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29.décembre.201729.12.2017 // Les Crises

Le service marketing du capitalisme. A propos de « Ayn Rand, femme capital » de Stéphane Legrand

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Source : Lundi matin, 04-12-2017

Stéphane Legrand est un Ancien élève de l’ENS et agrégé de philosophie. A bien regarder ses derniers ouvrages il semblerait que ce fin connaisseur de l’œuvre de Michel Foucault a depuis longtemps claqué la porte des cercles universitaires. Au regard des débats qui y règnent, nous serions tenté de le féliciter. Et pourtant il fut l’un des rares à croiser avec une aussi foudroyante précision les œuvres de Foucault et Marx. [1] A propos de cet auteur google oublie de nous indiquer la chose suivante : il fait un travail brillant mais tout le monde s’en cogne. Il n’est pas le seul dans ce cas, ne blâmons donc pas google ; ce serait inutile et qui plus est, cet auteur sait très bien ce qu’il fait… Comme il l’écrivait lui-même il y’a dix ans : « il entre peut-être dans la définition même du dire philosophique et de sa tâche, qu’il ait à s’adresser à un auditoire structurellement voué à ne pouvoir l’entendre, ni le recevoir » [2] . Et même le choix du détour biographique ne semble rien y changer… Drôle de conjecture que celle où les Foucaldiens de renom se nomment Fréderic Gros et Guillaume Le Blanc, soit respectivement : l’un qui désobéit actuellement quelque part dans le XIXe siècle, l’autre docteur en maraton et course à pied.

La présentation de l’auteur étant effectué il convient désormais de revenir sur l’ouvrage en question dans ce papier [3]. « Ayn Rand, femme capital » ou la biographie de la bien nommée. Vous ne connaissiez probablement pas cette bonne femme avant d’ouvrir, comme tous les lundi matin, votre site d’information préféré. Pour faire court Ayn Rand est l’écrivaine dont les œuvres sont les plus lues aux Etats-Unis après la bible et il est dit d’elle qu’elle est :

« L’ultime drogue de passage vers une vie de droite » [4] Jeremy Hatch

« La philosophe officielle de l’administration Reagan » Stéphane Legrand

Le résultat d’une copulation entre « Adam Smith et Max Stirner » Stéphane Legrand

Le capitalisme, comme nous le savons, ne tire pas son effectivité du rassemblement des foules, contrairement à ses ennemis il n’a pas pas besoin de tracter chaque lunaison à la sortie du métro en réaction à tel ou tel projet de démantèlement du code du travail, car avec lui le lien social tient tout entier dans nos poches sous la forme de carte bancaire. Cet état de fait n’exclut pas la relative nécessitée du capitalisme à s’appuyer sur des mythes pour supporter son extension à toutes les sphères de l’existence, Ayn Rand l’avait compris et œuvrera toute sa vie à la construction de cet édifice mythologique justifiant l’utilité sociale du capitalisme.

« L’effet Rand ne tient pas aux pensées qu’on développe ou aux opinions qu’on professe mais plutôt à un ethos qu’on adopte, un mode d’existence auquel on s’identifie, une manière d’être à soi-même et face aux autres, dans les plus subtils recoins de sa subjectivité. Et c’est cela que j’aimerais comprendre » Stéphane Legrand

Ayn Rand est l’auteure de romans peuplés de personnages qui affrontent la capricieuse réalité des choses par la seule force de la volonté, des barons de Münchhausen [5] en slip de bain qui feraient rougir Michael Phelps en se tirant les cheveux par les deux mains dans le grand bassin. Ces champions du monde social qui carburent à l’égo ne doivent rien à personne et n’héritent d’aucun passé. Comme l’énonce très modestement l’un des personnages favoris d’Ayn Rand :

« Je ne me tiens à l’aboutissement d’aucune tradition. Je me tiens, peut-être, au commencement d’une nouvelle » Howard Roark

Véritables start-up tombées du ciel, les héros d’Ayn Rand sont des particules self-centrées en état d’insulation absolue. Immunisées de tout champ-relationnel ces monades fermées à double tour sont en auto-développement continu et en lutte constante contre l’altération-subjective que les autres pourraient faire peser sur elles. C’est pourquoi le caractère éminemment détestable de ces créatures fictionnelles résonne très logiquement dans les discours de nos contemporains.

Un simple coup d’œil outre-Atlantique suffit pour s’en convaincre, le roman préféré de Donald Trump est « The Foutainhead », ouvrage d’Ayn Rand dont Trump dira que son héro principal : Howard Roark, est un « modèle à suivre ». Howard Roark : l’architecte, l’inventeur, le bâtisseur de génie, mais aussi le crétin mégalo qui fait sauter des logements sociaux tracés par sa main sous prétexte que la réalisation ne coïncide pas avec SON dessin.

« Je n’aime pas la forme des choses sur cette terre. Je veux les changer. – Pour qui ? – Pour moi » Howard Roark

Qu’un imbécile comme Trump s’identifie à Howard Roark n’est pas une surprise pour le lecteur qui découvrira au fil de ces 200 pages l’apologie constante de l’égoïsme ventriloquée par Ayn Rand au moyen de ses personnages.

« Le créateur ne sert rien ni personne. Il vit pour lui-même ». Howard Roark

Mais cet égoïsme occupe un rôle bien particulier dans la pensée d’Ayn Rand ; chez elle l’indifférence du génie aux parasites qui ne vivent que pour et par les autres – les altruistes (des malades de ce virus nommé « altruisme »)- est absolument nécessaire, sans quoi une société ne pourrait aller dans le sens du bien commun. Chez Ayn Rand ce sont les hommes de génie, leurs esprits, leurs créations, leurs paroles, qui font la grandeur de l’humanité. Ce ne sont pas les ouvriers et toutes ces forces impersonnelles en bleu de travail qui bâtissent non, eux sont des dangereux parasites dépendants de ces météores rayonnants que sont les « créatifs ». Les héros de Rand entretiennent vis à vis de la population la même position que l’être humain à l’égard des poules, à savoir : à l’état de nature vous seriez mortes, vous êtes donc la simple conséquence de ma présence. A ceci près qu’Ayn Rand pousse la logique encore plus loin puisque chez elle la société des médiocres est non seulement dépendante de l’homme supérieur mais en plus elle l’empêche d’exercer son génie à force de caquètements constant qui perturbent son quotidien.

L’œuvre d’Ayn Rand c’est la lutte des classes à l’envers. Les altruistes qui empêchent les égoïstes d’accomplir le glorieux destin de l’humanité. Les capitalistes vampirisés par le prolétariat. Ainsi commence sa pensée « philosophique », entendez : « propagande néo-réactionnaire » !

« Là où Chaplin, dans les Temps modernes quelque cinq années plus tôt, utilisait son personnage fortement typé, reconnaissable et charismatique pour donner corps et visibilité aux puissances impersonnelles à l’œuvre dans l’entreprise et la société capitaliste, qui broient les corps et les âmes, et faire apparaître leur inhumanité, Rand effectue l’opération strictement inverse et les personnalise, les humanise, leur donne le visage rayonnant de Roark » Stéphane Legrand

On s’étonnera donc un peu plus que Jimmy Wales, le cofondateur de Wikipedia – probablement (avec le sida) le plus grand projet collaboratif à but non lucratif jamais créé- soit également un grand admirateur de Roark.

« Ce n’est qu’en vivant pour lui-même qu’il [le créateur] put accomplir ce qui fait la gloire du genre humain » Howard Roark

Qu’il s’agisse d’Ayn ou de ses héros on observe au fil des pages ces clichés de sujets narcissiques qui font du monde l’espace de leurs projections personnelles, dynamitant sur leur passage tout ce qui dans la réalité se montre irréductibles à leurs volontés. Le chapitre intitulé « Le triomphe de la volonté » décrit à merveille cette propension radicale d’Ayn Rand au solipsisme. Stéphane Legrand y expose la relation sordide qu’elle entretiendra avec l’un de ses disciples formé à sa « théorie de l’objectivisme ». Liaison vouée à l’échec car l’élève ne bandera pas devant sa maitresse. Mollesse incompréhensible aux yeux d’Ayn Rand qui ne peut concevoir –objectivement donc- qu’une femme comme elle ne puisse susciter l’érection de son serf. Car dans son système de pensée, qui est aussi un rêve de contrôle total sur tout, les émotions et les sentiments sont des principes comme les autres qui peuvent donc être soumis et manœuvrés par la raison. Il n’existe chez elle aucune disjonction entre le corps et l’entendement, le biologique est au service de l’esprit et toute défaillance de ce dernier est le signal d’une erreur de raisonnement qu’il s’agit donc de corriger [6]. L’inexistante libido de Nathan pour elle lui reste foncièrement incompréhensible et la conduira à trainer son apprenti dans les programmes psychologisants des séances de thérapie conjugale. Dans l’espoir d’y diagnostiquer, peut-être, le « BUG » à l’origine de ce comportement irrationnel.

