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2.octobre.20182.10.2018 // Les Crises

Venezuela : L’administration Trump a discuté de projets de Coup d’État avec des officiers rebelles

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Source : The New York Times, Ernesto Londoño & Nicholas Casey, 08-09-2018

Par Ernesto Londoño et Nicholas Casey

L’administration Trump a tenu des réunions secrètes avec des officiers militaires rebelles du Venezuela au cours de l’année dernière pour discuter de leurs plans visant à renverser le président Nicolás Maduro, selon des responsables américains et un ancien commandant militaire vénézuélien qui ont participé aux pourparlers.

L’établissement d’un canal clandestin avec des putschistes au Venezuela a été un gros pari pour Washington, compte tenu de sa longue histoire d’intervention secrète à travers l’Amérique latine. Nombreux sont ceux qui, dans la région, continuent d’en vouloir profondément aux États-Unis d’avoir soutenu les rébellions, les coups d’État et les complots antérieurs dans des pays comme Cuba, le Nicaragua, le Brésil et le Chili, et d’avoir fermé les yeux sur les abus commis par les régimes militaires pendant la Guerre froide.

La Maison-Blanche, qui a refusé de répondre à des questions précises sur les discussions, a déclaré dans un communiqué qu’il était important d’engager « un dialogue avec tous les Vénézuéliens qui démontrent un désir de démocratie » afin d’apporter « un changement positif à un pays qui a tant souffert sous Maduro ».

Mais l’un des commandants militaires vénézuéliens impliqués dans les pourparlers secrets n’était pas une figure idéale pour aider à restaurer la démocratie : il figure sur la liste des sanctions du gouvernement américain contre les fonctionnaires corrompus dans ce pays.

Lui et d’autres membres de l’appareil de sécurité vénézuélien ont été accusés par Washington d’un large éventail de crimes graves, dont la torture d’opposants, l’emprisonnement de centaines de détenus politiques, les brutalités contre des milliers de civils et la collaboration avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie ou FARC, qui sont considérées par les États-Unis d’Amérique comme une organisation terroriste.

Les autorités américaines ont finalement décidé de ne pas aider les conspirateurs, et les plans du coup d’État ont échoué. Mais l’empressement de l’administration Trump pour rencontrer à plusieurs reprises des officiers mutins désireux de renverser un président de l’hémisphère pourrait avoir des répercussions politiques.

La plupart des dirigeants latino-américains s’accordent à dire que le président du Venezuela, M. Maduro, est un dirigeant de plus en plus autoritaire qui a effectivement ruiné l’économie de son pays, entraînant d’extrêmes pénuries de nourriture et de médicaments. L’effondrement a déclenché un exode de Vénézuéliens désespérés qui débordent les frontières, submergeant leurs voisins.

Malgré cela, M. Maduro justifie depuis longtemps son emprise sur le Venezuela en soutenant que les impérialistes de Washington tentent activement de le faire déposer et les pourparlers secrets pourraient lui fournir des munitions pour anéantir la position presque unie de la région contre lui.

« Cela va faire l’effet d’une bombe » dans la région, a déclaré Mari Carmen Aponte, qui a été la plus haute diplomate chargée des affaires latino-américaines pendant les derniers mois de l’administration Obama.

M. Maduro lors d’une réunion avec ses ministres à Caracas ce mois-ci. La plupart des dirigeants latino-américains s’accordent à dire que c’est un dirigeant de plus en plus autoritaire qui a effectivement ruiné l’économie de son pays. Crédit Miraflores Palace

Au-delà du complot de coup d’État, le gouvernement de M. Maduro a déjà repoussé plusieurs attaques à petite échelle, y compris des salves tirées d’un hélicoptère l’an dernier et des drones qui explosaient lors de son discours prononcé en août. Les attaques ont renforcé le sentiment que le président est vulnérable.

Des responsables militaires vénézuéliens ont cherché à avoir un accès direct au gouvernement américain pendant la présidence de Barack Obama, mais ils ont été refoulés, ont déclaré des fonctionnaires.

Puis, en août de l’année dernière, le président Trump a déclaré que les États-Unis avaient une « option militaire » pour le Venezuela – une déclaration qui a suscité la condamnation des alliés américains dans la région, mais a encouragé les officiers militaires vénézuéliens rebelles à se rendre à nouveau à Washington.

« Bon, c’est le commandant en chef qui l’a dit », a déclaré l’ancien commandant vénézuélien figurant sur la liste des sanctions lors d’une interview, s’exprimant sous couvert de l’anonymat par crainte de représailles de la part du gouvernement vénézuélien. « Je ne vais pas en douter alors que c’était lui le messager. »

Lors d’une série de réunions secrètes à l’étranger, qui ont commencé l’automne dernier et se sont poursuivies cette année, les officiers ont dit au gouvernement américain qu’ils représentaient quelques centaines de membres des forces armées qui étaient devenus mécontents de l’autoritarisme de M. Maduro.

