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[Recommandé] Chine : le Big Data pour noter les citoyens… et sanctionner les déviants

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Pour bien commencer l’année, une brève vision de l’avenir « Big Brother »

Source : La Tribune, Jean-Christophe Catalon, 24/10/2016

Pour savoir quels citoyens sont dignes de confiance, le gouvernement veut utiliser le Big Data pour fixer une note globale à chaque individu. Ceux considérés comme de « mauvais » citoyens seront sanctionnés.

Le Parti communiste chinois (PCC) a trouvé un usage très particulier au Big Data. Le gouvernement prévoit de collecter massivement les données de ses citoyens afin de leur donner une note évaluant à quel degré ils sont dignes de confiance.

Conséquence, les mieux notés auront un accès facilité aux services, quand les mauvais élèves seront sanctionnés. La liste des punitions est détaillée dans un document du gouvernement chinois datant du mois dernier, évoqué par le Washington Post. Interdiction de voyager en première classe, voire de partir à l’étranger, impossibilité d’envoyer ses enfants dans les meilleures écoles ou d’accéder à une promotion, les sanctions prévues peuvent être sévères.

Du commentaire sur la politique du PCC au feu rouge grillé

Prévu pour 2020, ce dispositif dénommé « Système de crédit social » doit collecter les données des 700 millions d’internautes chinois. Du respect du code de la route aux discours tenus sur les réseaux, tout élément pouvant décrire le comportement d’un citoyen est comptabilisé. Il suffit donc d’un feu rouge grillé pour voir sa note s’abaisser.

Les entreprises, elles aussi, sont concernées. En ne respectant pas certaines règles morales et/ou légales, elles peuvent se voir interdire l’émission d’obligations par exemple. Pékin présente ce dispositif comme un nouveau moyen de lutte contre les fraudes, monnaie courante dans le pays. Au-delà de cet enjeu, le gouvernement s’offre un moyen de pression inquiétant sur sa population et pourrait basculer vers un État totalitaire.

De quoi attirer les hackers

Reste que le Système de crédit social pourrait avoir quelques difficultés à voir le jour. Si un système de score est déjà mis en place dans certains pays pour l’emprunt bancaire, notamment en Allemagne et aux États-Unis, l’étendre à l’ensemble des activités d’un individu est un tout autre défi.

Des projets pilotes sont déjà en cours, impliquant huit entreprises privées dont Sesame Credit, propriété du géant de l’e-commerce chinois Alibaba. Le site de rencontre Baihe encourage d’ailleurs ses utilisateurs à fournir leur score Sesame pour avoir un profil plus attractif.

Mais outre les problèmes moraux et juridiques qu’il pose, un tel système pourrait vite devenir la cible des pirates informatiques. Interrogé par le Washington Post, William Glass, analyste chez FireEye (entreprise de cybersécurité), en est persuadé :

« Il y a un marché énorme pour ce genre de dispositif, et aussitôt que le système sera installé, cela incitera grandement les cybercriminels et certains acteurs soutenus par l’État à pénétrer à l’intérieur, soit pour voler des informations, soit les altérer. »

Source : La Tribune, Jean-Christophe Catalon, 24/10/2016


Chine : l’Etat veut noter sa population

Source : France Télévision, 02/11/2016

En Chine, le gouvernement souhaite noter tous ses citoyens en fonction de leur comportement. Selon les résultats ils seront récompensés ou sanctionnés.

Ce n’est pas vraiment un vent de liberté qui souffle sur la Chine. Le parti communiste et son président ont décidé qu’en 2020, tous les citoyens pourraient être notés sur la base de leurs données personnelles et professionnelles : c’est le crédit social. Ce système de notation à l’échelle de tout un pays pourrait ressembler à certains règlements d’évaluation de la population déjà mis en place dans certaines villes.

Le parti souhaite décider qui est un bon citoyen

Comme notre permis de conduire, c’est un système à point, 1 000 étant le maximum. Griller un feu rouge fait perdre des points, mais cela va beaucoup plus loin. Mal s’occuper de ses enfants, 50 points en moins. Critique ou diffamation du parti sur les réseaux sociaux, 100 points de perdus. En revanche le bénévolat rapporte 10 points. Et si le parti vous reconnaît comme citoyen modèle, on en gagne 100.

Source : France Télévision, 02/11/2016


La Chine veut donner une « note de confiance » à tous ses citoyens

Source : Journal du geek, Elodie, 26-10-2016

Orwell doit se retourner dans sa tombe, le gouvernement chinois entend attribuer une « note de confiance » à tous ses concitoyens, basée sur leurs données personnelles. Les moins bien notés seront sanctionnés.

Voici donc « Internet Plus » ou quand le Big data sert au contrôle des masses. Nous ne sommes pas dans un roman de science-fiction ou dans l’un des derniers épisodes de Black Mirror (Nosedive pour ne citer que lui) mais en Chine.

Fin septembre, le Parti communiste chinois au pouvoir a annoncé une nouvelle mesure surprenante basée sur le Big Data : à partir des données personnelles recueillies sur ses citoyens, le gouvernement leur attribuera une note de confiance. Une note qui servira autant de sésame que de purgatoire.

Une note de confiance pour tous les citoyens

Ainsi, cette note attribuée par le pouvoir conditionnera l’accès à certains services et fermera la porte à d’autres. Autrement dit, tout citoyen chinois devra avoir un comportement exemplaire (légal, social, fiscal, juridique, etc.), si ce n’est irréprochable, pour pouvoir prétendre à l’obtention d’un prêt ou d’une promotion.

Les moins dignes de confiance seront sanctionnés. La liste des restrictions prévues en cas de comportements déviants (employons les grands mots) détaillée par le gouvernement chinois et rapporté par le Washington Post est proprement hallucinante : elle va des restrictions bancaires et financières pures et simples (attribution d’un crédit, participation à un marché public, possibilité de devenir actionnaire, etc.), à l’interdiction de voyager en 1ère classe, voire de partir à l’étranger, ou d’inscrire ses enfants dans les meilleures écoles du pays.

Passe droit ou sanctions

Votre score déterminera votre place dans la société. Ce plan est issu de la volonté de la Chine de développer un « système de crédit social » d’envergure pour 2020, afin de promouvoir la culture de la « sincérité » au sein d’une « société socialiste harmonieuse » où « maintenir la confiance est glorieux ».

Le gouvernement va donc collecter les données de 700 millions d’internautes chinois pour les évaluer dans différents domaines, social, politique et juridique. On comprend mieux les velléités d’interdiction du pouvoir envers le chiffrement et autre VPN, qui empêcheraient ce travail de collecte : réseaux sociaux, code de la route, comportement au travail et en-dehors, tout sera passé au peigne fin et pourra avoir une incidence sur la note établie. Les entreprises sont également concernées par le dispositif et pourront se voir refuser l’accès à un marché public, l’émission d’obligation ou des investissements.

Le contrôle des masses sous couvert de lutte contre la corruption

Le gouvernement justifie ce plan par la lutte contre la fraude et la corruption, qui gangrène le pays. Ces dernières années, les scandales de corruption impliquant de hauts responsables se sont multipliés. En 2015, le caractère de l’année était donc 廉, qui signifie « incorruptible ».

