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24.octobre.201424.10.2014 // Les Crises

[Reprise] État islamique : pourquoi les tactiques de l’Occident ne fonctionnent pas

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Reprise d’un billet du Nouvel Obs

L’État islamique ne cesse d’avancer et ce, malgré les frappes internationales. En Syrie comme en Irak, la situation se dégrade de jour en jour. Comment expliquer l’impuissance de la communauté internationale ? Les djihadistes sont-ils si puissants ? L’analyse de Olivier Hanne et Thomas Flichy, spécialistes de géopolitique.

Depuis un mois et demi, malgré les proclamations de principe et les bombardements sur les positions clés de l’État islamique, celui-ci ne paraît nullement affaibli. Au contraire, les multiples pressions n’y font rien et le monde découvre avec inquiétude que ce proto-État ne sera jamais réductible sans forces terrestres.

La grande coalition semble paralysée par l’inefficacité des frappes aériennes. La Turquie ne s’engage qu’à reculons pour obtenir des gains au nord de la Syrie, gains dont les Kurdes feront les frais prochainement. À terme, la Jordanie peut elle aussi être menacée, tout comme le Liban l’est déjà.

Le Front al-Nosra a cessé depuis septembre toute attaque contre l’État islamique et il faut craindre une réconciliation entre les deux mouvements. Localement, les populations syriennes continuent de soutenir al-Nosra contre les bombardements et les tribus de la province irakienne d’al-Anbar ne semblent pas prêtes à se retourner contre le califat.

On ne sait pas ce que l’on détruit

L’étude de la localisation des frappes de la coalition depuis le mois d’août contraint à réévaluer la menace de Daesh et sa nuisibilité.

Malgré les effets d’annonce sur la précision et l’ampleur des bombardements, un recul critique sur la masse d’informations transmises par le Département américain de la Défense, ainsi que par des organismes semi-privés comme l’Institute for the Study of war, laisse songeur. Entre le 8 août et le 6 octobre, au moins 250 frappes ont eu lieu en Irak et 90 en Syrie.

En réalité, on ne brise que du matériel, des bâtiments éloignés des centres urbains et des colonnes de véhicules trop visibles. Les djihadistes se mélangent en permanence à la population et nul ne sait réellement ce que les missiles occidentaux détruisent à 5.000 pieds. Les images sont faussement parlantes.

L’EI ne cesse d’avancer

Bien sûr, on cible des centres vitaux de l’EI : Raqqa, Deir al-Zor en Syrie, ou encore Mossoul, Sindjar, Haditha et Falloujah en Irak, autant de sites sous contrôle djihadiste depuis plusieurs mois. Mais près de 30 % des opérations de l’aviation américaine concernent les quartiers d’Erbil, Kirkouk, Amerli et Bagdad, villes que l’on disait pourtant encore épargnées par Daesh.

Est-ce à dire qu’elles ne le sont plus ? De violents accrochages ont eu lieu au sud de Kirkouk avec les Peshmergas kurdes les 2 et 3 octobre. Dans cette ville, des bâtiments de la 12e armée irakienne ont été soufflés par une explosion le 6 octobre.

La veille, la ville de Hît, au sud de Haditha, était passée sous contrôle de Daesh dans le plus grand silence médiatique.

Entre le 1er et le 7 octobre, la pression des combattants s’est accrue à l’ouest de Bagdad, sans que les frappes américaines puissent déserrer leur emprise. L’EI est désormais solidement implantée à 40 km de la capitale.

Le 6 octobre, l’EI a affronté la police et les milices shiites près de Aziz Balad, à quelques dizaines de kilomètres au nord de Bagdad. Ramadi, la dernière ville de la province d’al-Anbar à obéir au gouvernement central, devrait bientôt tomber, ainsi que la base aérienne d’al-Asad, non loin de Hît.

Des cartes erronées

La plupart des cartes d’implantation de l’État islamique proposées dans les revues françaises et américaines sont erronées (à dessein ?).

En effet, elles présentent souvent les territoires concernés sous trois appellations : « Zones sous contrôle de l’EI », réduites à de minces fils comme ceux d’une toile d’araignée ; « zones d’attaques récurrentes de l’EI » et « zones de soutien de l’EI ». Or, personne d’autre que Daesh n’a d’autorité sur ces deux derniers espaces.

Ces « zones de soutien » sont plus qu’un réservoir de terres à conquérir, elles sont de facto les territoires de Daesh. Les réduire à de simples lignes le long des axes n’a aucun sens : les espaces intersticiels ne relèvent ni de Bagdad ni des États-Unis, mais seulement du Califat.

L’Occident et ses vieilles tactiques uniformisées

La guerre médiatique lancée par les États-Unis et l’ONU contre l’État islamique cacherait-elle la puissance de cette pieuvre qui s’adapte à son ennemi ?

De fait, cette organisation terroriste est totalement décentralisée, chaque bataillon a son autonomie d’action et multiplie les opérations périphériques, sans nécessairement de concertation. À un Occident réduit à de vieilles tactiques aériennes uniformisées et prévisibles (la guerre « hors-sol ») s’oppose un djihadisme multipolaire, réactif et enraciné.

En outre, la communication militaire de la coalition a souhaité focaliser l’attention de l’opinion publique mondiale sur Kobané et la question syrienne, alors que la situation est d’une autre gravité en Irak : quinze tragédies de Kobané s’annoncent ici…

Pourquoi ce choix ? Les États-Unis ont une prédilection pour le théâtre syrien dont ils veulent écarter Bachar al-Assad depuis des années, quitte à faire intervenir la Turquie en lui donnant des gages, malgré son manque de fiabilité. Kobané tombera de toute façon, même avec l’aide velléitaire d’Ankara.

