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19.février.202019.2.2020 // Les Crises

Interdit d’interdire – Des inégalités mondiales si importantes que cela ? Avec Olivier Berruyer

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Source : Russia Today France, Interdit d’interdire, 17-02-2020

Frédéric Taddeï reçoit :

– Laurent Pahpy, analyste pour l’IREF

– Frédéric Farah, économiste

– Olivier Berruyer, fondateur du site Les-Crises

– Pascal Salin, économiste

Source : Russia Today France, Interdit d’interdire, 17-02-2020

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Commentaire recommandé

Santerre // 19.02.2020 à 10h45

On n’en est plus là cher monsieur. Il n’y en aura pas pour tout le monde donc ce qui a la cote en ce moment c’est la maltusianisme. C’est géant, convaincre les masses qu’elles sont la cause du problème et que surtout leur appauvrissement et mieux, la disparition d’une bonne partie d’entre eux serait bénéfique et même la solution. En finir avec les pauvres plutôt qu’avec la pauvreté. Et ainsi une nouvelle aristocratie mondiale, une overclass, servie par des cohortes de clercs médiatiques, des armées d’autant plus zelées qu’elle seront en grande partie robotisée pourront régner comme au bon vieux temps antiques sur les gueux restants. J’aime autant vous dire qu’il faudra apprendre à baisser les yeux et mettre son bonnet devant la poitrine. Je délire ? Voire …

38 réactions et commentaires

  • Gilles // 19.02.2020 à 08h43

    A voir absolument sur ARTE: Disponible du 17/02/2020 au 24/02/2020 Version française

    En première ligne – Les vérités du journaliste Robert Fisk

    Portrait en action d’une grande plume britannique du reportage de guerre, Robert Fisk, spécialiste du Proche-Orient. Une conscience et un modèle…
    Ses textes sur les attaques chimiques de Douma, qu’il conteste, déclenchent la controverse en 2018.
    Ce faux-prétexte utilisé par la France, Grande-Bretagne et USA, dénoncé par plusieurs membres de l’OIAC en 2019.

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  • Fabrice // 19.02.2020 à 09h44

    J’adore la phrase un employé ne peut pas avoir de salaire sans employeur qui fait du chiffre d’affaire mais qui s’arrête là en oubliant la partie qu’un employeur ne peut pas avoir de bénéfices si il n’a pas de client or dommage ce sont souvent des employés qui achète les produits.

    Ces images à la .on dont on nous sert en permanence pour justifier que l’on favorise les entrepreneurs en oubliant que sans client pas de vente donc pas de chiffre d’affaire.

    Les deux doivent être équilibrés sinon c’est scier la branche sur laquelle on est, même Ford qui n’était pas un communiste l’avait compris en distribuant à ses salariés des revenus suffisant pour acquérir des biens dont les siens.

      +29

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    • Santerre // 19.02.2020 à 10h45

      On n’en est plus là cher monsieur. Il n’y en aura pas pour tout le monde donc ce qui a la cote en ce moment c’est la maltusianisme. C’est géant, convaincre les masses qu’elles sont la cause du problème et que surtout leur appauvrissement et mieux, la disparition d’une bonne partie d’entre eux serait bénéfique et même la solution. En finir avec les pauvres plutôt qu’avec la pauvreté. Et ainsi une nouvelle aristocratie mondiale, une overclass, servie par des cohortes de clercs médiatiques, des armées d’autant plus zelées qu’elle seront en grande partie robotisée pourront régner comme au bon vieux temps antiques sur les gueux restants. J’aime autant vous dire qu’il faudra apprendre à baisser les yeux et mettre son bonnet devant la poitrine. Je délire ? Voire …

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      • Bouddha Vert // 19.02.2020 à 21h44

        « il n’y en aura pas pour tout le monde », tout au moins pas à la hauteur de ce que consomme un habitant des pays de l’OCDE!
        Comme vous l’écrivez, ce sont les consommations de masse qui posent problème car en matière de production/pollution comme en matière de comptabilité, seuls les nombres comptent.
        Nos politiques n’ont aucune solution à cette réalité indépassable, à moins que votre chapeau nous offre la possibilité de nous offrir une deuxième planète, voir quatre pour consommer comme des états-uniens.