Ce système de notation existe dans d’autres pays, notamment pour l’obtention d’un prêt ou d’une assurance. En France l’accès aux données de santé aux assurances a suscité une levée de boucliers. Mais c’est la première fois qu’il est déployé à si grande échelle dans toute les strates de la société et de la vie professionnelle et personnelle des citoyens.

Vers un régime totalitaire ?

En 2010, un projet similaire avait été lancé dans la province du Jiangsu, avec un maximum de 1 000 points attribués par les autorités. Les infractions pouvaient coûter entre 20 et 50 points, de la conduite en état d’ivresse ou le paiement d’un pot de vin (50 points) au passage à un feu rouge (20). Des sanctions qui s’appliquaient également à la vie privée, selon que vous apparteniez à un culte ou ne preniez pas soin de vos parents âgés. Les citoyens étaient ainsi classés de A à D et pouvaient obtenir un traitement préférentiel ou se voir refuser un emploi.

Face à la contestation, le gouvernement avait fait marche arrière, avant de revenir par la fenêtre avec ce nouveau plan.

Reste que ce plan sert de formidable moyen de pression pour les autorités qui renforce les contrôles sur sa population et pousse la Chine dans un régime totalitaire.

Un tel projet pourrait aiguiser les appétits des hackers, friands de données en tout genre. Selon William Glass, analyste dans la société spécialisée en cybersécurité FireEye : « Il y a un marché énorme pour ce genre de dispositif, et aussitôt que le système sera installé, cela incitera grandement les cybercriminels et certains acteurs soutenus par l’État à pénétrer à l’intérieur, soit pour voler des informations, soit les altérer. »

Source : Journal du geek, Elodie, 26-10-2016


La Chine met en place un système de notation de ses citoyens pour 2020

Source : Le Figaro, Elsa Trujillo, 27/12/2017

Lancé en 2014, le projet vise à récompenser les bons comportements et à punir les mauvais via un système de points.

Des points en plus pour l’achat de produits chinois, de bonnes performances au travail ou la publication sur un réseau social d’un article vantant les mérites de l’économie nationale. Des points en moins en cas d’opinions politiques dissidentes, de recherches en ligne suspectes ou de passages piétons traversés à la hâte, alors que le feu est rouge. La Chine travaille depuis 2014 sur un système d’évaluation de ses propres citoyens programmé pour être mis en place en 2020. Lors du Chaos Communication Congress (CCC), l’une des plus importantes conférences de hackers qui se tient cette année à Leipzig, la chercheuse Katika Kühnreich a présenté les résultats de ses recherches sur le sujet.

D’après elle, un tel système fonctionnera en exploitant les mécanismes du jeu, tels que les scores et la comparaison entre amis, pour devenir un insidieux mais très puissant instrument de contrôle social. Il combinera les données de plusieurs outils existants, dont ceux déployés par les géants du Web Alibaba, Tencent et Baidu. Tous trois ont d’ores et déjà lancé des expérimentations sur ce système de «crédits sociaux», qui donne accès à certains services en fonction de l’évaluation du client. 700 millions d’internautes ont accès à leurs services respectifs en Chine. «Le SCS (pour Social Credit System) utilisera de vrais noms, des données de consommateurs, notamment via Alipay, le système de paiement d’Alibaba, ou des applications de rencontres, dont Baihe», précise Katika Kühnreich. Les enregistrements des tribunaux, de la police, des banques, des impôts et des employeurs, seront eux aussi utilisés.

En résultera une note globale, à la manière de l’indice de «désirabilité» attribué par l’application de rencontres Tinder. De cette même note pourra dépendre l’accès des Chinois aux transports publics, à certains services d’État, logements sociaux et formalités de prêts. Katika Kühnreich note que l’accès des plus méritants à certains emplois ainsi que la limitation de l’accès Internet pour les moins performants sont déjà évoqués. Le gouvernement chinois y voit un moyen de mieux contrôler sa population gigantesque en améliorant l’application des règles sur son territoire.

Une évaluation permanente

L’initiative rappelle le «credit score» américain, cette note attribuée aux résidents des États-Unis pour évaluer leur capacité à être un bon ou un mauvais payeur. Le système élaboré en Chine va plus loin, par le volume de données combinées et par l’intégration d’informations liées à l’entourage des personnes notées pour déterminer leur score. Il rendrait envisageable de perdre des points en raison d’une amitié avec une personne pourvue d’une note faible.

Katika Kühnreich se garde bien de blâmer la Chine sur le sujet. Elle estime qu’un tel projet de surveillance pourrait être étendu à d’autres pays. «Il y a une forte tendance actuelle à vouloir résoudre les problèmes de société avec des solutions technologiques, ou du moins, de tenter de le faire, explique-t-elle. Cela se produit actuellement en Chine, mais nous sommes loin d’en être exemptés en Occident». Pour éclairer son propos, Katika Kühnreich a présenté la vidéo suivante, réalisée en 2015:

La question de la surveillance est un sujet central en Chine. Le pays met actuellement en place le système de caméras de surveillance le plus sophistiqué au monde. Quelque 170 millions de caméras dotées d’intelligence artificielle ont déjà été installées, et près de 600 millions pourraient l’être d’ici à 2020. En pleine croissance, le marché de la reconnaissance faciale a dépassé le milliard de yuans (128 millions d’euros) en 2016 et devrait être multiplié par cinq d’ici à 2021, selon une étude du cabinet Analysys. Mi-décembre, l’association Human Rights Watch a accusé les autorités chinoises d’enregistrer les données biométriques de toute la population du Xinjiang, où vit une importante minorité musulmane, les Ouïghours. La mise en place d’un programme de santé avait alors été évoquée.

Source : Le Figaro, Elsa Trujillo, 27/12/2017


À partir de 2020, la Chine attribuera une note de confiance à chacun de ses citoyens grâce à un « système de crédit social » qui semble tiré d’une dystopie.

Source : Ulyses, Camille Hamet, 03/11/2017

Il est de notoriété publique que, depuis l’avènement de Google et des réseaux sociaux, nos activités quotidiennes sont constamment surveillées et analysées : où nous allons, qui sont nos amis, ce que nous achetons en ligne, ce que nous y cherchons, lisons, regardons – et le temps que nous y passons. Mais imaginons maintenant que ces données soient évaluées selon des règles établies par le gouvernement, que notre score soit rendu public et qu’il détermine notre éligibilité au crédit ou à un emploi, l’école de nos enfants et nos chances d’obtenir un rendez-vous galant. Cela ressemble à un scénario de science-fiction terrifiant. Il est pourtant sur le point de devenir réalité en Chine.

1 – Sésame

Sur les sites de commerce chinois, il arrive souvent que les utilisateurs échangent leurs notes de crédit Sésame, une invention du géant du secteur, Alibaba. Ces notes, établies par sa filiale Sesame Credit à partir des montagnes de données amassées en ligne, permettent en effet de mesurer le degré de solvabilité de chacun. Elles vont de 350 à 900 points. Et plus la note de crédit Sésame d’un internaute est élevée, plus il reçoit des cadeaux, des avantages, et obtient facilement des emprunts. Avec 600 points, par exemple, il est invité à dépenser un crédit de 5 000 yuan en ligne. Avec 700 points, il peut se rendre à Singapour sans présenter les documents habituellement demandés pour ce voyage, tels qu’une lettre de son employeur.

