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8.avril.20178.4.2017 // par Jacques Sapir

[Trump et la Syrie] Les crises du monde multipolaire, par Jacques Sapir

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Bonjour. J’ai entendu parler d’un type du Figaro invité hier matin dans une chaine d’info qui disait en gros que Trump n’était pas fou, car il avait finalement bombardé la Syrie. Ca parle à quelqu’un ?, je cherche plus d’infos dessus… Merci

Source : Jacques Sapir, Russeurope, 7/4/17

Il est aujourd’hui clair que l’érosion de l’hyperpuissance américaine a permis l’émergence d’un monde multipolaire, ce monde multipolaire que le Général de Gaulle appelait de ses vœux. Il est aussi clair que cette émergence n’implique nullement que les Etats-Unis aient perdu toute capacité d’intervention militaire dans le monde. La frappe sur la Syrie qui a eu lieu dans la nuit du 6 au 7 avril le démontre. Elle démontre aussi les impasses de l’unilatéralisme américain.

Cette émergence n’est pas le fruit du hasard mais de changements importants qui ont pris place dans l’ordre des nations depuis maintenant une trentaine d’années, de la rencontre de projets politiques convergents, et en particulier ceux de la Russie, de la Chine, de l’Inde, mais aussi de l’Iran et de puissances régionales, tout comme elle résulte d’erreurs qui ont été commises dans la politique américaine, que ce soit lors de la Présidence Clinton ou de celle de George W. Bush. J’avais montré, dans un ouvrage de 2009, la logique de ce processus[1]. Les événements de ces dernières heures nécessitent de revenir sur ces points.

La dégénérescence de l’hyperpuissance américaine

La forme prise par cette émergence du monde multipolaire doit donc aussi beaucoup à l’entêtement des Etats-Unis qui se sont refusés avec constance à ce que cette émergence se fasse de manière consensuelle et coordonnée. C’est l’origine de l’idéologie que l’on nomme le « néo-conservatisme », une idéologie qui trouve son origine dans le ralliement d’une partie de la « gauche » américaine à des positions traditionnelles de la « droite impérialiste », mais qui leur a données une autre présentation[2]. Le « néo-conservatisme » ou « néocon » est en réalité une manière de justifier les pires positions impérialistes au nom des « droits de l’homme ». En fait, toutes les conditions pour l’émergence d’un « siècle américain », sur le modèle de ce que l’on a appelé le « siècle britannique », de la fin des guerres Napoléoniennes au début du XXème siècle semblaient réunies dans la première moitié des années 1990. Les élites européennes en avaient pris acte dans leur grande majorité et se plaçaient délibérément au sein du cadre idéologique développé par l’hyperpuissance, un terme qui avait été créé par Hubert Védrine[3]. La rapide et facile victoire dans la guerre du Golfe de 1991, en réponse à l’invasion du Koweït par l’Irak, avait eu immédiatement des effets sur les représentations américaines. Le président de l’époque, George H. Bush, l’avait bien compris qui aurait déclaré : « Par Jupiter, nous avons balancé le Syndrome du Vietnam cette fois pour toujours[4]. »

Pourtant, en quelques années, ce « siècle américain » qui s’annonçait s’est défait. L’une des raisons a été bien entendu les problèmes internes aux Etats-Unis, et les différentes crises économiques que ce pays a connu, de celle des caisses d’épargne américaines (qui coûta sa réélection au père de George Bush) à celles qui ont marqué les deux présidence de son fils (éclatement de la « bulle » internet et crise des « subprimes »). Nous avons désormais sous les yeux une puissance épuisée, une puissance où le problème de la mortalité de la classe moyenne « blanche » de 50 ans se pose tragiquement[5]. Cette puissance a, et on vient de le voir avec la frappe par missiles de croisière en Syrie, toujours des capacités militaires importantes, mais elle a perdu une large part de sa capacité d’influence.

L’une des raisons de cette perte d’influence a été l’instrumentalisation de la question des « droits de l’homme », en particulier en Bosnie, une instrumentalisation qui a largement contribué à créer une nouvelle idéologie dite « droit-de-l’hommiste » qui est en réalité l’exact contraire de la notion des « Droits de l’Homme » telle qu’elle avait émergée de la seconde guerre mondiale et du Tribunal de Nuremberg.

La folie de l’action « humanitaire » armée

Si les conditions d’engagement de la force sont souvent douteuses, et l’on se souvient de comment les Etats-Unis se sont ridiculisés aux Nations Unies avec le discours de M. Colin Powell sur les « armes de destruction massive » en Irak, son efficacité à long terme est tout autant douteuse. L’exemple de la Bosnie mais surtout du Kosovo doit ici être mentionné comme l’un des exemples de ce qu’il convient de ne pas faire. Notons aussi qu’en 2013, le centre d’analyse des armes de destruction massive du MIT avait mis en cause, sans être réfuté, le discours officiel qui faisait du pouvoir Syrien le responsable de l’attaque au gaz de combat dans la banlieue de Damas[6].

La capacité de la « communauté internationale » à intervenir pour des motifs humanitaires, en particulier dans le cas du Kosovo, et à résorber le politique dans l’humanitaire tourna à cette occasion au désastre[7]. L’objectif affirmé initialement, qui était de prévenir des politiques actives de ségrégation ethnique (ce que l’on appelle le « nettoyage ethnique »), et auquel on ne peut naturellement que souscrire, ne fut pas atteint. En réalité, l’intervention de l’OTAN, loin de mettre un terme au nettoyage ethnique que l’on dénonçait, s’est contentée de remplacer celui que les forces serbes étaient censées mener par celui des milices albanophones. De cette vérité, si impropre à la « propagande » médiatique qu’elle fut en France soigneusement cachée, il existe néanmoins de nombreuses preuves irréfutables.

Les massacres intercommunautaires ne se sont pas arrêtés avec le départ des troupes serbes, mais ont continué après le 12 juin 1999, preuve que ces massacres n’étaient pas le seul produit de la présence militaire serbe. En l’espace d’un mois, plus d’un millier de Serbes et de Roms ont ainsi « disparu » dans le territoire pourtant sous contrôle des forces de l’ONU[8], et devant les yeux horrifiés des militaires des pays qui avaient constitué le contingent de l’ONU (la KFOR). Les enlèvements, assassinats et de manière générale les actes de violence en bandes organisées commis par les milices de l’UCK, la principale milice albanophone, se sont étendus à d’autres populations pendant l’été 1999. Ont ainsi été visés les musulmans parlant d’autres langues que l’albanais, les minorités croate et turque présentes au Kosovo. Ces exactions ont conduit plus de 150 000 personnes à fuir soit vers la Serbie soit vers la Macédoine dans les six semaines qui suivirent le déploiement des troupes de la KFOR au Kosovo[9]. Outre ces déplacements, on estime qu’environ 100 000 autres personnes se sont réfugiées dans les enclaves serbes du nord du Kosovo dans la même période. Ainsi, on a assisté à un véritable nettoyage ethnique mené par les milices de l’UCK, alors que la KFOR était supposée contrôler le territoire pour assurer la « paix ethnique ».

Ces exactions ne se sont, hélas, pas limitées aux quelques semaines qui ont suivi le départ des troupes serbes et le déploiement de la KFOR internationale. Alors que les combattants de l’UCK entraient massivement dans le Kosovo Protection Corps qui avait été établi sous l’égide de l’ONU, les attaques ethniques ont pris une autre tournure, celle de viols collectifs visant prioritairement les femmes de la communauté rom[10]. L’organisation Human Rights Watch, qui a accumulé de très nombreux témoignages sur ce point, note aussi que ces exactions ont pu prendre pour cible des albanophones dont les positions plus modérées étaient contraires à celles de l’UCK[11].

Loin de conduire à une situation de « paix ethnique », qui était l’objectif affiché, l’intervention de l’OTAN n’a donc fait qu’amplifier et déplacer vers d’autres cibles le mouvement d’épuration ethnique et de massacres de populations civiles. Le Kosovo est resté, sous administration de l’ONU, une zone de non-droit. On peut ici, à bien des égards, parler de « contre-modèle » en ce qui concerne l’appui militaire apporté à une cause dite humanitaire. Les conditions de gestion par l’ONU du Kosovo, en particulier sous le mandat exercé par Bernard Kouchner dont la responsabilité est ici directement engagée, se sont révélées problématiques. Si l’on en croit les témoignages et le reportage publié dans un grand quotidien britannique en mars 2000, l’engagement connu de Kouchner en faveur de l’UCK a probablement facilité les dérives, observées et dénoncées par un rapport des Nations unies, du comportement de la force de police, la KPC, établie par le mandat de l’ONU au Kosovo.

Les bases de la position russe

De 1997 au discours tenu par Vladimir Poutine lors de la conférence de Munich sur la sécurité internationale le 10 février 2007[12], discours qui marque de manière claire l’affirmation de ce monde multipolaire c’est à l’échec du monde tel qu’il semblait logiquement devoir sortir de 1991 que l’on a assisté.

Il faut rappeler que la politique de Vladimir Poutine par rapport aux États-Unis au début de son premier mandat présidentiel (2000-2004) n’était pas une politique de confrontation[13]. Cette politique a été une prise de risques calculés. Le choix du président russe, alors que la Russie était isolée après son opposition à l’intervention de l’OTAN au Kosovo, n’était pas simple. D’un autre côté, les États-Unis, à partir de 2001, démantelaient unilatéralement un certain nombre d’accords qui avaient garanti la stabilité durant la guerre froide et en particulier le traité ABM, dont l’importance pour la Russie ne doit pas être sous-estimée[14]. Dans le même temps, ils menaient une politique pour le moins complaisante vis-à-vis du régime des Talibans en Afghanistan, en dépit des informations qui permettaient de prouver que ce pays était devenu une des bases arrière du terrorisme islamiste et de la déstabilisation de l’Asie centrale. Cette complaisance était largement dictée par la volonté des États-Unis de pénétrer vers les régions pétrolières d’Asie centrale.

Vladimir Poutine avait, pour sa part, immédiatement compris que le choc, symbolique et émotionnel, du 11 septembre 2001 pouvait amener les États-Unis à réviser leur politique. Son soutien immédiat à la réaction américaine visait à les convaincre de s’engager dans une démarche multinationale de lutte contre le terrorisme et ses racines, tout en permettant à la Russie de sortir de son isolement. En favorisant l’implantation de forces militaires américaines en Asie centrale, point sur lequel il s’opposait à ses propres responsables militaires dont les réticences étaient publiques, Vladimir Poutine a cherché à créer les conditions d’une action conjuguée et coordonnée pour stabiliser cette partie du monde, en soulignant la communauté d’intérêts entre les différents acteurs, y compris la Chine et l’Europe, sur ce point. La réponse américaine à cette main tendue a été décevante. Loin de comprendre l’importance d’une action multilatérale coordonnée, insérée dans la légitimité de résolutions à l’ONU, le président américain s’est engagé dans une voie inquiétante du point de vue russe, celle d’un aventurisme militaire. Les actions américaines ouvertement hostiles à la Russie, que ce soit en Ukraine ou dans le Caucase, se sont multipliées. À la main tendue de Vladimir Poutine, les États-Unis ont répondu, à partir de 2003, par des pratiques de guerre froide. Ce faisant, ils ont confirmé les dirigeants russes dans leurs craintes initiales et ils se sont montrés incapables de s’adapter au nouveau monde[15].

