Les Crises Les Crises
24.août.201824.8.2018 // Les Crises

Comment Macron m’a séduit puis trahi, par Adrien de Tricornot

Merci 991
J'envoie

Là encore, l’image d’un homme devant se planquer dans les escaliers face à un journaliste, en dit long sur notre Président actuel…

Source : Street Vox, Adrien de Tricornot, Johan Weisz, 10-02-2017

par Adrien de Tricornot, journaliste au « Monde », spécialiste des questions économiques et financières. En 2010, lors de la recapitalisation du « Monde », Adrien de Tricornot est vice-président de la Société des rédacteurs du Monde. Il en deviendra le président de 2011 à 2012.

EN 2010, LE JOURNAL LE MONDE EST AU BORD DE LA FAILLITE ET EMMANUEL MACRON PROPOSE SON AIDE « BÉNÉVOLE » AUX JOURNALISTES. MAIS LE BANQUIER D’AFFAIRES ROULAIT EN FAIT POUR UN DES GROUPES QUI VOULAIT RACHETER LE JOURNAL…

Je suis Adrien de Tricornot, je suis journaliste au Monde. En 2010, le groupe Le Monde avait de grosses difficultés financières et j’étais vice-président de la Société des Rédacteurs du Monde.

Nous les journalistes, au travers de la Société des Rédacteurs du Monde, étions les principaux actionnaires du groupe*. Nous savions que nous allions devoir faire appel à de nouveaux investisseurs, et voir nos parts diminuer. Nous allions perdre le contrôle actionnarial du journal. Il fallait nous entourer de spécialistes : avocats, banquiers d’affaires.

Macron, jeune banquier d’affaires, propose de nous aider

C’est à ce moment là qu’Emmanuel Macron, jeune banquier chez Rothschild, fait savoir à une journaliste, qu’il est prêt à nous aider « pro bono ».

Emmanuel Macron se présente à nous comme un banquier d’affaires qui fait de l’argent, mais n’y trouve pas du sens, membre de la Fondation Jean Jaurès, voulant défendre la liberté de la presse, ancien assistant de Paul Ricoeur… Et donc prêt à nous aider bénévolement.

Et Emmanuel, puisque c’est comme ça qu’on l’appelait à l’époque, devient vite un conseiller important pour nous. On allait le voir le soir chez Rothschild, quand tous ses collègues étaient sortis ou dans des cafés pour se tenir au courant discrètement. On le trouvait formidable, super brillant…

J’aperçois Macron avec Alain Minc…

Le 2 septembre 2010 après-midi, on se retrouve une nouvelle fois dans le bureau d’Emmanuel Macron. On lui rend compte de l’état de nos négociations. On s’apprête à conclure avec l’offre Bergé-Niel-Pigasse, qui n’était pas la direction vers laquelle il nous avait conseillé d’aller. Mais l’entretien reste très cordial.

Le 3 septembre au matin, nous avions une réunion avec les conseillers de Pierre Bergé [un des futurs repreneurs du Monde], 10 avenue George V. La coïncidence, c’est qu’à la même adresse, il y a les bureaux… d’Alain Minc. Or Minc, ancien président du Conseil de Surveillance du Monde, conseille à l’époque le groupe Prisa qui est un des autres candidats au rachat de notre journal.

… Macron disparaît et part se cacher

Après notre rendez-vous, nous discutons quelques minutes entre nous avec Gilles Van Kote, président de la Société des rédacteurs du Monde, notre avocat et sa collaboratrice, en bas de l’immeuble. Je vois la porte de l’immeuble s’ouvrir. Un petit groupe sort autour d’Alain Minc, pour aller déjeuner ; le dernier à sortir est Emmanuel Macron. Je croise son regard, il me semble qu’il me voit également ; il échange quelques mots avec Minc tout en restant sur le pas de la porte, puis Macron disparaît derrière la porte cochère et ne sort pas.

Là je dis à mes collègues : « vous n’allez pas me croire, mais avec Minc, il y avait Macron ». Mes amis me disent que je suis peut-être un peu fatigué, mais que ça n’est pas possible.

La partie de cache-cache commence

Je décide d’aller voir si Macron est toujours derrière la porte. Je ne vois personne dans l’entrée, personne derrière la porte, personne dans la cour.

Je reviens sans l’avoir trouvé. Mais avant que nous séparions, je décide de faire une autre tentative, et je demande aux autres de m’attendre.

Je monte à l’étage et je sonne au bureau de Minc, mais tout le monde est parti manger. Et je me dis, tiens, si j’allais monter voir aux autres étages.