        Au début du XVIIème siècle, le monde fonctionnait uniquement d’ENR nourrissait difficilement 600 millions d’âmes avec de petites épidémies pour remettre les comptes en équilibre…
        Heureusement (!) à peine 1 siècle plus tard, la machine à vapeur allait nous libérer de la faiblesse de nos carcasses pour nous propulser vers aujourd’hui.

        Critiquer l’aristocratie depuis le XXIème siècle est bien facile lorsque l’on a connu que le toujours plus, en revanche cela n’explique pas pourquoi ni comment l’immense majorité de l’humanité se suffisait de l’ancien système!
        Lorsque l’on perçoit que la démocratie est fille de la croissance, on comprend le changement de mentalité dans les têtes des citoyens qui ont abandonné le fatalisme.

        Si l’on n’admet pas cette congruence on verse alors dans le mépris de nos aïeux et l’on estime que « quand on veut, on peut »!
        Nous sommes des êtres de chair, de sang, de désirs qu’il va nous falloir domestiquer, l’ancien régime n’est pas affriolant mais le critiquer n’apporte aucune solution au problème qui s’impose à nous: Les limites de notre planète.

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      • Recits d’Yves // 28.02.2020 à 19h39

        Vous ne délirez pas. C’est en effet la tendance du moment. Les puissants et leurs serviteurs évoquent la nécessité de réguler l’espèce humaine en « sacrifiant quelques uns pour que l’ensemble vive ». A cela ajoutez, « la nécessité de de ne plus donner le vote qu’à des personnes éclairées ». L’étape d’après, pour les couches intermédiaires, sera de choisir son camps en mettant en oeuvre le Grand Plan en échange de la promesse d’être épargnées, peut-être..

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    • Dominique Gagnot // 20.02.2020 à 14h39

      À terme, le capitalisme permettrait de produire sans l’homme – car les machines coûtent moins cher – des choses que l’on ne pourrait se payer, faute de revenus !
      C’est le comble de l’absurdité pour un système économique, mais c’est la logique du capitalisme.
      Extrait de PDF : http://bit.ly/tragédiecapitaliste

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    • SanKuKaï // 20.02.2020 à 17h36

      L’autre aspect qui est oublié dans la même phrase est l’enrôlement. Si une personne veut entreprendre en construisant des paniers en osier pas de problèmes il peut le faire tout seul. Il n’est employeur que de lui même.
      Mais si son idée est un projet d’envergure comme construire des ponts, il aura besoin de convaincre d’autres personnes de souscrire à son projet. La solution trouvée par le capitalisme pour cela est l’enrôlement.
      Et sans employés il peut s’asseoir sur son projet, son chiffre d’affaire et sa liberté d’entreprendre. Sous cet angle, la réciproque est donc vraie: un employeur ne peut pas avoir de revenus sans employés.

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      • Charles // 21.02.2020 à 08h08

        un employeur par définition emploie des employés!
        par contre, l’entrepreneur a plusieurs alternative à l’embauche : externalisation, délocalisation, association ou tout simplement ne pas accroitre son activité. le salariat en france protège l’employé

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        • Pong // 22.02.2020 à 14h51

          Non, l’employeur n’a aucune alternative à l’emploi, sous une forme ou sous une autre. C’est moins une tautologie si on remplace « employeur » par « entrepreneur » ou même, « capitaliste » . Pour produire de la richesse, l’entrepreneur a, in fine, autant besoin des employés que l’inverse. Tout est là.

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  • Pandami // 19.02.2020 à 10h27

    La métaphore du gâteau pour insupportable qu’elle puisse paraître est intéressante dans la mesure où elle synthétise les enjeux du débat.

    De fait il me semble que si l’on tient compte des problématiques d’énergie qui imposent une contrainte physique inéluctable de l’économie, on ne peut que constater la contradiction du discours libéral.

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    • Patrick // 19.02.2020 à 11h17

      Le principe de base restera le même , avec ou sans énergie.
      Il est clair que sans combustibles fossiles et sans nucléaire , le gâteau va être considérablement réduit.
      D’un autre côté , sans toute cette énergie abondante et bon marché , le nombre de parts va aussi être considérablement réduit.
      De tous temps , les communautés humaines ont travaillé à faire grossir le gâteau , même si le gâteau ne permettait que la survie.
      Il n’y a pas de contradiction , juste un équilibre différent à trouver.

