point

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  • FifiBrind_acier // 19.04.2016 à 07h00

    Guerre froide 2.0….
    Ce dont les pays occidentaux ne se vantent pas, c’est de l’aide apportée par les grandes firmes aussi bien à Hitler qu’à l’ URSS…, business is business..

    Exactement comme aujourd’hui où l’Occident impose des sanctions à la Russie, alors que Boeing et Airbus, qui ont besoin du titane russe, continuent à travailler et à investir en Russie…
    http://www.usinenouvelle.com/article/boeing-securise-son-approvisionnement-en-pieces-detachees-en-titane.N218756

    Vidéo d’Antony Sutton, qui a travaillé sur des milliers d’archives des grandes entreprises:
    https://www.youtube.com/watch?v=RI_by1-IJRc

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  • Alain // 19.04.2016 à 07h19

    Un documentaire défendait la thèse que si Beria avait pu prendre le pouvoir – il fut arrêté 3 mois après la mort de Staline et exécuté 6 mois plus tard, le Politburo ne pouvant accepter sa politique – il aurait réalisé la perestroïka faite bien plus tard par Gorbatchev.

    Il ne lui a fallu que 3 mois pour libérer les accusés du complot des blouses blanches, faire amnistier un million de condamnés au goulag et arrêter les fameux travaux et ceci en tant que ministre de l’intérieur

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    • Micmac // 19.04.2016 à 19h14

      Mouais, Béria et son pote Abakoumov qui deviennent subitement gentil après la mort de Staline, je doute… Ils avaient surtout senti le vent et voulaient sauver leur peau, ayant beaucoup à se faire pardonner.

      Ça n’a pas marché.

      Il existe une surprenante tentative de réhabilitation de Béria le Géorgien depuis les évènement de 2008… Il ne faut pas oublier qu’il fut le dirigeant du NKVD le plus craint et le plus haï, plus encore que Iagoda ou Iéjov. Il doit y avoir une raison…

        +4

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  • caliban // 19.04.2016 à 07h45

    L’article de M. Colomès fait froid dans le dos.
    Non pas pour ce qu’il raconte, mais pour la date : 2016.

    Comment peut-on encore écrire de telles âneries ? C’est comme si les Historiens ne servaient à rien, que leurs recherches étaient inutiles.

    Le journaliste sera certainement promu par ses pairs pour ce morceau de bravoure historique. Belle profession, qui me rappelle celle de politiciens : jamais de comptes à rendre, quelles que soient les erreurs, les mensonges …

      +56

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    • vincent // 19.04.2016 à 09h29

      Ce matin j’entendais qu’une tribune dans les medias Russes dénonçaient les Etats Unis et leur politique insidieuse pour imposer des idéologie. La journaliste expliquait que les Russes comptaient mettre en place des reforme qui sentait le parfum de l’union soviétique (-_-) mais qu’en fait ils s’inspiraient du modèle chinois, avec contrôle de l’internet, punition collective, contrôle des religion etc…. Et souder le peuple autour d’une idéologie alternative qui s’oppose à celle qui prône la liberté de certains individu, en proposant le bien être commun.
      Ces mesures sont dommageables, mais franchement, comment faire autrement? Les USA sont tellement maître de la déstabilisation dans les pays qui sont un peu plus ouvert pour pouvoir satisfaire leurs intérêt, à un moment donné les états pensent qu’ils n’ont plus le choix et il faut dresser une vrai barrière pour protéger leur intégrité. Y a qu’à voir ce qu’est la France actuellement pour avoir une idée de la démocratie occidentale.

        +13

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      • Asian // 19.04.2016 à 12h43

        Bizarre votre information…vous avez une source? C’est peut être un journal communiste? 🙂

          +3

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        • Roman Garev // 19.04.2016 à 16h49

          Rien de bizarre. En Russie on est en train de vivre une polémique dont l’échelle et l’acharnement sont impensables pour un Occidental. Cela dure au moins deux ans et ne fait que se renforcer. Dans la presse et surtout dans le Web vous trouverez des opinions tout à fait polaires (et dire qu’il n’y a pas que deux pôles, ils sont plusieurs). Donc aucune opinion n’est plus capable d’étonner la société russe, dont la plupart (jadis apolitique comme partout) dérive cependant vers une position solide dont les contours se dessinent déjà. Grand merci aux néocons et leurs adhérents en Occident pour avoir déclenché ce mouvement irréversible, contre lequel ils ne peuvent plus rien.
          Quand aux sources, elles sont vraiment nécessaires dans une discussion. « Une commère aux halles m’a dit que », cela ne passe plus, cher Vincent.

            +7

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        • vincent // 19.04.2016 à 20h44

          J’ai entendu ceci sur RFI ce matin, il relatait cette tribune, d’ailleurs je leur ai encore envoyé un mail de réprobation quand à leur façon de traiter l’infos.

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  • FifiBrind_acier // 19.04.2016 à 07h59

    Poutine, en réponse aux Panama Papers, a promis de déclassifier des documents, cela ne doit pas faire rigoler tout le monde …

    « Le président russe a décidé de frapper en déclassifiant des documents s’étalant entre 1930 et 1989. En ajoutant calmement : « Pour autant que j’en sache, selon les informations fournies par les agences chargées des archives, ces documents font état de noms très intéressants, des documents qui surprendront la société… »

      +28

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  • Asian // 19.04.2016 à 08h06

    Méchant et sanglant dictateur Staline n’a tout de même pas exterminé les petits peuples nomades et d’autres groupes ethniques en Russie, contrairement à certains…..Laissons la victoire sur le nazisme à Staline, et le droit de le juger aux Russes …..

      +37

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  • Philippe, le belge // 19.04.2016 à 08h14

    Je ne sais pas exactement ce qu’il en est mais l’un n’empêche par l’autre!
    Il peut avoir été soutenu en sous main alors qu’il était actif en URSS puis officiellement rejeté une fois exilé et inutile! Ce serait même assez logique.

      +10

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    • Lt Anderson // 19.04.2016 à 08h29

      Soutenu par qui? Par tous ces « amis » journalistes et intellectuels occidentaux et américains qui lui ont craché dessus dès l’annonce des purges staliniennes de 1936? Ne trouvez-vous pas étonnant que ce fut Trotsky qui fut en fait la cible principale des dénonciations de ces purges criminelles, lui qui en a été associé car aux yeux des élites libérales il était « plus bolchévik que Staline » et que ce qui fut conspué fut plus le « bolchévisme » que les crimes de Staline? Et quid du soutient des élites démocratiques de l’époque quand Staline fut admis à la SDN en 1934?
      Je vous conseille de lire « Leur Morale et La Notre » de Trotsky écrit en 1938.

