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14.avril.201314.4.2013 // Les Crises

[Reprise] L’UE, c’est l’Empire. L’Empire, c’est la guerre, par Thierry Baudet

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Article intéressant, sortant des sentiers du politiquement admissible, qui rejoint ma vision sur le thème « L’Europe c’est la paix, l’euro c’est la guerre ».

On a l’habitude de considérer que l’Union a assuré la paix en Europe. Or lorsque les Etats-nations cèdent leur souveraineté à des entités supranationales, cela mène au conflit, note de manière provocatrice l’historien Thierry Baudet. Voilà pourquoi il propose de dissoudre l’euro et de rétablir les frontières.

Thierry Baudet

Thierry Baudet

Les partisans du projet européen soutiennent, imperturbables, que le nationalisme conduit à la guerre et la construction européenne à la paix. Toute perte provoquée par Bruxelles sur les plans de la démocratie, de la souveraineté et de la transparence, serait en définitive compensée par un objectif noble : la paix.

Or cette supposition repose sur une erreur. Le nationalisme ne conduit pas à la guerre. L’ambition d’instaurer un Empire européen conduit à la guerre. L’ambition de faire entrer de force différents peuples dans un carcan mène à la guerre. En somme, c’est la construction européenne qui conduit à la guerre.

Le fascisme et le nazisme étaient tous deux axés sur la construction européenne. Dès 1933, Mussolini a fait part de sa conviction que l’Europe pouvait à nouveau exercer son pouvoir sur le monde si elle parvenait à instaurer une certaine unité politique.

Le nouvel Empire romain de Mussolini

Le collaborateur norvégien Vidkun Quisling estimait que nous devions créer une Europe qui ne gaspille pas son sang dans des conflits meurtriers, mais qui constitue une solide unité. Et le 11 septembre 1940, Joseph Goebbels affirmait : je suis certain que, dans cinquante ans, on ne raisonnera plus en termes de pays.

Le 28 novembre 1941, lors d’une conversation avec le ministre finlandais des Affaires étrangères, Adolf Hitler faisait valoir que, manifestement, les pays d’Europe allaient de pair, comme les membres d’une grande famille. Dans son étude qui fait autorité, Nations and States (1977), l’historien Hugh Seton-Watson, de l’université d’Oxford, conclut que les intentions d’Hitler ne se limitaient pas à ce que l’on peut décrire comme le nationalisme allemand. Son objectif était de conquérir l’ensemble de l’Europe et un vaste territoire en dehors. Mussolini voulait quant à lui fonder un nouvel empire romain autour de la mer Méditerranée, et les Japonais souhaitaient instaurer une grande sphère de coprospérité en Asie orientale.

Le racisme des Allemands n’était pas non plus l’expression d’un nationalisme. Au contraire. La race dépasse les frontières de la nation et de l’État, et la théorie raciste est donc par définition une doctrine internationale – et non nationale.

Les pères fondateurs de l’UE

Il est encore plus frappant que Robert Schuman, l’un des fondateurs du projet européen, ait été, jusqu’au 17 juillet 1940, secrétaire d’Etat dans le régime de Vichy, qui a collaboré avec les Allemands. En tant que député de la Lorraine, il avait en 1938 soutenu activement la trahison de Munich et ainsi contribué à rendre possible l’annexion par l’Allemagne d’Hitler d’une partie de la Tchécoslovaquie. A l’époque, il avait en outre insisté pour que Mussolini et Hitler resserrent leurs liens. Le 10 juillet 1940, Robert Schuman a fait partie des députés qui ont soutenu la prise de pouvoir de Pétain.

Jean Monnet, un autre fondateur, était entre-temps à Londres et essayait d’empêcher la diffusion des bulletins d’informations quotidiens de De Gaulle à la radio (ce qu’il a réussi à faire les 20 et 21 juin 1940).

En dehors de la Seconde Guerre mondiale, on attribue aussi la cause de la Première Guerre mondiale au “nationalisme”. Mais pendant la Première Guerre mondiale également, le but de l’Allemagne était de soumettre des régions qui n’étaient pas allemandes à un empire. Cette guerre a d’ailleurs commencé dans la poudrière pan-nationale qu’était l’Autriche-Hongrie. Cette Union européenne avant la lettre refusait d’accorder l’indépendance aux Serbes de Bosnie, ce qui a incité un groupe de “jeunes Bosniaques” à comploter l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand en juin 1914.

L’oppression exercée par un régime centralisateur engendre des tensions. Une des principales leçons tirées de la Première Guerre mondiale a d’ailleurs été le “principe d’autodétermination” – propagé notamment par le président américain Woodrow Wilson – qui plaide pour le respect de différentes nationalités, au lieu de vouloir les dissoudre ou les intégrer dans un plus grand ensemble.

L’union politique, une source de tensions

Si l’on remonte plus loin dans l’Histoire, on s’aperçoit une fois encore que ce n’est pas le “nationalisme”, mais l’impérialisme et le désir d’unification européenne qui conduisent à la guerre. Prenons les guerres napoléoniennes. Napoléon voulait, pour le bien-être de l’Europe, instaurer les mêmes principes : un code européen, une haute cour de justice européenne, une monnaie commune, les mêmes unités de mesure, les mêmes lois, et ainsi de suite. Napoléon s’attendait à ce que l’Europe devienne rapidement une seule et même nation.

L’idée que le nationalisme conduit à la guerre et que l’unification européenne mène à la paix est donc fausse. L’Europe n’a d’ailleurs pas connu de “paix” au cours des cinquante dernières années. Pendant la majeure partie de cette période, les pays d’Europe étaient engagés dans une lutte à mort contre l’Union soviétique – l’expression là encore d’une philosophie anti-nationale : le communisme. Le travailleur, disait le Manifeste communiste, n’avait pas de nationalité.

Comme on pouvait s’y attendre, la tentative d’unir l’Europe politiquement engendre, aujourd’hui encore, de fortes tensions. Dans presque tous les pays européens, on voit monter en puissance des partis contre l’ordre établi. En Europe du Nord, la méfiance vis-à-vis du Sud s’accentue et inversement. Là encore, ce n’est donc pas le nationalisme, mais le projet européen qui est source de conflit. Nous devons par conséquent nous orienter vers une toute autre Europe que l’UE actuelle.

Une Europe sans un régime centralisateur – mais une Europe d’Etats-nations qui coopèrent entre eux et n’ont pas peur des différences nationales. Il faut rendre aux pays leur autorité sur leurs frontières nationales pour qu’ils puissent eux-mêmes déterminer qui ils laissent entrer. Ils opteront, dans leur intérêt économique, pour un régime souple concernant la délivrance des visas, tout en conservant le contrôle sur la criminalité et l’immigration. Il faut dissoudre l’euro pour que les pays puissent à nouveau respirer sur le plan monétaire et décider de leurs taux d’intérêt en fonction de l’orientation de la conjoncture locale. Il faut démanteler en grande partie l’harmonisation qui gomme la diversité.

Loin d’être une source de conflit, le nationalisme est la force qui rend possible la démocratie. Sans cette force unificatrice, le parlement ne peut jamais prendre de décision légitime. L’exemple de la Belgique montre en outre que l’absence d’une unité nationale peut rendre extrêmement laborieuse l’administration d’un pays. La peur panique du nationalisme risque d’instaurer un empire bruxellois contraignant. Il est temps d’arrêter de s’attaquer à l’Etat-nation.