Les officiers ont demandé aux États-Unis de leur fournir des radios cryptées, en invoquant la nécessité de communiquer en toute sécurité, alors qu’ils élaboraient un plan afin mettre en place un gouvernement provisoire pour diriger le pays jusqu’à la tenue d’élections.

Les autorités américaines n’ont pas fourni de soutien matériel, et les plans ont été démantelés après une récente opération de répression qui a conduit à l’arrestation de dizaines de conspirateurs.

Les relations entre les États-Unis et le Venezuela sont tendues depuis des années. Les deux pays n’ont pas échangé d’ambassadeurs depuis 2010. Après l’entrée en fonction de M. Trump, son administration a renforcé les sanctions contre les hauts responsables vénézuéliens, dont M. Maduro lui-même, son vice-président et d’autres hauts fonctionnaires du gouvernement.

Les révélations sur les réunions clandestines et les débats politiques qui les ont précédées sont tirées d’entretiens avec 11 responsables américains actuels et anciens, ainsi qu’avec l’ancien commandant vénézuélien. Il a indiqué qu’au moins trois groupes distincts au sein de l’armée vénézuélienne avaient comploté contre le gouvernement Maduro.

L’un d’eux a pris contact avec le gouvernement américain en s’adressant à l’ambassade des États-Unis dans une capitale européenne. Lorsque cela a été notifié à Washington, les responsables de la Maison-Blanche étaient intrigués mais perplexes. Les responsables craignaient que la demande de rencontre ne soit un stratagème pour enregistrer subrepticement un fonctionnaire américain semblant conspirer contre le gouvernement vénézuélien .

Des Vénézuéliens attendant d’acheter de la nourriture subventionnée par le gouvernement à Caracas en mai. Le pays connaît de graves pénuries de nourriture et de médicaments. Crédit Meridith Kohut pour The New York Times.

Mais alors que la crise humanitaire au Venezuela s’est aggravée l’année dernière, les responsables américains ont estimé que cela valait la peine de prendre le risque d’avoir une image plus claire des plans et des hommes qui aspiraient à chasser M. Maduro.

« Après de nombreuses discussions, nous avons convenu que nous devions écouter ce qu’ils avaient à dire », a déclaré un haut fonctionnaire de l’administration qui n’était pas autorisé à parler des pourparlers secrets.

L’administration a d’abord envisagé de dépêcher Juan Cruz, un vétéran de la CIA qui a récemment démissionné de ses fonctions de principal stratège pour la politique de la Maison Blanche en Amérique latine. Mais les avocats de la Maison-Blanche ont dit qu’il serait plus prudent d’envoyer un diplomate de carrière à la place.

L’envoyé américain a reçu l’ordre d’assister aux réunions « purement en mode écoute » et n’était pas autorisé à négocier quoi que ce soit de substantiel sur le terrain, selon le haut fonctionnaire.

Après la première rencontre, qui a eu lieu à l’automne 2017, le diplomate a indiqué que les Vénézuéliens ne semblaient pas avoir de plan détaillé et qu’ils s’étaient présentés au rendez-vous dans l’espoir que les Américains leur donneraient des conseils ou des idées, ont indiqué les responsables.

L’ancien commandant vénézuélien a dit que les officiers rebelles n’avaient jamais demandé une intervention militaire américaine. « Je n’ai jamais accepté, et ils ne m’ont d’ailleurs jamais proposé, de mener une opération conjointe », a-t-il dit.

Il a prétendu que lui et ses camarades avaient envisagé de frapper l’été dernier, lorsque le gouvernement a suspendu les pouvoirs de l’assemblée législative et a installé une nouvelle assemblée nationale fidèle à M. Maduro. Mais il a dit qu’ils avaient annulé le plan, craignant qu’il n’en résulte un bain de sang.

Ils ont ensuite prévu de prendre le pouvoir en mars, a dit l’ancien officier, mais ce plan a été éventé. Enfin, les dissidents ont considéré les élections du 20 mai, au cours desquelles M. Maduro a été réélu, comme une nouvelle date cible. Mais encore une fois, la rumeur s’est répandue et les conspirateurs ont suspendu leur action.

On ne sait pas exactement combien de ces détails les organisateurs du coup d’État ont partagé avec les Américains. Mais rien n’indique que M. Maduro savait que les officiers mutins parlaient aux Américains.

Pour que l’un ou l’autre des complots puisse fonctionner, a dit l’ancien commandant, lui et ses camarades estimaient qu’ils devaient appréhender simultanément M. Maduro et les autres personnalités gouvernementales de haut rang. Pour ce faire, a-t-il ajouté, les officiers rebelles avaient besoin d’un moyen de communiquer en toute sécurité. Ils en ont fait la demande lors de leur deuxième rencontre avec le diplomate américain, qui a eu lieu l’année dernière.

Les législateurs à Caracas le mois dernier. Les conspirateurs ont envisagé de frapper l’été dernier, lorsque le gouvernement a suspendu les pouvoirs de la Chambre et installé une nouvelle assemblée fidèle à M. Maduro. Crédit Cristian Hernandez/EPA, via Shutterstock

Le diplomate américain a relayé la demande à Washington, où de hauts responsables l’ont rejetée, ont indiqué les responsables américains.

