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Les Machines de l’Apocalypse, par Daniel Ellsberg

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Source : Daniel Ellsberg, Consortium News, 10-04-2018

10 Avril 2018

The Doomsday Machine, publié en Décembre par Bloomsbury, est le témoignage par Daniel Ellsberg du programme américain pour les armes nucléaires développé dans les années 1960 dans lequel il relate son expérience de consultant pour le Pentagone et la Maison Blanche. Ellsberg a esquissé les plans de guerre nucléaire du Secrétaire à la Défense Robert McNamara. Il est ensuite devenu le plus célèbre lanceur d’alerte de l’histoire américaine. Voici un extrait de son nouveau livre, publié avec la permission de Bloomsbury, qui paru d’abord dans Harper’s Magazine.

Au terme de son film de 1964, Docteur Folamour, Stanley Kubrick introduit le concept de « Doomsday Machine » – conçue par l’Union Soviétique pour dissuader les attaques nucléaires contre elle en automatisant la destruction de toute vie humaine en réponse à une telle attaque. Le leader russe du film a cependant mis en place ce système avant de révéler son existence au monde, système qui est déclenché par une unique explosion nucléaire lancée depuis un B-52 américain et commanditée sans autorisation présidentielle par un chef rebelle.

Kubrick a emprunté le nom et le concept de Doomsday machine d’un ancien collègue, Herman Kahn, un physicien employé de l’entreprise Rand avec lequel il a discuté. Dans son livre On Thermonuclear War publié en 1960, Kahn écrit qu’il serait capable de mettre au point un tel dispositif. Celui-ci pourrait être produit en une dizaine d’années et serait relativement bon marché – étant donné qu’il pourrait être installé sur le territoire national ou en mer. Il ne dépendrait pas de l’envoi de têtes nucléaires de l’autre côté du monde.

Mais, d’après lui, ce type de machines était clairement indésirable. Elles seraient trop difficiles à contrôler – trop inflexibles et automatiques – et ses ratés « tueraient trop de personnes » – en fait, toute vie humaine, une perspective que le philosophe John Somerville a par la suite défini comme un « omnicide ». En 1961, Kahn était certain qu’aucun de ces systèmes n’avait été construit, ni ne le serait, que ce soit par les États-Unis ou par l’Union Soviétique.

Le physicien Edward Teller, connu comme « père de la bombe-H », niait lui aussi que « l’omnicide » – un concept qu’il tourna en dérision – fut possible, même à long terme. En 1982, en réponse à une question que je lui ai posé, il insista sur le fait qu’il était impossible que les armes thermonucléaires qu’il avait co-inventé puissent tuer « plus qu’un quart de la population sur terre ».

Teller : « Père de la bombe-H. »

En ce temps-là, je pensais ironiquement à cette affirmation comme à une version du verre plein aux trois quarts. (Teller était, avec Kahn, Henry Kissinger et l’ancien dessinateur des missiles nazis Wernher von Braun, une des sources d’inspiration de Kubrick pour le personnage du Dr. Strangelove.) Et l’estimation de Teller était très conforme avec ce que le Chef d’État-Major, avait planifié de faire en 1961, bien qu’une meilleure estimation aurait été plus proche du tiers ou de la moitié de la population mondiale.

L’hiver nucléaire

Mais le Chef d’État-Major avait fait erreur en 1961, tout comme Herman Kahn en 1960 et Teller en 1982. Un an tout juste après que Teller eut sous-estimé le pouvoir destructeur des armes nucléaires, les premières publications décrivant le phénomène d’hiver nucléaire firent leur apparition. L’hiver nucléaire fait référence aux effets des fumées injectées dans la stratosphère par les tempêtes de feu libérées par les bombes à hydrogène. Bien que la probabilité pour la Doomsday Machine de décimer jusqu’au dernier être humain soit infime, ses conséquences, une fois déclenchée, légitimerait son nom de machine de l’apocalypse.

Comme des opérations d’infiltration et les complots d’assassinats, les programmes de guerre nucléaire ne sont pas débattus en public par la petite minorité d’officiels et de consultants qui savent quelque chose de ceux-ci. Ces officiels gardent le silence pour maintenir leurs autorisations, leurs accréditations et la possibilité pour eux de devenir consultants une fois retirés du service. Cette discrétion, couplée avec le recours systématique au secret, au mensonge et à la dissimulation a créé un système de compréhension universitaire et journalistique extrêmement déficient et le maintien du public et du Congrès dans l’ignorance.

Par conséquent, la plupart des aspects du système de planification nucléaire américain que je connaissais il y a un demi-siècle existent encore aujourd’hui, aussi susceptibles d’être catastrophiques que jamais, mais à une échelle qui dépasse largement ce que l’on comprenait à l’époque. Les risques actuels de la présente ère nucléaire vont bien au-delà des dangers de la prolifération et du terrorisme non étatique qui ont été au centre des préoccupations quasi exclusives du public au cours de la dernière génération et de la dernière décennie en particulier. Les arsenaux et les plans de la Russie et des États-Unis ne sont pas seulement un obstacle insurmontable à une campagne mondiale efficace de lutte contre la prolifération ; ils constituent eux-mêmes un danger existentiel pour l’espèce humaine.

Une catastrophe inimaginable

La réalité cachée que j’ai l’intention d’exposer est que depuis plus de cinquante ans, une guerre thermonucléaire totale – une calamité irréversible, sans précédent et presque inimaginable pour la civilisation et la plupart des vies sur terre – a été, comme les catastrophes de Tchernobyl, Katrina, la marée noire du Golfe et Fukushima Daiichi, et une catastrophe en suspens, à une échelle infiniment plus grande que n’importe laquelle d’entre elles. Et c’est encore vrai aujourd’hui.

Voici ce que nous savons maintenant : les États-Unis et la Russie ont chacun une machine de fin du monde. Ce n’est pas le même système qu’envisageait Herman Kahn (ou qu’a dépeint Stanley Kubrick), avec des ogives enfouies profondément et programmées pour exploser dans leurs propres territoires, produisant des retombées mondiales mortelles. Mais une contrepartie existe néanmoins pour les deux pays : un système d’hommes, de machines, d’électronique, de communications, d’institutions, de plans, de formation, de discipline, de pratiques et de doctrine – qui, dans des conditions d’alerte électronique, de conflit externe ou d’attente d’attaque, entraînerait avec une probabilité inconnue mais peut-être élevée, la destruction globale de la civilisation. Ces deux systèmes risquent toujours d’être apocalyptiques : les deux sont en état d’alerte, ce qui rend leur existence commune instable. C’est vrai même si la guerre froide qui a rationalisé leur existence a pris fin il y a trente ans.

Voici le scénario : les retombées resteraient principalement limitées à l’hémisphère nord, mais la fumée et la suie générées par des incendies violents dans des centaines de villes en feu seraient emportées dans la stratosphère, d’où elles ne tomberaient pas et resteraient pendant une dizaine d’années ou plus, enveloppant le globe de fumée et bloquant la lumière du soleil, abaissant les températures au niveau de la dernière période glaciaire, et tuant toutes les récoltes dans le monde entier, provoquant une famine quasi universelle en un an ou deux.

Les plans américains pour une guerre thermonucléaire au début des années 60, s’ils avaient été exécutés lors des crises des missiles de Berlin ou de Cuba, auraient tué bien plus que les six cents millions de personnes prévues par le JCS [Joint Chiefs of Staff, ou Comité des chefs d’état-major interarmées, NdT]. Ils auraient fait mourir de faim,presque tous ceux qui vivaient à ce moment-là : à cette époque, trois milliards de personnes. Le nombre d’ogives en possession des États-Unis et de la Russie a diminué depuis. Pourtant, selon les calculs scientifiques les plus récents, même une fraction des arsenaux existants suffirait à causer l’hiver nucléaire aujourd’hui.

En avons-nous encore besoin ? En avons-nous jamais eu besoin ?

Les États-Unis ont-ils encore besoin d’une Machine de l’Apocalypse ? La Russie en a-t-elle besoin ? En ont -ils jamais eu besoin ? Son existence sert-elle un intérêt national ou international dans une telle mesure que cela justifierait justifierait le danger pour la vie humaine ?

