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17.juillet.201817.7.2018 // Les Crises

Inventer des excuses pour le Russiagate. Par Daniel Lazare

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Source : Daniel Lazare, Consortium News, 18-05-2018

Alors que les mois deviennent presque deux ans et qu’aucune preuve solide n’émerge pour coincer la Russie sur les élections de 2016, certains des enthousiastes promoteurs du Russiagate commencent à effacer leurs traces, comme l’explique Daniel Lazare.

La meilleure preuve que le Russiagate s’enfonce sous les vagues est la façon dont ceux qui poussent le pseudo-scandale s’affairent à effacer leurs traces. Le Guardian se plaint que « comme l’enquête s’est élargie et a dominé l’agenda des infos au cours de l’année dernière, les vrais problèmes de la vie des gens risques d’être noyés par la couverture obsessionnelle de l’enquête sur la Russie par la télévision câblée » – comme si la propre couverture du Guardian n’avait pas été aussi obsessionnelle que tout ce que CNN a pu inventer.

Le Washington Post, qui n’a pas son pareil lorsqu’il s’agit de dépeindre Poutine comme un Lord Voldemort (NdT : Sorcier dans la Saga Harry Potter) réel, dit maintenant que le conseiller spécial Robert Mueller « doit relever un défi particulier pour maintenir la confiance des citoyens » alors que son enquête entre dans sa deuxième année – bien qu’il maintienne que le problème ne soit pas l’enquête elle-même, mais « les attaques régulières auxquelles il est confronté de la part du président Trump, qui a décrié la enquête comme une « chasse aux sorcières » ».

Et puis il y a le New York Times, qui a consacré cette semaine un article de 3 600 mots en première page pour expliquer pourquoi le FBI n’avait pas d’autre choix que de lancer une investigation sur les liens russes présumés de Trump et comment, le cas échéant, l’enquête n’avait pas été pas assez agressive. Comme le dit l’article, « des auditions d’ une douzaine de représentants actuels et anciens du gouvernement et un examen des documents montrent que le FBI a été encore plus circonspect dans cette affaire qu’on ne le croyait ».

C’est la faute de personne.

Le résultat est un refrain médiatique de dernière heure dont l’effet est est de disculper le FBI pour le prolongement d’une enquête avec si peu de preuves à l’appui. ; ce n’est pas non plus la faute de Mueller, et, surtout, ce n’est pas la faute de la presse institutionnelle, même si elle n’a pas fait grand-chose d’autres au cours des deux dernières années que de crier sur la Russie. Ce n’est la faute de personne, évidemment, mais simplement la façon dont le système fonctionne.

C’est absurde, et les grosses lacunes de l’article du Times montrent pourquoi.

L’article, écrit par Matt Apuzzo, Adam Goldman et Nicholas Fandos et intitulé « Nom de code Crossfire Hurricane : Les origines secrètes de l’enquête sur Trump », est à peu près comme tout ce que le Times a écrit sur le sujet, c’est-à-dire biaisé, trompeur et incomplet. Son principal argument est que le FBI n’avait pas d’autre choix que d’intervenir parce que quatre aides de campagne de Trump avaient « des liens évidents ou soupçonnés avec la Russie ».

« At Putin’s Arm » (Dans les mains de Poutine)

Flynn : Avec Stein au « The Dinner ».

L’un d’entre eux était Michael Flynn, qui a brièvement servi comme conseiller en matière de sécurité nationale de Donald Trump et qui, selon le Times, « a été payé 45 000 dollars par la branche médias du gouvernement russe pour un discours en 2015 et qui a dîné à coté du président russe, Vladimir V. Poutine ». Un autre était Paul Manafort, qui a brièvement servi comme président de campagne de Trump et était une source d’inquiétude parce qu’il avait « fait pression pour les intérêts pro-russe en Ukraine et travaillé avec un associé qui a été identifié comme ayant des liens avec les services de renseignement russes ». Un troisième était Carter Page, un conseiller en politique étrangère de Trump qui « était bien connu du FBI » parce que « il avait été recruté auparavant par des espions russes et était soupçonné d’en avoir rencontré un à Moscou pendant la campagne ».

Le quatrième était George Papadopoulos, « un jeune et inexpérimenté assistant de campagne dont la conversation avec l’ambassadeur australien a déclenché l’enquête. Avant que les courriels démocrates piratés n’apparaissent en ligne, il semblait savoir que la Russie avait des ragots politiques sur Mme Clinton ».

C’est incriminant, hein ? Mais dans chaque cas, le lien était plus ténu que ne le laisse entendre le Times. Flynn, par exemple, n’a pas dîné « à coté du président russe » lors d’un banquet de décembre 2015 à Moscou en l’honneur de la RT russe. Il était simplement à une table à laquelle Poutine s’est assis pendant « peut-être cinq minutes, peut-être vingt, au plus », selon Jill Stein, candidate à la présidence du Parti Vert, qui n’était qu’à quelques chaises. Aucun mot n’a été échangé, selon Stein, et personne n’a présenté quelqu’un à qui que ce soit. « Il n’y avait pas de traducteur. Les Russes parlaient russe. Les quatre personnes qui parlaient anglais parlaient anglais ».

L’associé de Manafort avec les liens supposés avec le renseignement russe s’avère être un traducteur russo-ukrainien nommé Konstantin Kilimnik qui a étudié l’anglais dans une école militaire soviétique et qui nie avec véhémence tout lien de ce genre. Il semble que les autorités ukrainiennes aient enquêté sur les allégations à un moment donné, mais qu’elles aient refusé de porter plainte. Donc la connexion n’est pas prouvée.

Page n’était pas un espion

Page : Pas d’espion.

Il en va de même pour Carter Page, qui n’a pas été « recruté » par les services de renseignement russes, mais plutôt approché par ce qu’il pensait être des représentants commerciaux russes lors d’un symposium sur l’énergie en janvier 2013 à New York. Lorsque le FBI l’a informé cinq ou six mois plus tard qu’il croyait que les hommes étaient des agents de renseignement, Page semble avoir coopéré pleinement sur la base d’un acte d’accusation fédéral déposé auprès du district sud de New York. Ainsi, Page n’était pas un espion comme l’a dit le Times, mais un informateur du gouvernement comme l’ancien procureur fédéral Andrew C. McCarthy l’a souligné – en d’autres termes, un bon gars, comme le Times le verrait sans aucun doute, aidant à capturer quelques voyous.

Quant à Papadopoulos, dont le Times suggère que WikiLeaks était sur le point de balancer un véritable trésor de courriels d’Hillary Clinton, l’article omet de mentionner qu’au moment ou la conversation avec l’ambassadeur australien a eu lieu, les médias informaient que Clinton avait incorrectement archivé les 30 000 courriels du département d’État sur son ordinateur privé. Ce sont les courriels dont « le peuple américain est saoulé et en a assez d’entendre parler », comme l’a dit Bernie Sanders. Au lieu de parler d’une atteinte à la protection des données à venir, il est plus probable que Papadopoulos faisait référence à des courriels qui faisaient déjà l’actualité – une possibilité dont le Times n’a même pas discuté.