Les fondements de l’opposition entre la Russie et les Etats-Unis

L’arrivée de Primakov au pouvoir en 1998 puis celle de Poutine en 2000 avaient relancé aux États-Unis le débat sur la « perte de la Russie[16] ». Le retour à une rhétorique et à des actions dignes de la guerre froide, comme on le voit aujourd’hui avec le projet d’installation de systèmes antimissiles américains dans des pays comme la Pologne et la République tchèque, signe la fin des tentatives d’intégration. La création de l’Organisation de coopération de Shanghai en 2001 et surtout son élargissement avec l’accession au statut d’observateur de la Mongolie en 2004, puis de l’Inde, de l’Iran et du Pakistan en 2005, furent ici des tournants importants[17]. Les manœuvres militaires sino-russes de 2005, qui ont vu des unités de chaque pays opérer depuis le territoire du partenaire pour tester ce que l’on appelle l’interopérabilité, manœuvres marquées par la présence des observateurs indiens et iraniens, ont été une manifestation très significative de la montée en puissance de cette institution. L’OSC s’est affirmée comme la colonne vertébrale des BRICS, et elle a vu son rôle s’élargir à la coopération politique et économique. Elle est aujourd’hui l’expression la plus tangible de l’affirmation d’un monde multipolaire.

Les principes de gestion d’un monde multipolaire

Dès lors, ce monde multipolaire pourrait être géré dans un esprit de coopération entre les diverses puissances, si les Etats-Unis consentaient à abandonner leurs prétentions d’imposer à la place du droit international le droit des Etats Unis. Il convient donc de relire avec attention le discours prononcé en 2007 par Vladimir Poutine. Il constitue une définition précise de la représentation russe des relations internationales. Deux points importants s’en dégagent, la constatation de l’échec d’un monde unipolaire et la condamnation de la tentative de soumettre le droit international au droit anglo-américain : « J’estime que le modèle unipolaire n’est pas seulement inadmissible pour le monde contemporain, mais qu’il est même tout à fait impossible. Non seulement parce que, dans les conditions d’un leader unique, le monde contemporain (je tiens à le souligner : contemporain) manquera de ressources militaro-politiques et économiques. Mais, et c’est encore plus important, ce modèle est inefficace, car il ne peut en aucun cas reposer sur une base morale et éthique de la civilisation contemporaine »[18].

Ce passage montre que la position russe articule deux éléments distincts mais liés. Le premier est un doute quant aux capacités d’un pays (ici, les États-Unis sont clairement visés) à rassembler les moyens pour exercer de manière efficace son hégémonie. C’est un argument de réalisme. Même le pays le plus puissant et le plus riche ne peut à lui seul assurer la stabilité du monde. Le projet américain dépasse les forces américaines. C’est un constat sur lequel il y a peu à redire. Mais, il y a un second argument qui n’est pas moins important et qui se situe au niveau des principes du droit.

Vladimir Poutine affirme qu’il n’existe pas de normes qui pourraient fonder l’unipolarité. Dans son ouvrage de 2002, Evgueni Primakov ne disait pas, en réalité, autre chose[19]. Le « discours de Munich » de 2007 s’inscrit ainsi dans la continuité de la pensée du monde par les dirigeants russes. Cela ne veut pas dire que les différents pays ne puissent définir des intérêts communs. Cela ne veut même pas dire qu’il n’y ait des valeurs communes. Le discours de Poutine n’est pas « relativiste ». Il constate simplement que ces valeurs (ce qu’il appelle la « base morale et éthique ») ne peuvent fonder l’unipolarité, car l’exercice du pouvoir, politique ou économique, ne peut être défini en valeur mais doit l’être aussi en intérêts. Ceci revient à refuser la thèse d’une dépolitisation des relations internationales, qui devraient se réduire, dans l’esprit de ceux qui soutiennent cette dépolitisation, aux droits de l’homme et aux « lois » de l’économie. Si les relations internationales ne sont pas de la « technique » (la simple mise en œuvre de normes communes) mais de la politique (la gestion d’intérêts différents et potentiellement conflictuels) y compris dans les relations économiques, alors toute aspiration à l’hégémonie devient immorale. Le second point se trouve donc exprimé dans le paragraphe suivant : « Nous sommes témoins d’un mépris de plus en plus grand des principes fondamentaux du droit international. Bien plus, certaines normes et, en fait, presque tout le système du droit d’un seul État, avant tout, bien entendu, des États-Unis, a débordé de ses frontières nationales dans tous les domaines, dans l’économie, la politique et dans la sphère humanitaire, et est imposé à d’autres États[20]. »

L’argument suit ici celui que l’on a évoqué ci-dessus. Faute d’une base morale et éthique permettant de faire disparaître le politique des relations internationales, ces dernières ne peuvent être gérées que par le principe fondamental du droit international, soit la règle d’unanimité et de respect des souverainetés nationales. Or, constate le président russe, les États-Unis tendent à transformer leur droit interne en droit international alternatif. C’est ce qui rend l’affrontement inévitable.

C’est donc la raison qui explique largement que, pour l’instant, la confrontation l’emporte sur la coopération. Notons que, dans cette confrontation, la Russie peut compter sur l’appui de la Chine, une puissance dont le PIB a dépassé il y a peu celui des Etats-Unis. Dans cet affrontement, le « camp occidental », expression typique de la guerre froide, apparaît à la fois fracturé, mais aussi en perdition face à la montée des nouvelles puissances. Mais, si les Etats-Unis revenait vers une philosophie plus « westphalienne » des relations internationales, alors rien n’empêcherait la coopération de prendre le pas sur la confrontation.

Notes

[1] Sapir J., Le Nouveau XXIè Siècle, le Seuil, Paris, 2008.

[2] Fukuyama F., After the Neocons. America at the Crossroads, New Haven, Conn., Yale University Press, 2006 ; trad. fr. de Denis-Armand Canal, D’où viennent les néoconservateurs ?, Paris, Grasset, 2006.

[3] Voir H. Védrine, Les Cartes de la France à l’heure de la mondialisation, Paris, Fayard, 2000.

[4] « By Jove, we’ve kicked the Vietnam syndrome once and for all » : propos rapportés in Michael R. Gordon et Bernard E. Trainor, The General’s War : the Inside Story of the Conflict in the Gulf, Boston, Little, Brown, 1995.

[5] Burke A., « Working class white Americans are now dying in middle age at faster rates than minority groups », Brookings Institution, 23 mars 2017 et Case A et Deaton A., Mortality and morbidity in the 21st century , Brookings Papers on economic activity, 23 mars 2017, https://www.brookings.edu/wp-content/uploads/2017/03/6_casedeaton.pdf

[6] Lloyd R. et Postol T., Possible Implications of Faulty US Technical Intelligence in the Damascus Nerve Agent Attack of August 21, 2013, MIT, Cambridge (Mass.), Janvier 2014.

[7] Pekmez, Juan, The Intervention by the International Community and the Rehabilitation of Kosovo, rapport commandité par le projet « The Rehabilitation of War-Torn Societies », étude coordonnée par le CASIN (Centre for Applied Studies in International Negotiations), Genève, janvier 2001.

[8] Human Rights Watch, Under Orders – War Crimes in Kosovo, Genève, 2001, (rapport consultable et téléchargeable sur http://www.hrw.org/reports/2001/Kosovo ) chap. 17. Human Rights Watch note que les pratiques criminelles de l’UCK envers la population civile sont patentes depuis 1998.

[9] Human Rights Watch, ibid. Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) considère que 150 000 personnes ont fui ver la Serbie et 30 000 vers la Macédoine après le 12 juin 1999 (UNHCR Refugees Daily, 23 mai 2000).

[10] European Roma Rights Center, « Press statement : The current situation of Roma in Kosovo », 9 juillet 1999 ; UNHCR-OSCE Ad Hoc Task Force on Minorities, « Update on the situation of ethnic minorities in Kosovo », Genève, 31 mai 2000.

[11] Outre les rapports cités, on renvoie ici le lecteur au roman-témoignage écrit par un officier supérieur de l’armée française à partir de son expérience au Kosovo : Julie Armen, Dernière danse à Pristina, Paris, Ramsay, 2007. Cette officier fut mon étudiante et m’alimenta en sources sur ce qui se passait alors au Kosovo.

[12].On trouvera une traduction complète et fidèle de ce discours dans la revue La Lettre Sentinel, n° 43-44, janvier-février 2007, p. 24-29.

[13] Sapir J., « L’évolution des relations américano-russes », Les Cahiers du CHEAR, n° 42, printemps 1999, p. 27-44.

[14] Leur intention d’installer des systèmes antimissiles en Pologne et en République tchèque, soi-disant pour protéger ces pays contre une menace iranienne – argument dépourvu de fondements –, participe de la même démarche délibérément provocatrice.

[15] Primakov E., Le Monde après le 11 septembre et la Guerre en Irak, Paris, Presses de la Renaissance, 2003.

[16] En référence à l’important débat des années 1949-1950 sur la Chine (« Who lost China ? »), ce débat a été utilisé par les fractions néoconservatrices pour décrédibiliser la politique de l’administration Clinton et des démocrates.

[17] L’OCS comprend la Chine, la Russie, le Kazakhstan, la Kirghizie, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan. Elle dispose d’un secrétariat à Pékin et d’une structure antiterroriste régionale située à Tachkent.

[18] Voir la revue La Lettre Sentinel, n° 43-44, janvier-février 2007, p. 25.

[19] E. Primakov, Mir posle 11 Sentjabrja, op. cit., p. 138-151.

[20] La Lettre Sentinel, n° 43-44, janvier-février 2007, p. 25 sq.

Source : Jacques Sapir, Russeurope, 7/4/17


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Commentaire recommandé

Caliban // 08.04.2017 à 03h22

J’imagine comment l’Histoire pourra être racontée dans les manuels plus tard. Evidemment, elle sera écrite par les vainqueurs.
• si c’est le Droit international qui l’emporte, on devrait y trouver les procès de nos dirigeants
• si c’est la loi du plus fort, on peut parier qu’il n’y aura plus grand monde pour s’intéresser à notre Espèce et à son passé.

Faut quand même être taré pour bombarder la Syrie
• alors que les Russes y sont (et de façon légale puisqu’à la demande du président syrien)
• sans preuve de rien du tout (comme d’hab)
• en pleine négociations (dommage !)
• et unilatéralement, au mépris de la Charte de San francisco et même de la Constitution américaine

Va falloir qu’ils rament sacrément nos médias pour nous faire croire qu’on est du côté des gentils démocrates, respectueux du Droit international. Peut-être que Collins Powel pourrait reprendre du service pour filer un coup de main et d’anthrax ?

Des fois je m’interroge … qu’est-ce qui est pire. L’URSS, les USA ou l’absence de contre-pouvoir. Et là j’ai honte de mon pays.

112 réactions et commentaires

  • Caliban // 08.04.2017 à 03h22

    J’imagine comment l’Histoire pourra être racontée dans les manuels plus tard. Evidemment, elle sera écrite par les vainqueurs.
    • si c’est le Droit international qui l’emporte, on devrait y trouver les procès de nos dirigeants
    • si c’est la loi du plus fort, on peut parier qu’il n’y aura plus grand monde pour s’intéresser à notre Espèce et à son passé.

    Faut quand même être taré pour bombarder la Syrie
    • alors que les Russes y sont (et de façon légale puisqu’à la demande du président syrien)
    • sans preuve de rien du tout (comme d’hab)
    • en pleine négociations (dommage !)
    • et unilatéralement, au mépris de la Charte de San francisco et même de la Constitution américaine

    Va falloir qu’ils rament sacrément nos médias pour nous faire croire qu’on est du côté des gentils démocrates, respectueux du Droit international. Peut-être que Collins Powel pourrait reprendre du service pour filer un coup de main et d’anthrax ?

    Des fois je m’interroge … qu’est-ce qui est pire. L’URSS, les USA ou l’absence de contre-pouvoir. Et là j’ai honte de mon pays.

      +181

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    • Subotai // 08.04.2017 à 07h26

      Juste un petit truc concernant la loi du plus fort:
      Le plus fort est celui qui GAGNE. Rien d’autre.