« Nous étions contrariés », a déclaré l’ancien commandant vénézuélien. « Il y a eu un manque de suivi. Ils m’ont laissé attendre. »

Le diplomate américain a ensuite rencontré les putschistes une troisième fois au début de l’année, mais les discussions n’ont pas abouti à une promesse d’aide matérielle ni même à un signal clair que Washington soutenait les plans des rebelles, selon le commandant vénézuélien et plusieurs responsables américains.

Pourtant, les conspirateurs vénézuéliens pouvaient considérer ces réunions comme une approbation tacite de leurs plans, a fait valoir Peter Kornbluh, historien aux Archives de la sécurité nationale de l’Université George Washington.

« Les États-Unis ont toujours intérêt à recueillir des renseignements sur les changements potentiels de leadership au sein des gouvernements », a dit M. Kornbluh. « Mais la simple présence d’un fonctionnaire américain à une telle réunion serait probablement perçue comme un encouragement. »

Dans sa déclaration, la Maison-Blanche a qualifié la situation au Venezuela de « menace pour la sécurité et la démocratie régionales » et a déclaré que l’administration Trump continuerait à renforcer une coalition de « partenaires animés du même esprit et de la même détermination, de l’Europe à l’Asie et aux Amériques, pour faire pression sur le régime Maduro afin de rétablir la démocratie au Venezuela ».

Les responsables américains ont ouvertement discuté de la possibilité que l’armée vénézuélienne puisse entreprendre une action.

Le 1er février, Rex W. Tillerson, alors secrétaire d’État, a prononcé un discours dans lequel il a déclaré que les États-Unis n’avaient pas « prôné un changement de régime ou la destitution du président Maduro ». Pourtant, en réponse à une question posée par la suite, M. Tillerson a évoqué la possibilité d’un coup d’État militaire.

« Quand les choses vont si mal que les chefs militaires se rendent compte qu’ils ne peuvent plus rien faire pour les citoyens, ils assureront une transition pacifique », a-t-il dit.

Quelques jours plus tard, le sénateur Marco Rubio, de Floride, qui a cherché à façonner l’approche de l’administration Trump à l’égard de l’Amérique latine, a écrit une série de messages sur Twitter encourageant les membres dissidents des forces armées vénézuéliennes à renverser leur commandant en chef.

Des Vénézuéliens attendant pour s’inscrire auprès des autorités brésiliennes de l’immigration en avril. L’effondrement économique a provoqué l’exode de Vénézuéliens désespérés. Crédit Meridith Kohut pour The New York Times.

« Les soldats mangent dans les poubelles et leurs familles souffrent de la faim au Venezuela tandis que Maduro et ses amis vivent comme des rois et bloquent l’aide humanitaire », a écrit M. Rubio. Il a ensuite ajouté : « Le monde soutiendrait les Forces armées du Venezuela si elles décidaient de protéger le peuple et de restaurer la démocratie en révoquant un dictateur. »

Dans un discours prononcé en avril, alors qu’il était encore responsable de la politique de la Maison-Blanche pour l’Amérique latine, M. Cruz a adressé un message aux militaires vénézuéliens. Qualifiant M. Maduro de « fou », M. Cruz a déclaré que tous les Vénézuéliens devraient « exhorter les militaires à respecter le serment qu’ils ont prêté de faire leur devoir. Respectez votre serment. »

Alors que la crise au Venezuela s’aggravait ces dernières années, les responsables américains ont débattu des pour et des contre concernant l’ouverture de discussions avec les factions rebelles de l’armée.

« Il y avait des divergences d’opinion », a déclaré Mme Aponte, l’ancienne diplomate latino-américaine de haut rang sous M. Obama. « Il y avait des gens qui croyaient beaucoup en l’idée qu’elles pouvaient apporter la stabilité, aider à distribuer de la nourriture, travailler sur des choses pratiques. »

Mais d’autres – dont Mme Aponte – ont vu un risque considérable à établir des ponts avec les dirigeants d’une armée qui, selon l’évaluation de Washington, est devenue un pilier du commerce de la cocaïne et des violations des droits humains.

Roberta Jacobson, ancienne ambassadrice au Mexique qui a précédé Mme Aponte en tant que haute responsable du département d’État pour la politique d’Amérique latine, a déclaré que si Washington considérait depuis longtemps l’armée vénézuélienne comme « largement corrompue, profondément impliquée dans le trafic de stupéfiants et très peu recommandable », elle a vu l’intérêt de créer un canal de communication informel avec certains de ses membres.

