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20.août.201920.8.2019 // Les Crises

La responsabilité de Tsipras dans le désastre grec – par LVSL

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Source : LVSL, 19-07-2019

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Commentaire recommandé

Fabrice // 20.08.2019 à 08h28

Ceux qui partent dans ce genre de situation économique ne sont pas ceux qui sont dans la « panade » mais la plupart du temps ceux qui ont un bagage intellectuel (ingénieur, médecins,…) qui finiront par manquer au pays de départ alors trouver fabuleux cette méthode demandez au Portugal qui est prêt à payer ceux qui reviendraient, car ils se sont aperçu que la main d’œuvre qualifiée leur manquait ( non sans blague).

42 réactions et commentaires

  • Malbrough // 20.08.2019 à 07h39

    C’est certain : si dans notre pays on poussait à l’émigration tous les gens dans la panade ça changerait beaucoup de choses .
    Mais « en même temps » , s’il y avait une pénurie de main d’oeuvre ça pousserait les salariés à réclamer des hausses de salaires et autres gâteries qui n’ont pas lieu d’être en régime néolibéral , ni pour notre patronat .
    Contentons nous d’avoir des exclus , de verser des larmes sur eux et surtout ne changeons rien .

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    • Fabrice // 20.08.2019 à 08h28

      Ceux qui partent dans ce genre de situation économique ne sont pas ceux qui sont dans la « panade » mais la plupart du temps ceux qui ont un bagage intellectuel (ingénieur, médecins,…) qui finiront par manquer au pays de départ alors trouver fabuleux cette méthode demandez au Portugal qui est prêt à payer ceux qui reviendraient, car ils se sont aperçu que la main d’œuvre qualifiée leur manquait ( non sans blague).

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    • Chris // 20.08.2019 à 12h17

      Parce que vous croyez que les diplômés français n’émigrent pas pour exister ?
      Quand je lis cet article, je me dis que la France s’est aussi engagée sur ce terrain avec Hollande et Macron : c’est juste moins voyant.

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  • Berty // 20.08.2019 à 08h25

    M’étant rendu en Grèce à quelques reprises sous l’ère Tsipras, je constate que la fraude de survie des pauvres est là et celle-ci est légitime. Par contre, la fraude de ceux qui vont bien (hôteliers, restaurateurs…) s’est accélérée. Tsipras a échoué sur tout et le peuple s’enfonce.

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  • RGT // 20.08.2019 à 09h01

    Ce cher Alexis n’a été qu’une taupe de l’UE destinée à faire réfléchir les autres peuples qui souhaitaient prendre leur indépendance : Si vous votez pour ces « idoles de pacotille » contraires à la Divine Loi Bruxelloise vous vous ferez laminer sans aucune possibilité de vous soustraire.

    Visiblement ça semble avoir fonctionné : Tous les prétendants sont désormais €uro-compatibles.

    J’avoue que lors de son élection j’avais été surpris qu’un homme si éloigné de la « Foi Incontournable » soit parvenu jusqu’à la victoire.
    Sachant qu’habituellement seuls les candidats oligarco-compatibles pouvaient parvenir à se hisser sur le trône.
    Mais j’ai très vite compris que ce n’était qu’une magouille de plus pour écœurer les peuples :
    – Soit Tsipras était complice de la supercherie, ce qui est un crime pour lequel il devrait être condamné pour l’éternité.
    – Soit la « Bienfaisante Kommision » a des arguments à faire pâlir de jalousie la mafia albanaise pour « convaincre » les « brebis égarées » de rentrer illico-presto dans la bergerie.

    Ou sans doute les deux.

    À mon avis, la seule solution pour qu’un peuple puisse être entendu et respecté par l’hydre de Bruxelles consisterait à utiliser la technique légendaire de Valachie inaugurée par le regretté Vlad Tepes pour se protéger des velléités turques et de la noblesse.

    De son vivant, les turcs se sont toujours tenus à distances des frontières de son territoire.
    Par contre, lorsqu’ils ont appris sa mort, ils ont sonné l’hallali.