        +4

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  • Lt Anderson // 19.04.2016 à 08h34

    Je viens de faire une lecture en diagonale et il en ressort que M. Colomès nous refait le coup des « indignations » des démocraties occidentales envers les purges staliniennes de 1936. Ce n’est pas l’homme qui est condamné mais le communisme comme alternative. C’est aussi tout Marx qui est attaqué.
    A quand un autodafé des « écrits diaboliques » de Marx?

      +12

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    • Homère d’Allore // 19.04.2016 à 09h15

      L’indignation concernant les crimes « communistes » est d’ailleurs à géométrie variable.

      La propagande occidentale s’acharne sur L’URSS, y compris en reprenant encore aujourd’hui les arguments nazis sur Katyn. On sait pourtant, grâce aux dernières recherches que les officiers polonais ont été très majoritairement abattus par des munitions allemandes et les cadavres empilés selon les règles des Einsatzgruppen.

      En revanche, dans L’Europe d’après-guerre, c’est en Yougoslavie que se sont commis les plus abominables massacres en 1945 et 1946. La minorité italienne d’Istrie, par exemple, fut éliminée physiquement.
      Or, comme Tito, à défaut d’être un allié, était une gêne pour L’URSS, les critiques furent bien moins clamées haut et fort et ces tragiques épisodes restent très peu connus, contrairement à Budapest ou Prague, pourtant bien moins sanglants.

        +22

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      • Thanos // 19.04.2016 à 16h43

        « On sait pourtant, grâce aux dernières recherches que les officiers polonais ont été très majoritairement abattus par des munitions allemandes et les cadavres empilés selon les règles des Einsatzgruppen »
        Ah bon ? Gorbatchev à déclassifier les archives en 1990 sur ce « dossier », la Douma a officiellement reconnu le massacre en 2010, effectué sur ordre de Staline…
        22000 officiers abattus (4500 corps retrouvés) et plus de 200 000 captifs envoyés en camps dont on cherche encore les survivants :
        https://fr.sputniknews.com/societe/201011241022163921-massacre-de-katyn-la-douma-adoptera-une-declaration/
        http://www.lefigaro.fr/international/2010/11/26/01003-20101126ARTFIG00654-la-russie-denonce-les-crimes-de-staline.php
        http://www.20minutes.fr/monde/629747-20101126-monde-la-russie-reconnait-responsabilite-staline-massacre-katyn
        https://www.contrepoints.org/2013/06/24/128859-les-genocides-de-staline
        http://www.histoire-pour-tous.fr/dossiers/87-seconde-guerre-mondiale/3687-le-massacre-de-katyn-symbole-de-la-barbarie-sovietique.html

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        • Homère d’Allore // 19.04.2016 à 16h58

          Eh oui… Gorbatchev l’a admis. Eltsine l’a admis… Mais les faits sont têtus.

          Des balles allemandes. Des méthodes de remplissage de fosses communes allemandes. Et même certains corps ont des documents dans leur vareuse datant de mai 1941 alors que le massacre prétendument soviétique est daté de mai 1940…

          Je vous conseille la lecture du livre de Grover Furr paru chez Delga.

          http://editionsdelga.fr/portfolio/grover-furr-2/

            +16

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          • Thanos // 19.04.2016 à 17h35

            Oui et Medvedev aussi. Le problème de votre source est, a priori, que la mission archéologique sur laquelle l’auteur s’appuie a été effectuée à Volodymyr-Volynskyï, aussi appelé le Katyn ukrainien (et qui n’est donc pas Katyn !), et porte sur 367 victimes de nationalité inconnue… Donc l’auteur appuie sa thèse sur une fouille effectuée à un autre endroit sur d’autres victimes (biais méthodologique évident – ça c’est de la science !!!) . D’ailleurs il semblerait que les archéologues en question n’évoquent même pas la thèse de Grover Furr…
            Si je vous suis, les russes auraient falsifié eux même leur archives plusieurs décennies avant de prendre une position publique reconnaissant le massacre ?
            Donc, les nazis auraient exécuté les officiers polonais mais envoyé les soldats polonais dans des camps soviétiques !? La thèse me parait plus que hasardeuse, pour ne pas dire complètement farfelue.

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            • Homère d’Allore // 19.04.2016 à 22h04

              Certes, il s’agit de fouilles à Volodymyr-Volynskyi et non à Katyn même, ce dernier site ayant été fouillé par les Allemands en 1943.

              Mais cela démontre que ce massacre, lui aussi d’abord attribué aux soviétiques (tout comme Piatykhatki et Mednoe) était d’origine allemande.
              Les archéologues n’évoquent pas la thése de Furr. Pour la bonne raison que la thèse de Furr est postérieure et s’appuie justement sur leurs travaux.

              Quant à l’élimination des officiers polonais, on peut très bien imaginer un camp de type « oflag » soviétique (pourquoi pas destiné à une déportation en Sibérie), tombé aux mains des Allemands lors de Barbarossa.

              Les Soviétiques préféraient le travail forcé jusqu’à épuisement (et la mort) que le meutre de masse. Ce qui, bien sûr, n’écarte pas des exécutions sommaires de petits groupes, sous l’impulsion d’un fonctionnaire zélé du NKVD local.

                +10

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          • Ailleret // 19.04.2016 à 23h04

            Que les balles trouvées dans les fosses de Katyn soient allemandes est un fait, mais cela ne prouve rien. Les Allemands avaient vendu des quantités de balles Geco aux pays baltes avant 1940, sinon directement à l’URSS.

            L’antisoviétisme délirant du sieur Colomès ne doit pas nous faire mentir au sujet de Katyn (et de Mednoïe, et de Kharkov). Ces charniers sont bien l’œuvre du NKVD, c’est maintenant établi. Les familles des soldats polonais capturés par les Soviétiques en 1939 n’ont plus reçu de lettres de leur part après mars-avril 1940. Comment les Allemands auraient-ils pu interrompre cette correspondance, plus d’un an avant l’opération Barbarossa ?

            Dès 1978, Alain Decaux pointait prudemment la responsabilité soviétique du massacre de Katyn :

            https://www.youtube.com/watch?v=p7O9T2M6ti4

            Alors qu’en 1967, il était plus partagé (« Katyn, crime hitlérien ou stalinien ? », Nouveaux dossiers secrets de l’histoire, 1967).

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            • Homère d’Allore // 20.04.2016 à 00h46

              En ce qui concerne le courrier, L’URSS n’avait pas signé la convention de Genève de 1929.

              L’article 36 concernant le courrier des prisonniers ne s’appliquait donc pas. D’ailleurs, de nombreux prisonniers allemands furent portés comme disparus avant leur libération en 1949.
              Même chose pour les espagnols de la division Azul.

              L’absence de courrier n’est pas une preuve.