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      • Bats0 // 19.02.2020 à 13h52

        Et en plus les chefs d’entreprises ont remplacé progressivement les employés qui exerçaient des tâches répétitives par des robots et qui en plus les exonèrent des charges salariales; c’est ça l’esprit d’égalité vu par les libéraux.
        Donc il faut vite remplir le coffre-fort, car la compétition pour la capture des ressources, pour le coup, entraînera forcément une compétition acharnée pour cette appropriation.
        Voilà ce qui obsède les élites, qui n’ont plus aucun attrait pour les masses salariales, vouées à disparaître, si elle ne s’adaptent pas à la sacro-sainte idée de l’entreprenariat pour continuer à exister.
        Mais avant la fin de cette histoire, avant que l’humanité est complètement disparue (après s’être en grande partie auto-détruite), les survivants, pour s’adapter aux nouvelles conditions climatiques, devront repenser leurs idéaux, et finiront, comme dans un beau roman, à s’apercevoir que l’union fait la force pour s’adapter, et que la volonté d’une nouvelle vie harmonieuse avec son environnement, est la meilleur solution pour exister sur la planète bleue et profiter au mieux de ce qu’elle peut nous offrir.
        Faut bien rêver encore un petit peu…

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        • Patrick // 19.02.2020 à 15h09

          en gros :
          – Pas besoin de « robots », sur les chaines de fabrication tout est déjà largement automatisé pour baisser les coûts ( combien êtes-vous prêt à payer votre yaourt ou votre paquet de biscuits ? ).
          – L’autre issue étant la faillite parce que les chinois vous ont bouffé le marché.
          Il y a une trentaine d’années , j’avais fait une mission chez un des derniers fabricants de prêt à porter français ( vieille bourgeoisie de province ), le patron voulait absolument garder une usine en France mais pour cela il avait été obligé de sous-traiter la plus grosse partie du travail sans qualification à l’étranger … sinon , faillite , pas le choix. Donc le problème n’est pas nouveau.
          Avec le pb du virus chinois , il va quand même falloir réfléchir aux inconvénients de la sous-traitance totale … ça va commencer à coincer dans les usines restant en Europe.

          Sans nos sources d’énergie , il est probable que la population soit fortement réduite , mais
           » volonté d’une nouvelle vie harmonieuse avec son environnement  » , on repassera , quand l’objectif est la survie on fait des entorses à ce beau principe qui est en fait une idée de bourgeois occidental , les autres n’ont pas le temps d’y penser.

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          • Bats0 // 19.02.2020 à 16h18

            « ” volonté d’une nouvelle vie harmonieuse avec son environnement ” , on repassera , quand l’objectif est la survie on fait des entorses à ce beau principe qui est en fait une idée de bourgeois occidental , les autres n’ont pas le temps d’y penser. »
            Ah bon ??? Alors comment ont fait toutes les tribus amérindiennes qui ont pu survivre à la colonisation de la bourgeoisie occidentale ? C’était des extra-terrestres, ou bien avaient-ils une envie féroce de résister à la stupidité de l’empire colonial ? En tout cas eux sont toujours en relation étroite avec la terre mère, et compte bien continuer à entretenir cette relation.

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            • Patrick // 19.02.2020 à 18h11

              Les tribus amérindiennes ? noyées dans l’alcool et les fast-food ? celles qui ont créé des casinos dans leurs réserves pour gagner un max de pognon ?
              Même les Inuits se sont mis à la moto-neige et chassent avec des fusils , c’est quand même vachement plus efficace.

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    • Calal // 20.02.2020 à 10h31

      L’Occident se dépeuple et consommera moins automatiquement. Y a pas de problème.

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  • Anouchka // 19.02.2020 à 11h38

    Slogan entendu recemment lors d’une campagne de communication d’une boite où je travaille : « let’s all be Each for Equal » que l’on pourrait traduire par « Soyons tous egaux » . Et à coté de ce slogan « manage your unique life and work. » – Gerez votre vie et travail uniques (avec unique écrit en majuscule et en gras).
    Vous etes uniques et en meme temps vous devez etre égaux … Quintessence du management néolibéral… Certain pensent qu’ils vont s’en sortir en répétant « diversité » comme un mantra (ah ! tiens « Diversité », ça fait aussi partie des « nouvelles valeurs » que les salariés de l’entreprise en question sont censés faire leur au terme d’une campagne de promotion desdites nouvelles valeurs de l’entreprise).