    De plus, comme c’était la tradition à l’époque, Vlad a été ÉLU au poste de roi. Un « président » en quelque sorte.

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  • Shock // 20.08.2019 à 10h07

    La seule solution valable a terme était une triple révolution:

    1- sortie de l’€
    2- sortie de l’ue
    3- s’attaquer à l’église et à l’armée, cadastrer le pays

    Sa seule excuse: le peuple grec ne voulait ni de 1, ni de 2.

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    • Fritz // 20.08.2019 à 10h27

      C’est ce qu’on dit… Mais si les Grecs étaient aussi européistes que ça, pourquoi ont-ils voté à plus de 60 % contre les diktats de la Troïka (UE – BCE – FMI) le 5 juillet 2015, au risque de se faire expulser ? Et s’attaquer à l’église orthodoxe et à l’armée grecque, serait-ce raisonnable ? Personne n’a oublié le coup d’État des colonels…

      Il me semble plutôt que la révolution passait par trois mesures :

      1 – réquisition de la banque centrale
      2 – contrôle des changes
      3 – émission d’une monnaie parallèle

      Le gouvernement grec aurait pu ensuite proclamer un défaut sur la dette, au moins partiel. Nous sommes d’accord, de telles mesures auraient conduit au Grexit.

      Dès le mois de février, la capitulation de Tsipras était prévisible. On disait jadis : un Bazaine, un Laval, un Quisling ; il faut maintenant dire et répéter : un Tsipras.

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      • Shock // 20.08.2019 à 12h19

         » de telles mesures auraient conduit au Grexit. »

        Et réciproquement: la sortie de l’€ implique le retour au drachme avec ses conséquences quasi automatiques et la sortie de l’ue implique une souveraineté retrouvée sur toutes les institutions grecques. Pour la question de la dette, le modèle à suivre était l’Islande.

        Laval? Quisling? Il ne faut pas exagérer. Ca en devient ridicule.

        « Personne n’a oublié le coup d’État des colonels… »

        Raison de plus!

         » Mais si les Grecs étaient aussi européistes que ça »

        C’est ce qui arrive quand on veut le beurre et l’argent du beurre.

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  • Toff de Aix // 20.08.2019 à 10h10

    On appelle ça un social-traitre. Remarquez, nous avons les mêmes à la maison, et depuis des décennies. Il faut dire que le dernier est particulièrement gratiné cependant : au prétexte de « protéger les français », il obéit aveuglement aux injonctions répétées de L’UE : privatisations, destruction des services publics par étranglement budgétaire, coupes dans les budgets sociaux… Et, comme tsipras le social-traitre, quand les « rien » ne sont pas d’accord on leur envoie les miliciens, on en mutile quelques uns pour l’exemple, et on les emprisonne en masse, histoire de gérer démocratiquement la contestation.

    Après, à la différence de tsipras le social-traitre, il fait reconnaître que macronie est plus franc : il a rapidement avoué (pour les idiots qui ne l’auraient pas remarqué) qu’il n’était « pas de gauche ».

    Et, à la différence de la Grèce, il sait que les français sont attachés à leur pays, et se battront de plus en plus, quitte à se révolter carrément, plutôt que d’émigrer en masse vers d’autres cieux supposés plus cléments. La preuve ?
    https://www.bastamag.net/Beauvau-Castaner-violences-policieres-fusils-d-assaut-LBD-grenades-blesses-mutiles-gilets-jaunes
    Ce gouvernement tout en « dialogue » et « bienveillance » vient de commander de quoi armer sa police avec ce qui se fait de mieux : 25 millions de balles de fusils d’assaut, destinées à la police française oui, pas à l’armée. Histoire, sans doute, de gérer un peu moins démocratiquement la colère qui va monter inexorablement ?