La perplexité du FBI

On pourrait continuer. Mais non seulement l’article du Times se trompe sur les détails, mais il brosse aussi un tableau d’ensemble aux aspects trompeurs. Il dit que le FBI était « perplexe » au sujet des bouffonneries de Trump comme demander à la Russie de publier encore plus de courriels de Clinton après que WikiLeaks les ait rendu publics. L’article semble venir d’un observateur désintéressé qui n’arrive pas à comprendre ce qui se passe. Mais il ignore à quel point l’atmosphère était devenue irrespirable à ce moment-là et comment la réflexion de chacun était apparemment fabriquée.

En juillet 2016, Clinton tapait sur Trump à chaque occasion au sujet de ses liens avec la Russie – non pas parce qu’ils étaient vrais, mais parce qu’une candidate qui avait eu du mal à trouver un slogan gagnant, avait enfin déniché un argument qui semblait trouver un écho avec ses fans de base. Par conséquent, un rapport du renseignement selon lequel la Russie était responsable du piratage du Comité national démocrate « était une aubaine », ont écrit Jonathan Allen et Amie Parnes dans Shattered (NdT : Déchiquetée), leur best-seller sur la campagne Clinton, parce que c’était « une preuve tangible sur laquelle Hillary pouvait commencer à bâtir le dossier selon lequel Trump était en fait en liaison avec Moscou ».

Non seulement Clinton y a cru, mais ses partisans aussi, tout comme les médias et, évidemment, le FBI. Ce sont les copies de messages que le chef du contre-espionnage du FBI, Peter Strzok, a échangé avec Lisa Page, avocate du FBI.

Andrew McCarthy, qui a fait un travail magistral de reconstruction de la séquence, note qu’à la fin juillet 2016, Page a mentionné un article qu’elle avait trouvé sur un site Web libéral discutant des liens présumés de Trump avec la Russie. Strzok a répondu par texto qu’il était « partial sur toute femme envoyant des articles sur la méchanceté des Russes ». Page a répondu que les Russes « sont probablement les pires. Je ne trouve pas grand-chose à ce sujet. Même dans l’histoire. Deux bons écrivains et artistes, je suppose ». Strzok était tout à fait d’accord : « putains de sauvages, des tricheurs en bande. En politique, en athlétisme, et tout ce que tu veux. Je suis content d’être dans l’équipe des USA ».

Strzok

Les putains de « sauvages » russes

C’est le parti pris institutionnel que le Times n’ose pas mentionner. Une agence dont les hauts fonctionnaires croient que « cette bande de putains de tricheurs » qui casse la baraque est une agence qui est sûrement encline à interpréter les preuves de la manière la plus négative et anti-russe possible tout en ignorant tout ce qui va est la preuve du contraire. Et si Carter Page avait coopéré avec le FBI ? Ce qui est important, c’est qu’il avait eu des contacts avec les services de renseignements russes, ce qui était suffisant pour le rendre suspect aux yeux du bureau. Il en va de même pour Konstantin Kilimnik. Et si les autorités ukrainiennes avaient refusé de porter plainte ? Le fait qu’ils avaient même regardé était déjà assez accablant.

Le FBI a donc commis l’erreur méthodologique classique de permettre que son enquête soit contaminée par ses idées reçues. L’objectivité est tombée à l’eau. Le Times dit que Christopher Steele, l’ancien agent du MI6 ,tristement célèbre, que le DNC et le camp Clinton ont payé pour le dossier de recherche de l’opposition a transformé « occasion en or » en un terme familier, est apparu au FBI comme étant « très crédible » parce qu’il avait « aidé des agents à résoudre des cas compliqués » dans le passé. Peut-être. Mais la vraie raison est qu’il avait dit aux agents ce qu’ils voulaient entendre, à savoir que « le régime russe entretient, soutient et assiste TRUMP depuis au moins 5 ans » avec le « [but, approuvé par POUTINE,… [d’] encourager les clivages et les divisions dans[l’] alliance occidentale » (ce qui peut être interprété comme un mouvement défensif astucieux contre une alliance occidentale massant des troupes aux frontières russes).

A quoi d’autre pourrait-on s’attendre de personnes aussi « méchantes » que celles-ci ? En fait, le dossier Steele aurait dû faire sonner les alarmes. Comment Poutine aurait-il pu savoir cinq ans avant que Trump allait être un candidat présidentiel viable ? Pourquoi les hauts responsables du Kremlin partageraient-ils des informations internes avec un ancien agent de renseignement à des milliers de kilomètres de distance ? Pourquoi le dossier déclarerait-il sur une page que le Kremlin a offert à Trump « diverses affaires lucratives de développement immobilier », puis sur une autre que les efforts de Trump pour trouver des affaires n’ont abouti nulle part et qu’il a donc « dû se contenter de l’utilisation de services sexuels intensifs avec des prostituées locales plutôt que de la réussite commerciale ? » Étant donné que le dossier n’était guère plus qu’une « recherche contre » commandée et financée par le Comité national démocrate et la campagne Clinton, pourquoi était-il digne d’être pris en considération ?

La ruée vers la foi

Mais toutes ces questions ont disparu dans l’empressement général à croire. Le Times a raison de dire que le FBI a ralenti l’enquête jusqu’au jour des élections. C’est parce que les agents ont supposé que Trump perdrait et qu’il n’y avait donc pas besoin de se précipiter. Mais comme il n’a pas perdu, l’humeur s’est transformée en panique et en fureur.

Sans offrir une once de preuve, le FBI, la CIA, la NSA et le directeur du renseignement national, James Clapper, ont publié le 6 janvier 2017 une évaluation officielle selon laquelle « Poutine a ordonné une campagne d’influence en 2016 en vue de l’élection présidentielle américaine… [afin] de miner la confiance du public dans le processus démocratique américain, de dénigrer la secrétaire Clinton et de nuire à son éligibilité et à sa présidence potentielle ». « L’évaluation » contient cette clause de non-responsabilité : « Ces jugements ne signifient pas que nous avons des preuves qui montrent que quelque chose est un fait. Les évaluations sont fondées sur des informations collectées, souvent incomplètes ou fragmentaires, ainsi que sur la logique, l’argumentation et les précédents ».

Clapper : « Évaluation » bidon

Le New Yorker rapporte qu’un ex-assistant de John McCain espérait persuader le sénateur d’utiliser le dossier Steele pour forcer Trump à démissionner avant même d’entrer en fonction. (L’ex-aide nie que ce fut le cas.)

Lorsque le directeur du FBI James Comey a personnellement confronté Trump avec les informations du dossier deux semaines avant l’inauguration, le Times dit qu’il « craignait d’avoir cette conversation du type « J. Edgar Hoover », avec le FBI en présentant des informations embarrassantes « au seigneur sur un président élu ». »

Mais c’est précisément ce qui s’est passé. Lorsque quelqu’un – très probablement le directeur de la CIA, John Brennan, maintenant commentateur chez NBC News – a révélé la réunion et que Buzzfeed a publié le dossier quatre jours plus tard, les médias se sont déchaînés. Trump a été sévèrement atteint, tandis qu’Adam Schiff, l’homme de confiance démocrate au sein du House Intelligence Committee, vanterait par la suite le dossier Steele comme étant la vérité pure. Selon le Times, Trump n’a pas été convaincu par Comey qui assurait qu’il était là pour aider. « Quelques heures plus tôt, dit le journal, il avait commencé avec ce qui allait rapidement devenir une phrase préférée : « C’est une chasse aux sorcières politique » ».