« Il est philosophiquement insensé qu’elle ne fasse pas bander » Stéphane Legrand

Ayn Rand est un sac de contradictions sur pattes maintenu en équilibre par une consommation massive d’amphétamines. Un personnage fascinant et parfaitement détestable. A l’image de ses créations elle avance en société comme on traverse une ville dans un Hummer [7] : depuis une bulle-autistique où l’existence d’une réalité extérieure à soi n’a rien d’évidente. Comme si le fait de vivre s’apparentait à une expérience mentale où le réel se plie systématiquement sous les forces de la volonté. Mais à son grand désespoir Rand est un être de chair et de sang et doit donc composer avec le fait que les choses, les gens, le social, la pluie, existent vraiment. Que l’espace où l’on imprime sa pensée à la matière s’appelle « cabinet d’écriture » et pas ’Etat-Unis d’amérique’. Il lui est extrêmement difficile de croire à l’existence d’autre chose qu’elle-même et elle ne supporte pas le plus simple des entrelacements. C’est pourquoi quand le réel lui opposera quelques résistances, quand des hommes dresseront quelques obstacles à son intentionnalité, ou quand un journaliste ne réagira pas à son film comme elle l’avait imaginé, alors Rand rentrera dans une fureur démoniaque et brûlera à coup de benzédrine [8] toute l’énergie de son petit corps pour détruire ce qui s’oppose à ELLE. Ce qui arrivera précisément à Nathan :

« Je vais te détruire comme je t’ai créé » Ayn Rand

Menace du moi-démiurge qui n’est pas sans rappeler les mécanismes autistiques en vogue à la maison blanche :

« Comme la Première Dame l’a déclaré publiquement par le passé, quand son mari est attaqué, il ripostera 10 fois plus fort » [9]Stephanie Grisham

« Je vais te tuer jusqu’à que ce que tu sois mort » Hot Shot 2

Pour les héros de ses romans le monde est une pure extension du moi, en conséquence l’appareil psychique de ses personnages s’apparente de près à celui d’un nouveau-né ; il ne saisit pas la séparation entre le moi et le monde. Cependant pour le super-entrepreneur ce monde est aussi un noyau d’obscurité qu’il faudra fracasser pour que puisse y éclore les merveilles endormies dans la matière. Sous l’étoffe du visible, emprisonnés dans l’écorce du réel, des chef-d‘œuvres tambourinent, espérant depuis des millénaires qu’un charmant patron d’entreprise vienne les libérer. Dans l’univers d’Ayn Rand la logique au repos dans la matière s’exécute sous le toucher divin de l’entrepreneur. [10]

« [Pour l’entrepreneur] la réalisation de sa vision ne fait qu’un, selon une curieuse harmonie préétablie, avec l’accomplissement d’un rêve minéral dont la nature se languit » Stéphane Legrand

Mais ces hommes supérieurs sont victimes de l’exploitation des masses, et le moi de l’entrepreneur capitaliste est assiégé par la plèbe qui le bride dans l’exercice de ses facultés créatrices. Car tous ces gueux qui ne vivent que pour les autres et par les autres, ces parasites qui prônent le sacrifice et l’altruisme en idéal moral sont des obstacles à la naissance de l’intérêt général. Le bien commun n’émerge que sous l’impulsion des égoïstes. Bienvenue dans l’univers féérique du grand patronat !

« Toute forme de motivation si peu que ce soit altruiste relève du sacrifice de soi, et se donne donc pour finalité la mort. Le partage et l’entraide comme projet politique relèvent du suicide collectif » Stéphane Legrand

Rien ne devrait gêner l’homme supérieur dans sa volonté de ne vivre que pour lui-même car l’harmonie sociale n’émerge pas d’un mouvement collectif mais descend directement de l’esprit des génies. Comprenez : le patronat est la colonne vertébrale de l’humanité.

« Il s’agit d’un nouvel instrument de propagande très puissant que continuent à utiliser les penseurs et les politiciens réactionnaires : certes nous agissons en vue de notre intérêt égoïste ; certes nous proposons des réductions d’impôts faramineuses pour les entreprises et les plus riches au détriment des systèmes de protection sociale ; mais nous le faisons au nom de la morale, nous le faisons par éthique, nous le faisons parce que nous sommes les champions du Bien… » Stéphane Legrand

Nous n’atteindrons l’harmonie qu’en […]

Lire la suite sur Lundi matin, 04-12-2017

 

« Ayn Rand est entrée dans nos têtes » Stéphane Legrand

[1] Pour le lecteur friand de ce type de lecture nous renvoyons ici à : « Les normes chez Foucault, PUF » ainsi qu’à « Le marxisme oublié de Foucault », Actuel Marx, 2004/2 (n° 36)

[2] Stéphane Legrand, « Présence de Machiavel dans le marxisme », Archives du Séminaire du GRM, 1e année, 10e séance, 02/02/2008, en ligne (consulté le 15 septembre 2015)

[3] On trouvera dans ce papier des citations issues de l’ouvrage de Stéphane Legrand et aussi d’autres sélectionnées au hasard de mes humeurs.

[5] Selon le mythe le Baron Münchhausen parvint à se tirer des sables mouvants en se soulevant lui-même par ses propres cheveux et cela sans aucun support (ce qui est évidemment impossible sur notre planète). https://fr.wikipedia.org/wiki/Baron_de_Münchhausen

[6] Cet élément impersonnel et préindividuel qu’Agamben nomme Genius dans « Profanation » aurait à coup sur mit Ayn Rand dans une colère volcanique.

[7] Un Hummer est un véhicule tout-terrain militaire doté de 8 cylindres et pesant environ trois tonnes, on l’utilise majoritairement pour aller faire les courses ou rendre visite à la famille.

[8] L’amphétamine à succès des années 30 utilisée notamment par Norbert Wiener ou Jack Kerouac pour ne citer qu’eux.

[9] « As the First Lady has stated publicly in the past, when her husband gets attacked he will punch back 10 times harder »

[10] Bernard Arnault : pierre angulaire de la logique du vivant ?

[11] Notons également que le jeu-vidéo Bioshock qui est très largement inspiré de l’œuvre d’Ayn Rand et dont les éléments narratifs ne cessent de critiquer sa « théorie de l’objectivisme » se déroule dans une cité sous-marine.

[12] “If you could have a floating city, it would essentially be a start-up country” / Joe Quirk est le laquait en charge de la communication de l’institut Seasteading (Une société spécialisée dans la création de paradis fiscaux) créé par Patri Friedman le petit fils de Milton Friedman / https://www.nytimes.com/2017/11/13/business/dealbook/seasteading-floating-cities.html

[13] Dans la lignée de Stéphane Legrand nous renvoyons ici le lecteur à l’excellent travail de Luca Paltrieneri, notamment le texte co-écrit avec Massimiliano Nicoli : ’Du management de soi à l’investissement sur soi. Remarques sur la subjectivité post-néo-libérale’ disponible en ligne à : https://teth.revues.org/929 ainsi que « Quantifier la qualité. Le « capital humain » entre économie, démographie et éducation », Raisons politiques, 2013/4 (N° 52) » disponible à : https://www.cairn.info/revue-raisons-politiques-2013-4-page-89.htm#no65

[14] Créée au Japon au XVIIe siècle les chandeliers-japonais étaient utilisés pour représenter et anticiper les cours du riz sur les premiers marchés à terme du monde. Il s’agit aujourd’hui de la représentation graphique la plus utilisée pour analyser les cours de la bourse et les fluctuations des devises. On ne doutera pas que cet instrument pour prophète en herbe et autre astrologue sous Prozac sera un jour utilisé pour anticiper au mieux les devenirs de sa petite personne.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Rémi // 29.12.2017 à 09h30

Pas d’accord avec les commentaires. L’article est très intéressant. Il nous ramène au fondement du libéralisme économique, issu notamment d’Adam Smith et de sa célèbre formule selon laquelle: « Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur, ou du boulanger que nous attendons notre diner, mais de l’attention qu’il porte à son intéret. Nous ne nous adressons pas à son humanité mais à son égoisme »(La richesse des nations, 1776).
Il poursuit en indiquant qu’un homme concoure davantage à l’intéret collectif, par une sorte de « main invisible » en recherchant son propre intéret personnel, que s’il avait cherché a agit avec pour motivation l’intéret général.

Ce postulat d’un intéret égoiste aboutissant à une harmonie sociale, est également au coeur des modèles néoclassique en économie, dont sont issues les préconisations de mises en oeuvre de politique libérale, sur les marchés des capitaux, du travail, et des biens et services.

Ayn rand, s’inscrit pleinement dans la continuité de ce type d’idée, qui constitue le soubassement théorique des politiques qui sont dénoncées, par les commentateurs, sur le blog.
Elle permet également au patronat de trouver une justification morale à son action. Par exemple: « les licenciements m’arrangent, alors je fais pression pour qu’ils soient facilité, mais cela n’est pas inhumain, mais est dans l’intérêt de chacun ». C’est typiquement le mode de pensée que semble avoir un Gattaz.
C’est aussi un mode de pensée expliquant le mépris de l’oligarchie pour le reste de la population.

L’article n’est donc pas du blabla inopérant, mais est au coeur des problématiques actuelles.