Les plus hauts scores donnent aux internautes une occasion supplémentaire de se vanter sur les réseaux sociaux, et près de 100 000 d’entre eux ne se sont pas privés de le faire sur l’équivalent chinois de Twitter, Weibo, dans les premiers mois qui ont suivi le lancement du système des crédits Sésame, en janvier 2015. Ils leur donnent également davantage de chances de faire des rencontres amoureuses, car la note de crédit Sésame d’un individu détermine la visibilité de son profil sur l’équivalent chinois de Tinder, Baihe. Mais sur quels critères cette note est-elle établie ?

Si personne ne connaît le fonctionnement de l’algorithme utilisé par Sesame Credit, l’entreprise a dévoilé les cinq facteurs qu’elle prend en compte pour établir ses notes de crédit. Le premier est justement le rapport de solvabilité de l’utilisateur. Le deuxième, sa « capacité de réalisation », que Sesame Credit définit comme sa capacité à remplir ses obligations contractuelles. Le troisième facteur repose sur la vérification des caractéristiques personnelles, telles que l’adresse et le numéro de téléphone. Jusque-là, rien de très choquant.

Mais le quatrième facteur repose sur le comportement et les préférences des internautes. Autrement dit, Sesame Credit porte des jugements sur leurs achats et leurs occupations. « Quelqu’un qui joue à des jeux vidéo pendant dix heures par jour, par exemple, sera considéré comme un oisif », déclarait d’ailleurs son directeur technologique, Li Yingyun, il y a quelques mois. « Quelqu’un qui achète souvent des couches sera probablement considéré comme un « parent », qui sur la balance est plus susceptible d’avoir un sens de la responsabilité. »

Quant au cinquième facteur, il concerne les relations interpersonnelles en ligne. Partager ce que Sesame Credit qualifie d’« énergie positive », c’est-à-dire des messages sur le dynamisme économique de la Chine, fait gagner des points. Il est donc tentant de faire le lien entre Sesame Credit et le gouvernement chinois. D’autant qu’une loi de cybersécurité, entrée en vigueur le 1er juin dernier, oblige les entreprises qui opèrent à livrer les données personnelles de leurs clients aux autorités en cas d’enquête. Et que le gouvernement prévoit d’étendre la notation à toutes les strates de la société dès 2020.

[…]

Lire la suite sur : Ulyses, Camille Hamet, 03/11/2017 – article hautement recommandé

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Commentaire recommandé

Maxhno // 03.01.2018 à 08h12

Allez, aujourd’hui il est temps de faire remonter mon évaluation sociale, je vais acheter des couches, le livre de Macron, la saison complète de C’est a vous et visionner le replay du dernier épisode de Joséphine ange gardien

Bonjour chez vous

95 réactions et commentaires

  • nulnestpropheteensonpays // 03.01.2018 à 06h42

    c’est pas ce que voulait faire un certain Sarko avec ses tests génétique sur les gamins déviant ,ou quelque chose d’approchant , c’est une tendance lourde…

      +20

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    • K // 03.01.2018 à 16h53

      Je ne crois pas. Il me semble que Sarkozy avait proposé des tests ADN dans le cadre de la politique d’immigration, pour s’assurer que les candidats au regroupement familial sont bel et bien issus de la meme famille, et ainsi diminuer la fraude. Mais apparement le projet est tombé à l’eau.

        +5

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      • clauzip // 03.01.2018 à 23h16

        En complément,sur lecture de »les crises »dans un document récent,Facebook pourrait deja cumuler jusqu’à 35 000 èlements par personne et ce ,sur 2 millions et demi d’individus.
        À qq s chiffres pres,selon cette info,sans le savoir réellement nous avons ou serions non seulement dans le projet mais dans une pratique comparable.
        A partir de ces éléments,contre rétribution,toutes sortes de tri ,économiques et politiques,sont possibles …et demandées.
        FACEBOOK,TWITER,GOOGLE. ..et biend’autres sociétés accumulent toutes les caractéristiques publiques et privées, en ligne et hors ligne.
        Je suis persuadé que le candidat Macron à investi lourdement dans cette démarche du citoyen numérique.
        Le résultat des élections me paraissent ainsi,
        avec une victoire finale,parfaitement expliquables.
        En avance au plan des méthodes sur tous ses concurrents il a bénéficié jusqu’au bout de ses investissements.
        Je ne serais pas étonné que,l’énigme de ses revenus non déclarés de la banque Rotchild lors de la déclaration de patrimoine des candidats soit résolue par un tel investissement.
        Je pense que,conscience manifeste et confirmée pratiquent de la performance en anticipation des élections par cette démarche numérique,rend obsolète le principe actuel des élections
        Compte tenu,des faiblesses intrinseque du principe de l’élection auquel se rajoute le numerique généralisé le tirage au sort reste le seul moyen de désigner,avec les aménagements necessaires,nos gouvernants ou représentants. G

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        • Leïla // 05.01.2018 à 22h11

          Vous avez raison, on se scandalise avec la Chine mais nous ne faisons clairement pas mieux. Le Big Data est le nouvel or noir.
          On peut se faire virer pour des Tweets, suspendre pour son blog….c’est déjà là !

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  • isidor ducasse // 03.01.2018 à 08h00

    Comme le communisme n’était pas admis par la population chinoise Mao avait eu l’idée de la Campagne des Cent Fleurs ( https://www.universalis.fr/encyclopedie/les-cent-fleurs/).
    Le but était que les citoyens chinois exposent librement et publiquement leurs critiques contre le communisme. Suite à cette campagne qui dura 1 mois et permis l’émergence visible de tout les opposants, une vaste rafle des contestataires fut organisé et débarrassa le pays des « Déviants ».
    Aujourd’hui plus besoin de la « Campagne des Cent Fleurs », il suffit d’observer sur internet vos connections et ou vos commentaires pour savoir ce que vous pensez.

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    • Chris // 03.01.2018 à 12h54

      Mais nos démocraties ont déjà introduit ce type de surveillance, non ?
      Que sont donc les algorithmes des GAFA, les mots clés qui éjectent un commentaire déviant, [modéré], le centre « d’informations » de l’OTAN en Lettonie qui donne le LA à notre MSN chérie, la collecte massive de la NSA, les officines de renseignement privés comme financiers quand vous postulez un emploi ou demandez un crédit, etc… ?
      Le mérite, le mérite, le mérite !!! Il n’est pas un séminaire d’entreprise qui ne nous rebatte les oreilles de ce mot miracle… propice aux investisseurs. La carotte ou le bâton ?
      Les religions elles-mêmes parlent abondamment du mérite : quel comportement adopter quand on nous promet la lapidation ou l’enfer pour ne pas suivre la ligne ? Fastoche non, à moins d’être suicidaire ou obtus !
      L’Eglise catholique avait même instituer un commerce d’indulgences aux fins d’adoucir les tortures de l’enfer.
      Donc, rien de nouveau sous le soleil. Big Data est en passe de remplacer les théologies religieuses et politiques, tout simplement ! Comme les instituteurs remplacèrent le curé, les bourgeois les aristocrates, etc…
      C’est bien pourquoi dans un billet précédent, j’insistais sur les dangers d’étaler sa vie privée, voire intime, sur les réseaux.