Le Times considère clairement l’idée comme absurde en apparence. Mais si Trump se trompe sur beaucoup de choses, il a raison sur ce sujet. La presse, la communauté du renseignement et les démocrates sont tous partis à la recherche d’une connexion avec la Russie qui n’existe pas. Ils ont induit leurs lecteurs en erreur, ils se sont rendus ridicules et ils ont commis un crime contre le journalisme. Et maintenant, ils essaient d’éviter le blâme.

Daniel Lazare est l’auteur de The Frozen Republic : How the Constitution Is Paralyzing Democracy (Harcourt Brace, 1996) et d’autres livres sur la politique américaine. Il a écrit pour une grande variété de publications, de The Nation au Monde Diplomatique, et ses articles sur le Moyen-Orient, le terrorisme, l’Europe de l’Est et d’autres sujets apparaissent régulièrement sur des sites Web tels que Jacobin et The American Conservative.

Source : Daniel Lazare, Consortium News, 18-05-2018

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

Aladin0248 // 17.07.2018 à 07h39

On a les mêmes chez nous. Ce matin, à 7h, sur France Inter (que j’appelle Radio-Paris-Ment), le journaliste parlait du « tollé général » que Trump avait soulevé en rencontrant Poutine. Il citait pour cela la réaction du New York Times, toujours le même, et celle de John McCain, crapule cinq étoiles notoire qu’un autre journaliste de la même antenne avait qualifié une fois de « vieux sage ». On a les sages qu’on mérite.

61 réactions et commentaires

  • tchoo // 17.07.2018 à 06h26

    L’inculpation de douze fonctionnaire russe ne semble pas aller vers une dissolution de l’affaire et s’approche très près de l’accusation de haute trahison contre Trump

      +3

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    • caliban // 17.07.2018 à 08h54

      Cet article a été écrit il y a 2 mois. Depuis l’étau judiciaire se resserre.

      A propos de l’inculpation récente des 12 fonctionnaires russes, la thèse de Paul Jorion (https://www.youtube.com/watch?v=E_b2ZvLnjtE) consiste à dire
      • ce ne sont pas tant les éventuelles collusions passées avec la Russie qui importent
      • mais la réaction ou non-réaction de Trump face à cette inculpation

      Le feu couve. Une aubaine pour la presse à grand tirage …

      Mise à jour : https://www.youtube.com/watch?v=RbN6XYg7u4w

        +1

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      • JMD // 17.07.2018 à 18h10

        Donc, selon Mr Jorion, on aura dans la semaine l’inculpation de Mr Trump pour haute trahison.

          +0

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        • lon // 19.07.2018 à 16h04

          Trump est devenu l’obsession de Jorion , suffit de voir son blog et la teneur de ses interventions . Jorion c’est la même galaxie que le NY Times, le Post , les démocrates à la Clinton ; il ne souhaite qu’une chose, que Trump dégage et qu’il puisse se positionner comme le prophète et l’analyste que son ego boursouflé estime être .

            +0

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          • RV // 21.07.2018 à 20h28

            PJ ne communique pas uniquement sur DT
            vous allez un peu vite en besogne.
            Il se revendique socialiste, au cas où cela vous aurait échappé !

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            • lon // 22.07.2018 à 20h46

              et alors ? moi aussi je me revendique socialiste , ça m’empêche pas de dire des conneries …lol

                +0

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    • sassy2 // 17.07.2018 à 14h31

      L’affaire est terminée aux us, (en fait terminée depuis le départ)

      CTRL F Mueller :
      https://wikileaks.org/plusd/cables/09STATE85588_a.html

      il n’y a que 1% de la population aux us qui y croient (les journalistes)
      contre 100% en europe (grace à la presse de Bruxelles et aux NGO comme franceinfo ou la FIFA)

        +6

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      • Mr K. // 18.07.2018 à 10h49

        @sassy2

        Je ne vois absolument aucun rapport entre votre première phrase, concernant l’enquête du procureur spécial Mueller, et le contenu du lien Wikileaks que vous donnez, à part le nom « Mueller » qui s’y trouve.

        Que voulez-vous dire?

          +2

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      • RV // 21.07.2018 à 20h53

        le document concerne un échange d’échantillon de dix grammes d’uranium hautement enrichi (UHE) saisi dans le cadre du programme début 2006 en Géorgie lors d’une opération de contrebande nucléaire.
        Quel rapport avec cet article ?

          +0

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  • Aladin0248 // 17.07.2018 à 07h39

    On a les mêmes chez nous. Ce matin, à 7h, sur France Inter (que j’appelle Radio-Paris-Ment), le journaliste parlait du « tollé général » que Trump avait soulevé en rencontrant Poutine. Il citait pour cela la réaction du New York Times, toujours le même, et celle de John McCain, crapule cinq étoiles notoire qu’un autre journaliste de la même antenne avait qualifié une fois de « vieux sage ». On a les sages qu’on mérite.

      +67

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  • Nerouiev // 17.07.2018 à 08h27

    C’est vrai que le comportement des médias et politiques anglo-saxons contre Trump lors de la conférence de presse d’Helsinki ne va pas dans le sens de l’article. Ils sont allés jusqu’à l’accuser de traîtrise. Le clin d’œil de Trump à Poutine va sûrement faire encore des vagues. Mais bon, leurs salaires et leurs emprunts ne sont pas neutres dans tout ça. Patience, encore plus que deux ans pour un second mandat de Trump qui a l’air en pleine forme si l’Amérique veut éviter une guerre civile en interne.

      +12

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  • US // 17.07.2018 à 08h45

    N’est-il pas surprenant de sortir cet article du mois de mai le lendemain du sommet Trump-Poutine à Helsinki et alors que Trump est voué aux gémonies par la « crème » des néocons et les msm déchaînées ?

    Hier, en quelques heures, l’AFP a diffusé pas moins de quatre articles à charge contre Trump.

    Ce matin, le Figaro titre carrément : Trump est-il un faible ou un traître ?
    http://www.lefigaro.fr/international/2018/07/17/01003-20180717ARTFIG00006-apres-helsinki-trump-est-il-un-faible-ou-un-traitre.php

    Le Russiagate n’est pas terminé et l’acharnement anti-Trump est reparti de plus belle. Si la vérité éclate, que le Russiagate soit vrai ou que ce soit une manipulation orchestrée contre Trump, un scandale monumental secouera les US…et le monde.

    Trump, hier semble avoir simplement botté en touche sur la question de « l’ingérence russe » en rebondissant sur les « serveurs de Clinton ». Parce que de cela, nos msm français n’en parle pas mais le Congrès US a mené très récemment des auditions d’agents du FBI où des questions sur des faits lourds de conséquences ont été posées.

    Par exemple, au sujet des 30 000 mails – oui vous avez bien lu – 30 000 mails envoyés par Clinton, à partir de son serveur privé à…l’adresse mail d »une entité étrangère non autorisée… et qui ne concerne pas la Russie.

    Hum, Trump n’a peut-être pas simplement botté en touche.

    Pour en savoir plus :
    https://www.zerohedge.com/news/2018-07-14/majority-clinton-emails-funneled-foreign-entity-when-ig-told-strzok-he-completely

      +2

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  • Eric83 // 17.07.2018 à 08h47

    N’est-il pas surprenant de sortir cet article du mois de mai le lendemain du sommet Trump-Poutine à Helsinki et alors que Trump est voué aux gémonies par la « crème » des néocons et les msm déchaînées ?