J’avais une sorte de pressentiment. J’avais vu que Macron se cachait, or quelqu’un qui se cache doit continuer à se cacher. Je monte les marches. Mon téléphone sonne en appel masqué. Je n’ai pas su qui c’était, j’ai raccroché.

Je retrouve Emmanuel au dernier étage

Et puis j’arrive au dernier étage de l’immeuble. Je vois que la porte de l’ascenseur est bloquée – et effectivement quand j’avais essayé de prendre l’ascenseur, il n’était pas dispo. Et tout au bout de l’étage, sur le palier, il y avait Emmanuel Macron qui s’était bien « replié » au moment où il m’avait vu !

Il avait bloqué la porte de l’ascenseur, et je ne sais pas si c’est lui qui m’avait appelé en masqué pour savoir si c’était moi qui montait les marches. On s’appelait beaucoup à l’époque, mais pas en appel caché ! Ceci dit, c’est peut-être juste un hasard.

Surtout, étrangement, quand j’arrive sur le palier du dernier étage, Macron regarde ses pieds et a son portable à l’oreille et fait comme s’il ne me voyait pas. Et précisément au moment où j’arrive sur le seuil du dernier étage, j’entends « Oui allô c’est Emmanuel… » : Il se met à démarrer une conversation au téléphone. Pile au moment où j’arrive. Je ne sais pas s’il y avait vraiment quelqu’un à l’autre bout du téléphone…

Et moi je vois ce type juste devant moi, qui fait comme si je n’étais pas là. Je suis totalement sidéré. Je pourrais être en colère de la trahison, car on voit bien qu’il a essayé de nous cacher quelque chose, mais je suis assez content de l’avoir trouvé !

Je me rapproche à quelques centimètres de lui, mais toujours rien… il continue à « parler » au téléphone. Je lui tends la main et lui dis : « Bonjour Emmanuel. Tu ne nous dis plus bonjour ? Mes autres collègues t’attendent en bas ». J’ai senti à ce moment l’angoisse en lui. Il avait du mal à respirer. Son cœur battait à 200 à l’heure.

Je lui demande ce qu’il fait là. Il me répond :

« – J’attends des clients »

« – Tu attends des clients, comme ça, sur le pas de la porte ? Pourquoi tu ne rentres pas ? »

« – Bah, parce qu’en fait on nous prête des locaux ici, mais j’ai pas encore la clé… »

« – En tout cas mes collègues t’attendent en bas, ça serait bien que tu descendes leur dire bonjour »

« – Non je ne peux pas, j’attends des clients… »

Finalement, je lui force la main pour

Lire la suite sur : Street Vox, Adrien de Tricornot, Johan Weisz, 10-02-2017

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Parano // 25.08.2018 à 23h31

Derrière la façade…(pas développé par les « journalistes » TV/presse) :
https://sylvain-baron.blogspot.com/2018/07/les-vrais-crimes-demmanuel-macron.html

57 réactions et commentaires

  • Fritz // 24.08.2018 à 06h26

    « Qu’ils viennent me chercher », plastronnait Emmanuel devant les siens. Mais de qui parlait-il au juste ?
    https://www.rtl.fr/actu/politique/qu-ils-viennent-me-chercher-de-qui-parle-emmanuel-macron-7794223998

    Il parlait d’Adrien de Tricornot, qui est venu le chercher jusqu’au dernier étage de l’immeuble. Lui-même avait le portable vissé à l’oreille pour se donner une contenance, en faisant une conversation bidon. Et il bafouillait à celui qui est venu le chercher : « J’attends des clients… Non, je ne peux pas, j’attends des clients ».

    Certains attendent les clients dans leur bureau. D’autres les attendent sur le trottoir, ou dans un bois.
    Lui, il les attend sur le palier du dernier étage. Et il n’aime pas renvoyer l’ascenseur.

      +52

    Alerter
    • Bordron Georges // 24.08.2018 à 09h13

      Macron, Hollande, Attali, Chirac et les autres, …, ces articles révèlent la duplicité de nos politiques et de nos présidents.
      Mais ce qui apparaît de manière très significative c’est l’ENA. Ce qu’on y enseigne, d’abord et avant tout, c’est l’art du mensonge. Au lieu de former des agents de haut niveau, dévoués au service de l’Etat, lui-même au service de la République et de ses citoyens , on apprend aux élèves à mentir, à argumenter avec la même conviction, une thèse et son contraire.
      De Gaulle et Michel Debré n’avaient pas imaginé fonder pour les besoins de la France, au retour de la guerre, ce monstre d’hypocrisie, d’imposture et de mensonges qu’est devenue l’ENA.