En attendant, on ne songe plus à l’Irak où la menace grandit. Tous les gouvernements occidentaux répètent désormais la même excuse : sans troupes au sol, on ne peut rien faire. Les opinions publiques sont ainsi progressivement familiarisées à la prochaine étape : l’envoi de soldats ou de commandos en Syrie, et non en Irak.

Toujours sans solution politique et refusant obstinément d’ouvrir la porte des négociations à l’Iran et à Damas, les États-Unis s’enferrent donc dans une stratégie sans horizon qui contribue à la crise du Proche-Orient.

Source : Le Nouvel Obs

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48 réactions et commentaires

  • Tintin // 24.10.2014 à 03h49

    Les USA sont ravis que l’instabilite perdure! Pourquoi aider l’Irak alors qu’ils obtiennent ce qu’ils veulent : crises dans plusieurs pays arabes, prix corrects sur le petrole…

    L’article ne se penche pas sur la vrai question et fait passer les USA (et l’EU) pour des incompetents. Je me poserai plutot : Pourquoi les USA adoptent t’ils cette ligne de conduite? Pour quelles benefices? Quels est leur point de rupture (a partir de quand l’EI sera t’il trop dangeureux et de vrais efforts seront fait pour s’en debarrasser?)

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    • incognito // 24.10.2014 à 11h42

      Daesh s’appuie sur les visées géopolitiques américaines (rompre la possible jonction des chiites ce qui renforcerait Damas et le Hezbollash), les USA et Israël croient pouvoir les manipuler, chacunes des parties espérant trahir l’autre quand ce sera le bon moment. Ce jeu à triple bande est en fait d’une extrême complexité. Mais on peut aussi se poser des simples questions de bon sens : comment se fait-il que moins de 30000 hommes puissent à la fois défier les américains, les turques, les peshmergas kurdes (donnés par les médias à 300000) et l’armée irakienne. Il est évident qu’ils bénéficient en fait de complicité turque, jordanienne, israëlienne, saoudite, qatarite et états-unienne.

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      • Olivier M // 24.10.2014 à 21h26

        Ou alors ils bénéficient du total manque de confiance entre les acteurs en jeux dans le coin, avec l’aval de l’axe du mal, j’ai nommé l’united states of nuts.

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      • Archanonyme // 25.10.2014 à 22h15

        Ils ont des ressources en hommes prêt à mourir nettement supérieur à tout les autres acteurs, ce pourquoi ils remportent plus de victoires. Et plus ils remporteront de victoire, plus ils auront des ressources en hommes …

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  • arthur78 // 24.10.2014 à 04h27

    réflexions sur le titre :

    – ce ne sont pas des tactiques mais des stratégies, on sent qu’il y a de la vision derrière.

    – Les : oui effectivement il y en a plusieurs, celle des turcs, celle des kurdes, celle des français, celle des saoudiens, des kataris, des US,des Russes …

    – de l’Occident : c’est vrai que les chinois ne sont pas très visibles … coucou il y a quelqu’un ?

    – ce serait sans doute intéressant de revoir ce que disait emmanuel Todd sur la natalité Kurde, gros problème en vue pour la turquie.

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  • Alain // 24.10.2014 à 05h53

    360 frappes en 2 mois cela n’en fait que 6 par jour ! A comparer aux appuis aériens de la seconde guerre mondiale, de la guerre de Corée, du Vietnam, des guerres israélo-arabes, …. Et combien de djihadistes tués par frappe? Prenons 5, cela fait 30 morts par jour, il faut vraiment espérer qu’il n’y ait aucun renfort pour éliminer Daesh en un an ou deux, absurde n’est-il pas? 40 pays pour un appui aussi ténu, on marche sur la tête si on espère un quelconque effet sur un front aussi vaste.

    De plus, au sol les Kurdes ne font que protéger le territoire étendu dont ils se sont emparés suite à la fuite de l’armée irakienne, aucune intention de passer à l’offensive pour chasser l’EI. Quand à l’armée irakienne; elle est toujours sur la défensive et l’armée syrienne occupée avec les autres rebelles. Pas prêt de libérer quoi que ce soit

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    • Herby // 24.10.2014 à 06h22

      Il a fallu quelques semaines aux yankees pour réduire à néant l’armée Irakienne qui était décrite alors comme l’une des plus importantes de la région. Et maintenant, ils annoncent qu’il faudra des années pour venir à bout de l’EI ?!? Cherchez l’erreur…

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    • Visiteur // 24.10.2014 à 10h05

      Par comparaison : les forces aériennes de Bachar el Assad effectuent 12 à 20 sorties par jour, et ont récemment profité de l’attention suscitée par les interventions de la « coalition » (en fait l’OTAN) en Iraq et à Kobane pour doubler le nombre de leurs attaques quotidiennes :

      http://news.yahoo.com/syrias-air-force-ramps-strikes-west-u-hits-162601623.html

      Effectivement, l’OTAN ne joue pas franc jeu — qui voudrait nous faire croire que la coalition a moins de ressources militaires aériennes que ce qui reste du régime syrien ?

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      • Archanonyme // 25.10.2014 à 22h45

        Et si, cela était le cas, le manque de moyen technique ? (Techniquement les F35 ne sont pas capable de voler sans panne majeur et gros défaut de conception incorrigible, ils sont jugé nettement moins opérationnel qu’un F16 en cas de confrontation conventionnel. Les F22 on des problèmes techniques, les très bon F15 sont interdit de volent à l’étranger (risque possible de vole de technologie embarqué, les seul vrais intercepteur américain opérationnel, classé secret défense). Les Panavia Tornado sont trop vieux et en cours de rénovation pour remplacer la flotte des Eurofighter Typhoon non opérationnel. Les Eurofighter Typhoon ont de grave défauts de structure et un manque d’armement opérationnel, impossible d’effectuer des opération de combat pour la Luftwaffe (donc ils doivent rénover leur vieux Tornado, situation identique pour la RFA). Les seul qui tiennent la route ce sont les Français Dassault Rafale et les vieux F18 (super hornet compris)

        Mon avis, les USA et l’OTAN sont au bout du rouleau à propose des leur moyens militaires conventionnel. Peut être que leurs drones peuvent faire la différence, mais je connais pas beaucoup à ce propos…

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    • Ras // 24.10.2014 à 12h11

      Le manque de motivation est évidente. dans les mêmes circonstances, en Afghanistan en 2001, les frappes aériennes avaient totalement désorganisées les talibans, ouvrant la voie à une offensive terrestre. Le nombre de sortie à l’époque n’était guère plus élevé (un dizaine par jour pour la France), mais la grande différence résidait dans le renseignement au sol, grâce aux forces spéciales qui étaient déployées.