    Hier, en quelques heures, l’AFP a diffusé pas moins de quatre articles à charge contre Trump.

    Ce matin, le Figaro titre carrément : Trump est-il un faible ou un traître ?
    http://www.lefigaro.fr/international/2018/07/17/01003-20180717ARTFIG00006-apres-helsinki-trump-est-il-un-faible-ou-un-traitre.php

    Le Russiagate n’est pas terminé et l’acharnement anti-Trump est reparti de plus belle. Si la vérité éclate, que le Russiagate soit vrai ou que ce soit une manipulation orchestrée contre Trump, un scandale monumental secouera les US…et le monde.

    Trump, hier semble avoir simplement botté en touche sur la question de « l’ingérence russe » en rebondissant sur les « serveurs de Clinton ». Parce que de cela, nos msm français n’en parle pas mais le Congrès US a mené très récemment des auditions d’agents du FBI où des questions sur des faits lourds de conséquences ont été posées.

    Par exemple, au sujet des 30 000 mails – oui vous avez bien lu – 30 000 mails envoyés par Clinton, à partir de son serveur privé à…l’adresse mail d »une entité étrangère non autorisée… et qui ne concerne pas la Russie.

    Hum, Trump n’a peut-être pas simplement botté en touche.

    Pour en savoir plus :
    https://www.zerohedge.com/news/2018-07-14/majority-clinton-emails-funneled-foreign-entity-when-ig-told-strzok-he-completely

      +13

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    • Chris // 17.07.2018 à 15h14

      Je me demande qui est « l’entité étrangère ». Netanyahu ? Les copains du CMI ? Les ONG de service ?

        +1

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      • Charles Michael // 17.07.2018 à 15h36

        la Chine

          +1

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  • Eric83 // 17.07.2018 à 08h57

    A l’équipe de modération.

    J »ai voulu poster un commentaire avec un lien vers le Figaro et un lien vers Zerohedge. Mon commentaire disparaît instantanément dès que je le valide.

    Auriez-vous proscrit les liens vers un de ces sites ou les deux sites ? Le cas échéant, afin de nous éviter de gaspiller du temps, merci de faites-nous connaître la liste des sites vers lesquels les liens invalident nos commentaires.

    Merci pour votre réponse qui intéressera tous les commentateurs et qui leur évitera de perdre du temps à écrire un commentaire qui va directement « a la poubelle » sans en connaître la justification.

      +64

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    • Louis Robert // 17.07.2018 à 09h13

      Problème de longue date que j’ai du reste signalé aux intéressés à maintes reprises… pièces jointes à l’appui.

        +5

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    • Eric83 // 17.07.2018 à 10h01

      A l’équipe de modération.

      Je vois que vous avez « réhabilité » mon commentaire et je vous en remercie.

      Cependant, j’attends de votre part l’explication sur le fait que mon commentaire n’a pas été publié sans votre intervention suite à ma sollicitation.

      J’attends d’autant plus cette explication que j’ai fait plusieurs tentatives, entre temps, pour poster mon commentaire suite à la première tentative infructueuse.

      J’ai supprimé les liens : échec. Je me suis dit que certains mots étaient peut-être « blacklistés », comme AFP, FBI, Russiagate…J’ai alors fait plusieurs tentatives et TOUTES se sont soldées par des échecs.

      Que le site les Crises publie et censure ce qu’il décide, c’est son droit mais c’est son devoir d’informer précisément les lecteurs et les commentateurs de ce qui est censurable…surtout quand le site se présente comme un « Espace d’autodéfense intellectuelle ».

      Merci.

      [Modération – Vos commentaires vont directement dans la case « Indésirable » ou dans la corbeille – ainsi de toutes vos tentatives postérieures à la publication du premier message. Je n’ai aucune explication concrète à vous offrir, uniquement des suppositions : peut-être que le programme de filtrage automatique considère que poster le même message plusieurs fois équivaut à un spam et le met directement dans la corbeille, mais cela n’explique pas le déport du premier commentaire vers les « Indésirables ». Il se peut que le système automatique de filtrage considère que les adresses IP qui postent très fréquemment des messages sur le site soient également des spams. J’ai soumis un lien vers ZeroHedge, qui a été publié instantanément. Le problème ne vient donc pas de là. Sachez qu’il ne s’agit pas d’une modération a posteriori par les modérateurs : votre message n’apparaissait pas dans le fil habituel où nous modérons. Sachez également que le contenu de votre message respectant la Charte des commentaires, il n’a pas à être modéré manuellement.]

        +5

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      • Eric83 // 17.07.2018 à 13h51

        Merci à l’équipe de modération pour votre réponse.

        Cependant, le fait que vous n’ayez aucune explication concrète à m’offrir n’est pas satisfaisant. Ce d’autant que le problème que j’ai rencontré ce matin est récurrent et qu’il ne m’est pas réservé…ce qui, sur ce dernier point, rassurant.

        C’est justement parce que c’est loin d’être la première fois que ce désagrément se manifeste sur un de mes commentaires que je vous ai adressé les posts précédents.

        Aussi, je vous remercie, et je pense que de nombreux commentateurs seront solidaires de ma demande, de remédier à ce désagrément qui est fortement agaçant et qui ne doit dépendre que de la modification d’un paramétrage de filtre.

        Merci.

          +5

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        • Maxime // 17.07.2018 à 14h09

          Pour résumer la réponse du modérateur, ce n’est pas la modération qui est en cause mais le filtre anti-spam. Or ce filtrage est effectué de manière externe, même l’admin du site n’a pas accès aux paramétrages (il peut juste éventuellement désactiver le filtre).
          [modéré]

            +8

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        • herve_02 // 17.07.2018 à 23h06

          Le truc, c’est qu’une personne qui se fait ‘perdre’ son commentaire par un filtre anti-spam extérieur que l’on ne peut pas contrôler (en même temps que l’on milite contre les médias qui contrôlent l’information – lol) à de forte de chance de partir ailleurs et de ne plus revenir.

          On peut se dire, un de perdu, 10 de retrouvés…. ou pas.

          Ne vaudrait-il pas mieux contrôler les paramètres de filtrage ?

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      • Aladin0248 // 17.07.2018 à 20h31

        Il m’est arrivé de subir plusieurs fois ce problème (mise immédiate à la poubelle dès l’action sur la touche envoyer). Merci pour cette réponse. A l’avenir, je ne maudirai plus la modération qui n’y est pour rien.

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  • moshedayan // 17.07.2018 à 09h07

    Bien d’accord avec vous, cet article n’aura aucune influence; c’est un souffle court de vérité vite étouffé par tous les journalistes mainstream. La Russie est dirigée par un « diable » le « Poutine » qu’ils exècrent. Le jour de son départ (et plus tard de sa mort) ils ont l’intention de sabler le champagne. Je ne souhaite plus qu’une chose : que la Russie, en maintenant les sanctions, réussissent économiquement et qu’un autre « X..in » ou « X..ev ou …ova » etc… dirige ce pays avec les mêmes intentions à l’égard de l’OTAN et même de l’UE -à savoir aucun cadeau, jusqu’à votre « auto-dissolution ».