101 réactions et commentaires

  • Nicolas // 29.12.2017 à 06h49

    Merci de faire connaître ayn rand. Il faudrait signaler l’émission là-bas si j’y suis à son sujet, qui est bien plus complète et est encore disponible en archive. J’ai encore récemment pensé à cette psychopathe glorifiée pour la simple raison qu’elle hait la Russie, qui lui a volé la confortable vie d’aristocrate à laquelle elle était destiné. Il y a eu un accident mortel de train aux USA, et selon la « théorie » de cette « intellectuelle », ils méritaient la mort, parce que le train qu’ils utilisaient ne leur appartenait pas. C’est dans son livre « Atlas… quelquechose

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    • Degorde // 29.12.2017 à 13h23

      « Atlas Shrugged ». En effet, elle était cinglée. La motivation que vous lui prêtez est intéressante

        +8

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    • Ellilou // 29.12.2017 à 16h24

      J’avais découvert cette femme, dont se réclament pas mal de libertariens américains, dans cette même émission et comme vous je recommande son écoute: édifiante et instructive…Know you enemy 😉

        +5

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    • Nicolas // 29.12.2017 à 16h57

      Pardon, il fallait lire « vie de haute bourgeoisie » : les Rosenbaum n’étaient pas nobles…

        +4

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    • Patte blanche // 30.12.2017 à 11h09

      Je ne pense pas que sa haine de la Russie soit due par le fait que cette dernière ait volé une confortable vie aristocratique (ou issue de la haute bourgeoise), il semblerait qu’elle soit plutôt issue de la classe moyenne. Son père était pharmacien. Il y a des raisons plus profondes :
      – la fuite de sa famille à cause des actions des révolutionnaires (qui ont confisqué la pharmacie de son père à Saint-Pétersbourg -elle avait 12 ans lors de révolution de 1917-).
      – les ‘retrouvailles’ avec les révolutionnaires en Crimée où sa famille s’était installée après sa fuite.
      – ses études littéraires l’amèneront par la suite à développer ses idées et à renforcer son ressentiment. Puis ne pouvant développer ce qu’elle voulait faire (écrire des romans) à cause de la censure soviétique, elle choisira d’émigrer aux USA, un autre monde qu’elle appréciera.

        +0

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  • Amora // 29.12.2017 à 07h24

    Beaucoup de blabla typiquement français…. qui n’apporte rien de concret.

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    • Guadet // 29.12.2017 à 07h28

      Le style de l’article est un peu verbeux et pas très clair en effet, mais le fond est passionnant.

        +13

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  • Guadet // 29.12.2017 à 07h24

    On comprend mieux ce qu’il y a derrière les « premiers de cordée » de Macron. Intéressant de voir cette proximité entre Trump, Macron et les autres néolibéraux américains.
    Lee but de toute cette mythologie capitaliste n’est pas tant d’obtenir l’adhésion des perdants du système que de permettre la bonne conscience des gagnants.

      +46

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  • BA // 29.12.2017 à 07h58

    Le Secours populaire face à « un raz-de-marée de la misère ».

    « Un raz-de-marée de la misère » : le président du Secours populaire particulièrement touché par les retraités qui demandent à manger.

    En marge de la manifestation des retraités contre la hausse de la CSG, Julien Lauprêtre, président du Secours populaire, a témoigné jeudi 28 septembre sur franceinfo du « drame » des personnes âgées touchées par la pauvreté. Celui qui le touche « le plus ».

    « Le nombre de personnes âgées qui viennent demander de l’aide au Secours populaire français est en augmentation croissante, a-t-il détaillé. L’année dernière, nous avons aidé trois millions de personnes en France et il y avait parmi elles de nombreux retraités. C’est un raz-de-marée de la misère. »

    http://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/un-raz-de-maree-de-la-misere-le-president-du-secours-populaire-particulierement-touche-par-les-retraites-qui-demandent-a-manger_2393236.html

      +16

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  • Merlin // 29.12.2017 à 08h33

    Pas convaincu, une fois n’est pas coutume.
    Le style de l’auteur de l’article est lourd, le fond relativement creux.
    Quoi de mieux que de lire directement une œuvre ou deux(empruntée, pas achetée bien sûr) pour se faire un avis personnel.
    J’ai lu quelques uns des livres d’Ayn Rand. Ils font la part belle au capitalisme pur, certains sont clairement inquiétants, ses héros sont souvent à la limite du crédible tellement ils sont « parfaits ». L’industrialisation à outrance et les cercles de pouvoir sont très présents, la vie de la classe laborieuse peu abordée.
    On est bien loin des valeurs de la république française ou du mouvement colibris.

      +5

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  • Dugue // 29.12.2017 à 08h40

    ‘Le monde comme un reflet de soi’ : quand c’est l’égo qui mène, la société énuclée ne tarde pas à s’effondrer. Et la vie reprendra ses droits sur les ruines encore fumantes du capitalisme triomphant. La ‘philosophie’ de Ayn Rand est déjà un intéressant témoignage archéologique pour quelques historiens.

      +4

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  • calal // 29.12.2017 à 08h42

    encore un discours de « coco » en noir et blanc: le capitalisme est mauvais, « l’altruisme » c’est le bien.
    Si le capitalisme etait si « mauvais », il aurait deja disparu amha.

    « le moi de l’entrepreneur capitaliste est assiégé par la plèbe qui le bride dans l’exercice de ses facultés créatrices. « : la je pense que cela s’applique particulierement en france. Si vous essayez quelque chose de nouveau,vous vous prenez la jalousie et l’aigreur d’une grande partie de vos concitoyens dans la gueule. De soutien ou d’encouragement aucun,mais des critques et des coups bas a foison. Quelque part je ne m’etonne plus qu’apres avoir reussi malgre toutes les embuches jetees sur son chemin,l’entrepreneur francais ne veut que tres peu partager les fruits de sa victoire…
    bien sur qu’il faut veiller a ce qu’un monopole ne se mettent pas en place. De la a vouloir le monopole des « altruistes » sur tous les autres…

      +12

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    • Sandrine // 29.12.2017 à 09h37

      « Le monopole des altruistes sur tous les autres »… j’etais pas bien réveillée ce matin, et votre commentaire a été plus efficace qu’un bol de café… à tel point que je me demande s’il est vraiment sincère.
      On peut créer des choses fort inutiles, vous savez, voir franchement dangereuses. Couper les ailes des entrepreneurs-créateurs serait un crime de lèse-égoïsme ? Ben on est bien obligé parfois -par égoïsme ! ou plutôt instinct de survie ! Au diable les droits des emmerdeurs à emmerder le monde!

        +21

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      • calal // 29.12.2017 à 16h24

        « Couper les ailes des entrepreneurs-créateurs serait un crime de lèse-égoïsme ? »

        vous pouvez les leur couper faire sans etre elue presidente de la republique: il suffit de ne pas acheter leur produit…
        Tenez cadeau, une petite perle du « marketting liberal » de l’alt right made in us:
         » un type de droite qui n’aime pas les armes n’achete pas d’armes; un type de gauche anti arme voudra interdire la vente des armes ». 😉

          +6

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        • Josephine // 30.12.2017 à 10h52

          Comme si les armes n’étaient qu’une affaire de goût et n’avaient aucune incidence sur la sécurité collective. Ben voyons.

            +3

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          • calal // 30.12.2017 à 12h02

            c’est l’action de l’etat qui a la plus grande incidence sur la securite collective: ex deportation du vel d’hiv, pinochet,solution finale d’hitler, khmers rouges… toussa c’est de l’etat qui s’en prend a ces propres citoyens…

              +3

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            • step // 02.01.2018 à 10h41

              toujours cette propension a facilement additionner les actes monstrueux d’états et à dédouaner la somme des hommes/femmes qui abattent leur mari, leur voisin le noir a sale gueule au coin de la rue. La principale performance narrative du capitalisme est quand même la dissolution de la notion de responsabilité collective. Aux états unis on tourne à 10 000 morts /an soit depuis le début du siècle environ 170 000 morts pour un seul pays. On fait le tour du globe maintenant ?
              Mais comme seul la responsabilité individuelle existe, on fait d’énorme prison, on met tout ce petit monde dedans, et on continue collectivement a vendre comme désirable l’hyperviolence dans le pays….

                +1

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      • AerosolKid // 30.12.2017 à 12h46

        Et comment ferez vous pour vivre sans les gens qui entreprennent et à qui vous voulez couper les ailes ? Si c est si simple d entreprendre et de gagner de l’argent, et bien faites les.

          +1

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        • Sandrine // 30.12.2017 à 15h42

          Et comment feront les « créateurs » pour vivre sans mon travail… vos arguments sont éculés! I
          Par la même occasion je vous réponds sur votre autre commentaire « le progrès c’est mal, bla-bla… »: innover pour innover, créer pour créer est une attitude nihiliste; je ne suis pas contre le progrès spirituel ; je suis contre le progrès sans conscience ni direction

            +9

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    • dc // 29.12.2017 à 10h39

      Ben oui quand l’intérêt général prime sur l’intérêt particulier on appelle cela une société.
      Ce n’est pas pour rien que margaret thatcher disait que la société n’existe pas. Un barrage au super ego de ces sociopathes dangereux.

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      • calal // 29.12.2017 à 14h00

        qui definit ce qu’est l’interet general? ( illustration: nd des landes…)
        qui dit que si je prends a pierre pour donner a paul c’est justice et c’est pour le mieux? Quand dresse t on un bilan de la lutte contre la pauvrete?
        Et je dois vous faire confiance quand vous me dites  » je te prends 1000 mais c’est pour lutter contre la pauvrete?  »
        Effectivement y a plus de chance que je ne me revolte pas si vous me tenez ce discours plutot que « donne moi 1000, c’est pour m’acheter une nouvelle piscine ».
        Le mot « altruisme » est amha dans cet article un artifice, une astuce marketting pour que les gens s’identifient.