        +31

      Alerter
      • RGT // 24.08.2018 à 10h55

        « De Gaulle et Michel Debré n’avaient pas imaginé fonder pour les besoins de la France… »

        Je vous signale que l’ENA a été créée en 1945 (certes c’était De Gaulle, mais dans le cadre du CNR, avec un PCF très influent) mais que cette vénérienne institution a été peaufinée par Maurice Thorez en personne…

        Vous ignorez qui était Maurice Thorez ?

        Il était un stalinien pur jus et avait pour objectif de transformer cet organisme en centre de formation formatage pour apparatchiks qui pourraient ensuite transformer la France en petite URSS.

        Le ver était dans le fruit dès la floraison.

        Avec le virage ultra-libéral de 1983, ce prestigieux établissement avait déjà tous les atours pour permettre l’avènement d’une caste bien soudée et totalement focalisée sur ses propres intérêts. Et les faire fructifier.

          +34

        Alerter
        • Ellilou // 24.08.2018 à 11h57

          Certes, certes… mais Michel Debré (on a trouvé mieux comme marxiste-léniniste) a également œuvré à la création de l’école, dont il a assuré provisoirement la direction Et Georges Pompidou se félicitait d’avoir « créer la république des ingénieurs ». Vous serez d’accord pour dire qu’on est assez loin du Komintern et des bolchéviques 😉

            +14

          Alerter
    • Parano // 25.08.2018 à 23h31

      Derrière la façade…(pas développé par les « journalistes » TV/presse) :
      https://sylvain-baron.blogspot.com/2018/07/les-vrais-crimes-demmanuel-macron.html

        +80

      Alerter
  • Fabrice // 24.08.2018 à 06h40

    Je ne sais que dire sur la naïveté de ce journaliste et de ses collègues, quand on est capable de se trouver duper de cette manière on ne s’étonne plus d’avoir une presse complètement asservi économiquement et idéologiquement.

    Ils se sont livrés complètement à ceux qui cherchaient à les faire taire, et ne commencent, pour les plus suspicieux, que maintenant à se demander si ils ne sont pas tombés dans un traquenard… ???

    Non sérieusement je ne sais si je dois éclater de rire ou halluciner devant un exemple de manque d’instinct de survie de toute une communauté face à ses prédateurs ? Et par delà m’inquiéter pour nous qui ne sommes pas si différent.?

      +68

    Alerter
    • Fabrice // 24.08.2018 à 06h53

      On trouvera ici un complément et la suite des actions induites par les événements décrits : https://www.monde-diplomatique.fr/2011/06/RIMBERT/20696

        +11

      Alerter
      • Fritz // 24.08.2018 à 08h43

        Votre propos est convaincant : ces grands naïfs de la bonne presse ont ce qu’ils méritent, et les Français aussi. Un bémol : Tricornot avait publié ce récit en février 2017, plus de deux mois avant la présidentielle. Si les médias lui avaient donné plus d’écho, cela aurait gêné Macron.

        Quant au « manque d’instinct de toute une communauté devant ses prédateurs » : un pays qui protège la diffusion du loup, qui introduit des ours slovènes dans les Pyrénées, et qui laisse les plages de la Réunion aux gentils requins, ce pays-là a un faible pour les prédateurs.

          +26

        Alerter
        • herve_02 // 24.08.2018 à 11h30

          Pour les loups et les ours, il faut savoir que dans la chaîne alimentaire, le super prédateur, celui qui est en haut, est important, s’il disparaît, c’est tout l’éco système qui est en danger.

          La différence entre la nature et nous c’est que dans la nature, le prédateur n’écrit pas les règles et ne dicte pas les lois.

            +12

          Alerter
          • vlois // 24.08.2018 à 16h50

            Je continue sur les loups : alors que la population de mouflons et d’isards est croissante, cet animal va souvent au plus simple : attaquer le mouton car il n’y a rien à craindre de l’homme, parfois même avec un patou qui sort gravement blessé par la meute.
            Il faut choisir entre parc naturel et agropastoralisme. Donc sortir les bergers du parc, avertir les randonneurs de se faire accompagner par un garde. Nous ne sommes pas aux US où les parcs nationaux sont fait pour cela mais où les espaces sont d’une échelle continentale. Et tout animal sorti de la réserve n’est plus protégé.

              +8

            Alerter
        • Quentin // 24.08.2018 à 11h41

          C’est quoi ce sophisme ? On protègerait les prédateur parce qu’on réintroduit les ours ou qu’on laisserait les requins tranquilles (le conditionnel est important) ?