Je ne pose pas ces questions de façon rhétorique. Elles méritent un examen sérieux et réfléchi. Les réponses semblent évidentes, mais pour autant que je sache, elles n’ont jamais été abordées. Une autre question se pose : y a-t-il une nation sur terre qui a le droit de posséder un tel pouvoir ? Un droit de menacer – par sa simple possession de ce pouvoir – l’existence continue de toutes les autres nations et de leurs peuples, de leurs villes et de la civilisation dans son ensemble ? Pourquoi tout autre chose que le risque zéro serait-il tolérable ?

Le missile balistique intercontinental Titan II au Titan Missile Museum en Arizona. (Steve Jurveston/Wikimedia Commons)

Nous n’avons pas entrepris intentionnellement d’acquérir une capacité apocalyptique. L’existence d’une telle machine n’incite pas concrètement un ennemi à en avoir une. En fait, le fait d’en avoir deux en état d’alerte l’une contre l’autre est beaucoup plus dangereux que s’il n’y en avait qu’une seule. Si les deux machines existantes étaient dépouillées de leur potentiel de fin du monde, il n’y aurait aucune raison stratégique de les reconstruire, pas plus qu’il n’y avait une intention consciente en premier lieu.

La bonne nouvelle est que le démantèlement de la Machine de l’Apocalypse dans un pays ou les deux serait relativement simple dans son concept et dans son exécution matérielle (bien que politiquement et bureaucratiquement incroyablement difficile). Cela pourrait se faire en moins d’un an. Mais cela signifierait – et c’est là que la résistance institutionnelle serait forte – abandonner certaines illusions sur nos forces nucléaires. Cela signifierait l’abandon de nos plans stratégiques de guerre nucléaire et le retrait de la plupart des forces déployées pour les exécuter.

Aussi faible que soit la probabilité que les États-Unis ou la Russie mettent en œuvre leurs plans d’urgence stratégiques l’un contre l’autre et causent l’hiver nucléaire, elle ne sera jamais nulle, tant qu’il existera des Machines de l’Apocalypse du type actuel. Jusqu’à quel point le risque doit-il être élevé pour qu’il soit intolérable ? Dans quelle mesure le risque d’un hiver nucléaire est-il « acceptable » comme prix du maintien de nos forces stratégiques actuelles ?

Depuis la fin de la Guerre froide, la plus forte probabilité est qu’une attaque préventive soit déclenchée par une fausse alarme électronique (ce qui s’est produit à plusieurs reprises) ou une explosion accidentelle (ce qui était un risque réel dans un certain nombre d’accidents antérieurs).

Le danger qu’une fausse alerte ou une attaque terroriste contre Washington ou Moscou conduise à une attaque préventive découle presque entièrement de l’existence dans les deux pays de forces de missiles terrestres, chacune vulnérable aux attaques de l’autre et donc maintenue en état d’alerte élevé, prête à être lancée dans les minutes qui suivent l’alerte.

Le moyen le plus simple et le plus rapide de réduire ce risque – et, en fait, le danger global de guerre nucléaire – est de démanteler entièrement (et non pas simplement « lever l’état d’alerte ») la force de missiles Minuteman III, la composante terrestre américaine de la « triade » nucléaire. Ce changement n’éliminerait pas totalement les dangers de la guerre nucléaire, mais il supprimerait la menace de l’hiver nucléaire.

LGM-30 Minuteman III (Photo : military.com)

Les démanteler

Ce démantèlement des Machines de l’Apocalypse n’est pas destiné à se substituer à long terme à des objectifs plus ambitieux et nécessaires, y compris la suppression totale et universelle des armes nucléaires. Nous ne pouvons accepter la conclusion selon laquelle la suppression doit être exclue « dans un avenir prévisible » ou reportée à plusieurs générations. Il n’y aura pas d’avenir humain sans elle.

Les États dotés d’armes nucléaires doivent reconnaître la réalité qu’ils nient et que les États non dotés d’armes nucléaires proclament depuis près de cinquante ans : la non-prolifération effective est inévitablement liée au désarmement nucléaire. Soit tous les pays renoncent au droit de posséder indéfiniment des armes nucléaires et d’en menacer d’autres quelles que soient les circonstances, soit tous les pays revendiqueront ce droit, et la possession et l’utilisation effectives se généraliseront.

Ce qui manque souvent dans la discussion habituelle sur les politiques nucléaires, c’est la reconnaissance du fait que ce qui est discuté est d’une folie vertigineuse. C’est une folie de par sa capacité de destruction presque incalculable et son caractère meurtrier délibéré, sa disproportionnalité du risque et de la destruction planifiée pour ses objectifs secrètement poursuivis (limitation des dommages aux États-Unis et à ses alliés, « victoire » dans un conflit nucléaire opposant deux camps), sa criminalité (dans une mesure qui fait exploser les visions du droit, de la justice, du crime), son manque de sagesse ou de compassion, sa noirceur et sa nature diabolique.

Et pourtant, une partie de ce qui doit être saisi – ce qui le rend les choses la fois compréhensibles, une fois saisis, et en même temps mystérieuses et résistantes à notre compréhension ordinaire – est que la création, l’entretien et l’utilisation politique de ces machines monstrueuses ont été dirigés et accomplis par des gens ordinaires, ni meilleurs ni pires que le reste d’entre nous.

Est-il vraiment possible que des politiciens ordinaires, des analystes et des stratèges militaires ordinaires aient créé et accepté des dangers du genre de ceux que je décris ? Tous nos instincts nous poussent à dire « Non ! Ça ne peut pas être si grave ! Et si ça l’a jamais été, ça ne peut pas être vrai maintenant, dans notre propre pays ».

Cette réaction est erronée. Après tout, nous, Américains, avons vu des catastrophes causées par l’homme ces dernières années, reflétant l’insouciance des gouvernements ou des entreprises, qui est beaucoup plus consciente et délibérée. Surtout, l’invasion de l’Irak et l’occupation de l’Afghanistan, mais aussi l’échec de la prévision ou de la réponse à l’ouragan Katrina, la marée noire du Golfe et la crise financière de 2008 : scandale de l’épargne et des prêts, bulles Internet et du logement, la fraude criminelle et l’effondrement du système bancaire et d’investissement.

Peut-être que la réflexion sur ces échecs politiques, sociaux et moraux – et la prise de décision désastreuse de Donald Trump – conférera de la crédibilité à mon thème de base, autrement difficile à assimiler : que ces mêmes décisions insouciantes, à courte vue, imprudentes et malhonnêtes ont caractérisé les politiques nucléaires de notre gouvernement, risquant une catastrophe incomparablement plus grande que toutes les autres.

Notre situation mortellement difficile n’a pas commencé avec l’élection de Donald J. Trump, et elle ne se terminera pas avec son départ. Les obstacles à la réalisation de ces changements nécessaires ne sont pas tant le public américain – bien qu’il ait montré ces dernières années une sensibilité à la manipulation consternante – que les fonctionnaires et les élites des deux partis et des grandes institutions qui soutiennent consciemment le militarisme, l’hégémonie américaine, la production et la vente d’armes.

Aucune politique dans l’histoire de l’humanité n’a plus mérité d’être reconnue comme immorale. L’histoire de l’origine de cette situation catastrophique et comment et pourquoi elle a persisté pendant plus d’un demi-siècle est une chronique de la folie humaine. Il reste à voir si les Américains, les Russes et le reste du monde peuvent relever le défi de renverser ces politiques et d’éliminer le danger d’extinction à court terme causé par leurs propres inventions et prédispositions. Je choisis d’agir comme si c’était encore possible.

Source : Daniel Ellsberg, Consortium News, 10-04-2018

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

Kiwixar // 01.06.2018 à 08h58

J’ai du mal à être optimiste. Le noeud du problème (Washington DC) est devenu « DC la folle » comme dit Ph. Grasset. La cocaïne des élites (sentiment de puissance), les opioïdes de la population abêtie en-deçà du mesurable, les militaires de haut rang qui de toute façon obéiront, une situation qui escalade par elle-même sans manuel de desescalade.