              Quant à Alain Decaux, ce que vous dites est assez intéressant.
              En effet, entre 1967 et 1978, aucune découverte historique sur Katyn (et les massacres s’y rattachant comme Volodymyr-Volynskyi) n’a été réalisée. On gardait les mêmes sources, la commission allemande de 1943 et la commission soviétique de 1944, dite commission Bourdenko.

              Ce n’est donc pas la recherche historique qui fait évoluer la position du vulgarisateur Alain Decaux. Mais un « air du temps » politico-idéologique.

              Ensuite, certes, à la chute de l’URSS, des documents vinrent amener des éléments à charge pour les soviétiques. Mais Furr remet en cause (machine à écrire la quatrième page où se trouve l’ordre de Beria différente des trois premières pages) leur authenticité, du moins dans les passages importants.

              Plus symptômatique que les munitions employées, le NKVD ayant eu accès à des stocks d’armes allemandes après l’invasion des pays baltes comme vous le rappelez justement, c’est plutôt le mode d’empilement des cadavres (en boîtes de sardines) qui paraît signer un mode opératoire nazi.

                +8

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          • bourdeaux // 20.04.2016 à 15h04

            « Des méthodes de remplissage de fosses communes allemandes. » Parce qu’une fosse commune remplie façon « tête-bêche », c’est scientifiquement signé 3ième reich ??!!
            Je ne voudrais pas être discourtois, mais si l’idée que l’armée soviétique ai pu exécuter des officiers polonais vous insupporte au point d’aller chercher le secours d’indices aussi approximativement vérifiables, on est tenté de croire que votre conclusion sur ce massacre préexiste à vos arguments.

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  • EchoGMT7 // 19.04.2016 à 09h14

    Et si ma tante en avait elle serait mon oncle.

    Désolé si je fais dans l’épidermique. Je n’arrive plus à lire ce genre de délire jusqu’au bout, car la nausée l’emporte.

    La nuit de l’humanité fut déjà bien assez sombre pour en remettre une couche virtuelle afin de nous pourrir un avenir qui n’a pas besoin de ça.

    Une fois pour toute, la Russie n’est pas l’URSS. Poutine n’est pas Staline, comme Angela n’est pas Adolphe et comme François H. n’est pas Maréchal.

    Ces manœuvres d’assimilation pseudo-historiques sont absolument puantes.

      +40

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  • lecomte // 19.04.2016 à 09h43

    Le livre de Geoffrey Roberts, un historien britannique spécialiste de la seconde guerre mondiale et de l’URSS, nous montre un Staline bien différent de ce que la propagande veut nous faire croire. Il fait un vrai travail de vrai d’historien et les faits qu’il évoque sont sourcés. Certes Staline n’était pas un saint mais ceux qui vont le trahir et l’amener à durcir ses positions sont les anglo-saxons. Il aurait longtemps cru à une collaboration possible entre les alliés, même après la guerre, pour assurer la paix mondiale mais à l’arrivée au pouvoir de Truman, les américains vont revenir sur une grande partie des accords passés du temps de Roosevelt.
    Assurément une version plus crédible que celle évoquée par l’article.

     » Les Guerres de Staline, De la Guerre Mondiale à la Guerre froide : 1939 – 1953″ Geoffrey Roberts

      +25

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    • Crapaud Rouge // 19.04.2016 à 13h35

      Au lendemain de la 2nde GM, ce sont les Ricains qui eurent grand besoin d’un ennemi extérieur pour « nourrir » l’industrie de l’aviation de défense subitement privée de débouchés, et alors que l’aviation civile ne pouvait être à la hauteur des besoins. Ce serait la motivation principale de la guerre froide, et donc du revirement que vous citez, de Roosevelt à Truman.

        +9

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    • fanfan // 19.04.2016 à 16h18

      « On ne saurait assez souligner l’importance du dernier ouvrage, sur « les guerres de Staline », de Geoffrey Roberts (1), dont les travaux, depuis 1989, et un livre sur le pacte germano-soviétique (The Unholy Alliance : Stalin’s Pact With Hitler, I. B. Tauris, Londres) balaient la caricature de Joseph Staline dressée par la « soviétologie » française depuis l’ère Courtois-Furet…
      http://www.monde-diplomatique.fr/2008/02/LACROIX_RIZ/15592

        +4

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  • Astrolabe // 19.04.2016 à 09h46

    Il y a un beau proverbe qui dit « A beau mentir qui vient de loin ». Il est d’autant plus facile de raconter des salades (sans excuser Staline) que les gens ne connaissent rien du sujet dont il parle. Un tel a dit, un autre a écrit…etc, etc. Déjà, le Livre noir du communisme était bourré d’amalgames, d’inventions, de mensonges. La totalité de la population n’aurait pas suffit pour arriver aux chiffres annoncés du nombre de condamnés (plus de cent millions).
    J’ai vécu et travaillé au Kazakhstan pendant cinq ans, en Sibérie (à l’est de l’Oural) pendant trois ans. C’est pourquoi, je ne comprends pas les phrases « Staline avait prévu de déporter… il avait fait construire des camps près du cercle polaire !!!!!!!!!!!!!! Quel rapport entre le Kazakhstan et le cercle polaire ? Ces deux régions sont parfaitement vivables. Donc tout ça c’est du pipeau. Pauvres journalistes. C’est sans doute le nouveau journalisme « en marche » qui s’adresse aux illettrés !!!

      +23

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  • Au sud de nulle part // 19.04.2016 à 10h14

    Si ma tante en avaient elle serait mon oncle.
    En attendant les millions de victimes tombées sous les balles et les bombes des militaires étatsuniens en Orient ne sont pas une hypothèse elles.

      +18

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    • Astrolabe // 19.04.2016 à 10h52

      Et encore !! Le Moyen-Orient n’est qu’un volet de l’immense massacre pratiqué par les Etats-unis depuis 45. Mais si l’on reprend tout depuis la Corée en 53, on a un film d’horreur absolue.

      Il n’empêche que pour ceux qui s’intéressent de près à l’histoire de l’URSS, il est très difficile de s’y retrouver dans ce qui est vrai et ce qui est désinformation.. Ce sera un travail énorme…

        +15

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  • christian gedeon // 19.04.2016 à 10h52

    Staline,encore présenté aujourd’hui comme celui qui a gagné la seconde guerre mondiale…ce n’est en aucun cas ce salopard psychopathe,mais le peuple russe qui avec son abnégation habituelle,a gagné cette guerre. Il se trouve,encore aujourd’hui,des thuriféraires de cet immonde personnage. Je les plains sincèrement. Peuple russe,si,Staline nein… la complicité évidente entre Staline et devinez qui d’outre atlantique,pour qui connaît un peu l’histoire,est évidente. Curieusement,l’attitude américaine envers la Russie ,l’URSS,si on préfère,ne s’est vraiment durcie qu’APRES le décès du susdit…cherchez l’erreur.