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        • Micmac // 29.12.2017 à 14h52

          Précisément, la souveraineté populaire dans une démocratie qui fonctionne définit ce qu’est l’intérêt général. Pas vous ni moi. Le débat démocratique porte précisément là dessus.

          « On » ne manque jamais de nous rappeler à chaque abandon de notre souveraineté, à chaque cadeau fait aux puissants, que c’est pour notre bien, dans l’intérêt de tous.

          On comprend pourquoi les libéraux font tout leur possible pour saper la démocratie : c’est la seule limitation possible de leur pouvoir de nuisance.

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          • calal // 29.12.2017 à 15h30

            non, il y a des restrictions a la preeminence de « l’interet general » sur l’interet particulier:c’est la constitution qui garantit que des minorites ne peuvent pas etre arnaques par la majorite…ex: le droit (constitutionnel) a la propriete privee garantit qu’une majorite de ‘consommateur’ ne puisse pas exploiter une minorite de « producteur » ou qu’une majorite d' »urbain » ne vole une minorite de ‘ruraux »…

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            • Denis // 29.12.2017 à 17h24

              Je suis con vaincu!

              Comme il faut faire plus pour que ça passe le robot cerbère;
              Disons: réponse courte à histoire courte!
              Et puis, parce que je le vaux bien! Non?

              Bonjour chez vous!

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            • Micmac // 29.12.2017 à 19h13

              La Constitution est aussi une expression de la souveraineté populaire.

              Et celle ci précise bien que les inégalités ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.

              C’est vrai que le Conseil Constitutionnel l’interprète de façon très libérale, et c’est d’ailleurs un problème, puisque qu’elle ne l’est pas. Elle ne fait que garantir la propriété privée sous certaines conditions.

              Le Conseil Constitutionnel est clairement partisan.

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      • AerosolKid // 30.12.2017 à 12h48

        Pouvez vous m expliquer QUI définit l’interet général que je rigole un peu ?

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        • Patrick // 30.12.2017 à 19h56

          L’intérêt général c’est le mien , surtout si c’est en piquant dans les poches de quelqu’un d’autre.
          Un élu vous dirait que l’intérêt général c’est celui qui lui rapportera le plus de voix

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    • Sandrine // 29.12.2017 à 10h57

      Quand on essaye de suivre votre raisonnement, on n’a plus de mal à comprendre que des gens se soit lancés dans le développement de l’intelligence artificielle et investissement des milliards dans les programmes d’humanite augmentée.
      Ces gens-là se prennent pour des Dieux et ils espèrent obtenir l’immortalité pour eux-mêmes tant pis si « la plèbe qui brise leur puissance créatrice » est exterminée à cause de ça. Après tout le « Créateur » a bien envoyé le déluge sur les hommes qui n’étai pas conformes à son plan initial, n’est-ce ce pas…

        +24

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    • Karim Wilmotte // 30.12.2017 à 03h48

      Très fort, vous parvenez à inverser le discours d’A. Rand.
      Parce qu’en fait, à moins que vous n’ayez pas du tout compris, mais c’est ELLE qui prétend que l’altruisme c’est le mal, et que l’égoïsme est le bien (en ce compris, pas d’enfant).

      « Si le capitalisme était si “mauvais”, il aurait déjà disparu. »

      Par ailleurs, on peut vous objecter que l’esclavage antique de masse a existé quelques siècles.
      Idem pour le servage.

        +5

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    • step // 02.01.2018 à 10h38

      « Si le capitalisme etait si “mauvais”, il aurait deja disparu amha. ».

      diable… pourquoi donc ? Vous suspectez l’être humain d’être bon ?

      Et le capitalisme n’est pas « mauvais », il est très efficace pour empiler les sous et du coup convient très bien à certains.

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  • Maxhno // 29.12.2017 à 09h21

    Belle demonstration avec Trump ce matin de la « lutte constante contre l’altération-subjective » aujourd’hui il fait trés froid donc le réchauffement climatique n’existe pas.

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  • gracques // 29.12.2017 à 09h23

    Très bon article , du B à Ba pour un lecteur de E. TODD , cette idéologie est un pur produit de la famille nucléaire anglo-saxone .

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    • Sandrine // 29.12.2017 à 09h45

      Oui mais elle est d’origine russe Ayn Rand !

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      • Madudu // 29.12.2017 à 11h42

        Elle est juive, aussi. Elle est probablement issue d’une famille communautaire au sens de Todd, et non pas nucléaire.

        D’ailleurs la prééminence de la prédestination n’est pas spécifique aux sociétés issues de familles nucléaires, on trouve beaucoup de prédestination chez les sociétés issues de familles souches.

        C’est le caractère inégalitaire qui conduit à la justification de réussites arbitraires, soi-disant indépendantes de l’histoire des individus, qui ne doivent leur sort qu’à leur nature, leur essence, à un destin exceptionnel …

        L’inégalité se retrouve à la fois chez les familles souches et chez les familles nucléaires a-égalitaires ou inégalitaires, jamais chez les familles communautaires.

        Donc si le contexte familial a déterminé les idées de cette psychopathe, ce qui n’est pas évident, c’est plutôt par réaction contre le modèle familial dont elle est issue : la famille communautaire.

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        • Sandrine // 29.12.2017 à 12h03

          Il me semble que Todd décrit la famille juive traditionnelle comme une famille souche (?)

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          • Madudu // 29.12.2017 à 12h47

            Il me semble que ça dépend des époques et qu’à l’actuelle ce sont des familles communautaires particulièrement évoluées (beaucoup d’endogamie).

            Mais ils étaient nucléaires dans les périodes couvertes par l’ancien testament, par exemple (la souche n’existait pas encore).

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        • gracques // 29.12.2017 à 12h05

          E.Todd met en avant l’importance du facteur territoiral sur lequel l’idéologie du type’familial dominant s’applique et pas simplement le type familial dont est issu l’auteur.
          En outre l’important n’est pas tant qu’une idée soit émise par UN individu (qui garde une certaine autonomie , nous ne sommes pas de robots) mais le fait que CETTE idée soif acceptee par un milieu ou plutôt une contree ou domine la,famille nucléaire a égalitaire (indifférente à l’égalité et à faible cohesion) en ce sens les USA sont la terre rêvée pour ce genre d’élucubrations.

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          • Madudu // 29.12.2017 à 12h28

            Vous avez tout-à-fait raison, le déterminisme mis en évidence par Todd s’applique aux sociétés et non aux individus.

            Ou plutôt, il s’applique systématiquement aux sociétés et de manière plus aléatoire aux individus.

            En l’occurrence les idées de cette femme ont trouvé un public réceptif chez les états-uniens d’alors, dominés par des descendants de familles nucléaires non-égalitaires. C’était un public idéal, à la fois réceptif aux idéaux liés à la liberté individuelle (typique des sociétés issues de familles nucléaires) et de prédestination (typique des sociétés issues de familles inégalitaires).

            Quand à elle, il est quand même étonnant de constater qu’elle est issue de ce qui est contraire par tous les bouts à ses idées et à son public. La société dont elle est issue étant dominée par des familles communautaires, attachées à la fois à l’égalité et à l’autorité.

            C’est la raison pour laquelle j’ai proposé qu’il pouvait s’agir à son niveau (et pas celle de son public) d’un retournement contre son milieu d’origine. Son penchant pathologiquement anti-communautaire auraient alors coïncidé avec les penchants de sa société d’adoption.

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            • Karim Wilmotte // 30.12.2017 à 03h50

              Il y a aussi eu des moyens importants déployés pour aider à propager sa propagande.

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  • Rémi // 29.12.2017 à 09h30

    Pas d’accord avec les commentaires. L’article est très intéressant. Il nous ramène au fondement du libéralisme économique, issu notamment d’Adam Smith et de sa célèbre formule selon laquelle: « Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur, ou du boulanger que nous attendons notre diner, mais de l’attention qu’il porte à son intéret. Nous ne nous adressons pas à son humanité mais à son égoisme »(La richesse des nations, 1776).
    Il poursuit en indiquant qu’un homme concoure davantage à l’intéret collectif, par une sorte de « main invisible » en recherchant son propre intéret personnel, que s’il avait cherché a agit avec pour motivation l’intéret général.

    Ce postulat d’un intéret égoiste aboutissant à une harmonie sociale, est également au coeur des modèles néoclassique en économie, dont sont issues les préconisations de mises en oeuvre de politique libérale, sur les marchés des capitaux, du travail, et des biens et services.

    Ayn rand, s’inscrit pleinement dans la continuité de ce type d’idée, qui constitue le soubassement théorique des politiques qui sont dénoncées, par les commentateurs, sur le blog.
    Elle permet également au patronat de trouver une justification morale à son action. Par exemple: « les licenciements m’arrangent, alors je fais pression pour qu’ils soient facilité, mais cela n’est pas inhumain, mais est dans l’intérêt de chacun ». C’est typiquement le mode de pensée que semble avoir un Gattaz.
    C’est aussi un mode de pensée expliquant le mépris de l’oligarchie pour le reste de la population.