On a eu un sursis avec Trump au lieu de Killary, mais derrière il y a quoi? L’ « énergie vitale » (hydrocarbures) qui sera la cri de ralliement des va-t-en guerres comme l’ « espace vital » a été le cri de ralliement des Allemands. On peut vivre avec un espace vital réduit (faut se serrer), mais sans pétrole? Aller à pieds à Walmart, complètement vide? Et manger quoi?

La prudence de Poutine est de ne pas tracer de ligne rouge, ne pas affirmer que la Russie a pour mission de défendre un quelconque pays tiers, seulement ses propres frontières. Je pense qu’il pressent que les assauts de l’Otanie ne peuvent que devenir désespérés à mesure que ses capacités militaires deviennent obsolètes.

Ceci pour dire que la situation est bien plus dangereuse qu’en 62 ou 83.

59 réactions et commentaires

  • robert pierron // 01.06.2018 à 06h43

    Les forces imperialistes israelo yankee ne souhaitent pas l hiver nucleaire. Juste terroriser le monde insoumis d une part et entrainer ds une course aux armement ruineuse la Russie. Mais celle ci a trouvé une parade: rivaliser ds l armement à moindre coût quantitativement et en faisant même mieux qualitativement. La Chine alliee de fait avec la Russie suit le même chemin. L espoir des ricains est d entraîner ces deux pays ds des pieges « afghan » où l urss s est enlisée. Par exemple la Syrie où la Russie a été contrainte d intervenir. Il n y aura de fin qu avec des defaites militaires du condominium imperialiste isaelo yankee. Et d abord avec la fin de la domination du $ .

      +21

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    • 1,618 // 04.06.2018 à 10h46

      Le condominium fera tout pour éviter une guerre car le condom a déjà compris qu’il est extrèmement vulnérable . Il ne voudrait pas en plus endosser une humiliation . La fin devrait venir de la finance pourrie .

        +0

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  • dan // 01.06.2018 à 08h25

    Tout à fait d’accord avec cette analyse. On sait qui est la puissance agressive, qui provoque les guerres destructrices et autres changement de régime. C’est clairement pas la Russie. Avec quels moyens peut-elle faire cette politique coûteuse : la domination du dollar qui lui permet d’en fabriquer autant que de besoin.

      +11

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  • John V. Doe // 01.06.2018 à 08h31

    Les bases d’anti-missiles américaines dispersées à proximité des capacités nucléaires tant chinoises que russes compliquent la diminution des capacités nucléaires de ces deux pays. Ils estiment devoir avoir la possibilité de saturer les capacités « anti » des USA. Tant que cette situation perdurera voire même s’accentuera, il est peu probable de les voir s’engager sur cette voie.

      +4

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  • Aladin0248 // 01.06.2018 à 08h49

    Les forces impérialistes israelo yankee ne souhaitent pas l hiver nucléaire … mais leur volonté d’hégémonie brouille tellement leur entendement qu’on ne peut réellement compter sur leur comportement rationnel. On ne peut que compter sur la raison du camp d’en face …

      +6

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  • Kiwixar // 01.06.2018 à 08h58

    J’ai du mal à être optimiste. Le noeud du problème (Washington DC) est devenu « DC la folle » comme dit Ph. Grasset. La cocaïne des élites (sentiment de puissance), les opioïdes de la population abêtie en-deçà du mesurable, les militaires de haut rang qui de toute façon obéiront, une situation qui escalade par elle-même sans manuel de desescalade.

    On a eu un sursis avec Trump au lieu de Killary, mais derrière il y a quoi? L’ « énergie vitale » (hydrocarbures) qui sera la cri de ralliement des va-t-en guerres comme l’ « espace vital » a été le cri de ralliement des Allemands. On peut vivre avec un espace vital réduit (faut se serrer), mais sans pétrole? Aller à pieds à Walmart, complètement vide? Et manger quoi?

    La prudence de Poutine est de ne pas tracer de ligne rouge, ne pas affirmer que la Russie a pour mission de défendre un quelconque pays tiers, seulement ses propres frontières. Je pense qu’il pressent que les assauts de l’Otanie ne peuvent que devenir désespérés à mesure que ses capacités militaires deviennent obsolètes.

    Ceci pour dire que la situation est bien plus dangereuse qu’en 62 ou 83.

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    • Ardéchoix // 01.06.2018 à 10h01

      @Kiwixar
      « J’ai du mal à être optimiste » pas grave, il vaut mieux un pessimiste averti qu’un optimiste béât. Et comme vous abordez souvent le problème de drogue des élites, il serait intéressant voir obligatoire de savoir qui prend quoi ?
      14.18 La gnôle pour le fantassin
      39.45 La pervitine pour tout le monde, civils compris. https://www.youtube.com/watch?v=VRyzPKhLucE
      Et je vous rejoins sur le faite que la clé des guerres passées, présentes et future, est le pétrole .

        +6

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      • Kiwixar // 01.06.2018 à 10h13

        Pétrole / la clé des guerres passées et présentes, et pourtant y en avait à profusion, pompables sans trop de coût. Les guerres à venir, ce sera pour du pétrole, mais y en a plus pour tout le monde à des prix convenables (« les prix se font à la marge »).

        Le rêve pour l’Otanie, ce serait une sale guerre en Corée faisant plonger les PIB (donc la conso pétrole) de Chine, Japon, Corée, Taiwan. Ça donnerait 20 ans de pétrole pas cher pour nous, ramènerait des emplois en Otanie (effondrement de la prod asiatique). Peut-être les Chinois ont-ils vu ça venir et ont-il décidé d’aider la Corée du Nord à se défendre (bombe atomique).

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        • gavrilo-sans-principe // 01.06.2018 à 19h10

          Bonjour Kiwixar,
          le problème n’est pas la consommation de pétrole en soi mais le contrôle des routes pétrolières. Je me permets de citer :

          « Aussi important sinon plus que les ressources elles-mêmes, c’est leur acheminement par les gazoducs et oléoducs et le moyen d’influence qui en découle qui cristallise les tensions et les grandes manœuvres, ce que d’aucuns nomment la géopolitique des tubes. Complétant la pensée de Mackinder, un nouvel axiome est apparu : « Qui contrôle les sources et les routes d’approvisionnements énergétiques mondiales contrôle le monde. » C’est particulièrement vrai pour les Etats-Unis dont les stratèges sont conscients de l’inévitable déclin américain : le monde est devenu trop vaste, trop riche, trop multipolaire pour que les Etats-Unis puissent le contrôler comme ils l’ont fait au XXème siècle. Du Projet pour un nouveau siècle américain des néo-conservateurs au Grand échiquier de Brzezinski, une même question prévaut en filigrane : comment enrayer ce déclin, comment le retarder afin de conserver aux Etats-Unis une certaine primauté dans la marche du monde ? La réponse, qui n’est certes pas ouvertement explicitée, passe par le contrôle de l’approvisionnement énergétique de leurs concurrents. « Contrôle les ressources de ton rival et tu contrôles ton rival », Sun Tzu n’aurait pas dit autre chose. Et c’est toute la politique étrangère américaine, et subséquemment russe et chinoise, de ces vingt-cinq dernières années qui nous apparaît sous un jour nouveau. »

          http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2015/06/le-grand-jeu-cadre-theorique.html

            +6

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    • ceusette // 01.06.2018 à 10h18

      Je ne vois pas en quoi consiste le sursis avec Trump… On assiste plutôt, me semble-t-il à une accélération!

        +4

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      • Kiwixar // 01.06.2018 à 10h48

        Je pense qu’avec Hillary, la Russie et les US seraient DEJA entrés en guerre en Syrie. Progressivement : tentative par les US d’établir une no-fly zone, etc. Les moyens mis en oeuvre par la Russie en Syrie sont bien maigrelets par rapport à ce que les US auraient pu mettre en place autour si ils avaient voulu. A un moment charnière, il me semble que tous les porte-avions US étaient au port ou en maintenance (donc loin de la Méditerranée), ce qui n’est possible que par une volonté du Pentagone de ne pas permettre une opération à court terme.