      Et pour l’instant personne n’a gagné.
      Mais pire, les gesticulations du matamore sont le plus sûr signe de son désarroi.
      Par contre, nous allons à la guerre d’un bon pied et à cette heure, dans le camp des perdants…
      L’Art de la guerre : http://wengu.tartarie.com/wg/wengu.php?lang=fr&l=Sunzi&s=0
      Les 36 stratagèmes : http://wengu.tartarie.com/wg/wengu.php?lang=fr&l=36ji&no=0

        +15

      Alerter
    • calal // 08.04.2017 à 08h05

      tout a fait d’accord avec votre commentaire. maintenant, peut etre que nous (lecteur de ce blog) nous voilons la face sur la realite pour etre victime de notre propre « narrative ».
      -nous croyons a une decadence de l’empire americain et a une « force  » du monde mltipolaire: peut etre que trump a frappe parce qu’il sait que les russes n’ont pas les moyens de s’opposer.
      – pour certaines personnes de mon entourage,les images de cette attaque au gaz comme les images des refugies et des destruction provoquent une reaction bien « candide »: il faut y aller pour arreter toussa….

      les arguments respect du droit international,lecon du passe armes destructions massives irak,yougoslavie ne pesent pas lourds devant l’emotion des images des enfants morts…

        +18

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      • Cédric // 08.04.2017 à 13h03

        mais comme d’hab ceux qui disent « il faut y aller », n’iront pas eux-mêmes et n’y enverront pas leurs enfants …

          +2

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        • Papagateau // 09.04.2017 à 21h20

          Euh , pas sûr, en tout cas, ils payeront leurs impôts pour les bombes et les mercenaires ….

            +1

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      • Caliban // 08.04.2017 à 14h20

        @Calal

        Personnellement je ne crois pas à une quelconque « décadence » de quoi que ce soit, et je me méfie de la peste de telles qui notions qui charrient pêle-mêle constats objectifs et jugements de valeur. Je ne sais même pas ce que recouvre exactement la notion de « monde multipolaire », ni même un tel équilibre est souhaitable. Ce n’est pas dans la charte des nations unies qui ne reconnaît que le droit des Nations.

        En revanche ce que l’on voit sans être grand clerc, c’est le recul, partout du Droit international. Comme le rappelle l’auteur, on a commencé avec le droit d’ingérence, continué avec la guerre préventive pour aujourd’hui arriver aux frappes punitives sans déclaration de guerre.

        Les bombardements ne font pas partie de l’arsenal diplomatique mais militaire. S’il y a décadence, c’est dans cette confusion morbide qu’elle se situe.

          +22

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      • V_Parlier // 08.04.2017 à 18h29

        « les arguments respect du droit international,lecon du passe armes destructions massives irak,yougoslavie ne pesent pas lourds devant l’emotion des images des enfants morts… »

        Je suis pour ma part sidéré de voir que quasiment personne n’est choqué par le côté artistique de la photo de couverture de Libération au point que s’en est malsain (pour ne pas dire: pervers). Il y a 2-3 ans personne n’aurait osé un truc pareil pour désaxés (bref: digne de ce que je pense de Libération). Les choses vont vite, très vite, personne ne bronche, ça me dépasse.

          +21

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        • anne // 08.04.2017 à 21h39

          à V-Parlier
          Merci d’avoir signaler cette odieuse couverture de Libération qui mérite l’opprobre ;
          peut-être que les « décodeurs » 🙂 soulèveront le problème ?!
          Bref, à vomir !

            +13

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        • Charles // 09.04.2017 à 00h12

          « Je suis pour ma part sidéré de voir que quasiment personne n’est choqué par le côté artistique de la photo de couverture de Libération au point que s’en est malsain (pour ne pas dire: pervers). »

          Non pas sidéré ou étonné : quand quelqu’un est dans la propagande outrancière, c’est ce qui arrive. Quand quelqu’un a oublié tout esprit critique, c’est ce qui arrive. Nous savons depuis longtemps qui aide les terroristes et qui collabore avec eux et qui fera tout pour se débarrasser du président syrien comme auparavant des chefs d’État de l’Irak et de la Libye.

          Pour aller plus loin:
          http://www.blog.sami-aldeeb.com/2017/04/07/une-trahison-francaise-livre-choc-de-waleed-al-husseini/

            +7

          Alerter
    • RGT // 08.04.2017 à 10h04

      Une fois l’Histoire (avec un grand H) écrite par les vainqueurs il n’est plus possible de revenir dessus car elle devient une « vérité intangible » même des siècles, voire des millénaires plus tard.

      Il suffit simplement de regarder vers notre passé :

      – Le moyen-âge « sombre et inculte »,
      – Les gaulois sauvages et barbares,
      – Les perses qui attaquaient sauvagement la démocratie grecque,
      – Les égyptiens qui maintenaient les hébreux en esclavage,
      – etc, etc…

      Malgré toutes les preuves apportées par de nombreux historiens sur ces fables la majorité des citoyens continuent à croire ces faits totalement inventés par les « vainqueurs » pour asseoir leur pouvoir et leur « crédibilité ».

      Donc, rien ne nous certifie que dans un futur lointain Poutine ne sera pas l’Attila du XXIè siècle, l’herbe ne repoussant plus sous les chenilles de ses chars.

      Et que les Clinton et les Bush seront les « Jules » sauvant le monde de la barbarie.

        +33

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    • Sandrine // 08.04.2017 à 10h30

      Moi je m’interroge sur votre commentaire: « qu’est-ce qui est pire les USA, l’URSS » vous auriez pu allonger la liste avec « les puissances de l’axe » qui font partie aussi du passé (comme l’URSS) et qui ont aussi été des perdants.

        +3

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    • Thanos // 08.04.2017 à 14h28

      Avant de parler Histoire regardons l’actualité : aujourd’hui il n’existe aucune preuve de l’attaque chimique de cette semaine par Al Assad (ONU et Conseil de Sécurité parle de suspicion). On parle au mieux de raid aérien, hors je ne connais aucune offensive par arme chimique qui s’exécute par aviation (ce crois même que ça n’existe pas, les armes chimiques étant sol/sol et non air/sol – mais c’est a vérifier ; de plus « logiquement l’intégralité du stock d’armes chimiques de Al Assad a été détruit en 2012 je crois sous le contrôle des US et de la communauté internationale).
      Le « lanceur d’alerte » de cette attaque est un londonien, Shajul Islam, médecin destitué par l’équivalent de l’ordre des médecins en 2016 et considéré comme terroriste par l’autorité anglaise notamment pour son rôle dans l’enlèvement de 2 journalistes en Syrie en 2012. Plus besoin de réécrire l’histoire, scénariser l’actualité suffit dans la mesure ou personne ne la conteste ni l’analyse.

        +21

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    • Gordion // 08.04.2017 à 14h56

      Je suis d’accord avec votre analyse, toutefois j’ajouterais un bémol, car sinon vous passerez pour un nouvel Ali le Chimique – vous avez reconnu le beau-frère de Saddam Hussein lorsqu’il gaza les Kurdes à Halapça..

      Les belligérants ont utilisé les gaz dans ce conflit, que ce soient les forces du régime, les islamistes et « rebelles » qui sont soutenus par les Etats-Unis. Il est néanmoins clair que les « bons » soutenus par les Etats-Unis et la coalition internationale sont pardonnés de leurs actions, car ils sont dans le camp du Bien, donc dépositaires de la Vérité.

        +2

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    • Jaccas // 08.04.2017 à 16h10

      D’accord avec vous mais, heu, juste que l’URSS n’existe plus…

        +1

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      • Caliban // 08.04.2017 à 19h51

        @Jaccas

        Je sais, mais fallait bien essayer de condenser mon propos 🙂

        La référence à l’URSS vaut parce que sans les USA, il est probable que les soviétiques auraient mené une politique impérialiste, et qu’inversement, sans l’URSS les USA se seraient comportés comme des impérialistes / « gendarmes du monde » bien plus tôt.

        Tout cela pour dire que dès qu’une grande puissance n’a plus d’opposition sérieuse, elle déraille. Et dans ce contexte il est malheureux de constater que la France mène actuellement une diplomatie pousse-au-crime en s’alliant aux Etats-Unis, au lieu de défendre la seule ligne diplomatique raisonnable et raisonnée, la seule capable de défendre les « petits » des appétits des « gros » : le Droit international.

          +8

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  • Charles // 08.04.2017 à 04h15

    Les États-Unis viennent d’inventer la présomption de culpabilité. Ou mieux la culpabilité immédiate.
    Comme pour les assassinats de JFK, MLK et RFK.
    Comme pour les attentats du 911.
    Et donc Al Quaida qui soi-disant a commis ces attentats, les États-Unis viennent de venir à leur secours en bombardant un aéroport syrien. Pas rancuniers les États-Unis! À moins que…
    Oh, l’horrible soupçon…

      +50

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    • tepavac // 08.04.2017 à 04h44

      vous exagéré Charles, le mentagone vient de publier la preuve que c’est bien Assad le gazeur;
      http://dailycaller.com/2017/04/07/heres-the-pentagons-evidence-assad-used-chemical-weapons/

      Ne soyez pas taciturne, vivez le rêve du nouvel ordre mondial. Profitez d’un safari en Ukraine, vous y avez droit, au choix, un tir sur un journaliste, sur des écoles, des babouchkas. Ou voyez plus exotique, le moyen-orient et ses télévisuel coupeur de tête d’enfants. Le Congo, la Somalie, le Yémen, l’Irak, l’Afghanistan. Et ne vous inquiétez pas pour votre sécurité, il y aura toujours un tomawak pour calmer les récalcitrants
      En plus ils ont plein de gadgets marrants, vous avez plus besoin de vous fatiguer à regarder la télé, c’est elle qui vous regarde.
      Vous avez tord de « soupçonner », il faut croire!
      http://dailycaller.com/2017/04/07/we-are-now-al-qaedas-air-force/

      Bien cordialement

        +46

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      • Charles // 08.04.2017 à 12h18

        Je vous remercie pour votre excellente réponse à mon commentaire!

        En fait, je soupçonne quand je crains la modération qui est très sensible sur le 911. Mais si comme le dit votre aimable lien en parlant des USA: « nous somme MAINTENANT la force aérienne d’al quaida », est accepté, alors osons dire ce que nous savons (plutôt que ce que nous « soupçonnons ») : les USA ont TOUJOURS – depuis l’Afghanistan en passant par la Yougoslavie – utilisé al quaida comme force supplétive. Y compris donc pour leur faire porter le chapeau à l’occasion. Et vous aurez compris de quelle occasion je voulais parler sous couvert de « soupçon ».

          +16

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        • tepavac // 08.04.2017 à 22h51

          Merci, en fait il y a bien longtemps que je ne me fait plus d »illusion sur la nature exacte du « caïdat » dans la propension mortifère de l’espèce humaine.
          Un peu plus haut Caliban, mais d’autres aussi par ailleurs’ exprime ce mouvement illusoire  » de se croire supérieur » à ses semblables par le simple fait de posséder « momentanément » le fouet du némerod. Du moins le croient-ils.
          Donc, oui!, les Etats Unis sont une déception à plus d’un titre. L’Europe, mais pas seulement, leur a tout donner, bien des esprits humanistes depuis 250 ans ont pensé qu’en portant assistance à ce nouveau Pays, en lui donnant énormément de brevet, de puissance, de bras et d’intelligence, il deviendrait l’étoile qui guide l’humanité.

