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25.avril.201925.4.2019 // Les Crises

Joe Biden est Hillary Clinton 2.0 – Les démocrates seraient fous de le désigner. Par Mehdi Hasan

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Source : The Intercept, Mehdi Hasan, 21-03-2019

L’ancien vice-président Joe Biden salue après avoir pris la parole devant l’Association internationale des pompiers au Hyatt Regency du Capitole à Washington, le mardi 12 mars 2019, alors que les attentes grandissantes l’incitent à annoncer bientôt sa candidature à la présidence. (AP Photo/Andrew Harnik) L’ancien vice-président Joe Biden salue après avoir pris la parole devant l’Association internationale des pompiers à Capitol Hill, à Washington, D.C., le 12 mars 2019. Photo : Andrew Harnik/AP

Einstein n’a-t-il pas dit « la définition de la démence, c’est faire la même chose encore et encore, mais attendre des résultats différents. »

Les démocrates sont-ils devenus fous ? Ont-ils vraiment l’intention de présenter le même type de candidat contre Donald Trump en 2020 qu’en 2016 ? Le parti est-il déterminé à proposer Hillary 2.0 ?

Comment décrire autrement Joe Biden, l’ancien vice-président et ex-sénateur du Delaware, qui est en tête dans les sondages et a laissé entendre qu’il révélerait s’il se présente à la présidence dans « quelques semaines » et pourrait choisir un colistier dès le début du processus ?

Oubliez un instant son côté « oncle col bleu au fond du bar ». Ignorez aussi sa récente et ridicule prétention d’avoir le « bilan le plus progressiste de tous les candidats à la présidence ». Considérez plutôt le nombre de similitudes qu’il semble avoir avec la candidate démocrate vaincue à l’élection présidentielle de 2016.

Un partisan de la guerre en Irak ? Vérifiez. Clinton a été cloué au pilori par la gauche et la droite pour être un faucon fou furieux ; son vote en faveur de l’invasion de l’Irak a hanté ses campagnes de 2008 et 2016. En fait, une étude menée par deux universitaires en 2017 a révélé une « relation significative et pertinente entre le taux de sacrifice militaire d’une communauté et son soutien à Trump » et a suggéré que si la Pennsylvanie, le Michigan et le Wisconsin « avaient subi un taux de pertes encore légèrement inférieur », elles pourraient « avoir envoyé Hillary Clinton à la Maison blanche ».

Soyons clairs : s’il se présente, Biden sera le seul candidat – sur un total de 20 démocrates en lice pour la nomination – à avoir voté pour la guerre en Irak. En tant que président influent de la Commission sénatoriale des affaires étrangères dans la période précédant l’invasion, M. Biden a (à tort) affirmé que les États-Unis n’avaient « pas d’autre choix que d’éliminer la menace » de Saddam Hussein. Un ancien inspecteur en désarmement de l’ONU a même accusé le sénateur de l’époque d’avoir organisé une audience « bidon » qui a servi de « couverture politique à une attaque militaire massive contre l’Irak ».

Un ami de Wall Street ? Vérifiez. Clinton avait un problème avec Goldman Sachs ; Biden a un problème avec MBNA. Basé dans son État natal du Delaware, le géant des cartes de crédit MBNA était son plus gros donateur lorsqu’il a siégé au Sénat. En 2005, M. Biden a pesé de tout son poids en faveur d’un projet de loi sur la faillite, signé par le président George W. Bush, qui protégeait honteusement les sociétés émettrices de cartes de crédit au détriment des emprunteurs.

National Review a plus tard surnommé Biden « le sénateur de MBNA ». Le fils du sénateur de l’époque, Hunter, est même allé travailler pour l’entreprise pendant que son père faisait adopter le projet de loi sur la faillite. Il y a un mot pour ça, non ? Trumpien.