Thierry Baudet, juriste et historien néerlandais né en 1983. Docteur à la faculté de droit de Leyde avec une thèse sur la souveraineté nationale, il publie régulièrement des articles dans la presse néerlandophone, en particulier sur la question des droits de l’homme. ll est l’auteur de Significance of borders
Traduction : Isabelle Rosselin
Source : PressEurop d’après NRC Handelsblad

Edit : j’aurais besoin d’un peu d’aide pour des petites saisies sous Excel dans les prochains jours, si quelqu’un a un peu de temps, merci de m’écrire.

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63 réactions et commentaires

  • fabien775 // 14.04.2013 à 08h05

    Entre Monnet et Schuman, il n’est pas étonnant que dès le départ la construction européenne était biaisée.

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  • Julian // 14.04.2013 à 09h17

    Enfin, le débat de fond !

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  • Julian // 14.04.2013 à 09h40

    A lire, ou à relire, le fascinant et prémonitoire (publié en mai 1997 !) livre de Paul Marie Coûteaux
    « l’Europe vers la guerre » (Ed. Michalon) :

     » Les français commencent à comprendre qu’il n’est point d’autre politique possible, économique ou sociale, sans une autre politique européenne. Pas de nouvel élan sans une autre politique étrangère , dont aujourd’hui tout dépend.

    « Instituée par le Traité de Maëstricht, « la politique étrangère et de sécurité commune » (PESC) réinvente au même moment une « sécurité collective » qui tend un piège discret mais habile à ce qui reste de liberté politique aux nations.
    « Depuis lors, chacun des grands dossiers internationaux -Yougoslavie, Proche-Orient, Otan…-
    a révélé d’inquiétantes discordes européennes.
    « Quand l’Union parle d’une seule voix, c’est pour ne rien dire, dessaisissant les États de leurs politiques au bénéfice d’une normalité diplomatique qui accentue les déséquilibres et porte en elle bien des conflits.
    « Le Traité d’Amsterdam de juin 1997 entend substituer, à l’illusoire unanimité, le principe de décisions prises à la majorité, QUI ENFERME AINSI LA FRANCE DANS UN TÊTE-A-TÊTE AVEC
    L’ALLEMAGNE, la privant de ses alliances et de ses responsabilités mondiales.
    « Si l’Allemagne peut « s’opposer » et l’Angleterre « s’opposer » ou rester à l’écart, la France en est réduite à « proposer », avant de se soumettre. C’est Munich tous les jours- et déjà Nuremberg… »

    « La France en est réduite à proposer , avant de se soumettre… » Nous y sommes.
    En 1997, P.M. Coûteaux annonçait… Sarkozy et Hollande !

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  • BA // 14.04.2013 à 10h03

    L’Inde est une nation.

    Je prends un exemple : le sport.

    En Inde, le sport numéro 1 est le cricket.

    En 1983 et en 2011, l’Inde a remporté la coupe du monde de cricket. En 2003, l’Inde a perdu en finale contre l’Australie.

    Lors de chaque coupe du monde de cricket, les citoyens de l’Inde encouragent l’équipe de l’Inde.

    Lors de chaque coupe du monde de cricket, les citoyens de l’Inde brandissent le drapeau de l’Inde.

    C’est un des nombreux exemples de quelque chose qui existe dans le monde réel : le sentiment national.

    Le sentiment national, ça existe.

    Mais en revanche, l’Union Européenne est un groupe de 27 nations différentes.

    Le sport numéro 1 en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne, etc, c’est le football.

    Lors de chaque coupe du monde de football, les citoyens de la France encouragent l’équipe de France.

    L’équipe de football de l’Union Européenne, ça n’existe pas.

    Le sentiment européen, ça n’existe pas.

    Conclusion :

    Pour maintenir coûte que coûte l’Union Européenne, il va falloir passer outre les 27 sentiments nationaux et il va falloir imposer cette construction supranationale.

    Depuis les référendums en France et aux Pays-Bas de 2005, les dirigeants de l’Union Européenne savent qu’ils ne peuvent plus organiser de référendum sur la construction européenne.

    Depuis 2005, la construction européenne continue, mais sans consulter les 27 peuples européens.

    Dans les années qui viennent, la construction européenne va continuer, mais sans consulter les 27 peuples européens par référendum.

    La construction européenne est anti-démocratique.

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    • Arnould // 15.04.2013 à 10h38

      En 2005 j’ai voté non. Parce que le traité constitutionnel mettait l’économie dans le texte et pour des raisons de manque de démocratie (une liste de points pas bien définis sur lesquels la commission pouvait prendre des décisions sans en référer à personne).
      Maintenant il me reste Le Pen. Ca me donne des cauchemards. Mais tant pis. Mon pari: que Le Pen présidente fasse sortir la France de l’Euro immédiatement, puis que les Francais descendent dans la rue pour la renvoyer sans tarder. Je sais, c’est risqué.

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      • Pereire // 15.04.2013 à 12h36

        Il m’était impossible d’imaginer qu’un jour je puisse voté Lepen.
        Aujourd’hui, c’est différent on nous vole notre démocratie et la seul alternative pour sortir de cette politique oligarchique Européen, c’est malheureusement Marine Lepen!!
        Pauvre de nous…..

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      • baratribord // 15.04.2013 à 15h18

        Le Pen ne dit pas qu’il faut sortir de l’UE. Le FN dit qu’il faut renégocier le traité européen. Il faut aller lire le programme du front national. Le FN est un leurre. Sur la scène politique il n’y a que l’upr qui propose une sortie ordonnée de l’Union européenne via l’article 50 du tue.

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        • Bruno L // 15.04.2013 à 16h08

          Oui, il faut effectivement lire le programme du Front National, cela évitera à nombre de commentateurs et d’électeurs de dire des bêtises.
          Quand au fameux article 50 brandi par l’énarque et juriste Asselineau – fort respectable par ailleurs – il faudrait presque 2 ans pour pouvoir l’appliquer.
          Quand on regarde ce que 10 ou 11 mois de gouvernement Hollande ont déjà apporté, 24 mois, ce serait très long.

          Respecter ou renégocier les traités, c’est sûrement très bien. Mais quand on voit ce qui s’est passé pour Chypre, on ne peut que penser que s’il existe une véritable volonté politique, on peut changer le statut de l’Euro très rapidement.
          Enfin, ne confondons pas l’U.E. et l’Eurozone, de grâce.

          Marine Le Pen dit ce que d’assez nombreux économistes disent plus ou moins fort: l’eurozone est sous perfusion, en coma avancé, depuis des années. Cela ne veut pas dire qu’on ne pourra la « sauver », mais avec quels dégâts pour les peuples et les nations: regardons la Grèce, le Portugal, l’Espagne – sans m^me parler de Chypre.

          Bruno L, Club Idées Nation.

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          • Jacky // 15.04.2013 à 20h15

            Pourquoi nous faire miroiter la fille à papa du FN alors qu’elle n’a aucune chance d’être élue présidente ?