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      • UnJournaliste // 03.01.2018 à 20h44

        Oui, c’est d’ailleurs ce qui nous attends tous, si on en croit les prédictions du Center for long term cybersecurity de Berkeley. Leur rapport est passionnant https://cltc.berkeley.edu/scenarios/

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    • ouvrierpcf // 03.01.2018 à 15h43

      sans vouloir dénigrer ,certains commentaires manquent apparemment disons d’analyses ou sont effectués à chaud Mao organisa la réunification d’un peuple entre 1930 et 1949 d’un pays ou 800 millions d’individus survivaient sans école sans hôpitaux sans routes sans chemins de fer qui avaient subi 3 invasions notamment celle des armées japonaises et de leur méthode et donc les chinois n’acceptaient pas le communisme ah bon ? au fait ils devinrent citoyens à la création de leur République donc en 1949 au fait ou en est l’économie chinoise 70ans après? hum? au fait notre économie elle en est ou nous les civilisés nous les lumières ? personne ne conteste chez nous non tout le monde participe vote comme en 2005 ou le vote du non fut donc validé et mis en application oui non ? ou un candidat recueillant 36% des inscrits est président ou 70% des salariés se voient appliquer des lois qu’ils rejettent et tant d’autres décisions

        +24

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      • K // 03.01.2018 à 19h22

        Je ne vois pas en quoi la forfaiture de 2005 relativiserait le drame du communisme.
        En effet, « les chinois n’acceptaient pas le communisme ». De maniere generale, aucun peuple n’accepte le communisme lors des elections. C’est pourquoi ce courant n’a reussi a prendre le pouvoir dans divers pays que par la force. Il n’existe qu’un seul contre-exemple (qui vient confirmer la regle); il me semble qu’il s’agit de la Mongolie (a verifier), qui s’est dote democraiquement d’un gouvernement communiste.
        Et si la Chine a emerge economiquement, c’est justement parce qu’elle a renonce au communisme economique.

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        • JEAN DUCHENE // 04.01.2018 à 04h37

          c’est quoi le communisme économique ? Le communisme a pris le pouvoir par la force, certes, mais la république démocratique aussi, non ? En fait chaque changement de régime s’effectue par la force.
          Aucun peuple ,n’accepte le communisme lors des élections, dites vous, mais aucun peuple n’accepte non plus le capitalisme quand on lui pose la question.

            +7

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        • Geof´ // 05.01.2018 à 15h07

          @ K (comme le film ?)

          il y a LE communisme, et un communisme ou des communismes…

          Staline n´est pas Marx, ni le Che ; on doit/devrait relativiser les crimes du Christianisme (croisades, colonisation..) dans ce meme esprit

          l´article quant á lui doit nous interpeller sur les limites/dangers inhérents aux systémes représentatifs !!!

          les citoyens doivent urgemment reprendre l´initiative : exiger l´anonymat sur internet, exiger le port libre d´armes, le droit aux monnaies locales, au troc des semences, l´accés total á l´ « enfer » (livres mis á l´index)..

          ou alors porno et foot´, selon le degré d´amour de la liberté qui caractérise chacun de nous..

          Geof´, neo-communiste belge

            +0

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      • isidor ducasse // 04.01.2018 à 07h46

        La Campagne des cent fleurs est un fait historique incontestable. Je comprend le commentaire d’un homme attaché affectueusement à un dogme qui n’a jamais fonctionné !

          +2

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      • christian gedeon // 05.01.2018 à 09h42

        C’est donc Mao qui a « créé  » la Chine. Sérieux? 3000 ans d’Empires chinois et c’est Mao qui a créé la Chine. Bon,vu comme çà,tout est possible.

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    • Haricophile // 03.01.2018 à 19h55

      Savoir ce que je pense, diable, comme je suis un peu cinglé, je ne le sais pas vraiment moi même… Quelles sont mes opinions c’est déjà plus facile.

        +1

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    • ledufakademy // 07.01.2018 à 21h05

      Bien sur Isidor !
      Et tu crois que des experts en sécurité informatique ne savent pas tout cela, depuis fort longtemps ?
      Eh bien je te dirai que quand tu as goûté à la liberté de penser … le retour arrière est impossible : être libre cela n’a pas de prix !

      Personnellement je vais continuer de mettre sur internet les commentaires que ma pensée produira, sans retenue, aucune, car ils sont une partie du « moi ».
      En respectant mon prochain, en suivant le principe de tolérance et d’acceptation de la différence d’idée et cela au mieux que je pourrai.

      Sinon c’est de l’autocensure , c’est 1984, c’est un « non », non négociable.

      Nos enfants doivent être élevés ainsi : libre de penser mais aussi respectueux de la différence et du prochain.

        +0

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  • Maxhno // 03.01.2018 à 08h12

    Allez, aujourd’hui il est temps de faire remonter mon évaluation sociale, je vais acheter des couches, le livre de Macron, la saison complète de C’est a vous et visionner le replay du dernier épisode de Joséphine ange gardien

    Bonjour chez vous

      +57

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    • douarn // 03.01.2018 à 09h12

      « bonjour chez vous »
      Excellent cette allusion à la série « le prisonnier »

        +11

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    • michael // 03.01.2018 à 18h18

      tu navigue sur le site les crises.fr -1 pour ta note , tu va devoir faire pénitence ou acheter une indulgence comme au temps de l’église catholique (chris) faire une donation pour le parti serait une bonne résolution. 🙂

        +0

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  • zgill.f // 03.01.2018 à 08h30

    La seule différence que je vois avec nos pays à nous, c’est l’absence d’hypocrisie et peut-être aussi la vision à long terme.

      +40

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    • calal // 03.01.2018 à 09h18

      enfin chez nous, on a encore le droit de se barrer. C’est d’ailleurs ce que font un nombre croissant de francais semble t il. Moi meme je commence a reflechir sur une double nationalite…

        +1

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      • Amora // 03.01.2018 à 10h15

        Le problème est: « Se barrer où?! » Tous les pays sont contaminés par cette pandémie du big data!

          +32

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        • Gwen // 03.01.2018 à 13h06

          Échapper au Big Data ? Il y a peut être la Corée du nord….. Non, je plaisante. Mais il reste toujours les pays du tiers mon…. en développement. Après tout, avoir accès à la technologie nécessaire de notation des citoyens doit pas non plus être gratuit. Je pense que les cubain ont par exemple bien autre chose à faire que ça.
          Ou le Vénézuela. Ou l’Iran. Ou la Syrie. Ou la Russie. Ou l’Éthiopie. M’enfin bon, après c’est au cas par cas. C’est vous qui voyez.. ^^

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          • calal // 03.01.2018 à 13h35

            personnellement je penche pour l’italie a cause de mes origines et de certaines « traditions  » et « habitudes » aka la combinazione qui me paraisse interessante en ces temps.j’attends de voir le resultat des prochaines presidentielles pour decider de passer a l’action ou non .