        Hillary aurait pu y mettre un terme avec son va-t-en-guerrisme de psychopathe, et tous les militaires auraient obéi. C’est une grande malade, elle devrait être dans une cellule matelassée.

          +15

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        • vert-de-taire // 01.06.2018 à 11h48

          Presque juste à mon avis sauf que ..
          sauf qu’une no-fly zone imposée par les États-Unis n’est plus possible vis-à-vis des russes.
          Ils ont de nouvelles armes, peut-être pas encore très nombreuses mais qu’aucun système états-uniens ou autre ne saurait arrêter. Les russes ont mis au point des missiles Mach 5 inatteignables pour le moment et peut-être des missiles Mach10… sans parler des torpilles ultra rapides plus difficiles à manipuler mais difficilement détectables (plus rapide que le son ~ 1000kmh).
          Ils sont intouchables et par là les États-Unis ne peuvent pas/plus s’imposer qqpart sans l’acceptation russe.
          Les bases (en fait la base) méditerranéenne russe en Syrie est non négociable pour les russes, le reste, Assad etc .. ça se discute.

            +4

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        • 1,618 // 04.06.2018 à 05h51

          On a échappé au pire avec Hillary .Trump ne veut pas la guerre , il remue du vent de ses grands bras et par ses excès touille le globalisme dans un sens qui ne peut plaire à personne . On peut dire que , sans le vouloir aucunement , il dissout l’Empire .

            +0

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      • gavrilo-sans-principe // 01.06.2018 à 19h13

        Pas d’accélération, au contraire. Avec l’hilarante néo-conservatrice, la guerre était aux portes : plus de soutien aux djihadistes syriens, aux néo-nazis ukrainiens…
        Trump était un moindre mal.

          +4

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    • TomDoe // 01.06.2018 à 11h18

      Bonjour
      Meme si je ne suis pas optimiste je ne crois pas que les militaires de haut rang obéiront aveuglément à un ordre de tir qui déclencherait l’apocalypse pour l’humanité. Au contraire, beaucoup plus conscients que les politiques des conséquences de leurs actes, il refuseront de déclencher cette apocalypse.
      C’est pour cela qu’il faut interdire les systèmes de déclenchement automatisé. Pour qu’il y ait toujours quelqu’un qui doive assumer sa décision.
      En espérant ne pas me tromper.

        +5

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      • vert-de-taire // 01.06.2018 à 11h50

        On ne peut qu’espérer. Je n’y crois pas. Il suffit de peu de personnes de haut rang pour que cela advienne, quand bien même certains seraient rétifs.

          +3

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      • Bibendum // 01.06.2018 à 12h16

        Bonjour TomDoe,

        Il me semble que vous ne vous trompez pas.

        Depuis la nuit des temps les espèces animales s’opposent inexorablement, du moins la plupart dont la notre, dans des affrontements violents et destructeurs. La sélection naturelle donne l’avantage au plus fort. C’est la règle, c’est la loi.

        Merci d’avoir souligné où voulait en venir l’auteur. L’automatisation robotisée du délire psychopathe avec une armée d’intervenants collaborant tous plus ignorants les uns que les autres des véritables enjeux. Mais si prompt et zélés à la tâche.

        Et comme nous avons tous connu l’écran blue de windaube:

        « « L’erreur est humaine, mais un vrai désastre nécessite un ordinateur. »

        Que ne vive jamais l’IA, nous pourrions tous mourir idiots….

          +0

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      • Kiwixar // 01.06.2018 à 22h04

        Tout dépend de ce qui se passe avant (escalade) : quelques F22 abattus, un porte-avion coulé (6000 morts) suite à un false flag, des armes nucléaires tactiques locales pour protéger l’allié local des armées syriennes, etc. Les populations US demanderont du sang. Qui aurait cru que l’assassinat d’un archiduc par un gus aurait initié une grande boucherie?

          +5

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    • julya // 03.06.2018 à 22h26

      Il y a 45ans, c’était dangereux de critiquer l’URSS. On pouvait être agressé pour avoir émis un simple doute sur la réalité des informations présentées dans le journal l’Humanité.
      En lisant ce blog et ses commentaires, j’ai l’impression de revivre la même pièce aujourd’hui.
      Merci ça fait pas envie!

        +1

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  • Le Wallon // 01.06.2018 à 09h53

    Pas de mots. Oui, aucun mot n’est assez puissant pour hurler le dégout que l’Humanité, dans son ensemble, devrait avoir pour ces engins (je n’ose pas employer ici le terme d’arme) de mort, ces instruments de génocide immédiat et total.

    Les chefs d’états ayant décidé la création de telles saletés, ou les ayant employés, sont des criminels (Roosevelt, Staline, de Gaulle, Truman, Macmillan, Mao et consorts).

    L’atome n’est utile que pour des application civiles (voir les conférences de Jean-Marc Jancovici).

      +4

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  • Arnould // 01.06.2018 à 10h10

    une question que je lui ai poséE

    les armes thermonucléaires qu’il avait co-inventéES

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  • robert pierron // 01.06.2018 à 10h27

    Quand j ecris que les forces imperialistes ne souhaitent pas une confrontation nucleaire ça signifie que tous ces milliardaires qui sont aux manettes n ont pas envie de perdre leur existence de rêve : châteaux, jets privés, putes de luxe, bouffe 5 * chaque jr, leur espérance de vie (cf Rockfeller et ses 7 transplantations) etc.
    Je ne crois guere à l accident ni à la conduite d un fou car l enjeu est trop vital pour ne rien laisser au hasard. Ces gens là ont les moyens de tout contrôler.
    Par contre qu ont à perdre des milliards d êtres humains qui ne possedent que leur miserable peau à duree de vie limitee.
    Un probleme est posé qui devrait faire fremir d inquietude les dominants du monde : et si les domines preferaient mourir debout y compris dans l hiver nucleaire plutôt que de vivre couchés leur existence miserable dans l extrême pauvreté et l humiliation?

      +8

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    • 1,618 // 04.06.2018 à 05h14

      De toute manière même si ces forces le voulaient , le fait est qu’elles ne le peuvent plus .
      AEGIS , missiles patriotes , missiles balistiques US et autres … dépassés . Ringard et trop lent .
      Les hauts gradés étoilés US , comme en témoignent les déclarations qu’ils firent devant les commissions du Congrès et du Sénat en conviennent « vaillamment  » nous n’avons rien à opposer à ces systèmes d’armements . C’est donc plié , pas de programme d’urgence pour rattraper leur retard n’est lancé .
      La contraction de l’Empire est en cours , cela fait un beau tourbillon de crises mais faut garder hardiment le cap dans ce qui n’est qu’une tempète .

        +0

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  • Michel Ickx // 01.06.2018 à 10h36

    « est que la création, l’entretien et l’utilisation politique de ces machines monstrueuses ont été dirigés et accomplis par des gens ordinaires, ni meilleurs ni pires que le reste d’entre nous. »

    Je ne partage pas ce commentaire malgré mon profond respect pour Ellsberg.
    Mais comment faire comprendre que nos plus haut dirigeants, ceux qui attirent et utilisent les ambitieux et les menteurs, sont en fait des psychopathes et pas du tout des gens normaux. Ce sont des malades, aujourd’hui ils sont parfaitement dépistables. Il faut donc en faire le diagnostic et les éloigner du pouvoir. Il faut accepter et faire accepter la réalité d’une contamination, par ces psychopathes, d’une société elle-même malade. Pas de diagnostic, pas de cure.

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    • Bibendum // 01.06.2018 à 11h51

      Bonjour Michel,

      Je suis un peu attristé que vous ne partagiez pas l’idée de l’auteur que vous citez en exergue de votre commentaire, bien que votre commentaire face sens.

      Cependant, vous dites:
      « Mais comment faire comprendre que nos plus haut dirigeants, ceux qui attirent et utilisent les ambitieux et les menteurs, sont en fait des psychopathes et pas du tout des gens normaux. »

      Alors comment faire comprendre si vous ne comprenez pas l’auteur, que vous respectez profondément par ailleurs ?

      Il y a toutes les questions utiles dans votre commentaire, ainsi que les réponses idoines.

      « « Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale que d’être adapté à une société malade » – J.Krishnamurti- »

      Et voilà l’une des explications; faire le diagnostic que l’individu, lorsque confronté à la compétition, peut soit agir, soit fuir, soit dénier la réalité.

      Je vous renvois à H.Laborit et ses grilles de lecture sur les comportements mémétiques humains. Ainsi peut-être, vous en viendriez à mieux comprendre/partager les propos de Ellsberg qui tente fort justement de diagnostiquer le mal, les malades, sans ni stigmatiser, ni même lapider, afin que chacun, j’insiste sur chacun, puisse élargir son champ de vision et se soigner d’un conditionnement pervers et insidieux.

      Certes, il restera toujours quelques incurables, mais pour les circonscrire, cessons les divisions, corrigeons nous les uns les autres. L’erreur, l’égarement, tout ça c’est humain.

      Et pour les incurables, une cage dorée si cela les apaise. Après tout, si dorer les barreaux de la folie qui les aliéne nous garanti la paix, au diable l’avarice, enfermons les dans les ors et glorifions la paix. Ils iront au trépas et l’or dure :o)

        +2

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      • Michel Ickx // 01.06.2018 à 13h49

        Cher Bibendum,
        Soit je n’ai pas été assez clair, soit vous ne m’avez pas compris. Je suis d’accord à 99% avec Daniel Ellsberg dont je signe toutes les pétitions (Root action team) et Laborit que j’ai lu et relu est un de mes « sages » préférés.

        Ce que j’ai voulu dire c’est que les psychopathes contaminent les sociétés et les états qu’ils dirigent. Exemple Hitler ou Staline, avec un nombre limité de collaborateurs sociopathes que nous pourrions parfaitement neutraliser en ne les votant pas ou en les éloignant du pouvoir car nous sommes infiniment plus nombreux.
        Mais la majorité des gens leur font confiance, parce que, ignorant que ce sont des malades et pas des criminels, ils méconnaissent leur dangerosité. Ces « agents pathogènes » contaminent les institutions qu’ils dirigent. Ils modifient les comportements sociaux dans leur entourage. Et finalement nous nous retrouvons tous embarqués dans les conséquences de leurs folies, que ce soient de grand peuples comme les Russes ou les Allemands ou actuellement notre monde occidental.
        Ellsberg et Laborit diagnostiquent parfaitement le mal quant aux structures et comportements de nos sociétés, mais il me semble que sont des psychologues qui s’attachent à diagnostiquer la nature psycho ou sociopathique de certains dirigeants. Le terme narcissique pervers est relativement récent, et c’est Goleman qui nous a fait découvrir l’intelligence émotionnelle. La ponérologie est encore peut connue. Au niveau des maladies sociales nous en somme au même point que la découverte des microbes par Pasteur dont les idées n’ont pas été acceptées d’emblée par le corps médical. La caractéristique pathogène de certains dirigeants en est encore au même niveau de réticence chez nos experts sociologues et chez nos commentateurs politologues pour ne pas dire au niveau du grand public. Et j’ai l’espoir que lorsque ces connaissances récentes seront largement divulguées, nous seront tous mieux informés pour nos choix politiques.

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        • Bibendum // 01.06.2018 à 16h22

          Michel,

          Je vous avez bien compris. Et je n’ai réagi que sur l’idée de Ellsberg que vous citez.

          « ces machines monstrueuses ont été dirigés et accomplis par des gens ordinaires, ni meilleurs ni pires que le reste d’entre nous.”

          C’est à dire « ordinaire » ? Ni meilleurs ni pires que le reste d’entre nous ?

          Ellsberg ne s’adresse pas à l’élite. Il s’adresse précisément au reste d’entre nous, ni meilleurs ni pires, mais tous partie prenante dans cette folie humaine.

          En période des guerres passées, une économie dédiée à été créée, les hommes partaient aux combats et les femmes les remplaçaient à l’usine… d’armement.

          « ces machine[ries] monstrueuses ont été dirigés et accomplis par des gens ordinaires, ni meilleurs ni pires que le reste d’entre nous.”

          On croit se battre pour des idées, on sert des fous.

          Ne nous trompons pas de cible(s). C’est ce que je voulais exprimer tandis-que vous vous interrogez sur la manière d’éveiller les consciences.

          Beaucoup collaborent au service du côté obscur de la force, inconsciemment, comme à l’insu de leur plein gré.

          Vous le dite vous même; ils sont contaminés. C’est à dire qu’ils ne sont pas le mal, le mal leur a été inoculé. C’est d’aide dont ils ont besoin, pas de lapidation.

          Voili voilou,
          Bien à vous,
          Et poil au pistou.
          En plus suis poète… Enfin presque.

          🙂

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  • Bibendum // 01.06.2018 à 10h42

    Le problème est bien moins de savoir qui sera, serait, responsable d’une fin apocalyptique, que de comprendre pourquoi cette « issue » est quasiment inéluctable.

    Suffit d’entendre dire ou lire: « Plutôt mourir que de vivre à genoux… » et accepter comme héroïque cette proposition, qui peut-être aussi perçue comme suicidaire, pour entre apercevoir la dualité universelle.

    1) Par refus de vivre à genoux, on peut se dresser et s’opposer, bras de fer jusqu’à la soumission de l’un où l’autre, la disparition de l’un ou l’autre, soit des deux protagonistes. Le postulat tend vers la disparition des deux.

    2) Tendre l’autre joue, éviter l’escalade vers l’irréversible, c’est à dire monter sur sa croix et laisser à l’avenir l’opportunité d’une alternative.

    Mais…

    3) L’univers dans lequel nous vivons est plus complexe que ce que nous en concevons. Nous n’en sommes qu’une variable en deçà de l’infinitésimal, c’est à dire insignifiante. Nous en sommes à peine à concevoir les bases rudimentaires de la thermodynamique tandis-que que nous jouons aux apprentis sorciers avec des énergies colossales que nous ne maîtrisons que vulgairement avec les tas d’ordures qui en découlent; Tchernobyl, Fukushima mais aussi les montagne de déchets radioactifs ou encore les deux bombes des psychopathes avec pour nom de code « Aligator 427 ».

    Mais encore…

    4) Fort de ces énergies colossales qui constituent l’univers, qui nous obsèdent, avec lesquelles nous jonglons maladroitement, nous y associons la même gaucherie dans la manipulation de l’information que nous allons promptement déléguer à l’intelligence artificielle.

    Intelligence artificielle qui serait le salut d’une humanité face à un univers inintelligible au point de nous angoisser jusqu’à l’obsession.

    Ainsi, l’usage de ces arsenaux apocalyptiques est automatisé dans un système complexe d’informations tributaires d’une multitude de petites mains, allant de celles qui creusent les trous pour enfouir ces monstres, celles qui tapent le code de contrôle en passant par celles qui alimentent le réseau électrique utile à l’ensemble devenu trop complexe.

    Dans un univers dualiste et entropique l’issue est sans issue, c’est à dire une impasse… pour notre réalité et la seule notre. Un seul électron libre un peu fou-fou qui s’écarte d’un scénario que nous essayons d’imposer à l’univers et que nous déléguons à une IA, et c’est la réaction en chaîne dans la chaîne de l’information qui donnera l’ordre de déclencher la chaîne d’action préventive et réaction de représaille engendrant la réaction en chaine de l’autodestruction de notre espèce qui n’est qu’une prophétie auto réalisatrice.

    Notre avenir n’a jamais été entre nos mains et ne le sera jamais. Il n’y a aucun autre but à la vie que de la vivre et accepter le mystère universel et l’intelligibilité de cet Univers existant avant nous et qui existera après nous, quoi qu’on en pense et dise.

    Si Dieu existe, c’est un joueur de dés. Quelque soit le tirage qu’il obtient à chaque lancé, il sait que le moindre électron, le moindre gluon, le moindre photon à de l’influence sur le résultat. Nous ne sommes que l’un de ces résultats, une réaction en chaîne d’électrons libres qui se savent idiots et qui rêvent d’un paradis et d’une intelligence supérieure dite artificielle.