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    • caliban // 17.07.2018 à 10h29

      « sabler le champagne »
      Drôle de pratique 🙂

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      • Paul // 17.07.2018 à 12h05

        Bonjour caliban,
        drôle pas certain,
        http://parler-francais.eklablog.com/sabler-sabrer-le-champagne-a24675155

        Et même avant, il est possible de le sangler:
        SANGLER ,terme de cuisine,traiteur ,sommelier .
        = tasser de la glace pure ou mélangée avec du sel,autour d’un objet dans un récipient,afin d’obtenir un rapide refroidissement de celui-ci pouvant aller jusqu’à la congélation.
        Cdlt

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      • caliban // 17.07.2018 à 12h29

        @Paul

        Merci, je me coucherai moins bête ce soir et pour le lien vers ce site 🙂

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      • moshedayan // 17.07.2018 à 15h28

        oui « sabrer » vaut mieux confusion inconsciente avec votre fameux Listel vin des sables, mes excuses au petit pirate linuxien

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    • pinaute // 17.07.2018 à 14h38

      On doit écrire « sabrer le champagne  » et voici comment le faire en toute sécurité.
      http://www.ricardocuisine.com/videos/termes-culinaires/261-comment-sabrer-le-champagne

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  • christiangedeon // 17.07.2018 à 09h21

    Tout ceci est ridicule…mais ce qui est encore plus ridicule,et franchement surprenant, c’est que les caciques d’un pays qui a pour règle d’intervenir autant que faire se peut dans les élections etrangères,et parfois de manière brutale,poussent des cris d’orfraies parce que çà a été,putativement et peut-être ,le cas chez eux. Fais ce que je dis,ne fais pas ce que je fais. je ne participe pas de l’antiaméricanisme primaire qui parfois m’agace un peu,mais là ,vraiment,ils poussent le bouchon très très loin,et sur des bases extrêmement ténues,si bases il y a. Ridicules…tout comme cette histoire de novitchok qu’on retrouve dans une bouteille de parfum au beau milieu d’un jardin public. Ils ont carrément perdu le sens commun.

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    • bluetonga // 17.07.2018 à 14h59

      « Tout ceci est ridicule…mais ce qui est encore plus ridicule,et franchement surprenant, c’est que les caciques d’un pays qui a pour règle d’intervenir autant que faire se peut dans les élections etrangères,et parfois de manière brutale,poussent des cris d’orfraies parce que çà a été,putativement et peut-être ,le cas chez eux. »

      Ou pour le formuler de manière très concise, comme le fait Publius Tacitus sur l’excellent site Sic Semper Tyrranis : « Our protests against alleged Russian meddling are like a whore protesting the fact that a high school cheerleader lost her virginity on prom night » ou en bon français « Nous en train de nous indigner de la supposée ingérence russe, c’est comme si une putain venait s’indigner du fait qu’une pom-pom girl du lycée ait perdu sa virginité le soir du bal de fin d’année ».

      On peut critiquer la langue américaine, mais elle offre de jolies métaphores.

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    • Lysbeth Levy // 17.07.2018 à 10h04

      Merci c’est a propos de « l’affaire Bill Browder et fondation Hermitage » pomme de discorde entre la Russie post-Eltsine et les barons voleurs de cette époque ou des milliards de roubles sont passé à l’ouest . Bill Browder a crée le Magnitsky Act, financé une nouvelle « guerre froide » contre la Russie de Poutine. Robert Parry explique qu’il a bloqué le film de Nekrassov sur l’affaire « Hermitage-Browder » : https://consortiumnews.com/2017/08/02/a-blacklisted-film-and-the-new-cold-war/ Ceux qui ont des dents contre Poutine, se sont enrichi sur le dos du peuple russe, veulent tout faire pour se venger ou reprendre « les biens volés » Soros et ..Kokhordovski font parti de cette bande de « barons robbers ». L’implication des Clinton dans un deal sur matières nucléaires est maintenant révélée. Même Poutine en a parlé ..

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      • sassy2 // 17.07.2018 à 14h26

        Bonjour,

        le grand père de Browder « communiste » (en fait affairiste-publiciste), fut recruté par Eleanor Roosevelt
        comme AU MOINS une personne au pantheon en F (qui pourrait à mon avis ressortir lol)
        saurez vous trouver le(s)quel(s)? hihihi

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  • Lysbeth Levy // 17.07.2018 à 09h45

    Très inquiétant pour la suite quand on voit la violence envers le meeting « Trump/Poutine », les néocons, Bremmer, Mac Cain, (l’état profond) en tête sont prêts à tout pour ne pas permettre « la paix » entre les deux superpuissances. Ces fausses histoires « d’ingérences russes alléguées » personne n’y croit mais « ils » font semblant d’y croire malgré la faiblesse des preuves ou arguments. Au retour Trump va devoir affronter « ces gens qui vivent de la guerre permanente » depuis le 11 septembre 2001. Les réseaux Soros vont mettre le paquet pour tenter « l’impeachment » ou « une option » dont je n’ose pas parler, « l’option Kennedy » …La suite a venir bien sur..

      +12

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    • Eric83 // 17.07.2018 à 10h47

      L’ex boss du FBI limogé par Trump n’est pas en reste. Cela ne ressemble-t-il pas à un appel à l’insurrection ?
      James Comey
      @Comey
      This was the day an American president stood on foreign soil next to a murderous lying thug and refused to back his own country. Patriots need to stand up and reject the behavior of this president.
      11:06 PM – Jul 16, 2018

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      • Ben // 17.07.2018 à 16h41

        C’est en effet particulièrement violent. A mettre en parallèle avec le déchaînement d’hostilités très brutales de la presse occidentale. Même Fox News s’y met, selon Le Monde, qui jubile pour l’occasion. Je crois que c’est du jamais vu. Partout dans le monde occidental, les classes supérieures éduquées refusent coûte que coûte le résultat des urnes. Au besoin, ils peuvent déclencher des guerres. Trump sera sans doute conduit à leur donner satisfaction d’une manière ou d’une autre.

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    • christiangedeon // 17.07.2018 à 16h18

      An çà,ils se sont lâchés.Etonnant ce Trump,non? Il a la tête sur le billot,et a l’air de s’en foutre comme de l’an 40. Onconscience? Courage physique? Courage tout court? je dois dire que je n’ai vraiment pas la réponse,mais que je fais finir par avoir de l’admiration pour le bonhomme si çà continue.

        +3

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  • Galien // 17.07.2018 à 09h59

    Toute cette paranoïa américaine me fait penser au « Grand blond avec une chaussure noire » ainsi qu’au roman « Mémoires trouvés dans une baignoire » de Stanislas Lem. Pas bon ça…

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  • Jeanne L // 17.07.2018 à 10h58

    A propos de la conférence de presse d’hier Poutine/Trump: j’ai été frappée par le fait que Poutine, reprenant la parole après une question de la presse, ait cité nommément Soros, suggérant des manipulations provenant des officines financées par ce milliardaire.
    Je ne sais si c’est la première fois qu’il le fait publiquement, mais je ne me souviens pas d’avoir entendu de sa bouche dans une circonstance aussi solennelle suivie par autant de gens par le monde citer un nom et renvoyer à des manipulations clairement désignées.
    L’ironie de V.V.Poutine aussi à l’encontre d’une autre question de journaliste lui demandant s’il admettait bien que les Etats Unis d’Amérique étaient une démocratie (comme la Russie) comme prémisse à son raisonnement et si sa question avait un sens si on admettait tous ces prémisses (que le journaliste n’a pas osé réfuter…) bon logicien le Vladimir Vladimirovitch !
    La précision de Poutine face au vague,au flou de Trump était frappante, je pense que c’est ce que les media ne peuvent supporter.