          C’est bien d’avoir un regard critique sur la société, mais y voir des symboles dans des choses aussi naturelles qu’arrêter de flinguer la chaine alimentaire, ça décridibilise le propos.

            +8

          Alerter
          • Fritz // 24.08.2018 à 11h56

            Requins : 9 personnes tuées sur les plages de la Réunion depuis 2011. Si ça vous intéresse, regardez le cas d’Elio Canestri, 13 ans, mutilé à mort en 2015.

            Ours : 50 personnes tuées, dont plusieurs dévorées, en Amérique du Nord depuis 2000. Depuis la même date, j’ai dénombré 10 personnes tuées par le plantigrade en Europe : 7 en Roumanie, 2 en Suède, 1 en Norvège (Svalbard).

            Loup : plusieurs dizaines d’enfants tués en Finlande au XIXe siècle, dont 22 en 22 mois par trois loups dans la région de Turku (1880-1881). Quinze au moins dans l’oblast de Kirov (URSS) entre 1944 et 1952. En Inde, 78 enfants enlevés par Canis lupus pallipes en deux ans (1993-95), dans le Bihar, autour de Hazaribagh. 20 ont été sauvés de la gueule du loup, 58 en sont morts.

            Ces animaux (ours et loups) sont beaux et sans doute utiles, mais il est vain de nier leur dangerosité pour le bétail, parfois pour l’homme, et parfois même pour la biodiversité.

              +7

            Alerter
            • Bibendum // 24.08.2018 à 19h07

              Elio Canestri, vous n’avez trouvé que çà pour défendre vos positions débiles ? Alors je connais bien la réunion, j’y vie ! Finalement on se demande ce que vous défendez en fait ?!?!

              Oui, c’est triste un gamin qui se fait bouffer par un monstre. C’est une réalité. Mais pourquoi envoyer un gamin dans la gueule d’un monstre alors qu’on sait qu’il est là ?

              La gloire des parents ? Comme celle que vous cherchez vous même tous les matins en venant publier en premier depuis des mois ?

              Vous êtes dangereux Frits !!!

                +5

              Alerter
            • Fritz // 24.08.2018 à 19h53

              La gloire des parents ? Puisque vous habitez la Réunion, allez en parler aux parents de « çà ». Je veux dire : aux parents d’Elio Canestri.

                +4

              Alerter
            • Bibendum // 24.08.2018 à 20h17

              vous êtes délirant.
              vous savez aussi ce qu’est une île?
              Vous avez la science infuse copain. Je vous mets dans ma liste des « belles personnes ».
              Renseignez vous sur la Run.
              Et renseignez vous sur ce que peuvent penser rétrospectivement des parents qui défendaient un idéal et y ont perdu un gosse.

              Un idéal n’est pas la réalité

              Bisoux

                +2

              Alerter
          • Fritz // 24.08.2018 à 12h00

            Requins : 9 personnes tuées sur les plages de La Réunion depuis 2011.

            Ours : 50 personnes tuées en Amérique du Nord depuis l’an 2000, dont plusieurs dévorées. En Europe, j’en ai compté 10 depuis la même date :
            7 en Roumanie, 2 en Suède, 1 en Norvège (Svalbard).

            Loups : plusieurs dizaines d’enfants tués en Finlande au XIXe siècle, dont 22 en 22 mois autour de Turku (1880-1881). Quinze au moins dans l’oblast de Kirov (URSS) entre 1944 et 1952. En Inde, 78 enfants enlevés en deux ans (1993-95) dans le Bihar, autour de Hazaribagh ; 20 ont été sauvés de la gueule du loup, 58 en sont morts.

            Ces animaux (ours et loups) sont beaux et même utiles, mais ils restent dangereux pour le bétail et parfois pour l’homme.

              +2

            Alerter
            • Danielle VQ // 24.08.2018 à 12h22

              Et combien de suicides d’agriculteurs cette année à cause de nos gouvernements prédateurs?

                +22

              Alerter
            • Quentin // 24.08.2018 à 13h35

              Et c’est une raison pour les éradiquer ?

              Si pour 10 personnes en 18 ans on doit bouleverser tout un écosystème, qu’on ne s’étonne pas des extinctions d’espèces en masse

                +12

              Alerter
            • Fritz // 24.08.2018 à 13h48

              Votre réponse est quelque peu agressive… Où ai-je dit qu’il fallait éradiquer les prédateurs ? Je ne l’ai même pas proposé pour Macron, c’est dire !

              Attention à ne pas tomber dans l’extrémisme de ceux qui préfèrent voir un être humain dévoré qu’un animal abattu. Ce n’est pas votre cas, je crois. Mais savez-vous que des animaux prédateurs (et je ne parle pas du plus dangereux de ces animaux, Homo « sapiens ») peuvent menacer l’écosystème ?