    Tout va bien se passer. Et que perdure le libre arbitre et le statut-quo….

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  • robert pierron // 01.06.2018 à 11h04

    Oui ce sont presque tous des sociopathes aux mains pleines de sang mais ils detiennent le pouvoir en fait TOUS les pouvoirs : economique, politique , ideologique et même medical. Ce sont ces monstres qui ns feront interner et pas l inverse sauf insurection que j appelle de mes voeux et dont mes tres modestes contributions ecrites je l espere y contribueront.

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  • vert-de-taire // 01.06.2018 à 12h28

    Je ne dirais pas cela tous psychopathes .. mais à vrai dire je n’en sais rien. Par contre je sais que, seuls les très ambitieux, les follement ambitieux atteignent ces ‘sommets’. Et que NOUS (les autres), les mettons au sommet en acceptant la notion même de chef (qqsoit le régime politique), ce besoin que la Nature nous a inculqué (au sens non pas de dessein mais de sélection, de survie – il est probable que la plupart de ceux-ce qui ne faisaient pas ainsi ont disparu – comme cela pourrait être advenu pour Néandertal par exemple et peut-être tous nos nombreux autres cousins ?)
    Donc le caractère du chef EST de s’imposer par un comportement qu’il doit trouver en lui pour nous convaincre. Ce trait est nécessairement hyper-développé chez eux (et présent chez chacun de nous) pour dominer leur concurrence.
    Et comme par hasard, tous nos rapports sociaux SE MODÈLENT sur la présence de ce chef. Il n’est pas d’entreprise, de groupe, où le chef génère des sous-chefs .. qui reproduisent ce modèle gravé dans nos cerveaux. (on notera que la concurrence EST le modèle du néocapitalisme, donc la saine destruction des faibles, donc l’extermination est normale .. on est en opposition inconciliable avec les droits de l’homme).

    Les caprices du chef et sous-chefs s’imposent donc à tous. Et quand le chef n’est pas le seul chef, il crée la folie du chaos. L’extermination de tous plutôt que sa soumission. Combien de grandes armées ont été décimées par la folie du seul chef ! Combien de services, de divisions au sein d’une entreprise ont été dévastées par des querelles de chefs ! C’est ce trait de caractère ajouté à (notre) l’acceptation (rarement discutée) de la généralisation de ce modèle qui détermine les formes de nos civilisations, et donc les « folies » que nous observons.
    On voit par là que ces folies sont pour une bonne part collectives.
    Comme dit plus haut et ailleurs, notre capacité individuelle à la persuasion est formidable.

    Et je pense que malgré tous nos moyens actuels de savoir, notre faiblesse à la croyance, à l’acceptation ne diminue pas.
    D’autre-part les connaissances et les moyens de nous persuader, de nous manipuler n’ont jamais été aussi puissants. Nos cerveaux sont des pâtes molles, faiblesse et force.

    Le pire n’est jamais exclu dans cette condition humaine dont nous savons pas sortir malgré de belles et fortes tentatives.

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    • Catalina // 01.06.2018 à 21h24

      Désigner un chef permet de se soustraire, peut-être à une, des responsabilités ?
      Il y a semble t-il une habituation : le chef de classe, etc.
      S »il est vrai que nous pouvons nous étudier comme une ‘meute’, on verra des chefs, etc. cependant, la civilisation Kogi n’a pas de ‘chef’ dans le sens que l’on donne généralement à ce mot, c’est surtout un médiateur et l’énorme différence d’avec nous est que TOUTES les personnes doivent discuter (parfois plusieurs semaines) pour prendre des décisions.

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      • vert-de-taire // 03.06.2018 à 11h02

        Oui on a l’exemple chez des indiens d’amérique qui désignaient par cooptation un chef (temporaire) pour telle action collective.

        Le chef n’est utile que dans certains contextes.

        Notre erreur commune est de désigner ou accepter le chef en oubliant de justifier sa nécessité par paresse intellectuelle (sinon pas besoin), son mandat et prérogatives et les conditions d’exercice c’est à dire sa validité (désignation et validation des limites et autres éventuelles procédures de remplacement, de terminaison).
        On pense à la fracture sociale de Chirac, il ne s’est rien passé, sans aucune possibilité de remise en cause du mandat. Le discours énonçait sans autre précision; dès-lors l’action ne pouvait être aisément évaluée versus le discours, vue notre difficulté à maîtriser les causes et les effets dans ce monde laissé à l’action par le fric privé (seul moteur restant).

        Note de bas de page : quand on pose la question : comment tel politique va faire pour mettre en œuvre ses idées ? ou plus trivialement avec quel argent ? c’est la preuve de la disparition de la souveraineté populaire, autrement-dit de la fin de la démocratie. Le manque de moyen du politique = la dictature oligarchique. Accepter cette situation c’est accepter une dictature (le fameux TINA) CQFD.

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        • 1,618 // 04.06.2018 à 04h40

          Vous savez la république n’est pas forcément la démocratie . Ce terme de  » démocratie  » fut inventé pour berner dans les années 80 ,du 19ème.

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  • Dubitatif // 01.06.2018 à 12h33

    « Nous ne pouvons accepter la conclusion selon laquelle la suppression doit être exclue “dans un avenir prévisible” ou reportée à plusieurs générations. Il n’y aura pas d’avenir humain sans elle. »

    Le principe de précaution imposerait de garder cet outil éventuellement utile « au cas d’une mauvaise rencontre » avec un quelquonque Alien belliqueux ou un planétoïde erratique inopiné, afin de préserver l’avenir Humain.

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  • marcel dugenoux // 01.06.2018 à 12h44

    L’approche de l’auteur est intéressante dans la mesure où elle informe sur l’existence de dispositifs aux visées clairement apocalyptiques. La suite de l’argumentaire est moins solide car sur le fond absolument rien ne légitime l’utilisation de quelque arme nucléaire que ce soit. Nous avons en France des gouvernements successifs qui cautionnent la stupide « stratégie de dissuasion nucléaire » et qui en l’occurence repose sur le même principe disproportionné de riposte hyper-destructive en cas d’attaque. Commençons ici par exiger le démantèlement de cette horreur, qui plus est d’un coût pharaonique, par nos dirigeants, et il sera temps alors d’encourager les grandes puissances folles-furieuses sur la voie de la raison…

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  • Chris // 01.06.2018 à 14h10

    Je ne crains pas les frappes nucléaires pour la bonne raison qu’elles impactent tout le monde y compris leurs commanditaires : les défaillances des centrales nucléaires sont amplement suffisantes…
    Par contre, je crains les frappes chimiques [modéré] faciles à organiser, peu couteuses, efficaces car circonscrites territorialement.
    J’inclues aussi dans les frappes chimiques, le déferlement pharmaceutique qui tue à petit feu… mais rapporte tellement.
    [modéré]
    Et puis, quand une espèce telle que la nôtre est aussi barge, faut-il s’inquiéter de sa survie ?

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    • Bibendum // 01.06.2018 à 17h14

      Bonsoir Chris,

      « Je ne crains pas les frappes nucléaires pour la bonne raison qu’elles impactent tout le monde y compris leurs commanditaires : les défaillances des centrales nucléaires sont amplement suffisantes… »

      Sans oublier les cochonneries qui en sortent à la pelleteuse et que l’on cache sous le gazon….

      Pour les commanditaires, sans aucun doute, la MAD (Destruction Mutuelle Assurée) est un garde fou. Mais sinon, quid du fou ? Mais plus encore, puisque vous parlez de la défaillance des réacteurs, je ne songe que trop à la possibilité d’une défaillance d’un système en alerte constante. Et en informatique, la défaillance d’un système est une constante, le bug cher à windows et plus cher encore à nous même.

      Nous nous retrouvons avec des systèmes apocalyptiques en alerte constante contrôlés par des systèmes électroniques aux défaillances constantes. Hum…

      Mon traducteur me dit: bug = punaise.

