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26.janvier.201926.1.2019 // Les Crises

Coup d’État en cours au Venezuela. Par Romain Migus

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Source : Romain Migus, 25-01-2019

Coup d’État en cours au Venezuela

Posons d’emblée une question à nos lecteurs.
Imaginez que les plus hautes autorités chinoises appellent les Gilets jaunes à prendre les rues de Paris et des grandes villes françaises.
Imaginez que la Russie décide de ne plus reconnaître le président Macron et déclare que le nouveau président français légitime est Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon.
Imaginez que l’Iran finance et arme des groupes paramilitaires pour mettre le pays à feu et à sang.
Comment appelleriez vous cela ? Peu importe l’opinion que vous ayez de M. Macron, seriez-vous prêts à accepter pareille ingérence étrangère dans les affaires de notre République ?
Situation incongrue ? Et pourtant c’est exactement ce qui est en train de se dérouler au Venezuela.
On ne pourra pas dire que le scénario n’avait pas été annoncé. Dès le 8 janvier, deux jours avant la prestation de serment de Nicolas Maduro, l’Assemblée nationale du Venezuela avait voté illégalement une Loi sur la transition dans le but de s’emparer du pouvoir exécutif. Les USA et leurs alliés du groupe de Lima s’étaient alors empressés de soutenir cette initiative putschiste.
Rappelons avant d’aller plus loin que l’Assemblée nationale est en situation dite d’outrage judiciaire depuis près de deux ans. Après l’élection des députés en décembre 2015, une plainte avait été déposée par les candidats du PSUV dans l’Etat d’Amazonie pour achat de voix de la part de leurs opposants élus. La justice avait sanctionné par la suite cette fraude et le tribunal du pouvoir électoral a exigé que l’élection à ces trois postes de députés soit refaite. La présidence de l’Assemblée nationale ayant refusé de se plier aux pouvoirs judiciaire et électoral, l’Assemblée nationale a été déclarée en «outrage judiciaire». Les décisions et votes qui émanent du pouvoir législatif sont donc nuls et non avenus tant que la présidence de l’Assemblée nationale n’autorise pas le retour aux urnes. Précisons que l’opposition détient une majorité absolue de 122 députés sur 167 sièges. Cette assemblée législative en insubordination est donc devenue un pouvoir législatif parallèle. C’est pourtant depuis cette instance que s’est préparée la tentative de coup d’Etat institutionnel à laquelle nous assistons actuellement.
Le 22 janvier 2018, alors que se préparaient plusieurs manifestations à Caracas, le vice-président américain, Mike Pence, a appelé les Vénézuéliens à se soulever contre le gouvernement légitime. Ceci montre bien que les organisations politiques d’opposition sont tellement délégitimées que Washington doit désormais se passer d’intermédiaire pour appeler directement les citoyens vénézuéliens et l’armée à renverser Nicolas Maduro, et in fine à défendre ses intérêts.
Le jour suivant, comme il fallait s’y attendre, dès que Juan Guaido s’est arrogé illégalement le pouvoir exécutif, la Maison Blanche «reconnaissait officiellement le président de l’Assemblée nationale comme président intérimaire du Venezuela». Une poignée de pays latino-américains, inféodés à Washington, suivront l’ordre de Trump de reconnaître son gauleiter vénézuélien.
La constitution de pouvoirs parallèles n’est pas une nouveauté. Dès 2017, l’opposition a créé une Cour Suprême parallèle (basée au Panama) et un poste de procureur général de la Nation (basé en Colombie). Désormais, avec l’usurpation du pouvoir exécutif par une Assemblée nationale en outrage judiciaire, nous sommes face à la construction de pouvoirs publics illégitimes, reconnus par les Etats-Unis, le Canada et leurs vassaux latino-américains.
Ces instances ne pouvant évidemment pas coexister avec les pouvoirs légitimes, on va sans aucun doute assister à une recrudescence des violences dans le pays bolivarien. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’il faut interpréter le refus de Washington d’obtempérer à l’ordre d’expulsion de ses diplomates de Caracas, annoncé immédiatement par le président Maduro.
Ce scénario fait écho à la situation qui a précédé les guerres de Libye et de Syrie. La constitution de gouvernements parallèles, que ce soit le Conseil national de transition libyen ou le Conseil de salut national syrien, avait été une prémisse nécessaire aux bombardements ou aux déferlement de mercenaires contre ces pays. Dans la nuit du 23 au 24 janvier, des bandes de délinquants armées ont fait régner la terreur dans certains quartiers de Caracas en tirant sur tout ce qui bougeait et en s’affrontant à la police.
Il faut rappeler ici que l’Assemblée nationale qui est aujourd’hui l’instrument principal de la tentative de coup d’Etat institutionnel, a approuvé toutes les sanctions économiques décidées depuis Washington contre son propre peuple. Pire encore, le 8 janvier 2019, elle a préparé le saccage du pays en autorisant la création d’un fond de récupération des actifs de la République bolivarienne du Venezuela. Masquant ses desseins derrière la lutte anti-corruption, l’Assemblée nationale autorise les pays étrangers à congeler les actifs de leur propre nation. Là encore, cela nous renvoie à la stratégie déployée en Libye et au gel des actifs de ce pays.
Washington et ses alliés peuvent compter sur des bandes de mercenaires, recrutés pour semer la violence dans le pays. Outre les paramilitaires colombiens, très actifs sur la frontière colombo-vénézuélienne, le président Maduro avait dénoncé, le 28 novembre 2018, la présence de 734 mercenaires sur les bases militaires d’Eglin en Floride et de Tolemaida en Colombie. Leur but, selon lui, étant d’agresser le Venezuela ou de préparer une attaque sous faux drapeau dans l’objectif de justifier une intervention militaire contre la nation bolivarienne.