    La France n’est pas la Grèce…

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    • Chriseval // 21.08.2019 à 09h41

      Il faut avoir été en Grèce pour savoir le mal qui a été fait. Seul gouvernement anarchocommuniste toutes les institutions du pays ont été piétinees. Des anarchistes de tous les pays s’y etaient donne RV pour casser et nuire à la population….

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  • moi // 20.08.2019 à 10h11

    Ce n’est pas seulement l’échec et la responsabilité du seul Tsipras mais de tous les partis qui ont exercé le pouvoir depuis 2010. On peut alors s’étonner que les partis alternatifs fassent des scores misérables et que Tsipras soit renvoyé au profit d’un politicien pro-UE qui va mener la même politique que lui.

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    • Michel Le Rouméliote // 20.08.2019 à 11h38

      … Tout comme en France ! Les Français qui ont voté à 55% contre le traité constitutionnel en 2005, ont voté massivement pour la clique européiste LREM, LR, PS, EELV, RN, FI, etc.
      Les deux listes du Frexit ont recueilli à peine 2% des voix aux européennes de 2019 !

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      • Grd-mère Michelle // 20.08.2019 à 13h46

        La lamentable soumission(pour ne pas dire compromission) de l’UE à la domination néo-libérale mondiale ne me semble pas remettre en cause l’impérieuse nécessité, pour les populations du continent européen, de s’unir afin de ne plus être l’enjeu d’un « grand marché » qui les décervelle et les déshumanise, auquel les différents États-souverains ne pourraient de toute façon pas résister.
        Une véritable Union européenne se doit de mettre en place des règles internes qui protègeraient ses citoyen-ne-s des attaques (à commencer par les multiples contrats de libre-échange commercial) des autres « blocs » et de leurs influences néfastes.
        D’où l’importance pour les citoyen-ne-s, du nord au sud et de l’est à l’ouest, d’être correctement informé-e-s afin de pouvoir prendre leur destin en mains et de se choisir des représentant-e-s gouvernant-e-s de l’UE ainsi que de leurs pays/régions, dignes de leurs aspirations à une transition politique sans guerres(ni militaires, ni commerciales) basée sur le respect de chaque être(humain, animal, végétal, tous interdépendants) vivant sur les territoires partagés.

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        • Fritz // 20.08.2019 à 14h27

          Je ne sais pas si votre programme nous a convaincu·e·s. Ni même votre analyse : qui vous dit qu’un État souverain ne pourrait résister à la mondialisation libérale ?

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          • Grd-mère Michelle // 20.08.2019 à 16h38

            @Fritz
            Compte tenu de l’épuisement des ressources naturelles, du poids de « l’économie », des dissensions entre les différents partis, des pressions internationales, je ne vois guère comment un pays (même « grand » comme la France, avec sa puissance nucléaire, moi qui suis d’un tout petit, la Belqique) pourrait s’en sortir sans les autres…
            Voir la tentative désespérée du Vénézuéla…

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            • Michel Le Rouméliote // 20.08.2019 à 19h40

              Ah, bon ? Et comment a fait l’Islande contre les banquiers en 2008, avec ses 300.000 habitants ?

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            • Grd-mère Michelle // 21.08.2019 à 13h42

              @Michel le Rouméliote

              L’Islande (comme Cuba, qui va sans doute finir par rentrer dans le rang du Grand Marché-d’après mon voyage là-bas en 2016, juste après la visite d’Obama) est une île, avec un nombre de population insignifiant. Pas vraiment utile de « s’armer » contre elle(et pas sûr non plus que des moyens subtils et pernicieux ne soient déjà à l’œuvre).