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            • calal // 03.01.2018 à 13h47

              illustration : en italie,un inspecteur sanitaire vient,y a moyen de s’arranger avec lui a propos de ces « nouvelles normes ». En france, faut s’appeler lactalys pour pouvoir le faire…

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        • LA ROQUE // 03.01.2018 à 14h00

          Je dois dire que j’ai un petit faible pour l’Islande, un des dernier pays Européens ou il semble que la démocratie soit toujours vivante…

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      • douarn // 03.01.2018 à 10h22

        Bonjour calal
        De mon point de vue, en cas de dictature numérique mondiale il ne servira à rien de partir à l’étranger 😀

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        • Chris // 03.01.2018 à 14h29

          Jusqu’à ce que la dictature numérique produise tous ses effets, votre famille aura le temps d’organiser vos funérailles, voire un conflit nucléaire qui mettra tout le monde d’accord !
          Un tel système est extrêmement fragile et hyper consommateur en temps et énergie : une chance pour nous…

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        • Subotai // 05.01.2018 à 22h06

          Pour avoir un dictature numérique mondiale, il faut avoir du COURANT et une connexion…
          N’oubliez pas le maillon faible. 🙂

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      • Kiwixar // 03.01.2018 à 10h45

        Les Chinois ont aussi le droit de se barrer. Un très grand nombre de riches Chinois (et surtout leurs enfants) vivent en NZ, Australie, Canada. Ces pays ont des catégories d’immigration « Investisseurs » où il suffit d’investir sur place, être en bonne santé, pas de casier judiciaire, pour obtenir la résidence puis après x années la nationalité.

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        • calal // 03.01.2018 à 13h28

          c’est la liberte de s’installer qui depend du pays d’accueil. Je parlais de la liberte de partir qui depend du pays de depart. D’apres l’article,une des recompenses d’un bon scoring est la possibilite de s’en aller a l’etranger. Ces chinois qui s’installent autre part, c’est leur recompense pour avoir bien servi le pouvoir en place au depart?

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          • step // 03.01.2018 à 17h28

            C’est d’ailleurs le point qui personnellement m’amuse le plus. Avec leur système, ils vont voir les « bons communistes » se barrer tant qu’ils le peuvent et vont garder au pays les gens mécontents d’être là…. et qui voudraient bien se barrer si ils pouvaient.

            De l’art du paradoxe.

            Beau moment orwellien ce post, j’en ai envoyé les éléments à mon responsables en urbanisme des systèmes d’informations (aka big data girl) :).
            Elle va adorer.

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            • tepavac // 03.01.2018 à 18h45

              C’est une valeur de respect à l’international, les états ayant la responsabilité juridique de leur ressortissants.

              Certains pays ne font que nous envoyer leur problèmes….
              ne vous offusquez pas que les Chinois nous envoie que les bons Citoyens.

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        • Haricophile // 03.01.2018 à 20h01

          Se barrer de la Chine pour les USA ou l’Australie, a mon humble avis c’est miser sur le mauvais cheval. Sauf peut-être si on est très très riche. Si j’ai a faire ça un jour, je viserais un petit pays du genre dont on ne parle que rarement. Ne pas être dans les media est souvent gage de « qualité ». un pays nordique peut-être ? L’Islande les places sont limitées.

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  • tepavac // 03.01.2018 à 08h32

    He bien! ils sont en retard de 20 ans les Chinois!
    Chez nous c’est déjà comme ça depuis l’avènement de Gogol et de facelivre.

    Quoique il y a une différence, nous on nous a jamais présenté la liste des punitions, elle reste à la discrétion du censeur.

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    • Madudu // 03.01.2018 à 11h58

      Perso je suis dissuadé de prendre des places en 1ère classe, mes enfants n’iront probablement pas dans une grande école, je n’aurai pas facilement accès à un crédit conséquent et si je veux voyager à l’étranger je suis fort limité dans le choix de la destination.

      Je ne vis pourtant pas en Chine, je suis simplement un français pas riche.

      Alors je comprends que les chinois cherchent une autre voie que celle du tout-argent, je n’appelle pas ça du « totalitarisme » et j’espère qu’ils trouveront une formule qui fonctionne.

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      • Pascalcs // 05.01.2018 à 02h56

        Je crains que vous fassiez fausse route. Car s’il y a bien un pays du « tout argent » c’est bien la Chine. Même loin devant les US….

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    • Suzanne // 03.01.2018 à 13h10

      LivreVisage, ce serait mieux, je trouve, ça fait très Dune 🙂

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      • Basil Hique // 04.01.2018 à 05h28

        Ou tout simplement, en bon français, trombinoscope.

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  • douarn // 03.01.2018 à 09h03

    Bonjour
    Ce passage m’a interpellé « Les plus hauts scores donnent aux internautes une occasion supplémentaire de se vanter sur les réseaux sociaux…. davantage de chances de faire des rencontres amoureuses ».

    La Chine a une proportion d’homme et de femme déséquilibrée (politique d’enfant unique en faveur des garçons). Le score devient un atout dans la compétition amoureuse. C’est terrible, ils finissent par aimer leur prison, la dictature est parfaite.

      +7

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    • Doctorix // 03.01.2018 à 11h41

      « La Chine a une proportion d’homme et de femme déséquilibrée »
      Chez nous aussi, on a une grande proportion d’hommes et de femmes déséquilibrés, surtout au gouvernement.

        +48

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    • Pascalcs // 05.01.2018 à 02h58

      En Chine, une énorme proportion des mariages sont de convenance. Rien de plus.

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  • Zevengeur // 03.01.2018 à 09h36

    Cela me fait penser à l’épisode 1 de la saison 3 de l’excellente série Black Mirror intitulé »chute libre », la ce sont les citoyens eux-mêmes qui s’attribuent une note avec leur Smartphone a chaque échange dans la vie de tous les jours.
    Votre note moyenne est alors liée aux droits que vous attribue le système, location logement, droit de voyager, etc.
    Cette série fait parfois froid dans le dos….

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    • Chokk // 04.01.2018 à 13h39

      Excellent série en effet, et excellent épisode. Personnellement, j’ai trouvé le paradoxe de la scène finale vraiment marquant : la liberté, enfin, dans un lieu où on ne l’est pas. La frustration accumulée qui ne peut être ni pensée et encore moins exprimée, voilà une vision de l’enfer.

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    • Pascalcs // 05.01.2018 à 03h04

      Excellente analogie. Pour être sur place, je peux témoigner de la parfaite acceptance de ce système par les locaux qui le testent ou qui en discutent. Seule la carotte est vue. Le côté pervers et surveillant est totalement ignoré. La Chine vit déjà avec la quasi totalité de son territoire public et privé sous caméra de surveillance et sous les grandes avancées de la reconnaissance faciale. L’intimité en Chine est une notion totalement secondaire.

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  • patrick // 03.01.2018 à 10h07

    ça fait plaisir de voir que le communisme est capable de s’adapter au monde moderne tout en restant fidèle à lui-même 🙂

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    • Sandrine // 03.01.2018 à 17h56

      Mais en quoi la Chine plongée jusqu’au cou dans l’économie de marché est-elle communiste?Pour moi le système chinois s’apparente plutôt au fascisme.
      D’ailleurs si vous avez lu le dernier texte jusqu’au bout, vous aurez certainement relevé cette analyse d’un sociologue : la Chine qui est passé à l’économie de marché à un besoin vital d’un système qui puisse garantir la confiance, car le système capitaliste ne peut pas vivre sans confiance.
      Autrefois, dans les pays anglo-saxons notamment, c’est la religion qui jouait ce rôle de « garant de la confiance » – dans nos cultures matérialistes, de nos jours, on mise sur le big data –
      Mais de grâce, laissez le communisme en paix, il n’ a rien à voir la-dedant.