Comme en 2016, le sénateur Bernie Sanders s’attaquera de nouveau aux banques d’ici à 2020 ; comme en 2016, son chef de file les défendra. « J’aime Bernie, mais je ne suis pas Bernie Sanders », a confirmé M. Biden dans un discours prononcé en mai 2018. « Je ne pense pas que 500 milliardaires soient la raison pour laquelle on a des ennuis. Les gens au sommet ne sont pas des méchants. »

Champion de l’incarcération de masse ? Vérifiez. Mme Clinton a été critiquée pour avoir appuyé le projet de loi de 1994 sur la criminalité, qui a contribué à accroître la population carcérale américaine, à introduire de nouveaux crimes passibles de la peine de mort au niveau fédéral et à aggraver considérablement les disparités raciales dans le système de justice pénale. Et Biden ? C’est lui qui a écrit ce putain de truc !

Vous vous rappelez comment la défense répugnante du projet de loi de 1994 par Clinton est revenu la mordre en 2016 ? « Ce ne sont plus seulement des bandes d’enfants », dit-elle. « Ce sont souvent des enfants qu’on appelle des « super-prédateurs ». … Nous devons les mettre au pas. »

Vous ne pensez pas que la rhétorique « sévère avec les criminels » de Biden, qui dure depuis des décennies, l’atteindra également ? Surtout avec les électeurs des minorités ? « L’un de mes objectifs, très franchement, est d’enfermer Willie Horton en prison », a-t-il déclaré en 1990, en tant que président du Comité judiciaire du Sénat.

« Je me fiche de savoir pourquoi quelqu’un est un malfaiteur dans la société », a dit M. Biden en 1993, alors qu’il se moquait des « démocrates cinglés » qui essayaient de comprendre les causes du crime. « Je me fiche de savoir pourquoi quelqu’un est antisocial. Je me fiche de savoir pourquoi ils sont devenus sociopathes. Nous avons l’obligation de les isoler du reste de la société. »

« Ma plus grande réalisation est le projet de loi de 1994 sur la criminalité », a-t-il déclaré à la National Sheriffs’ Association en 2007.

Des millions d’électeurs noirs ont refusé de voter pour Clinton en 2016. Pourquoi ne feraient-ils pas la même chose en réponse à une candidature de M. Biden en 2020 ?

Sympathie pour l’establishment ? Vérifiez. Les Clinton sont arrivés à Washington en 1993, puis ont passé huit ans au Sénat et quatre ans dans le cabinet de Barack Obama. M. Biden est arrivé à D.C. en 1973 ; il a passé 36 ans au Sénat et huit ans dans le cabinet d’Obama.

Lorsque Trump tentera de se présenter à nouveau en tant qu’outsider anti-establishment en 2020, quelle sera la réponse de Biden ? Et les démocrates de la base se rallieront-ils à un candidat qui s’est lié d’amitié avec Strom Thurmond, ségrégationniste notoire, et dont les alliés arguent du fait que c’est  » un type qui s’entend bien avec Mitch McConnell et d’autres républicains  » ? C’est censé être un argument de vente ?

Une tendance gaffeur ? Vérifiez. Vous pensez que la réplique « déplorable » [désignant les électeurs de Trump, NdT] de Clinton était mauvaise ? Vous avez grimacé devant « Pokemon Go aux urnes » ? L’ancien vice-président a une longue liste de « Bidenismes » atroces. Vous vous souvenez quand il a demandé à un sénateur d’État en fauteuil roulant de « se lever… pour qu’ils vous voient » ? Ou quand il a dit à un public majoritairement afro-américain que Mitt Romney allait « vous remettre des chaînes à tous » ? Ou quand il a dit : « On ne peut pas aller à un 7-Eleven ou à un Dunkin’ Donuts sans avoir un léger accent indien » ? Je pourrais continuer. Et ainsi de suite. Et ainsi de suite. (Et ne me lancez même pas sur les vidéos « Creepy Joe Biden » [le flippant Joe Biden, NdT]…)

Pourquoi désigner un candidat à la présidence qui fera paraître Trump… quel est le mot… normal ?

Un perdant ? Vérifiez. Mme Clinton a remporté l’investiture démocrate en 2016, lors de la deuxième tentative, après avoir été vaincue par Obama huit ans plus tôt. Pour Biden, il faudrait que ce soit la troisième fois. Ses partisans ne voudront peut-être pas que vous vous en souveniez, mais il s’est déjà présenté deux fois à la présidence : en 1987, il a quitté la course primaire démocrate dans les trois mois suivant son annonce après avoir été accusé d’avoir plagié des parties de son discours. En 2008, il a abandonné après avoir terminé cinquième au caucus de l’Iowa, remportant moins de 1 % des voix.