              Valerius Geist l’avait observé avec le loup « littoral » près de Vancouver, et ce serait le cas du requin-bouledogue près de la Réunion.

              Pour finir (car ce n’est pas le sujet du jour) sur une note apaisante, je viens de regarder les vidéos magnifiques des ours prises dernièrement par les caméras de l’ONCFS dans les Pyrénées.
              https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/ours-pyrenees-images-rares-3-ourses-leurs-petits-1517375.html

                +7

              Alerter
            • Quentin // 24.08.2018 à 14h38

              Pardon pour le ton de ma réponse, je me suis un peu emporté.

              Par contre sur le fond, je ne vois toujours pas la pertinence de votre comparaison initiale, sachant que la présence d’un animal dans une région, aussi nuisible puisse-t-elle être, doit être garantie au mieux et non menacée par l’activité humaine

                +7

              Alerter
            • Yannis // 24.08.2018 à 16h17

              Comparaison tirée par les cheveux entre la sélection naturelle, la chaîne alimentaire avec la loi de l’évolution selon Darwin, et cette expression bancale de darwinisme social (les plus forts gagnent, les plus faibles crèvent ou s’adaptent au néolibéralisme, mondialisation etc.) mises à toutes les sauces. Combien de vies humaines et d’espérances le gouvernement Macron a-t-il détruites depuis un an ??

                +5

              Alerter
            • JBB // 25.08.2018 à 23h59

              @Yannis « Combien de vies humaines et d’espérances le gouvernement Macron a-t-il détruites depuis un an ?? » Vous avez un chiffre?

                +2

              Alerter
        • ceusette // 28.08.2018 à 01h19

          La différence est que les requins ne volent le territoire de personne, ils étaient là sans doute depuis des millions d’années. Et ils ne font que se nourrir. Ils sont donc à leur place. D’ailleurs, la Réunion n’est pas l’endroit idéal pour voir de belles plages, il vaut mieux aller du côté de la Polynésie française ou des Antilles ;o)

            +1

          Alerter
          • Fritz // 28.08.2018 à 05h37

            Autrement dit : enfermons les 850 000 habitants de la Réunion dans leur île, et s’ils veulent se baigner ils n’ont qu’à déménager en masse du côté de la Polynésie française ou des Antilles. L’animal a toujours raison, c’est la Loi de la Nature. Mais l’être humain « vole le territoire » des animaux, il est un intrus partout sur cette planète, il doit donc disparaître… Effrayante mentalité.

              +2

            Alerter
    • Fritz // 24.08.2018 à 06h55

      « un exemple de manque d’instinct de survie de toute une communauté face à ses prédateurs » : une communauté qui protège les loups, réintroduit les ours, et laisse faire les requins sur les plages de la Réunion.

        +4

      Alerter
      • Fabrice // 24.08.2018 à 20h23

        Je suis étonné du débat sur une image qui n’a rien à voir mais bon.

        – l’homme dans la nature n’a pas de passe droit divin, si il ne prend pas garde alors il doit assumer son inconséquence autant que le piéton qui décide de marcher sur une autoroute de nuit, l’idée ne lui viendrait pas d’interdire la circulation sur l’autoroute pour une issue probablement fatale, alors vouloir exterminer les prédateurs ou animaux dangereux pour l’homme relève tout autant du saugrenu.

        -vouloir absolument réintroduire des ours à un endroit où les précédent essais se sont tragiquement terminé est aussi cruel pour les animaux réintroduit qui auraient été mieux dans le milieu auquel ils ont été arraché, ils sont le fruit de la même volonté d’affirmer que l’homme est supérieur dans la destruction comme dans la réparation.

          +7

        Alerter
  • Pierre D // 24.08.2018 à 06h54

    « Qu’ils viennent me chercher! »

    Un mystère républicain enfin éclairci… on sait maintenant qui est ce « ils ».

      +15

    Alerter
    • Igor // 24.08.2018 à 10h32

      D’ailleurs il l’a trouvé, en haut de l’escalier, c’etait pas si compliqué. ..

        +7

      Alerter
  • Fritz // 24.08.2018 à 07h14

    « Qu’ils viennent me chercher », plastronnait Emmanuel devant les siens. Mais de qui parlait-il au juste ?
    https://www.rtl.fr/actu/politique/qu-ils-viennent-me-chercher-de-qui-parle-emmanuel-macron-7794223998

    Il parlait d’Adrien de Tricornot, qui est venu le chercher jusqu’au dernier étage de l’immeuble. Lui-même avait le portable vissé à l’oreille pour se donner une contenance, en faisant une conversation bidon. Et il bafouillait à celui qui est venu le chercher : « J’attends des clients… Non, je ne peux pas, j’attends des clients ».