« Compte tenu de l’effondrement plus général des institutions au Venezuela, on avait le sentiment que – même si cela n’était pas nécessairement la solution – toute solution démocratique aurait dû faire appel aux militaires », a déclaré Mme Jacobson, qui a quitté le département d’État cette année. « L’idée d’écouter les acteurs de ces endroits, aussi peu recommandables soient-ils, fait partie intégrante de la diplomatie. »

Mais quelle qu’en soit la justification, des discussions avec les putschistes pourraient déclencher des inquiétudes dans une région dotée d’une liste d’interventions tristement célèbre : l’invasion ratée de la Baie des Cochons par la CIA pour renverser Fidel Castro en 1961, au pouvoir à Cuba ; le coup d’État soutenu par les États-Unis au Chili en 1973, qui a conduit à la dictature militaire prolongée de Augusto Pinochet ; le soutien secret de l’administration Reagan à la droite rebelle, dite « contras » au Nicaragua, dans les années 80.

Au Venezuela, un coup d’État en 2002 a brièvement déposé le prédécesseur de M. Maduro, Hugo Chávez. Les États-Unis savaient qu’un complot était en train d’éclore, mais ils l’ont mis en garde, d’après un document classifié qui a été rendu public par la suite. Le coup d’État a quand même eu lieu et l’administration de George W. Bush a ouvert un canal de communication avec le nouveau dirigeant. Les fonctionnaires se sont ensuite retirés du nouveau gouvernement après que la colère populaire se fut déchaînée contre le coup d’État et que les pays de la région l’eurent vigoureusement dénoncé. M. Chávez a été rétabli dans ses fonctions de président.

Dans le dernier complot de coup d’État, le nombre de militaires liés au projet est passé d’environ 300 à 400 l’an dernier à environ la moitié de ce chiffre après la répression menée cette année par le gouvernement de M. Maduro.

L’ancien officier de l’armée vénézuélienne craint que les quelque 150 camarades qui ont été incarcérés ne soient probablement torturés. Il a déploré que les États-Unis n’aient pas fourni de radios aux mutins, ce qui, selon lui, aurait pu changer l’histoire du pays.

« Je suis déçu », a-t-il dit. « Mais je suis le moins touché. Je ne suis pas en prison. »

Rectificatif : Le 7 septembre 2018

En raison d’une erreur de traitement, une version antérieure d’une légende d’image illustrant cet article a mal identifié une personne sur la photo. Il s’agit d’un officier militaire non identifié, et non du président Nicolás Maduro.

Source : The New York Times, Ernesto Londoño & Nicholas Casey, 08-09-2018

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Source de l’image : Le Figaro

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yack2 // 02.10.2018 à 08h38

Il est tout de même incroyable qu’après le Chili, le Nicaragua, Cuba (,pour ne citer que les exemples les plus récents et les plus parlants) nous gobions sans barguigner les bobards américains.
Il ne saute au yeux de personne:
– que tous dirigeants progressistes sud-américain deviennent en suivant un dictateur ou un délinquant (Bresil, Equateur…)….Quelque soit les résultats électoraux.
-Que leur opposition soit pacifique et démocratique en tirant sur la foule,brûlant tout ce que l’on peut incendier jusqu’à leur opposant….et autres libations ( si vous avez des doutes :loi d’amnistie votée par ces « Gandhi »https://blogs.mediapart.fr/pizzicalaluna/blog/010416/venezuela-infos-pizzi-loi-d-amnistie-ou-loi-d-amnesie.
-Que les crises économiques qui les frappent ne soient du qu’à leur gestion mais surtout pas aux blocus qui les étouffent . Car le Venezuela est soumis à un blocus de guerre.
-Que la crise migratoire(qui n’a évidemment rien à voir avec le blocus) de 2 millions de personnes fassent oublier les 5 millions de colombiens réfugiés dans le pays ou les 600 000 grecs, les 400000 croates, les espagnols ,les portugais, les mexicains et tous les autres qui eux ne sont pas une menace pour les stabilités régionales.
-Que la monnaie d’un pays qui a toujours payé sa dette ,a des réserves de pétrole ,d’or,de terres rares ait une monnaie qui ne vaut plus rien.
Et on pourrait continuer longtemps ,longtemps….Mais l’on ne peut oublier la cerise sur le gâteau :Il N’Y A PAS D’ INGERENCE AMERICAINE

38 réactions et commentaires

  • bluetonga // 02.10.2018 à 08h00

    L’article est daté du 8 septembre. Apparemment, la maison blanche a encore fait un petit bout de chemin vers le regime change depuis lors (article daté du 28 septembre) :

    https://www.rt.com/usa/439894-trump-venezuela-mess-cleanup/

    Donald Trump, Mike Pence et l’inénarrable Nikki Haley se penchent avec commisération sur le sort du peuple vénézuélien. Ils estiment qu’un petit coup de force de la part de l’armée vénézuelienne pourrait enfin chasser ces horribles socialistes et restaurer la démocratie. Enfin, la démocratie de l’oncle Sam, s’entend.

    Avec des amis comme ça, il n’y a vraiment plus besoin d’ennemis.

