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3.octobre.20183.10.2018 // Les Crises

Le monde selon Ben Rhodes : l’hypocrisie de la politique étrangère d’Obama

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Source : As`ad AbuKhalil, Consortium News, 23-07-2018

Comme l’explique As`ad AbuKhalil dans cette analyse, le conseiller adjoint à la sécurité nationale d’Obama se livre dans son nouveau livre sur les interférences du Pentagone dans la politique, sur les calculs politiques d’Obama et son ignorance du Moyen-Orient.

L’intéressant nouveau livre de Ben Rhodes, intitulé The World as It is : A Memoir of the Obama White House (Random House), devrait être largement lu non pas à cause de la sagesse ou du message moral qu’il contient mais parce que c’est un imprévu et accablant témoignage de l’impérialisme libéral.

Le livre souffre d’être un cas aigü d’auto-congratulation, de dévotion et d’orgueil. L’auteur se place (aux côtés de Samantha Power et des jeunes agents du service extérieur qui ont travaillé au sein de la Maison-Blanche sous l’ère Obama) parmi les défenseurs libéraux de la politique extérieure. Il n’inclut pas Obama dans ce groupe et ce dernier – malgré un éloge de façade – apparaît comme ce qu’il est vraiment : un politicien sans principes qui fait infailliblement passer les arguments moraux après les calculs politiques. Quand, par exemple, Rhodes a abordé la question d’une « percée démocratique » en Birmanie, Obama a lancé malicieusement : « personne ne se soucie de la Birmanie dans l’Ohio » (p. 174).

Cette réponse rappelle une des célèbres répliques de Harry Truman à propos de son mépris pour le point de vue arabe lors de la création de l’État Juif en 1948.

L’ascension de Rhodes au poste clé de conseiller à la sécurité nationale d’Obama est plutôt surprenante. Il a obtenu un diplôme de littérature anglaise et d’écriture créative et n’a suivi aucune formation en politique étrangère ou sur les questions ayant trait au Moyen-Orient. Mais Rhodes a travaillé pour l’ancien représentant du Wilson Center Lee Hamilton, le propulsant dans le monde de ceux qui font la politique étrangère comme rédacteur principal des rapports du Groupe d’études de l’Irak.

Mais en tant que rédacteur des discours d’Obama, on peine à se rappeler d’un discours mémorable qu’il a pu écrire et les meilleurs discours d’Obama – d’après la presse – (comme ses discours timides sur les questions raciales, qui finissaient toujours par rester en deçà une condamnation totale du racisme blanc) étaient en fait rédigés par Obama lui-même. Rhodes n’a rien d’un Ted Sorenson ou d’un Bob Shrum. Cependant, il aime écouter et reproduire ses propres paroles.

Rhodes : érudit il n’est point

Paradoxalement, la position de l’impérialisme libéral rappelle celle des néo-conservateurs : tous deux utilisent des idées nobles pour défendre les interventions militaires et l’hégémonie impérialistes dans les affaires de nations étrangères. Rhodes est tellement inconscient du racisme sous-jacent des positions libérales de l’Occident qu’il part du principe que les droits de l’Homme et le sens moral sont les idées guidant ses choix politiques ainsi que ceux des gens de son acabit. Il y a plus qu’une pointe de racisme dans la façon dont il traite et fait référence aux arabes et son sionisme décomplexé ne dévie pas du traditionnel mépris ouvert des Sionistes envers le peuple arabe.

Parmi toutes les raisons qu’ont les arabes de se révolter contre les régimes cruels et oppressifs (la grande majorité d’entre eux sont sponsorisés et armés par les États-Unis – un petit détail qui n’est pas mentionné dans les livres), Rhodes pense que c’est le discours d’Obama au Caire qui a poussé les arabes à se soulever en divers endroits pour donner naissance à ce qu’on a nommé – de façon injurieuse – « les printemps arabes » (comme si les arabes se souvenaient encore de ce discours, sauf pour se moquer des promesses et du ton condescendant à l’égard du peuple arabe utilisé pour parler de la question israélo-palestinienne et du besoin pour les arabes de faire avec l’occupation israélienne et son agressivité).