A court terme, l’issue de l’épreuve de force à laquelle nous assistons, ne peut être que, malheureusement, violente. Ni le pouvoir légitime de Nicolas Maduro ni les instances factices créées par ses opposants ne reculeront ni n’entameront de dialogue dans l’immédiat. Si dans n’importe quel pays, Juan Guaido et les députés félons se retrouveraient derrière les barreaux, le Venezuela doit composer avec les menaces proférées par les Etats-Unis.

Le président Trump a en effet déclaré que l’option militaire contre le Venezuela restait d’actualité («toutes les options sont sur la table»). Quand au département d’Etat, il a d’ores et déjà annoncé qu’il préparait l’envoi «d’une aide humanitaire» pour répondre à la demande de Juan Guaido. Le gouvernement de Nicolas Maduro, qui se bat pour que le blocus financier contre son pays soit levé, n’acceptera jamais que, sous le prétexte «d’aide humanitaire» les USA débarquent. Cette provocation s’inscrit dans le cadre d’une stratégie planifiée d’intervention énoncée dès le 28 octobre 2015 par l’ancien Commandant du SouthCom, John Kelly.

 

Face à cette escalade de la tension, il ne manque plus qu’un détonateur pour justifier une aventure guerrière. Rappelons-nous les mensonges médiatiques qui ont précipité l’Irak, la Serbie, la Libye ou la Syrie dans l’abîme destructeur de la guerre : la destruction de couveuses au Koweït, le massacre de Raçak, les bombardements de manifestations à Benghazi ou la torture d’adolescents à Deraa ont tous été le prélude nécessaire pour légitimer des massacres au nom de la «défense de l’Humanité».
L’opinion publique internationale pourrait être encore une fois victime, dans les prochaines semaines, d’une opération d’intoxication médiatique dans le but de justifier une opération militaire contre le Venezuela.

Bien que le scénario vénézuélien ressemble à s’y méprendre à ceux déployés au Machrek, il subsiste des différences de taille. D’une part, l’armée vénézuélienne continue de soutenir la Constitution de son pays, la souveraineté de sa nation et la République. Si vingt militaires ont été arrêtés le 21 janvier, pour avoir tenté de s’approprier un dépôt d’armes, les dizaines de milliers de soldats et les centaines de milliers de réservistes n’ont pas manifesté de velléités putschistes. Le ministre de la Défense, Vladimir Padrino Lopez, a rappelé que les Forces armées nationales bolivariennes défendaient la Constitution tout en étant garantes de la souveraineté nationale.

D’autre part, la Russie, la Chine, l’Inde, le Pakistan, la Turquie, l’Iran, l’Afrique du Sud et une immense majorité de pays dans le monde reconnaissent la légitimité du président Maduro. Pékin a apporté son soutien au gouvernement vénézuélien dans «ses efforts pour maintenir sa souveraineté». Le Kremlin a, pour sa part, assuré Caracas de son soutien pour «faire respecter la souveraineté du Venezuela».
Il est vrai que l’opposition vénézuélienne a tout fait pour radicaliser les alliés de la Révolution bolivarienne. En clamant haut et fort que les lignes de crédits autorisées par la Chine et la Russie ou les accords économiques signés par le président Maduro ne seraient pas reconnus par «leur gouvernement», les opposants ont de facto internationalisé le conflit vénézuélien. Pékin, Moscou ou encore Ankara sont désormais indirectement visés par les desseins anti-démocratiques de l’opposition vénézuélienne. Une intensification du conflit actuel ou une aventure militaire aurait des répercussions bien au-delà des frontières du Venezuela.

Cette guerre froide pourrait bien se réchauffer sous le soleil caribéen. Il appartient désormais à tous les défenseurs de la paix de se mobiliser contre une intervention et pour une solution politique à cette nouvelle offensive contre la Révolution bolivarienne. Ne laissons pas les promoteurs de la guerre se vautrer dans un sang qui n’est pas le leur.

Article initialement paru sur le site de RT France

Voir aussi l’interview sur RT: « La richesse du Venezuela excitent les grandes puissances impérialistes »

Source : Romain Migus, 25-01-2019

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Commentaire recommandé

Ztong // 26.01.2019 à 08h07

Les USA ne tolèrent jamais le succès d’une expérience sociale réussie, où qu’elle soit sur la planète. Ils la harcèlent sans relâche jusqu’à ce qu’elle échoue, et quel que soit le prix que ça leur coûte.
Au Venezuela ils semblent enfin tenir leur revanche sur Chavez.
Mais la facture est salée. Le Venezueliens vont payer. Et sûrement pour longtemps…

Vivement que l’Amérique fasse faillite et laisse le reste du monde en paix. Il est temps !