        +9

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      • Haricophile // 03.01.2018 à 20h07

        La chine c’est un peu spécial, ce n’est certainement pas le même libéralisme que celui qu’on connaît et même riche tu n’est pas à l’abri d’un recentrage politique ou d’un serrage de vis contrairement aux USA et même chez nous où tu aurait une impunité totale quelque soient les circonstances.

        Libéral certes, mais à la chinoise. Le gouvernement gouverne encore, de manière très autoritaire même. Et puis ils ont une population assez hétéroclite et très nombreuse a gérer…

          +3

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        • AerosolKid // 04.01.2018 à 18h48

          La Chine ce n est pas du libéralisme. C est du capitalisme d État.
          Faudrait apprendre le sens des mots et ne pas tout mélanger. La Chine libérale…lol

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          • Sandrine // 04.01.2018 à 19h21

            Le Chilli De Pinochet, c’etait aussi un regime liberal?

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      • Kiwixar // 04.01.2018 à 01h44

        La Chine est communiste parce que l’éducation y est de très bon niveau. Je connais beaucoup de Chinois résidant en NZ et Australie qui gardent leurs enfants en Chine pour la qualité de l’école (gardés par les grands-parents ou par l’un des parents).

          +5

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        • Sandrine // 04.01.2018 à 20h10

          Pourquoi y aurait-il un lien entre éducation de qualité et communisme? La France avait aussi un enseignement de qualité au siècle dernier et elle n’a pourtant jamais prétendu être communiste!

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  • Raphaël // 03.01.2018 à 10h16

    Le serrage de vis sécuritaire en Chine est en effet très sensible même en visite professionnelle. Entre la vidéo surveillance omniprésente et le dégainage de passeport à la moindre occasion, sans parler d’internet qui tourne en circuit fermé, c’est devenu assez lourdingue. La dérive sécuritaire en Chine devient même contre productive pour le travail. Envoyer des fichiers devient la croix et la bannière, tous les outils (maps, réservations en ligne, cloud, etc.) sont vérouillés et/ou sinisés et non multilingues, la plupart des serveurs mail occidentaux sont blacklistés, certains protocoles internet ne sont plus supportés, etc. Les collègues chinois venus en France quelques années sont stupéfaits de la tournure des événements. En gros sous couvert officiel de lutte contre la corruption des gros bonnets et la fuite de capitaux vers l’étranger, on flique officieusement tout le monde avec des gros sabots. Comme en France mais sans faux semblants.

    C’est de pire en pire et le résultat est que l’activité scientifique est désormais impactée. Il devient compliqué de travailler en Chine ou avec des Chinois via internet.

    C’est clairement la fin de la récré des années 2000 où l’argent généré par les délocalisations coulait à flots.

      +10

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    • Kiwixar // 03.01.2018 à 10h48

      Avec des peines de prison pour l’utilisation de VPN.

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      • Raphaël // 03.01.2018 à 11h38

        Non, peine de prison pour la vente de VPN, nuance qui permet de ne pas tomber dans la fake new. Le Parti n’aime pas que des citoyens fassent leur beurre sur la censure, ce qui est une prérogative du Parti. L’utilisation de VPN est bien sûr interdite officiellement, mais tout le monde en a.

        Il y a à redire sur la Chine mais arrêtons le n’importe quoi, ça assainira le débat et nous évitera de passer pour des baltringues à l’étranger.

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    • raloul // 03.01.2018 à 10h49

      Bonjour !

      De quand date ce tournant selon vous?

      En 2016 en tous cas j’ai pu faire en Chine à peu près tout ce que je voulais sur internet. Qu’entendez-vous par «internet tourne en circuit fermé»?

      Je trouve rigolo car comme c’est en Chine, le spectre «totalitaire» est brandi sans vergogne. Alors qu’ici en suisse depuis des années déjà existent des bases de données des «mauvais payeurs», des «risques médicaux», etc… qui vous privent de facto de l’accès à des services et privilèges. Mais bon comme c’est le produit d’une «démocratie libérale», c’est forcément hautement recommandable et pas du tout «totalitaire»…

        +34

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      • Raphaël // 03.01.2018 à 10h56

        Tournant très récent effectivement. En 2015 avec un VPN on était encore le roi du monde en Chine. Le circuit fermé fait référence au fait que les moteurs chinois ne retournent que vers des références chinoises ou très filtrées, quel que soit le paramétrage. Et je ne parle pas de thèmes polémiques mais de science. Se priver volontairement de Google Scholar ou de Maps par exemple est d’une bêtise insondable. Du coup les universités utilisent des VPN, ce qui et interdit.

        Bon, on accède encore au Crises depuis la Chine ?

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    • Catalina // 03.01.2018 à 12h49

      après, quand vous voyez tous les tech camps installés par des ong mais pas que dans tous les pays où il y a eu révolution de couleur, vous relativisez….
      Les tech camps servent à subvertir une partie de la population et principalement les jeunes, ils sont dirigés par des pros de la manipulation…. et on fait oeuvre d’efficacité partout….assosiés à des distributions d’argent frais, ils n’ont plus à faire leurs preuves. Ils sont les prémices de toutes les déstabilisation dans les pays qui ne plaisent pas à wachintone, ou que les usa et leurs alliés veulent piller. Le net c’est bien pour s’informer et tout un tas de choses mais c’est bien aussi pour mettre en oeuvre de belles salo****

        +8

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  • Yvan // 03.01.2018 à 10h25

    Dans la petite vidéo au milieu de l’article, ils disent : « un système inimaginable en France » !

    T’inquiètes, Christophe Barbier et consorts, ils l’ont imaginé depuis longtemps !

      +14

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  • Raphaël // 03.01.2018 à 10h26

    Suite de mon commentaire : le PC chinois prévoit surtout la fin de l’argent facile pour ses citoyens, et en bon gestionnaire, il serre la vis avant d’avoir des remous sociétaux. En ce sens c’est une vision long terme assez pragmatique pour le maintien perpétuel du parti.

    Pour faire un parallèle, c’et un peu comme le laxisme sélectif de la justice et de la police chez nous pour éviter une guerre civile. Chacun gère la situation comme il peut pour maintenir la paix sociale.

      +4

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    • Gwen // 03.01.2018 à 13h12

      En quoi être laxiste « sélectif » permet d’éviter la guerre civile ? Ca encourage pas plutôt à se faire justice soi même ? Puis laxiste laxiste…. Je veux pas dire mais nos prisons sont quand même assez surchargées non ?

        +3

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  • Véloute // 03.01.2018 à 10h42

    Wow !!!
    Quand la réalité rejoint la fiction : ce système de notation-sanction a été mis en scène dans l’épisode 1 de la saison 3 de la série « Black Mirror ».
    (Et dire que ) Je trouvais la dystopie intéressante quoique un peu too much.

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    • raloul // 03.01.2018 à 12h54

      Bonjour !

      Ça apparaît également de façon plutôt anecdotique dans l’adaptation en bande-dessinée de «la guerre éternelle», de Marvano-Haldeman. Certains auteurs de science-fiction ont le chic de se faire rattraper par la réalité…

        +3

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      • Chris // 03.01.2018 à 13h02

        Ou ne la détectent-ils pas avant tout le monde, sur de simples prémisses ?