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    • DocteurGrodois // 02.10.2018 à 10h26

      Les Américains utilisent les leviers à leur disposition.
      Tant que le Venezuela restait suffisamment démocratique et que les institutions comportaient suffisamment d’opposants, le levier principal était la société civile au travers d’une insurrection « colorée ».

      L’insurrection ayant échoué et les institutions ayant été totalement verrouillées, le levier restant est l’armée avec son lot de stratégies « à l’ancienne ».

      Enfin, comme à chaque fois que les US n’obtiennent pas ce qu’ils veulent, ils vont maintenir un bourbier perpétuel et rendre le pays intouchable. Sauf pour la Chine, qui devient pour le Venezuela ce que l’URSS et les pays non-alignés étaient pour Cuba.

        +7

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  • yack2 // 02.10.2018 à 08h38

    Il est tout de même incroyable qu’après le Chili, le Nicaragua, Cuba (,pour ne citer que les exemples les plus récents et les plus parlants) nous gobions sans barguigner les bobards américains.
    Il ne saute au yeux de personne:
    – que tous dirigeants progressistes sud-américain deviennent en suivant un dictateur ou un délinquant (Bresil, Equateur…)….Quelque soit les résultats électoraux.
    -Que leur opposition soit pacifique et démocratique en tirant sur la foule,brûlant tout ce que l’on peut incendier jusqu’à leur opposant….et autres libations ( si vous avez des doutes :loi d’amnistie votée par ces « Gandhi »https://blogs.mediapart.fr/pizzicalaluna/blog/010416/venezuela-infos-pizzi-loi-d-amnistie-ou-loi-d-amnesie.
    -Que les crises économiques qui les frappent ne soient du qu’à leur gestion mais surtout pas aux blocus qui les étouffent . Car le Venezuela est soumis à un blocus de guerre.
    -Que la crise migratoire(qui n’a évidemment rien à voir avec le blocus) de 2 millions de personnes fassent oublier les 5 millions de colombiens réfugiés dans le pays ou les 600 000 grecs, les 400000 croates, les espagnols ,les portugais, les mexicains et tous les autres qui eux ne sont pas une menace pour les stabilités régionales.
    -Que la monnaie d’un pays qui a toujours payé sa dette ,a des réserves de pétrole ,d’or,de terres rares ait une monnaie qui ne vaut plus rien.
    Et on pourrait continuer longtemps ,longtemps….Mais l’on ne peut oublier la cerise sur le gâteau :Il N’Y A PAS D’ INGERENCE AMERICAINE

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    • Marie // 02.10.2018 à 10h12

      On peut d’autant mieux saluer Cuba toujours debout…bien que des Vénézuéliens expatriés déversent des critiques acerbes à l’encontre de leur ancien allié…Quant à la « diplomatie  » américaine, rien d’étonnant.

        +5

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    • Louis Robert // 02.10.2018 à 17h25

      « Il est tout de même incroyable qu’après le Chili, le Nicaragua, Cuba (,pour ne citer que les exemples les plus récents et les plus parlants) nous gobions… les bobards américains »?

      *

      Rien là d’incroyable!

      Nous l’avons fait pour l’Afghanistan.
      Nous l’avons fait pour l’Ukraine.
      Nous l’avons fait pour l’Irak.
      Nous l’avons fait pour la Libye.
      Nous l’avons fait pour la Syrie.
      Pour la Corée.
      Pour la Russie.
      Pour la Chine.
      Etc. Etc. Etc. … Asie, Afrique, Amérique Latine.

      Pour l’Iran aussi??? — À suivre!…

      Mieux, nous y sommes souvent même intervenus, complices de l’Empire, dont nous sommes du reste une partie intégrante, et nous continuons de le faire…

      Alors quoi?

      Il est urgent que nous apprenions à nous connaître. Nous ne sommes en rien qui nous croyons être.

        +7

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      • Serge WASTERLAIN // 02.10.2018 à 20h22

        Nous l’avons fait aussi en Yougoslavie ! Le kosovo et j’en oublie certainement…

          +6

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        • chb // 05.10.2018 à 20h06

          Pour la Côte d’Ivoire (dont le président déchu croupit encore en prison, sans inculpation), pour le Burundi, le Rwanda, la République démocratique du Congo, le Mali, la Centrafrique et j’en oublie certainement.

            +0

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    • Patrick // 02.10.2018 à 22h07

      « Que les crises économiques qui les frappent ne soient du qu’à leur gestion mais surtout pas aux blocus qui les étouffent  »

      Dans le cas du Vénézuela , Chavez et ensuite Maduro ont largement salopé l’économie du pays , tous seuls comme des grands , bien avant un quelconque blocus.
      Dés le départ Chavez a pris les mauvaises décisions en ce qui concerne la principale richesse du pays : le pétrole. Il a mis ses potes aux commandes et a arrêté les investissements. Bilan : la production a été divisée par deux.
      En fait c’est facile pour les USA, il suffit de laisser faire pour que le pays sombre dans la faillite et tombe comme un fruit mur.