    Moi je m’interroge : quel besoin a cette entreprise de « l’égalité» ? Que diable vient faire l’égalité dans cette galère comme dirait l’autre… Réduire la distance entre le capital et le travail ? Empêcher la formation de groupes antagonistes ? Détourner la colère des uns contre les autres pour mieux concentrer les énergies de tous sur le « global race », la compétition généralisée ?

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    • Patrick // 19.02.2020 à 11h58

      Ce n’est qu’un slogan managérial … ça permet à l’entreprise de paraître plus belle sur la photo , plus politiquement correcte pour les petits jeunes à recruter , ça change au fil des modes et des années , il ne faut pas y attacher plus d’importance que ça en a.
      Si vous êtes juste un cadre moyen ( donc remplaçable facilement ) , il faut dire que vous êtes d’accord et que vous adhérez , si vous êtes un expert technique dans votre domaine ( difficile à remplacer ) vous pouvez dire au DRH que vous vous en tamponnez de ses c..ies, de toute façon l’an prochain le slogan aura changé.
      C’est plus problématique quand ces mêmes âneries viennent du monde politique , parce qu’en plus les politiciens sont capables de vous balancer un tombereau de lois sur ce sujet. La plupart de ces lois auront l’effet inverse de la volonté affichée au départ , mais ça va vous pourrir la vie.

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      • Subotai // 21.02.2020 à 18h13

        «  »C’est plus problématique quand ces mêmes âneries viennent du monde politique  »
        ———
        Heu.. je pense plutôt que ces âneries viennent du monde de l’entreprise (libéralo-capitaliste) et ont envahi la Politique.
        Maintenant les banquier et les affairistes sont dirigeants politiques… 🙂

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  • Mona Redmoor // 19.02.2020 à 14h26

    Spécieux le calcul riches pauvres inégalités. Mais oui un Bill Gates a volé : puisque les filons de terres rares détruisent les pays (pollutions etc). Inversement un paysan dit très pauvre peut-être bien plus heureux qu’un Bill Gates hypra matériellement riche mais misérable par ailleurs. Les intervenants parlent de pauvres et de pauvreté, mais il faut réhabiliter la pauvreté et sa dignité et les distinguer de la misère qui est indépendante des revenus, du patrimoine etc. qu’est-ce qu’est être pauvre? ça dépend avant tout du contexte et de la référence culturelle-matérielle, donc des aspirations des personnes également.

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    • Fabrice // 19.02.2020 à 18h09

      Oui intéressant comment on réduit le terme richesse qu’à la valeur monétaire, alors que l’on peut être riche sur beaucoup d’autres plans, (d’expériences, spirituellement, intellectuellement, artistiquement, …).

      La fameuse quête de richesses est hélas devenu pauvre dans sa signification car réduite drastiquement par une société qui détruit ses plus importantes richesses qui ne sont pas que matérielles.

        +12

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      • Mona Redmoor // 19.02.2020 à 18h26

        Monsieur, votre réponse me rassure. J’ai souffert l’heure de débat fixée sur l’obsession quantitative. Aucun des bretteurs capable d’apporter ce distinguo entre misère et pauvreté d’une part; vaguement évoquant des disparités à travers le globe, mais tous répétant le mot pauvreté et plutôt accordés sur son sens et qu’il faut y remédier. Non la pauvreté n’est pas le problème, la misère matérielle l’est et elle participe justement au problème de l’épuisement de la Terre et de l’esprit humain qui sont fortement connexes. Pourtant terreur ultime: il apparaît dans l’écologie générique et désormais mise en place par les gouvernants une oppression continue de l’écologie proprement humaine (voir dès Le jardin de Babylone par Bernard Charbonneau 1968).

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        • vert-de-taire // 20.02.2020 à 15h28

          AH QUE je vous soutiens dans la perte de ce distinguo qui permet tous les amalgames.
          Au nom de la pauvreté que de crimes !
          Faire la différence entre misère et pauvreté change du tout au tout la manière et le but.

          Comme pauvre (ici et hyper riche vu d’ailleurs) je vois partout cet amalgame qui permet de substituer le revenu comme critère de pauvreté afin de nier les rapports sociaux comme LA condition sociale.
          En ramenant à ce critère comptable la condition sociale, nos élites détruisent en nous les moyens de faire évoluer cette société de dictature capitaliste en solidarité démocratique – des gros mots opportunément oubliés, désolé pour l’offense.