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      • Van // 24.10.2014 à 21h48

        lors dune offensive militaire une attaque aérienne viens toujours en soutien a une avancée terrestre dailleur le vocabulaire militaire parle toujours de « soutien aerien«  donc faire une offensive avec des avion nest quun gros mensonge ,

        le secret de polichinelle de cette attaque est purement financier les americain anglais et les francais font des sorti de leur petit joujou pour avoir des contrat , dailleur il ya u un contrat de 200 tomawak au cours des premier jour de bombardment et les f22 amelioré qui se dise les « meilleur«  avion de chasse avec des frais de developement de 67milliar de $ sont rentrer dans leur phase de commercialisation juste lannée dernier , rien de telle quun pti enemi fictif et des sorti sans risque pour faire un pti tour de piste .

        cela ne vous a pas etonné d’utiliser des tomawak de 500 000$ pour faire peter des bâtiment avec 3 mec , ou des missile a 100 000$ pour peter des toyota qui font 5000$ , quelle armée pourai se permettre un gaspillage pareil , cette guerre est a show
        cest une grosse arnaque leur petite histoire et pour faire continuer le bizness les usa largue pas « erreur«  des arme a daesh .

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  • jam4ever // 24.10.2014 à 07h47

    « de l’Occident : c’est vrai que les chinois ne sont pas très visibles … coucou il y a quelqu’un ? »

    Les USA se sont chargé de trouver une occupation aux chinois, avec les révoltes largement financés …

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    • Bruno // 24.10.2014 à 19h45

      Tout de même : les USA bombardent les installations pétrolières syriennes qui fournissent la Chine …

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  • Patrick Luder // 24.10.2014 à 08h22

    Comme toujours on ne cherche pas à connaître l’EIL,
    il faut juste le diaboliser et surtout pas, surtout pas,
    essayer de comprendre pourquoi ils en sont arrivé là,
    pas seulement comment, mais POURQUOI …

    Et comme toujours, c’est la religion qui fera office de bouc émissaire,
    non l’ingérence de certains, non la destruction d’une société,
    mais juste la religion ou la violence gratuite …

    Mais la violence gratuite n’existe pas avec des personnes saines d’esprit,
    la violence est soit un essai de défense, un appel de dernier recours,
    soit un moyen de s’accaparer de quelque chose que l’on convoite.

    Alors, quels sont les motivations de la « coalition » ???
    Alors quels sont les motivations de l’EIL ???

    Les va-t-en guerre d’un côté ne valent pas mieux que les va-t-en-guerre de l’autre.
    Il n’y a aucune recherche de discussion ni de recherche de compromis,
    c’est toujours tout ou rien, et c’est cela qui mène à la guerre !!!

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    • gnatos // 24.10.2014 à 09h34

      il faut sortir du ni vu n connu je t’embrouille!
      un seul but de la part des états-uniens,:faire tomber Bachar pour obtenir l’effet domino en isolant le Hesbollah , le Hamas et l’Iran chiite tout en programmant le chaos au Liban et le départ des russes de Tartous .
      faut il rappeler les enjeux économiques :l’exploitation du gaz en méditerranée,le contrôle des gazoducs venant du golfe,l’eau du Golan et de la Mésopotamie au profit d’Ankara (barrages) et d’Israël (Golan Jourdain).
      leur coup réussi leur permettrait d’ harceler la Russie du sud à l’aide de l’E.I. récupéré sous encore une autre forme (al nostra ….)
      il est donc urgent que Bachar appelle officiellement l’Iran ou les russes ou les deux sous le même prétexte qu’invoqué par l’Irak contre l’E.I.,-un : pour calmer les états uniens qui avancent leurs pions sans obstacle ,-deux: pour rassurer leurs partenaires non alignés (qui peuvent être dans la même viseur à l’avenir )
      c’est la crédibilité de Poutine et de ses soutiens chinois et iraniens qui est en jeu.

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      • Balthazar // 24.10.2014 à 10h28

        Bien vu Gnatos.
        Comme dit plus haut, l’échiquier est grand : Ukraine, Hong kong, etc…

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      • Olivier M // 24.10.2014 à 21h33

        Ils feraient mieux de s’occuper de leur propre crédibilté les zuniens. Car pour ma part, et j’en connais pas mal qui en pensent de même, ils sont proches de me faire aussi peur que les ogives nucléaires de l’USSR de mon adolescence. J’avais pourtant oublié ces moments, mais depuis Maïdan, j’ai de nouveau le sentiment que mon avenir est menacé, mais cette fois par les ogives américaines.

        Heil Obama

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    • Gérard Couvert // 24.10.2014 à 10h17

      A part l’Ukraine il n’y a pas un seul conflit dans le monde dont un ou les deux belligérants ne soient pas musulmans.
      Dans tous les pays où il existe une immigration « musulmane » la proportion de délinquants emprisonnés se réclamant de cette « religion » est fortement plus élevée que la proportion des pratiquants de cette religion dans le corps social.
      Dans un article récent El Watam évoquait l’effondrement de la productivité des travailleurs Algériens et la rapportait à d’autres pays ; édifiant.
      L’extrémisme, c’est le bout de quelque chose ! c’est un ultime qui se nourris d’un commun, et ce commun s’y rattache : pas d’islamisme sans islam, pas d’islam sans islamisme. Lorsque qu’on refuse Platon, Cicéron et Montesquieu et bien cela fini par avoir des conséquences.