            Nous savons que la « montée du FN » n’est en fait qu’une vue de l’esprit orchestrée par les médias… Les résultat électoraux du FN ne montrent pas de percée significative en 10ans quand aux études, elles sont sans appel : si plus d’un tiers des personnes interrogées trouvent que MLP s’exprime sur les vrai sujets, ils sont à peine la moitié à faire confiance au FN. Vous savez comme moi que le problème du FN c’est avant tout les Le Pen et les scandales à répétitions qui n’épargnent pas plus ce parti que les autres. Et vous savez comme moi que si le FN passe dans les grands médias c’est qu’il remplit le rôle que lui a alloué le système : neutraliser 12 à 18% de l’électorat contestataire français en les amenant dans une voie de garage. Si le FN sort de son rôle, le système ne manquera pas de le casser (ce ne sont pas les casseroles qui manquent) et de l’interdire d’antenne et fera à la place mousser un autre opposant factice (on ressortira Bayrou de son placard ou on braquera les projecteurs médiatiques sur Dupont-Aignan par exemple qui à l’avantage d’être beaucoup plus conciliant avec le système)…

            Arrêtez de croire que la solution se trouve à droite de la droite (ou à gauche de la gauche), le système les a déjà récupéré et instrumentalisé. La solution ce sont les français qui la trouveront collectivement en arrêtant de se laisser diviser par les partis politique et choisissant un parti d’union nationale qui propose les changements qu’ils attendent sans pour autant les opposer les uns aux autres (le mouvement 5 étoiles en Italie, le MVR au Vénézuéla, l’UPR en France…).

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          • Bruno L // 16.04.2013 à 12h07

            Il en sait des choses le Jacky. Heureusement qu’il accepte (sans aucune argumentation) de nous ressortir les vieux clichés véhiculés par la presse « bien pensante » – qui est dans le système qu’il prétend combattre – du Monde à Libé ou au Nouvel Obs.
            On se demande qui joue ici le rôle d’idiot utile.

            Lisez et relisez le programme du Front National – qu’on peut toujours améliorer, bien sûr (j’y travaille avec mes modestes moyens mais une motivation sans failles,) – au lieu de lancer des rumeurs fausses sur les ‘condamnations’ de J.M. Le Pen (et traiter Marine Le Pen de « fille à papa », quelle classe – et quel ridicule pour ceux qui la connaissent un tant soit peu).

            J.M. L. P. a été très souvent attaqué, mais le pourcentage de procès qu’il a gagné est énorme, même s’il en a perdu quelques uns. De plus, à propos de sa prétendue « évasion fiscale », il a subi 17 ou 18 contrôles fiscaux. Si vraiment il était coupable, cela se serait su.

            Bruno L, club Idées Nation.

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      • maïté laure // 15.04.2013 à 21h34

        Comment ça, Le Pen? Je n’ose croire que vous n’ayez jamais entendu parler de François Asselineau… qui dézingue avec raison, et L’UE, et le FN!

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        • Bruno L // 16.04.2013 à 12h11

          @ Mité

          Asselineau n’est pas inintéressant. Quand à prétendre qu’il dézingue le FN … il voudrait bien, ne fut ce que pour exister.

          Mais nous serons très heureux de débattre avec lui dans le cadre du Club Idées Nation.

          Transmettez lui l’invitation de ma part.

          Cordialement

          B.L., secrétaire général du Club Idées Nation.

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        • Arnould // 18.04.2013 à 12h37

          Bien sûr que j’ai entendu parler de Asselineau… et même de Dupont-Aignan! Et même de Mélenchon!!!
          Mais ce sera Le Pen car aujourd’hui elle est la mieux placée dans les sondages. J’espère sortie immédiate de l’Euro (pas de l’UE, qui sera à reconstruire sur de nouvelles bases), puis Français dans la rue pour la renvoyer à ses fourneaux. Risqué, je sais, mais pour le moment c’est mon intention. Même si j’ai honte de cette intention.

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          • Bruno L // 18.04.2013 à 19h19

            Cher Arnould
            Il ne faut jamais avoir honte de ce que l’on fait.
            Je suis un grand supporteur de Marine Le Pen, mais si vous avez honte de voter pour elle, il ne faut pas le faire.

            La bonne question, c’est peut être de vous demander pourquoi vous auriez honte de ce vote.

            Très cordialement

            Bruno L, club Idées Nation.

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  • Surya // 14.04.2013 à 10h45

    On en a un !!

    « L’UE et sa patrouille de «trolls» pour contrer les eurosceptiques sur les réseaux sociaux »

    http://www.20minutes.fr/monde/1101639-lue-finance-patrouille-trolls-contrer-eurosceptiques-reseaux-sociaux

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    • Greg // 14.04.2013 à 17h47

      Ca fait des siècles que l’Empire essaie de se constituer et il a toujours échoué. Pourquoi ne pas tirer les leçons du passé et laisser vivre les peuples librement ? L’UE est un échec, il faut en faire le constat, sereinement et en sortir. L’euro est un échec, car il a été mal monté dès le départ avec des pays trop divergents.

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  • Guillaume // 14.04.2013 à 11h02

    En lisant le titre je pensais à ça:
    https://www.youtube.com/watch?v=wlNbZK7TP8
    Désolé, je suis vraiment un gamin attardé.
    Plus sérieusement, l’économiste grec Yanis Varoufakis avait écrit il y quelque temps cet article:
    http://yanisvaroufakis.eu/2013/03/14/lest-we-forget-the-neglected-roots-of-europes-slide-to-authoritarianism/
    Devinez de qui sont les citations sur l’Europe. Effrayant.

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  • Bernie // 14.04.2013 à 11h52

    « Il faut rendre aux pays leur autorité sur leurs frontières nationales pour qu’ils puissent eux-mêmes déterminer qui ils laissent entrer. Ils opteront, dans leur intérêt économique, pour un régime souple concernant la délivrance des visas, tout en conservant le contrôle sur la criminalité et l’immigration. »

    C’est du Marine Le Pen ou du Bruno Golnisch dans le texte ça, ça sent bon la préférence nationale et l’honnêteté intellectuelle sans fard, mmmh, le niveau s’élève sur ce blog ! Aux armes (pacifiques, bien sûr !) citoyens, bientôt les féroces soldats qui viennent égorger nos entreprises et nos emplois ne pourront plus mugir dans nos cités !

    Cette pseudo analyse historique (hystérique ?) est grotesque de manipulations grossières. Il ne devrait pas suffire d’être anti-européen pour être considéré comme intéressant. Le peuple français a voté contre le TCE en 2005, il serait malhonnête que de vouloir faire dire autre chose à ce vote que le refus du TCE.

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  • Casquette // 14.04.2013 à 11h56

    Vous oubliez un détail qui a son importance , dans le monde multipolaire qui se dessine l’UE est la seule entité politique et économique (merci l’euro) hétéroclite , toutes les autres aires géopolitiques sont constituées d’états-nations.

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  • jard // 14.04.2013 à 12h12

    Attention, le nationalisme [La haine des autres pays] mène à la guerre, bien évidemment. Par contre, nation et nationalisme sont deux choses différentes. En plus, la période du nationalisme est terminée en Europe. La seconde guerre mondiale, la révolution française et les guerres catholiques protestants ne furent pas des guerres nationalistes. On fait la guerre au nom de plein de choses, le nationalisme, la religion, le racisme, l’argent. Bref, toute idéologie peut mener à la guerre. Donc l’Européisme pourrait mener à la guerre, l’écrasement du sud de l’Europe en serait les prémisses. Mais le vieillissement est gigantesque et l’Allemagne n’est pas européiste.
    Nous risquons plutôt l’effondrement par vieillissement et absence de liens collectifs forts. La France, qui vieillit moins et a beaucoup d’européistes fanatiques risque la guerre civile. Celle-ci n’aurait rien à voir avec l’UE, ce serait une guerre sociale.
    J’oubliai, la guerre civile existe. Les argumentaires des européistes sont, j’ai l’impression, toujours un tissu d’âneries. En France, il me semble que leur moteur est la haine de l’égalité, de la révolution française et du jacobinisme.