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    • Ben // 17.07.2018 à 12h55

      À propos de Soros, j’aimerais bien avoir un éclairage informé sur l’actualité du Brexit. J’ai l’impression que la possibilité d’un nouveau référendum est de moins en moins improbable.

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    • caliban // 17.07.2018 à 13h42

      @Ben

      Les eurocrates du gouvernement de sa Majesté ne prendront pas le risque d’un nouveau référendum et de se prendre un deuxième camouflet.

      Le scénario le plus probable serait celui d’un Brexit « light » (voir ce qu’en dit par exemple Paul Jorion* : https://www.youtube.com/watch?v=jZkzSbnKk3k)

      * qui a un avis tranché sur la question du Brexit (une idiotie sans nom) et sur l’UPR (un parti d’extrême-droite …). C’est dire que sur au moins 1 point il se f… dedans 🙂

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      • Ben // 17.07.2018 à 15h12

        Merci pour le lien. Bonne info.

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  • RMM // 17.07.2018 à 11h13

    Trump savait que ce sommet allait lui couter cher, mais il semble décidé et faire fi de tout cela:
    « Tout vient de changer », dit-il à Helsinki: les relations US-FR entrent dans une phase nouvelle. « Je le crois vraiment » (« Our relationship has never been worse than it is now. However, that changed as of about four hours ago. I really believe that. »)
    « Je ne peux pas [plus?] fonder mes décisions en politique étrangere sur un vain effort pour apaiser les critiques partisanes, ou les medias, ou encore des Démocrates qui ne cherchent qu’à résister et obstruer [mon action]. J’agirai toujours dans le meilleur intéret de l’Amérique et du people américain. » (« As President, I cannot take decisions on foreign policy in a futile effort to appease partisan critics, or the media, or Democrats who want to do nothing but resist and obstruct. As President, I will always put what is best for America and what is best for the American people. »)
    Il aura bien du mal, cependant…
    http://en.kremlin.ru/events/president/news/58017

      +4

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  • aleksandar // 17.07.2018 à 13h17

    Trump a mis un coup de pied dans la fourmilière. On peut aimer ou ne pas aimer l’homme mais c’est un animal politique en osmose avec les trois quarts des américains, lassés des guerres et qui veulent plus de politique interne. On ne se rend pas bien compte en Europe a trop lire et écouter les médias mainstream que l’Amérique est fatiguée des expéditions coloniales.
    A trois mois des midterms ce sommet est une façon pour lui de convoquer sa base électorale. Il sera le premier président US depuis longtemps a gagner les midterms et a pouvoir continuer a agir avec une confortable majorité tant a la Chambre qu’au Sénat. Il ramènera les boys a la maison, pour dépenser a l’intérieur des USA cet énorme budget militaire qui servira de relance économique.
    Certains aspects de sa politique me déplaisent, soutien a Israël, hostilité vis a vis de l’Iran, guerre commerciale;
    Mais je ne peux que saluer ses efforts pour faire baisser la tension internationale.

      +6

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    • Owen // 17.07.2018 à 22h08

      Il y a une grande violence en cours, en effet, je suis surpris. L’impression qu’ils sont en train de se regrouper pour tout donner: CIA, FBI, démocrates, républicains, Sénat, médias, néoconservateurs… Trump, de son côté a attendu 2 ans pour avoir enfin sa rencontre avec Poutine. Il a parlé du désarmement nucléaire quand même, pendant cette conférence de presse: il a tenu des propos qui a dû faire rougir les oreilles de tout le complexe militaro-industriel.

      J’imagine qu’ils se sont accordé leur violons, l’un et l’autre, pour pouvoir continuer à gouverner contre cet état profond américain. Durant l’interview à Fox News, après la conférence de presse, Poutine a été plus ferme que d’habitude dans ses réponses, demandant notamment que les relations internationales ne soient pas prises en otage par les problèmes internes du pays.

      Ce qu’il nous manque, ici, est de connaître le sentiment de l’américain moyen. Trump a peut-être une qualité particulière supérieure qui le distingue des autres chefs d’états: l’instinct.

        +3

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  • aleksandar // 17.07.2018 à 13h30

    Juste pour rire,
    la réaction du  » progressiste », chouchou de la gauche française, Bernie Sanders

    « Today is a good day for Putin and the oligarchs in Russia. It is a bad day for people in the United States and all over the world who believe in democracy and who are trying to understand what world our idiot president lives in. »

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    • sassy2 // 17.07.2018 à 14h40

      Pas faux,
      Mais crazy bernie aurait du s’abstenir pour le « idiot ».
      Trump n’a fait qu’hériter de cette situation décidée par les amis DNC de Bernie (qui ont trahi Bernie ce qui fut dénoncé par Trump),
      situation qu’il a su ourner à son avantage et maintenant trump en profite à plein (midterms).

      bernie sanders est plus à droite que sarko (qui est un homme des cartels, donc un communiste pour la population)

        +7

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    • christiangedeon // 17.07.2018 à 16h52

      Saunders est aussi l’idole d’une certaine gauche française…pour moi,c’est juste un fake et de première classe. Je n’ai jamais compris l’engouement qu’a suscité ce monsieur,blanchi sous le harnois de la politique politicienne américaine,et qui n’ a jamais rien fait de patent.Il est aussi réactionnaire que les pires des réactionnaires US.

        +2

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      • lon // 19.07.2018 à 16h11

        La gauche libérale française est toujours en train d’attendre le sauveur venu des Etats-Unis , le dernier en date était Obama . La gauche française ne va jamais au delà des apparences .

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  • RV // 17.07.2018 à 15h00

    Cet article a été écrit le 18 mai 2018, nous sommes le 17 juillet.
    De l’eau a coulé sous les ponts et l’inculpation récente n’a rien d’anodin . . .

     » …/… douze fonctionnaires de l’État russe appartenant tous à l’un de deux services du département du contre-espionnage de l’armée russe. Ces 12 personnes sont inculpées sur des chefs d’accusation extrêmement précis, leur nom est mentionné et leurs actes, les actes qu’ils ont posés, des actes hostiles aux États-Unis, sont présentés de manière extrêmement détaillée …/…  »
    à lire sur https://www.pauljorion.com/blog/2018/07/16/le-ministere-de-la-justice-americain-laisse-entendre-que-donald-trump-est-lagent-dune-puissance-etrangere-hostile-le-15-juillet-2018-retranscription/

    le texte de l’inculpation
    https://assets.documentcloud.org/documents/4598947/DOJ-indictment-of-12-Russian-intelligence.pdf

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    • aleksandar // 17.07.2018 à 17h12

      Rien d’anodin dans le timing, 2 jours avant la rencontre Trump-Poutine pour inciter Trump a annuler la rencontre.
      Par contre le texte de l’inculpation est d’une stupidité sans borne et arrive même a se contredire, et contredit d’autres éléments déjà révélé dans cette affaire., la chronologie historique par exemple est complétement fausse.
      Mueller pense qu’il n’y aura pas de procès donc que n’importe quelle accusation fait l’affaire.
      Pourtant il devrait être plus prudent, ses dernières inculpations d’informaticiens russes qui auraient influencé les élections tourne au vinaigre…… Ceux ci ont choisis un avocat américain qui a mis Mueller de demeure de prouver ses accusations..Panique a bord chez les Muellers and co obligés de demander des délais au tribunal pour fournir des preuves….Étonnant pour une enquête terminée………

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    • Mr K. // 17.07.2018 à 17h53

      @RV
      Oui, et bien attendons de voir pour ces inculpations dont vous pourriez préciser qu’elles sont le fait du procureur spécial Mueller.
      Son enquête commencée depuis plus d’un an n’a absolument rien prouvé de sérieux sur une collusion Trump-Russie, comme le rappelle ce billet.