          Nous avons simplement oublié ce que Platon révélait;

            +3

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          • tepavac // 09.04.2017 à 00h31

            http://sierra.mmic.net/enfant_roi.htm

            Car c’est ceci cette Nation, un pays en devenir, un enfant stagnant à l’age des certitudes absolues, se mesurant à tout et tout le monde, et même à la vie.
            Il est temps, avant qu’il ne soit trop tard, de lui apprendre la fragilité de notre existence et de l’inanité de se croire immortel. nous partageons tous ce même sort, avec celui des espèces disparues et au lieu de préparer les générations futures à surmonter cette terrible épreuve, eux dilapident les énergies contre leur semblables.
            C’est des rats.

              +0

            Alerter
  • kam // 08.04.2017 à 04h33

    Si je résume ce que j’ai lu dans la presse main stream:

    Avant hier:
    – « Trump, élu grâce aux Russes ».
    – « Trump, président faible ».

    – Une explosion de gaz Sarin lors du bombardement d’une usine chimique tenue par des terroristes
    Ou, au choix/ à déterminer:
    Une attaque à l’arme chimique par cet idiot d’Assad qui n’a pas conscience du suicide politique d’une telle mesure.

    Hier:
    – Visite des dirigeants chinois à Washington DC
    – Un coup de fil à Poutine pour que l’aérodrome soit vide.
    – 35 millions d’USD balancés sous forme de 50 missiles, et pas un seul n’aurait atteint les pistes (4 Migs détruits? Des avions Russes, c’est parfait.).

    Aujourd’hui:
    Trump, héros international, fait passer un grand message symbolique pas cher, et Poutine s’en remettra.

      +52

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    • tchoo // 08.04.2017 à 08h27

      Opération d’enfumage, dans toute sa splendeur, et dans laquelle nos médias plongent et se vautrent avec délice
      On vit une époque formidable

        +31

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      • jacqoucracant // 08.04.2017 à 13h50

        Nos médias s’y vautrent parce que les lignes éditoriales de leur messages géopolitiques le leur imposent de gré ou de force. Les lignes éditoriales de nos grands médias sont pour faire simple: 1- Pro-OTAN, 2 – Pro-UE (si celle ci est pro-OTAN), 3-Pro-Libérale en économie (puisque celle-ci conduit aux stratégies pro-OTAN). Vous voulez une preuve ? En voici une: Trump est un zombi, il faut l’excommunier (les photos, les analyses de nos commentateurs sont unanimes) – d’après eux, Il a trafiqué avec les Russes, il est même une marionnette de Poutine. Fermer le ban. Depuis Trump bombarde la Syrie à partir d’un effet de manche du style Antrax/Colin Powels, nos médias frétillent et virent tête à queue. Autre info passée sous silence: La suède condamne (illégalité) les frappes US en Syrie, aussitôt la Suède subit un attentat au camion fou et fait la une de nos grands médias. Etc….. Je souhaiterais également que l’on fasse une autopsie du Journal Libération avec sa « Une » immonde sur « les beaux bébés morts d’Assad » en même temps que les frappes US se décidaient en Syrie. Je ne comprends pas que ces journalistes ne soient pas jugés pour crimes contre l’humanité. J’aimerai connaître les motivations de celui qui a décidé cette Une. « Tu me mets un bébé en haut à gauche, un autre bébé mort nu au centre, celui là, cambré le bras écarté ici pour équilibrer l’ensemble et pas de visage visible (non faut pas déconner: déontologie oblige) « Ok, c’est parfait, si Trump ne fait rien c’est vraiment un pourri.

          +18

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        • tepavac // 09.04.2017 à 00h47

          D’autan plus que les « photos » du Bataclan » elles sont prohibées. J’en ai vu que quelques unes avant de me libérer de ce macabre spectacle. Les victimes rescapées de cette terreur n’arrivent même plus à reprendre le dessus. Les personnes ont été en un bref instant , éviscérés pour les femmes, énucléés pour les hommes, afin de soumettre les survivants à l’obéissance et la soumission .

          C’est cela, cette monstruosité, que les adeptes du nouvel ordre mondiale, font subir au moyen-orient et à l’Afrique. Mais ils perdront, comme ils ont perdu en 1945.
          Parce que la vie est ainsi, que nous le voulions ou non, avec ou sans nous, elle poursuivra son œuvre.

            +2

          Alerter
    • Cédric // 08.04.2017 à 13h06

      j’aime bien ce résumé , je n’avais pas pensé à une « aide » de Poutine à bons comptes.

        +1

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    • Fred // 08.04.2017 à 13h22

      Les avions détruits semble dater des années 70-80 et en ‘réparation’.

        +4

      Alerter
      • Pierre Tavernier // 08.04.2017 à 14h16

        Le Mig-23 a été mis en service en 1970. Pas de la toute première fraîcheur technologique, effectivement.

          +3

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  • Kiwixar // 08.04.2017 à 04h36

    Cette analyse de Sapir est brillante et bien écrite. Mais comment la « raison » et la tempérance russe peuvent-elles contenir la folie messianique des néo-cons américains sans transformer la planète en champs de ruines radioactives?

    « Par Jupiter » dit George H Bush. Qui parle comme ça? USA… THE US…. ZE_US…. ZEUS… Europa, violée par Zeus. Ces types sont des fous furieux. Et les carpettes politiques européennes qui veulent se mettre sous le parapluie, sans voir que le champs de ruine sera à nouveau l’Europe. Les bases militaires sont là en occupation depuis 60 ans. Et Notre-Dame des Landes, la tête de pont militaire aérienne transatlantique permettant à ZE US de sortir à nouveau hégémonique après une GM, avec des cailloux et des bâtons pour préparer celle d’après?

      +39

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    • E. Gregor // 08.04.2017 à 08h47

      Vous ne croyez pas si bien dire… Dans le monde spectaculaire inversé où « le vrai est un moment du faux », leur (« la ») vérité est fondée sur la réalité qu’ils construisent, la leur donc exclusivement. Celle dans laquelle NOUS sommes prisonniers. La matrice quoi.

      Créons notre réalité. Ils ne peuvent, ontologiquement, pas gagner, même si le combat sera long et douloureux.

      Des fissures grosses comme des crevasses apparaissent dans leurs fondations depuis un bon moment déjà, qui sont bien plus réelles qu’elles semblent seulement apparaître.

        +11

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      • PhilBee // 08.04.2017 à 13h22

        Karl Rove a même théorisé la chose en 2002 : « Ce n’est plus de cette manière que le monde marche réellement. Nous sommes un empire, maintenant, poursuivit-il, et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité. Et pendant que vous étudiez cette réalité, judicieusement, comme vous le souhaitez, nous agissons à nouveau et nous créons d’autres réalités nouvelles, que vous pouvez étudier également, et c’est ainsi que les choses se passent. Nous sommes les acteurs de l’histoire (…). Et vous, vous tous, il ne vous reste qu’à étudier ce que nous faisons. »

          +4

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        • tepavac // 08.04.2017 à 23h19

          Précisez qui est cet illustre inconnu, afin que les lecteurs comprennent le message; Karl Rove était le conseillé de Bush et son stratège en politique nationale et internationale.

          Si après cela les esprits ne comprennent toujours pas, laissé tomber, les Français se complaisent dans le Macronisme des séries télévisuelles et des films hollywoodiens.
          N’oubliez jamais qu »autour de vous , une personne sur trois est macroniste et si vous n’êtes pas effrayé par cette vérité alors vous n’êtes pas conscient de la réalité.
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Rove

            +3

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    • Andrea // 08.04.2017 à 17h43

      Sapir est top.

      Un aspect peu mentionné re. Syrie. Cameron savait qu’après Iraq il serait difficile de mobiliser les Britanniques pour une guerre en Syrie, il a mis au vote parlementaire, obligé, pas d’autre choix, et c’était NO. Donc, UK n’a pas suivi les US – signalons: une exception digne de mention.

      L’aventure (sic) Syrienne se passe (officiellement – sous coupe, autre histoire) sans le Roy-Uni. Donc, une alliance fissurée… et ensuite le Brexit.

      Obama a ‘interféré’ contre le Brexit, l’UE est en partie une creation US. Le fait que l’UE se délite, avec un départ d’un membre de poids (GB) est un signe de perte de contrôle de la puissance hégémonique, les USA. Pour les US, un éclatement de l’UE est néfaste, car l’UE permet divers contrôles de loin. (Trump évid. a un autre pt de vue.)

        +1

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  • Pierre Bacara // 08.04.2017 à 05h01

    EL-CHAAIRATE : OPERATION MILITAIRE ?

    Une opération militaire a pour finalité d’affaiblir l’ennemi, et une opération militaire (américaine ou autre) contre une force aérienne ennemie (syrienne ou autre) a pour finalité d’affaiblir ladite force aérienne.

    Pour obtenir un affaiblissement palpable, il est nécessaire de mettre hors d’état au moins les pistes, les installations et les avions (sans même parler des lignes logistiques) et ce d’une manière pérenne. « Pérenne » signifie : bombardement de TOUTES les bases aériennes qu’il est possible de bombarder, d’une manière REPETEE, parce que les pistes, ça se répare, les installations, ça se remplace et que pour détruire les avions – qui sont dans des hangars en béton, les militaires syriens ne sont pas des personnages de jeu vidéo – il faut frapper fort et beaucoup.

    Or, l’opération n’a frappé qu’une seule base, une seule fois. Par conséquent, elle n’est pas une opération de guerre militaire mais une opération de COMMUNICATION, ce qui pose la question du CONTENU du message et de ses DESTINATAIRES.

      +41

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    • LBSSO // 08.04.2017 à 07h48

      Ces agressions constituent un message.Les différentes victimes apprécieront le support,du moins celles qui en ont réchappé.
      A vous lire je devine que vous avez une idée de son contenu ,de ses destinataires.

      – SI l’attaque avec des armes chimiques par Bachar Al-Assad est confirmée ,quels en sont les objectifs ? Il voulait passer un message,en rappelant que « les » Alaouites ne voulaient pas se laisser dicter leur avenir par les russes et les US (découpage géographique,groupes armées). Il cherche à les diviser.
      -Quant à Trump ,il envoie un message à la Syrie,à la Russie,à l’Iran,à la Chine et ..au peuple américain, ça ne mange pas de pain.
      OB a raison d’ironiser sur la violation du droit international.Nous sommes en phase de constitution de blocs mondiaux .Les US imposant leur tempo et leur vision à leurs vassaux avec le deux poids deux mesures habituels et quelques missiles…Je ne peux m’empêcher d’ajouter :les interventions de F Hollande ,Président français,et d’autres m’ont écœuré.

        +11

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      • naif // 08.04.2017 à 10h00

        ce que je ne comprends pas c’est pourquoi bachar s’est lancé la dedans alors que trump venait de dire que son départ n’était pas la priorité
        ni pourquoi, si la base qui a été bombardée est bien celle de départ de l’attaque de bachar, elle a été bombardée? Elle doit abriter des armes chimiques, n’y avait-il pas un risque en la bombardant??
        À part ça le ps me dégoute effectivement de plus en plus

          +10

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        • LBBSO // 08.04.2017 à 14h16

          « Le 14 mars 2017, le quotidien basé à Londres Al-Sharq Al-Awsat présentait un article donnant l’emplacement des bases militaires de différentes forces étrangères en Syrie, dont les forces américaines, russes et turques. Selon ce rapport, l’emplacement des bases reflète la zone d’influence de chaque pays, et le fait que la Syrie devient une fédération d’Etats ethniques susceptibles de se désintégrer à tout moment ».
          http://memri.fr/2017/04/04/al-sharq-al-awsat-indique-lemplacement-des-bases-militaires-etrangeres-en-syrie-la-syrie-divisee-en-trois-zones-dinfluence-americaine-russe-et-turque/
          Bachar El Assad a compris qu’il ne retrouverait pas l’intégralité de son territoire.Aussi attiser les braises entre russes et américains est (peut-être) le plan qu’il a échafaudé pour contrecarrer cette destinée.