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    • Bernie // 14.04.2013 à 15h37

      « Les argumentaires des européistes sont, j’ai l’impression, toujours un tissu d’âneries. En France, il me semble que leur moteur est la haine de l’égalité, de la révolution française et du jacobinisme. »

      …?

      Pour paraphraser Bobby Lapointe : « Invectives et salades sont les mamelles du débat ! »

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  • Vincent // 14.04.2013 à 12h50

    Je suis peut-être idiot, mais je n’ai pas eu l’impression qu’on nous a vendu un projet de supranation ou de fédéralisme avec l’UE. On est juste une « Union » Européenne, c’est à dire une union de nations différentes.

    En gros on a commencé à écrire une histoire sans réelle direction précise parce qu’il fallait nous unifier d’une manière ou d’une autre afin de construire un pôle économique qui puisse se mesurer à une mondialisation.
    Je pense que les fondateurs de l’UE savaient sciemment qu’on n’étaient tous différents et que le terme union était plus appropriée que le terme ‘Etats Unifiés’ ou ‘Etats fédéraux’.

    Une nation s’identifie au travers d’un peuple qui a traversé une histoire commune.
    Actuellement, la crise Européenne nous fait traverser la même histoire entre Grec, Espagnole, Italien, Français, etc … L’histoire de l’Europe s’écrit actuellement, elle s’écrit lentement.

    Personnellement j’ai quand même le sentiment d’être Européen même si je trouve que je me sens plus proche d’un italien ou d’un espagnol, que d’un croate ou d’un hongrois.

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  • Winslow Leach // 14.04.2013 à 13h37

    L’union européenne est-elle une uniformisation? Uniformiser les concombre les tomates pour que les marchants puissent nous vendre leur camelote unique et dégueulasse dont moins en moins de gens veulent.La richesse c’est la diversité et le choc de simplification néolibérale des concombres des tomates et des gens est tellement idiot qu’il se plantera de lui-même

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  • fabien775 // 14.04.2013 à 14h17

    Union Européenne, ce sont 2 mots vides de sens dans la mesure ou c’est chacun pour soi. C’est d’autant plis criant aujourd’hui. Il n’a y aucun projet européen, tout juste une paupérisation de certains pays. C’est un vaste mensonge de technocrates privilégiés qui sont en dehors des réalités et des politiques complices de ce grand foutoir.

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  • Jacques Coeur // 14.04.2013 à 14h37

    « Comment oser dire qu’on fait « rentrer de force » les peuples dans l’Europe, alors que tous les sondages le montrent, ils sont majoritairement pour l’Europe, quand bien même de façon ambiguë »

    En 2004, pour valider le traité établissant une constitution pour l’Europe, 10 pays ont choisi de le faire par referendum. On peut d’ors et déjà s’étonner que 15 pays aient choisi la voie parlementaire sans demander l’avis de leur population alors que le projet de l’UE est justement de rassembler les peuples.
    Passons sur les mois de matraquage médiatique qui nous laissaient présager du pire si nous osions voter non, et intéressons-nous aux résultatx.
    En février l’Espagne vote « oui ».
    Le 29 mai 54,68 % des français votent « non ».
    Dans la foulée les Pays-Bas votent « non » également.
    Le Luxembourg votera « oui ». Et mis à part l’Irlande qui votera « non » en 2008, les 5 autres pays, devant l’ampleur de la contestation, préfèreront reporter sine die l’épreuve du scrutin.

    Au final sur les 25 pays que comptaient l’UE en 2004, seuls 5 ont demandé l’avis de leur population. Et quand bien même le vote a été « non » les gouvernements ont tout de même adopté la constitution européenne.
    Vous avez dit démocratie ?

     

    Quelques perles, pas forcément en rapport avec le referendum de 2005, mais avec ce que l’UE impose aux peuples et ce que vous lui faites dire.

     

    « Je savais que je ne pourrais jamais remporter un referendum en Allemagne. Si un referendum avait été organisé pour l’introduction de l’euro, nous l’aurions perdu. C’est assez évident. Je l’aurais perdu, et de 7 contre 3 », a déclaré en 2002 l’ancien chancelier allemand Hemut Kohl, au cours d’un entretien avec Jens Peter Paul, un journaliste allemand
     

    « Si les gouvernements devaient se laisser complètement brider par les décisions de leurs Parlements sans préserver leur espace de négociation, l’Europe risque davantage d’éclater que de renforcer son intégration »
    Mario Monti – 6 août 2012
     

    « L’Europe est une construction à allure technocratique et progressant sous l’égide d’une sorte de despotisme doux et éclairé  »
    DELORS (Jacques) – Président de la Commission européenne (1985-1995), Ministre de l’Economie et des Finances (1981-1984)
    (Conférence à Strasbourg, 7 décembre 1999)
     

    « Une dernière trouvaille consiste à vouloir conserver une partie des innovations du Traité constitutionnel, et à les camoufler en les faisant éclater en plusieurs textes. Les dispositions les plus innovantes feraient l’objet de simples amendements aux traités de Maastricht et de Nice. Les améliorations techniques seraient regroupées dans un Traité devenu incolore et indolore. L’ensemble de ces textes serait adressé aux Parlements, qui se prononceraient par des votes séparés. Ainsi l’opinion publique serait-elle conduite à adopter, sans le savoir, les dispositions que l’on n’ose pas lui présenter « en direct ».  »
    VGE à propos du traité de Lisbonne
    (cité par Le Monde, 14 juin 2007 et le Sunday Telegraph, 1 juillet 2007)
     

    « La construction européenne est une révolution, même si les révolutionnaires ne sont pas des conspirateurs blêmes et maigres, mais des employés, des fonctionnaires, des banquiers et des professeurs »(…) »L’Europe s’est formée en pleine légitimité institutionnelle. Mais elle ne procède pas d’un mouvement démocratique »(…) »Entre les deux pôles du consensus populaire et du leadership de quelques gouvernants, l’Europe s’est faite en suivant une méthode que l’on pourrait définir du terme de despotisme éclairé. »
    PADOA-SCHIOPPA (Tommaso) – Ministre de l’Economie et des Finances italien (2006-2008), ancien membre du directoire de la Banque Centrale Européenne et Président du think-tank Notre Europe
    (Revue « Commentaire » n° 87)
     

    « Un référendum aujourd’hui mettrait l’Europe en danger. Il n’y aura pas de traité si un référendum a lieu en France, qui serait suivi par un référendum au Royaume-Uni. La même chose se produirait dans tous les Etats membres si un référendum y était organisé. Il y a un gouffre entre les peuples et les gouvernements ».
    SARKOZY (Nicolas) – Président de la République
    (25 octobre 2007, devant le bureau du Parlement européen, cité par The Telegraph, 14 novembre 2007)
     

    « Voilà maintenant trente-cinq ans que le traité de Rome a été signé et que d’Acte unique en règlements, de règlements en directives, de directives en jurisprudence, la construction européenne se fait sans les peuples, qu’elle se fait en catimini, dans le secret des cabinets, dans la pénombre des commissions, dans le clair-obscur des cours de justice. Voilà trente-cinq ans que toute une oligarchie d’experts, de juges, de fonctionnaires, de gouvernants prend, au nom des peuples, sans en avoir reçu mandat des décisions dont une formidable conspiration du silence dissimule les enjeux et minimise les conséquences. »
    SEGUIN (Philippe) – Ancien ministre des Affaires sociales et de l’Emploi, président de l’Assemblée nationale (1993 à 1997) et président du RPR (1997 à 1999), il est Premier président de la Cour des comptes depuis le 21 juillet 2004.
    (Assemblée nationale, 5 mai 1992, discours sur l’exception d’irrecevabilité en application de l’article 91, alinéa 4, du Règlement)
     