      +8

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    • Wilmotte Karim // 19.04.2016 à 11h31

      Sans Staline, l’Armée Rouge aurait été mobilisée sur une étroite ligne de front.
      Aurait été enfoncée, encerclée et anéantie (c’était le plan d’Hitler).
      Et les Slaves exterminés.

      Staline l’incompétent est celui qui a exigé la défense dans la profondeur.

      Après, il est évident que Staline ou quiconque n’aurait pu venir à bout de la horde nazie et de ses alliés sans des gens. Des dizaines de millions. Et c’est comme cela dans tout affaire humaine d’importance (des guerres à la conquête spatiale).

        +14

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      • christian gedeon // 19.04.2016 à 13h30

        Absolument pas…niet. C’est Joukov et personne d’autre qui s’est battu bec et ongles pour le retrait en profondeur et ce dès avant l’offensive allemande…Staline a fait massacrer des millions de soldats russes pour rien au début. Relise,relisez… Staline a même fait appel au russisme othodoxe,contraint et forcé,après le succès de l’offensive allemande… et s’il y en a auxquels il faut dire merci,cher ami,c’est aux serbes qui ont mobilisé force divisions allemandes destinées au front de l’est comme aux grecs,dont le rôle est curieusement oublié…Staline n’a rien exigé du tout… s’est trompé sur tout… et je le répète,il est curieux,très curieux que l’opposition US à l’URSS,sous sa forme aigüe n’ait commencé qu’après la mort de cet assassin…pensez donc,il a été le meilleur allié de la mainmise américaine sur l’ Europe, avec le partage honteux de Yalta… et que dire du soulèvement de Varsovie,noyé dans le sang,alors que l’Armée Rouge campait aux portes de Varsovie…allez quoi,sortez donc de vos lunes.

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        • silk // 19.04.2016 à 14h51

          l’opposition US/URSS n’a pas commencé en 1953, la course à Berlin en est une illustration.

            +7

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          • jp // 19.04.2016 à 16h40

            j’apporte de l’eau à votre moulin : li y eut aussi la guerre de Corée de juin 1950 au 27 juillet 1953.

              +4

            Alerter
            • christian gedeon // 20.04.2016 à 13h09

              La guerre de Corée était beaucoup moins une opposition entre URSS et US qu’entre Chine et US

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              Alerter
          • christian gedeon // 20.04.2016 à 13h10

            Elle était pour le moins « consensuelle  » que je sache…quand le mur est monté,je ne me souviens pas bien que çà ait été un casus belli…comme si…

              +0

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        • williamoff // 19.04.2016 à 15h45

          Donc Staline est un tyran paranoïaque assassin, qui se laisserait dicter sa conduite sans broncher par un général le contredisant en tout point ?

          Chacun est libre de ne pas apprécier les communistes ou les russes, voire les deux, mais par contre si l’on veut émettre un avis un peu sérieux sur la période et le personnage l’on ne peut éviter la lecture des historiens anglo-saxons actuels qui travaillent sur les archives soviétiques (Grover Furr, Geoffrey Roberts, Mark Tauger, etc…). Faute de quoi reprendre les arguments ressassés depuis Goebbels d’abord et par la CIA ensuite, sont plutôt la preuve de l’endoctrinement et du bourrage de crane idéologique subis par celui qui continu à prendre ce genre de vessies pour une lanterne.

          Néanmoins il est vrai qu’asséner la doxa sans la moindre ombre d’une preuve historique probante a l’avantage indéniable de faciliter son recrutement en tant que propagandiste au « Point »…ou sur France2 (Apocalypse Staline).

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          • olivier69 // 19.04.2016 à 22h43

            « Staline est un tyran paranoïaque assassin ». Oui ! C’était un meurtrier. Vous le niez ? Croyez-vous que vous êtes sérieux lorsque vous argumentez sur son salut ? En conclure qu’il n’y a aucune preuve, relève de la démence. Donc, il faut être contre ou pour ? Hegel, quand tu nous tiens….
            L’usage de « probante » ? Inutile car non probante n’est pas une preuve, mais un doute. La preuve douteuse est un doute.
            ps : Une perle : bientôt, le concept de « doute non probant » par opposition, la novlangue.

              +3

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        • Homère d’Allore // 19.04.2016 à 15h57

          L’industrialisation à marche forcée du début des années 30 à entraîné d’horribles choses, tout le monde l’admet. Et Staline, reprenant d’ailleurs la théorie de Boukharine, en fut le responsable pour le meilleur et pour le pire.

          Pour le meilleur.
          Sans ce gigantesque saut historique, où L’URSS a construit en un plan quinquennal une industrie lourde, L’Allemagne nazie aurait écrasé le peuple russe sous sa force mécanique avant de l’exterminer pour s’emparer de sa terre.

          Pour le pire.
          Comme dans tous les phénomènes d’industrialisation, les paysans ont été pressurés pour leur faire extraire de force la plus-value nécessaire à l’accumulation primitive.
          Le paysan ukrainien fut réduit à la famine comme l’a été, en son temps, le paysan irlandais ou écossais chassé des terres par la concentration capitaliste.
          Ceux qui refusaient de faire « la norme » furent sévèrement punis (déportation en Sibérie, exécutions sommaires) mais, de la même manière, le Royaume-Uni a pendu les luddistes briseurs de machines et a déporté en Australie ceux qui ne rentraient pas dans le moule de la nouvelle société capitaliste.

          Un marxiste conséquent (comme Bordiga, par exemple) considèrera le stalinisme comme une forme de création d’une économie capitaliste (d’Etat, certes, mais capitaliste quand-même).

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          • Roman Garev // 19.04.2016 à 17h06

            « Le paysan ukrainien fut réduit à la famine »

            Ah bon ? Donc il n’y avait que des paysans ukrainiens en URSS ? Ou bien se sont eux seuls qui furent reduits à la famine (tandis que les paysans russes, biélorusses, etc. s’empiffraient sur leur compte) ??
            https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%93%D0%BE%D0%BB%D0%BE%D0%B4_%D0%B2_%D0%A1%D0%A1%D0%A1%D0%A0_(1932%E2%80%941933)
            Une drôle d’Histoire que vous contez là. Sans doute tirée d’un manuel de la junte de Kiev.

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            • Homère d’Allore // 19.04.2016 à 17h46

              Vous vous trompez d’adversaire. Porochenko, très peu pour moi, merci…

              J’ai écrit « le paysan ukrainien » car ce fut en Ukraine que les directives de Moscou furent le mieux appliquées et même dépassées par Khrouchtchev.

              Mais la collectivisation et les saisies furent partout très brutales.