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      • Sumbawa // 24.10.2014 à 18h52

        « Lorsque qu’on refuse Platon, Cicéron et Montesquieu et bien cela fini par avoir des conséquences. »

        Donc ne pas être de culture occidentale c’est ça le problème ?
        Désolé, mais c’est la cas des indiens, chinois, japonais, mauri, etc… bref 80% de la planète n’est pas de culture occidentale.
        Après, l’occident domine le monde depuis 500 ans, faisons le compte des guerres depuis 500 ans, cela permettra de mieux juger la valeur civilisationnelle.

        PS : les musulmans ont traduit les philosophes grecs au x/xi siècle.

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        • Spipou // 25.10.2014 à 23h32

          La thèse de la transmission des philosophes grecs par les arabo-musulmans est actuellement très contestée. Je ne connais pas les tous derniers travaux historiques, mais je sais qu’on hésite actuellement entre celle-ci, la transmission par les moines du Mont Saint Michel, ou les deux. A voir…

          Quant aux guerres depuis 500 ans… Ca ne fait pas 500 ans que l’occident domine le monde, mais rajoutons un siècle ou deux, et vous trouverez les conquérants les plus meurtriers de l’histoire humaine avant l’arrivée d’Hitler, à savoir Gengis Khan et Tamerlan.

          Gengis Khan n’était pas musulman, Tamerlan l’était, mais il semble qu’il combattait plus pour l’expansion de l’Empire Mongol que pour la gloire d’Allah.

          Comme quoi… Chaque époque a ses monstres, occidentaux ou non, chrétiens ou musulmans ou autres. On peut quand même dire qu’actuellement, un bon nombre de musulmans n’ont pas l’air particulièrement sympas. Ou peut, ou pas, en tirer des conclusions, mais il n’est pas complètement idiot de le faire.

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      • Van // 25.10.2014 à 00h47

        ta démonstration est laborieuse et tirée par les cheveux , même tres malhonnête sur les bords , pour revenir au sujet ces terroristes analphabètes dans leur majorité ne sont pas le fruit dun extrémisme mais dune manipulation , car on peut admettre quun extrémisme religieux renferme a un certain degré des préceptes religieux , ces terroristes bafouent les règles les plus élémentaires de la religion quils prétendent glorifier , ils ne peuvent donc pas être considérès comme extrémistes et bien sur encore moins comme religieux . mais pour une personne ignare et suffisante un mec avec une barbe et une hache ne peut pas être identifier comme malade mentale mais comme islamiste .

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        • Spipou // 25.10.2014 à 23h39

          « ces terroristes bafouent les règles les plus élémentaires de la religion quils prétendent glorifier ». Non, c’est faux. A la différence des musulmans dits modérés, qui sont des gens comme vous et moi qui veulent tout simplement vivre en paix, il les respectent à la lettre.

          Que ce soient des malades mentaux, c’est possible. Mais certaines idéologies favorisent l’expression du dérèglement mental, on l’a vu récemment avec des gens comme Irina Farion et d’autres en Ukraine.

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      • lastro // 26.10.2014 à 01h43

        une grande partie de l’histoire de l’islam est occulté dans l’enseignement en France et en occident en général, les premiers scientifiques « professionnelles » sont musulmans et cela depuis le 9ième siècle, les califats de l’époque finançaient la recherche dans tous les domaines, ils ont contribué à la professionnalisation de la science et poser les bases des universités modernes

        quand aux philosophes grecs, Al-Farabi philosophe musulman du xième siècle travaillait déjà sur les textes de Platon et d’Aristote, et il n’était pas toujours d’accord il avait l’esprit critique..
        d’autres philosophes après lui ont continué sur l’ouvre d’Al-Farabi je ne vais pas tous les citer

        dans les mathématiques Al-Khawarizmi a fondé l’algèbre comme discipline mathématique sans faire exprès, son livre « al-jabr » est une oeuvre monumentale
        d’ailleurs une reproche qui font les intellectuels arabes d’aujourd’hui aux européens de l’époque, c’est qu’ils ont repris la science musulmane sans citer leurs sources.

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        • Spipou // 26.10.2014 à 02h18

          Vous parlez là de la période Mutazilite. Mais après l’écrasement et l’anéantissement total des Mutazilites, l’islam n’a plus jamais connu aucune période de réforme, et l’impulsion scientifique a été également anéantie, sauf dans quelques région périphériques comme le Turkestan, où des princes bien éloignés des centres religieux ont pu poursuivre des expériences (observatoire stellaire, par exemple) qui n’auraient pas été tolérées à Damas, Bagdad ou La Mecque…

          L’âge d’or du XIème siècle, où l’algèbre a voyagé d’Inde en Irak puis en Europe, était révolu pour toujours.