52 réactions et commentaires

  • Basile // 26.01.2019 à 07h25

    Imaginez …

    et pourtant, ce deux-poids deux-mesures nous est rentré dans les crânes, au point de devenir naturel, par des décennies de propagande (notre système est le meilleur du monde) et autant de bashing (les autres sont sous développés, attardées, violents.

    rien de changé par rapport au temps des colonisations. Les bons sont toujours au même endroit, les autres également

      +33

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  • John // 26.01.2019 à 07h30

    Complètement orienté
    Regardez la réalité et ce que vos amis ont fait de ce beau pays !

      +6

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    • RV // 26.01.2019 à 09h13

      Dénoncer l’intervention étrangère n’est pas un blanc seing au gouvernement.
      Ignorer l’intervention étrangère est pour le moins surprenant.

        +54

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  • venezolano // 26.01.2019 à 07h40

    Non, c’est pas de tout ça qu’il se passe dans mon pays. Vous acceptez pas qu’un gouvernement catalogué de gauche autoritaire et pas de tout démocratique soit mis en question par les pays du monde.

      +5

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    • RV // 26.01.2019 à 09h22

      Les Etats Unis et leurs alliés ne sont pas « les pays du monde ».
      Ils ne « mettent pas en question » ils font œuvre unilatéralement de déstabilisation, de guerre économique.
      Des actions bien concrètes allant au delà de « mise en question »
      https://www.legrandsoir.info/comprendre-le-blocus-contre-le-venezuela-le-vecu-et-les-faits-2-2.html

        +30

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    • Charles Michael // 26.01.2019 à 10h46

      Maduro a été ré-élu Président avec plu de 67 % des voix exprimée, le suivant a obtenu moins de 30 %… un président légitime et plus que Trump ou Macron.

      quand à ceux qui s’abstiennent …. ben ils s’abstiennent.

        +37

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      • Catalina // 26.01.2019 à 20h57

        Le président Maduro a exprimé sa gratitude pour la position adoptée par la Fédération de Russie
        Kremlin

        Vladimir Poutine a eu une conversation téléphonique avec le président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro.

        Le Président de la Russie a exprimé son soutien aux autorités vénézuéliennes légitimes face à l’aggravation de la crise politique interne provoquée de l’extérieur du pays. Il a souligné que les ingérences extérieures destructrices constituaient une violation flagrante des normes fondamentales du droit international. Il s’est prononcé en faveur de la recherche de solutions dans le cadre constitutionnel et du dépassement des différences dans la société vénézuélienne par le biais d’un dialogue pacifique.

        Le Président du Venezuela a présenté son évaluation de la tournure dangereuse des événements survenus dans son pays ces derniers jours et a exprimé sa gratitude pour la position de principe adoptée par la Fédération de Russie.

        Les présidents ont réaffirmé leur volonté commune de poursuivre la coopération russo-vénézuélienne dans divers domaines..

        http://en.kremlin.ru/events/president/news/59724

          +4

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    • Alfred // 26.01.2019 à 21h03

      La splendide position « européenne » résulee en une phrase :
      « A candidate who didn’t participate in the election will be recognized by some EU leaders if NO elections are held. »
      « Un candidat qui n’a pas participé à l’élection sera reconnu président par certains leaders européens si aucune élection n’est tenue ».

      (C’est pas comme si une élection venait de se tenir ou comme s’il fallait un peu plus de 8 jours pour organiser des élections)

      En attendant la Chine, l’Inde, la Russie, le Mexique entre autres pays insignifiants considèrent que le coup d’état est inaceptable et que maduro reste le président légitime.

        +10

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  • Myrkur34 // 26.01.2019 à 08h06

    Nonobstant les réactions extérieures, quand 7% de votre population vote avec les pieds, c’est que forcément vous avez loupé quelque chose dans la conduite des affaires du pays.
    Après plutôt qu’un coup d’état violent, je subodore un anévrisme pour le président de la république bolivarienne car il se transforme de plus en plus en cube. On devrait mettre une photo par an à la suite pour voir la transformation depuis son accession au pouvoir. Voila la cause des rayons vides….

      +4

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    • Sophia // 27.01.2019 à 15h53

      Je m’en excuse par avance, je vais faire un post un peu long, c’est la première fois que je développe autant sur ce sujet. Je ne perds pas mon temps sur les forums d’autres sites, mais, comme j’apprécie celui-ci, je vais développer un peu.
      J’ai de la famille au Vénézuéla. La dernière fois que j’y ai mis les pieds, c’était en 2013, et l’ambiance commençait vraiment à être très malsaine. Je n’y suis pas retournée depuis. Mais j’ai encore de la famille là-bas, et je me fais du souci pour eux. Oh, pour la nourriture, ça va: A condition de passer des heures à faire les courses (pour cause de magasins vides, et rationnement quand on trouve ce qu’on cherche), ils s’en sortent à peu-près parce qu’ils ont de l’argent en euros… Mais ils se demandent tous les jours s’ils ne vont pas se faire kidnapper contre rançon en allant faire leurs courses. Ou ramasser une balle perdue. Les gens qui ont quoi que ce soit qui pourrait être volé vivent derrière des barreaux et des clôtures électrifiées, toutes les fenêtres ont des barreaux, même aux étages dans les immeubles! ils ont déjà vu des gens faire les poubelles, à la recherche d’un peu de nourriture… Allez donc y passer vos vacances, vous verrez comme c’est fun.
      Le pays a déjà perdu des millions d’habitants: les diplômés sont partis en premier, puis tous ceux qui pouvaient. Signe que tout va bien dans le pays, je suppose…