    Certains attendent les clients dans leur bureau. Lui, il les attend sur le palier du dernier étage.
    Et il n’aime pas renvoyer l’ascenseur.

      +6

    Alerter
  • wuwei // 24.08.2018 à 07h47

    Tout est résumé avec l’anagramme d’Emmanuel Macron : ME NOMME CANULAR. Etonnant non !

      +53

    Alerter
  • ALM // 24.08.2018 à 08h06

    « C’est d’autant plus choquant qu’il prétendait rouler pour une cause d’intérêt général. Nous étions pour notre part, élus, bénévoles, et on n’a rien retiré de cette opération qui visait à sauvegarder un groupe de médias indépendants ! »

    J’ai bien rigolé, merci.

      +22

    Alerter
  • Duracuir // 24.08.2018 à 08h11

    1) je n’ai que mépris pour des « journalistes » qui ont fait du Monde ce qu’il est.
    2) Ce journal a été et reste un des principaux instruments de propagande Macronienne.
    3) Ce journal a été à la pointe du putsch mediatico-judiciaire contre Fillon qui a permis l’élection de Macron
    4) Cette histoire nous apprend quoi en fait? Que Macron est retors et tordu? Quelle surprise pour un homme de banque et politique de surcroît. Qu’il a été ridicule? C’est sûr, pas comme Chirac qui avait pris un flingue pour aller négocier avec la CGT en 68 parce qu’il avait la trouille du vilain coco avec son couteau entre les dents, ou encore Mitterand et son faux attentat contre lui.

      +35

    Alerter
    • Sandrine // 24.08.2018 à 09h09

      Mais le Monde a été aussi en pointe sur l’affaire Benalla

        +3

      Alerter
      • RGT // 24.08.2018 à 11h10

        L’imMonde en pointe dans l’affaire Benalla…

        Ça me faite beaucoup penser au bouquin incendiaire écrit par cette femme qui avait été répudiée par son prédécesseur et qui avait balancé quelques infos croustillantes sur son compagnon ingrat.

        Macron serait-il victime d’une vengeance féminine, si l’on pouvait attribuer un genre à une publication vespérale destinée à alimenter notre stock de « Papier de Qualité » ?

        L’idéal de Hubert Beuve-Méry a été perdu il y a de très nombreuses années, si tant est qu’il n’en ait jamais eu un.

        N’oublions pas que le surnom « imMonde » a été inventé par un vieil homme honni de tous à l’époque mais dont de très nombreux opportunistes se revendiquent aujourd’hui en trahissant son héritage sans vergogne.

          +6

        Alerter
      • Kiwixar // 24.08.2018 à 12h19

        LeMonde est en pointe dans l’affaire Benalla pour rappeler à Macron que la laisse est courte.

          +30

        Alerter
        • V_Parlier // 24.08.2018 à 15h12

          En effet. Même si ce ne sont pas les journalistes eux-mêmes qui ont ce pouvoir de maître-chien, ce sont leurs boss.

            +9

          Alerter
  • TEROUINARD // 24.08.2018 à 08h33

    Bonjour,
    Il vaut mieux en rire que d’en pleurer.
    Un journaliste, de métier, apprend (à l’école du journalisme) à être une péripatéticienne du « système libéral ».
    Soit il s’en rend compte, soit il ne s’en rend pas compte.
    S’il ne s’en rend pas compte, il croit être libre et faire de l’information; alors qu’il n’est qu’un idiot et dangereux pour la population.
    Et s’il s’en rend compte, que fait il ?
    Il joue, présentement, à la victime; ce qui aggrave son cas.
    Il lui reste à rejoindre le « complotisme », s’il est « un Homme ».

      +11

    Alerter
  • calal // 24.08.2018 à 08h35

    C’est un peu comme les juifs en 1940. Meme dans les wagons a bestiau,beaucoup n’arrivait pas a admettre toute cette organisation avait pour but que de les tuer.
    Le point de vue de nombre de nos contemporains est identique.
    Ils ne peuvent admettre que nos elites nos elus sont la uniquement pour les exploiter,leur presser le citron le plus possible,aspirer vers le haut toute la richesse. Malgre les faits qui s’accumulent…

      +32

    Alerter
  • Christobal // 24.08.2018 à 08h38

    C de la fausse naïveté et de la pleurniche nombriliste. On imagine d’ailleurs assez bien un avocat d’affaires désespérer de l’humanité avec Macron et Rotschild alors que le cynisme est souvent la règle dans ce genre de milieu et compte tenu des intérêts financiers en jeu, lol. Le Monde a soutenu bec et ongles Macron durant sa campagne et ce jusqu’à Benalla. Le vent tourne, il commence à diffuser des critiques (dont cet article fait parti mine de rien) et à lâcher son candidat chéri. Questions: qui est derrière tout cela? Que se passe-t-il au sein du groupe qui a porté Macron au pouvoir?