    L’article n’est donc pas du blabla inopérant, mais est au coeur des problématiques actuelles.

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    • some // 29.12.2017 à 09h56

      Quel est le cœur des problématiques actuelles ?

      Ma proposition:
      https://www.youtube.com/watch?v=2JH6TwaDYW4
      https://www.youtube.com/watch?v=7IbyiOoVgnQ

      Même chomsky à fait une conf sur le sujet…

        +2

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    • Albert // 29.12.2017 à 12h23

      La philosphie Randiéne est quand meme tres particulière et ne fait pas du tout l’unanimité chez les libéraux – contrairement à Adam smith, son apport théorique est faible, et encore une fois peu adopté
      Ayn Rand, une femme non capitale pour comprendre la philosophie libérale. Mais très efficasse pour conforter le rejet de cette philosophie

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      • Caton l’Ancien // 29.12.2017 à 15h21

        « Ayn Rand, une femme non capitale pour comprendre la philosophie libérale. Mais très efficasse pour conforter le rejet de cette philosophie ».

        Ca dépend de ce qu’on veut dire par « comprendre ». Si « comprendre » c’est déconstruire alors Rand a le mérite de rendre explicite et d’assumer parfaitement ce que d’autres libéraux essaient piteusement de cacher. Il s’agit d’étudier le cas extrême pour mieux comprendre le cas standard ; un peu comme Bourdieu qui, dans _La domination masculine_, étudiait la société kabyle où le sexisme est plus explicite dans le but de mieux comprendre le sexisme dans la société française.

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      • AerosolKid // 30.12.2017 à 12h59

        Mais rien ne fait l unanimité chez les vraix libéraux, on se dispute comme ailleurs.
        Mais on est d accord sur un point essentiel. Respect des droits de la personne, respect de la propriété privée et responsabilité. Mais n ayez crainte, ous sommes très peu nombreux. Et avez raison, Ayn Rand est très clivante même chez les’ libéraux.
        On a même des combats communs, contres le SJW ou l’alt right.
        Arrêtez de nous prendre pour des’monstres ou des dieux nous avons des enfants, des joies des peines comme tout le monde.

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    • calal // 29.12.2017 à 14h09

      amha vous melanger deux aspects du capitalisme qui est un systeme qui regit ,grace a la propriete privee et a la monnaie,la production et la distibution des richesses.
      Les gens produisent des richesses pour leur propre interet sinon ils resteraient assis ( ex bcp d’emission de « survie » ou certains font le pari de ne pas depenser de calorie plutot que de s’agiter de maniere inefficace). Apres ce qu’ils font des richesses produites ( consommation,don,echange) c’est leur probleme et leur liberte.

      Amha le probleme actuel du systeme capitaliste se situe dans la partie echange des richesses produites a cause de la gestion de la monnaie par les banksters.
      Ce qui ne veut pas dire qu’il faille amha jeter le bebe avec l’eau du bain.

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      • Karim Wilmotte // 30.12.2017 à 04h02

        « Les gens produisent des richesses pour leur propre interet sinon ils resteraient assis »

        On a lu Marx, on est au courant.

        Par contre, vous semblez ne pas savoir que le capitalisme (en tant que système) commence par briser les moyens d’existence (enclosure) avant de permettre de vendre sa force de travail pour survivre: « les moutons mangent les hommes »*

        Enfin, contrairement à ce que vous pensez, plein de gens font pleins de chose sans que cela ne produise de la valeur économique: il y a une humanité, et toute une vie, hors du « marché ».
        Heureusement.

        * voir note 4 et le paragraphe qui y est rataché
        https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/kmcapI-27.htm#ftnref6

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        • calal // 30.12.2017 à 08h48

          Enfin, contrairement à ce que vous pensez, plein de gens font pleins de chose sans que cela ne produise de la valeur économique: il y a une humanité, et toute une vie, hors du “marché”.
          oui,et quelque part c’est une reponse a developper par rapport a la production de monnaie par les banksters qui modifie l’equilibre des echanges. « toute une vie hors du marche » c’est tout ce qui produit et echange sans l’utilisation de la monnaie comme intermediaire dans l’echange.
          Refuser d’echanger son travail contre des euros est un moyen de lutter contre les transferts de richesses vers les 1%.c’est pour empecher cela que le gouvernement fait venir des migrants et « controle les chomeurs » ( remplacer les bras qui desertent pour maintenir les salaires vers le bas alors que la demographie est en faveur des travailleurs) .
          « Par contre, vous semblez ne pas savoir que le capitalisme (en tant que système) commence par briser les moyens d’existence (enclosure) avant de permettre de vendre sa force de travail pour survivre: » de tous temps et dans tous les systemes,ceux qui sont au pouvoir creent de la rarete pour pouvoir controler les autres.

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          • Karim Wilmotte // 30.12.2017 à 22h24

            Ha ouai, vous êtes un vrai fanatique vous!

            Quand je dis qu’il y a une vie en dehors du marché (qu’il soit monétaire ou de troc), c’est parce que la vie humaine ne se résume pas à la production de valeur économique: avoir des enfants, tenir un blog, pleurer sur les fanatiques du marché en train de détruire la civilisation…

            « de tous temps et dans tous les systemes,ceux qui sont au pouvoir creent de la rarete pour pouvoir controler les autres. »

            Quelle rareté? On a empêché les paysans d’utiliser les anciens droits communaux. C’est la naissance de la propriété privée au sens où nous l’entendons.

            Et ces paysans sont devenus exploitable, mais c’est un effet collatéral non planifié (en tout cas, dans la création et les premiers siècles d’expansion du système d’enclosure).

              +0

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    • tepavac // 29.12.2017 à 14h44

      « ’un homme concoure davantage à l’intéret collectif, par une sorte de “main invisible” en recherchant son propre intéret personnel, que s’il avait cherché a agit avec pour motivation l’intéret général. »

      “Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur, ou du boulanger que nous attendons notre diner, mais de l’attention qu’il porte à son intéret. Nous ne nous adressons pas à son humanité mais à son égoisme”

      Quel sophisme des plus éclairants !, et dire que certains içi même y plongent tête baissée, car quoi de plus antinomique qu’une propension « égoïste » qui concoure à rendre l’intérêt général meilleurs…

      Sans parler, que subrepticement, nous sommes passé d’une philosophie cardinale, « convictions existentielles », à celle des moyens pour y arriver, et pour le justifier, que de maux et de mots vains.

      Je ne parlerai pas des allusions perfides, qui supposent que le libéralisme viendrait des « Lumières ».
      Quelle offense pour ceux qui cherchaient à extraire l’humain des rythmes de vie animal et dont les idéaux n’avaient que noblesses…..
      Contrairement aux pensées « philosophiques » darwinienne du libéralisme qui ne font que nous y enfoncer…

        +6

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    • Pepin Lecourt // 29.12.2017 à 17h34

      Je suis tombé sur ce portrait d’Ayn Rand;

      http://christophe-faurie.blogspot.fr/2013/03/ayn-rand.html

        +3

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  • gracques // 29.12.2017 à 09h40

    Calal , donner une nom à une chose ne suffit pas à la décrire….. le capitalisme , c’est comme la religion ça n’existe pas ou plutôt le mot ne dit pas grand chose de ce que vous désignez .
    Le capitalisme marchand de la ligue hanséatique ou des familles vénitiennes ne peut pas se comparer dans ses limites (religieuses et de pouvoirs) avec celui du XVIII ème siecle et le paroxysme décrit ici , celui du trader pour qui ‘le monde réel n’existe pas ou plutôt qui néglige totalement les conséquences de ses actes sur le dit monde. En outre que je sache la social démocratie des pays scandinaves des années 1970 était encore classée dans la catégorie ‘capitaliste’.
    Donc pas de conclusion définitive tirée d’une analogie avec un ‘darwinisme’ simpliste qui ne s’applique qu’a l’évolution biologique et n’édicte pas une règle de la survivance de l’individu le ‘plus fort , mais de l’espèce la’plus adaptée …. donc capable de transformation.

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  • Micmac // 29.12.2017 à 09h46

    Pour compléter, le remarquable article d’analyse de la philosophie libérale paru dans le Monde Diplo de décembre, dans lequel Ayn Rand n’est pas mentionnée (si mes souvenirs sont bons).

    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/12/DUFOUR/58219

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    • Micmac // 29.12.2017 à 09h50

      Je n’avais pas encore lu Rémi au dessus lorsque j’ai posté mon commentaire. Ce qu’écrit Rémy est précisément ce qu’analyse l’article du Monde Diplo (le lien que j’ai posté ne donne accès qu’à l’introduction de l’article. Pour l’article complet il faut acheter le journal ou le lire à la bibliothèque).

        +1

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      • Kami74 // 29.12.2017 à 11h44

        « Pour l’article complet il faut acheter le journal ou le lire à la bibliothèque »

        Ou mieux encore, abonnez-vous : vous soutiendrez un des derniers journaux français de qualité, et en prime vous vous instruirez !

        Pour en revenir à l’article : même si ses idées et sa personnalité paraissent extravagants, voir ridicules, aux Européens, Ayn Rand fait l’objet d’un véritable culte aux États-Unis ; il est donc utile de la connaître pour qui veut comprendre l’idéologie de la classe dirigeante étasunienne.