          ( le « SI » de mon com précédent :comme vous cette attaque chimique m’a surpris, aussi j’ai recherché son éventuelle origine rationnelle–> intégrité de la Syrie)

            +2

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          • tepavac // 09.04.2017 à 00h15

            à trop scruter les ténèbres on devient myope sur la réalité de base.
            Nous ignorons la vérité sur le ou les responsables du gazage. Nous devrions nous reposer soit sur le « discours » du gouvernement Syrien, soit sur celui des mercenaires du nouvel ordre mondial, les acteurs télévisuels « casques blancs »

            Par opposition, un fait est certain, irréfutable, la Nation qui prétend défendre l’humanité contre les barbares sans loi, qui est actuellement présidente de l’assemblé mondiale, est la première à violer les lois contractuelles du pacte mondiale, celles qui obligent un tribunal impartial de condamner un acte contraire à l’éthique de la conscience humaine.

            Ce pays qui prétend défendre l’égalité devant la loi, qu’on soit riche ou sans puissance, est le premier à en violer le pacte.
            Le reste n’a aucune importance, c’est juste de la branl… MSM.

            La vérité crue, c’est que nous sommes devants les héritiers de la folie nazi, stalinienne ou sorosienne. Que cette race de prédateur devrait être mise au ban de l’humanité, et tous ses suppôts au ban des nations civilisées.

              +4

            Alerter
            • LBSSO // 09.04.2017 à 09h16

              La culture française est caractérisée par son doute, la déconstruction; on aime décortiquer, la nuance.Plus qu’agir nous reprochent certains.

              Vous faîtes référence à Platon dans d’autres com et au fait que les russes réfléchissent.
              Aussi ,permettez-moi de penser contre moi et de tenter (modestement) d’enrichir les échanges .
              Si vous appeler cela de « la branl » ou « les ténèbres » c’est que vous êtes en voie de macronisation ou d’américanisation à l’insu de votre plein gré.Ce que « les » américains nous jalousent le plus , notre culture !
              C’est pour cette raison qu’ils cherchent à imposer leurs codes.

               » cette race de prédateur devrait être mise au ban de l’humanité »(sic)
              On fait quoi ? On leur envoie le « Charles de Gaulle » ?
              Non , on résiste avec nos armes dont notre culture.

                +2

              Alerter
          • Alfred // 09.04.2017 à 09h10

            C’est beau mais il faudrait s’attacher aux faits concrets. Les impacts présentés sont consistants à ex des impacts de mortier (qui peuvent délivrer ces charges et que tout le monde possède), pas avec une bombe d’aviation (à la rigueur une rosette).

              +2

            Alerter
  • atanguy // 08.04.2017 à 05h51

    Trump le gentil américain qui allait enfin arrêter les agressions de son pays et s’occuper de la classe ouvrière qui l’a élu et faire ami ami avec Poutine. Ben il lui a suffi de 3 mois pour montrer son vrai visage a ceux qui croyaient encore au père noël,dont beaucoup fréquentent ce blog (E. Todd par exemple).
    Concernant l’analyse historique de Sapir,si je partage beaucoup ce qu’il dit,il me semble que sa vision géopolitique est dépassée. Ce qui arrive maintenant c’est la fin du capitalisme et que ce soit Trump,Poutine,Merkel etc… Ils seront emportés par les événements qui se préparent.

      +13

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    • Subotai // 08.04.2017 à 07h37

      Ne démarre pas si vite mon ami.
      C’est une partie de Weiqi (Go) qui vient de commencer. 🙂

        +15

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      • tepavac // 09.04.2017 à 01h26

        https://francais.rt.com/international/36661-belgique-suspend-nouvel-ordre-operations-aeriennes-syrie

        C’est une partie qu’on risque pas de manquer.
        Ni de vivre la finalité, les ruses viennent de « rapatrier » tous leur chirurgiens et médecins de Syrie. je ne parle même pas de l’agitation dans les Balkans, des troupes à la frontière Russe et de l’inconsistance politique en la matière.

        l’équation est simple, soit les prédateurs sont traduit devant un T.I, soit nous irons tous dans les tranchées.
        Avec 27 million de mort, les Russes ne jouent pas au Go. Ils se sont préparé à cela depuis l’épisode de la Yougoslavie. Les épisodes rocambolesques de l’Aégis en mer de Crimée, les déboires contre le Donbass, les missiles perdus en mer en 2013 contre la Syrie, tout ces éléments devraient en avertir plus d’un.

        Quand à savoir pourquoi les anti-missiles Russes n’ont pas stoppé les tomahawks, et bien c’est simple, en guerre on ne dévoile pas sa défense à l’ennemi. Car nos gouvernements leur ont déclaré une guerre, ils les insultent depuis 2007, fournissent des armes à leur ennemis en Afghanistan , en Géorgie, Tchétchénie, fomentent des troubles en Ukraine….
        Que voulez- vous que les Russes pensent????

          +5

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    • tchoo // 08.04.2017 à 08h29

      ça peut-être aussi une opération pour Trump pour se laver des soupçons d’accointance avec Poutine
      et donc, les perspectives d’ami ami avec Poutine ne sont en rien obérées

        +10

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      • LBSSO // 08.04.2017 à 08h43

        Il y a trois hypothèses au moins:
        -soit D Trump ,comme vous le soulignez, entreprend cette opération pour se laver de toute accointance avec les russes.Cette intervention est alors destinée au peuple américain et une manœuvre pour contourner les néocons.
        -soit les enquêtes menées,très fortes actuellement, sur ces proches conseillers et leurs relations avec la Russie le contraignent à cette intervention.
        -soit il manie la carotte et le bâton vis à vis de V Poutine afin de défendre les intérêts américains qui sont les seuls qui l’intéresse.
        Il n’est pas impossible que les trois soient exactes et que ce sont les rapports de force à venir qui concrétiseront l’une d’entre elles.

          +9

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      • atanguy // 08.04.2017 à 08h49

        Ouai, ça correspondrait bien a ce personnage: Se laver les mains pleines du sang de ses victimes.

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        • RGT // 08.04.2017 à 10h17

          Ça correspond en fait à TOUS les dirigeants de TOUS les pays de la planète.

          Ils se lavent allègrement les mains pleines du sang de leurs victimes pour simplement passer, via une propagande acharnée des « médias bien-pensant », pour les « sauveurs » des « grandes valeurs » qu’ils défendent.

          La principale différence se situe au niveau des moyens dont disposent ces dirigeants :

          – Armes de destruction massive en quantité illimitée pour certains,

          – Quelques lance-pierres pour les autres.

          Personnellement j’aurais plus confiance en un dirigeant qui ne possède que des lance-pierres, mais c’est une opinion toute personnelle.

            +7

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    • Maxime // 08.04.2017 à 08h43

      Pour rappel voici le tweet qu’avait envoyé Trump à Obama au lendemain des attaques chimiques présumées du régime syrien sur Ghouta en 2013:

      « Encore une fois, à notre leader insensé, n’attaquez pas la Syrie – Si vous le faites, beaucoup de très mauvaises choses vont arriver. Et les Etats-Unis n’ont rien à gagner dans ce combat. »

        +16

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    • Jay SWD // 09.04.2017 à 00h06

      Et pendant ce temps,à l’amicale des anciens Présidents des USA:
      « Il est des nôôôô-ôôôôôtres-euh,il a bombardé comme les au-autres-euh ! ! ! « 

        +15

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  • Catalina // 08.04.2017 à 07h50

    Bonjour, en effet, atanguy, j’aimerai pour ma part que Todd nous parle, puisque c’est sa spécialité, de « Nous avons désormais sous les yeux une puissance épuisée, une puissance où le problème de la mortalité de la classe moyenne « blanche » de 50 ans se pose tragiquement », dans cette grande démocratie us.

      +5

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    • atanguy // 08.04.2017 à 08h42

      Ce qu’il a aussi loupé Todd c’est de sortir de ses bouquins,de ses statistiques et descendre dans la rue,le jour d’après l’accession a la présidence de Trump,il aurait vu les plus grandes manifestations de ceux qui constitueront l’avenir de ce pays avec notamment les femmes jeunes et moins jeunes. Quand les femmes s’y mettent c’est le début de grands changements: 1789 1917

        +0

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      • RGT // 08.04.2017 à 10h30

        1789, 1917…

        Remplacer un régime peu recommandable par un système largement pire pour les populations, en effet, les femmes sont bien inspirées…

        Sauf qu’elles sont allègrement manipulées et que malgré toute la propagande elle n’étaient pas si nombreuses que ça sur les barricades.

        Le seul vrai cas de mobilisation totale de TOUTE la population (femmes ET hommes) en France contre un gouvernement répressif a été la Commune de Paris, réprimée dans un bain de sang total et sans pitié.

        Et ensuite rebelote en Espagne, chassé(e)s comme des lapins par les franquistes ET les communistes (relisez Orwell).

        Vous me répondrez que c’est normal : Ces cons (et ces connes) [pardon modération] étaient anarchistes et auraient mieux fait de courber l’échine devant le Saint Pouvoir au lieu de se référer au défunt Proudhon.

          +8

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        • atanguy // 08.04.2017 à 19h26

          « Remplacer un régime peu recommandable par un système largement pire »
          Parce que la démocratie c’est pire que la royauté, Louis16 – le Tsar? Ceci dit, oui les femmes comme Louise Michel étaient aussi sur les barricades durant la commune.

            +2

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          • RGT // 09.04.2017 à 16h51

            Renseignez vous OBJECTIVEMENT.

            Sous l’ancien régime tant honni, il existait les CORPORATIONS qui n’étaient rien d’autre que les « syndicats » ouvriers depuis le moyen-âge.
            Ils définissaient entre autres les horaires de travail, le nombre de jours travaillés, le salaire horaire, etc…
            La première chose qu’on fait les « révolutionnaires » a été de supprimer ces corporations pour que les ouvriers ne puissent plus se défendre vis à vis de leurs employeurs.
            Et je ne vous parle pas du magnifique « Calendrier Révolutionnaire » de 10 jours. +30% de jours travaillés chaque année, « travailler plus pour gagner moins »…
            Les précurseurs des « esprits avisés » qui veulent supprimer les 35 heures payées 35 pour nous faire bosser 40/60 heures payées 35…

            Le système monarchique étaient loin d’être un idéal démocratique mais ce système a réussi à tenir 15 siècles en France car le roi avait obligation de protéger le peuple, particulièrement vis à vis des bourgeois (surtout commerçants) les plus avides.
            Ce système a été détruit sous Louis XV et quand Louis XVI (qui ne voulait pas régner) est arrivé au pouvoir le mal était déjà fait.

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            • RGT // 09.04.2017 à 17h02

              En Russie c’est à peu près pareil : La « modernisation » par un « roi » (Tsar) peu motivé à régner s’est traduite par une révolution sanglante.

              Les deux ont d’ailleurs un point commun : Ils ont convoqué des assemblées « populaires » qui, une fois manipulées, les ont exterminés.

              Rien n’est blanc, rien n’est noir.

              Comme toujours l’histoire est écrite par les vainqueurs.

              Par contre, en Russie, ils commencent à remettre en question l’Histoire et le « Tsar » Poutine n’y est pour rien.

              Faudra-t-il que le système « libéral » tombe en France pour qu’on se décide enfin à faire un peu de ménage dans une histoire bien trop « romancée ».

              Encore plus qu’en URSS, de nombreuses générations ont été éduquées avec les « bienfaits » de la « révolution populaire » de 1789.

              Il serait sans doute temps d’avoir enfin une vision OBJECTIVE des faits RÉELS, mais comme l’odeur est franchement nauséabonde certains jugent qu’il est préférable de ne pas déterrer les cadavres.