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        • Gedeon // 28.10.2014 à 16h55

          gag…bon lavage de cerveau en vérité…les thèses de la « naissance  » de l’algèbre et de la « science  » aux mains des musulmans sont une légende…occidentale.Non que les musulmans n’aient pas produit de savants…mais bon,ces « savants  » ont pour l’essentiel repris les travaux grecs et perses…parce que figurez vous qu’il y avait les grecs et les perses,les phéniciens et les romains,les egyptiens et les babyloniens,bien avant les savants musulmans..et on ne peut pas dire que c’étaient des manchots pour ce qui est des mathématiques,de la géométrie etc…Nous savons ce qui reste de Rome de Constantinople d’Athènes et des civilsations qui ont fleuri avant l’arrivée de l’Islam…juste une question,que reste t il des civilisations islamiques…quels sculpteurs,quels architectes,quels inventeurs,quels peintres,quels dramaturges,quels écrivains…quelles reines( je parle exprès de reines) dont l’histoire a retenu le nom…ben la liste n’est pas vraiment très longue,en fait…je suis désolé d’être un peu excessif,mais cher monsieur, si le dernier savant arabo musulman que vous pouvez citer est le Khawarizmi,çà devrait vous inciter à plus de modestie…vous êtes resté figé dans le passé lointain,très lointain… Grenade ne fait pas un monde.. et Grenade;c’est fini depuis très longtemps,n’est ce pas?

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          • Van // 31.10.2014 à 16h32

            cest pas parceque tu na aucun noms qui te vienne a ta tête que forcement ils n’existe pas monsieur l’encyclopédie ambulante 😉
            apprend a être modeste avant de la demander au autres .

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  • luci2/29 // 24.10.2014 à 09h42

    « ils » se marchent sur les pieds….les oligarques,du nord,ceux du sud, nato and C° …sans omettre les « autres » ,venus d’ailleurs…ou de nulle part, tous animés en général par les nombreuses « citys » de la pauvre planéte en voie de carbonisation!
    Or,
    Qui fait quoi ? Pour qui et pour quoi ..?
    A ce rythme et dans ce smog ,effectivement cette farce sinistrement diabolique pourrait s’éterniser…
    Mais,grâce « aux dieux » des uns et des autres, « Ils » ,(oligarques-larrons en foire),vont s’annihiler plus rapidement qu’il y paraît.

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  • Gérard Couvert // 24.10.2014 à 10h08

    Une guerre est le prolongement -éventuel ou programmé- d’une action politique, et la politique exige des pré-supposés, une idéologie ; quelle est cette guerre que non menons à moitié ?
    L’état Islamique puise son idéologie dans un corpus clair et primaire : le coran Ce dernier s’oppose en touts points à notre forme de pensée sociale dont l’élaboration se poursuit continument depuis Platon ; pour eux les choses sont simples.
    Que devrions-nous opposer pour vaincre, bien sur des guerriers -et pas des débauches technologiques- mais surtout une expression politique calquée sur la leur, c’est-à-dire contre l’islam.
    Le pouvons-nous, oui, le voulons-nous, non.
    Ils ont déjà gagné.

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    • Bouddha Vert // 25.10.2014 à 01h16

      Bonsoir,

      En fait votre affirmation ne vaut que pour un type d’interlocuteur: les obtus, et il est vrai qu’il y en a partout.

      Les relations humaines ne sont pas univoques, mais, comme la guerre c’est grave, autant la faire pour de bonnes raisons.
      Les vôtres semblent plus motivées par la peur qu’argumentées par la raison.
      A moins que vous n’ayez des actions chez Dassault?

      Bref un peut d’histoire en commençant par lire l’article en haut de la page permettra de garder son sang froid et de comprendre que votre solution ne sera pas exclue, mais franchement on à mieux à trouver en attendant.

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  • fanfan // 24.10.2014 à 10h20

    Quelques liens…

    23.10, 2014 – « US Helping ISIS? One Accidental Airdrop vs Billions in Covert Aid »
    by Tony Cartalucci – LD
    http://landdestroyer.blogspot.fr/2014/10/us-helping-isis-one-accidental-airdrop.html

    23.10.2014 – « Azerbaijan and the Geopolitical Chessboard »
    by Eric Draitser
    http://journal-neo.org/2014/10/23/azerbaijan-and-the-geopolitical-chessboard-part-1/

    22.10.2014 – Nexus: “US and ISIL” – a New and Disturbing Turn in Proxy Warfare
    by Henry Kamens
    http://journal-neo.org/2014/10/22/nexus-us-and-isil-a-new-and-disturbing-turn-in-proxy-warfare/

    19.10.2014 – « American Fight Against Terrorism has Obvious Anti-Russian Undertones »
    by Viktoria Panfilova
    http://journal-neo.org/2014/10/19/rus-bor-ba-ssha-s-mezhdunarodny-m-terrorizmom-imeet-yavny-j-antirossijskij-podtekst/

    18.10.2014 – « US War on Iran Takes Bizarre Turn »
    by Tony Cartalucci
    http://journal-neo.org/2014/10/18/us-war-on-iran-takes-bizarre-turn/

    16.10.2014 – « Iran and the Proxy War in Kurdistan »
    Eric Draitser
    http://journal-neo.org/2014/10/16/iran-and-the-proxy-war-in-kurdistan/

    14.10.2014 – « Why Regime Change Won’t Stop ISIS in Syria… »
    by Tony Cartalucci
    http://journal-neo.org/2014/10/14/why-regime-change-won-t-stop-isis-in-syria/

    Le billet de Kenneth M. Pollack:’An Army to Defeat Assad: How to Turn Syria’s Opposition Into a Real Fighting Force’ : khttp://www.brookings.edu/research/opinions/2014/09/02-army-defeat-assad-syria-pollack

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    • Chris // 24.10.2014 à 13h26

      J’apprécie particulièrement la conclusion de cet article cité très fouillé :
      « ISIL est maintenant, et a toujours été, un sous-traitant des Etats-Unis, comme d’autres forces l’ont été au cours de l’histoire. La différence maintenant est que ces procurations sont utilisés pour menacer les alliés des États-Unis et de justifier chaque action des États-Unis. Ils ne sont que la moitié de la prétendue menace : les Etats-Unis eux-mêmes sont ouvertement l’autre moitié pour garder ses alliés sous contrôle. »
      http://journal-neo.org/2014/10/22/nexus-us-and-isil-a-new-and-disturbing-turn-in-proxy-warfare/

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  • Jacques // 24.10.2014 à 11h03

    C’est bien de mettre la question du Proche Orient sur le blog. Mais c’est encore plus complexe et sensible que l’Ukraine. Le titre: « pourquoi les tactiques de l’Occident ne fonctionnent pas » peut être rapproché des commentaires sur la politique économique de notre gouvernement « socialiste ». On constate un décalage, voire une contradiction entre les buts affichés et les actions effectives, on s’en étonne, on s’en scandalise même, mais jamais on n’analyse les stratégies ni les vraies alliances. Pour le Proche-Orient, ceux qui lisent l’anglais ont intérêt à lire Patrick Cockburn et Robert Fisk dans le quotidien anglais « the Independent », articles souvent repris par Counterpunch.