        +3

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      • Sam // 03.10.2018 à 12h38

        Rien à voir avec un quelconque blocus, le sabotage, les tentatives d’assassinats, les tentatives de coups d’état, le soutien à des oppositions ultra violentes, une campagne internationale de diffamation, …
        C’est Chavez et Maduro, « tous seuls comme des grands ». Même si avant eux les vénézuéliens crevaient de faim, étaient illettrés, pour la plus grande joie de l’oligarchie.
        C’est quand même étonnant que depuis 20 ans les vénézuéliens continuent malgré tout à défendre leur révolution bolivarienne. Vous ne trouvez pas ?

          +5

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        • Sam // 03.10.2018 à 16h48

          Vous détournez la réalité (par pur dogmatisme dirait Gédéon). Ce n’est pas la révolution bolivarienne que les gens fuient, mais le désordre et l’insécurité, responsabilité exclusive des US et de l’oligarchie locale. De plus, il y eut une élection en début d’année qui confirme encore Maduro dans ses fonctions : le peuple continue de soutenir la révolution bolivarienne, que cela vous plaise ou non.
          Que vous puissiez croire , après 20 ans de déstabilisation permanente de la part des US, que la situation au Venezuela est de la seule responsabilité de Chavez ou de Maduro en dit long sur votre lucidité.
          Parlez nous plutôt des tentatives d’assassinats, de l’opposition et de son programme, de l’ingérence US, des bandes armées, du blocus, des sabotages et des campagnes internationales de calomnies.
          Tout ça n’aurait pas un rapport avec le désordre là bas ?

            +5

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  • chr bernard // 02.10.2018 à 08h51

    Ils vont nous refaire le coup du Chili…

      +14

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    • yack2 // 02.10.2018 à 09h50

      Et pourquoi donc?

        +10

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      • Marie // 02.10.2018 à 11h43

        Parce que Allende était un humaniste et pas Maduro, arriviste relativement inculte.On se rappelle la difficile succession…

          +0

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        • Catalina // 02.10.2018 à 12h59

          donc , si on est humaniste on est cultivé ?
          C’est ce que votre réponse sous-tend.
          ;O)
          Maduro arriviste….En auriez-vous plus à dire ? parce que là, c’est un peu court.

            +0

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          • Catalina // 02.10.2018 à 13h02

            inculte ? « À cette époque, il reçoit une formation à l’école des cadres du Parti communiste cubain destinée à former les futurs révolutionnaires d’Amérique latine. Il reçoit des cours de philosophie marxiste et d’économie politique, il apprend l’histoire de l’Amérique latine, des révolutions mexicaine et cubaine10,11.  »
            https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicol%C3%A1s_Maduro
            on a vu plus inculte !!
            ;O)
            Allende aristocrate et Maduro ouvrier, je n’en dis pas plus. ;O)

              +0

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  • lecrabe // 02.10.2018 à 09h25

    Si je ne lisais pas LGS, je serais surpris par cet aveu du NY.
    On peut d’ailleurs noter dans cet article une fake news de première (NY oblige):
    « La plupart des dirigeants latino-américains s’accordent à dire que le président du Venezuela, M. Maduro, est un dirigeant de plus en plus autoritaire qui a effectivement ruiné l’économie de son pays, entraînant d’extrêmes pénuries de nourriture et de médicaments. »

    La plupart des dirigeants latino américains ou ceux vendus aux intérêts US?
    https://www.legrandsoir.info/mission-reussie-de-l-onu-au-venezuela.html

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  • jules vallés // 02.10.2018 à 10h28

    Il faut absolument renverser Maduro, et par n’importe quels moyens…. au nom de la DEMOCRATIE
    Mais si je ne m’abuse (Dr) il a été mieux élu que notre Monarc MacRonds, il faut donc s’attendre à une intervention des preux chevaliers Américains, pourfendeurs des vils anti-démocrates?
    J’attends, j’attends !

      +18

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  • Renard // 02.10.2018 à 11h38

    « La plupart des dirigeants latino-américains s’accordent à dire que le président du Venezuela, M. Maduro, est un dirigeant de plus en plus autoritaire qui a effectivement ruiné l’économie de son pays, entraînant d’extrêmes pénuries de nourriture et de médicaments. L’effondrement a déclenché un exode de Vénézuéliens désespérés qui débordent les frontières, submergeant leurs voisins. »

    Et la guerre économique mené par les US contre le Venezuela ça n’existe pas ? Seul maduro est responsable ?

    Un article qui dénonce une conspiration US tout en s’appuyant sur la propagande US : c’est la plus efficace propagande qui soit.

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    • tepavac // 02.10.2018 à 21h14

      « Un article qui dénonce une conspiration US tout en s’appuyant sur la propagande US  »

      Il ne dénonce pas, le fait ayant déjà été découvert, c’est pourquoi cet article de grossière manipulation cherche seulement à exciper la tentative de prise de contrôle en invoquant des raisons d’ordre morale et/ou humanitaire.