              Je souhaite seulement un régime politique qui permette à chacun de vivre décemment comme il le souhaite, pas comme esclave d’un monarque ou d’une transnationale.

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              Alerter
  • Alfred // 08.04.2017 à 08h18

    Si on résume cette affaire:
    1-Un grand nombre de civils syriens sont réellement morts dans une attaque chimique entourés de casques blancs (Oscar du meilleur acteur à Al quaida et de la meilleure production au mi5), attaque qui a lieu non pas quand le régime est acculé mais quand il gagne du terrain et les rebelles sont en recul et sans « billes » pour les négociations.
    2- les médias produisent une boullie hysteriquement ci forme.
    3- tous les néo cons du monde mettent la pression pour bombarder.
    4- Trump les prends à contre pied en le faisant (illégalement d’ailleurs). Il se distingue ainsi au passage d’Obama. Au passage la base visée est utilisée sur le front anti daesh (front est-homs) et pour le ravitaillement de Deir ez zor que les Américains aimeraient voir tomber aux mains de daeshce pour les expulser ensuite (façon raqqa: exit le régime).

      +21

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    • Alfred // 08.04.2017 à 08h18

      MAIS
      1-Trump a fait prévenir les russes en avance qui ont prévenu les syriens qui ont évacué les matériels les plus importants de la base visée (les Français qui ont été prévenus officiellement une heure avant les frappes ont été prévenus…. Après les syriens..)
      2- Trump a fait un cadeau financier à raython le fabricant des missiles.
      3- au jeu de qui est le plus fort les us ont tiré 61 missiles. Un n’est pas parti. Un s’est perdu (selon les us) et 59 sont partis. De très nombreuses sources concordantes annoncent que 23 missiles ont atteint leur cible. Le reste est tombé dans la nature entre tartous et la base visée. 6 soldats (dont un général) sont morts ainsi 9 civils sont morts (chiffres officiels syriens). Bref pâle bilan comparé aux frappes des kalibrs russes il y quelques mois (tirés de beaucoup plus loin avec un taux d’échec beaucoup plus faible).
      À la fin tout le monde est content sauf les civils syriens: Trump reprend la main sur les néo-cons, la Russie sort renforcée de la comparaison des capacités militaires (pour les spécialistes), la Russie est vraiment méchante et Bachar aussi et les médias et Hollande nous l’avaient bien dis.

        +24

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      • RGT // 08.04.2017 à 10h42

        Vous oubliez AUSSI un autre point qui peut avoir une grande importance :

        Trump est désormais « réhabilité » auprès des €urolâtres qui vont sans doute désormais s’abstenir de l’attaquer ad hominem.

        Un tel « Défenseur des Droits de l’Homme » ne doit surtout pas être vilipendé après avoir si fermement défendu les « Grandes Valeurs Occidentales » contre la barbarie.

        Vu les résultats de cette « grande attaque magnifiquement orchestrée » j’ai vraiment l’impression qu’il a encore pris les dirigeants €uropéens pour ce qu’ils sont : Des c[Modéré].

          +14

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      • fanfan // 08.04.2017 à 15h51

        @Alfred
        « 1-Trump a fait prévenir les russes en avance qui ont prévenu les syriens qui ont évacué les matériels les plus importants de la base visée (les Français qui ont été prévenus officiellement une heure avant les frappes ont été prévenus…. Après les syriens..) »
        FAUX : Les Etats-Unis ont également assuré que Moscou, principal allié de Damas, avait été averti de l’opération, ce qu’a démenti le président de la Commission de la défense et de la sécurité du Conseil de la Fédération de Russie, Victor Ozerov.
        https://francais.rt.com/international/36538-premieres-images-base-syrienne-al-chaayrate-apres-frappes-americaines

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      • Renaud // 08.04.2017 à 21h04

        44 impacts décomptés selon article de RT.com ou sputnik.fr = 75% de « réussite » on se rapproche des chiffres officiels du Pentagone qui annonce un taux moyen de réussite compris entre 88 et 95 %.

          +1

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        • Renaud // 09.04.2017 à 16h08

          Juste pour dire que moi aussi je signe Renaud, et ce, depuis quelques années sur – les Crises -. Sans doute il faudrait rajouter un nombre. J’avais remarqué qu’il y avait de temps à autre un autre Renaud qui signait Renaud2. Je ne sais trop qui est qui.
          Il faudrait rectifier quelque chose pour éviter des confusions.
          Merci d’avance

            +1

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    • fanfan // 08.04.2017 à 15h34

      4 bis – Daesh en a profité pour attaquer la route Homs-Palmyre exactement au moment où l’aviation américaine bombardait en toute impunité les premières forces agissant contre les groupes terroristes
      http://russiepolitics.blogspot.fr/2017/04/attaque-de-la-base-aerienne-syrienne-al.html

        +6

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  • astap66 // 08.04.2017 à 08h19

    Bon, au moins c’est clair:
    Macron, Fillon, Hamon, par leur atlantisme inconditionnel, et leur choix de croire sans preuve les accusations des néo-cons concernant l’utilisation par Bachar El Assad (aka « le méchant ») d’armes chimiques contre des enfants, après les mensonges des EU en 2003 sur les armes de destruction massives irakiennes, sont prêts à nous conduire vers la guerre ! Il ne faut surtout pas voter pour eux.

      +45

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    • Kiwixar // 08.04.2017 à 08h34

      « Il ne faut surtout pas voter pour eux. »

      Sauf si tu fabriques un truc qui se vend mieux en temps de guerre (journaux, armes, cercueils).

        +16

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      • step // 10.04.2017 à 17h14

        journaux, armes, cercueils…ou des bouteilles de vin à kiwixar !

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    • Caribou // 08.04.2017 à 13h40

      En même temps, y’avait pas besoin d’attendre ça pour savoir qu’il ne fallait pas voter pour eux 😉
      Ils ne sont pas dignes de confiance, tout dans leur programme et leurs paroles le montre depuis des mois.

        +12

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  • lon // 08.04.2017 à 08h43

    J’invite les lecteurs des Crises à aller consulter ce fantastique morceau de bravoure que constitue l’éditorial/tchat du dénommé André Frachon ,  » éditorialiste au Monde  » , suite à la frappe ricaine . Passons sur le ton paternaliste de l’instituteur expliquant à ses petits élèves le dessous des cartes avec une assurance grotesque :
    http://www.lemonde.fr/syrie/live/2017/04/07/syrie-posez-vos-questions-sur-les-frappes-americaines-contre-le-regime-d-assad_5107340_1618247.html

    mais là ou Le Monde atteint des sommets de mauvaise foi c’est ici :

    « Deux hypothèses : soit l’avion syrien a lâché un missile avec du gaz neurotoxique dedans en violation de toutes les conventions internationales – et plus encore de l’accord conclu en 2013 entre Moscou et Washington et par lequel la Russie s’engageait à vider toutes les armes chimiques et bactériologiques de Syrie. Deuxième hypothèse, l’avion a frappé un dépôt contenant un gaz neurotoxique du type sarin. Les Etats-Unis estiment qu’il est peu probable que l’armée syrienne ignorait l’existence de ce dépôt et qu’en tout état de cause, elle a donc soit tiré un projectile avec du gaz sarin, soit pris le risque de frapper un dépôt rempli de gaz sarin. »

      +10

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    • lon // 08.04.2017 à 08h44

      ( suite )
      et il remet le couvert plus loin :

      « On ne peut exclure une « bavure » de l’aviation syrienne, on ne peut exclure la thèse du gros dépôt de gaz touché au sol mais dont le régime ou les Russes auraient dû connaître l’existence. »

      Bon voilà : que ce soit une frappe à la bombe « sarine » ou l’explosion d’un dépôt de gaz touché par une frappe conventionnelle, dans les deux cas Assad et les russes sont coupables . CQFD .
       » Ils auraient dû en connaitre l’existence « …. et la frappe de la coalition sur Mossoul qui a fait 200 morts, ils auraient peut-être dû connaitre l’existence très probable de civils dont des enfants dans les parages ????

      C’est à ce genre de papier qu’on  » reconnait » que le grand quotidien de référence s’adresse aujourd’hui à un lectorat d’âge mental de 12 ans, et encore , c’est faire insulte à nos pré-ados .

        +34

      Alerter
      • Alfred // 08.04.2017 à 08h51

        Tout à fait.
        Il est bon de se rappeler que ce sont les Américains qui ont détruit le matériel de guerre chimique syrien récupéré à la suite de l’accord Russo américain qui avait permis à obama de sauver la face. À l’époque les us à ait dis que tout arsenal chimique syrien avait été démantelé.
        Donc maintenant les syriens auraient DU savoir que les rebelles avaient récupéré du matériel chimique via la Turquie… Bravo.

          +26

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    • Kiwixar // 08.04.2017 à 09h09

      Ces articles torche-cul ont bien leur place sur ce blog : la crise de l’humour. Interloqué, on ne sait pas si il faut rire (« une belle tête de vainqueur ») ou pleurer (vu la gravité du sujet).

        +5

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  • Kiwixar // 08.04.2017 à 08h49

    Le commentaire de Medvedev, cinglant (en anglais).
    http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/russia-us-air-strikes-syria-russia-within-inch-military-clash-war-dmitry-medvedev-prime-minister-a7672791.html

    Pendant la guerre froide, les deux adversaires se sont toujours arrangés pour que les risques de bavures (un soldat tuant un soldat de l’autre camp) soient minimisés. Là, on a l’impression que les Zuniens cherchent la bavure. Pour sauver leurs créatures (Otan, UE)?

      +5

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  • Catalina // 08.04.2017 à 08h56

    https://www.youtube.com/watch?v=VKAb6ydYdmg
    Violation du droit international, etc…etc…..

    ce n’est pas parce que c’est FA mais il me semble que cette synthèse claire, accessible à tous est intéressante.
    La journaliste….une journaliste quoi…..elle ressort la ghouta alors que le MI6 a prouvé que ce sont nos « amis les rebelles modérés » qui ont utilisé le sarin.

      +9

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  • Lysbeth Levy // 08.04.2017 à 09h07

    Bon pas grave mon post a sauté mais Alexandre Del Vall explique assez bien et si nous sommes « assez fin » pour comprendre, on a tord de s’en faire plus que ça depuis le 11 septembre 2001 un cycle mortifère doit s’éteindre a tout prix : https://francais.rt.com/opinions/36616-operation-americaine-syrie-frappe-punitive-but-essentiellement-mediatique
    Quelque fois un bon petit théâtre Kabuki est nécessaire ..On voit sortir les loups du bois ! Ecoutons François Durpaire sur BFMTV il a tout compris..

      +2

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  • SPO // 08.04.2017 à 09h07

    Au fait, sait-on si les tomawaks étaient chargés en uranium appauvri pour percer les hangars bétonnés de l’aérodrome? On sait que nos amis américains l’utilisent fréquemment dans leurs destructions (Bosnie, Irak: 1ère et 2eme guerre du golf notamment Falujah…). Il suffirait de mesurer la radioactivité dans ces hangars.
    Seulement, les Syriens ne pourraient pas les dénoncer car il n’y a pas de resolution qui les interdit ( la France, les USA, le Royaume-Uni et Israël n’ayant pas voté ce texte, contre tous les autres pays).

    https://www.un.org/press/fr/2016/agfdis3566.doc.htm

      +7

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  • Catalina // 08.04.2017 à 09h16

    Trump dans le bourbier syrien avec Bassam Tahhan

    https://www.youtube.com/watch?v=1NAwFpB4evc

      +6

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  • Max // 08.04.2017 à 09h23

    Perso, le régime syrien n’est pas ma tasse de thé.
    Mais alors que les USA venaient de renoncer a un changement de régime et donc la Syrie était a nouveau fréquentable, cette même Syrie est accusée d’avoir planifié une attaque chimique qui la ramène sur la case départ, c’est plutôt troublant.
    Cette affaire a une clarification pour l’Iran et la Corée (celle du Nord), il leurs faut des bombes si possible au cobalt et pré-positionnées.
    Sur les va t’en guerre.
    Depuis la fin de la 2eme guerre mondiale, la France a presque toujours été en guerre/conflit, petit a petit le reste de l’UE suit mais si ils pensent que la guerre c’est un simple théâtre d’opération extérieur, ils se trompent.