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  • Iskander Zakhar // 24.10.2014 à 11h26

    L’idée c’est de les affaiblir en les bombardant… pour ensuite lancer contre eux des forces terrestres « utiles » comme les révoltés syriens modérés, si cela existe réellement !
    Cela permet de faire d’une pierre plusieurs coups : se débarasser de Daesh (dont la menace est avant tout la mainmise sur le pétrole et le gaz) et de faire tomber Bashar en sur-armant ses adversaires « démocratiques » (ou déclarés comme tels !)

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  • bizmarco // 24.10.2014 à 11h53
  • Chris // 24.10.2014 à 12h17

    Toutes ces mises en scène depuis août, ne sont que la crête d’une vaste opération pour déstabiliser et asservir d’un coup l’Irak, l’Iran, la Syrie et surtout une Russie qui détrône Big Brother avec les accords BRICS : tous ces pays ont en commun des réserves fossiles énormes. Un sacré coup de poker qui va mal se terminer pour des millions de gens, mais qu’importe !
    Que l’OTAN y participe démontre, s’il en était besoin, que cette organisation est ouvertement terroriste et offensive, au même titre que les armées hitlériennes durant la ww2 : une fuite en avant et des alliances vénéneuses qui préparent les guerres de demain.
    Le résultat des élections brésiliennes accéléreront ou retarderont le mouvement et je ne donne pas cher de la peau d’un Maduro. Quant à la Chine, le rameutage a déjà commencé…
    La politique US, et occidentaliste en général, est un poison aussi dangereux qu’Ebola, qui, je pense fait aussi partie de l’éventail de coercitions US au même titre que les milliers d’ONGs répandant un évangile « post démocratique » prédateur à travers le monde.
    C’est la guerre totale. L’EI en sont les mercenaires piromanes.
    « Agitez le peuple et servez-vous-en » disait Talleyrand.

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  • Sébastien // 24.10.2014 à 13h30

    Puisque je suis inspiré aujourd’hui, je ferai un parallèle avec l’armée de Saroumane, faisant semblant de travailler à ses propres desseins mais en réalité au service du Mordor. Composée de créatures crées de toutes pièces et de peuples venant de toutes part.
    Exactement comme l’Etat Islamique. Terre du Milieu= Moyen-Orient?

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  • Manant // 24.10.2014 à 14h39

    Les zones sous ontrôle de l’EI sont deszones peu peuplées à dominante tribale. Les zones défendues par Assad et par l’armée irakienne (soutenue par l’Iran) abrite les principales grandes cités. On a ainsi une idée de ce qui se trame : l’utilisation des tribus bédouine fanatisées et renforcées de recrues venues de tout le pourtour du désert (c’est-à-dire des jeunes (désœuvrés) d’extraction rurale, pour razzier les cités gagnées par la civilisation. Le ressort est une loi découverte par le penseur maghrébin Ibn Khaldoun (XIVe siècle) qui a relevé à travers l’histoire des dynasties que ces dernières finissaient toujours détruites par la périphérie tribale. L’existence de cette félure dans l’espace arabe et musulman a permis aux Français de se rallier des tribus en Algérie après la défaite d’Abdelkader. Elle a mal tourné pour les Britanniques au Soudan, mais elle leur a très bien réussi en Arabie grâce à la Révolte arabe fomentée par Lawrence pour chasser les Turcs des cités du Proche-Orient. L’utilsation des tribus avait permis au prophète Mohammad de prendre la Mecque, comme elle a permis, au XVIIIème siècle à la tribu des Séoud de prendre la Mecque et Médine aux descendants du Prophète (les Chérif). Quand vous regardez une carte, vous observerez que les vastes régions qui s’étendent du Moyen-Orient jusqu’en Chine, Inde et Russie, sont essentiellement des espaces majoritairement nomades et musulmans. Voila pourquoi l’Occident chevauche l’islamisme en allant jusqu’à le nourrir dans ses propres cités.

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    • Van // 24.10.2014 à 22h26

      faut vraiment etre crédule pour dire que des tribu isolé peuve faire la différence contre des armée conventionnelle , ta vraiment rien compris avec tes histoire dhollywood , le plus gros de deash sont des mercenaire recreté dans le monde entier , et les tribu ne sont pas assez con pour se faire embarquer dans du terrorisme dou les massacre collectif en irak et en syrie de tribu a cause de leur non allégeance .
      et faire un parallèle entre lepoque de la religion islamique et dun autre coté le terrorisme cela reflète dans le meilleur des cas un manque perspicacité et le pire des cas une volonté d’embrouiller le débat et de coller dans linconscient une étiquette religieuse au terrorisme .