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      • Sophia // 27.01.2019 à 15h53

        je continue:

        Les nouvelles qu’on a en France de ce pays sont parfois étonnamment orientées, je ne comprends pas un tel décalage entre la réalité et ce qu’on nous en raconte dans certains journaux, alors qu’il n’y a pas de raison géopolitique évidente pour la France de faire une telle propagande. Je ne parle même pas de la presse mainstream, qui se contente « d’expliquer » tout ça par la sempiternelle critique du socialisme. Si c’était si simple!
        Que le régime soit socialiste, communiste, capitaliste ou autre, lorsqu’on arrive à affamer sa population, dans un pays de cocagne comme ça, c’est qu’il y a un truc qui cloche.
        Accuser les USA? La belle affaire! Evidemment qu’ils font des coups tordus en sous-main, mais ce n’est que la moitié de l’histoire: Avant d’en arriver là où nous sommes, Chavez, puis Maduro, ont vendu tout ce qui avait de la valeur à des « alliés » non-alignés sur les USA: Cuba, Chine, et Russie. Les gars on fait des affaires en or, achetant pour des clopinettes, des industries, du pétrole, des mines, des terres… ils ne critiquent pas aujourd’hui l’interventionnisme américain par pure bonté d’âme: à ce stade, ce sont eux qui possèdent tout ce qui a une quelconque valeur dans ce pays. Ils ont beaucoup à perdre si les USA reprennent le contrôle…
        En fait, les vénézuéliens, tous ces gens-là s’en fichent éperdument.

        Encore une fois: J’apprécie beaucoup ce site, mais comprenez que le cas, certes extrême, du Vénézuéla, mérite peut-être une analyse un peu plus poussée des intérếts des différentes forces en présence…

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        • Un_passant // 27.01.2019 à 19h32

          C’est bien ça le problème, les soi-disant « ennemis » peuvent très bien s’accommoder et fricoter en sous-main; « vertueux capitalistes » d’un côté, gouvernements « contrebandiers », « vertueux socialistes résistants » de l’autre. Les apparences des uns et des autres sont sauves, le peuple trinque.

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        • Marie Colin // 27.01.2019 à 20h05

          Sophia

          1. J’ai lu avec intérêt vos commentaires, mais quelque chose me gêne un peu.

          J’ai des amis vénézuéliens, qui me racontent le même genre de chose.

          J’ai également des amis chiliens (Argentins, Uruguayens…), qui ont vécu ce type de situation il y a 45 ans (entre nous, à l’époque, Caracas était considérée comme la ville la plus dangereuse d’A.L., avec San Salvador). J’espère que vous vous souvenez de la suite au Chili et dans le cône Sud ? (je pose la question parce que mes amis vénézuéliens n’en avaient aucune idée… )

          Je ne sais pas quand, mais un jour on découvrira avec PREUVES : qui est derrière les affameurs du Vénézuéla, les organisateurs des pénuries, qui a littéralement ACHETÉ la presse MS de ce pays, qui sont les violents et les corrompus parmi les politiques… en un mot qui veut VRAIMENT la peau du Vénézuéla et des Vénézuélien.ne.s !

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          • Marie Colin // 27.01.2019 à 20h05

            Pour avoir séjourné longuement et à plusieurs reprises dans des dictatures ou régimes « autoritaires », et avoir beaucoup étudié le « Plan Condor » avec des amis/exilés des pays qui en furent frappés, je peux vous dire qu’on a rarement la meilleure information sur place – au moment où…

            ça n’enlève rien, hélas ! aux tourments que vivent quotidiennement vos compatriotes, mais je pense que beaucoup d’entre eux se trompent de cible.

            Heureusement, il existe entre autres un organisme de DDH (non inféodé à Soros et Cie) spécialisé sur l’Amérique Latine : EQUIPO NIZKOR, où vous pourriez sans doute découvrir des faits qui vous échappent pour l’instant. On peut aussi citer le CETRI (en Belgique) qui a une longue expertise de la TRI-CONTINENTALE (A.L., Asie, Afrique)

            Pour finir, j’ai envie de vous dire qu’on est tellement mieux armé pour se défendre ou résister quand on sait à qui on a affaire.

            Solidairement

              +3

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            • Sophia // 28.01.2019 à 14h04

              Merci pour votre réponse, j’irai voir le site que vous recommandez.