Et bien sûr, un informateur indigène est toujours disponible pour légitimer les vues méprisantes de l’homme blanc : il cite l’autorité d’une « Palestinienne américaine que j’ai connue par hasard » (p. 60) pour soutenir son affirmation que le discours d’Obama au Caire a incité les Arabes à se révolter, comme s’ils n’avaient aucune raison personnelle. Au moins, c’était gentil de la part de Rhodes d’admettre que c’est le gouvernement américain qui a fait une sélection minutieuse du public pour le discours du Caire (p. 59).

Un sionisme fervent

Comme tous les fonctionnaires américains qui travaillent au Moyen-Orient, Rhodes (de son propre aveu) est un ardent sioniste qui avoue même son adhésion passée à l’AIPAC [American Israel Public Affairs Committee, lobby créé en 1951 aux États-Unis visant à soutenir Israël, NdT] (p. 146). Il considère le soutien américain à l’occupation et à l’agression israéliennes comme le sous-produit de « l’affinité naturelle avec Israël » ressentie par « la plupart des Américains » (p. 57). Mais cet expert en politique étrangère – comme par hasard – n’explique pas pourquoi la majorité de l’opinion publique dans les pays du monde – y compris en Europe occidentale – ressent une affinité naturelle pour le peuple palestinien.

Le débat sur la politique américaine à l’égard du conflit israélo-arabe au sein de n’importe quelle administration américaine est en fait un débat intime entre sionistes purs et durs pour voir qui peut faire mieux que les autres pour promouvoir les intérêts de l’occupation israélienne. Rhodes rapporte comment Rahm Emanuel le surnommait « Hamas » (p. 56) parce qu’il ne pensait pas que Rhodes soutenait suffisamment les intérêts israéliens. Il s’agit d’un débat interne sur les meilleures options pour la politique étrangère des États-Unis au Moyen-Orient.

Le livre en dit plus sur le rôle dominant de l’AIPAC dans toutes les décisions prises par l’administration Obama au sujet du Moyen-Orient. Obama a dû informer M. Netanyahou sur l’accord nucléaire iranien avant d’informer le Congrès, par exemple.

L’hypocrisie de la position de l’auteur en matière de droits de l’homme est révélée par ses références aux régimes arabes. Sa préoccupation ostensiblement passionnée pour les victimes de la répression semble se limiter à la Syrie et à la Libye – commodément les seuls régimes arabes non alignés sur le gouvernement américain, bien que Mouammar Kadhafi ait été un dictateur honoré par tous les gouvernements occidentaux dans ses dernières années au pouvoir. Hillary Clinton a rencontré et fait l’éloge du chef de sa police secrète alors qu’elle était Secrétaire d’État (non mentionné par Rhodes, évidemment).

Le livre parle longuement du soi-disant « printemps arabe », mais il n’y a pas un mot sur Bahreïn ou le Yémen (ou la Jordanie ou le Maroc). Les dictatures pro-américaines (qui sont la majorité des régimes arabes) ne sont pas mentionnées du tout dans ce livre qui laisse au lecteur l’impression que le monde arabe tout entier vivait dans le bonheur démocratique à l’exception de la Syrie et de la Libye. M. Rhodes, même en tant que membre clé du personnel du Conseil national de sécurité, n’a pas encore été mis au courant du soulèvement au Bahreïn. Mais le remarquer révélerait son hypocrisie et l’incohérence moralisatrice de la Maison-Blanche d’Obama.

Moubarak : Pas un ami d’Obama.

Rhodes ne mentionne la souffrance du peuple égyptien qu’après qu’il est devenu évident que Hosni Moubarak ne pouvait plus s’accrocher au pouvoir. Il dit que les principaux responsables de l’administration Obama, y compris Hillary Clinton et Joe Biden, ont plaidé en faveur d’un plus grand appui à Moubarak. Obama – comme le raconte Rhodes – n’était pas aussi enthousiaste parce qu’il n’était pas ami avec Moubarak comme il l’était avec le roi Abdallah, le despote de la Jordanie.

Selon Rhodes, l’ancien directeur de la CIA John Brennan a été clair dans sa conviction que les Arabes n’étaient « pas prêts pour la démocratie » (p. 106). Le parti pris de Rhodes qui n’exprime son opposition qu’aux despotes (et même aux dirigeants élus comme Yasser Arafat) qui ne sont pas alignés sur les États-Unis devient transparent lorsqu’il décrit une visite qu’il a effectuée dans un palais de Saddam Hussein.