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    • Albert // 29.12.2017 à 12h32

      Analyse de la philosphie liberale par le monde diplo? C’est comme une analyse du moyen orient par BHL, une analyse de la russie par RT ou par Le Monde!
      Article de combat pour des convaincus, il faut aller voir ailleurs pour essayer de comprendre et d’apprendre. Mais je comprends que ce n’est pas forcement le but

        +4

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      • Micmac // 29.12.2017 à 14h41

        Et où est cet ailleurs?

        J’ai justement appris beaucoup dans cet article qui complète utilement celui sur Ayn Rand. L’auteur y fait un lien entre Mandeville, Smith et Weber, pour expliquer l’inhumanité du capitalisme contemporain.

        Il me semble pourtant que c’est bien dans le Monde Diplo que j’ai trouvé les analyses les plus violemment critiques et les plus pertinentes du libéralisme dés le début des années 80. C’est un point de vue qui fait d’ailleurs entièrement parti de la ligne éditoriale de ce mensuel.

        Je ne vois aucun argument dans votre commentaire, et comparaison n’est pas raison.

        Seriez-vous l’un de ces innombrables qui confondent le « Monde Diplomatique » et « Le Monde » tout court, ou qui prennent l’un pour une émanation de l’autre?

        Franchement, que l’on partage ou non la ligne éditorial du Monde diplo, on ne peut pas écrire que ce journal se complait dans la répétition des bêtises de ses confrères…

          +8

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  • some // 29.12.2017 à 09h53

    > « Toute forme de motivation si peu que ce soit altruiste relève du sacrifice de soi, et se donne donc pour finalité la mort. Le partage et l’entraide comme projet politique relèvent du suicide collectif » Stéphane Legrand

    Des esprits remarquable quand à leurs impacts sur notre monde, des esprits malade quoi qu’il en soit.

      +5

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    • calal // 29.12.2017 à 14h22

      Le partage et l’entraide comme projet politique relèvent du suicide collectif » Stéphane Legrand

      il s’agit surtout dans l’esprit des liberaux, du partage et de l’entraide « force » qui est rejete.
      une fois que vous avez produit la richesse, personne n’a le droit de vous obliger a en faire autre chose que ce que vous voulez ( droit a la propriete privee et a la poursuite du bonheur) : libre a vous de consommer,d’echanger ou de donner le fruit de votre travail
      .mais c’est vous qui en decidez. en regle general par un vote en faveur de tel ou tel candidat ou systeme. Bon dans notre systeme actuel facon TINA, c’est plus du vol en faveur des riches qu’autre chose mais bon si personne ne se revolte c’est qu’il y a encore de la marge…

        +2

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      • Karim Wilmotte // 30.12.2017 à 04h08

        Le narcissisme ne peut être projet politique.

          +2

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  • degorde // 29.12.2017 à 10h31

    Cette femme a écrit peut être le plus gros tissu de sottises et de fantasmes droitiers jamais rédigé.
    La lecture de « Atlas Shruggles » laisse consterné.
    On peut même s’interroger sur le point de savoir si cette personne croyait vraiment à ce qu’elle écrivait.
    Le doute est permis. A la fin de sa vie Rand était gravement malade; sans ressources elle s’est inscrite à l’aide sociale pour obtenir des subsides pour se soigner. Or ses ouvrages sont une attaque permanente contre la médecine « socialisée » et l’aide aux plus démunis.

    Ca dit tout et dispense de plus amples commentaires.

    Maintenant si vous avez chez vous une armoire ou un buffet à caler, ses ouvrages sont parfaits.

      +25

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    • Denis // 29.12.2017 à 17h44

      Un des gros problème de ce genre de personnage est de ne pas
      s’appliquer à soi-même sa propre pensée!

      Élimination systématique du « pas rentable », donc du vieux malade!
      Entre autre.

      Avec un peu d’honnêteté, on prévoit sa sortie de scène.

      Ce qui démontre la faiblesse de tout son argumentaire de psychopathe.

      Mais ça m’a fait passer un petit quart d’heure dans la joie et la bonne humeur!

      C’est la saison de vœux: bonne année 2018 au lecteurs attentifs de ce site.

      Bien à vous

      Denis

        +4

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      • JBB // 29.12.2017 à 23h18

        Le principe « moi d’abord » n’est nullement contradictoire avec le fait de profiter de l’aide sociale.

          +5

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        • TuYolPol // 30.12.2017 à 02h11

          Bon sang, mais c’est bien sûr !

          La démonstration par l’absurde aura quand-même du mal à percuter le fond des esprits bien contaminés. Quand on est atteint par ce mal, il n’y a plus qu’à attendre de finir comme elle, et pour ceux qui les subissent, d’en être libérés ou de leur botter sévèrement le [Modéré].

            +2

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    • AerosolKid // 30.12.2017 à 13h08

      Elle a passé toute sa vie à developppee sa philosophie objectivist, mais elle ne croyait pas à ce qu elle écrivait, c était juste pour vous embêter.

        +1

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  • hédouin // 29.12.2017 à 10h40

    Attention à ne pas faire d’amalgame entre le néo-libéralisme (dont cette dame représente la pointe extrême) et le Libéralisme,mouvement avant tout philosophique,issu des Lumières .Même si sur ce blog ,cet amalgame est trop souvent pratiqué ,le dénoncer m’a valu quelques violentes diatribes.J’invite nos lecteurs et sans doute Stéphane Legrand à se (re) plonger dans les actes du colloque Lippmann qui en 1938,fonda non seulement le néo libéralisme ,mais explicita toutes les contradictions ,tensions et doutes dans lesquels nous pataugeons de nouveau ,La social -démocratie ayant réussi suite à Roosevelt et au new deal à en sortir bénéfiquement par le haut .Mais depuis Thatcher , Reagan nous ont mené aux impasses extrêmes de cette dame.C’est la raison pour laquelle je milite pour une U.E. profondément refondue seule capable de relever le défi en s’appuyant sur les nouveaux et vitaux enjeux environnementaux.

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    • degorde // 29.12.2017 à 11h59

      Très beau rappel nécessaire sur la distinction qui s’impose entre néo-libéralisme (et sa variante impérialiste, le néo-conservatisme) qui n’a pour l’essentiel qu’une dimension économique et le libéralisme qui va plus loin et organise la société sur la liberté individuelle et la capacité de la société à s’organiser.

      Le colloque Lipmann que vous évoquez est une parfaite illustration du fait de la présence essentielle de Hayek et ses travaux ultérieurs qui sont remis à l’honneur à l’heure actuelle. on regrette que la critique sur ces travaux soit si pauvre depuis quelque temps.

      Maintenant je ne suis pas d’accord avec vous sur la réorientation de l’UE. Celle ci ne peut être changée car sa forme – et sa philosophie actuelle – correspond au projet d’origine. Rien n’est pire que de penser que nous avons assisté à une dérive du projet européen. il est bien pensé depuis le début pour le résultat que nous avons et bien au delà. Pour s’en convaincre il suffit de lire deux rapports datant respectivement de 1950 et 1953 de la direction des affaires économiques au Quai d’Orsay, voire encore des propos tenus par Roger Auboin, directeur de la BRI, dès la naissance du mouvement européen après la guerre. Cordialement

        +12

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    • Madudu // 29.12.2017 à 12h02

      Il me semble que lorsque les commentateurs ici s’attaquent au « libéralisme », ils ne s’attaquent pas aux libéralismes philosophique et politique mais au seul libéralisme économique et financier, c’est-à-dire au néolibéralisme.

      La confusion entre les deux termes est moins liée à une confusion entre ce qu’ils désignent respectivement qu’à une mauvaise habitude, contractée probablement au contact de ceux qui parlent à tout bout de champ de libéralisme, de manière très hypocrite, depuis quelques décennies : les néolibéraux.

      Il n’y a qu’à voir l’accueil réservé aux idées libérales « à l’ancienne » comme le sont celles de Charles Gave, qui est applaudi par à peu près tout le monde ici.

        +5

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      • patrick // 31.12.2017 à 14h04

        Je suis libéral ( canal historique ) et je ne vois toujours pas ce que vous voyez de libéral dans le projet de IVème Reich connu sous le nom d’UE ou dans ce truc que vous appelez « néo-libéralisme « .
        Dans les deux cas la bureaucratie et l’état ( ou les états ) sont à la manoeuvre et aux premières loges , pas très libéral tout ça .
        Dans la dimension économique on appelle plutôt ça du capitalisme de connivence , anti-libéral au possible.
        Au niveau du citoyen on assiste en fait à une limitation progressive des différentes libertés individuelle , une approche plutôt collectiviste.

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        • RD // 31.12.2017 à 16h03

          Le libéralisme est une utopie dans le cadre des forces productives actuelles, il n’est tout simplement pas viable dans le monde réel. L’espérer revient à prier pour le retour du messie terrestre.

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    • Sébastien // 29.12.2017 à 13h09

      Bien sûr que les deux sont liés. Vous appliquez exactement la philosophie d’Ann Rand, félicitations!
      Comme si les concepts sortaient de nulle part, avaient une vie propre et ne s’engendraient pas les uns les autres.