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        • Grd-mère Michelle // 20.08.2019 à 16h26

          Merci à « Les crises » pour vos efforts d’information et ce forum où nous pouvons nous parler.
          Car les humain-e-s ne le seront vraiment qu’en choisissant la parole vraie(merveille particulière développée pour parer à leur faiblesse naturelle de petits mammifères, destinée à transmettre les savoirs et capacités, renforcée par l’écriture et l’imprimerie, suivies des modernes moyens de communication) pour résoudre leurs conflits et leurs difficultés à vivre ensemble, plutôt que la stratégie de la dissimulation et du mensonge caractéristique de l’affrontement, qui les sauvera peut-être de la confusion généralisée(déséquilibre mental) et de l’extinction prématurée annoncée(déséquilibre physique).
          D’où l’ÉNORME responsabilité des divers médias.
          Bien entendu, l’éducation et l’enseignement doivent aussi être profondément transformés… afin de permettre l’acceptation de lois garantissant l’égalité de droits, la liberté de choix, et protégeant la nécessaire solidarité aujourd’hui sanctionnée.

          « Lorsque l’humanité sera enfin sage,
          nous passerons de la compétition dans l’individualisme
          à l’individualité dans la coopération. »
          Colette Magny en 1963

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      • Jean // 20.08.2019 à 16h13

        La participation au référendum de 2005 était de 70%. En 2019, la participation aux élections européennes est tombée à 50% même si Ella a augmenté par rapport aux précédentes élections européennes

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        • Grd-mère Michelle // 21.08.2019 à 14h28

          C’est bien là le drame: on critique à tout va, mais on ne s’implique pas!
          Le devoir des européen-ne-s qui veulent vraiment des changements pourrait être de tout mettre en oeuvre pour changer les institutions des diverses entités politiques, nationales et européennes, et de transformer le système de démocratie représentative en démocratie plus participative, afin, premièrement, d’établir la séparation des pouvoirs(politique, juridique, militaire, économique et financier).
          Car c’est une action qui nous est permise, et même encouragée, par la plupart des Constitutions.
          Mais, prises dans la compétition absurde et grotesque de la particratie institutionnalisée, et inondées par les propagandes électoralistes, les populations ne savent plus à qui faire confiance…
          À propos: qui, en France, a mis Macron sur son trône?
          Selon moi, et vu de l’extérieur, une seule réponse: les abstentionnistes déboussolé-e-s? indécis-e-s? désespéré-e-s? ignorant-e-s des enjeux?ou simplement indifférent-e-s? !!!

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          • Serge WASTERLAIN // 22.08.2019 à 08h50

            On voit comment sont traités les gilets jaunes et l’absence de résultats pour une plus grande participation des citoyens aux décisions politiques

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          • Jean // 22.08.2019 à 11h52

            Ont mis Macro au pouvoir ceux qui ont appelé à voter pour lui comme s’il était un rempart contre l’extreme droite et comme si la famille le pen etait plus que des bouffons.
            Pour mémoire et rappel il n’y avait aucune raison à appeler à voter Chirac comme l’a fait Jospin.
            Comme il n’y avait aucune raison à appeler à voter Macron en 2017.
            La simple arithmétique suffit pour le comprendre.
            Ensuite que les électeurs n’aient Plus envie de voter pour des gens qui les amènent dans des impasses me semble juste.

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  • Michel Le Rouméliote // 20.08.2019 à 10h18

    « Cette logique de soutien inconditionnel témoigne d’une tâche aveugle de la gauche européenne, dont elle a encore du mal à se départir aujourd’hui : son incapacité à accepter la perspective d’une rupture avec l’Union européenne. » Tout est dit ! La gauche, après avoir embarqué son peuple vers l’aube bleue de l’européisme radical avec Tonton, Delors à la Commission et Papandréou senior en Grèce qui renie son programme antieuropéen de 1974, est incapable de reconnaître sa faute initiale (normal ! La gauche a toujours raison !). C’est pour ça qu’elle s’est effondrée, soit dans la macronie, soit dans l’impuissance mélenchonienne chez nous et qu’en Grèce, Tsipras n’a pu que trahir.
    Désormais, la sortie de l’ue, de l’euro et de l’OTAN est constamment présentée comme une idée « de droite », donc a priori détestable, même si ça n’a rien de droite spécifiquement !
    Beau gâchis ! La gauche ou les idiots utiles du capitalisme financier via l’européisme béat…

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  • douarn // 20.08.2019 à 10h26

    Bonjour
    Le premier ministre grec fraîchement élu et chef de la droite, Kyriakos Mitsotakis, aurait lancé la chasse aux anarchistes (rouvikonas). Ce gouvernement serait en train de réactiver des lois scélérates mises en place durant les années 20, qui visaient alors le parti communiste grec et les anti-autoritaires. Il semblerait aussi qu’il ait recruté 2000 voltigeurs pour participer à des opérations de répression et du matériel de renseignement « made in Macronie » serait également en train d’être mis à disposition des services grecs.