      +23

    Alerter
  • René Fabri // 24.08.2018 à 09h04

    « Minc était le soutien d’une offre qui nous paraissait particulièrement dangereuse, celle de Prisa ». Je ne connais pas Prisa, et j’aurais aimé savoir pourquoi ce groupe était plus dangereux que Bergé-Niel-Pigasse. Je devine que Prisa aurait voulu plus de réduction d’effectifs que BNP, mais peut-être qu’en échange BNP voulait plus de contrôle sur la ligne éditoriale. Je ne sais pas si Minc fut lié uniquement ponctuellement à Prisa, ou si leurs relations continuent. Qui tire les ficelles de la marionnette ?

      +14

    Alerter
  • tchoo // 24.08.2018 à 09h26

    Ce récit est à prendre avec minutes précautions. Car, que je sache, depuis Micron n’a pas eu à regretter les actionnaires qui ont pris le contrôle du Monde.
    Compte tenu de ce que l’on nous raconte là la ligne éditoriale aurait pu être beaucoup plus critique envers le personnage.

      +10

    Alerter
  • max // 24.08.2018 à 09h44

    La situation du journal le Monde en 2010.
    Le Journal le monde avait une crise de trésorerie s’élevant en cumul a 150 millions d’€ et le dépôt de bilan était prévu pour juillet.
    Les recettes étaient :
    Les lecteurs
    L’endettement bancaire
    Les subventions publiques (nos impôts)
    La pub
    Les actionnaires sont tous minoritaires y comprit Lagardère avec 17% des parts, ce qui permet a la rédaction (les journalistes) d’en garder la ligne éditoriale.
    Cette rédaction du monde composé des journalistes ne veut pas que l’un des actionnaires passe à 34% afin de conserver le contrôle du journal qu’elle détient depuis 1944.
    L’autonomie financière n’est donc pas l’objectif final.
    Avec E Macron, ca a été l’équivalent du diner de con, sauf qu’E Macron a été plus malin.
    D’une manière générale sur les journaux, on paie l’impôt en effet a chaque exemplaire acheté l’état verse une dime.
    https://actufinance.fr/actu/aides-journaux-subventions-presse-6967604.html
    Cette aide est fluctuante d’une année sur l’autre, Valeurs Actuelles en a été exclue.
    https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/sont-journaux-plus-subventionnes-607884.html
    Le Monde et les autres ne vivent plus de leurs lecteurs depuis longtemps.
    Le 15 décembre 2010 Pierre Bergé devient le président du conseil de surveillance du Monde, difficile d’imaginer situation plus sordide.

      +19

    Alerter
    • Kiwixar // 24.08.2018 à 12h29

      Lemonde ne vit plus de ses lecteurs donc vit de subventions (y compris les abonnements de collectivités)… ça l’empêche pas de promouvoir le libéralisme fou et la privatisation de tout. L’aide de l’Etat, c’est pas bien, sauf quand c’est pour eux.

      Pourtant, s’il y a bien un domaine que le contribuable ne devrait pas financer, c’est bien une pravda mensongeopathe appartenant à des banquiers.

        +28

      Alerter
      • Vjan // 24.08.2018 à 22h50

        D’accord avec vous, Kiwixar. Et le contribuable ne devrait pas non plus financer les Voici, Closer, Gala et autres. Ces « journalistes », paparazzi compris, ont pourtant carte de presse et leur journal reçoit des subventions.
        Il serait bon de revoir le statut de journaliste. Ça me fait mal de contribuer à la survie de ces torchons ?

        Enfin je crois que les journaux vivent surtout des encarts publicitaires qu’ils vendent (une pub en pleine page couleur, c’est faramineux. Désolée, plus le montant en tête). Comment publier un article sur les turpitudes de LVMH (au hasard) quand c’est lui qui maintient le canard à flot en achetant des espaces publicitaires ?