Pourtant, il semble maintenant, que lui et ses partisans croient que ce perdant en série est le seul candidat démocrate capable de reconquérir les électeurs de la classe ouvrière blanche de Trump et de triompher à l’élection présidentielle de 2020 ?

Où sont les preuves tangibles de cette affirmation ridicule ? Pour commencer, un récent sondage a révélé que « tous les candidats démocrates potentiels à l’élection présidentielle de 2020 – annoncés et non annoncés – battraient le président Trump lors d’un face-à-face ». (Comme Biden lui-même l’a concédé à The Intercept en décembre, « Je pense que n’importe qui peut le battre. »)

Le plus grand problème, cependant, c’est qu’il n’y a pas, pour les démocrates en 2020, de question à laquelle Biden est la réponse. N’ont-ils vraiment tiré aucune leçon d’il y a trois ans ?

Source : The Intercept, Mehdi Hasan, 21-03-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

Bèbert le Fou // 25.04.2019 à 09h26

Peu importe qu’un républicain ou un démocrate l’emporte aux prochaines présidentielles américaines.
La politique menée sera sensiblement la même et les USA s’enfonceront chaque jour un peu plus dans la violence interne, la violence externe (les guerres), la disparition des services publics, la décrépitude des ponts, routes et autres ouvrages, l’empoisonnement aux opïoides. Et vous savez quoi : le mieux est que gagne un candidat qui pourrait accélere et donc abréger l’agonie tout en épargnant le plus possible le reste du monde. Mais le mieux, c’est comme le pire, il n’est pas toujours sur.

14 réactions et commentaires

  • Duracuir // 25.04.2019 à 09h04

    L »idéal comme candidat Dem serait Maxine Waters et qu’en plus elle batte Trump. Après le gros nul narcissique, une imbécile absolue.
    C’est marrant, mais j’ai beau chercher, même Morano, Lefevre, Castaner, Manjoubi, Schiappa ou Valaud-Belkacem ne sont pas aussi naze que ceux là.
    C’est effrayant de voir la nullité et la crétinerie pure de la classe politique du pays le plus puissant. Terrifiant.
    Napoléon le disait tout le temps, ce qu’il craignait le plus, c’est « la connerie » ‘je cite ». Pour lui, elle faisait les traitres et les adversaires les plus dangereux.
    Et quand on voit le retournement Espagnol en 1808 et ce que ça leur a rapporter de s’allier aux Anglais qui, dans le même temps les dépouillait totalement de leur empire, on comprend mieux.

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  • Bèbert le Fou // 25.04.2019 à 09h26

    Peu importe qu’un républicain ou un démocrate l’emporte aux prochaines présidentielles américaines.
    La politique menée sera sensiblement la même et les USA s’enfonceront chaque jour un peu plus dans la violence interne, la violence externe (les guerres), la disparition des services publics, la décrépitude des ponts, routes et autres ouvrages, l’empoisonnement aux opïoides. Et vous savez quoi : le mieux est que gagne un candidat qui pourrait accélere et donc abréger l’agonie tout en épargnant le plus possible le reste du monde. Mais le mieux, c’est comme le pire, il n’est pas toujours sur.

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    • Myrkur34 // 25.04.2019 à 10h34

      Vous avez raison, blanc bonnet ou bonnet blanc, c’est kif-kif bourricot. Détruire les productions de pétrole de l’Iran et du Venezuela juste pour favoriser ses propres exportations de pétrole de schiste avec un cours assez haut, c’est du court-terme ….idiot. Vu qu’aux states cette production est un saccage délibéré des sols et sous-sols pour quelques centaines d’années. Et l’on pourrait multiplier les exemples à l’infini ! Comme pour les opioïdes avec une entreprise qui fait 35 milliards de $ de CA sur 10 ans et est condamné à 800 millions d’amende pour manquements à la législation et surtout le fameux abandon des poursuites qui elle, entraînerait de la prison ferme. Le message in fine étant, continuez à faire de l’argent n’importe comment, vous aurez seulement une petite tape sur la main.

      Donc savoir quand le collapsus arrivera est la seule information intéressante à prévoir. Ou si le monde va devenir une immense favela ou une ville de type Lagos.