    « Ce n’est pas un hasard si la construction européenne doit plus aux raisonnements des élites qu’aux impulsions des peuples. Elle est le fruit d’une longue méditation sur l’Histoire. C’est un produit culturel. Non un élan irréfléchi, un hoquet des masses, arraché dans un mouvement de foule ou une improvisation d’éloquence. »
    Jean Boissonnat, L’Expansion, 3 1992
     

    « Une note des “Affaires européennes” datée du 11 juin 1965, recommande au vice-président de Conseil économique de l’Europe, Robert Marjolin, de poursuivre discrètement l’idée d’une union monétaire. Elle recommande de supprimer tout débat jusqu’au point ou “l’adoption de telles mesures deviendrait de fait, inévitable”. »
    Selon des archives américaines déclassifiées en 2000 et rapportées par le Telegraph anglais

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  • Kiergaard // 14.04.2013 à 15h49

    Toute la stratégie des responsables européens c’est de remodeler la conscience des peuples européens pour « dépasser l’état-nation ».
    C’est tout l’objet de la rhétorique des « barrières nationales », des « obstacles nationaux », de la « disparition des frontières intérieures ». Ils identifient tous les dysfonctionnements à des réticences nationales qu’ils catégorisent comme obstacles et archaïsme au « progrès » que représenterait l’intégration.
    En faisant cela ils confondent les causes et les effets. Ces réactions nationales sont toujours causées par « l’atteinte » que constitue l’intrusion des normes, règles européennes qui tendent toutes à l’harmonisation, l’intégration (qui sonne évidemment mieux que barrière ou obstacles).
    Le dogme intégrateur justifié par quelques signatures au bas des traités est tellement ancré que les réactions légitimes à celui ci sont vues comme des causes d’échecs et leur suppression comme des solutions.

    La comparaison avec le fascisme et le nazisme peut se justifier dans la nature dogmatique de la construction européenne et cette tentative de remodeler les esprits dont voici quelques exemples :
    – Des initiatives « citoyennes » européennes (comprendre des initiatives de comités en attente de signatures) déposées par des fonctionnaires européens ou des associations europhiles tendant à ce que le modèle éducatif soit repensé au niveau primaire et secondaire de manière compatibles avec les valeurs de l’UE. « mettre en place une politique européenne pour un modèle éducatif aux niveaux primaire et secondaire pour tous les Européens, qui soit de qualité, pluriel et compatible avec EU 2020 ». Des réformes sur la citoyenneté européenne pour accorder le droit de vote à toutes les élections aux ressortissants issus des états de l’UE pour faire glisser le débat sur les problématiques européennes et « renforcer le sentiment d’appartenance des citoyens à une communauté de destin ». Des réformes pour harmoniser les règles de pluralisme des médias déposé par une association pour laquelle « répondre aujourd’hui aux défis de participation démocratique, d’égalité sociale et d’innovation culturelle ne peut être réalisé qu’au delà de l’Etat nation ».
    – L’intégration économique est déjà programmée à long terme : http://europa.eu/rapid/exploit/2012/11/IP/FR/i12_1272.fri/Pictures/10000000000005D20000045B96D6BD91.jpg

    – La « responsabilité démocratique » qui sert à légitimer ces actions est conçue comme la simple potentialité d’un débat. L’assentiment des peuples est présumé si les représentants qu’ils envoient au Parlement (avec 40% de participation) participent un peu plus à des processus qui ne sont jamais impulsés par en bas.

    – La confusion qui est faite entre « un sentiment d’attachement européen avec un projet politique régressif » (comme le dit clairement Olivier). Cette confusion n’est même pas une manipulation, c’est le mode de pensée des responsables européens pour eux Europe = Union Européenne telle que résultant de son autoconstruction et son autocélébration permanente.

    – Les baromètres d’opinion Eurostat qui tirent d’un sondage « qui est le mieux placé pour gérer les problèmes globaux ? » (ou un truc du style) et d’une réponse (Europe – Etat Nation – USA à 30% – 25% -10% (etc..) que les citoyens plébiscitent l’UE pour répondre aux problèmes…

    – La nébuleuse d’associations europhiles, de chaires européennes, de sites de vulgarisation à destination de la jeunesse et de tous les curieux, qui sont tous financés et soutenus de près ou de loin par des subventions européennes.

    – Ce livre blanc de l’UE sur sa politique de communication européenne qui vise clairement à reprendre la main dans les médias pour faire passer le message européen et impliquer les citoyens dans des débats sur l’Europe (pour l’Europe)… http://europa.eu/documents/comm/white_papers/pdf/com2006_35_fr.pdf

    Etc etc…

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  • Mankind // 14.04.2013 à 17h43

    arrêtez de vouloir voir le mal là où il n’est pas.

    L’obstination du maintient à 17 en zone euro et à 27 en UE est pour moi le seul soucis de l’essouflement du projet et de l’asphyxie des instutions européennes hypertrofiées.

    Vouloir refaire l’histoire fait plus de mal qu’autre chose et cela n’apportera pas de solution.

    Par contre j’approuve l’idée de ne plus diaboliser le terme de « nationalisme » pour revenir à des enjeux locaux et faire réagir les opinions à ce propos.

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    • baratribord // 15.04.2013 à 15h33

      Exactement et c’est bien sur ce point que le FN fait beaucoup de mal, car en plus de ne pas être honnête, le front national est un parti familiale, il amène a stigmatiser tout acte patriotique. Il suffit de dire que vous aimez votre drapeau ou la marseillaise pour que de suite on vous classe pour un membre du FN. Et bien non, on peut aimer la nation et vouloir la protéger sans partager les idées de FN.

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      • Bruno L // 16.04.2013 à 17h37

        A baratribord qui écrit « car en plus de ne pas être honnête, le front national est un parti familiale, » j’ai un peu de mal à suivre la cohérence de votre argumentation, en dehors du fait que vos arguments sont erronés, bien sûr, et que l’orthographe en est douteuse.

        Je ne sais pas ce que veut dire un parti « familial » (sans « e ») , et encore moins pourquoi s’il en était ainsi, ce serait dangereux.

        Quand à affirmer que le FN serait malhonnête, c’est un peu court jeune homme aurait dit l’immortel Cyrano, en dehors du fait que c’est diffamatoire.

        En résumé, si vous voulez être entendu, essayez pour le moins d’avoir des arguments reposant sur des faits établis, ou alors dites simplement: je suppose que, j’imagine que, mon idéologie fait que …

        Très cordialement

        B.L., club Idées Nation.

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        • Baratribord // 18.04.2013 à 18h47

          J’ai expliqué plus haut en quoi le FN etait malhonnête. Simplement le FN dit qu’il faut sortir de l’euro, mais écrit dans son programme qu’il faut renégocier les traités. C’est cela qui n’est pas honnête vis-à-vis des partisans du front national. Car la réalité des faits montre que renégocier les traités est simplement impossible de mettre d’accord les 28 états membre de l’UE. Je vous renvoie vers le programme du fn.