      Oui, punaise, on est dans le m….r

       » Et puis, quand une espèce telle que la nôtre est aussi barge, faut-il s’inquiéter de sa survie ?  »

      Est aussi barge… L’important c’est de ramer non ? Dis papa*, c’est encore loin l’Amérique ? Heu… vois-tu fiston**, on change de cap, mais nage encore, on arrive bientôt…

      */** Ça marche aussi avec maman et fillette (égalité oblige :p)) qui rament sur la même barge.

      Bon, puisqu’on va mourir, je vais fumer une clope. C’est toujours ça que l’ennemi n’aura pas 🙂

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  • Herve Cruchant // 01.06.2018 à 14h24

    L’humain est un oxymore. Ou un schizophrène, si on préfère, cela n’a pas d’importance. Star wars et ses deux côtés de la Force, par ailleurs déclinée à l’envi dans les textes « sacrés » de l’Histoire humaine. Le Bien et le Mal. La Vie et la Mort. Bref, tout ceci est connu et semble dicter toutes nos vérités. La raison pure des faucons nucléarisés et la raison éthérée des colombes qui chantent le bonheur cosmique d’un humain dispensateur de bienfaits et de progrès béat. Mais la question fondamentale du choix de la route à suivre pour pérenniser notre espèce avec dignité tout en respectant sa spécificité n’est pas prégnante, malgré les apparences – le texte de l’article montre bien l’urgence de travailler et de répondre à ce questionnement. Le véritable casse-tête est de pouvoir répondre à ceci : « l’homme est-il capable de mettre en œuvre ses propres qualités singulières ? ». Aller au delà des réponses rapides ou des certitudes appuyées sur les fois déistes. Il est nécessaire et obligatoire que l’homme fasse son état des lieux, se connaisse mieux, choisisse son propre côté de sa force. Et s’en serve. Alors, il est probable que le schéma tendu en équilibre instable au-dessus du gouffre que nous impose la terreur nucléaire ait disparu. Pour lequel à venir ? Est-on capables de cette lucidité ?

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  • serge // 01.06.2018 à 16h50

    Sauf que les machines de l’apocalypse ne sont plus celles de l’époque. Outre la miniaturisation, elles sont déjà disséminées au plus près des zones à « nettoyer ». Ce qui fait dire à l’empire que ce ne sont plus des armes de dernier recours mais un scénario possible d’un théâtre de combat. De plus, l’interconnexion de tous ces systèmes fait que le skynet de Terminator est quasi une réalité. Le temps où un commandant de sous-marin atomique ou un responsable d’un groupe de silos de missiles se torturait les méninges pour résister à l’ordre reçu est assez loin. En conséquence, on y va tout droit, vu qu’en plus on se tape un paquet de psychopathes comme chefs de nations.

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    • Bibendum // 01.06.2018 à 17h35

      Bonsoir Serge

       » En conséquence, on y va tout droit, vu qu’en plus on se tape un paquet de psychopathes comme chefs de nations. »

      Et les enfants, tous en cœurs, d’interroger le/la professeur/prophétesse 😉 :

      – C’est quoi une nation ?

      Et le/la professeur/prophétesse de répondre en se pinçant le nez:

      – C’était une espèce de tribu constituée d’individus pratiquants le populisme. La plupart étaient sans dent, incultes, des sortes de rien, fainéants, resquilleurs et inutiles qui sentaient des pieds et n’aimaient pas le progrèsisme. Mais rassurez-vous les zenfants, les nations existent plus, ON les a toutes détruites.

      ?????

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  • Julia-Marie // 01.06.2018 à 18h50

    Comment Von Braun un dessinateur ? c’est une mauvaise plaisanterie. Le plus grand des nazis convaincu de la première heure. Il fût ingénieur en chef à Peenemude où étaient construit les V1 et V2. Les usines souterraines étaient à DORA où travaillaient des prisonniers dans des conditions effroyables. Alors qu’il avait sa place dans cette admirable brochette d’assassins à Nuremberg, il s’est vendu aux Etatsuniens qui ont en fait un héros, père de la Nasa. Qu’est ce représentaient des milliers de morts au regard du prestige d’un pays comme les Etats-Unis ?

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    • Renaud // 01.06.2018 à 23h17

      Julia-Marie (@ le 01.06.2018 à 18h50), les stratèges étatsuniens, nos grands alliés démocratiques de l’époque à laquelle vous faites allusion, tout comme les stratèges équivalents soviétiques de la même époque, eux aussi « alliés » des grands démocrates américains ont, en 1945, fait le maximum pour rafler partout (chercheurs [Von Braun parmi eux], plans, documents secrets, épaves militaires, etc, etc.) tout ce qu’il pouvaient trouver dans les décombres de l’Allemagne détruite d’alors pour, évidemment, chercher à devancer tout adversaire. Quand il a fallu rafler le maximum de savoir-faire nazis en matière de technologie, les États-Uni et l’Urss ne se sont nullement embarrassés de « scrupules », eux, ces grands démocrates antinazis, au moment où ça les a arrangés… Parmi ces « grands démocrates » il y avait donc le régime soviétique qui, étant dans le camp « alliés », a échappé à un Nuremberg du communisme malgré des tueries communistes aussi étendues et abjectes que celles des nazis. Luttes des races et luttes des classes, vu le résultat, où serait la différence?

        +0

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  • Tata // 02.06.2018 à 06h13

    Le principal défaut de cette analyse est de supposer qu’une arme nucléaire est forcément incontrôlable. Or des investissements majeurs ont été faits pour développer des armes dont l’impact est contenue à une zone.
    Typiquement pour rendre une frontière radioactive donc infranchissable.
    Et l’illusion de ce contrôle par les politiques pourrait entraîner l’utilisation de ces armes…

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    • marcel dugenoux // 02.06.2018 à 11h35

      Une arme nucléaire est forcément incontrôlable au même titre que toute technologie faisant appel aux radionucléides artificiels. Étant donné qu’on connaisse bien aujourd’hui les effets des contaminations du vivant par ces derniers et qui provoquent des mutations sur des générations, il procède du simple usage de ces produits de jouer tragiquement avec le futur.
      On ne saurait qu’encourager nos dirigeants en mal de laisser leur marque, comme le fit par exemple le couple exécutif Badinter/Mitterrand avec la peine de mort, à avoir les couilles internationales d’abonner ces saloperies, qu’elles procèdent du civil comme du militaire.

        +0

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      • Dubitatif // 02.06.2018 à 13h14

        Absolument pas, on ne supprime pas un outil au motif qu’il pourrait être dangereux dans son emploi. La radioactivité est un phénomène naturel pas si nocif que cela puisque c’est grâce à cela aussi que la vie à pu apparaître sur Terre. D’autre part on a besoin de sources d’énergie importantes pour assurer une vie correcte aux milliards d’humains, présent et à venir, toujours plus nombreux, le nucléaire est actuellement la plus performante, d’autres viendront sans doute encore plus fortes et performantes, il serait inconcevable d’arrêter la Technique et la Science. Il y a 50 ans des obscurantistes ont voulu empêcher le lancement de Pionneer X et XI au prétexte « qu’il y a des radionucléides » . Heureusement on a courtcicuité ces excités, sinon on n’aurait pas ces superbes engins, toujours en fonction, à la limite du sytème solaire (limite de l’héliosphère). Les seules révolutions utiles sont techniques.

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        • marcel dugenoux // 02.06.2018 à 14h49

          Je vous suggère de vous documenter sur les effet génétiques des contaminations radioactives internes par les radionucléides, et qui n’ont absolument rien à voir avec le bombardement par les rayons cosmiques. Se sont tenus plusieurs colloques scientifiques sur le sujet depuis Fukushima, et les dommages génétiques y compris « sautant » des générations, y ont été confirmés. Quant à l’idée d’abandonner un outil parce qu’il est dangereux…permettez-moi de vous rappeler que ce soit précisément le propos de l’article ici commenté !

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          • Dubitatif // 02.06.2018 à 18h28

            J’ai parlé des sondes Pionneer uniquement pour mettre en évidence le fait que la phobie du nucléaire conduit des gens à des gestes irresponsables, comme en 1972 s’opposer au lancement car « s’il y avait échec du lancement, des substances fissiles seraient tombées dans l’océan, d’où pollution ».
            Pour le reste le sens de mon message est que l’enjeu énergétique impose de garder et accroître nos techniques touchant le nucléaire et sa suite (fusion) au delà des peurs et des phobies ancestrales car nous n’avons pas le choix, il est impossible de revenir à l’âge d’or des chasseurs-cueilleurs.avec l’explosion démographique, sujet bien plus préoccupant, et mortel pour l’espèce.