    On vit une époque vraiment intéressante…

    http://blogyy.net/2019/07/31/grece-la-chasse-aux-anarchistes-est-ouverte/

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    • douarn // 20.08.2019 à 11h46

      (complément)
      Exarcheia est un quartier d’Athènes. C’est un lieu d’autogestion et d’initiative citoyenne permettant de combattre collectivement la misère sociale et la politique d’austérité du gouvernement grec. Il est vu comme le foyer de l’anarchisme grec.

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  • tchoo // 20.08.2019 à 11h08

    Et si Tsipras avait été sincère, croyant vraiment que les membre de la troïka ferait preuves de compréhension de la problématique grecque et trouverait avec lui des aménagements. N »imaginant pas une seconde qu’ils soient capable d’un véritable acte de guerre en coupant les crédits à son pays et dès lors face a cet acte, il s’est trouvé démunie, sans courage de trouver le moyen d’affronter violemment ses agresseurs.
    Ce n’était surement pas l’homme politique à la hauteur de l’enjeu trop naif et finalement couard pour oser faire différement. Ensuite il s’est enfermé dans la gestion de la situation, tentant sans doute, de son point de vue, de sauver ce qu’il pouvait et d’atténuer autant que faire se peut les effets de cette cure d’austérité, de toute façon vouée à l’échec,parce que imposée dans un but autre que celui affiché.
    Et oui la gauche, si tant est que ce concept existe encore, n’est pas capable de réfléchir sereinement mais avec détermination à une sortie de l’UE

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    • gracques // 21.08.2019 à 06h19

      Au fait c’est quou les résultats aux législatives grecques ?
      Le parti de Tsipras s’effondre de 35 à …. 31 % depuis 2015 !
      Les grecs ne sont ils pas tout simplement harasses de lutter ?

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  • Duracuir // 20.08.2019 à 11h40

    Je me rappelle les jours qui ont précédé le couchage lamentable de Tsipras. Je me rappelle qu’ici même, sur le blog, des participants nous alertaient sur ce couchage à venir. ça m’avait mis en colère, et je les avais violemment pris à partie pour jouer les Cassandre. A ma grande honte, ils étaient lucides et avaient raison.
    Mes excuses donc à, entre autres, Lysbeth Levy qui faisait partie de ceux qui avaient vu juste.
    Le choc et la violente dépression(politique) consécutive au forfait de Tsipras et de toute sa bande de bouffons(pas beaucoup de démission chez Syriza me semble-t-il) a eu un résultat immédiat.
    Depuis que Jospin a ordonné le bombardement de la Serbie et signé le traité de Nice, je n’ai plus jamais voté socialo sauf pour faire barrage à Sarko en 2007 et pour le virer en 2012. Rien, aucune européenne, régionale, municipale, cantonale, legislative.
    Depuis Tsipras, je n’ai plus jamais voté PG ou LFI.
    Blair avait tué la sociale-démocratie, Tsipras a tué la gauche.