          Si je pense revenu au lieu de penser pouvoir de faire, de choisir MA société comme être vivant temporaire, je ne suis plus qu’une fourmi mue par l’injonction de survie utilitaire dans le consentement contraint d’un modèle totalitaire.

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          • Mona Redmoor // 20.02.2020 à 16h47

            Et notamment remettre en action une société de proximité, lente, du circuit-court, des solidarités. Eh oui qui parle local, et d’attachement au local et quoi de plus référent que le génie paysan qui a œuvré des siècles dans ces lieux!? agite le spectre identitaire; en fait surtout il lui est fait le reproche comme à toute forme de conservatisme qui ralentirait la bonne marche (ou crève) du capitalisme. Qui vit de l’instabilité (qu’il positive en discours par « mouvement ») celle qui fait que tout est transitoire et augmente la conso, le gâchis, rien n’est fait pour durer, ni à transmettre. Même professionnellement transmettre est devenu un gros mot, et une inversion des valeurs là aussi s’est produite: les jeunes sont au top, les vieux doivent se former pour être à la page voilà le discours du lobby des plateformes de formation, relayé par nos gouvernants et les administrateurs mêmes des professions ! Riche d’expériences l’ancien est ringardisé, le bleu, novice est porteur de l’innovation, en gros de tous les gadgets numériques qui cassent la main d’œuvre et l’esprit de réflexion, standardise et appauvrit tout.

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  • DVA // 19.02.2020 à 17h38

    ‘’…Le Louvre ou le British Muséum témoignent par exemple du ‘ Comment ?’ de la richesse acquise par les nations…Les paradis fiscaux témoignent de la richesse d’entrepreneurs et de mafieux réunis qui dirigent désormais l’organisation de nos sociétés (et de notre futur!) par la corruption,les médias et les forces de l’ordre au sein de ce qui reste de ‘ l’état nation’ !!!

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  • Betty // 20.02.2020 à 01h43

    Où l’on parle d’inégalité lorsque le but à atteindre serait plutôt l’équité… mais visiblement nous en sommes bien loin. Quant à évoquer la richesse au travers d’un PIB ou d’un PNB il serait bon de se pencher sur le « Manuel sur la mesure de l’économie non observée » de l’OCDE afin de comprendre comment et d’où est évaluée la richesse des ménages dans le monde. La lecture de l’introduction en pages 11 et 12 apporte un éclairage « synthétique » http://www.oecd.org/fr/sdd/cn/32016147.pdf

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    • vert-de-taire // 20.02.2020 à 15h42

      Mais qu’espéreriez-vous ?
      Que le Système se dévoile en prouvant son escroquerie intellectuelle, sa propagande ?

      Depuis quand un pouvoir non fondé sur la Démocratie (i.e. les principes oubliés de la Démocratie, je ne parle pas du spectacle et ses clowns admirés – il y a souvent confusion..) oserait laisser penser les gens sur sa nature ?
      Le fric est la mesure de tout. Le gouvernement par les nombres est la réalité capitaliste qui fabrique le consentement par la tromperie. Alain Supiot nous en a fait la démonstration, il ne dépend que de nous d’en prendre connaissance et en déterminer une action – c’est-à-dire renverser ces prédateurs de nos vies, du temps et de l’espace.

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  • vert-de-taire // 20.02.2020 à 16h46

    Laurent Pahpy, analyste pour l’IREF :
    « Je pense que le problème n’est pas la richesse mais la pauvreté. Les inégalités et la richesse n’en sont pas. La preuve, le soudanais préfère les États-Unis et pas le contraire. »
    Tant de logique m’émeut. Ah ma bonne dame, c’est évident, il suffit d’enrichir les pauvres !
    Et vous savez ILS ont trouvé comment : le revenu de survie pour tous, autrefois ceci avait un nom : l’esclavage. Mais chut, j’anticipe.

    Olivier Berruyer, fondateur du site Les-Crises :
    « on se bat depuis 2 siècles contre la pauvreté, les gens qui meurent de faim, … mais difficile de la combattre face aux grandes inégalités ».
    Merci OB le pb de la pauvreté serait plutôt celui de la misère favorisée par les grandes inégalités donc la non-redistribution …

    Pascal Salin, économiste ultralibéral :
    « le pb n’est certainement pas les inégalités ! Une vision statique. Parlons de diversité. La diversité des revenus est aussi utile que celle des humains. »
    Une logique si facile à comprendre. Je crève de faim et sous la contrainte c’est cela la beauté du monde, il faut de tout pour faire un monde ma bonne dame. Prions ensemble pour ce meilleur des mondes possibles. L’abjection le dispute à l’admiration ! Vive la diversité, c’est le riche qui détient les armes, le serpent qui parle au lapin. Ah le brave homme !