      On se rappelle de l’inculpation en Janvier 2018, par déjà le procureur Mueller, de 13 russes liés à la « ferme à trolls » de Saint-Pétersbourg.
      Dont rappelons le, les montants dépensés sur Facebook pour générer des clicks (dont certains en soutien à d’autres candidats…) sont complètement dérisoires par rapport au total dépensé sur cette plateforme par Trump et Clinton.
      Ces inculpations ont fait beaucoup de bruit médiatique à peu de frais, la Russie et les USA n’ayant pas signé de convention d’extradition réciproque.
      Et là, catastrophe pour Mueller, un des inculpés est venu se défendre aux USA.
      C’est très gênant puisque légalement il doit pouvoir avoir accès aux pièces du dossier de son inculpation sûrement bien peu épais…

      Partant de là, il y a des chances que le procureur spécial Mueller veuille par ces nouvelles inculpations épaissir un dossier tellement faible que l’accusation prend de plus en plus l’allure d’un procès politique.

      Mais là, « gagné », des fonctionnaires du contre espionnage russe techniquement ne peuvent sans doute pas aller aux USA pour un procès.
      Procès dont on se doute, si par extraordinaire l’une de ces personnes y allait, qu’il s’appuierait sur des preuves non divulguables pour raison de sécurité nationale…

        +1

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      • caliban // 17.07.2018 à 22h31

        @Mr K

        « On se rappelle de l’inculpation en Janvier 2018, par déjà le procureur Mueller, de 13 russes liés à la “ferme à trolls” de Saint-Pétersbourg. »
        • la gravité des inculpations est montée d’un cran, il ne s’agit plus de personnes privées : les inculpés sont des fonctionnaires (affiliés au contre-espionnage russe), il y a donc mise en cause de l’Etat russe
        • c’est comme si les Etats-Unis inculpaient des policiers français de la DGSI et plus seulement des « trolls »

        « la Russie et les USA n’ayant pas signé de convention d’extradition réciproque. »
        • je vous invite à regarder la conférence de presse Trump / Poutine à Helsinki (https://youtu.be/RBHQ9EUpC6M?t=28m52s)
        • on y apprend que la Russie est tout à fait – en vertu d’un accord de coopération existant depuis 1999 – disposée à entendre les inculpés en présence de la Commission Muller … à condition qu’il y ait réciprocité

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        • Mr K. // 18.07.2018 à 03h14

          @Caliban

          1- Il y a une différence entre avoir des accords de coopération judiciaire et un accord d’extradition.
          Exemple pour Edward Snowden :
          « Moscou n’a pas le droit juridique et moral de remettre l’ex-employé de l’Agence de sécurité nationale américaine Edward Snowden à la justice américaine, a déclaré l’ambassadeur de Russie aux Etats-Unis Sergueï Kisliak. »

          Non, cela n’est pas comme si « … les Etats-Unis inculpaient des policiers français de la DGSI… ».
          La Russie contrairement à nous n’accepte pas de se faire dicter sa loi…

          https://fr.sputniknews.com/international/201610121028154667-extradition-snowden-russie/

          2- Vous écrivez : « la Russie est tout à fait – en vertu d’un accord de coopération existant depuis 1999 – disposée à entendre les inculpés en présence de la Commission Muller … à condition qu’il y ait réciprocité ».

          Merci du lien que vous donnez.

          Il est clair que Poutine agit en soutien à Trump. Le faire au moment d’une conférence de presse au plus haut niveau, devant les caméras du monde entier est très habile.
          En fait la proposition je crois ne peut que créer plus d’embarras pour le procureur Mueller et son enquête.
          Après, médiatiquement la fureur peut redoubler aux USA…

          Ce que propose Poutine est que :
          a- Mueller envoie les questions à poser aux fonctionnaires du contre espionnage russe, QUI RESTENT EN RUSSIE, et que la justice russe enverra les réponses à la justice américaine.
          b- Idem avec cette fois présence de membres de la commission Mueller venant en Russie pour interrogatoire.

          Quoiqu’il en soit, cela obligerait la partie américaine à dévoiler ses questions et ce qui est reproché aux fonctionnaires du contre espionnage russe, avec la Russie dans la boucle de contrôle.
          Il est très très peu probable que cela se fasse.

          Le « à condition qu’il y ait réciprocité » donne un habillage de coopération, mais rend la chose encore plus improbable.
          Je trouve même cette formule amusante, comme une bonne blague qui se finit par « et réciproquement ».

          N’étant pas du tout un spécialiste du droit international je peux me tromper bien sûr.

            +1

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      • aleksandar // 17.07.2018 à 22h36

        Il ne sont pas obligé dans un premier temps d’y aller,un avocat a Washington fera l’affaire

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        • Mr K. // 18.07.2018 à 10h30

          @aleksandar
          De mon point de vue la Russie ne va et ne peut absolument pas rentrer dans ce jeu avec du personnel de ses services spéciaux.

          La métaphore mafieuse peut peut-être rendre compte de comment cela fonctionne à un certain moment entre états vraiment souverains et suffisamment puissants.
          La « famille Russie » ne va pas envoyer sur le territoire de la « famille USA » du personnel de ses services spéciaux pour un procès.
          Par contre s’il s’agissait de la « sous-famille France » appartenant à la « famille USA » , il serait possible peut-être de la convaincre d’obtempérer, à supposer que le cas puisse se présenter.

          Pour la personne de la “ferme à trolls” de Saint-Pétersbourg le cas est différent.
          Il s’agit d’un simple particulier qui n’est pas lui-même directement aux USA et peut à un moment décider de ne pas venir, de plus pour des accusations circonscrites à son activité professionnelle civile dûment identifiable si je ne me trompe pas.

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          • Mr K. // 18.07.2018 à 12h17

            Complément : La loi américaine dite « d’invasion de la Haye » qui permet aux USA d’attaquer si nécessaire la Hollande pour libérer des militaires américains mis en cause par la Cour Pénale Internationale.
            Cour destinée à punir les crimes les plus graves contre le droit humanitaire international, lorsque les criminels ne peuvent être jugés dans leur pays.

            Cela parait dingue, mais en fait c’est simplement une expression du côté rapports de force potentiellement brutaux des relations entre pays.

            Extrait concernant la Loi sur la protection des membres des forces armées américaines (ASPA : American Service-Members’ Protection Act) :

            « L’ASPA autorise le président des États-Unis à utiliser  » tous les moyens nécessaires et appropriés pour obtenir la libération de tout membre du personnel américain ou allié détenu ou emprisonné par, au nom ou à la demande de la Cour pénale internationale [de la Haye] ».