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  • Vive LA REPUBLIQUE BOLIVARIENNE DU VENEZUELA // 02.10.2018 à 12h54

    Encore une fois la désinformation des « médias » Français sont à l’heure.
    Vous Français qui répètent comme un perroquet les dictés des grandes corporations médiatiques et politiques contre un pays SOUVERAINE comme la République BOLIVARIENNE du Vénézuela :
    1. Le président Nicolas Maduro a été élu DÉMOCRATIQUEMENT avec plus de 68%. Vous pouvez rêver avoir des résultats pareils en France.
    2. Votre président viens de montrer son appétit ingerenciste contre le Vénezuela
    Venezuela rechaza actitud injerencista del gobierno francés (+ traduction française)
    http://francia.embajada.gob.ve/index.php?option=com_content&view=article&id=2916%3A2018-10-01-10-47-17&catid=5%3Acomunicados-embajada&Itemid=21&lang=fr
    Voilà, pour les petit commentaires de Marie, jules vallés, etc. c’est ne pas la peine de répondre.

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    • Sam // 03.10.2018 à 13h07

      Jules et Marie n’ont rien dit contre le Venezuela et sa révolution bolivarienne, même si « nous français » aimons parfois cultiver une certaine ironie et jouer avec les subtilités du langage.
      Du calme donc, à part Patrick, larem, et quelques égarés, la plupart d’entre « nous français » ne sommes pas dupes de la duplicité de nos médias au sujet du Venezuela et du reste.

      Que viva para siempre :
      https://www.youtube.com/watch?v=Flm6ZqPr2AQ
      Ayer estuvo el diablo aqui, huele a azufre todavia…

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      • Patrick // 03.10.2018 à 15h20

        Nous ne sommes pas dupes , nous connaissons bien le fonctionnement de nos médias.
        Mais dans le cas du Venezuela , je dis juste que Chavez et Maduro s’y sont pris comme des manches , donc forcément ils se retrouvent en position de faiblesse.

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      • Sam // 03.10.2018 à 20h00

        « Ils s’y sont pris comme des manches », paye ton argument.
        Développez ? Et que pensez vous du contexte ?

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        • Patrick // 04.10.2018 à 07h53

          Le pétrole est la principale source de revenus du pays. Dés sa prise de pouvoir Chavez a pris de mauvaises décisions en récupérant tout les gains pour sa politique sociale ( + le fric aux copains ? ) et en mettant ses potes à la direction du truc. Il n’y a plus eu d’investissements dans le matériel et la prospection donc en quelques années la production s’est effondrée ( -50% ) , ce qu’avaient annoncé à l’époque des spécialistes du pétrole.
          Dans la suite des mauvaises décisions , il y a eu les tentatives de blocage des prix ( donc des pénuries ) , et toutes les manips de la monnaie jusqu’à leur essai de crypto-monnaie adossée au pétrole ( inutilisable ).

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          • Serge WASTERLAIN // 04.10.2018 à 11h29

            Ainsi, Chavez s’est réveillé un jour et a décidé, sans aucune raison, de renvoyer la plupart des dirigeants de petrogas qui faisaient un excellent travail ! Sans oublier, avec un point d’interrogation certes, qu’il a en plus fait preuve de largesses envers ses petits copains !
            La Grève des dirigeants, ingénieurs et technicien : connais pas !
            Le sabotage de la production : connais pas !
            La diminution de la production avant le renvoi des dirigeants et l’arrivée des copains de Chavez : ce n’est pas vrai !
            Etc…
            Et en plus, il a honteusement dépensé les revenus du pétrole pour sortir les vénézuéliens de la misère au lieu de les investir pour augmenter la production et les profits !
            Enfin, il est important que nous sachions que Maduro et ses sbires accumulent les produits de première nécessité et les médicaments pour déstabiliser le pays et s’enrichir avec ses potes sur le dos du peuple…

            Et malgré tout ça, ces c*** de vénézuéliens continuent de voter pour lui ! Le peuple vote mal, changeons le peuple ! Heu ! Non, ça ce n’est pas possible ! Le peuple vote mal, envoyons l’armée (US ? Colombienne ? autres ?)… …oui, ça c’est possible…

            Restons sérieux ! Qu’il y ait eu des erreurs de gestions, notamment l’absence de diversification de la production de richesses (gestion qui existait déjà avant l’élection de Chavez), c’est un fait, mais l’essentiel de la crise n’est pas là. L’essentiel de la crise se trouve dans le sabotage de l’économie par une partie de l’élite vénézuélienne appuyée par des pays étrangers, les USA et l’Espagne entre autres.
            https://blogs.mediapart.fr/pizzicalaluna/blog/061217/venezuela-expert-onu-il-n-y-pas-de-crise-humanitaire-au-venezuela

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  • yack2 // 02.10.2018 à 13h51
    • jdautz // 02.10.2018 à 14h10

      C’est ce que j’appelle « les marchés qui s’auto-régulent » MDR (très jaune). Un peu comme si on décidait de faire les matchs comme OM vs Real Madrid sans arbitre et sans service d’ordre avec vente d’alcool et de pétards libres dans l’enceinte, histoire que les joueurs et le public d’auto-régule…

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  • jdautz // 02.10.2018 à 14h03

    Ça traîne, ça traîne… avec Clinton Présidente ça aurait été terminé depuis longtemps ce coup d’état militaire, comme au Honduras a l’époque. Il a une grande gueule Trump, mais finalement on pourrait presque le prendre pour un pacifiste a l’aune de Clinton.