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  • calal // 25.04.2019 à 09h31

    Ce qui est bizarre en ce moment aux us,c’est les vagues d’immigration qui montent du sud vers le nord. Le parallele avec ce qui c’est passe en europe avec les migrants est terriblement troublant.Meme les arguments comme « 85% des femmes qui migrent se font violer par les passeurs » sont les memes.
    Les mouvements alt rights us soupconnent une volonte de faire venir « des voix » pour les democrates pour faire pencher la balance en leur faveur.Trump a menace de relacher tous les migrants illegaux arretes dans les « etats sanctuaires » histoire de limiter leur influence electoral.

    bref,dans toutes les democraties occidentales,ca devient « complique » de comprendre ce qui se passe…

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    • alain maronani // 25.04.2019 à 15h22

      Ce n’est pas très compliqué..C’est le résultat des accords de libre échange, la disparition des moyens de subsistance des paysans pauvres au Mexique, au Honduras, la corruption et la violence locale, le traffic de la drogue, etc.. Laissez-donc alt-right a sa place…celle de gens qui ne veulent pas des conséquences de la politique menée par les USA depuis toujours dans cette partie du monde…mais qui veulent garder en même temps la main d’oeuvre pas chère.
      On ne peut régler la problèeme de l’immigration sans en même temps revoir globalement la répartition de la richesse mondiale, payer les matières premières à leur juste prix, cesser de supporter les dictateurs locaux. Ces sujets ne sont jamais évoqués par les culturalistes style Zemour, Alt-right, Finky et les autres..pas un hasard.

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      • calal // 25.04.2019 à 20h10

        et la symetrie parfaite entre le mouvement contemporain de migration afrique -> europe et ce mouvement amerique du sud -> amerique du nord ne vous interroge pas?
        Que certains americains (les alt rigths) ne veulent plus de guerre a l’etranger ni d’importation de main d’oeuvre a bas couts comme certains europeens ne voulaient pas d’intervention en libye et en syrie ni des migrants?et meme avec un president elu de leur bord,les migrations continuent,temoignant de l’impuissance de la volonte du peuple…
        bref,ces migrations sont elles spontanees ou encouragees voir crees de toutes pieces facon exode rural pendant la revolution industrielle?

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        • alain maronani // 26.04.2019 à 01h09

          [modéré] Ces migrations contrairement à vos fantasmes ne sont pas encouragées en sous-main mais le résultat direct des politiques économiques d’accumulation du capital dans les pays de l’hémisphère nord.

          On va vous apprendre que 15 % de la population mondiale possède 80 % de la richesse et 85 %…20 %.
          Tant que ceci ne sera pas changé l’immigration va se poursuivre. Il y a 4 milliards de gens qui vivent avec 1 $ par jour…les barbelés ne les arrêteront pas, ils n’ont rien à perdre sinon la vie. La symétrie est celle de la pauvreté des pays du sud dont les ressources sont pillées sans ménagement. les continents sont différents.

          Vous pensez que les firmes et les gouvernements complotent pour les faire venir dans l’hémisphère nord ? Laisse les vivre CHEZ EUX, cessez de leur faire la guerre directement ou indirectement, cessez d’utiliser le FMI, la Banque Mondiale pour les affamer…Encore des complots ? [modéré]

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        • alain maronani // 26.04.2019 à 01h26

          J’ai oublié..en plus la majorité des migrants pauvres migrent actuellement dans des pays pauvres ou qui ne sont pas riches et qui sevent de réservoirs comme le Maroc qui subit de plein fouet l’immigration provenant du Sahel, la Jordanie qui supporte près de 2 millions de Syriens, la Turquie qui supporte 1.5 millions de Syriens…l’Inde qui supporte les Royindas…la MAJORITE de l’immigration en Afrique reste…en Afrique et les pays africains ont signés des accords en ce sens. Pour les USA ce sont leurs politiques dans le cone sud qui portent leurs fruits (amers…).

          Un complot de Wall-Street ? Le roi du Maroc veut remplacer sa population de souche ?