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  • Forest // 29.12.2017 à 10h58

    Je ne retrouve pas dans l’article ce que disent les livres d’Ayn Rand.
    Par exemple, sa définition d’altruisme est très limitative et décrit un comportement de faire quelque chose pour les autres de manière forcée, non voulue, par ce que l’on se sent obligé. C’est en cela qu’elle condamne l’altruisme.
    Elle ne condamne aucunement le fait de faire quelque chose pour les autres de plein gré et avec intérêt.
    Ensuite, elle est fervente du monisme aristotélicien… donc il est difficile de prétendre qu’elle nie la réalité des choses.

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    • René Fabri // 29.12.2017 à 19h25

      D’accord avec vous Forest. Effectivement, l’article (et beaucoup de commentateurs) lui reproche des choses qu’elle n’a pas écrites, ou qui sont marginales et hors contexte.

      Sa notion d’égoïsme consiste avant tout à ne pas s’occuper de choses que l’on ne connait pas. Elle se souvient évidement des plans quinquennaux soviétiques écrits par des hommes de pouvoir qui ne connaissent rien aux réalités du terrain. Elle critique aussi les religions qui poussent à faire des dons à des oeuvres mal gérées, ou qui poussent au masochisme.

      Quand on parle de libéralisme, il faut toujours distinguer les petites entreprises et les grandes entreprises. Ces dernières abusent de leur monopole et ont des dirigeants éloignés du peuple et des réalités. Mais Ayn Rand soutient principalement les petites entreprises, les créateurs, les inventeurs.

        +3

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      • Sandrine // 29.12.2017 à 19h56

        Mais toutes les grosses entreprises ont commencé petite !!!
        Favoriser la petite entreprise et contrôler les grosses, c’est en outre ce qui a été tenté par Lénine pendant la NEP

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    • AerosolKid // 30.12.2017 à 13h13

      là plupart des commentateurs ne l’ont jamais lu et n en avais jamais entendu parler avant la parution de cet article.
      Alors ils entendent capitalisme, égoïsme, et ça les réconforte dans leur biais cognitifs et ils se déchaînent sans savoir de quoi ils parlent.
      Vous m entendrez jamais dire que mes adversaires politiques sont fous ou idiot. Ce ne sont pas des arguments. .

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  • Alexandre Clément // 29.12.2017 à 12h42

    Ayn Rand a été aussi un fervent soutien de la chasse aux sorcières. Libérale peut-être, gourou de Ronald Reagan sûrement, mais peu encline à soutenir la liberté de création et d’expression. Bref disons le c’était une ordure

    http://alexandreclement.eklablog.com/ayn-rand-et-la-conception-du-cinema-hollywoodien-au-moment-de-la-chass-a114844816

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    • Degorde // 29.12.2017 à 19h42

      D’accord avec le qualificatif que vous accolez à Ayn Rand, même si il peut sonner excessif.
      Toutefois il y a un petit « anachronisme » dans votre propos. Je ne pense pas que Ayn Rand fût jamais le gourou de gens comme Reagan (ou avant lui dans la même veine Barry Goldwater), c’était plutôt les grands classiques du libéralisme économique comme Hayek ou Smith.

      Ayn Rand a été « déterrée » en quelque sorte plus récemment par les néo-conservateurs américains. Il y a plusieurs revues aux Etats Unis depuis quelques années qui reprennent sa logique, comme « Weekly Standard » ou « Commentary », les porte parole de cette tendance sont Charles Krauthammer, ou Barnes ou encore W. Kristol. Celui qui l’a sortie de sa tombe était Norman Podhoretz au début des années 70.

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      • robert pierron // 30.12.2017 à 02h36

        Oui les neocons font flêche de tout bois. L équivalent cinema de cette propagande à l usage de la fraction la plus arriérée du peuple ricain ce sont les films hollywoodiens de Frankenheimer.
        Maintenant déclarer que Trump est un imbécile n est pas juste.

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  • olivier // 29.12.2017 à 12h44

    « Pour faire court Ayn Rand est l’écrivaine dont les œuvres sont les plus lues aux Etats-Unis après la bible »

    Foutaise ridicule.
    https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_best-selling_books

    Cette affirmation péremptoire viens d’ici.
    http://www.nytimes.com/1991/11/20/books/book-notes-059091.html

    Et ca veut donner des leçons. Belle traduction du dérangement intellectuel qui sévit ici bas. Le reste est a l’avenant. http://www.bbc.com/news/magazine-19280545

    Pour faire court, le niveau baisse.

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    • Didier Mermin // 29.12.2017 à 20h20

      Sauf votre respect, et sauf erreur de ma part, la page Wiki citée concerne les ventes mondiales, et non spécifiques aux US.

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    • René Fabri // 29.12.2017 à 21h37

      Les ventes de son livre principal, Atlas Shrugged, seraient de 5 millions en 1986, et d’un demi-million par an selon le très bon article de la BBC dont vous avez donné le lien. Donc, l’affirmation selon laquelle elle serait la plus lue est effectivement une foutaise, mais n’est pas ridicule.

      Une Américaine m’en a conseillé la lecture, alors que je n’en avais jamais entendu parler en France. Depuis seulement 2011, Atlas Shrugged a une traduction en français, sous le titre La Grève. On va donc inévitablement en entendre parler de plus en plus ici.

      Là-bas, aux Etats-Unis, le livre est un classique. Il est souvent recommandé aux étudiants dont beaucoup le lisent en bibliothèque, sans l’acheter, n’entrant pas dans les statistiques des best-sellers. Les nombreux commentaires de Amazon en anglais sont assez instructifs. Cependant, il parait que Ronald Reagan ne l’avait pas lu, et qu’il en a pris connaissance sur la recommandation de Margaret Thatcher.

        +2

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      • Degorde // 29.12.2017 à 23h06

        vous voulez sans doute dire que Reagan ne l’avait pas colorié

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      • robert pierron // 30.12.2017 à 02h46

        Il faut relativiser : que pèze cette ideologie individualiste/fasciste en regard de la solidarité forgée ds les luttes syndicales et politiques imposées par les agressions sur le niveau de vie des masses par le capital financier?
        Quoi qu on en pense la victoire de Trump exprime la convergence des interèts entre le capital immobilier et le travail salarié.
        La separation communautaire ricaine me semble un obstacle autrement redoutable que les délires de cette momie.

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        • Karim Wilmotte // 30.12.2017 à 04h14

          Sauf que l’électorat de Trump n’est PAS l’électorat des petits travailleurs US, et certainement pas celui des travailleurs syndiqués.

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        • olivier // 30.12.2017 à 11h44

          Ah parce que vous croyez que l’idéologie de la lutte syndicale n’est pas individualiste ? vous avez encore un peu de lecture devant vous : Jaures Socialisme et Liberté. Forcer les gens a être altruiste est encore de l’individualisme.

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          • AerosolKid // 30.12.2017 à 13h42

            « Forcer les gens à l altruisme » c est de la dictature Olivier.
            Vous les forcez comment les’gens ? Et si ils n ont pas envie et ne se laissent pas faire ?
            C est quoi les gens ? Je ne connais pas les gens. Je ne connais que des personnes.
            Y en a assez de ces personnes qui veulent le bonheur d autrui. Occupez vous du vôtre. Je m occupe très bien du mien et je n ai pas besoin d evous. Sauf si vous voulez collaborez volontairement….

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            • olivier // 30.12.2017 à 14h03

              Relisez, je dénonce la même chose que vous. Quand a croire que vous vous occupez tres bien du votre, c’est encore de l’individualisme. Tout ne tien pas a du simple volontarisme. On a du boulot…

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            • Karim Wilmotte // 30.12.2017 à 22h29

              Ce qui est de la dictature, et la mort de la civilisation, c’est la guerre de tous contre tous.

              Et OUI, les sociétés humaines organisent une régulation interne.
              Et laisser le narcissime prendre toute la place au nom d’une pseudo-liberté

              La liberté est bien plus belle et grande que le truc riquiqui est minable (le choix de l’enseigne A ou de l’enseigne B) que vous en faites.

              Mais au final, votre régime et votre idéologie va se planter la gueule version géante. Vous aurez le choix entre le fascisme, ou une avancée socialiste.

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              Alerter
        • patrick // 31.12.2017 à 14h09

          « solidarité forgée ds les luttes syndicales et politiques imposées par les agressions  »

          où ça ? où ça ?
          j’ai le plus souvent vu des syndicalistes égoistes , solidement accrochés à leurs avantages comme des morpions quitte à sacrifier ceux qui les ont suivis.

          En fait , le libéralisme est basé sur l’individualisme ( je sus libre de mes choix et responsable de mes actes ) mais très éloigné de l’égoisme . Alors qu’un système collectiviste va favoriser l’égoisme de ceux qui sont bien placés ( syndicalistes et politiques ).

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      • olivier // 30.12.2017 à 11h49

        Ce qui est ri-dicule c’est de clamer une fout*ise haut et fort surtout quand on prétend maitriser un sujet. Cela n’enlève rien à l’intérêt qu’elle peut susciter. Mais inutile d’en faire l’alpha et l’omega de la pensée capitaliste. Ce n’est que la caricature visible d’un problème de fond plus important.