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    • tchoo // 20.08.2019 à 17h16

      Non vote socialo OK
      mais pourquoi PG ou LFI, ils n’ont trahi personne à ma connaissance et si ils avaient mis de l’espoir dans Tsipras au début, comme beaucoup ils on vite déchanté
      peut être leur tenez vous rigueur de leur trahison future supposée

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      • degorde // 21.08.2019 à 06h28

        Quel espoir dans Tsipras de la part de LFI ? Ils savaient parfaitement que Tsipras refusait de rompre avec l’UE et n’ont jamais préconisé qu’il le fasse; bien au contraire. Il suffit de revoir toutes les ambigüités et les circonvolutions coupables de Mélenchon sur l’UE.
        Pensez que le même Mélenchon a osé proféré ceci « s’il faut choisir entre l’Euro et l’intérêt national..; » mais les deux sont incompatibles. Il faut choisir précisément; le « si » n’a pas sa place. C’est comme si De Gaulle en 1940 avait dit « il faut choisir entre l’indépendance nationale et l’occupation allemande ».

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    • Babeuf // 21.08.2019 à 08h14

      Pas sûr que « virer Sarko » en votant Hollande en 2012, fût le meilleur moyen. Hollande ne fit qu’ouvrir largement le boulevard au néo-libéralisme en vigueur de 1983, n’hésita pas à mettre Valls minoritaire à Matignon, fit voter la loi El Khomri et c’est bien sous son quinquennat que furent mises à l’honneur les premières grandes violences policières lors des manifestations contre cette loi de grande régression sociale. Enfin « avoir viré » Sakozy pour qu’un Hollande – dont il est intéressant de connaître sa pensée de droite depuis 1984 – produise un Macron – ce qui était à attendre d’une social-démocratie toujours prête à trahir – qu’il a largement promu lorsqu’il était à l’Elysée, doit amener à se poser la question :avoir viré Sarkozy, quel résultat ? Avoir voté pour « le moins pire » n’eut pour résultat qu’instaurer le pire

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  • ThierryC // 20.08.2019 à 12h16

    Sans l’Europe, la Grèce serait resté comme les pays de cette zone géographique: Bulgarie, Albanie, Macédoine, Kosovo, etc. Tous ces pays avait globalement le même même économie et le même PIB par habitants il y a 30 ans.
    Seul celui de la Grèce a fortement augmenté, grâce à l’Europe.

    Mais si la Grèce sortait de l’Europe, c’était la garantie qu’à terme elle retournerait à la situation économique de ces pays environnant. Tsipras a donc fait le mieux pour son peuple.

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    • Michel Le Rouméliote // 20.08.2019 à 14h39

      Absolument pas ! La Grèce avait atteint un niveau de vie supérieur à ces pays en 1981. Elle avait aussi une industrie. mais toute son économie a été ravagée par la « concurrence libre et non faussée » européenne. Elle n’avait d’autre choix que d’accroître sa dette, avec la bénédiction de l’UE, de l’Allemagne et de la France, pour acheter les produits européens et faire progresser le niveau de vie de ses habitants. L’UE lui a tiré le tapis sous les pieds.
      Le Kosovo et la Macédoine étaient les plus pauvres des républiques yougoslaves. L’Albanie et la Bulgarie ont été ruinées par le communisme et leur niveau de vie était considérablement plus bas que celui de la Grèce. La preuve : l’émigration albanaise et bulgare en Grèce dans les années 1990 !
      L’UE a ruiné la Grèce, voilà la vérité !

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      • riton // 22.08.2019 à 10h18

        « Elle n’avait d’autre choix que d’accroître sa dette, avec la bénédiction de l’UE, de l’Allemagne et de la France, pour acheter les produits européens » … notamment des sous-marins allemands qui ne fonctionnaient pas.

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    • Babeuf // 21.08.2019 à 08h16

      C’est tellement bien ce que vivent les Grecs que je vous conseille d’aller vivre avec eux, ce qu’ils vivent. à tous points de vue, dans un pays vendu à l’encan.

      Babeuf

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    • Dbon // 21.08.2019 à 09h33

      N’importe quoi! Affirmations d’un eurolatre compulsif. Je suis grec ayant vécu en Grèce jusqu’à mes 20 ans. Non la Grèce n’avait rien , mais rien à voir avec les pays de l’ex Yougoslavie ou de la Bulgarie, i industrie, commerce,tourisme, marine etc … Bon j’arrête ca ne vaut pas le coup de s’énerver avec les ignorants

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  • Xavier37 // 20.08.2019 à 12h49

    On peut toujours faire le procès de Tsypras, mais faudrait pas oublier ses prédécesseurs. Les gabegies des jeux olympiques réalisées avec la complicité de toute L’UE. La Grèce, après Malte, est un laboratoire pour illustrer ce qui nous attend tous en Europe.