          +2

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    • Chokk // 04.01.2018 à 13h47

      Je soupçonne les scénaristes de Black Mirror d’avoir eu l’idée après les chinois. Le sujet est évoqué à ma connaissance depuis au moins 2015.

      Je n’ai retrouvé que cet article pour l’instant : https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-chine/20151224.RUE1727/chine-une-appli-pour-recompenser-les-bons-citoyens.html

        +0

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  • occitan // 03.01.2018 à 10h44

    Que de progrès depuis l’abandon du papyrus

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    • christian gedeon // 03.01.2018 à 11h00

      Elle est excellente,vraiment.Bravo Occitan. la disparition progressive de l’écrit,des lettres parfumées, des registres,bref de tout ce qui donnait le temps de la réflexion et du secret est une calamité. Au lieu de serrer précieusement des lettres dans un ruban,on met sa vie sur clé usb ou le cloud…que de progrès,en effet.

        +6

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  • John V. Doe // 03.01.2018 à 11h01

    L’article complet de Camille Hamet est encore plus terrible et précis. Ici, il n’y a que les prémisses. Prenez le temps de suivre le lien en fin d’article, vous ne le regretterez pas.

    Bonne lecture pour tous 😉

      +2

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  • Dominique // 03.01.2018 à 11h49

    « Interdiction de voyager en première classe, voire de partir à l’étranger, »

    Sympa les chinois. Ils refusent de nous envoyer leurs terroristes. 😉

      +8

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  • DR // 03.01.2018 à 12h53

    Vos sources sont suspectes : Washington Post, le Figaro, France-Info, …
    Chercher plutôt les sources chinoises. Peut-être ici http://fr.theorychina.org/xsqy_2477/201311/t20131120_297825.shtml

      +5

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    • tepavac // 03.01.2018 à 14h42

      Tout ceci est tiré du site ULYCES, pas Ulysse ou Ulyses….
      Sur la première « image » il y neuf petit points, chacun renvoyant vers une autre « étude ».
      https://www.ulyces.co/camille-hamet/voici-le-systeme-avec-lequel-le-gouvernement-chinois-va-noter-ses-citoyens/
      Si vous les faites toutes, vous aurez un aperçu éclairant sur la focale de ce site.

      En dehors de cet abus de zèle pro…., il n’en demeure pas moins que ce billet ne fait que démontrer la part de plus en plus grande que prend l’informatique dans l’évolution de la vie réelle.

      Je le crains,nous ne pourrons échapper à cette évolution, pour la bonne raison, que c’est le moyen le moins douloureux de « policer » les populations.
      Je dis bien « policer », acception primitive d’une action destinée à rendre meilleur, plus sociable les relations individuelles dans la Cité, et non l’acception répressive du terme.

      Et aussi étrange que cela nous paraisse aujourd’hui, c’est en grande majorité les individus eux-mêmes qui en seront les plus demandeurs et friands !

      Tout ceci dans la plus grande liesse générale et jusque cet instant fatidique où un malfaisant l’utilisera à sa propre vision de ce que dois être le monde…..

        +5

      Alerter
  • Chris // 03.01.2018 à 13h12

    M’est avis que la Chine essaie par tous les moyens de s’éviter des révolutions de couleur… outre les takfiristes infiltrés dans les « Stan » périphériques et sa population musulmane estimée à 21 millions d’individus dont les turbulents indépendantistes Ouïghours, dont un certain nombres furent repérés en Syrak et Aghanistan.
    Selon la formule du « mieux vaut prévenir que guérir ».

      +9

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    • patrick // 03.01.2018 à 16h35

      on a un peu les mêmes infiltrés dans les « quartiers » , en France on appelle ça des « jeunes »
      c’est même pour ça que nos gouvernements mettent en place plein de belles lois liberticide parce que le danger c’est l’ultra-droite
      ( c’était notre instant Révisez votre langue de bois  » )

        +7

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      • K // 03.01.2018 à 19h26

        Dans nos quartiers on appelle ca des islamistes, et ils ne sont pas tous jeunes.

          +3

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        • Haricophile // 03.01.2018 à 20h14

          Moi qui croyaient que les « islamistes » étaient plus ou moins des terroristes et guerriers financés par la CIA et notre gouvernement pour faire tourner le commerce des armes et déstabiliser les gouvernements étrangers, genre Al Qaida, Daech, état islamique, et je ne connais pas le nom des prochains depuiq qu’on a perdu la guerre en Syrie sans même réussir a renverser le gouvernement.

            +5

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          • V_Parlier // 05.01.2018 à 23h05

            Mais ils sont en effet tout ça à la fois, chez nous et ailleurs, c’est ça qui est « drôle »…

              +0

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  • Fabrice // 03.01.2018 à 13h12

    Au final la mondialisation uniformisé la tendance on sera tous traités de la même manière c’est pas beau cette dictateur. .. Pardon utopie qui nous attend on ne pourra plus faire la différence entre démocratie et dictature ce sera chaque humain qui s’autocorrigera grâce à ces indicateurs d’évaluation à quand la réalisation du fantasme de l’arrestation des criminels avant la réalisation des crimes (defini bien sûr par les autorités gouvernementales sous la dictées des multinationales qui sont l’alpha et l’oméga de l’organisation optimisée).

      +1

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  • Florian // 03.01.2018 à 15h17

    Extra credits (qui est une chaîne Youtube qui parle globalement de game design et non de politique) avait fait une excellente vidéo de vulgarisation sur le sujet (en anglais)!

    Je me permets de l’ajouter ici pour ceux que ça intéresse: https://youtu.be/lHcTKWiZ8sI

    L’angle du game design étant fort approprié puisque Sesame credit s’inscrit dans des logiques très proches de celles de réseaux sociaux avec un gros accent sur le ludique.

    Je trouvais particulièrement intéressant que le score de ses amis ait une influence sur son propre score. Puisque c’est une mécanique qui pousse à ostraciser les « mauvais citoyens » rendant le tout particulièrement effrayant!

      +2

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  • Roiwik // 03.01.2018 à 15h48

    Pour savoir quels citoyens sont dignes de confiance, le gouvernement veut utiliser le Big Data pour fixer une note globale à chaque individu. Ceux considérés comme de “mauvais” citoyens seront sanctionnés : c’est déjà comme ça en France , nous sommes déjà depuis longtemps tous fichés par notre administration composée de différents ministères : les chinois n’ont rien inventé
    D’ailleurs c’est tellement vrai avec le fameux scandale de panama papers pour les nantis de notre république !!!!

      +6

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  • lupo // 03.01.2018 à 16h32

    La surprise principale est la vitesse avec laquelle tout cela arrive …
    celle secondaire est la facilité de cette soumission à l’IA

      +2

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  • Catherine // 03.01.2018 à 17h34

    Attendez-vous aussi à ce que le compteur linky vous rappelle les bonnes manières…

    « Dites donc, vous êtes pas au top dans votre conso, on vous mets d’office au tarif des mauvais élèves, et soyez content qu’on vous coupe pas le courant de 21 h à 5 h. »

      +12

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  • ab // 03.01.2018 à 21h12

    Pour info, la Chine lance un pole techno sur l’IA près de Beijing pour plus de 2 milliards de $, 400 entreprises, partenariats avec des universités du monde entier
    https://www.reuters.com/article/us-china-artificial-intelligence/beijing-to-build-2-billion-ai-research-park-xinhua-idUSKBN1ES0B8

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  • Jp // 03.01.2018 à 23h01

    Ho p…tain. Là il est temps de déménager….loin….dans le désert……loin de ces dingues.