              De même, le paysan anglais a aussi souffert de la transformation de la campagne anglaise en parc à moutons et pas seulement le paysan irlandais ou écossais…

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              Alerter
          • theuric // 19.04.2016 à 17h07

            Votre approche rejoint la mienne, et nous pouvons considérer, en effet, une unité idéologique scindée en deux faces contraires et rivales, ce que je nomme l’économisme dogmatique, puisque cette idéologie met la pensée économique au-dessus de toute autre considération, même politique.
            Il est à remarquer que ces deux systèmes générèrent deux effets contraires, le communisme un gel des sociétés, le capitalisme ou libéralisme économique, une perte culturelle et coutumière en une profonde acculturation.
            Le néolibéralisme en en étant le dernier des avatars.
            Lors de son effondrement terminal, celui-ci étant en cours, il y aura rebond, en Occident, de ce qui en fut les bases culturelles, dont celle des religions passées, catholicisme en France, par exemple.
            Parce que cette effondrement sera accompagné des deux autres que sont celui de l’idéologie dominante, ce néolibéralisme monétariste et mercantiliste, et celui des U.S.A. et dès lors de l’empire dominant de la pax américana, cela ne pouvant que fortement perturber une bonne part des populations et pas seulement occidentales.

              +5

            Alerter
          • christian gedeon // 20.04.2016 à 13h07

            Bon… l’essentiel des matériels industriels qui ont permis à la Russie de reconstituer une industrie de « l’arrière  » ont été livrés par…les américains à travers la providentielle « route grusinienne  » entre autres… et comme tout çà ne s’est pas fait en un jour,tirez en les conclusions que vous voudrez…. les analyses théoriques ne l’intéressent pas…les faits,si.

              +1

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          • bourdeaux // 20.04.2016 à 15h44

            « Un marxiste conséquent (comme Bordiga, par exemple) considèrera le stalinisme comme une forme de création d’une économie capitaliste (d’Etat, certes, mais capitaliste quand-même). »
            On ne peut être qu’admiratif devant cette pirouette du « marxiste conséquent » : le gros porteur « marxisme » n’ayant pas fonctionné, on repeint vite-fait ses débris aux couleurs de l’ennemi après le crash…Et votre petite parenthèse fait aussi mouche : »d’état certes, mais capitaliste quand même ». Il faut donc, j’imagine, comprendre : quand ça marche pas, c’est capitaliste, quand il y a des morts, c’est capitaliste, quand cela pollue, c’est capitaliste, quand ça déclenche une guerre, c’est capitaliste, etc…ça semble pouvoir marcher pour tout ce truc-là, c’est génial !

              +1

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        • Vareniky // 19.04.2016 à 18h20

          Il faut aussi remercier le narcisisme de Mussolini qui en attaquant la Grèce qui, selon les mots de Churchill, eu une conduite héroïque (Dorénavant nous ne dirons pas que les Grecs combattent tels des héros, mais que les héros combattent tels des Grecs), sans en avertir son allié a retardé tous les plans d’attaque allemands.
          Il est vrai qu’ à cette époque l’Italie était en pleine d’euphorie de gloire antique retrouvée, cette période dite des «Téléphones blancs» (Telefoni bianchi) dans le cinéma italien rejaillissait sur la vie quotidienne de la Péninsule tout entière.
          Toute similitude avec des personnages actuels ayant perdu le sens des réalités est bien sûr inapropriée.

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        • Wilmotte Karim // 19.04.2016 à 23h29

          Vous avez pensez à jauger votre opinion à l’aune de l’opinion de… Joukov?
          Qui sait…

          Quand à dire que l’opposition aiguë à commencé après la mort de Staline…
          De fait, ils n’ont pas déclaré la guerre à l’URSS en 1941.
          Ils voulaient juste les massacrer en 1945 et on reculé devant les risques que cela impliquait.

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    • lecomte // 19.04.2016 à 12h47

      Je vous encourage à lire le livre que j’ai cité quelques commentaires plus haut, je pense qu’il devrait vous faire réviser votre jugement sur Staline même si je le répète il n’était pas un saint.
      Le peuple russe sans un vrai chef aurait été laminé par l’armée allemande. C’est la détermination du peuple russe dirigée par Staline mais aussi Joukov et quelques autres qui a stoppé les nazis.
      Qualifier Staline d’immonde personnage ne peut se faire qu’en justifiant, faits sourcés à l’appui, en quoi il mérite ce qualificatif. Il ne faut pas oublier qu’une situation exceptionnelle telle que celle dans laquelle était l’URSS en 39 mérite parfois des décisions exceptionnelles que l’on ne pourrait accepter en temps de paix.
      La réputation faite à Staline est principalement due à Khrouchtchev quand il est arrivé au pouvoir alors qu’il avait fait partie des gens très proches de Staline durant la guerre.

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      • Roman Garev // 19.04.2016 à 17h21

        « Je vous encourage à lire le livre que j’ai cité quelques commentaires plus haut, je pense qu’il devrait vous faire réviser votre jugement sur Staline… »

        Naïveté touchante… L’époque de Staline n’est pas à concevoir à travers un seul livre ou même plusieurs volumes, quels qu’ils soient.

        « Le peuple russe sans un vrai chef aurait été laminé par l’armée allemande. »

        Ah bon ? Le savez-vous d’une science certaine ? L’Histoire ne connait pas le conditionnel. Et en tout cas ce n’est pas à vous d’humilier tout un peuple en le présentant impotent sans un chef. Et si je vous dis qu’avec d’autres chefs, plus intelligents que ce parano, sans l’éxtermination quasi totale d’officiers de l’Armée rouge juste avant la guerre, l’armée allemande aurait été vaincue non pas dans quatre ans, mais dans quatre mois ?

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        • Homère d’Allore // 19.04.2016 à 18h05

          En effet, ce n’est pas une question de personnes… Mais de périodes historiques.

          C’est le plan quinquennal de 1928-1933 qui a vaincu les nazis ET qui a coûté tant de vies humaines…

          https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Planification_en_URSS#Premier_plan_quinquennal_1928_-_1933

          Adversaires ou thuriféraires de Staline ne comprennent pas que ça aurait été Boukharine ou Tartempion que ça aurait été aussi sanglant…Et aussi nécessaire… Et aussi glorieux… Et aussi abominable..

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          • olivier69 // 19.04.2016 à 22h20

            Bémol : La victoire fut collective. Et ce n’est pas les plans quinquennaux qui gagnent les guerres.. Les petits ruisseaux font les grandes rivières.