            Cette autorisation a conduit l’acte à être surnommé le « Hague Invasion Act », parce que la libération des citoyens américains par la force ne pourrait être possible que par une invasion de La Haye, Pays-Bas, siège de plusieurs tribunaux pénaux internationaux et du gouvernement néerlandais. »

            On se doute bien que de fait cette loi assure une immunité totale pour les militaires américains concernant la CPI de la Haye.

            https://en.wikipedia.org/wiki/American_Service-Members%27_Protection_Act

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    • Tepavac // 18.07.2018 à 10h33

      RV , Paul Jorion omet dans son analyse de préciser qu’il est interdit de télécharger ou de re-publier les courriels de HRC frappés du secret-défense , sous peine de haute trahison, ou , et c’est là l’astuce juridique, de se retrouver classé agent hostile et d’en être inculpé.

      C’est une des premières mesures prises par l’administration Obama suite aux divulgation de Wikileaks.et c’est une des raisons pour lesquelles les médias s’interdisent de parler du contenu des courriels.

      C’est sur ce mode que peuvent être inculpé quiconque prend connaissances des courriels.

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      • RV // 21.07.2018 à 20h02

        J’ignore tout cela, je me contente de diversifier mes sources.
        Pour moi les deux points de vue, Les Crises et Paul Jorion, sont des lectures plausibles de la situation.

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  • Jeanne L // 17.07.2018 à 18h54

    Poutine a d’ailleurs proposé son « aide » judiciaire pour faire la clarté sur ces inculpations, puisqu’un accord bilatéral est toujours en cours entre les deux Etats en matière judiciaire. Il a cité le cas d’une aide que les Etats Unis d’Amérique avaient apportée à la Fédération de Russie et ils se disait prêt à faire des investigations autour de ces cas si il en « avait la demande officielle » …! je ne sais si une réponse a été apportée en retour par les Etats-uniens et si cette demande est en train d’être rédigée.
    Les journalistes français n’ont rien dit sur cette proposition, pourtant je l’ai bien entendue…
    PS. Au fait l’agence « Business France » qui représentait les intérêts des entreprises françaises en Russie, vient d’être fermée par la France (les Russes expriment leurs regrets), une suite à la coupe du monde? ou à la rencontre Trump, Poutine ?

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  • Raoul C, // 19.07.2018 à 03h48

    Bon, mon deuxième essai de message après être apparu brièvement a, lui aussi, disparu. Je refuse de traduire ou de résumer (plein de faits intéressants sur première mise en accusation d’une société qui n’existait même pas à l’époque des faits, le fait que les premiers russes ont engagé des avocats américains et qu’ils se défendent bien, puis qui est à la base du dossier technique qui pointe 12 Russes (2e acte d’accusation), une personne très peu fiable, ex-Russe, etc.)

    [Modération – En effet, le texte en anglais que vous avez soumis est très long. Une suggestion dans ce cas : pourquoi ne pas faire un copier-coller de la traduction sur https://www.deepl.com/translator, qui est un meilleur traducteur automatique que Google (en corrigeant éventuellement les phrases les plus incompréhensibles), en donnant le lien vers l’article en anglais ? Cela donne ceci avec le passage que vous avez soumis :

    « https://www.globalresearch.ca/fbi-chief-mueller-drops-indictments-against-russia-intel-ops-as-deep-state-panics-over-trump-putin-summit/5647560?platform=hootsuite
    Helen BUYNISKI | Global Research | 2018-07-15 | Journaliste et photographe basée à New York. Elle couvre la politique, la sociologie et d’autres phénomènes anthropologiques/culturels. Helen est titulaire d’un baccalauréat en journalisme de la New School University et a également étudié à l’Université Columbia et à l’Université de New York.

    A la veille de la rencontre historique de Trump avec Vladimir Poutine – les relations russo-américaines sont à leur pire depuis la chute de l’URSS – le Grand Inquisiteur Robert Mueller a mis en accusation 12 agents des services de renseignement militaire russes accusés d’avoir participé à la campagne présidentielle du DNC, de la DCC et de Clinton en 2016. C’est ça, on est censés penser. La preuve que nous attendions tous – que la Russie a piraté les élections. Ce n’est pas tout à fait le Saint Graal de la Collusion, mais c’est de la viande rouge pour les fidèles affamés. C’est maintenant au tour des sceptiques d’essuyer l’œuf de nos visages. Non ? Les tribunaux américains vont inculper un sandwich au jambon, dit le proverbe. Mueller a inculpé 13 Russes liés à l’agence de recherche Internet « troll farm » en février, espérant qu’ils ne se donneraient pas la peine de comparaître en cour, n’étant pas liés par la loi américaine ou n’ayant rien à gagner en participant à son procès-spectacle. Mais quelques uns ont envoyé leurs avocats et exigé la divulgation, ce qui aurait forcé Mueller à révéler les preuves qu’il avait contre eux. Trouver ses propres actes d’accusation truffés d’erreurs – l’une des sociétés nommées n’existait même pas au moment de l’élection – Mueller a fait marche arrière discrètement. Un point pour les Russes. Mais cette fois, il a des preuves, n’est-ce pas ? Il ne referait pas cette erreur. Et cette fois, ce sont des militaires russes, pas des fermiers trolls à deux sous ! L’acte d’accusation les accuse de harponner les employés démocrates et d’utiliser ces identifiants pour accéder aux serveurs du parti, de voler les fameux documents et de les divulguer au public par Wikileaks et DCLeaks (bien qu’ils ne semblent pas sûrs si DCLeaks est une personne ou un site Web). N’est-ce pas ce que nous attendions tous ? Peut-être le serait-il, si le FBI avait réellement rencontré les serveurs de première main. Les enquêteurs du gouvernement (du FBI et du DHS, qui voulaient aussi participer à l’action) n’ont jamais même posé les yeux sur les serveurs « piratés » appartenant au DNC et au DCCC, en s’appuyant plutôt sur l’évaluation d’une entreprise de sécurité informatique dirigée par un expatrié russe avec une hache à moudre contre son ancien gouvernement. CrowdStrike de Dmitri Alperovitch se spécialise dans l’attribution des attaques de logiciels malveillants aux acteurs étatiques – un non non-non dans l’industrie de la sécurité informatique, et quelque chose qu’il a été découragé de faire par l’ancien employeur McAfee (dont le fondateur a personnellement commenté le manque de preuves impliquant la Russie dans le piratage du DNC). Alperovitch a lancé CrowdStrike pour offrir ses services d’attribution à des clients comme le gouvernement américain, qui pourrait se soucier davantage de blâmer un piratage sur un gouvernement que de découvrir comment se protéger contre de tels piratages en premier lieu. Le DNC a engagé CrowdStrike pour trouver des preuves que la Russie était derrière le piratage de ses serveurs. CrowdStrike a consciencieusement trouvé (produit, embelli) cette preuve. Lorsque le FBI est venu frapper à la porte, les démocrates n’avaient aucun intérêt à obtenir une deuxième opinion sur les personnes qui avaient fouillé dans leur tiroir de sous-vêtements numériques, et Alperovitch ne voulait certainement pas qu’un expert en sécurité de haut niveau révèle que son modèle d’affaires était hideusement défectueux. Heureusement, le FBI de James Comey était sympathique aux préoccupations des démocrates et a considéré l’évaluation de CrowdStrike comme une preuve légale valide comme si ses propres agents avaient fouillé dans ces serveurs eux-mêmes. Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator« ]

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