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            • marcel dugenoux // 03.06.2018 à 08h50

              Ce que vous avancez ici n’est rien moins que le vieil argumentaire des nucléocrates sur le retour à la bougie. Il s’agit de conceptions complètement abstraites des réalités dans la mesure où le problème de malfaçon de notre société procède de son refus pur et simple d’assurer une existence digne à tous aujourd’hui et non pas de « projeter » d’y parvenir face à une supposée explosion démographique future. Pénuries et craintes d’un futur catastrophique sont aussi des paradigmes facilitant la résignation des habitants des nations développées face à l’abandon à la misère des habitants des pays pauvres. J’arrêterai ici cet échange par conviction acquise à vous lire que votre conception de l’intérêt général soit héritière des archaïsmes positivistes et scientistes qui nous conduisent précisément droit dans le mur, étant donné que la dégradation sanitaire de la planète serve plus de prétexte voire de diversion à s’atteler à réorienter nos modèles de société vers une justice qui se conjugue au présent de l’indicatif, et que sans rompre avec le mépris des singularités de toute personne humaine et que persistant dans des « stratégies » et autres « projections » supposant un nombre de plus en plus effrayant de « victimes collatérales », avec force référence à un modèle industrieux dont les vices ne semblent pas vous déranger plus que ça, il y ait peu de chance de faire avancer le schmilblick avec des bureaucrates dans votre genre…

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          • 1,618 // 04.06.2018 à 05h34

            Oui ? le nucléaire civile est dangereux à part la fusion . En revanche Cadarache sera dangereux . Cadarache ne pourra pas marcher . Mais c’est une usine à gaz internationnale inarrètable .
            Des technologies bien plus simples et beaucoup moins onéreuses sont envisageables
            A ce niveau de l’énergie ce n’est pas la Science qui décide mais les intérèts petroliers et ou nucléaires. C’est triste. D’ailleurs le plus triste et que la science est aux mains des puissants et qu’elle est , en occident , corrompue jusqu’à la moelle .

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        • vert-de-taire // 03.06.2018 à 11h12

          Les responsables nippons recherchent des c**s et des sans-dent qui acceptent de crever pour nettoyer la Terre polluée par les C***S et salauds qui font du nucléaire.
          Si cela vous inspire …
          de nous confirmer la faible dangerosité …
          allez-y

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          • Dubitatif // 03.06.2018 à 11h28

            Ah ah ah.. seule réponse l’invective. Bon dimanche

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  • keg // 03.06.2018 à 11h04

    La bombe, ce devrait-être comme le mariage : pour tous ou pour personne. De quel droit, lorsque l’on a une telle arme, vouloir l’interdire aux autres. Pourquoi l’Humanité accepte- t-elle une telle ordonnance ? Est-ce son âme d’esclave qui lui fait ainsi courber les chines…. Orientales ou non).Si j’étais l’humanité j’aurai mon arme nucléaire, ne serait-ce que pour menacer ceux qui ne veulent pas s’en séparer… ; Et si nous inversions la tendance !

    https://wp.me/p4Im0Q-2q0

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    • vert-de-taire // 03.06.2018 à 11h17

      Ben voyons !

      la logique par l’absurde.
      Avec une arme chacun dans la poche, je suis bien plus tranquille.

      Voir la réalité à travers les statistiques des morts par armes à feu
      dans les pays de fous (Brésil, Etats-Unis, …)

      La tranquillité est au cimetière.

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      • keg // 03.06.2018 à 19h24

        @vert-de-taire….. Qu’importent les statistiques, sui en une seule opération-miracle on dépasse le résultat actuellement statistiiqué…. Je ne vois pas ou vous voyez que je suis pour le fait que chacun ait une arme… Si vous percevez cela, c’est que vous omettez l’un des éléments de l’alternative proposée contenue dans le « ou ». Est-ce une manip de ma pensée ou un plaisir de contredire.
        Je serais plutôt du côté de personne…. Il en est des armes, comme des communautarismes ou toute autres « exceptions », on voudrait interdire toute nouvelle mais on nous impose, déjà et encore, les anciennes… on applaudit que l’on mette les djihadistes en prison de retour de Syrie (au nom de quoi?) quand dans le même temps on applaudit le retour des français djihadistes-juifs de retour des combats de Gaza aux cotés d’Israël (et non contre)….. ils ne passent pas la case entrée en prison » et on les applaudit presque…. Je ne suis ni pro, ni anti quelque chose…. je me contente de faire apparaître et souligner certaines « vérités » qui (je conçois que cela puisse gêner aux entournures) discordantes qui apparaissent, de ci, delà….. en restant vigilant.
        C’est parfois si facile de s’accommoder…. et d’ignorer ce qui justement ne devrait l’être.
        L’homme debout, c’est celui qui n’accepte aucune concession…. et surtout pas à l’esprit en géométrie variable. J’espère (et je reconnais que ce n’est pas très facile surtout dans une époque où on se contente d’un président à 18% des inscrits ses seules troupes véritables et qui se fait élire par 12 millions de trouillards ceux en plus au second tour) qui justement s’accommodent, trop bien…
        Cordialement

        keg

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  • Renaud // 03.06.2018 à 18h37

    L’important, c’est de vendre des armes.
    Que ces armes servent à faire vraiment une ou plusieurs guerres, là n’est pas tellement la question.

    Que ces armes soient pour l’armée américaine ou vendues à d’autres armées du monde pouvant acheter des armes américaines, tel est l’ « essentiel » pour le « triomphe du redressement » de l’économie américaine…
    http://labourseauquotidien.fr/le-budget-2018-de-la-defense-us-explose/

    Mais les États-Unis ont du mouron à se faire pour de nombreuses raisons, en particulier avec ceci. Lien ci-dessous.
    Ici, c’est le sujet de Jean-Pierre Petit, physicien des plus sérieux, vous ne trouverez presque pas ces données dans les médias, Jean-Pierre Petit est l’une des meilleures et sérieuses sources dans la technologie MHD:
    https://www.youtube.com/watch?v=jE4SYgs3AKs

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    • 1,618 // 04.06.2018 à 08h57

      Bon , faut qu’ils se dépèchent parce que après la Turquie , et le Quatar , c’est maintenant l’Inde qui voudrait des S400 .

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      • 1,618 // 04.06.2018 à 15h38

        j’oubliais l’Egypte , le Maroc , l’Irak ,l’Indonésie , le Vietnam . Je dois en oublier quelques-uns .

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  • 1,618 // 04.06.2018 à 04h10

    Les nouvelles armes balistiques des Russes leurs assurent la domination pour au moins 10 ou 15 ans . Cependant les américains ne lancent pas de programme d’urgence pour rattraper leur retard . Le risque de guerre nucléaire s’éloigne donc . Et d’ici là les US devraient ètre dans un si piètre état qu’il est fort possible qu’ils ne soient plus possédés par ce désir de domination , cet hubris surpuissant .

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  • Myrkur349 // 10.06.2018 à 19h00

    De toute façon, avoir l’arme nucléaire, c’est la seule assurance vie pour un état quel qu’il soit. Donc les voeux pieux de désarmement nucléaire même dans sa variante terrestre resteront lettre morte.
    Et concernant l’hiver nucléaire et le manque de nourriture, il y en aura au contraire à profusion puisque tout aura été gelé. Qu’ont fait certains survivants de crashs aériens, bloqués dans un reste de carlingue en haute montagne et à court de vivres ? Et au bout d’un certain temps, ils ont tapé dans la bidoche des cadavres et ils ont survécu. Quand on a vraiment faim, la morale devient très relative au commun des mortels et aux autres aussi.
    http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18925658&cfilm=127661.html

    Dans ce film, « The road » certains survivants au doomsday sont inventifs et font dans l’élevage humain puisqu’il ne reste que çà à becqueter.

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