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  • Alae // 24.10.2014 à 17h12

    Merci pour les liens, les gars. Depuis le tout début, ces soi-disant djihadistes bien propres sur eux, tous alignés en rang d’oignon, M16 en main, dans leurs ravissants uniformes noirs impeccablement repassés, bien organisés, avec leurs files de camions Toyota, leurs rapports sur papier glacé et la Rolex de leur chef ressemblaient beaucoup plus à une armée mercenaire grassement rétribuée qu’aux jihadistes classiques, qu’on reconnaît facilement à leur aspect dépenaillé.
    Ajoutons à cela le manque évident d’empressement des Américains à aller les combattre, et ce truc ressemblait de plus en plus à un montage hollywoodien.
    Depuis, on a appris (de la bouche de Joe Biden lui-même) que le Daesh est financé par l’Arabie Saoudite, le Qatar, etc, etc. Et, de notoriété générale, c’est un pur produit made in CIA, à la base contre Assad.
    Conclusion : C’est bien une armée mercenaire à la solde des USA et de leurs alliés.
    Et voilà pourquoi les tactiques de l’Occident ne fonctionnent pas : parce qu’il n’y en a pas, à part faire tomber quelques bombes sur des locaux à poubelles – au risque de tuer des civils – pour la façade, pour mettre Assad et l’Iran en ligne de mire et incidemment, pour utiliser le matériel acheté à la tonne par le Pentagone au complexe militaro-industriel (ça s’accumule, ça s’accumule… Aux USA, on militarise jusqu’à la police de proximité et plus récemment, les écoles et les collèges, mais les stocks restant énormes et les achats d’armes réguliers, il faut bien les écouler).
    http://www.rollingstone.com/politics/news/why-are-police-using-military-grade-weapons-in-high-schools-20141008

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  • Louis Robert // 24.10.2014 à 17h47

    Pourquoi les tactiques de l’Occident ne fonctionnent pas?

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    Mais enfin, ainsi le veut l’Empire!

    Demandons-nous, encore et encore: « Cui bono? »… (Où, en quoi et de quelle manière?)

    Je recommande une recherche sur ISIS dans Global Research. Promis, la récolte sera particulièrement fructueuse…

    http://www.globalresearch.ca/search?q=isis

    Je signale pour mettre en appétit:

    1. « ISIS is America’s New Terror Brand: Endless Propaganda Fuels “War on Terror” »,

    2. « ISIS: US-made Monster Running Amok in Middle East »,

    3. « ISIS “Made in USA”. Iraq “Geopolitical Arsonists” Seek to Burn Region »,

    4. « U.S. General: “We Helped Build ISIS” – Islamic State Obtained Weapons from U.S. Consulate in Benghazi, Libya »,

    5. « America Created Al-Qaeda and the ISIS Terror Group ».

    Pourquoi ne pas débuter par « The Islamic State, the “Caliphate Project” and the “Global War on Terrorism” », du professeur Michel Chossudovsky? Comme l’Ukraine, ISIS vaut bien une recherche approfondie qui fasse ressortir l’hypocrisie, la tromperie et le mensonge dont on nous afflige encore une fois ici.

    http://www.globalresearch.ca/the-islamic-state-caliphate-project-and-the-global-war-on-terrorism/5389530

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    • Louis Robert // 24.10.2014 à 19h36

      Quelqu’un s’intéresse-t-il (dans la MÊME veine), à la campagne de terreur qui sévit au Canada et à sa mise en contexte? Aux dernières nouvelles: « Courrier suspect : le consulat canadien à Istanbul évacué »… (Il y a trois heures; mise à jour il y a 45 minutes)

      http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/2014/10/24/003-paquet-poudre-consulat-canadien-istanbul-turquie.shtml

      Dans cette affaire, plus on creuse et plus on s’enfonce, pour ainsi dire. Les autorités, politiques et policières, ne cessent de se contredire, de se rétracter, d’adopter de nouvelles versions des « faits »; bref, à mesure que l’on avance, ce sont les questions plutôt que les réponses qui se multiplient… Or nous n’en sommes qu’à demander aux responsables ce qui s’est passé sous l’œil des caméras de surveillance et de télévision.

      Aussi ce texte-ci prend-il de jour en jour toute son importance — « Canadian Terror Wave: a Modern-Day Gladio »:

      « As warned, after multiple staged incidents used to ratchet up fear and paranoia in the build-up to US and its allies’ military intervention in Syria and Iraq, at least two live attacks have now been carried out in Canada – precisely as they were predicted. » (Suite aux avertissements et exactement tel que cela fut prédit après que plusieurs incidents eurent été mis en scène afin d’accroître la peur et la paranoïa durant la préparation de l’intervention militaire des États-Unis et de leurs alliés en Syrie et en Irak, au moins deux attaques ont eu lieu, en direct, au Canada.)

      http://www.globalresearch.ca/canadian-terror-wave-a-modern-day-gladio/5409455

      En ce moment même, cette campagne de terreur se poursuit.

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      • Chris // 24.10.2014 à 20h41

        Peut-être est-ce dû à mon âge avancé, mais je trouve ces campagnes de « terreur » complètement surfaites et je me demande qui cela touche réellement, à part les auteurs des narratives qui les fabriquent !
        Ou bien les gens sont-ils dans un état suffisamment avancé de lavage de cerveau pour marcher à des ficelles aussi grosses ?

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        • Louis Robert // 25.10.2014 à 12h51

          J’ai bien peur qu’ils le sont. Il faut voir les effets de la terreur au Canada ces jours- ci! Quel choc derrière cette façade à la Harper: « Jamais le Canada ne se laissera intimider! » — Non, la classe politique a eu la peur de sa vie, cela se voit… Et la population ne sait plus trop quoi penser de tout cela, tel ce soldat qui avoue préférer ne pas porter l’uniforme militaire en public: « Il y a un problème, dit-il. Je ne comprends pas ce qui se passe »… Selon moi, nous glissons rapidement maintenant du monde d’Orwell à celui de Kafka. A titre d’ennemi intérieur, le peuple est désormais disposé à être manipulé (et il le sera) comme entend le faire le Régime depuis si longtemps: surveillance omniprésente, perte des libertés civiles, arrestations et détention arbitraires, décisions et actions politiques à l’insu de la population, abus du secret d’état, etc. comme au cœur de l’Empire quoi!