      +1

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  • Eric83 // 08.04.2017 à 09h47

    Le site Breitbart est réputé très pro-Trump. A lire les articles ci-dessous, on se rend compte que ce n’est pas le cas en ce qui concerne l’intervention militaire en Syrie.

    Pour Rand Paul – Sénateur Républicain « anti-guerre » – l’intervention de Trump est illégale et inconstitutionnelle.

    http://www.breitbart.com/big-government/2017/04/07/exclusive-sen-rand-paul-originalist-unilaterally-bomb-syria/

    Farage, acteur dans la campagne de Trump, dit son profond étonnement et rappelle que les américains qui ont voté pour Trump ont voté pour la fin des interventions militaires telle que celle-ci.

    http://www.breitbart.com/london/2017/04/07/farage-trump-voters-confused-syria/

    Enfin, un article qui a recueilli plus de 46 000 commentaires ou l’on constate que nombre d’américains ne soutiennent pas Trump sur l’intervention US en Syrie.

    http://www.breitbart.com/national-security/2017/04/06/trump-orders-strikes-syrian-regime-airbase-response-chemical-attack/

      +16

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    • LBBSO // 08.04.2017 à 12h44

      « Le site Breitbart est réputé très pro-Trump. (…)on se rend compte que ce n’est pas le cas en ce qui concerne l’intervention militaire en Syrie. »

      Cela s’explique :Steve Banon a été le président de Breibart.Puis il a été nommé au Conseil National de Sécurité par D Trump.Mais juste avant les bombardements du 6 au 7, il a quitté ,sous la pression, cette structure.

      Merci pour les liens

        +5

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  • bluetonga // 08.04.2017 à 09h59

    Un bon article sur le sujet sur Sic Semper Tyrannis :

    http://turcopolier.typepad.com/sic_semper_tyrannis/2017/04/donald-trump-is-an-international-law-breaker.html

    L’auteur rappelle entre autres que normalement, les Américains sont avertis des frappes russes et syriennes sur le terrain (le fameux accord pour éviter les accidents entre « alliés »). Donc ils savaient que les Syriens allaient bombarder ce dépôt, et cette donnée me paraît effectivement irréfutable.

    Qui savait réellement ce qu’il y avait dans ce dépôt? Ceux qui ont les meilleures informations, et rien ne laisse supposer que les Américains soient moins bien informés que les autres (surtout en partenariat avec le Mossad ou les émirats, par exemple).

    Dernière information cruciale, il ne s’agissait pas de gaz sarin. Des photos montres les sauveteurs manipuler les victimes sans gants, et le gaz sarin agit au contact de la peau. Donc il s’agit d’agents toxiques différents, ce qui rend plausible la version d’un bombardement accidentel d’agents chimiques indéterminés.

      +14

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    • bluetonga // 08.04.2017 à 10h14

      L’auteur conclut son article en soulignant l’énormité de la décision, soit un acte de guerre délibéré contre un pays souverain.

      Il enfreint donc le droit international, dont on sait depuis plusieurs décennies que Washington se fout éperdument, une position par ailleurs revendiquée haut et fort par Trump.

      Le pire selon l’auteur, est qu’il est accompagné dans son délire par les autorités censées le conseiller et éventuellement le pondérer, en particulier les milieux du renseignement (Pompeo, McMaster).

      L’auteur termine par : « Quels qu’aient été mes espoirs que Donald Trump puisse être une autre sorte de président, ces espoirs sont réduits à néant. C’est un gamin et un crétin. Il a commis un acte de guerre sans justification. Mais il n’en porte pas seul la responsabilité. Ceux qui siègent à la tête du NSC, du DOD, de la CIA auraient dû démissionner en signe de protestation. Ils ne l’ont pas fait. Ils sont complices d’un crime de guerre ».

        +9

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      • Fritz // 08.04.2017 à 10h53

        Donc, Trump s’est fait rouler par le Pentagone et par le Renseignement ? Agir comme un gamin quand on a passé 70 ans, c’est inquiétant…

        La une de Libé : ils auraient dû mettre la photo du charnier de Timisoara.

        Macron, la petite frappe de Trump : une idée pour décorer ses affiches ?

          +9

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    • Lysbeth Levy // 08.04.2017 à 10h55

      Pour l’intrusion soudaine du gazage alors qu’Assad gagne sa guerre il faut remonter à ceux qui visiblement organisent « la campagne » sur « Assad gaze son peuple » une ONG américaine un peu « syrienne » par ces représentants donne le « la » : https://www.sams-usa.net/press_release/8139/
      Financement de l’ONG par l’USAID qui relaie la campagne accusant Assad sur le gazage fait par les rebelles ou terroristes : https://www.sams-usa.net/wp-content/uploads/2016/10/2015-FINANCIAL-STATEMENTS.pdf
      On sait que Soros, Clinton, Obama jouent contre les voeux de Trump de se désengager du conflit en ayant l’air de ne pas s’accorder avec Poutine et Assad, donc il faut jouer « fin » et Trump joue au poker en ce moment. Il est sous pression du « lobby » représenté par les va-t’en guerre » Mac Cain et Graham, qui jouent derrière son dos. C’est compliqué a comprendre mais Français Durepaire sur BFMTV et d’autres anglo-saxons l’expliquent bien..et d’autres dont le nom est tabou ….

        +7

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  • Nicolas D. // 08.04.2017 à 11h37

    Je reste un peu dubitatif concernant l’érosion de la puissance américaine. La géopolitique c’est un peu comme le foot : à la fin, c’est argent qui fait la différence. Or, l’Otan c’est 800 milliards de budget militaire. La Chine et la Russie environ 80 ou 90 milliards chacun. Tout est dit.

    Ces 800 milliards sont dans les mains de politiques et généraux qui se fichent pas mal, l’expérience de ces 15 dernières années le montrent, du droit international. Je trouve ça extrêmement effrayant. Surtout que la presse dans sa formidable nullité ne pointe que la menace russe et apporte de l’eau au moulin de ceux qui trouvent que 800 milliards ce n’est pas assez.

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    • Pierre Bacara // 08.04.2017 à 12h55

      DE L’OR ET DES NEURONES

      « La géopolitique c’est un peu comme le foot : à la fin, c’est argent qui fait la différence. Or, l’Otan c’est 800 milliards de budget militaire. La Chine et la Russie environ 80 ou 90 milliards chacun.Tout est dit ».

      Comparez les budgets des rois Jean le Bon de France et Edouard III d’Angleterre en 1346 avant la bataille de Crécy et voyez le résultat de la bataille : une armée cinq fois plus puissante que l’autre rayée de la carte par la plus plus petite des deux. Ce sont les neurones des rois qui ont fait la différence ; celui qui en avait le plus avait gagné avant même que l’épée ne soit tirée du fourreau, pour copier-coller Sun Tzu.

      L’exemple est-il trop éloigné dans le temps et l’espace ? Voyez alors la guerre du Liban de 2006 et les réflexions préalables des chefs de Tsahal et du Hezbollah – bien que ce dernier se soit un peu reposé sur ses lauriers depuis, à en croire les grincements de dents des militaires russes lorsqu’ils sont arrivés en Syrie. Toujours est-il qu’en 2006, les légendaires chars israéliens ont été bousculés par la piétaille chiite.

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      • Scytales // 08.04.2017 à 15h18

        On pourrait aussi évoquer les guerres médiques entre Cités grecques et l’énormissime empire perse et la conquête du dit empire par Alexandre le Grand, les tentatives de l’Espagne de Philippe II, alors la plus grande puissance de la chrétienté, de conquérir l’Angleterre avec ses Armadas (car il y eu plusieurs Armada lancées contre l’Angleterre, pas que celle, la première, dont la défaite est très connue), etc… Les exemples regorgent dans l’histoire.

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        • Nicolas D. // 08.04.2017 à 16h57

          On pourrait aussi souligner la vaillance des troupes du Donbass face à plus nombreux qu’eux. Il n’empêche, à un moment le budget ça compte dans une guerre moderne où la technologie a pris une telle importance.

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    • Un_passant // 09.04.2017 à 18h48

      Vous savez, du fait de principe de Peter et du principe de parkinson, plus vous mettez d’argent, plus vous en gaspillez en administratif, en commissions et en querelles de clochers. C’est d’ailleurs ce qu’expliquait Marcel Dassault, plus petit mais capable de faire face aux géants américains.

      Les services secrets américains, 26 au total, si je ne m’abuse, sont connus pour se tirer dans les pattes, ils se sont même sévèrement faits remonter les bretelles suite au 9/11 (reste à savoir si ça a vraiment poussé les services secrets à se calmer).

      Ce qui est évident si on creuse un peu (et un auteur comme Tom Clancy ou ses coreligionnaires l’explique bien), la CIA, la DIA (son pendant militaire), le FBI et la NSA (réputée avoir pris quelques libertés, elle n’est pas supposée intervenir sur le terrain mais forte de son budget, ne se serait pas gênée) n’ont pas forcément les mêmes intérêts (même si elles prétendent de bonne foi défendre les USA).

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  • Olympi // 08.04.2017 à 12h30

    La souveraineté de la Syrie ? Tous le monde lui passe dessus:
    http://imgur.com/a/yttsz (source wikipedia et perso)

    Au final c’était une opération de com et de dressage.
    De com : oh regardez je suis dangereux et imprévisible, fear!
    De dressage: Assad ne fait pas le con ou alors t’aura une baffe.

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  • POL // 08.04.2017 à 12h31

    puisque chacun y va de sa version pour résumer l’affaire:
    les USA ont tiré 60 cruise-missiles Tomahawk, à environ 1 Million d’€ pièce, contre la base aérienne de Shayrat.
    les défenses S300 & S400, qui ne protègent que les installations Russes, étaient donc inactivées et aucun missile n’a été intercepté.
    Cette opération a eu lieu en représailles au gazage effectué par les forces syriennes par bombardement sur la population syrienne.(sic?)
    On peut noter que les gaz de combats ne sont jamais épandus par bombardement aérien, le risque de toucher d’autres zones que les cibles est trop important.
    On se rappelle également que la Syrie a déja accepté le contrôle et la neutralisation de ses stocks de gaz il y a plusieurs années.
    Les photos des casques blancs (lol) intervenant sur les victimes du gazage montrent des équipement de protection sommaires totalement inefficaces contre le gaz Sarin supposé avoir été épandu par bombardement, ils auraient du être tous asphyxié en très peu de temps.