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  • Louis Robert // 20.08.2019 à 15h05

    L’asservissement et le pillage de la Grèce, les supplices infligés au peuple grec, sont crimes irréparables, impardonnables, du capitalisme impérialiste triomphant. L’expérience grecque en notre temps doit servir de précédent et d’exemple sur comment on abolit, en toute impunité, la souveraineté des peuples et des nations, même de celles qualifiées si ironiquement d’«amies».

    Ont manqué à la Grèce ses indomptables, prêts à sacrifier leur vie pour leur vénérable mère-patrie. On aurait dû savoir que ces modèles humains, ce n’est pas dans les repaires impériaux du Haut Savoir qu’on les trouve, là où la soif infinie du Pouvoir corrompt déjà ceux qu’il finit toujours par dévorer.

    Le sage Tchouang-tseu n’a de cesse de nous le rappeler (« Les rois qui abdiquent»):

    « Seul celui qui ne se soucie pas de gouverner le royaume est apte à s’en voir confier la charge. »

    https://www.centertao.org/media/The-Writings-of-Chuang-Tzu.pdf

    Trad., https://www.deepl.com/translator

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  • degorde // 21.08.2019 à 06h24

    Intéressant article mais il omet un acteur de la « trahison » de Tsipras; en effet les relations entre Tsipras et les institutions européennes s’est faite sous la houlette des Etats Unis. Déjà en 2011 le secrétaire américain au Trésor s’était invité à une réunion de l’euro-groupe pour interdire à ses membres d’expulser la Grèce de la zone euro. On était alors en pleine polémique sur le trucage des comptes publics grecs pour permettre son adhésion à l’euro (où le rôle des banques américaines, notamment JP Morgan était accablant). En 2015 les américains ont fait pression eux aussi sur Tsipras. Tout ceci fut avoué clairement lors d’une conférence de presse conjointe Obama/Tsipras d’octobre 2016 lors d’un voyage du président américain à Athènes. On trouve leurs propos sans ambigüité sur le site internet de la Maison Blanche. Ce point n’a jamais été mis en avant. De même sont peu relatées les menaces physiques contre Tsipras entre janvier et juillet 2015.

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  • Brigitte // 21.08.2019 à 08h26

    L’affaire Tsipras montre que la gauche libérale est pro-européenne. C’est une affaire entendue. La gauche a toujours été unioniste et internationaliste. Elle n’aime pas les différences et ne s’accommode des revendications identitaires que si elles portent sur des concepts humanistes égalitaires. Elle croira toujours a une autre Europe, juste et sociale.
    L’Italie risque de subir la même revanche de la gauche libérale toujours en embuscade.
    A quand une analyse de la crise italienne à venir? Le mouvement 5E dit anti-système est-il infiltré par la gauche libérale?
    Va t-elle reprendre le pouvoir?

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  • christian gedeon // 21.08.2019 à 10h42

    La première des responsabilité date du Pasok…vous vous rappellez du Pasok? cette mascarade de parti politique avec la Mélina comme figure de proue médiatique. Vous vous rappellez des JO d’Athènes? Un monument de gaspîllage de corruption et d’incompétence? Et qui a mis le Pasok au pouvoir? ben les Grecs,pardi.C’est à cette époque tant chantée par les gauches européennes que le trou ,l’abîmle,grecs ont été creusés…et va que je te prête par ci,et que je te subventionne par là. Tout mettre sur les épaules de Tsipras,c’est une plaisanterie. Cet homme a fait ce qu’il a pu.Attendons le résultat des prochaines élections grecques. je parie à l’avnace que beaucoup vont en rester sur le….oh pardon,babas!

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