      +1

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    • Subotai // 21.02.2020 à 18h21

      J’approuve. 🙂
      Mais je voudrai faire un distingo.
      Alors que le serpent face au lapin est dans son rôle – on pourrait parler de la gazelle et du lion, heu…de la lionne en réalité, machisme quand tu nous tiens – je disais donc, on s’interroge sur le rôle de l’humain face à… l’humain.
      😉

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  • vert-de-taire // 20.02.2020 à 16h47

    Frédéric Farah, économiste :
    « Fonder la croissance sur des inégalités trop grandes nuit à la croissance économique. La preuve, si les pauvres n’accèdent plus aux soins ou l’éducation alors la croissance s’en ressentira. »
    Ah Monsieur comme vous avez raison ! L’optimum économique passe par ma bonne santé et ma bonne éducation. C’est tellement juste que si vous poussiez un cran plus loin votre parfaite logique, il suffirait de me remplacer par un robot qui lui sera par construction parfaitement adapté à l’optimum économique qui vous préoccupe tant. Mais est-ce bien nécessaire, ne suis-je pas déjà un robot ? Le monde est sauvé. Vive la croissance !

    Laurent Pahpy, analyste pour l’IREF
    à propos de la méthode OXFAM pour dire que les 26 plus riches ont autant que les x milliards plus pauvres.
    Il empêche visiblement et sans gêne aucune OB de parler c’est un moyen plus efficace qu’un autre d’avoir raison. Chacun ses trucs. La guerre est de gagner par tous les moyens. LP est en guerre et OB croit encore au débat ; il respecte les adversaires alors que LP détruit ses ennemis. OB si tu n’es pas dans la guerre que l’on te fait il faut trouver autre-chose sinon la suite est l’extermination, c’est l’usage.

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  • vert-de-taire // 20.02.2020 à 17h20

    Correction concernant l’achat d’un ordinateur qui enrichit Bill Gate

    Il est impossible à chacun d’acheter un ordinateur qui n’enrichit pas Bill Gate.
    ON appelle cela un monopole et pas du tout un choix personnel d’un échange marchand éclairé.
    Cette situation de monopole de fait a été actée par un ministre à qui l’on dénonçait cette situation de marché non libre et faussé : sa réponse fut simple : « Je sais mais c’est comme ça je n’interviendrai pas. »

    Et vive la liberté des escrocs qui ont raison de nous prendre pour des c..s puisque ça marche. Lutter individuellement contre la puissance d’un État corrompu, ça lasse.
    Et comme on ne sait pas se grouper en force anti-capitaliste, on en crève.

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    • JBB // 21.02.2020 à 00h32

      Vous pouvez acheter un Mac ou un
      pc sous Linux. Et de toute façon personne ne vous oblige à acheter un ordinateur.

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      • vert-de-taire // 26.02.2020 à 15h39

        Mais bien-sûr ! un Mac à Apple qui ne paye pas d’impôts
        ou un PC Linux, 0, 000..1% de l’offre ? Vous plaisantez j’espère.
        Qui sait et pour quoi faire ?
        Micro$oft corrompt le monde universitaire, les militaires, le monde …

        Le possible pour un poignée de gens ne l’est pas pour les autres lobotomisés sans même le savoir.

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    • Subotai // 21.02.2020 à 18h25

      « Lutter individuellement contre la puissance d’un État corrompu, ça lasse.
      Et comme on ne sait pas se grouper en force anti-capitaliste, on en crève. »
      ————–
      Il suffit d’en sortir.
      Don’t play the game.
      Get out of the groove… 🙂

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      • vert-de-taire // 26.02.2020 à 15h43

        Bien sûr
        c’est si simple yakafokon
        je suis formaté pour obéir et faire là où on me dit
        On appelle cela l’instruction publique
        Ensuite la propagande massive avec des milliers de messages par jour
        pour me maintenir dans la prison.

        Qui peut en sortir et avec quels outils intellectuels ?

        On a élu un banquier voleur !
        Ce ne sont pas les gens qui ont choisi de se faire tondre.
        SI ?

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