                +0

              Alerter
    • traroh // 29.01.2019 à 18h01

      @Myrkur34 : c’est tout l’objet de cet article. Quel est le problème au Venezuela ? Pourquoi ce pays n’arrive-t-il plus à importer alors que le cours du pétrole a largement remonté ?

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  • Ztong // 26.01.2019 à 08h07

    Les USA ne tolèrent jamais le succès d’une expérience sociale réussie, où qu’elle soit sur la planète. Ils la harcèlent sans relâche jusqu’à ce qu’elle échoue, et quel que soit le prix que ça leur coûte.
    Au Venezuela ils semblent enfin tenir leur revanche sur Chavez.
    Mais la facture est salée. Le Venezueliens vont payer. Et sûrement pour longtemps…

    Vivement que l’Amérique fasse faillite et laisse le reste du monde en paix. Il est temps !

      +85

    Alerter
    • Paul // 26.01.2019 à 10h08

      Et pour nous de bailloner notre Mirliforesque ;
      Zoupy le Magnifique…

        +3

      Alerter
    • Louis St.O // 26.01.2019 à 13h40

      Vous pensez vraiment que les États Unis se serait intéressé à un pays qui n’aurait pas de pétrole, de richesses ou une position géopolitique comme Cuba importante. Ou bien parce que ce pays a une des réserves les plus importantes du monde et que son sous sol détient beaucoup d’autres richesses sans pouvoir avoir la main dessus c’est à dire en avoir l’usufruit.

        +20

      Alerter
      • RV // 26.01.2019 à 15h24

        Oui, peut-être, mais pas seulement.
        Il s’agit aussi d’interdire à la surface de la planète toute expérience politique se réclamant du socialisme.

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  • TC // 26.01.2019 à 08h53

    Les bruits de bottes de rapprochent inexorablement de ce pays qui a lutté de toutes ses forces contre l’impérialisme américain. Nous en sommes hélas au verdict, celui de la guerre qui enfoncera encore davantage le pays dans la ruine et la désolation. J’espère que les vrais patriotes auront tout le courage nécessaire pour repousser ces ennemis qui viennent autant de l’extérieur que de l’intérieur. Courage, amis Venezueliens, ne laissez pas votre pays se faire dépecer comme un animal, votre lutte est juste.

      +50

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  • Jérôme // 26.01.2019 à 09h12

    Comme Venezolano, j’aimerais qu’on ne tombe pas dans le même travers que la partie adverse : la déformation partisane.

    Oui il y a une intolérable ingérance des USA qui essaient de renverser un pouvoir qui ne leur est pas inféodé. Et l’enjeu n’est pas le socialisme mais l’indépendance du Venezuela ou sa soumission à l’hégémonie US et aux capitaux américains.

    Mais le problème essentiel est vénézuélien. La société vénézuélienne est très divisée et polarisée.

    En 2013, Maduro n’a remporté l’élection présidentielle qu’avce 200.000 voix d’avance et avec des soupçons de fraude importants (de part et d’autre).
    En 2018, l’élection présidentielle a été une farce avec interdiction de candidature pour plusieurs candidats d’opposition, si bien que le niveau de participation n’a été que de 40%.

    Bref, pour que la présence d’un parti au pouvoir soit acceptée pacifiquement par la partie du peuple qui ne vote pas pour lui, encore faut-il que ce parti accepte qu’il puisse démocratiquement être battu dans des élections libres.

    Sinon, il est dans un système de parti unique et il pousse inéluctablement à l’insurrection voire à la guerre civile.

      +13

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    • Louis St.O // 26.01.2019 à 13h47

      « En 2018, l’élection présidentielle a été une farce avec interdiction de candidature pour plusieurs candidats d’opposition »
      Je suppose que vous voulez parler du Brésil ou de l’Équateur. Il me semble que c’est dans ces deux pays que des candidats on été empêché.

        +28

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    • Anarkopsykotik // 26.01.2019 à 15h07

      > En 2018, l’élection présidentielle a été une farce
      Quand des partis refusent de se présenter parce qu’il savent qu’ils vont perdre et que les USA leur demandent, qu’ils demandent explicitement à l’ONU de ne pas envoyer d’observateurs juste pour pouvoir contester le résultat, mais que les observateurs de l’union africaine ne constatent aucune fraude, que les 10+ autres partis participant ne remettent pas le scrutin en question, et qu’ils se plaignent parce qu’ils doivent respecter les lois électorales de leur pays et se réinscrire parce qu’il s’étaient pas présentés la fois d’avant… J’appelle pas ça « interdiction de candidature ».
      D’ailleurs le nouveau président désigné par les usa, en exil, et qui promet de la privatisation et le pillage du pays, n’était même pas candidat.
      L’opposition n’a jamais eu l’intention de respecter la voie démocratique, entre le précédent putsch, les appels à l’intervention américaine, les actions unilatérales illégales, le refus systématiques de tous les scrutins où ils ne gagnent pas (rappelons que le système qui a élu une assemblée d’opposition est le même que pour la présidentielle. Mais bizarrement ils pensaient pas réussir à gagner d’autres élections après que leur assemblée se soit mis dans l’illégalité vis à vis de la constitution en appelant à la destitution du président et en demandant une putain d’intervention us).