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          • Annouchka // 20.04.2016 à 09h48

            Du coup, votre argument est à double tranchant: d’un côté on pourrait dire « vive la dictature stalinienne qui a permis par l’industrialisation à marche forcée d’assurer l’indépendance du peuple soviétique vis à vis de l’étranger et d’anéantir le nazisme »
            Mais on peut aussi dire : « en quoi la victoire de la dictature stalinienne vaut mieux que celle de la dictature nazie ( pour le peuple soviétique) : dans un cas comme dans l’autre : beaucoup de morts, des travailleurs exploités et/ou mis en esclavage… »

            Certes, l’Union soviétique a connu des années de prospérité après la mort de Staline. Si les Nazis avaient gagné, ils y auraient peut-être instauré un régime type appartheid en Afrique du Sud avec la bénédiction des nations occidentales. Mais leur dictature se serait peut-être aussi effondrée sous les coups de boutoir d’autres forces, les Américains ne seraient peut-être pas entrés en guerre et ne seraient peut-être pas devenus aussi puissants qu’ils le sont aujourd’hui…

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            • Wilmotte Karim // 20.04.2016 à 18h16

              « en quoi la victoire de la dictature stalinienne vaut mieux que celle de la dictature nazie ( pour le peuple soviétique) »

              Il y a encore des peuples soviétiques.
              Ca vous va comme différence?

              Et aux delà des peuples soviétiques, l’existence de l’URSS a été cruciale dans la fin de la ségrégation aux USA, de l’apartheid, l’indépendance des colonies, la sécurité sociale en Europe occidentale, etc.

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        • olivier69 // 19.04.2016 à 21h41

          Merci roman,
          Le pire, c’est que vous discutez avec des personnes qui n’ont jamais vécu cette idéologie et ses conséquences. Ils ne respectent même pas les familles qui ont été impactées….C’est le matérialisme dialectique dans sa forme la plus abjecte. Mais bon, c’est aussi probablement plus profond. C’est à dire le besoin de se fabriquer une identité, une personnalité. Vital pour l’équilibre psychologique. Puisque les éléments structurants de la société volent en éclat. Le pire est à redouter. Chacun a le droit à son quart d’heure de gloire « par » sa corporation (le cas échéant, politique). C’est mieux que la pénitence….J’ai de la compassion. Croyez-vous qu’ils se relisent ? Pour éventuellement avoir le sens de la mesure ?
          ps : merci homère, pour votre « relative » modération sur ce thème.

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      • bourdeaux // 20.04.2016 à 15h59

        Merci quand même de priver Joseph de la sainteté. Le troufion soviet a quand même été bien exterminé par la Bundeswehr, mais il faut reconnaître que Staline en a rapatrié beaucoup dans la mère patrie pour les exterminer lui-même; il fut en cela un vrai « chef ». En vous lisant j’ai eu une pensée émue pour Soljenitsyne, dont j’ai relu l’archipel l’année dernière, pour Soljenitsyne, et tous les soviétiques qui ont souffert et sont morts pour la gloire du « vrai chef ».

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        • christian gedeon // 21.04.2016 à 12h40

          Euh,par la Whermacht,en fait,mais pas que.Il y a aussi Roumains,Hongrois,Italiens,Espagnols,et la palanquée de Waffen SS,dont des Scandinaves,des Finlandais,des Belges,des Français,des Bosniaques musulmans,des Lettons,des Lithuaniens,des Estoniens,des Croates,les Russes de Vlassov et … des Ukrainiens! J’en passe… Charlemagne,Nordland, Wallonie,ce serait trop long etc…savez vous que les derniers défenseurs de Berlin ( qui ont d’ailleurs causé d’énormes pertes aux soviétiques ) étaient…Français ! Cette guerre,peut-être qu’un jour on écrira sa vraie histoire,avec les côtés sombres. Savez vous que les anglais,pour faire plaisir à leur grand ami,et pour cause,Staline,ont renvoyé les troupes de Sikorsky à l’abattoir,y compris nombre de pilotes qui ont contribué à sauver le Royaume Uni? Curieusement,les occidentaux ont fait payer le prix forts au deux seuls peuples qui n’ont jamais voulu se commettre,ni se soumettre,les Serbes et les Polonais. Staline,le meilleur ami des occidentaux.

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          • bourdeaux // 21.04.2016 à 15h36

            Pour l’histoire des « Vlassov » par exemple, c’est assez fascinant. En lisant ce qui leur est arrivé dans « l’archipel », on ne peut que partager la conclusion de Soljenitsyne : l’histoire est souvent falsifiée. Et sans doute l’est-elle autant par soucis de simplification pour la faire rentrer dans les manuels scolaires, que par parti-pris idéologique (mais ce n’est que mon avis).

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  • Wilmotte Karim // 19.04.2016 à 11h34

    1- Une bonne partie de ces gens exterminés par Staline l’ont été après sa mort, par d’autres.
    2- A la fin, Staline n’était plus en mesure de diriger l’URSS. Et certainement pas de mettre en place un plan d’extermination de grande ampleur.

    On attend avec impatience que l’intégralité des archives soviétiques soient ouvertes…

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  • Crapaud Rouge // 19.04.2016 à 12h20

    L’article de Colomès est quand même bien ficelé, j’ai tout gobé en première lecture. Heureusement que la critique suivait, sinon j’en serais à me poser des questions. Dans cette propagande, l’auteur peut se permettre tout ce qu’il veut, car le lecteur l’aborde en croyant que tout ce qu’il dit est dans le livre, donc que tout est vrai. On va de révélation en révélation, alors qu’on n’a pas lu le bouquin et encore moins vérifié sa validité historique. C’est terrible car, hormis pour une minorité qui s’informe, la critique de la propagande arrive toujours trop tard, quand les cadavres sont froids, au contraire de la cavalerie dans les histoires du Far West.

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    • Pavlo // 21.04.2016 à 13h20

      Lire aussi « le pendule de Foucault » d’Umberto Ecco.

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  • Crapaud Rouge // 19.04.2016 à 13h06

    Mille fois bravo pour votre com’, qui explicite la thèse de la critique, car il touche un point crucial de la propagande du Point : nous faire croire que les Soviétiques étaient anti-sémites comme l’Occident, et ainsi gommer leur « universalisme » : « ne pas faire de distinction de race, d’origine ou de religion« .

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    • olivier69 // 19.04.2016 à 14h37

      Vous voulez dire que tout l’occident est effectivement raciste ? C’est quoi l’occident ? Un concept homogène universel (espace et temps ?) ? Vous écrivez d’où ? Enfin pour la distinction des religions, il lui a suffit de les supprimer. Et pour l’origine ? oui, de quoi se plaignent-ils, d’ailleurs ? Ils ont voyagé gratis…..
      ps : Par contre, ce que vous dites sur le point ? Rien à redire….C’est vrai !