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      • amike // 27.04.2019 à 23h20

        @alain maronani: Payer les matières premières à leur juste prix ? Vous avez vu la situation en Arabie Saoudite ? Vous connaissez le « mal hollandais » ?
        Quant à « cesser de supporter les dictateurs locaux… », pourquoi pas. Sauf si à l’inverse vous voulez intervenir contre les dictateurs locaux, si vous voyez la subtilité…

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  • RGT // 25.04.2019 à 10h55

    Le jour où un « grand politicien » d’une « démocratie occidentale »™®© pourra être élu sans être en collusion (ou plutôt copulation) avec les oligarques je mange mon casque de vélo.

    Par opposition, un politicien intègre qui refuse de participer aux orgies profitables sera au mieux ignoré, voir ostracisé, ou s’il est réellement populaire et incorruptible, donc dangereux, « accidenté de la vie » ou « suicidé » en fonction des opportunités et sera immédiatement remplacé par un bon toutou bien docile à ses maîtres.

    Tant qu’une grande chasse aux lapins oligarques et de tous leurs héritiers ne sera pas effective il n’y aura aucune possibilité de sortie de ce système totalement corrompu.

    Ça me désole au plus haut point mais croyez-vous sincèrement que des types pour lesquels 99,999% de la population n’est que du bétail sans aucune valeur uniquement destiné à leur permettre de s’enrichir encore plus laisseront le troupeau s’en aller pour aller paître dans un champ dans lequel ils seraient inutiles et de plus pourraient servir d’exemple aux autres (animaux) domestiques pour qu’ils s’émancipent de leur chaînes ?

    Ils utiliseront sans hésiter la violence d’état contre tous ceux qui pourraient ne plus vouloir se soumettre et les khmers rouges sembleraient alors aux yeux de leurs victimes être de gentils pacifistes emplis de bienveillance.

    La puissance et la cupidité sont le meilleur moteur de la dictature, « dure » ou « douce », mais dans tous les cas, aucune dictature n’a réussi à se maintenir sans abuser de violence, surtout quand elle était aux abois.

      +10

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  • Duracuir // 25.04.2019 à 13h14

    De toute manière, qui que ce soit qui sera élu, il(elle) recevra la visite de Bob et Jo Sylvestre, les deux cousins de la World Company comme dans les Guignols de la belle époque. Ils lui expliqueront la seule voie possible:
    « Ecoute bien Dug’noux, soit tu fais là où on te dit de faire, soit tu tire la carte que tu veux parmi les deux. Soit la carte Kennedy, soit la carte Nixon. Regarde Dug’noux, Obwana , on lui a envoyé la Clinton et hop, coucouche pendant 8 ans. Le brave mec quoi. Après y a eu ce gros nanard de Trompette, là on a eu un peu les j’tons avec ses histoires de paix avec la Russie et de fin des guerres, alors on lui a mis la pression, et regarde, maintenant il est encore plus néocons que nous, et comme ces bourricots de démocrates nous ont présentés comme la sauvegarde de la démocratie quand on lui foutait la pression au rouquemoute, et bien maintenant qu’on est redevenus copains, ils sont comme des nazes.
    Alors Dug’noux? W? Obwana? Trompette? ou tu choisis une des deux cartes? Mouhahahahaha »

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  • alain maronani // 25.04.2019 à 15h28

    Trump qui n’a tenté EN RIEN de résoudre les problèmes gravissimes des USA (pauvreté endémique, système de santé, militarisation sans limite, violence urbaine, drogues, etc..) a de bonnes chances d’être élu de nouveau.

    Quand on examine les candidats démocrates on peut rire ou pleurer…Ceux qui comme d’habitude ici divaguent sur les USA, le complot mondialiste sont évidemment dans le fossé. pas besoin de tout cela au pays de l’oncle Sam

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  • Dominique65 // 26.04.2019 à 13h41

    « Clinton a été cloué au pilori »
    Il semble qu’on ne parle pas de Bill mais de Hillary. Si je ne me trompe pas, cloué devrait s’écrire alors clouée. Cela permettrait mieux de comprendre de qui on parle. Merci de corriger.

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  • Louis Robert // 26.04.2019 à 15h07

    Excellente photo. Très révélateur, ce geste, voulu “soft”, qui précède toujours la dure réalité, comme on voit aujourd’hui en France.

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