« On voyait encore des cadeaux que des admirateurs comme Yasser Arafat et Mouammar Kadhafi avaient offerts à Saddam Hussein », écrit Rhodes. Comme le savent tous ceux qui connaissent la région – à l’exclusion de l’auteur –, Arafat n’a jamais offert de cadeaux coûteux ou précieux aux dirigeants du monde. Il était en fait connu pour ne donner que de petites reproductions de Jérusalem ou de la mosquée al-Aqsa. La relation de Kadhafi avec Saddam était souvent glaciale. L’auteur aurait certainement dû noter que ceux qui ont été beaucoup plus généreux en inondant Saddam d’objets précieux et valorisants étaient des despotes pro-américains, comme les rois du Golfe ou Hussein de Jordanie, dont l’amitié avec Saddam était légendaire et dont le fils, le roi actuel de Jordanie, était un ami intime du fils du président, le « Oudaï Hussein » de Saddam.

Que Rhodes ne le sache pas indique un parti pris politique. Mais encore une fois, peut-être que les soldats d’occupation américains (ou des acolytes irakiens locaux) ont pillé les cadeaux coûteux dans la foulée de l’invasion américaine et laissé derrière eux les cadeaux moins chers d’Arafat et Kadhafi.

Investissement dans la dictature

Rhodes plaide même en faveur du soutien américain à la dictature (bien qu’il n’ose pas nommer les dictateurs). Il appelle par euphémisme un tel soutien américain « investissement ». Et il croit que le « rendement » d’un tel investissement « en vaut la peine, même si nous subissons occasionnellement des pertes, des embarras et des compromis moraux » (p. 45). Son patron est arrivé au pouvoir avec une vision sans complexe et impérialiste du monde et avec une méfiance à l’égard des capacités de libération des populations des pays en développement qui manquent « d’institutions enracinées » (p. 47). C’est le même argument, un vieil argument des anciennes puissances coloniales.

On apprend de ce livre que l’armée américaine, depuis au moins le 11 septembre, prend maintenant des décisions politiques clés qui sont des prérogatives du commandant en chef civil en vertu de la Constitution. Les présidents, en particulier les présidents démocrates qui sont toujours perçus comme laxistes à l’égard de la guerre et de la défense, se sentent obligés de suivre les souhaits des généraux lorsqu’il s’agit de déployer ou de redéployer des troupes (p. 74). L’armée laisse souvent fuiter à la presse son mécontentement au sujet des décisions présidentielles ou des inclinations à forcer la main du président, comme elle l’a fait dans le cas d’Obama et de l’augmentation du nombre de troupes en Afghanistan. En outre, les services de renseignement offrent des opinions et des révisions aux projets de discours d’Obama (p. 50).

L’ignorance de Rhodes et d’Obama au sujet des affaires arabes s’étale tout au long du livre. Voici leur théorie des causes sous-jacentes des tensions entre les musulmans des États-Unis et du monde entier : les musulmans ont été très mécontents « d’un McDonalds dans la rue et de la culture pop américaine sur leur téléviseur » (p. 53). Les deux hommes seraient très surpris que les musulmans apprécient les repas – disponibles même avec de la viande halal pour ceux qui opposent des règles religieuses – chez McDonalds.

Un des nombreux McDonald’s du Caire.

L’ardent sionisme de Rhodes imprègne les pages. Il admet même que lors de la préparation d’un grand discours de campagne pour Obama, il a recommandé « d’y aller doucement sur les colonies israéliennes » (p. 55). Pire, Rhodes (le libéral humaniste) a exhorté Obama à éviter même d’utiliser le mot « occupation » en référence à… l’occupation israélienne (p. 58). En d’autres termes, Rhodes tient la même position que l’actuel ambassadeur de Trump dans Jérusalem occupée.

L’auteur semble dissimuler au moins une partie du rôle d’Israël dans l’élaboration de la politique américaine au Moyen-Orient. Il parle du roi saoudien exhortant Obama à soutenir Moubarak (il révèle que le roi a comparé les manifestants égyptiens contre Moubarak à Al-Qaida, au Hezbollah et au Hamas (p. 102)), mais Rhodes ne mentionne pas Netanyahou dans la même veine (le New York Times et autres médias américains ont alors rapporté son rôle concernant l’Égypte). En fait, il y a plus qu’une pointe de dénigrement ethnique dans ses références à la Palestine et aux Palestiniens.