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          • Bruno L // 18.04.2013 à 22h04

            Cher Baratribord, vous me semblez bien binaire.

            si Marine Le Pen pense que l’Eurozone est une catastrophe, il est normal qu’elle désire en sortir. Par ailleurs,en tant que chef d’Etat responsable, elle souhaite pouvoir en sortir en convainquant le plus possible d’états voisins que c’est la meilleure solution: cela s’appelle renégocier les traités. Si ces traités s’avéraient ne pas être renégociables rapidement, Marine le Pen en tirerait les conséquences, et sortirait unilatéralement de l’Eurozone, si elle pensait toujours que c’est la meilleure solution pour la France.
            l l n’ y a aucune malhonnêteté là dedans
            Bruno L, Club Idées Nation.

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            • Baratribord // 18.04.2013 à 22h30

              C’est intellectuellement malhonnête et je vais vous citer deux raisons. Pourquoi Marine Le Pen réussirait là ou Hollande a échoué ? Il n’y a pas eu une seule virgule de changé dans le traité. Vous pouvez dire ce que vous voulez, il faut juste que les 27 autres etats soient d’accord pour changer les traités. A votre avis, ceux qui donnent moins à l’UE qu’ils ne reçoivent ils vont en penser quoi de la sortie de la France, qui donne 7 milliards de plus qu’elle ne reçoit ? Ensuite pour sortir de l’UE il y a l’art.50 du TUE qui permet à un état nation de choisir de sortir de l’UE, je vous passe les quelques détails techniques pour être tout à fait précis. Mais fort de ces arguments il y a deux hypothèses. Soit MLP ignore l’art.50, soit elle n’est pas honnête avec ses partisans. Je vous encourage à vérifier ce que je vous ecris et vous prie de bien vouloir m’excuser pour mon orthographe et mon coté binaire que j’assume très bien.

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  • cording // 14.04.2013 à 19h16

    Le non-dit de la construction européenne c’est depuis 1945 Nation=nationalisme=guerre. C’est pourquoi il fallait dépasser les états et les nations par une construction économique qui amènerait à une construction fédérale. Une redoutable illusion! On ne construit jamais une union par des moyens qui divisent: l’économie. Les modalités de construction de cette union et notamment de ce carcan de fer qui devait faire converger les économies des différents pays de l’union. Les réalités politiques, économiques, sociales, culturelles rattrapent les dirigeants et vont faire échouer l’actuelle union de pays égaux en droits qui est devenue une structure hiérarchique sous tutelle allemande avec l’alibi bruxellois qui n’est que l’expression de la lâcheté des gouvernements respectifs n’osant pas dire Non à l’Allemagne.

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  • Maud // 14.04.2013 à 20h15

    Personnellement je trouve que la position de Todd qui est de fruit de ses recherches est sans doute la bonne. La démocratie évite la guerre. Deux nations démocratiques ne se sont jamais fait la guerre de part le monde

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    • raloul // 15.04.2013 à 16h09

      Bonjour!

      Je me méfierais des « jamais », « toujours » et d’autres termes souvent trop exclusifs pour s’adapter à l’histoire.
      Il y a eu quelques guerres entre des démocraties, la dernière en date à ma connaissance ayant eu lieu entre le Liban et Israël en 2006.

      Enfin, certaines nations démocratiques sont parmi les plus belliqueuses, je pense eux Etats-Unis en particulier, à moins que l’on considère qu’il s’agisse d’un empire aux apparences démocratiques, et non d’une réelle nation démocratique.

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  • Wilmotte Karim // 14.04.2013 à 20h19

    Et on va rire en 2015, avec le début de « l’Empire Occidental » ou « l’Euramérique ».

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  • Maud // 14.04.2013 à 20h23

    (Je continue ici car mon premier commentaire est parti tout seul comme « un grand »). Faisons l’Europe pour éviter la guerre n’est qu’un slogan qui a marché longtemps. Effectivement deux nations démocratiques usent d’autres méthodes que la guerre conventionnelle: la guerre économique moins spectaculaire le soir à la TV mais tout aussi destructrice pour l’être humain.
    L’Europe telle qu’elle a été construite au service de quelques uns appauvrit la grande masse des citoyens mais on entend encore comme un cabri sautant sur sa chaise « L’Europe, L’Europe, L’Europe ». Aujourd’hui nous sommes réellement au pied du mur mais aucun débat de fond sur ce que devrait être l’Europe ne sera abordé, les politiques n’en veulent pas.

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    • raloul // 15.04.2013 à 16h26

      Rebonjour!

      Alors là nous sommes entièrement d’accord. La construction européenne « par le haut », c’est-à-dire la communion des élites éspérant convertir la population à leur idéal est une connerie historique infâme. Il est temps d’entamer la construction « par le bas », c’est-à-dire de faire voter les européens sur ce qu’ils veulent faire en matière de construction européenne, savoir où sont les limites, quelles sont les points d’accord entre les populations européennes. Qu’on ne vienne pas me dire que c’est impossible pour x raisons. Pratiquement, concrètement, c’est tout à fait réalisable pour pas très cher, et c’est urgent! En somme, au lieu de faire des baromètres européens certes jolis mais assez inutiles, on ferait mieux d’organiser des votations pour voir jusqu’où doit aller la construction européenne.
      Si les dirigeants européens ne peuvent le comprendre, il y aura bientôt assez de mécontents pour les chasser de force. S’ils ne supportent pas la démocratie réelle, qu’il partent pour tenter de convertir d’autres cobayes à leur fanatisme aveugle!

      Ce n’est que mon avis, nous verrons bien.

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  • Fab78 // 14.04.2013 à 21h40

    Nation.

    A force d’augmenter l’intégration européenne (s’ils y arrivent):
    quand l’europe sera une nation, qui dit qu’elle ne sera pas nationaliste vis-à-vis du reste du monde ? Il y a contradiction dans le raisonnement.
    Il n’y aura pas de nation européenne parce que ce n’est même pas ce que les européistes désirent : ils veulent le libre commerce. Ce qui est la seule façon d’expliquer que soit dans les statuts la suppression des droits de douane avec tous les pays du monde

    Démocratie.

    Je relis le message de Jacques coeur (qui cite Mario Monti, membre de la commission européenne puis Nommé commissaire européen au Marché intérieur en 1995, puis commissaire européen à la Concurrence ):

    “Si les gouvernements devaient se laisser complètement brider par les décisions de leurs Parlements sans préserver leur espace de négociation, l’Europe risque davantage d’éclater que de renforcer son intégration”
    Mario Monti – 6 août 2012.

    Si je comprends bien:
    – il ne faut pas de référendum par-ce que c’est de la démocratie directe (du populisme) ,
    – mais il ne faut pas non plus de démocratie parlementaire par-ce que ce serait « bridant ».

    MAIS QU’EST-CE QU’IL RESTE ?

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    • Bruno L // 14.04.2013 à 23h06

      Qu’est ce qu’il reste? Les technocrates qui pensent savoir mieux que le « peuple » ou les « politiques » ce qui est bon pour l’humanité. C’est le fameux « positivisme » de Comte à la puissance 10 ou, sous une autre forme, le « brave new world » de Huxley.

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  • COS // 14.04.2013 à 22h28

    Les commentaires sur le texte de cet historien montre la confusion entre xénophobie (regrettable mais que l’on trouve partout) et le vrai danger; à savoir la destinée manifeste qui a permis tous les grands massacres de l’histoire.
    Toute politique ou religion s’appuyant sur le principe de la destinée manifeste conduit ou conduira à des événements tragiques.