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    • olivier69 // 20.04.2016 à 00h37

      Nous sommes tous issus d’une immigration. C’est étonnant que vous ne relevez pas, alea, de l’usage du mot « anti-sémite » par crapaud ? Car sa simple évocation signifie que vous croyez au sémitisme. C’est cette idée même qui a conduit au nazisme. Cette conception est aujourd’hui abandonnée par la communauté scientifique. Et pour cause….
      Elle suppose la propriété ancestrale d’une terre par la pureté par exemple. Ou encore des différences entre des supposées races provoquant le communautarisme et la distinction raciale. Si ce n’est pas du racisme ethnique et/ou du délire ? Vous savez utiliser la théorie de l’évolution et la notion de territorialité lorsque ceux-ci vous arrangent, puis les renier pour revendiquer une idée. Vous devriez approfondir la notion d’épi-génétique et de diversités génétiques (poly, multi). Je vous invite à prendre connaissance d’une nouvelle forme de racisme : scientifique et social à l’ère du XXIè siècle.

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  • olivier69 // 19.04.2016 à 13h19

    Bonjour,
    C’est bizarre. Nous avons beau cité A.Sutton pour tracer les financements du communisme (source d’explications), cependant.. ? Un conspi ? Peut-être mais…Les partisans font semblants de ne pas entendre et continuent à prêcher. Certains vont même jusqu’à réhabiliter Trotski. Pas étonnant que Draghi soit aux commandes.
    C’est également surprenant que Benjamin Harrison Freedman ne soit pas aussi sorti et/ou effacé de l’histoire. Je pense que son discours de 1961 (trouvable sur le net) risque d’être une bombe à retardement. L’empire a besoin du communisme. Il constitue une limite du champ politique. Eviter le hors cadre….
    Lorsque je dis que l’objectif final du mondialisme est le communisme. On me rétorque : non pas la sainte idéologie…..

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  • olivier69 // 19.04.2016 à 13h56

    Staline ou les soviétiques ? Parce que oui, oui, comme les droits de l’homme. C’était donc un universalisme qui range les êtres de façon homogène. Pas de déplacements de population en fonction des ethnies, non, non. En fait, c’est à dire sur un principe objectif : celui d’être une vulgaire matière. Productivisme oblige ! Et j’imagine que le libéralisme n’était donc pas universel, lui. Puisqu’il voulait placer le postulat de liberté au détriment des administrateurs de la cité.

    L’universalisme communiste : « Staline considère que les minorités nationales frontalières sont par définition suspectes : aussi ordonne-t-il la déportation de centaines de milliers de Polonais et de Baltes, ou le transfert en Asie centrale de 170 000 Coréens. Mais c’est aussi la sédentarisation forcée des populations nomades, notamment au Kazakhstan, qui se solde par un désastre démographique et la perte de nombreuses traditions culturelles ».

    Enfin, universalisme et « koulaks » seraient-ils aussi synonymes ? Un peu comme Bruxelles et ses normes : ou encore, les principes du droit de la matière…..

      +2

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  • Asian // 19.04.2016 à 14h06

    J’ai parcouru l’ensemble des commentaires. Je vois que la personnalité de Staline divise toujours et sans doute divisera encore longtemps. Je trouve que cet article est bien venu, car bientôt, le 9 mai les Russes fêteront (une fois de plus) la Victoire sur l’Allemagne nazie, ils sortiront dans les rues un peu partout en Russie avec les portraits de leurs proches morts pour la Patrie. Il faut savoir que d’autres sortiront avec les portraits de Staline et ça se passera bien… François Asselineau a dit une chose très importante et juste après sa visite en Crimée l’année dernière: les Russes d’aujourd’hui sont apaisés et assument entièrement leur passé, et notamment le XXe siècle horrible. Le rôle de Poutine est primordial. Récemment il y eu le débat sur une possible inhumation de Lénine. La plupart des Russes sont d’accord, mais… pas les communistes! Le président russe a sorti sa célèbre phrase : « Il faut manipuler de telles questions avec précaution « . Bon, on attend ☺

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  • theuric // 19.04.2016 à 14h43

    Ce qui me semble étrange, bien que ce soit à rebours de ces écrits d’un vieux journaliste oubliant ce que disait cet esclave placé à l’arrière de César, sur son char et tenant sa couronne de laurier, lors de la parade victorieuse à Rome du futur dictateur: « Tu es mortel, César, tu est mortel! ».
    Ce qui me semble étrange, disais-je, c’est ce sentiment d’une inversion politique est/ouest.
    Ne fut-il pas dit, par exemple, que l’Union-Européenne ressemblait, dans son fonctionnement interne, à ce que fut l’Union-Soviétique?
    Et l’incroyable masse de dollar créée ex nihilo sous forme de Q.E. n’a-t-elle pas de rôle, entre autre, de racheter les actions défaillantes de Wall Street en une sorte de nationalisation?
    La Russie, elle même, n’est-elle pas une société capitalistique avec ses investisseurs milliardaires?
    Si à près de quatre-vingt ans ce journaliste s’égare ainsi dans un fatras politico-historique c’est soit parce qu’il se pense immortel, soit parce qu’il y croit.
    Un mensonge répété longuement fini par être cru par le menteur lui-même, c’est le piège du mensonge d’état.

      +4

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  • olivier69 // 19.04.2016 à 15h02

    Précision, alae :
    “Staline considère que les minorités nationales frontalières sont par définition suspectes : aussi ordonne-t-il la déportation de centaines de milliers de Polonais et de Baltes, ou le transfert en Asie centrale de 170 000 Coréens. Mais c’est aussi la sédentarisation forcée des populations nomades, notamment au Kazakhstan, qui se solde par un désastre démographique et la perte de nombreuses traditions culturelles”.

    L’universalisme est comme les droits de l’homme, malheureusement souvent un concept fourre tout. En étant productiviste, l’homme devient une matière. C’est réellement ce que vous appelez l’universalisme ? Ne serait-ce pas un modèle proche politiquement du nouvel ordre ?

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  • Homère d’Allore // 19.04.2016 à 17h58

    Léa, sur Katyn, voir mes commentaires plus haut…

    Sur Beria, comme sur Staline, d’ailleurs, il faut reconnaître que Khrouchtchev a chargé la barque pour mieux se dédouaner de ses propres crimes.