      +1

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  • texto // 03.01.2018 à 23h04

    De son côté, Google continue à développer sa propre censure : par exemple, les avis défavorables envers un ancien employeur sont interdits sur Google maps.

    https://www.developpez.com/actu/181026/Maps-Google-interdit-desormais-les-critiques-negatives-des-anciens-employes-sur-leurs-anciens-employeurs/

    Le secret, il n’y a rien de mieux pour les affaires.

      +1

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    • Kiwixar // 04.01.2018 à 03h51

      Je pense qu’il ne faut pas abuser du terme « censure ». Pour Google, afficher des commentaires négatifs sur une entreprise sur Googlemaps, c’est s’exposer à un procès et une amende qui peut être très très salée.

      Ce n’est pas très fair-play que des anonymes utilisent des plate-formes tierces (Googlemaps, ce blog) pour calomnier/diffamer ou écrire des choses condamnables (loi Gayssot), en faisant prendre les risques juridiques à la plate-forme, puis crient à la censure quand le commentaire est supprimé. Rien n’empêche l’ex-salarié mécontent d’ouvrir un blog et de critiquer son ex-employeur comme il veut.

        +3

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      • tepavac // 04.01.2018 à 14h08

        On ne peut pas critiquer une entreprise! ouais!

        Mais gogol peut diffuser toutes les immondices venant salir les blogs « non-conformes », ou insulter du 1er jan au 31 dec tout un pays, voir ses dirigeants, voir sa culture ou son organisation sociale ou encore son système familiale….

        Bref on peut ch..r sur tout le monde, sauf sur les monsanto et les paroles d’évangiles qui les promeuvent.

        Il faut arrêter de justifier l’injustifiable !

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      • texto // 04.01.2018 à 15h05

        Google enquête-t-il systématiquement ? Non, assurément, donc rien ne prouve que les avis favorables sont exacts et les avis défavorables diffamatoires. Il y a bien un parti pris.

        Globalement, il est légal d’exprimer des critiques exactes envers un employeur (et pas seulement un employeur) car la vérité prime. Il est même légal de donner un avis subjectif dans une attestation aux prud’hommes !

        Quant à un blog pour critiquer un employeur :
        – le nombre de vues sera vraisemblablement minime par rapport à Google maps ;
        – il existe des entreprises spécialisées manipulant les résultats de moteurs de recherche pour faire disparaître des premiers résultats les pages défavorables à leurs clients ;
        – des moteurs de recherche comme Google sont conçus pour classer des sites comme bon leur semble, avec un résultat voisin de la censure ;
        – il faudrait parler des transactions (excellentes pour le secret), mais trop long…

        Enfin, est-il sérieux de comparer les moyens de Google à ceux d’O. B. ?

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        • tepavac // 04.01.2018 à 21h11

          Vous devriez prendre le temps de lire correctement les coms avant d’en tirer des conclusions hâtives!

          Je parle de « diffuser », ou si vous préférez gogol sert de support.

          Et que cela vous ennuis, je le comprend, mais voilà gogol diffuse tout et n’importe quoi!
          gogol nous espionne et revend nos données
          gogol est lâche car il espionne pour le compte de puissance étrangère
          et enfin il ne sert que des malfaisants et vol toutes les applis sociales avec de la monnaie de pacotille pour un pays de pacotille.

          Je n’ai aucune indulgence pour un système dont le moteur,permettez ce jeu de mots, est l’exploitation de son prochain, qui véhicule en long et large la violence et la duperie.

          Sans doute à la naissance était-ce une excellente appli, mais regardez ce que ce truc est devenu ! prenez du recul et interrogez-vous sur sa nuisance.

            +0

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  • Milo // 04.01.2018 à 09h27

    bonjour, pour appuyer cet article, je vous propose de regarder le 1 er épisode de la saison 3 de « black mirror », série anglaise d’anticipiation.
    C’est épisode est sur le fait de « noter » les concitoyens, je pense qu’il illustre totalement votre article.
    Cordialement

      +1

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  • Kaki // 04.01.2018 à 11h00

    La Chine est une Corée du Nord qui a réussi !

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  • enkidou // 04.01.2018 à 12h56

    J’aime ce blog, merci à Olivier, il me rend totalement dépressif ! Je suis totalement exposé au stress de cette destruction de la liberté. Deux alternatives s’offrent à moi, je continue ma résistance, je continue de lire « les crises » (en d’autres termes je m’informe) mais je reste exposé au stress, et je reste dépressif. Deuxièmement, Je décide de ne plus m’informer, de ne plus réfléchir à nos libertés et je déprime parce que je ne fais rien d’utile (pour moi)
    Dans tous les cas si je ne fais rien je suis dépressif si j’agis je suis stressé ce qui me rend dépressif ! J’ai choisi d’entré en résistance il y a plusieurs années de cela.
    L’agri-cultures partagée avec d’autres néo-ruraux nous permet aujourd’hui de résister en partie face à la caste dirigeante. Et les anciens se convertissent parfois à des méthodes qu’ils avaient totalement occultées.
    Combien de temps encore nous permettrons ils de faire cela? La réponse est certainement dans les différents textes de ce site et tout particulièrement celui qui me fait écrire.
    Les castes dirigeantes ont gagné parce qu’ils agissent, nous avons perdu car nous observons, comprenons mais n’agissons pas. Belle journée

      +7

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  • Louis Robert // 04.01.2018 à 14h18

    Mes observations me font oser prédire ici ce qui suit, en début d’année:

    alors que 2017 fut l’année de « Russie-Russie-Russie!!! » (nous avons tout entendu et davantage dénigrant la Russie et le président Poutine)…

    … 2018 sera l’année du dénigrement incessant, systématique, généralisé de la « Chine-Chine-Chine!!!».

    « Accueilli sous des applaudissements nourris, le leader chinois a appelé ses troupes à construire une armée forte en cette nouvelle ère, en renforçant notamment les entraînements au combat réel. »

    http://fr.euronews.com/2018/01/04/xi-jinping-et-ses-troupes-montrent-les-muscles

    Nous nous en reparlerons le 1er janvier 2019…  « si Dieu le veut »…

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  • Nicolas // 04.01.2018 à 18h25

    Merci pour cet éclairage supplémentaire sur ce sujet très intéressant. Il est à craindre que ce délire dystopien ne gagne l’occident, si ça n’a pas commencé sous certaine forme (un journaliste occidental qui dit la vérité ne peut travailler dans un grand média, ce n’est pas un détail !).

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  • FracoisG // 05.01.2018 à 03h17

    1984! La situation est très grave !

    http://mobile.lemonde.fr/emmanuel-macron/article/2018/01/04/emmanuel-macron-veut-un-projet-de-loi-contre-les-fake-news_5237491_5008430.html

    La police de la pensée est sur le point dêtre créée.

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    • Touriste // 05.01.2018 à 18h34

      Hélas, son embryon est déjà là… Par l’auto-censure chez les journalistes ou bien l’auto-critique chez les salariés par le biais de l’entretien individuel ou bien encore le discours « politiquement correct » extrêmement policé (ha ben tiens donc !)

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