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      • Anarkopsykotik // 26.01.2019 à 15h07

        Ça prouve bien que si tu te contentes de faire le socdem, soit tu trahis le peuple, soit tu te finis par te faire renverser par ton élite locale soutenue par l’élite globale (j’ai même halluciné, même des putains de journaux avouent littéralement investir et avoir un plan pour un changement de régime là bas : https://imgur.com/a/oxhhc4o).
        L’erreur de Maduro, c’est justement d’être pas mal trop gentil avec ses capitalistes locaux. Vu que même rester sympa, essayer de garder et respecter les institutions démocratiques, et rester dans une économie de marché n’obtient pas la paix et la bienveillance des USA ou de l’opposition, il devrait passer en mode collectivisation et vrai socialisme, quoique dans ce cas l’invasion de l’armée américaine serait probablement quasi immédiate. Enfin je me fais pas d’illusion, ça va se finir en guerre civile avec soutiens massif des USA et du brésil qui laisseront le pays en ruine et libre d’être exploité jusqu’à la moelle par les états unis.
        A l’époque d’Allende, vous auriez sans doute craché sur sa gueule lorsque pinochet a pris le pouvoir avec pour prétexte qu’il ne faut pas être partisan et qu’il est trop autoritaire, et nul en économie en plus (c’est vrai que la guerre économique de la plus grande puissance mondiale, ça n’a que peu d’influence. Et malgré ça ils ont fait mieux qu’un néolibéral abreuvé aux caisses US. Enfin, mieux pour le peuple, pas pour les groupes d’investissements…).

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    • RV // 26.01.2019 à 15h39

      « …/…Sinon, il est dans un système de parti unique…/… »
      vu sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Partis_politiques_du_Venezuela

      Soutiens du Président Hugo Chávez
      1 – Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), fondé par Hugo Chávez à partir du Mouvement Cinquième République (MVR).
      2 – Parti communiste du Venezuela (Partido Comunista de Venezuela).

      Opposition
      3 – Action démocratique, principal parti de l’opposition, membre de l’Internationale socialiste.
      4 – Projet Venezuela, parti démocrate chrétien membre de l’Union démocrate internationale.
      5 – Comité d’organisation politique électorale indépendante (COPEI), parti membre de l’Internationale démocrate centriste.
      6 – Primero Justicia (justice d’abord), parti centriste membre consultatif de l’Organisation démocrate-chrétienne d’Amérique.
      7 – Mouvement vers le Socialisme (MAS), parti social-démocrate, ancien soutien de Chávez. Membre consultatif de l’Internationale socialiste.
      8 – Un nouveau temps, parti social-démocrate de Manuel Rosales, ex candidat à l’élection présidentielle de 2006. Membre consultatif de l’Internationale socialiste.
      9 – Pour la social-démocratie (Por la Democracia Social, PODEMOS). Ancien soutien de Chávez, PODEMOS est membres de l’Internationale socialiste.

      Et comme le dit Anarkopsykotik, ils doivent respecter les lois électorales de leur pays et se réinscrire parce qu’ils ne s’étaient pas présentés aux élections précédentes pour cause de boycott. C’est en toute connaissance de cause que le parti interdit de candidature ne s’est pas réinscrit en temps et en heure.

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    • tchoo // 27.01.2019 à 08h57

      Il n’y a pas eu d’interdiction de czndidats6. Ceux ci n’ont pas voulu respecter la loi.
      L’asphyxie économique du Venezuela est orchestre de l’extérieur depuis plusieurs années

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    • R. // 27.01.2019 à 10h54

      Je pense qu’on peut discuter des récents évènements sans parler du tout de la situation politique interne au Vénézuela. Le principe de non ingérence prévaut.

        +1

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  • yack2 // 26.01.2019 à 10h18

    Je me demande comment cela peut encore marcher,…Les fabuleux moudjahidins du peuple afghan qui ont eut la fâcheuse tendance à devenir des talibans exportables. Les armes de destructions massives qui ont fait des millions des morts à la kalash, à la mine artisanale et aux missiles made in Usa. Les gentils rebelles modérés syriens…qui n’ont en fait,je le suppose, que modération pour la boisson et assez peu de retenue avec les couteaux égorgeurs….La Libye dictatoriale ( meilleur niveau de vie d’Afrique) rendue aux marchés aux esclaves. Les européistes convaincus ukrainiens,accessoirement sniper dans la foule, qui ont une légère tendance à vouloir refaire l’Europe façon Reich etc etc etc…Et maintenant le Venezuela dictatorial évidemment (qui vote 2 fois par an) ou l’on veut à toute force ramener à la démocratie avec une gentille opposition qui se torche les fesses avec la constitution et a la gentille tendance à manifester pacifiquement en brûlant à peu près tout (avec une préférence pour les chavistes noirs et pauvres), en tirant sur les flics ou sur tout ce qui porte du rouge si l’occasion se présente…
    Quand vont-ils nous foutre la paix?

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    • traroh // 29.01.2019 à 18h07

      Une réponse simple : tout repose sur deux choses. Les médias et l’éducation. Des médias aux ordres et une éducation qui n’est que l’antichambre de l’entreprise et n’apprend surtout pas la pensée critique.