Tout en notant que Netanyahou s’est assis dans le Bureau ovale et a fait la leçon à Obama sur la position israélienne dans le « processus de paix », Rhodes dit qu’il était familier des émotions du dirigeant israélien. Il parle en fait de « l’Israël héroïque des années 1960 et 1970 », faisant probablement référence aux guerres d’agression israéliennes, aux attaques contre les camps de réfugiés palestiniens et aux bombardements d’écoles et de civils en Égypte pendant la Guerre d’usure.

Rhodes reproduit mot pour mot les mythes sionistes et racistes à propos d’Israël : « Les Juifs construisant une nation dans le dessert, combattant les armées arabes, menés par des figures imposantes comme Golda Meir, qui semblait infatigable et profondément juste » (p. 145). Rhodes ignore toujours le travail et les énergies agricoles du peuple palestinien à travers l’histoire, et il opère toujours sous le sionisme classique rejeté et discrédité depuis lors dans les milieux universitaires. Il ne sait pas que sa « juste » Golda Meir a ordonné le bombardement des camps de réfugiés et a présidé un état d’occupation.

De plus, en décrivant les territoires palestiniens, Rhodes fait cette distinction raciste (qui a été régurgitée depuis l’époque de Herzl) entre les juifs européanisés (comme si les juifs séfarades ne comptaient pas) et les arabes inférieurs. Rhodes écrit : « Israël vu du ciel ressemble à l’Europe du Sud ; les colonies ressemblaient à des subdivisions dans le désert du Nevada ; les villes palestiniennes avaient l’air délabrées et étouffées » (p. 201). Rhodes accepte également les « préoccupations sécuritaires » d’Israël (p. 201) (qui ont historiquement servi de justification aux guerres et aux massacres), et les attribue à « une histoire d’antisémitisme qui continue jusqu’à nos jours » – et non à la résistance à l’occupation. Cela signifie-t-il que les invasions israéliennes successives du Liban et les divers massacres dans les villes et camps de réfugiés palestiniens ont été une tentative d’Israël pour éradiquer l’antisémitisme ?

Hypocrisie sur la Syrie

Mais la véritable nature de l’hypocrisie des interventionnistes libéraux de l’administration Obama apparaît dans le traitement de la guerre syrienne par Rhodes. Ici, il s’auto-congratule, à plusieurs reprises, parce qu’il n’a cessé de préconiser une guerre américaine en Syrie avec un soutien plus musclé aux groupes rebelles syriens, sans trop tenir compte de leurs idéologies.

Chose choquante, Rhodes apparaît comme un défenseur d’al-Nosra (la branche officielle d’Al-Qaïda en Syrie), comme l’était David Petraeus, et admet qu’il était « contre ceux qui voulaient désigner une partie de l’opposition syrienne – al-Nosra – comme une organisation terroriste. Al Nosra était probablement la force de combat la plus puissante au sein de l’opposition, et bien qu’il y ait des éléments extrémistes dans le groupe, il était également clair que l’opposition plus modérée se battait aux côtés d’Al-Nosra. J’ai soutenu qu’étiqueter al-Nosra comme terroriste aliénerait les mêmes personnes que nous voulions aider, tout en donnant à al-Nosra moins d’incitation à éviter les affiliations extrémistes », écrit-il à la page 197.

Il serait curieux de voir les réactions des familles et des amis des survivants du 11 septembre à ce passage cynique de la part d’un haut fonctionnaire de l’administration Obama (qui a récemment été engagé par Obama pendant sa retraite). Cet expert en politique étrangère fait valoir qu’il y a des modérés et des extrémistes au sein d’une organisation qui est née du mouvement de Ben Laden et qui continue de prêter allégeance à Ben Laden et à son idéologie. Rhodes entretient même l’espoir que cette branche syrienne d’Al-Qaïda puisse être dirigée dans une direction modérée.

Ce livre sert d’acte d’accusation contre les interventionnistes libéraux de l’administration Obama. Il s’agissait de gens dont la soif et le zèle pour les guerres dans les pays du Moyen-Orient (à condition que leurs despotes ne soient pas des clients des États-Unis) rivalisent avec ceux des néoconservateurs de l’administration George W. Bush, dont la soif et le zèle étaient aussi vifs. Rhodes n’explique jamais à ses lecteurs pourquoi sa fausse préoccupation humanitaire pour le bien-être des populations de la région ne s’étend jamais aux personnes souffrant sous occupation israélienne et à la répression des despotes pro-américains.