    Vous en concluez tout ce que vous voulez…

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  • Betty // 08.04.2017 à 12h43

    Pour ceux qui sont intéressés par le document du centre d’analyse des armes de destruction massive du MIT, auquel fait référence M.Sapir, il peut être consulté ici:
    https://s3.amazonaws.com/s3.documentcloud.org/documents/1006045/possible-implications-of-bad-intelligence.pdf
    Les motivations des deux chercheurs sont claires: « Our intelligence community has carefully reviewed and re-reviewed information regarding this attack, and I will tell you it has
    done so more than mindful of the Iraq experience. We will not repeat that moment. Accordingly, we have taken unprecedented steps to declassify and make facts available to people who can judge for themselves. »

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  • Renaud // 08.04.2017 à 13h26

    Est-ce que cette attaque au gaz mortel en Syrie et la tuerie (une de plus!!) ne serait pas faite pour saboter la démarche, cautionnée par Trump en Syrie de Mme Tulsi Gabbard (1) ?
    En effet, l’hostilité de l’ambassadrice des États-Unis au Liban au déroulement de la mission de Mme Tulsi Gabbard ferait que cette ambassadrice roulerait (avec d’autres au sein de l’adminiistration américaine) pour la politique « obscure » des États-Unis qui s’exerce dans le long terme au Moyen-orient élargi pour « réorganiser » la région de concert avec israël, quelques soient les « présidents » des États-Unis… Par exemple, Bill Clinton, qui précéda Bush junior à la Maison Blanche, avait approuvé quand dernier déclencha la guerre contre l’Irak (mars 2003).
    Ainsi dans la présente actualité, François Hollande, ce fayot dont on connaît la servilité auprès de son maître (donc de l’OTAN) rend, ipso-facto, Bachar el Assad responsable de ce crime. Comme si ce dernier, idiot, choisissait spécialement de se mettre en situation de criminel contre l’humanité…

    (1) http://www.madaniya.info/2017/04/03/syrie-la-surprenante-offre-de-donald-trump-a-bachar-al-assad/

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  • Crapaud Rouge // 08.04.2017 à 13h53

    Juste pour signaler que Romaric Godin a un nouveau blog et que celui qu’il avait à la Tribune n’est plus accessible. Voir ici : https://lemouvementreel.com/

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  • Dva // 08.04.2017 à 14h12

    Et bien voilà,les USA (cette fois c’est que les milliardaires ( sans les intermédiaires ‘politiques’ au pouvoir..) bombardent (sans ce soucier d’un stockage d’armes de ce genre sur ce site? lol) et attaquent une nouvelle fois un pays( souverain !! et donc en complète opposition au droit international !!!) sous le prétexte d’une ‘attaque présumée’ ?!!!!( oups des photos !!! …heureusement qu’on ne remontre pas la photo de la petite fille victime des bombardements au Napalm US sur le Vietnam…), si la Syrie cible en retour la présence illégale des américains à Taqba et donc essaye de poursuivre la libération de ses villes…faudra pas demander des comptes après…En mme temps , la base bombardée n’a pas d’importance stratégique et les russes ont été prévenus de ou et qd de l’attaque, donc, Trump peut ‘ montrer qu’il sert à qque chose’ au monde ..et jusque là , ça va tjrs ..

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  • Dva // 08.04.2017 à 14h13

    Donc… La vraie question est de savoir à quel point la Russie tolérera une telle situation sachant que les Etats-Unis aimeraient bien avoir son accord pour diviser la Syrie en zones d’influence….question route et exploitation gaz pétrole…hein (la raison de la présence USA- kurdienne effective près de Raqa((attention au barrage ..qui pourrait ‘céder’ un de ses 4 si ça tourne mal pr les ‘alliés’) pour déloger les ‘ mercenaires islamistes’ ( qui se trouvent comme par hasard tjrs là où il y a des ‘ richesses’ mais qui permet surtout de couper ainsi l’avancée de l’armée syrienne vers Raqa puis…Deir Ezzor….pétrole..) et …qui sait d’ailleurs si un tel accord n’a pas déjà été conclu…???Et en parallèle…Trump va réussir à ‘obliger’ nos gouvernements à augmenter notre participation financière à l’OTAN ( alors qu’il’ tweetait’ le contraire…)…Et l’Europe va continuer à devoir faire face à l’afflut des réfugiés…Elle n’est pas belle la vie ?…Il est tard …j’ai lu tous les com’ des internautes sur le fiote garrot…( 261…) super..ds un sens où les gens se rendent bien compte de ‘ l’énormité’ de la situation à disons …90%…mais voilà le problème ..même si nous devons aussi payer la taxe ( publique!) TV …pas moyen de contredire notre ( ou leur ) télévision nationale…( sur RTL ça va toujours…) qui se réfère un peu trop à mon goùt aux 4 agences ( AP -AFP- Reuter et DNP) de ‘ référence’

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    • LBSSO // 08.04.2017 à 19h35

      « si un tel accord n’a pas déjà été conclu…?? »

      Dans le dos de Bacchar et qui pourrait expliquer,par hypothèse, le pourquoi d’une (éventuelle) attaque chimique .
      Une carte pour situer les villes que vous évoquées ,pour ceux qui seraient intéressés:
      https://www.infoplease.com/atlas/syria
      Raqa = Ar Raqqah sur la carte
      Barrage = Tabaqah = Euphrates dam sur la carte
      Deir Ezzor = Dayr az Zawr sur la carte

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  • fanfan // 08.04.2017 à 17h04

    LCI se distingue parfois comme par exemple ici : https://www.youtube.com/watch?v=ncBBBYBbCj8

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    • Fritz // 08.04.2017 à 18h40

      Ah, ce Lino ! Quel poil à gratter !

      « Donald Trump est en train de devenir le Tsipras américain »

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  • manup // 08.04.2017 à 19h29

    pour info :
    voici la réaction de Tulsi Gabbard (démocrate représentante à la Chambre des représentants des États-Unis, que Trump avait envoyé récemment en Syrie rencontrer Bachar el-Assad), au sujet de « l’attaque chimique » (désolé c’est en anglais) :

    http://edition.cnn.com/2017/04/07/politics/tulsi-gabbard-assad-chemical-weapons-blitzer-cnntv/

    Elle dit qu’elle est sceptique sur la responsabilité de El Assad, et surtout qu’elle attend d’avoir des preuves. Et le journaliste a toute l’impartialité que doit avoir un journaliste (je plaisante).

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    • LBSSO // 08.04.2017 à 20h20

      Merci ; vous le savez sans doute , mais ceux qui liront votre commentaire doivent savoir que T Gabbard a un parcours particulier au sein des Démocrates.
      Par exemple avant l’élection de D Trump elle a défendu un texte contre les aides aux groupes islamistes en Syrie.Elle a même été ,je crois, pressentie pour être ambassadrice de D Trump aux Nations Unies.

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  • Betty // 08.04.2017 à 22h12

    Une analyse intéressante qui rappelle, entre autres, que : »La tâche de la Mission de l’ ONU en Syrie devait se concentrer sur la question technique de savoir si [des] CW (chemical weapons) avaient été employées, mais pas d’établir l’ attribution. Ce type d’équipes doivent être objectives dans leurs conclusions, et les preuves recueillies ne peuvent suffire à établir quel faction à utilisé les CW » : http://www.mdpi.com/2305-6304/2/3/391/htm
    The Use of Chemical Weapons in the Syrian Conflict
    (Major) René Pita * and (Major) Juan Domingo – Chemical Defense Department, CBRN Defense School a été diffusée sur la plateforme MDPI: https://en.wikipedia.org/wiki/MDPI

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  • Pegaz // 08.04.2017 à 23h28

    Ayant appris la nouvelle en pleine nuit, j’ai passé son reste à scruter le net à l’affut d’une réaction et diffuser mes 1er commentaires. Pour le moment je constate que la décision de Trump à fait cesser les invectives au sujet de « l’attaque chimique ». Que cette décision unilatérale a scotché et rassemblé la nomenclature US, au point que – @google, le Congrès veut cadrer Trump sur la Syrie – relançant un débat ancien sur les pouvoirs militaires du commandant en chef. Les AP de par leur justifications nous avouent qu’Obama avait les mains libres (et sales). Donc comme pour l’élection, par vindicte ils en arrivent à critiquer leur propre système ! Que la plupart des acteurs de ce conflit se sont exprimés. Que dans le cadre du « la solution est diplomatique » les bellicistes se sont découvert, la Turquie approuve la punition et rêve à sa zone d’exclusion aérienne et que l’opposition veut plus de bombardements (tant qu’à faire d’armes et d’argents). Il y a également – @google, Les rebelles syriens appellent à «embraser les fronts» – et je vous le donne en le mille, le fédérateur se nomme le Front Fatah al-Cham. Alors vu les réactions, 59 ogives sur une seule cible isolée et peu peuplée ont produit plus d’effets que bien des discours !

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  • kenetbarbie // 09.04.2017 à 00h32

    http://www.newsweek.com/bernard-henri-levy-why-i-shall-be-voting-macron-580023

    BHL soutient Macrooooon, po po po poooo !
    C du lourd et c dans Niouzewike…
    Il est vraiment phenomenaaaal lalala laaaaa la

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    • step // 10.04.2017 à 17h28

      la boussole qui indique le sud a encore frappé.

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  • kenetbarbie // 09.04.2017 à 01h07

    Précisions : BHL fait de Macron un melange de John Kennedy, aristocrate américain, selon ses dires, et d’Alcibiade, general athénien plein aux as qui precipita Athènes vers le declin en perdant la Guerre du Peloponnese, accessoirement aussi amant occasionnel de Socrate, ouiiii ? Ce sera tout ?

    C’est en tous cas ce que j’ai eu le courage de capter dans la prose ou ptose indigeste du proutosophe botulique.

    Sérieusement, dans quel pays vit-on ?
    Dans quel autre pays un ane comme BHL, ane de droite qui plus est comme le catalogue la CIA dans ses documents déclassifiés au même titre que tous les autres Nouveaux Philosophes, Glucksmann etc…, dans quel autre pays aurait-il autant l’occasion d’ouvrir son claquem…. ?

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    • stanlolo // 09.04.2017 à 08h57

      Alcibiade ? De la queue du chien?! Pour que les Athéniens cessent de parler de ce qui ne les regardent pas .

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    • Alfred // 09.04.2017 à 09h24

      Merci pour votre abnegation. Me tenant loin de ce qui pue je ne le lis plus mais je suis content d’avoir de temps en temps de ses nouvelles. Il me manquera cet epouvantail.

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  • Lydia // 09.04.2017 à 10h35

    « L’émergence du monde multipolaire doit donc aussi beaucoup à l’entêtement des États -Unis qui se sont refusés avec constance à ce que cette émergence se fasse de manière consensuelle et ordonnée « .
    L’entêtement et son corollaire,le refus du lâcher prise,souvent vecteurs de destruction et de violence.
    « L’ultime faiblesse de la violence est que c’est une spirale descendante,engendrant la chose même qu’elle cherche à détruire « .
    (Pensée -Martin Luther King )
    Aussi, »Si les États Unis revenait vers une philosophie plus « Westphalienne « des relations
    internationales,alors rien n’empêcherait la
    coopération de prendre le pas sur la
    confrontation « .Une énergie démocratique
    malheureusement inexploitée.

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  • Un_passant // 09.04.2017 à 11h59

    Mon seul point de relatif désaccord, est la date à partir de laquelle les USA ont commencé à déco***r ferme, avec la bénédiction des autres pays occidentaux (difficile à admettre, bien que compréhensible).

    Tout démarre en 1971 au travers du démantèlement des accords de Bretton Woods au profit du pétrodollar. Le principe même du pétrodollar -de fait pro-saoudien (donc pro-sunnites)- suffit à expliquer tous les déséquilibres actuels.

    Si on regarde tout ce qu’il s’est passé avant la révolution cubaine et les pratiques troublantes des USA, les autres pays occidentaux auraient dû (par devoir et responsabilité) être plus que prudents. Ils ont été naïfs et aveugles (corrompus?).

    Quant à la dérive pro-« ultra-ingérence » récente, elle m’apparaît tout simplement criminelle et justifierait la traduction devant le TPI d’un nombre non négligeable de personnalités politiques ou médiatiques.

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  • Politicoboy // 09.04.2017 à 20h37

    Un article particulièrment éclarant, merci.

    Pour une analyse sythétique de la crise en syrie vue depuis les USA, je vous recommande modestement ce texte:

    http://www.politicoboy.fr/donald-trump/crise-syrie/

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