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  • Kiwixar // 26.01.2019 à 10h24

    C’est l’approche religieuse anglicane : (1) on peut prendre leur terre parce que ce n’est pas la leur, cette terre appartient à Dieu (2) ils méritent de mourir (on peut les tuer tous) car ce sont des pécheurs.

    = Texto la petite video ludique (commentaire d’un épisode de l’ancien testament) à l’attention des enfants vue dans une église anglicane dimanche dernier.

    Pour le Vénézuela, ce n’est même pas une histoire de pétrole, lourd, cher. C’est plutôt que les pays crapules au bout du rouleau (US, France, RU) et avec des graves problèmes internes cherchent des ptits pays à taper pour faire croire qu’ils ont encore une influence quelque part, après l’échec syrien.

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    • Kiwixar // 26.01.2019 à 11h10

      … des ptits pays à taper.. le plus loin possible d’une possible intervention russe ou chinoise.

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      • Eric83 // 26.01.2019 à 12h38

        C’est raté car la Russie et la Chine ont investi au Vénézuéla. Comme le vassal des US qui se prétend président sans avoir été élu a dit qu’une fois qu’il sera réellement investi du pouvoir, il reniera les engagements pris par Maduro, la Russie et la Chine ne vont laisser Maduro se faire renverser.

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    • Haricophile // 26.01.2019 à 13h06

      Ils ne cherchent pas « des petits pays a taper », ils cherchent le contrôle du monde via les énergies du 20e siècle. Il ne s’agit pas d’un replis, mais d’une même stratégie géopolitique globale. Les moyens sont différents en Amérique « Latine » qu’au moyen orient ou qu’en Europe centrale-est à cause du contexte, c’est tout.

        +5

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  • Marie // 26.01.2019 à 11h37

    Il semblerait que la succession de Chavez se soit faite « à la va-vite »…compte tenu du « passé », même encadré ,de Maduro. Le démantèlement de l’économie est une chose, mais cela semble bien arranger le sempiternel néo colonisateur étasunien, lequel au fond ne supporte aucun régime d’Amérique du Sud, sauf celui du Brésil?

      +1

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    • Chris // 26.01.2019 à 12h11

      Les pays latino-américains sont sous pression permanente des intérêts du Gvt et multinationales américains avec la complicité des « latifundios »1 (agricoles et miniers) et autres magnas nationaux cornaqués, lesquels en retirent de grands profits.
      (1) Les grands propriétaires détiennent 70% des terres pour 1% des propriétés, reliquat et dépositaires des colonisations européennes
      Faut aller dans ces pays (mais pas en Hilton!) et observer pour comprendre comment s’exercent les rapports de force, inégaux. Sauf le maquis et la lutte armée, le peuple corvéable n’a aucune chance dans ces structures sociétales post-féodales… où nous-mêmes, Gilets jaunes, sommes sommés de retourner !

        +20

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  • scc // 26.01.2019 à 12h22

    La faillite du Venezuela n’est pas attribuable qu’à Maduro.
    Une faillite est beaucoup plus facile quand elle est organisée de l’extérieur.
    Ce n’est pas comme si c’était un cas isolé.
    https://www.mondialisation.ca/venezuela-lonu-affirme-que-la-situation-est-due-a-la-guerre-economique/5627812

      +9

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    • Garibaldi2 // 29.01.2019 à 04h17

      L’article serait plus crédible s’il donnait un lien pour retrouver sur le site de l’ONU le  »document, publié le 30 août dernier, [qui] a été élaboré par l’expert indépendant de l’ONU, Alfred-Maurice de Zayas ».

      Je ne suis pas arrivé à le retrouver sur le site de l’ONU (un.org).

        +0

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  • Eric83 // 26.01.2019 à 12h41

    Mr MACRON, il va vous falloir appliquer en France ce que votre ministre Le Drian demande au Président MADURO !
    Le Drian vient implicitement de faire une déclaration d’une IMMENSE PORTEE pour le mouvement des GJ’S…en tirant dans le pied du REGIME de MACRON.

    « Le ministre français des Affaires étrangères a appelé, ce vendredi, le président vénézuélien à « S’INTERDIRE TOUTE FORME DE REPRESSION DE L’OPPOSITION ». « Nous appelons fermement Nicolas Maduro à s’interdire toute forme de répression de l’opposition, TOUT USAGE DE LA VIOLENCE CONTRE DES MANIFESTANTS PACIFIQUES ».

    https://www.bfmtv.com/international/venezuela-la-france-appelle-maduro-a-s-interdire-toute-forme-de-repression-de-l-opposition-1619717.html

      +25

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  • Haricophile // 26.01.2019 à 12h52

    La résilience de pays comme Cuba, la Corée du Nord ou le Venezuela contre l’énorme pression, les manipulation et tentatives de coup d’état constantes de la part de la « toute puissance » de l’Otan et des multinationale mafieuses des énergies fossiles et autres m’étonnera toujours. Ils ne s’en sortent pas indemnes loin de là, comment ça pourrait être le cas sous une débauche de moyens, mais ils sont toujours de vrai états.