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  • Yannick // 15.04.2013 à 00h42

    « Le fascisme et le nazisme étaient tous deux axés sur la construction européenne »… euh ce n’était pas plutôt la conquête de l’Europe au profit d’un seul pays…
    « Napoléon voulait, pour le bien-être de l’Europe,… » . Rassurez moi, c’est du second degré?

    Pourquoi relayer un tel tissu d’inepties?
    Je regrette d’avoir fait un don a Diacrisis. Bonne continuation.

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    • Candide // 16.04.2013 à 14h19

      Une très grande déception aussi de mon coté.

      On peut être contre la construction européenne sans avoir a relayer des articles nauséabonds…

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  • Antoine // 15.04.2013 à 12h00

     » L’ambition d’instaurer un Empire européen conduit à la guerre. »
    L’Europe et l’Union européenne ne mèneront (peut-être) pas à la paix. L’Europe est (peut-être) un empire. (quoique certains points de la définition soient discutables, en particulier la volonté expansionniste et la croyance en une supériorité, sans parler du début et de la fin identifiées)

    Mais un empire européen ne mène pas forcément à la guerre, non. Si empire européen il a, il n’a que peu de rapprochement avec ceux qui ont existés : sa construction basée sur la démocratie limite beaucoup la comparaison avec les autres empires que nous avons connus. Qu’on m’explique en quoi le règne de Napoléon ou des Habsbourg a été démocratique. Sapristi , un peu de sens de la mesure ! Ont-ils été élus ? Y avait t-il une force parlementaire digne de ce nom dans les pays composant l’empire ? Un pouvoir judiciaire non inféodé au pouvoir en place ? Un pouvoir exécutif idem ?
    Et puis apporter l’exemple du 3ème Reich dans un argumentaire aussi faible est presque de la provocation. C’est ridicule, l’auteur a-t-il tenté délibérément d’atteindre le point Goodwin ? C’était un pari ?
    Hitler ne souhaitait pas un empire mais l’agrandissement de l’Allemagne et l’épuration ethnique des territoires conquis. Ce qu’il a fait là ou il n’avait pas nécessité de conserver la coopération du gouvernement en place. Les russes en savent quelque chose. Il ne s’agissait pas de la création d’un empire, même s’il utilisait ce nom pour des raisons de propagande. Il ne souhaitait absolument pas la coexistence de plusieurs entités sous ses ordres même s’il le tolérait pour des raisons essentiellement stratégiques.

    De plus, ce qui a été vrai pour quinze empires n’en fait pas une vérité pour le seizième, surtout si la moitié des composantes ont changées. Je trouve le raisonnement franchement simpliste. Il est évident que l’Union européenne est dans une situation plus que périlleuse. Mais ce genre de propos discrédite tout le discours, et c’est fort dommage.
    L’union européenne n’est pas un modèle de cohésion ni de paix. Mais il reste de l’espoir. Il nous faut plus de démocratie et plus de pouvoir pour les peuples qui composent l’union. C’est cela qui fera la différence. Du nationalisme, et puis quoi encore ! Merci, je crois que l’Europe a justement déjà suffisamment donnée à la cause nationaliste, qui n’a jamais aboutie qu’à des catastrophes. Principalement parce que cela finit toujours par un sentiment de supériorité et de légitimité qui pousse justement à la guerre. N’ais jamais personnellement entendu parler d’un nationaliste humble et qui reconnait que l’herbe est plus verte ailleurs.

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  • Pereire // 15.04.2013 à 12h29

    Encore un qui à choisi la pilule bleu!!!
    Qui n’a pas entendu le NON au référendum de 2005, et qui confond l’Europe des nations et l’Europe de Bruxelles qui ne cherche qu’a effacé l’identité nationale. Non pas pour les peuples mais pour les marchés financiers.
    De plus, faudrait arrêter de regarder la désinformation quotidienne sur nos merdias. Voyez les révoltes contre cette Europe, en Grèce, Chypre, Espagne, Portugal, Italie et d’autres encore, dont on parle peu… [Modéré]
    Cette Europe nous vole, notre souveraineté avec la complicité de nos gouvernants et surtout notre démocratie!!!!

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  • G L // 15.04.2013 à 17h29

    SUR QUOI FONDER LA SOLIDARITÉ NÉCESSAIRE POUR VIVRE ENSEMBLE?

    L’article est à mon avis discutable non seulement parce que pas mal d’arguments tirés de l’histoire le sont (forcément!) mais aussi parce que beaucoup d’aspects importants de l’UE ne sont pas abordés.

    Par exemple, parler de la paix en Europe et de la menace de guerre dont l’UE serait cause sans rien dire de l’OTAN me semble un peu léger (et c’est vrai quoiqu’on pense du traité en question ou de ce qu’il en reste.)

    Ne pas faire de distinction entre l’UE à 27 qui n’est guère qu’un moyen commode de négocier des traités entre 27 nations de poids très différents (s’ils étaient négociés de manière bilatérale ils seraient à la fois trop nombreux et inévitablement défavorables aux plus faibles) et l’Eurozone à 17 à propos de laquelle il est en effet TRÈS UTILE DE SE DEMANDER CE QU’ELLE A HÉRITÉ DES TENTATIVES IMPÉRIALES QUI L’ONT PRÉCÉDÉ, ça aussi me semble assez léger.

    Le pire est que, soit parce qu’ils pensaient les peuples trop bêtes pour comprendre et pas assez courageux pour soutenir leurs nobles ambitions soit au contraire parce qu’ils n’étaient que les paravents de desseins inavouables (atlantisme pour Monnet, pas très clairs pour Shuman), les Pères Fondateurs ont établi leur tentative sur des bases extrêmement ambiguës.

    Résultat: on est dans l’impossibilité de défendre l’UE pour la très bête raison qu’on ne sait pas réellement ce qu’on défend! (…même quand, ce qui est mon cas avec comme excuse d’être né en France sous les bombes anglaises ayant pour cible des soldats allemands, on pense que tout n’est pas mauvais dans l’UE.)

    Prétendre que les état-nations conformes au modèle européen datant du XIXe siècle sont le seul point d’équilibre acceptable entre:

    – une Europe fédérale trop diverse pour être démocratique et trop puissante pour être pacifique
    – un trop grand nombre d’États ayant plus ou moins la taille d’une région, homogènes mais trop petits et faibles pour subsister

    … est une proposition de retour vers le passé qui a des aspects séduisants mais qui malheureusement laisse sans réponse la question – un peu abstraite et pas politiquement correcte – de ce sur quoi fonder sans recourir à la guerre la solidarité nécessaire pour vivre ensemble, ainsi que celle – très concrète mais politiquement scabreuse, du bon emplacement des frontières.

    Il resterait aussi à voir si le modèle des état-nations du XIXe, qui permettait:
    – de disposer grâce au service militaire et à la conscription des troupes nécessaires à la défense nationale
    – de disposer grâce à l’impôt des infrastructures industrielles et des équipement militaires indispensables
    – de déplacer grâce à un enseignement primaire efficace les chômeurs des régions agricoles vers les villes et les régions industrielles
    serait encore aussi efficace qu’il l’a été (il a été surtout efficace dans le cas des nations qui contrairement à l’Allemagne ou l’Italie disposaient d’un empire colonial suffisant…)

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  • G L // 15.04.2013 à 17h59

    Note: juste avant d’écrire ce qui précède j’avais lu: http://www.pauljorion.com/blog/?p=52531

    C’est pas le même type de solution que celle – beaucoup plus concrète – proposée par Thierry Baudet mais c’est exactement le même problème.