    Lire « Khrouchtchev a menti » de Grover Furr, décidément indispensable dans ce fil de discussion !

    http://editionsdelga.fr/portfolio/grover-furr/

      +9

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  • Thanos // 19.04.2016 à 18h15

    « 2eme puissance industrielle du monde »… Désolé mais le PIB 2015 de la Russie est inférieur à celui de l’Italie qui n’est pas la 1ere puissance du monde (ou alors ça a changé dans l’après midi)
    « quasi doublement de l’espérance de vie » en 1000 ans peut être…
    Sinon pour les famines organisées en Ukraine notamment, navré, mais c’est historiquement prouvé et reconnu, les millions de morts aussi (sans rentrer dans la querelle comptable, l’unité million semble être néanmoins approuvée par tous, même en Russie)
    Comme vous le dites « le n’importe quoi domine », mais pas que sur la question de Staline apparemment…

      +2

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    • Vareniky // 19.04.2016 à 18h54

      Ce que vous dite est contredit par un article du Figaro de la semaine dernière, ce journal et le fmi qu’il est tout de même difficile de placer dans les sympathisants de mouvements révolutionnaires .
      Selon le calcul du FMI en «parité de pouvoir d’achat», le classement est le suivant:
      1 Chine
      2 Etats-Unis
      3 Inde
      4 Japon
      5 Allemagne
      6 Russie
      7 Brésil
      8 Royaume-Uni
      9 France
      10 Mexique
      Quand aux famines des différentes républiques de l’URSS, elle ne toucha pas seulement l’Ukraine mais l’ensemble des pays essentiellement agricoles de l’Union. D’ailleurs cette réécriture de l’histoire et la spécificité de Holodomor ukrainien fut surtout un prétexte pour créer un conflit inter ukrainien lors de l’arrivé au pouvoir de Viktor Iouchtchenko, qui par la même occasion érigea le supplétif Stepan Bandera en Héros ukrainien, de nombreux Ukrainiens cultivés qui connaissant les faits furent d’ailleurs assez gênés de cette nouvelle histoire.

        +11

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      • Thanos // 19.04.2016 à 19h48

        Relisez bien ! La parité de pouvoir d’achat n’est pas le PIB, ni la puissance industrielle. C’est pas une question d’esprit révolutionnaire, je ne suis l’avocat de personne, c’est juste des données. De plus m^me en « parité de pouvoir d’achat » la Russie n’a pas l’air 2eme selon vos sources.
        Sinon je sais pas d’où vous sortez vos chiffres mais, je suis désolé c’est du grand n’importe quoi (rien qu’envisager qu’en ppa les chinois soient devant les pays pétroliers ou occidentaux est surréaliste ! il y a probablement confusion entre Chine et Hong Kong, qui possède des données différenciées de la Chine en tant que zone éco) : http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/NY.GDP.PCAP.PP.CD : PIB en parité des pouvoirs d’achat / p https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_%28PPA%29_par_habitant Selon différent classement la Russie est au mieux 45eme en 2013, avec logiquement une nette dégradation depuis.
        Pour les famines en Ukraine j’ai bien écrit « notamment » ce qui qui sous entend que d’autres ont eu lieu ailleurs. En revanche le fait qu’elles aient été décidées semble être très largement reconnu (sources historiques innombrables et multiples et bien avant le conflit que vous mentionné).

          +2

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      • olivier69 // 19.04.2016 à 20h53

        Question : La parité de pouvoir d’achat ? C’est comme l’indice général des prix pour calculer l’inflation ? Si, c’est le figaro (utilisé d’ailleurs à géométrie variable) qui le dit…..Pardon le FMI. Donc tout cet argumentaire suffirait à disculper le fait qu’il y a eu des millions de morts ? Ou voulez-vous en venir ?
        Avez-vous remarqué l’usage par Thanos de « notamment » pour l’Ukraine, au moins ?
        ps : Allons-nous arrêter ses enfantillages ? Parce que sinon, je m’y mets. Lorsque vous dites « cultivés », je crois que vous êtes dans le thème, non ? Par opposition à paysans, peut-être ? 🙂

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  • Romain // 19.04.2016 à 23h38

    Article intéressant sans aucun doute (le second!), mais qui est derriere ce blog ‘Kakoi’? La page ‘A propos’ est pour le moins légère. Le ton de l’article évoque un russophile érudit ‘qui a vécu’, la forme du blog est pour le moins moderne.

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  • silk // 20.04.2016 à 00h47

    d’après mon père (très bon connaisseur de Staline et de l’histoire de l’URSS), la fille pourrait fortement mentir dans ses mémoires : elle a réinventé la fin (qui fut reprise partout même sur Sputnik)
    https://fr.sputniknews.com/societe/201409251022941883-les-mysteres-de-l-histoire-russe-la-mort-de-staline/
    En effet Staline était par terre quand Beria et 2-3 personnes sont venues le voir et elles ont même pensé qu’il dormait (cela donna même lieu à une polémique, certains accusant Béria d’avoir fait exprès de dire qu’il n’avait pas remarqué l’état critique de Staline).
    C’est finalement la gouvernante qui a prévenu que Staline n’était pas sorti de sa chambre.
    Le médecin est venu et a constaté un accident cérébral.
    Dans l’état de Staline (complètement inconscient suite à une hémorragie intra cérébrale) il n’aurait jamais pu ouvrir les yeux et encore moins bouger le moindre doigt avec une volonté menaçante.
    Cette description des derniers instants entretient le mythe mais n’est vraiment pas crédible.
    Quand au reste ça fait parti de la réécriture de l’histoire …

      +7

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  • Vltava // 20.04.2016 à 03h43

    Le gars du Point n’a pas à aller chercher loin.Voici ce qu’a envoyé un ex-collègue.
    Ou une reprise d’un article.Loin de moi de vouloir défendre la mémoire de Stalin.
    Lui et Hitler une belle paire de criminels.
    http://www.preavis.org/breche-numerique/article1719.html
    Stalinisme : le « complot des Blouses blanches »
    lundi 19 octobre 2009, par KRIVINE Jean-Michel
    Le « complot des blouses blanches » (en russe : diélo vratchei ; « l’affaire des médecins »)
    Ca sent des attaques contre la Russie de V.Putin via le passé.
    La petite fille de Stalin ne l’oublions pas vit aux USA.Que le Point n’aime pas V.Putin
    Le Point devrait aussi écrire que les USA ont utilisé des ex-nazis contre les soviétiques .On peut en rajouter encore.

      +2

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  • bourdeaux // 21.04.2016 à 15h52

    Je partage votre point de vue ; malheureusement, ce que julien benda avait nommé la « trahison des clercs » a fait naître des générations d’intellectuels qui ont posé en règle d’or de la pensée qu’expliquer une haine, c’est déjà la partager. Ce type de clôture intellectuelle les a fait abdiqué plus d’une fois devant les falsifications en tout genre en matière historique. Pour interpréter l’antisémitisme allemand (et russe), nous devons donc subir les assauts sans cesse renouvelés d’intellectuels qui s’accrochent à l’explication « raciste par bêtise » comme une bigote à son chapelet. Résultat : comme l’antisémitisme n’a pas été expliqué dans sa vérité, nous sommes condamnés à le voir resurgir sans cesse…

      +1

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