        Le vrais problème, c’est que d’un côté on a pour vocation de dénoncer la déontologie de certains, avec une exigence une rigueur dont on s’exonère quand il s’agit de relayer des articles qui finissent forcement par entacher la crédibilité que l’on clame et réclame.

        Soit on réécris des articles, soit on met clairement REVUE DE PRESSE. Pour le reste, la médiocrité n’est pas acceptable.

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      • Patte blanche // 31.12.2017 à 20h04

        [hypothèse] Serait-il possible que la phrase « Pour faire court Ayn Rand est l’écrivaine dont les œuvres sont les plus lues aux Etats-Unis après la bible […] » induit en erreur par le fait que le nombre de livres vendues (et donc lues) ne correspond pas nécessairement avec son influence auprès du public ? (et donc qu’il faut comprendre « lues » par ‘influentes »)

        Je dis cela après être tombé sur une enquête aux USA en 1991 pour la Bibliothèque du Congrès et le Club du livre du mois pour connaître les habitudes des lecteurs et le livre Atlas Shrugged fût le second après la Bible dans le classement :

        http://www.nytimes.com/1991/11/20/books/book-notes-059091.html

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        • olivier // 01.01.2018 à 12h15

          [hypothèse] L’auteur ayant le français pour langue maternelle et les mots ayant un sens, serait-il possible que le [censuré] – pourtant friand de références et de notes de bas d’article (ca donne un genre) – ai voulu faire dans le grandiloquent et la petite phrase a sensation pour aguicher le lecteur-bulo afin de le persuader de l’importance de son propos ?

          Quand on dis maitriser un sujet et qu’on se donne pour mission de parler d’un livre ou d’un sujet, commencer son article avec du sensationnalisme a deux sous totalement faux n’augure rien de bon pour la suite, quelque soit la longueur des notes de bas de page dont la plupart sont d’ailleurs indigente et inutile.

          Sinon, un article de 1991, qui a donc 26 ans, est-il encore pertinent ? mais c’est gentil de reprendre mes sources sans me citer. A ce propos, l’article du NYT parle de livres qui ont le plus influencé… 2032 lecteurs d’un club. Apres cela, comment trouver l’auteur crédible ? quel auteur d’ailleurs ? Ce n’est même pas signé ! et ça se retrouve ici ? C’est à l’image du site source : falsification, indigence et manque de rigueur. Toujour cet auto-justification progressiste qui ne veut voir que ce qu’il veut voir quite à tordre les faits pour cela.

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          • Patte blanche // 01.01.2018 à 18h21

            Hypothèse fausse car elle conduit à m’accuser de sophisme. Vous vous méprenez, je cherche simplement et sincèrement à comprendre et je ne suis pas du tout expert. La source était présentée dans un article de wikipedia sur Ayn Brand en français, je n’avais pas vu que vous l’aviez cité vous aussi, c’est une coïncidence.
            Inutile que vous vous mettiez dans des états pareils, cela n’aide pas à la compréhension d’un sujet aussi passionnant que l’histoire de cette romancière (et de ce qu’elle a influé).

            Sinon, j’en profite pour dire à la communauté que c’est mon dernier message, l’impression d’y passer beaucoup de temps bien que je ne regrette rien. Bonne continuation à tou(te)s et à vous aussi Olivier.

              +1

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            • olivier // 02.01.2018 à 13h31

              Rassurez-vous, vous n’êtes pas au tribunal et vous ne décidez pas de ce qui est vrais ou faux. Peut-être avez-vous commis un sophisme que vous le vouliez ou non (la mauvaise foi n’est pas obligatoire). Comprendre n’est pas si intéressant ici. Constater l’est plus.

              En vérité, la phrase dis bien une erreur factuelle évidente. L’annonyme (qui se cache donc) a repris et déformé une légende urbaine pour amorcer son propos, sans que cela choque son intellect.

              On la retrouve à Télérama http://bit.ly/2lyBjwd et les Inrock http://bit.ly/2lyBjwd par ex. Voila comment une enquête sur 2032 personnes sans aucune validité devient la sainte parole. Il m’aura fallut 5 min sans wiki. Mais c’est typique, les progressistes sont bloqués dans une lutte émancipatrice qui est leur moteur. Cela les enferme dans des schéma simplistes qui les poussent a voir et a se créer toujours plus d’ennemis avec leur loupe déformante. Ils n’existent que contre quelque chose.

              Je pense au contraire que ce travers grossissant est tres important pour comprendre la place qu’on veut lui donner quand on la dénonce et que cela n’aide pas à comprendre son influence. Le mensonge n’aide jamais la vérité.

              Pour le reste une remarque : avant de réagir vous n’avez pas pris soin de lire en amont. Pour qui dit chercher a comprendre… Peut-être auriez-vous du y passer plus de temps.

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  • Fabiano // 29.12.2017 à 17h30

    La pensée de Rand n’est-elle pas aussi une réaction à au diktat de l’altruisme et de l’amour inconditionnel?

    Poser le problème en terme d’altruisme et d’égoïsme, est-ce une bonne manière de le poser? N’est-ce pas en arriver à sec faire face à un choix cornélien: moi ou les autres? Son discours n’est-il pas un retour de manivelle face à ceux qui prônent le sacrifice de soi pour le bien de tous?

    « Moi avant les autres » ou « les autres avant moi », c’est la peste et le choléra, les deux sont inéquitables…

    « Aimes ton prochain comme toi même. » n’aurait-on pas trop souvent escamoté la fin de la phrase?

    Ayant lu « Atlas Shrugged », je n’y ai pas vu Rand entrer dans une lutte des classes mais plutôt y défendre une méritocratie (il n’y a pas que les entrepreneurs qui finissent dans le paradis de Galt, mais les plus compétents dans leur métier quelqu’il soit)
    Critique absurde d’un égalitarisme absurde?

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  • kasper // 30.12.2017 à 05h38

    L’article oublie de preciser que si Ayn Rand est l’auteur le plus lu aux US derrière la Bible, c’est qu’il existe une fondation financée par de généreux donateurs qui fait imprimer et distribue ses livres gratuitement. L’histoire ne dit pas si ces livres sont effectivement lus ou servent surtout a allumer les braseros des sans-abris etatsuniens.

    Les ultra-liberaux sont les premiers a savoir que le libre marche a souvent besoin d’un petit coup de pouce.

    ( reference: https://www.mhpbooks.com/the-ayn-rand-institute-is-about-to-give-away-its-four-millionth-ayn-rand-books-which-is-unfortunate/ )

      +4

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  • Conatur // 30.12.2017 à 09h25

    Par moment, je ne peux m’empêcher de dresser un parallèle entre certains passages du texte et une portion de la gauche radicale

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  • AerosolKid // 30.12.2017 à 13h47

    Il y en a, vous avez raison. Refus de l État. Ouverture des frontières. Migrations libre, tolérance vis à vis des stupéfiants, parfois la même admiration pour Proudhon, défenses des minorités, anti racisme
    Mais ce qui nous sépare c est le capitalisme, le droit de propriété, et ça je crois que ce n est pas négociable ni pour eux ni pour nous.

      +4

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  • Brigitte // 31.12.2017 à 07h17

    Le principe fondateur du libéralisme c’est « tous les hommes naissent libres et égaux en droits à condition d’avoir un bon avocat »

    Et, en langage néo-libéral « projet de vie » se dit « business plan »

    Je ne manquerai pas de lire Stephane Legrand en 2018. Quant à « la bonne femme » en question, je la garde pour la vie d’après, l’éternelle, là où j’aurais peut-être du temps à perdre….

    A méditer pour la nouvelle année, que je vous souhaite à tous et à toutes excellente!
    « Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté » (Confucius)

      +2

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  • Nanker // 31.12.2017 à 16h36

    Un autre article du « Diplo » celui-ci en consultation libre et intégrale :
    https://www.monde-diplomatique.fr/2010/07/FLAHAUT/19380

    « A la suite d’une conférence qu’elle prononça à West Point, un cadet lui demanda ce qu’elle pensait des expéditions militaires dont les Indiens furent victimes. Rand répondit qu’il était inévitable que les cultures supérieures triomphent des inférieures ; et que, de plus, les tribus qui occupaient l’Amérique depuis des siècles n’en avaient rien fait »
    Bon… on n’est pas très loin des races supérieures et inférieures…

      +3

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  • Pierre // 01.01.2018 à 13h02

    Cet article est passionnant et mérite qu’on le fasse circuler :

    « Cet état de fait n’exclut pas la relative nécessitée du capitalisme à s’appuyer sur des mythes pour supporter son extension à toutes les sphères de l’existence,  »

    et oui :
    le monde irait beaucoup mieux, sans la propagande de cette minorité d’individus égoïstes dénués d’humanité qui glorifient leur absence d’émotion dans leur idéologie libérale : « tout ici et tout de suite pour moi même sans s’occuper ni des autres, ni de l’écologie, ni du lendemain ».

    Pour wikipedia, je ne suis pas surprise de la base idéologique du fondateur :
    Les pages sciences dures ne sont pas idéologiques évidemment mais elles servent de caution
    (des erreurs néanmoins).
    En revanche, dés que certains sujets sensibles dérangent de trop près la propagande du néo-libéralisme sociopathe, une police de la pensée, une censure, … sont mises en oeuvre.

      +1

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