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  • Jacky // 15.04.2013 à 19h24

    Je tiens à souligner, ami Léon, que les 1ère élections européennes de l’histoire de la Croatie ont connues un taux d’abstention spectaculaires de 79,3% (plus 5% d’abstention) : https://www.facebook.com/notes/fran%C3%A7ois-asselineau-union-populaire-r%C3%A9publicaine/la-spectaculaire-abstention-aux-premi%C3%A8res-%C3%A9lections-europ%C3%A9ennes-en-croatie-est-u/10151350283667038

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  • JMP // 15.04.2013 à 22h57

    @ LEON
    L’article de Yannis Varoufakis en francais

    http://www.lalettrevolee.net/article-dix-citations-sur-l-europe-en-quete-d-auteurs-117018868.html

    Quand a vos cris d’orfraie si on égratigne les icônes de la construction européenne…
    Note secrète de saint Jean Monnet, l’agent américain apôtre de L’Europe, au conseiller de Roosevelt, Harry Hopkins le 6 mai 1943 ( source.wikipédia) , a propos de De Gaulle :

    « Il faut se résoudre à conclure que l’entente est impossible avec lui ; qu’il est un ennemi du peuple français et de ses libertés ; qu’il est un ennemi de la construction européenne, qu’en conséquence il doit être détruit dans l’intérêt des Français. »
    Dans le contexte de 1943, on imagine parfaitement jusqu’où le terme « détruire « peut aller …

    Si les vœux de cet individu avaient été exaucés , les américains auraient pu faire ce qu’ils avaient réellement en tête en 1944 : un accord avec le duo Pétain-Laval, sous le contrôle de supers gouverneurs US aux commandes en France ; avec a coup sûr, juste un détail, un éclatement de la Résistance française et une bonne guerre civile comme cela a eu lieu en Grèce…
    et bien sûr, le programme du CNR ( la retraite, la sécurité sociale , j’en passe , juste une paille n’est-ce pas?) n’aurait jamais vu le jour et n’aurait donc jamais été appliqué

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    • G L // 16.04.2013 à 16h43

      Sans de Gaulle et le CNR on aurait eu l’AMGOT: Allied Military Government of Occupied Territories « gouvernement militaire allié des territoires occupés », un gouvernement militaire d’occupation constitué par des officiers américano-britanniques chargés d’administrer les territoires libérés au cours de la Seconde Guerre mondiale.

      Ça a été entre autres le cas de l’Italie, qui ne s’en est pas encore vraiment remise…

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  • Ankalogon // 16.04.2013 à 13h53

    Il est instructif ce blog, des belles courbes et graphiques montrant des choses moches.

    Cela étant dit, il est essentiel de revenir sur la notion du pouvoir politique, lequel est une émanation du pouvoir économique !

    En conséquence, placer un quelconque espoir dans des politiciens est vain.

    En sont temps, Edward Berneys un homme très apprécié des riches étasuniens, avait fait très bonne impression au près de Goebbels. La grande majorité, drogué aux médias des riches connaissent Goebbels, mais Berneys ?

    A ce jour, l’empire (1) est toujours planqué derrière les interchangeables : Hollande, Obama, Le Pen, Netanyahu, etc.

    En fait je me trompe, la démocratie existe (presque) en France, le tirage au sort pour aller juger…

    Nos puissant (et nous) vont ils connaitre le même sort que le légendaire Nimrod ? …

    (1) banquiers, industriels, etc, fait de sang et d’os comme Ladreit de Lacharrière, Lazard, György Schwartz, Dassault, etc (plus plein de petits cheffaillons).

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  • Chazam // 17.04.2013 à 13h14

    Eh bien, autant les notes sur le climat et l’économie sont pertinentes car basées sur des chiffres, autant celles sur la politique peuvent atteindre des profondeurs de médiocrité car basées essentiellement sur de l’émotionnel ou des a priori idéologiques (dans un sens comme dans un autre hein, vous feriez la promotion d’une UE financiaro-libérale débridée, le résultat serait le même).

    M. Berruyer, en parlant politique/idéologie politique, et non plus seulement chiffres et comptabilité, vous êtes en train de perdre la partie de vos lecteurs qui a besoin d’être convaincue. Vous allez finir par ne plus vous adresser qu’à ceux qui ont déjà des idées très arrêtées (voire bornées), et donc perdre votre temps. C’est du gâchis…

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  • patrice // 17.04.2013 à 21h39

    Bonsoir !

    Une question :

    – Quelqu’un peut – il m’indiquer comment retrouver la liste complète de tous les parlementaires , qui en 2008 , me semble t’il , ont agréé un texte, qui a été refusé par référendum – en 2005- notamment???

    Tout information, lien, etc … est bienvenue !

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  • Hervé // 02.03.2014 à 19h51

    Au risque de passer pour réactionnaire, l’Histoire est écrite par les vainqueurs, c’est à dire les socialistes avec les communistes – ex alliés d’Hitler – et les américains. Je ne supporte plus qu’on dénigre Pétain qui a toujours été l’ennemi juré des allemands, qui a tout fait pour limiter la casse et qui a enfoncé les forces de l’Axe au monte Cassino en mai 44 avec les armées françaises qu’il avait réorganisées en Afrique du Nord. Hitler lui a d’ailleurs attribué sa défaite en disant « Pétain m’a eu » et en l’emprisonnant en Autriche (il a été libéré par les américains qui lui ont conseillé de ne pas revenir en France car les communistes et les gaullistes voulait le fusiller car il fallait qu’ils soient les « bons », donc Pétain le « méchant » (alors qu’il est resté pour empêcher les allemands de gouverner la France contrairement aux responsables de la plus grande débâcle que la France n’a jamais subie auparavant).
    Ceci étant dit, je suis d’accord avec l’idée directrice de cet article, mais pourquoi ne mentionne t’il pas la CED (Communauté Européenne de Défense) proposée par Robert Schuman qui s’inspirait du modèle des USA (politique étrangère + diplomatie + défense mises en commun et respect des lois internes à chaque pays membre). Cette CED, qui avait la France comme leader, a eu l’approbation des grands pays européens mais a été torpillée en 1952 par les gaullistes alliés au communistes.
    A la place, nous subissons la dictature d’une Europe qui impose par la force des lois communes dans tous les domaines et sur des intérêts complètement divergents étant donné que rien d’important n’est encore harmonisé (cela aurait pu se faire progressivement et en respectant les spécificités locales comme aux USA), et qui, malgré ses 501 millions d’habitants, ne pèse rien dans le monde avec ses 29 ministres des affaires étrangères et toutes ses contradictions.

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  • cliquet // 05.03.2014 à 17h04

    Au sujet des causes profondes de la guerre de 14, la lecture du livre « le complot de la Réserve Fédérale » est interessant. Il est convaincu que ce sont les banques privées anglo-saxonnes propriétaires de la Fed qui sont à l’origine du conflit.
    Chronologiquement, c’est assez troublant puisque l’acte de naissance de la Fed est du 23 décembre 1913 et la déclaration de guerre du 03 aout 1914. Il s’agissait en fait de mener à la ruine les nations européennes. L’Allemagne était exsangue en 1916 et la révolution russe est venue la soulager à point nommé en 1917. Cela a permis (entre autres) a la Standard Oil (Rockefeller) de prendre la concession du pétrole du Caucase avec l’accord de Lénine…

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