    C’est intéressant de compter le nombre de tentatives d’assassinats des chefs d’état fromentés par la CIA contre Chavez et surtout Fidel Castro. C’est tout simplement hallucinant. Et totalement omis par nos propagandistes médiacratiques.

      +22

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    • Un_passant // 27.01.2019 à 19h27

      La Corée du Nord, qui survit grâce à la Chine.
      Cuba, dont la nomenklatura s’enrichit grâce à la contrebande de produits… américains.
      Les FARCs qui se financeraient en faisant dans les enlèvements et le trafic de drogue… drôlement capitalistes pour des communistes.
      Résilience, tu parles!
      Relisez Machiavel, il n’y a pas les gentils d’un côté, les méchants de l’autre.

        +3

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  • Eric83 // 26.01.2019 à 13h01

    Venezuela : Macron prêt à reconnaître Guaido si Maduro n’annonce pas d’élections dans les 8 jours

    GILETS JAUNES, MACRON OUVRE UNE VOIE AUSSI INESPEREE QU’INCROYABLE, POUR NOUS, EN FRANCE. Que les porte-parole des GJ’S déclarent que nous reconnaîtrons un nouveau Président de la République si MACRON n’annonce pas une élection présidentielle et des législatives anticipées sous 8 jours.

    https://francais.rt.com/international/58438-venezuela-macron-reconnaitra-guaido-maduro-elections-jours

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  • Dagobert // 26.01.2019 à 14h32

    Je préfèrerais reconnaître le Roi , qui est le seul chef d’Etat légitime .

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  • Dagobert // 26.01.2019 à 14h34

    Je crois très possible une intervention russe , voire russo-chinoise au Vénézuela . Les fous du deeep states n’oseront rien faire . Ce seriat , enfin , le début de la contre-offensive contre l’Empire , si attendue .

      +3

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  • Volodia // 26.01.2019 à 15h23

    Les US sont de nouveau prêts à déchaîner l’enfer, comme ils le font régulièrement depuis deux siècles aux quatre coins de la planète.
    L’Empire a encore soif de pétrole, de domination et de sang.
    Quant à la France Micronienne, elle obéit en se vautrant dans l’ignominie et dans le ridicule puisqu’elle prétend là-bas des élections qu’elle refuse ici, puisqu’elle condamne là-bas des violences policières qu’elle ordonne ici, puisqu’elle considère illégitime là-bas un Président élu avec autant de voix que le sien ici.
    Courage au peuple du Vénézuela dans l’immense épreuve qui l’attend.

      +11

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  • Oulisse // 26.01.2019 à 20h55

    Très intéressant. Quelle était la légitimité du GPRF en 1944 ? Certainement pas celle des électeurs français. Qu’en déduire ? Que le vainqueur dicte l’histoire ? Que Lénine a bien joué et les Américains se sont trompés avec Pinochet ?

      +0

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  • Spartel // 26.01.2019 à 20h56

    Quel est le pays qui possède les plus grandes réserves de pétrole ?
    Vous avez trouvé, il s’agit bien du Venezuela.
    Le reste vient avec, et nous pouvons tous anticiper la suite, le déroulement, la guerre civile et les interventions étrangères. Mais là, tout est encore envisageable, comme une intervention russe voire chinoise car la fragilité de la Navy US est totale avec les nouvelles armes russo-chinoises même dans les Caraïbes.
    Trump et Bolton le savent-ils ? N’oublions pas que Trump a perdu ses gardes fous qu’étaient ses généraux conseillers à la Maison Blanche pour les médiocres Pompéo et Bolton. D’où la crainte d’un embrasement international.
    Encore cette malédiction du pétrole. .

      +3

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  • Macarel // 26.01.2019 à 23h06

    Si Macron n’organise pas de nouvelles élections présidentielles dans les 8 jours, Maduro reconnaîtra Mélenchon comme seul président légitime de la France !

    En effet la police aux ordre du régime « En Marche » mutile chaque samedi de nouveaux manifestants opposés à sa politique, voire de simples passants ou curieux. Un régime qui martyrise son peuple, perd toute légitimité, son dirigeant doit en tirer les conséquences qui s’imposent.

    Vu dans ce sens ça fait « drôle », et pourtant dans l’autre sens « tout le monde » trouve qu’il est normal de reconnaître un président autoproclamé du Vénézuela, soutenu par des puissance étrangères, contre le président légalement élu…

    Décidément ce monde ne tourne plus rond, et tous les repères son brouillés !

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    • Macarel // 26.01.2019 à 23h27

      Inutile de préciser que mon scénario est un scénario fiction, que Mélenchon ne s’est pas autoproclamé président, comme l’a fait Guaido.

      Et qu’il n’a pas le soutien de la Russie, ni de la Chine ou de l’Iran. alors que Guaido a le soutien des USA et des principaux pays européens dont la France et l’Espagne. Pays dont les dirigeants ont visiblement une interprétation à géométrie variable du droit international.

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  • Ubu // 27.01.2019 à 12h31

    Revoir peut-être le film d’Elia Kazan « Viva Zapata ! » écrit par John Steinbeck, peut donner un certain éclairage sur la situation…

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