As’ad AbuKhalil est un professeur de sciences politiques libano-américain à la California State University, Stanislaus. Il est l’auteur du Historical Dictionary of Lebanon (1998), de Ben Laden, de Islam & America’s New ‘War on Terrorism‘ (2002) et de The Battle for Saudi Arabia (2004). Il dirige également le populaire blog The Angry Arab News Service. [traduit en français sous le titre : Le service d’information arabe en colère].

Source : As`ad AbuKhalil, Consortium News, 23-07-2018

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

Kokoba // 03.10.2018 à 10h26

C’est un peu comme les bons et les mauvais chasseurs de l’histoire.
Il y a les Républicains qui sont méchants et font des regime changes.
Et puis il y a les Démocrates. Bon, bien sur, ils font aussi des regime changes mais eux, ils sont gentils…

8 réactions et commentaires

  • Patrick // 03.10.2018 à 08h06

    c’est amusant d’écrire « les vues méprisantes de l’homme blanc  » , en parlant des discours d’Obama 🙂

      +3

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    • riton // 03.10.2018 à 14h14

      Obama, président « Bounty » ?

        +3

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    • Olivier MONTULET // 03.10.2018 à 16h50

      Ce n’est pas de couleur de peau qu’il s’agit.
      Obama est bien un blanc en tant qu’il a intériorisé la culture blanche au point de faire partie de l’élite oligarchique et de devenir Président. D’ailleurs Obama, Nobel par désignation politique et sans substance le justifiant, n’a rien fait pour améliorer la condition des afro-américains ou des latinos, c’est aussi le Président qui a expulsé le plus de migrants et qui a poursuivi la construction du mur à la frontière mexicaine. Construction entamée par Clinton. Trump ne voulant lui, en toute continuité, que poursuivre la construction dans les zones désertiques.

        +6

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    • Anonymous // 03.10.2018 à 19h16

      Encore plus amusant le fait que Obama ait poursuivi la même politique que les pires impérialistes.

      Un morceau de choix à se mettre sous la dent… Selon document wikileaks de 2011 …

      Les US avaient parfaitement conscience de la fausseté du narratif d une révolution démocratique.
      Pire, les US ont soutenu dès cette époque les extrémistes.

      Comme quoi tous les neocons ou autres rigolos renvoyant Assad et les extrémistes dos à dos en disant qu’ ils soutiennent, eux, les vrai démocrates révolutionnaires sont des des tartuffes et des imbéciles. Voire des menteurs et des complices.

      https://www.zerohedge.com/news/2018-10-02/wikileaks-weaken-iran-us-undermined-democratic-elements-syrian-opposition-empower

      Ceci vient confirmer ce que disait déjà Roland Dumas. Que le renversement de Assad par une révolution, soit disant colorée, était préparé et programmé par les Anglo saxon au moins 2 ans avant le début des premières révolte. Voir ce témoignage…
      https://www.youtube.com/watch?v=BH9SHxetO1I

      Qu’ à fait Obama pendant 8 ans ?
      Il a accompagné et cautionné cette même politique déjà programmée par les élites neocon et autres oligarques US depuis le début des années 2000. Comme en temoigne parfaitement et directement le général Wesley Clarke avec des éléments de première main…
      https://www.youtube.com/watch?v=vE4DgsCqP8U

      Obama… comme dirait Kouchner… AhAhAhAh

        +9

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    • Patrick // 03.10.2018 à 19h31

      je me souviens m’être fait traiter de raciste lorsque Obama a été élu parce que j’avais dit que blanc ou noir c’était pareil , qu’il n’y aurait pas de différence.

        +2

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  • Kokoba // 03.10.2018 à 10h26

    C’est un peu comme les bons et les mauvais chasseurs de l’histoire.
    Il y a les Républicains qui sont méchants et font des regime changes.
    Et puis il y a les Démocrates. Bon, bien sur, ils font aussi des regime changes mais eux, ils sont gentils…

      +12

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  • Pollix // 05.10.2018 à 09h46

    LaRouche avait affublé une photo d’Obama d’une célèbre petite moustache, ça n’avait pas plu …

      +0

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