          Quelques rares journalistes s’en émeuvent un peu, sans trop de conviction, pour la forme…

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  • Van // 24.10.2014 à 21h23

    pour répondre a la question de l’article « État islamique : pourquoi les tactiques de l’Occident ne fonctionnent pas« 
    je dirai que les tactique de l’occident ont bien fonctionné , les americians et leur serviles ont réussi a :
    1-creer une opposition imaginaire qui a plus l’aire de mercenaire que des révolutionnaire populaire
    2-creer un chaos en Syrie et en irak avec des zone hors de contrôle avec multiplication des trafiques
    3-diviser ces pays sur le plan ethnique et religieux avec des déplacement de population (plan du pentagone)
    4-affaiblir militairement ces pays pour ne plus etre des menace visavis disrael
    5-destruction des infrastructure économique et touristique pour ne plus rivaliser avec les voisins
    6-deconnecter les zone pétrolière et gazier des gouvernement centraux (bagdad ,damas) pour ensuite les exploiter librement ( Example kurde irakien)
    7-tentative déjecter les russes de la mer méditerranéenne en menaçant sa base navale militaire a Tartous .
    8-maitenir un etat de guerre permanente en syrie et en irak quon peu aussi definir comme une guerre d’usure .
    9-le plus important cest le bizness des armes , l’exemple le plus flagrant est justement le bombardement fictif des américain qui n’est quune exposition de ses nouvelles armes : f22 amélioré et tomawak avec des contrat avec leur allies dictateurs fréquentable du golf .

    donc pour répondre a la question si « l’occident «  veux vaincre letat islamique je dis non si leur tactique réussi en Syrie et en irak je dis oui .
    pour finir sur une note optimiste ces pays sont multi millénaire ils en vue des envahisseur et des destruction massive de leur civilisation mais ils ont survécu et resteront sur les terre de leur ancêtres que cela plaise ou non a Houlagou , bush ou obama .

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    • Andrea // 25.10.2014 à 18h45

      Oui..en gros… Le but supra-ordonné c’est de se débarasser les Etats-Nations aux Moyen-Orient et ailleurs, pour créer des Régions, des territories géographiques qui sont définis non pas par une politique cohésive — peu importe laquelle, mais le socialisme et le quasi-communisme, ou proche, pas de définitions exactes ici, voir la Lybie de Kadafi — sont anathème.

      Le tracé doit être en fonction des caratéristiques ethniques, religieuses, ‘raciales’ des habitants du territoire.

      Le modèle idéal c’est Israel, qui pratique ces trois critères ou discriminations, à tous les niveaux. Peu importe – dans ce contexte – si elle est vue comme génocidaire envers les Paléstiniens, ou comme une ‘démocracie exemplaire’, comme fer de lance (51e Etat des USA) ou autre. Elle présente le modèle d’un avenir souhaité.

      Le fractionnement permettra un controle accru par les super puissances, des petits simili-Etats deviennent dépendants des pouvoirs au-dessus, ils doivent afficher un comportement de soumission envers eux, en plus ils sont encouragés pour s’opposer, et se battre, contre les voisins qui sont des ‘ennemis’ : religion, moeurs, langue, comportement criminel, politique, querelles locales, scandales, etc.

      Ces petites entités ne peuvent pas produire des avions, des trains, des vaccins contre Ebola, des hopitaux, des nouveaux produits informatiques, des shows culturels, même pas des auteurs lus et respectés…

      En plus, les dirigéants de ces mini-territoires sont forcément corrompus, car ils sont choisis pour leur appétit pour le profit à court terme, la domination des leurs, la négligence totale d’une politique générale. Les autres sont éliminés.

      Cette démarche repose sur la constatation que les humains sont facilement manipulables, le territoire, lui, est inamovible…Il faut donc influencer, controller les humains qui y sont assis. Et en passant, en éliminer une partie c’est tout bénéf, ils consomment moins, pompent moins de fric (non-productifs, aide sociale, ou pire, révoltes..), il y moins besoin de controle.

      L’ancien colonialisme avait besoin de travailleurs-esclaves, ce n’est plus le cas aujourd’hui, ou c’est l’énergie qui fait tourner les machines qui compte.

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  • Franck // 25.10.2014 à 15h48

    Ce qu’il faut surtout retenir, c’est que malgré une instabilité dans nombre de pays producteurs de pétrole, son prix continue de baisser. On comprend vite alors que le but est de porter un coup à la Russie, mais plus grave encore, cela porte un coup à la crédibilité des américains et des marchés financiers tout court. Car s’ils ont le pouvoir de manipuler ouvertement les marchés, alors il n’y a plus de marché, et donc plus aucune confiance. Déjà qu’elle était réduite à peau de chagrin, une telle manipulation risque fort de mettre un terme définitif à la crédibilité du dollar. Et notamment pour les pays du golf, qui eux, en ont assez d’être payés avec du papier toilette…

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    • Archanonyme // 26.10.2014 à 01h05

      Tout cela ne présage rien de bon, on vit dans un monde de western, où les lois n’existent plus. Remarquer comme plus personne ne parle de mondialisation : il est soit question de l’Europe, La Russie, Les USA, et moyen Orient l’Asie, les Brics, plus question de l’ONU, de tribunal, de régulateur ? … le monde s’enfonce …

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  • khader // 25.10.2014 à 21h53

    bonjour a tous voila cette guerre et un jeux de finances et des interet petrole et gaz et l »etat islamique si la cause pour intervenir la coalition pourquoi cette guerre gratuite qui tue des innocant civil qui va gagner cette guerre si dieu qui connait moi je pense que tant il ya une injustice quelque part il ya toujours des conflit des guerre voila en souhaite la paix dans le monde et la vraie justice mondiale merci a tous

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