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  • Citoyen de base // 02.10.2018 à 15h03

    Les Etats-Unis aiment tellement les coups d’état qu’il sont prêts à en faire un sur leur propre sol. On a parlé d’impeachment!?

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  • christian gedeon // 02.10.2018 à 17h25

    Hoho…je m’attendais à être modéré,ce qui fût fait avec célérité.Sérieusement,ceux qui présentent Maduro comme une figure de la lutte contre « L’Empire  » sont ils sérieux? je veux dire en leur âme et conscience? je ne redirais vraiment pas tout le mal que je pense de lui. je m’adresse plutôt à ses thuriféraires? Sont ils un minimum objectifs? Ce qui se passe au vnézuela au niveau du peuple les laisse ils si indifférents par pur dogmatisme? çà me laisse rêveur. les « grand soir  » et les « lendemains qui chantent  » restent décidément dans les esprits,contre toute vérité,contre toute logique. Au delà de toute polémique de base,et quelle que soit mon opposition génétique à l’ultralibéralisme,j’ai un mal fou à comprendre ceux qui croient encore aux chimères communistes ou bolivariennes (Bolivar n’ a jamais dit çà en plus),en dépit de tout ce que l’histoire leur a mis dans le nez…

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    • Serge WASTERLAIN // 02.10.2018 à 20h31

      Et si vous nous expliquiez objectivement et sans polémique Christian Gedeon ce que fait d’aussi horrible Maduro pour penser tout ce mal de lui !
      Parce que haranguer c’est aussi chimérique et stupide que de prétendre que le grand soir est pour demain. Par contre, argumenter, démontrer par le raisonnement, s’appuyer sur des faits, des documents, etc… c’est non seulement intelligent, mais ça peut même convaincre…
      Mais peut-être considérez-vous faire partie de ces grands hommes pour qui il n’est point besoin de convaincre et dont la parole suffit à démontrer !

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    • tepavac // 02.10.2018 à 21h35

      Oui Christian, tous au pas de l’oie, pas de quartier pour les populations qui vivent au rythme de leur développement intrinsèque….. D’ailleurs quelle idée que de vivre comme des sauvage, des arriérés congénitaux et autres sous-humains des bas-fond de la campagne.

      Quelle engeance que cette conception de l’être parfait qui déni aux simples mortels que nous sommes tous, les faiblesses de notre nature.
      Et au delà du déni de la biodiversité au quelle vous ne pouvez rien, cet esprit qui anime ce genre de propos n’est rien d’autre que le cri de désespoir face à sa propre nature de mortel.

      La vie est courte, et oui nous aimons tous vivre…..

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    • Sam // 03.10.2018 à 13h56

      « Ce qui se passe au Venezuela au niveau du peuple les laisse ils si indifférents par pur dogmatisme ».

      De quoi parlez vous ? Connaissez vous la situation du peuple avant l’élection de Chavez ? Le peuple en question n’a-t-il pas plébiscité, après moult élections, la révolution bolivarienne ? Qui arme une opposition ultra violente là bas ? Quel est le programme de cette opposition à part brûler les noirs et confisquer le pétrole, et de renvoyer le peuple à l’esclavage d’où il est sorti ?
      Qu’est ce qui serait censé nous émouvoir « au niveau du peuple » ?

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  • Marie // 03.10.2018 à 17h47

    Parce qu’ils combattent ou du moins s’opposent aux USA
    Maduro ou n’importe quels autres dirigeants dans ce cas sont exempts de toutes critiques ou réserves sur leur gestion du pays??
    On peut tout de même, entre deux soupirs de Chavezofolie ou de Venezuelaphilie, pousser un soupir circonspect sans pour autant agiter la bannière étoilée, non?….je m’égare moi-aussi.

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    • Sam // 03.10.2018 à 20h03

      Venezolanophile, c’est un peu comme russophile, c’est pour ceux qui n’ont aucun argument mais qui veulent calomnier quand même.
      Si vous avez une critique cohérente, une réserve, n’hésitez pas…

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  • yack2 // 03.10.2018 à 19h59

    Il fut un slogan: tout sauf le front populaire…..On connait la suite!
    C’est pourquoi je m’intéresse plus à ceux que les USA soutiennent et m’en inquiète. La république espagnole est aussi un bon exemple ( surement pas exempte de tout reproche ) on connait aussi la suite…..C’est pourquoi j’ai choisi mon camp et évite de lui tirer dans le dos alors qu’il est déjà mitraillé……
    On ne pourra pas dire que l’on ne savait pas….la liste est très très longue!

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