          +6

        Alerter
  • Rond // 24.08.2018 à 09h52

    Pourtant, il a une jolie cravate le petit garçon, bien propre sur lui. Depuis longtemps, c’est suffisant comme bagage pour être président ; d’après les Français …
    Ça vole vachement haut toussa. J’en ai le vertige … La pensée complexe de notre fanfaron est de nouveau mise en lumière. La hauteur de vue de notre diplomatie étant au même niveau, ça donne une idée des désastres en cours et à venir.
    Il y aura tant à reconstruire, réparer, et réinventer après le passage de ces fous que je suis un peu plus optimiste pour le chômage. Sans rire.
    Soupire …

      +11

    Alerter
    • Rond // 24.08.2018 à 10h27

      Oops. Soupir, sans e !

        +3

      Alerter
    • V_Parlier // 24.08.2018 à 15h18

      En fait on trouve ce genre de comportement même dans les sphères managériales plus banales. Le vernis, la prestance… puis, coincé la main dans le pot de confiture, un sans gêne à toute épreuve, sans même le soin de chercher une échappatoire crédible. Macron vient de ce monde, donc ce n’est guère surprenant.

        +11

      Alerter
    • Atome_crochu // 24.08.2018 à 17h14

      Oui, oui et encore oui !
      Notre situation est très comparable à l’ère Yeltsine, la disparition de l’état ayant amené au pillage généralisé.

      Il y a tant à reconstruire: hôpitaux, prisons, routes, écoles, centrales électriques, que nos enfants ne peuvent que connaître leurs propres trente glorieuses.

      Pour foirer une opportunité pareille, faudrait vraiment être une bille.

        +3

      Alerter
  • captain_fred // 24.08.2018 à 11h57

    Ceux qui ont fait confiance à Macron sont d’une grande naïveté. On ne peut attendre que le pire d’un banquier, qui plus est banquier chez Rothschild.

      +14

    Alerter
  • smaksing // 24.08.2018 à 12h24

    Est ce que je peux demander pourquoi ressortir aujourd’hui cet article datant de 2 mois avant la présidentielle..?

      +2

    Alerter
    • Kiwixar // 24.08.2018 à 12h31

      Pendant les vacances, la chaleur fait reflotter jusqu’à la surface les vieux poissons bien pourris.

        +18

      Alerter
    • Louis Robert // 25.08.2018 à 11h44

      Pourquoi?

      Afin, retraçant nos pas, de répondre à la question de savoir commemt nous avons bien pu en arriver là…

      Plus que quelques jours avant une rentrée qui s’annonce « intéressante ». Des moments de vérité approchent à grands pas.

        +3

      Alerter
  • Louis Robert // 24.08.2018 à 15h45

    Mais enfin…

    Quiconque ayant atteint l’âge de raison accorde encore sa confiance à de telles créatures (pire encore vote pour elles comme chefs d’un état) mérite d’être trompé, et trompé(e) il/elle sera. Notre compassion doit se tourner vers des victimes plus méritantes.

      +12

    Alerter
  • Bruno // 26.08.2018 à 14h32

    Inintéressant : quand on possède un vrai journal, on est a des lecteurs et un financement autonome. Sinon on est à la botte. La preuve.

      +2

    Alerter
  • Bigtof // 27.08.2018 à 13h11

    En même temps (comme dirait l’autre !), des journalistes qui croient qu’on va les conseiller bénévolement valent-ils vraiment le titre de journalistes ?
    Quelle naïveté !!

      +2

    Alerter
  • ceusette // 28.08.2018 à 01h31

    Si seulement Macron se montrait aussi adroit pour duper les Américains, Chinois, Russes, Allemands, européens (UE, j’entends), financiers ou autres ennemis de notre beau pays et servir les intérêts de celui-ci (une sorte de Mazarin des temps modernes, malgré les réserves que l’on pourrait avoir sur le cardinal)… J’applaudirais de mes deux mains! Mais force est de constater que sa supposée habileté est finalement assez limitée. On voit plutôt un petit combinard défendant des intérêts mesquins et toutou servile à la botte de ses vrais maîtres. Et un peu faux-jeton sur les bords. Bref, rien de glorieux en somme… Cela étant, son ascension est effectivement impressionnante (passer de simple conseiller financier à président de la république, faut le faire!)

      +1

    Alerter
  • keg // 28.08.2018 à 06h53

    Baiser le monde et le Peuple, ce sont pourtant deux choses non implicites. L’un n’étant pas, obligatoirement, émanation de l’autre et vice-versa. Il faut de la démesure pour croire les deux possibles. A un moment la faille apparaît et l’onde s’engouffre dans la fistule, ainsi décelée et l’édifice s’écroule alors comme chapeau de cartes, mal arrimé.

    https://wp.me/p4Im0Q-2vj

      +1

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications