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24.août.201924.8.2019 // Les Crises

Les riches enseignements de la non-affaire Woerth. Par La Plume d’Aliocha

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Source : La Plume d’Aliocha, 14-08-2019

Il est des petites agitations sur les réseaux sociaux qui ne mériteraient pas que l’on s’y appesantisse si elles ne représentaient un terrain d’observation privilégié de la manière dont fonctionnent les phénomènes d’emballements. Ainsi la minuscule affaire de la photo d’escalade d’Eric Woerth est particulièrement représentative du fonctionnement des médias au sens large (incluant les réseaux sociaux) et facile à observer car elle est simple, courte et que tous les éléments de sa compréhension sont publics. Voyons donc cela de plus près.

Eric Woerth (LR), ancien ministre des gouvernements Fillon, actuellement député et président de la commission des finances de l’Assemblée nationale poste le 12 aout à 13h37 une photo sur laquelle on le voit un piolet à la main, encordé, à flanc de glacier. Il n’y a aucun commentaire. C’est dans un tweet suivant qu’il précise qu’il s’agit du Glacier du milieu à l’aiguille d’Argentière. Une photo de vacances parmi des centaines de milliers d’autres, et donc un tweet parfaitement anodin. Seulement voilà, il émane d’un homme politique. C’est ainsi que le député LREM Bruno Questel commente à 18h51 sur Twitter : « Cher collègue, je mesure mieux votre incapacité à appréhender les courbes d’amélioration de notre économie en ce que vous semblez confondre horizontal et vertical @LaREM_AN ». Pour mémoire, Eric Woerth est président de la commission des finances de l’Assemblée nationale et l’une des rares personnalités de droite à ne pas avoir rejoint LREM. Le tweet est accompagné de la photo sur laquelle on a entouré une deuxième corde emmêlée à droite de la photo. A 17h48 Gaspard Gantzer, énarque et ancien conseiller aux relations presse de François Hollande, commente à son tour « La route est longue visiblement, mais la pente est surtout très plate » …Notez l’utilisation de horizontal et de très plate, cela sera important par la suite. A 18h14, Eric Woerth lui répond « Les grincheux le sont même en été. La photo est vraie et dans le bon sens! Demandez donc à mon ami guide de Chamonix qui l’a prise. Bonnes vacances à tous les internautes! ». Ce à quoi l’intéressé répond à 19h02 « En tout cas, vous nous avez bien fait rire en ce mois d’août. Merci ?? ». Entre temps, le réseau social a fait monter le hashtag en tête des tendances et chacun y va de son détournement de photo pour moquer tant le montage supposé que son auteur. Car les internautes s’en sont rapidement persuadés, la photo est prise à l’horizontal, l’intéressé est donc selon eux à quatre pattes dans la neige et a publié le cliché après lui avoir fait subir une rotation pour faire croire qu’il se trouvait sur un glacier abrupte.

Au soutien de leur « analyse », les internautes font observer que :

  • la fermeture du blouson pend vers le sol, ce qui indique que l’homme est parallèle au glacier et non accroché dessus ;
  • en bas à droite de l’image, on peut apercevoir en agrandissant la photo deux personnes qui se déplacent debout sur la même pente;
  • une corde à droite de la photo interroge quant à sa position.

L’ambiance à ce moment-là sur Twitter est partagée entre deux types de réactions. Il y a les éternels virulents qui ont trouvé là une preuve supplémentaire de ce que Eric Woerth en particulier et les politiques en général sont tous des faussaires doublés d’imbéciles qui pensent que leurs tromperies grossières passeront inaperçues. Et puis il y a les plaisantins, nombreux, qui ont saisi l’occasion pour rivaliser d’inventivité dans les montages photos ridiculisant l’intéressé en le mettant en scène dans d’impossibles prouesses physiques. « L’affaire » prend une telle ampleur que quelques médias professionnels jugent nécessaires de relayer « l’information ». En réalité, ils aperçoivent surtout la bonne affaire en termes de clics : les internautes adorent lire du mal des politiques et rire de leurs travers, autant qu’ils apprécient les articles qui parlent de leurs aventures virtuelles. On aurait pu s’attendre à ce que les sites de presse fassent leur travail et donc enquêtent pour déterminer si la photo est vraie ou fausse. En réalité, pas du tout. Les premiers papiers qui sortent ne consistent pas à informer sur le point de savoir si l’ancien ministre et actuel député a menti ou non sur sa pratique sportive comme il en est accusé, mais à relayer le buzz. Et à le faire en montrant que l’on penche nettement en faveur du mensonge. Pour faire bonne mesure, les articles se terminent par les dénégations de l’intéressé, lesquelles ne peuvent convaincre personne tant il est dans l’ordre des choses qu’un individu accusé publiquement d’un forfait commence toujours par démentir les accusations (voir à ce sujet, les Inrocks BFM et même Le Figaro ). Le résultat en l’espèce c’est que la presse professionnelle a confirmé le bien fondé des accusations sur la seule foi des arguments des internautes. Notons au passage que l’on pourrait attendre du Figaro classé à droite non pas qu’il soutienne par principe un élu LR mais qu’à tout le moins il ait le réflexe de vérifier la véracité des attaques à son endroit. En fait, non, il est même celui qui continue de douter après les mises au point opérées le 13 aout.

Ouvrir la fenêtre pour vérifier le temps qu’il fait

Comme le disait un professeur de journalisme : si quelqu’un dit qu’il pleut et un autre qu’il fait soleil votre rôle n’est pas de relayer les positions des uns et des autres mais d’ouvrir la putain de fenêtre et de dire le temps qu’il fait. Parfois c’est compliqué voire impossible, mais ici il suffisait d’appeler le guide ou de solliciter à défaut des alpinistes professionnels. Personne n’a ouvert la fenêtre, ce qui met en lumière un travers des médias : on donne les version des uns et des autres et on laisse le lecteur se débrouiller avec tout ça. Un journalisme de paresse qui se double ici d’un journalisme de consanguinité entre médias professionnels et réseaux sociaux. Nous sommes dans la caverne de Platon où les ombres du réel sont tenues pour le réel lui-même. Dit autrement, les médias évoluent vers un fonctionnement en vase clos où ils ne parlent plus du réel mais d’eux-mêmes et donc de leur représentation du réel. Ils sont devenus leur propre sujet. Ce n’est au fond guère surprenant. La soi-disant ère de la connexion est en réalité une ère de la déconnexion : la finance s’est détachée largement de l’économie réelle, la communication remplace l’action en matière politique, et l’information ne s’intéresse plus guère aux faits. L’ennui c’est qu’on attendait au contraire des professionnels de l’information qu’ils maintiennent leur lien avec le réel quand tout le monde largue les amarres et constituent ainsi un repaire. C’est ce qu’ils ambitionnent de faire, simplement on observe que la pratique et en particulier les contraintes économiques de remplissage pourraient les faire déraper vers le contraire.

Des éclaircissements qui tardent

Mais revenons à notre mini-affaire. Le lendemain à midi, en tapant le nom de Eric Woerth sur google, on ne trouve encore que des articles sur le buzz dont le ton indique clairement que les auteurs sont convaincus que l’ancien ministre et député a manipulé une photo de vacances. Pendant ce temps sur Twitter, une foule vient d’émerger qui expertise, dénonce, critique et moque, multipliant les montages photos destinés à ridiculiser le supposé faussaire. Il faut attendre le décodeur du monde Gary Dagorn le lendemain à 11h01 sur Twitter pour obtenir enfin des informations « Vous serez heureux d’apprendre que selon un guide de haute montagne connaissant bien le glacier du milieu, la photo semble cohérente. La pente est assez raide dans les dernières centaines de mètres avant l’aiguille de l’argentière » puis « Les deux randonneurs en bas à droite semblent debout mais peuvent tout à fait être en train de redescendre debout grâce à une pente plus douce, et pris du dessus. Selon un guide, ça sent la fin de l’ascension en début de matinée ». Enfin à 13h14 le service de fact checking de Libération publie le résultat de ses investigations : oui, la photo est réelle, tout au plus est-elle légèrement penchée car le photographe s’est incliné dans le sens de la pente pour ne pas tomber. A 13h21, Eric Woerth twitte pour sa part la confirmation de son guide Jean-Franck Charlet publiée sur Facebook. En début d’après-midi, en tapant le nom de Woerth dans Google, on tombe enfin sur le décryptage de Libération. Encore faut-il y être abonné ou ne pas avoir épuisé son crédit d’articles gratuits…

Par la suite, plusieurs internautes vont tenter de se dédouaner en expliquant qu’ils n’ont jamais affirmé que la photo était un fake, mais simplement qu’il avait exagéré l’inclinaison de la pente qu’il descendait. Sauf que lorsqu’on reprend les articles parus avant le travail de check news ce n’est pas du tout de cela qu’il est question. Ainsi Marianne écrit :

« Une ascension façon Monty Python. Ce lundi 12 août, Eric Woerth a posté sur Twitter une carte postale de vacances à la verticale : on y voit l’ancien ministre du Budget, et actuel député de la 4e circonscription de l’Oise, harnaché et casqué sur une pente glacée, piolet en main. « Glacier du milieu à l’aiguille d’Argentière. Toujours sur les pointes avant… », a légendé l’élu dans un second tweet. Las, il s’agit d’une mise en scène… »

On distingue en effet, au second plan en bas à droite de l’image publiée par Eric Woerth, deux personnes se tenant debout dans une pente, qui ne semble donc pas si raide que ça. De nombreux internautes ont en outre souligné que la lanière qui pend de la parka du cadre des Républicains pointe perpendiculairement au sol, et non parallèlement, comme elle devrait le faire si l’alpiniste se tenait effectivement à la verticale. Autrement dit : Eric Woerth s’est simplement allongé pour prendre la pose dans ce massif du Mont-blanc, tandis que le photographe tournait l’appareil ».

Même son de cloche chez les Inrocks :

« Le député Les Républicains (LR) de l’Oise, Eric Woerth, est devenu la risée du web ce 12 août. En cause, une photo de lui, qu’il a postée sur Twitter, le montrant en pleine séance d’alpinisme, piolet en main, sur une pente vertigineuse. Apparemment, l’homme politique, adepte d’escalade, est en train de gravir un glacier (le Glacier du Milieu de l’aiguille d’Argentière, un sommet du massif du Mont-Blanc). Seulement voilà, en arrière-plan de la photo, deux personnes sont en train de marcher tranquillement sur cette pente abrupte. La photo a donc été truquée pour faire passer Eric Woerth pour un cador. Ces détails qui interpellent. D’autres détails n’ont pas échappé aux internautes, comme la lanière de son sac à dos, qui ne connaît vraisemblablement pas les lois de la gravité. Cette photo est donc devenue instantanément l’objet de moqueries sur Twitter, qui n’a pas manqué d’épingler cette erreur de communication ».

En fin de journée le lendemain, seul l’hebdomadaire Marianne avait présenté ses excuses aux lecteurs. « Cet article a été modifié pour tenir compte des précisions d’Eric Woerth et de l’Office de haute-montagne, qui réfutent toute retouche du cliché. Nos excuses aux intéressés et à nos lecteurs ». Sans même aller jusqu’aux excuses (dignes d’être saluées), il était assez facile de procéder à la mise à jour des articles publiés en précisant que le guide et auteur de la photographie confirmait que la photo rendait compte d’une réalité et que personne ne l’avait trafiquée. Rien aux Inrocks. Du côté de BFM on ne corrige pas l’article initial, mais on en publie un deuxième avec les explications du guide. Chacun peut donc selon ses convictions, notamment politiques, s’en tenir au premier article ou préférer le second. Si les médias n’ont pas inventé la post vérité, convenons qu’ils la cultivent en y mettant tout leur poids. Une troisième type de réaction, observable chez France Info a consisté à actualiser l’article en modifiant l’attaque pour préciser que la photo, moquée, était vraie.

La fabrique des foules

L’affaire a beau être minuscule, elle est absolument passionnante dans la façon dont elle met à nu les mécanismes médiatiques. Ainsi, la facilité et la rapidité avec laquelle le réseau social s’est enflammé contre un homme politique au seul motif qu’il avait posté une photo de vacances en dit long sur la possibilité via les réseaux sociaux de mobiliser un grand nombre de personnes très rapidement contre un individu. Ici, on a cru que l’intelligence et l’expertise partagées des internautes permettaient de déjouer une lamentable tentative de manipulation de la part d’un homme politique. Le sous-jacent de tout ceci est le mépris des politiques qui joue à la fois le rôle de la flaque d’essence et du briquet. Comme le faisait observer Gustave Le Bon, les foules pensent par images, préfèrent la croyance au savoir, sont émotives, manipulables et se sentent également investies d’un sentiment de toute puissance. Surtout, elles ne sont pas une addition d’intelligences comme on le pense sur Internet mais plutôt une soustraction. En clair, dans une foule, on n’est pas plus intelligent que seul, mais beaucoup plus bête. Or, les réseaux sociaux sont des machines à fabriquer ces foules, ce qu’illustre de façon particulièrement nette cette petite affaire. A chacun d’en tirer les conclusions sur le fonctionnement des institutions démocratiques….

L’information abrutissement

La mini-affaire met également en lumière la tendance des médias professionnels à contribuer au populisme quand on attendrait d’eux, au contraire, qu’ils le contiennent. Ici, le mépris des politiques sur les réseaux sociaux a contaminé les journalistes qui ont embrayé sans réfléchir ni vérifier. Cela est dû à la fois aux contraintes économiques et à l’endogamie grandissante entre médias professionnels et réseaux sociaux. Le résultat, c’est que les deux univers interagissent de plus en plus au risque de se déconnecter totalement de tout ce qui n’est pas eux. C’est ainsi qu’une agitation sur un réseau social est considérée désormais de façon habituelle comme un événement en soi, suffisamment important pour mériter d’être relayé, même et surtout lorsqu’il s’agit de plaisanteries potaches en lien avec un événement d’actualité. Les articles de presse sur la mini affaire Woerth n’étaient qu’un « metadiscours » se rajoutant à des discours dans une sidérante virtualité. Au point qu’il a fallu attendre que les spécialistes du fact checking se mettent en mouvement pour avoir le fin mot de l’histoire. En réalité, ils n’ont réalisé qu’un banal travail de journalistes et les autres rien. Plus précisément, les autres ont produit du « contenu » pour divertir l’internaute. Le plus triste dans cette histoire c’est que ces articles dénués d’intérêt sont aussi ceux qui suscitent le plus de clics. L’information est parfois une activité démocratique, mais c’est de plus en plus souvent un business aux effets très toxiques.

Des conséquences durables….

Autre enseignement, ces attaques étaient toutes parées d’une soi-disant expertise de l’alpinisme, de la photo et des lois de la gravité. Au pire de l’emballement, pas une voix, en tout cas par une voix audible n’a contré ces pseudos analyses d’experts. Pour plusieurs raisons. D’abord parce que lorsqu’on n’est pas soi-même expert on a tendance à croire celui qui prétend savoir. Ensuite parce que le coût social encouru lorsqu’on s’interpose dans ce genre de situation est beaucoup trop élevé. Cela montre que contrairement à ce qu’on affirme souvent concernant Internet, une fausse information peut parfaitement prospérer et que non, la toile ne s’autorégule pas. Pas plus que la finance. Alors les fact checkers sont intervenus, c’est vrai. Pour qui cherche la vérité en toute bonne foi, elle est devenue accessible par leur travail environ au milieu de la journée du lendemain. Mais le mal était fait. D’abord, gageons qu’il subsiste une proportion non négligeable de personnes qui n’ont pas eu accès à la véritable information. Ensuite, il y a tous ceux qui restent accrochés au mensonge parce qu’il est plaisant. Sans oublier ceux qui ne voient pas le mal et ont bien rigolé, confortés au passage dans leur conviction que les politiques sont vraiment tous des guignols. D’ailleurs, au fil de la journée il se trouvait des personnes pour tenter de maintenir leurs accusations (et sans doute s’exonérer de toute responsabilité dans le bad buzz) en affirmant que ce qui était reproché n’était pas d’avoir trafiqué la photo mais seulement accru l’inclinaison de la pente. Pire, cela devenait la faute d’Eric Woerth en raison du fait qu’il était mis en cause dans plusieurs affaires judiciaires (un non-lieu, deux relaxes, deux affaires en cours) et que sa parole n’était donc plus crédible. Préférer un mensonge qui convient à une vérité qui contrarie, c’est humain, mais à grande échelle ça mène à ce qu’on appelle la post vérité et très certainement aux pires dérives populistes.

Il est regrettable à ce titre que des personnalités comme un député LREM ou encore membre du PS rompu aux médias aient pu contribuer à faire naître ces fausses accusations. Et l’on se prend à songer que les scandales politico-judiciaires ne sont, pour certains d’entre eux, pas plus consistants que ces fausses accusations d’avoir manipulé une photo. Ah, les préjugés, les affirmations péremptoires, les faux experts, les vengeances secrètes, les fumigènes….Paradoxalement, ceux qui se sont trompés, ou ont menti, en tout cas ont diffusé une fausse information s’en sortent très bien. Celui qui restera marqué c’est Woerth, parce qu’il n’y a pas de fumée sans feu, n’est-ce pas ? …. Pour l’heure, certains en sont à regretter que cette non-affaire prenne la place dans les moteurs de recherche des vraies affaires judiciaires en cours. Eric Woerth y aurait même gagné en e-réputation. C’est certain que se faire accuser de faussaire est très valorisant et que la psychologie humaine étant ce qu’elle est, personne ne songera lorsqu’on évoquera de nouveau les affaires judiciaires (non encore jugées par la justice mais déjà tranchées par les médias) à se souvenir que l’intéressé fut accusé de trafiquer ses photos de vacances.

Il y en a au fond des leçons précieuses dans cette minuscule non-affaire de photo de vacances….Au point que l’on serait tenté d’appeler « effet Woerth » le fait d’être victime d’un bad buzz sur Internet en raison de la diffusion d’une information exacte mais perçue par les internautes comme fausse. On a surtout là un très bel exemple de fabrique du populisme, mais qui s’en soucie ?

Source : La Plume d’Aliocha, 14-08-2019

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Commentaire recommandé

medmed // 24.08.2019 à 06h48

Très bonne article. J’ose imaginer le sort d’un innocent pris dans le tourbillon des réseaux sociaux prêt a lyncher n’importe qui sur la foi d’une image ou d’une vidéo tronquée ou manipulée, d’autant plus que nos médias dominants sont bien trop souvent, par une paresse scandaleuse, devenus des putaclics.
Et gare à celui qui les critiquerait, tout puissant qu’ils sont dans leur totale irresponsabilité. Tout démenti n’y changera rien une fois le mal fait.
Il va bien falloir qu’un jour ces journaleux rendent des comptes sur les milliers de vie qu’ils ont détruites a coup de mots, de mauvaise foi, manipulation de la vérité, voir de mensonges en toute impunité. Ces gens là ne peuvent être au dessus des communs des mortels.

67 réactions et commentaires

  • medmed // 24.08.2019 à 06h48

    Très bonne article. J’ose imaginer le sort d’un innocent pris dans le tourbillon des réseaux sociaux prêt a lyncher n’importe qui sur la foi d’une image ou d’une vidéo tronquée ou manipulée, d’autant plus que nos médias dominants sont bien trop souvent, par une paresse scandaleuse, devenus des putaclics.
    Et gare à celui qui les critiquerait, tout puissant qu’ils sont dans leur totale irresponsabilité. Tout démenti n’y changera rien une fois le mal fait.
    Il va bien falloir qu’un jour ces journaleux rendent des comptes sur les milliers de vie qu’ils ont détruites a coup de mots, de mauvaise foi, manipulation de la vérité, voir de mensonges en toute impunité. Ces gens là ne peuvent être au dessus des communs des mortels.

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    • gracques // 24.08.2019 à 09h02

      Mais peu être aussi devriez vous RELIRE ce très excellent article ….. tout dans cette affaire ne procède pas des dis fonctionnement des ‘médias mainstream’ comme vous dites , mais aussi de l’interaction des réseaux sociaux (y compris internet) et ces médias …. et les acteurs des réseaux sociaux , c’est nous !
      En fait les médias nous vendent , ce que nous voulons acheter !

        +29

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      • Chris // 24.08.2019 à 11h30

        Et pour conclure ce non-évènement, qu’on donc les gens (connus ou inconnus) à mettre en scène publiquement leur vie privée ?
        A s’agiter comme des asticots dans les « boites » médiatiques !

          +40

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      • Shock // 24.08.2019 à 11h32

        Les médias font leur beurre des faits et anecdotes qui font le buzz sur les réseaux (a)sociaux. Sujets en or, puisqu’ayant fait la preuve de leurs succès. On attire le chaland comme on peut.

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      • charles // 24.08.2019 à 11h52

        > En fait les médias nous vendent , ce que nous voulons acheter !

        J’ai un petit doute là dessus. J’aurais plutôt formulé que les médias vendent ce qui à le plus de chances de se vendre au segment de population le plus large. De ce truchement on tire, à tord, la conclusion que la volonté  » la plus large » (du segment le plus large) est la volonté tout court.

        De la même manière cela me fait penser à cette idée saugrenue que nos sociétés donnent le choix de l’achat, alors que nous sommes dans des sociétés de consommation poussées, dont les désirs et offres sont créées non pas par les acheteurs mais par les vendeurs, qui par le jeu de la compétition artificialisée font le théâtre de la fausse offre pléthorique.

          +8

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      • Jean // 24.08.2019 à 17h57

        Si les médias nous vendaient ce que nous voulons acheter, il n’y aurait pas besoin de les subventionner pour qu’ils puissent exister. Les médias abrutissent-ils les masses ou est-ce parce que nous sommes entouré d’idiots qu’il y a autant d’articles dédiés à la consécration de l’insignifiant ? Personnellement, j’ai suffisamment foi en l’Humanité pour choisir la première option.

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    • Shock // 24.08.2019 à 11h26

      medmed:
       » J’ose imaginer le sort d’un innocent pris dans le tourbillon des réseaux sociaux prêt a lyncher n’importe qui sur la foi d’une image ou d’une vidéo tronquée ou manipulée, »
      article:
      « des précisions d’Eric Woerth et de l’Office de haute-montagne, qui réfutent toute retouche du cliché. »

      Il faudrait savoir!

      En fait il n’y a bien sûr pas eu retouche sinon les deux gugusses en bas à droite auraient été effacés. Mais c’est la caméra qui a été basculée et qui fait croire que la pente est plus raide qu’en réalité. Pour rétablir la pente réelle, il faut tourner la photo de quelques 60°. Ce qu’ont mis en évidence les commentateurs pour s’en amuser, c’est le mensonge. Le guide défend bien sûr son client. Il ne veut pas se retrouver au chômage. Il prétend que son client est un alpiniste expérimenté… Un alpiniste expérimenté a-t-il besoin d’un guide qui l’assure? Un alpiniste expérimenté avec un seul piolet…

      Cette histoire montre une fois de plus que la politique et la vérité font deux. CQFD.

      Et pour les pentes, ne pas confondre % et °: 100% = 45°.

        +14

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      • Shock // 24.08.2019 à 12h00

        Errare humanum est et mea culpa:

        « En fait il n’y a bien sûr pas eu retouche sinon les deux gugusses en bas à droite auraient été effacés. »

        Mais, mais, mais… ici…

        https://twitter.com/ericwoerth/status/1160877899605561345?s=20

        La photo dans sa première publication a bien été tronqué et basculée.. et les deux gugusses éjectés.

        Et si j’en crois la photo originale:

        https://twitter.com/ericwoerth/status/1160877899605561345?s=20

        Il faut imprimer une sacrée rotation pour arriver à la première « version ».

        Bref le mensonge*** photographique est avéré. Le reste est littérature.

        *** à l’insu de son plein gré, bien sûr.

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        • Acimetrix // 25.08.2019 à 08h41

          Sur le fond, l’article a raison de mettre en avant les dérives du « journalisme » d’aujourd’hui et de l’utilisation outrancière et dévoyée des réseaux sociaux en matière d' »information ». Bien joué !
          Mais concernant le cas évoqué, j’ai à l’instar de Shock, plus que de gros doutes sur les explications des protagonistes de ce « non-évènement » pour justifier ce qui apparaît comme n’étant qu’une pantalonnade.

            +0

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        • abachell // 30.08.2019 à 16h23

          Absolument, et je ne comprend pas que l’on se fie à un ou deux professionnels de la montagne pour tirer des conclusions rapides sur la véracité ou non de la pente. Il suffit de demander à tout ceux qui ont grimpé sur le glacier du Milieu et surtout aux dizaines de gens qui le descendent chaque année en ski pour savoir sans équivoque que la pente telle que la présente la photo n’existe pas. Ou alors le ski en pente raide est devenu de la rigolade pour beaucoup… Il n’y a pas de pente à 60°. Au pire et seulement dans sa partie supérieure elle est à 45°, une pente qui n’impose pas qu’on mette les mains sur la paroi et encore moins un piolet par sa tête. Les randonneurs plantent juste leur bâton de ski histoire de s’aider un peu…
          https://www.youtube.com/watch?v=VG1rbxy45Dk

            +0

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      • Jacques F // 27.08.2019 à 19h18

        > Un alpiniste expérimenté a-t-il besoin d’un guide qui l’assure ?

        Heu… oui.
        Avez-vous déjà fait le l’alpinisme ?

          +2

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        • abachell // 30.08.2019 à 16h26

          Il faut être honnête, pas forcément. Les guides sont surtout utiles pour les débutants, ou pour les courses difficiles inconnues des alpinistes.
          La plupart des alpinistes amateurs expérimentés ne prennent pas de guide parce que les topos précis existent et que les voies sont très fréquentées.

            +0

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          • Jacques F // 01.09.2019 à 17h07

            > Les guides sont surtout utiles pour les débutants, ou pour les courses difficiles inconnues des alpinistes.

            Ou dans le cas de courses « faciles », pour les gens qui ne veulent pas s’embêter, qui veulent avoir la meilleure table au restaurant d’altitude, qui ne veulent pas faire la queue au téléphérique, qui sont prêts à payer pour des conseils « simples » comme le meilleur point de vue etc…

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    • Ivan // 24.08.2019 à 11h41

      Oui enfin, pour avoir suivi « l’affaire », la pente est en réalité beaucoup moindre que celle suggérée par le cliché, on se trouve ici en l’occurrence « entre les deux » ni horizontale ni verticale. Le photographe indique lui même que l’angle donne l’impression d’une pente plus forte qu’en réalité. S’il n’y a pas tricherie délibérée la verticalité suggérée par le cliché n’est pas réelle, il s’agit d’une pente raide, mais d’autres clichés pris dans ce même passage montrent des randonneurs au même endroit qui progressent debout et sans piolets…

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    • Vladimir K // 27.08.2019 à 18h40

      « J’ose imaginer le sort d’un innocent pris dans le tourbillon des réseaux sociaux prêt a lyncher n’importe qui sur la foi d’une image ou d’une vidéo tronquée ou manipulée »

      Pas besoin d’imaginer, nous le savons déjà. Nous savons déjà jusqu’où pousse le cyber-harcèlement les plus jeunes et/ou plus vulnérables.

      Les réseaux sociaux sont une médaille à deux faces, une claire, et une franchement très sombre. Il n’y a rien de nouveau dans l’affaire Woerth. Juste le fait qu’internet a un effet amplificateur sur tous les comportements humains qui existaient déjà bien avant.

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  • Catalina // 24.08.2019 à 06h58

    Ce qui est incroyable c’est que les subventions ( prises dans la poche du contribuable) puissent être utilisées à ces choses proprement insignifiantes et dont je pense qu’une majorité des Français se fout royalement.
    Quand à l’utilisation des médias pour faire jaser, pour manipuler, pour continuer la bataille digne d’une cour de maternelle, je pense que bcp de Français en sont ou en deviennent conscients, restera les 16% à qui il ne faut pas demander de penser…

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  • Guadet // 24.08.2019 à 07h02

    Dommage de faire tout cet article sur une affaire si futile. On préférerait que les journalistes passent leur temps à vérifier des informations plus importantes, ce qu’ils ne font pas, nous sommes d’accord.
    Je ne regarde pas Woerth comme une victime : il est sorti miraculeusement indemne de très sales affaires. Et le guide a admis que sa photo était un peu penchée, ce qui exagère la pente.
    Ce qui est intéressant, c’est de constater ici la guerre des fact checking qui se contredisent les uns les autres.

      +15

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    • M.Smith // 24.08.2019 à 07h34

      Un peu beaucoup penchée la photo, la pente n’atteint pas 45 degrés, la photo montre une pente beaucoup plus raide qui demanderai un deuxième piolet.
      https://www.camptocamp.org/routes/45908/fr/aiguille-d-argentiere-glacier-du-milieu
      C’est probablement ce qui a mis le doute chez certain, une exagération en entrainant une autre on a alors dit qu’il était à plat. Et non ni à la verticale ni à l’horizontale mais à 45 degrés.

      Le plus étonnant, c’est de concevoir un alpiniste même amateur même moyen qui ne retire pas grand chose de son contact avec la montagne. Probablement parce que toutes ses courses se font avec le recours à un guide, alors que l’apprentissage de l’autonomie est essentielle en montagne.

      C’est peut être le problème no 1 de nos soi-disantes élites, ou soi-disants premiers de cordée, ils ne le sont jamais, n’ont aucune pensées originales, et ne sont pas grand chose sans leurs réseaux. Et corrélativement se permettent beaucoup.

        +37

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      • Ballot // 24.08.2019 à 07h58

        J’aime bien cette partie de votre phrase M.Smith : « concevoir un alpiniste même amateur même moyen qui ne retire pas grand chose de son contact avec la montagne ». Elle fait sens pour le randonneur et contemplateur de la beauté de la nature que je suis. Est-ce que pour M. Woerth la montagne se résume à ambition, compétition car si tel est le cas, c’est très triste pour lui.

          +12

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        • M.Smith // 24.08.2019 à 14h25

          La course est PD+ (les cotations sont : F, Facile, PD, Peu Difficile, AD, Assez Difficile, D, Difficile, ED Extrêmement Difficile), donc je ne pense pas que M. Worth vise une quelconque compétition.

          On peut à la fois apprécier la contemplation et aimer le dépassement de soi, c’est le cas pour la plupart des alpinistes. Ce qui me gêne ce sont ceux qui se prétendent expérimentés et en même temps incapables de faire la moindre course sans un guide. (Un « bon alpiniste » ne prend pas de guide pour une course Peu Difficile).
          Etre autonome, en solo ou avec des amis avec qui on pourra être premier de cordée, c’est apprendre à connaitre la montagne, à la respecter, mais aussi soi-même, ses propres capacités, potentialités et limites, et autrui. Pas de fausse prétention ou de mensonge lorsque sa vie est en jeu ou celle de son ou de ses compagnons de cordée.

          Donc Eric si tu nous lis, bravo pour tes courses de montagne avec guide mais pour la prochaine tu laisses le chéquier à la maison, tu la choisis facile et la prépare tout seul comme un grand.

            +13

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      • doudoute // 24.08.2019 à 10h34

        Je dirais même 70°

        En faisant un petit fact checking soi-même avec la plus simple appli photo, avec une rotation manuelle, en mettant à la verticale le bout de lacet et les deux personnages du fond dans le sens de la gravité, la photo retrouve soudain un aspect nature. Notamment le paquet de corde à droite. Par contre, la pose du personnage principale est des plus ridicule. Au mieux c’est une blague de potache en colo.

        Faire ce long article (qui peut-être intéressant par ailleurs) sans avoir ouvert soi-même « une » fenêtre, pour le terminer par un cinglant « populisme » en s’en référant exclusivement à nos juges auto-proclamé de la vérité exacte, qui eux-même s’en réfèrent à des experts-copain, sans émettre le moindre petit doute, « est particulièrement représentati[f] du fonctionnement des médias au sens large ».

        Comme disait un twitte « si même pour leurs photos de vacances on doit se méfier de nos politiques… »

          +18

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    • Caton l’Ancien // 24.08.2019 à 12h29

      « Dommage de faire tout cet article sur une affaire si futile. »

      C’est précisément parce que c’est, au fond, futile que c’est un exemple parfait pour étudier le fonctionnement des media, des réseaux sociaux et de leur interaction. Si on parlait d’un sujet plus chaud, les réactions partisanes seraient plus puissantes que l’analyse, et c’est bien normal : il y a un temps pour l’analyse, et il y a un temps pour la propagande politique. Les deux sont nécessaires dans une démocratie.

      Je me fous bien de savoir si oui ou non M.Woerth fait de l’alpinisme mais je suis très intéressé de savoir comment une info non vérifiée (pour rester poli) voire créée de toute pièce par un adversaire politique peut massivement circuler.
      Je suis intéressé par les éléments qui permettent de reconnaître ce genre de manipulation, et on est devant un très beau cas d’école. Doit-on pousser l’ironie jusqu’à remercier les ennemis de M.Woerth ?

      Parce que bon, si ce truc a circulé, est-ce que ne circulera pas une saloperie sur parce que aura organisé un bad buzz. Comment savoir si on ne peut pas comparer à des références que l’on aura étudiées malgré leur futilité.

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  • Jean // 24.08.2019 à 07h07

    => Comme le disait un professeur de journalisme : si quelqu’un dit qu’il pleut et un autre qu’il fait soleil votre rôle n’est pas de relayer les positions des uns et des autres mais d’ouvrir la putain de fenêtre et de dire le temps qu’il fait.

    Et si ce quelqu’un est en Amazonie, qui paie le billet d’avion ? Le journal dont le propriétaire possède aussi une usine de parapluie ? Toutes les vérités peuvent-elles être aussi facilement révélées, par un journaliste, dans un article? Cette curieuse conception du journalisme, qui vous impose sa vérité plutôt que de donner à chacun la possibilité de trouver la sienne, et son corollaire : le mythe de l’objectivité journalistique, participe à l’infantilisation de la population qui est le terreau fertile de tous les totalitarismes.

      +6

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    • gracques // 24.08.2019 à 09h11

      Il ne s’agit pas de MYTHE DE LA VÉRITÉ , mais de recherche de l’exactitude des FAITS ….. ensuite , mais seulement ensuite on peut causer de subjectivité ou d’interprétation , mais à lire tout les commentaires , j’ai l’impression de ne pas avoir lu le même article.
      Ps , oui je sais , les faits sont certainement la chose la,plus difficile à faire émerger ….. mais c’est précisément le’travail du journaliste.

        +16

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      • Jean // 24.08.2019 à 16h32

        Je parle du monde réel et non de la réalité fantasmée dont sont victimes les élèves des écoles de journalisme. Dans le monde tel qu’il est l’objectivité n’existe pas, nous sommes les produits des conditionnements de notre époque et de notre culture. Ainsi la vérité, qui est l’interprétation des faits, est souvent notre vérité. Ce que nous prenons pour critère d’une société civilisée, par exemple, n’est pas universel. Les russes ont des difficultés à considérer le nombre grandissant de sdf dans nos rues comme un dommage collatéral inévitable du progrès. Nos deux peuples regarderont les faits mais ils ne regarderont pas les mêmes. Dans la sélection des faits il y à déjà de la subjectivité et de l’interprétation, c’est inévitable.

        Je trouve dommageable de prétendre que le rôle du journaliste soit de trouver et transmettre les faits plutôt que de rendre compte de la complexité du monde en présentant les différentes opinions et les faits qui les motives. Nous vivons dans un monde dans laquelle la vérité, cad la sélection et l’interprétation des faits, est souvent relative parce que les journalistes ne sont pas des surhommes vivant dans un monde uniforme. Cette conception du journalisme produit l’arrogance et l’occidentalocentrisme qui envahissent nos médias.

          +4

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        • Guadet // 24.08.2019 à 22h09

          Le glacier a une certaine pente qui permet de dire si la photo est penchée ou non : ce n’est pas une réalité fantasmée, c’est La Réalité. Il existe donc bien ici comme ailleurs une objectivité possible. Prétendre que l’objectivité n’existe pas est l’excuse habituelle des journalistes qui disent n’importe quoi.

            +2

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    • René Fabri // 25.08.2019 à 02h26

      Même chose pour la remarque suivante : « ici il suffisait d’appeler le guide ou de solliciter à défaut des alpinistes professionnels ».
      En réalité, ce n’est pas si simple, car il faut trouver le guide, et ensuite vérifier qu’il ne ment pas lui-même.
      Donc, au lieu de résoudre un problème, on risque de créer de nouveaux problèmes.
      Au final, il est probable que le journaliste, ou le propriétaire du média, simplifiera en imposant sa vérité.

        +1

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  • Fritz // 24.08.2019 à 07h17

    « Journalisme » de meute. Mais ce qui m’inquiète le plus, c’est la mentalité carnassière qui prévaut sur les rézosocio. Pour une fois que le « fact-checking » a du bon… suffisait d’ouvrir la fenêtre.

      +5

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  • Genuflex // 24.08.2019 à 07h23

    Amusant que l’auteur ait écrit « repaire » au lieu de « repère », quant au rôle attendu du journalisme professionnel.

      +13

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  • calal // 24.08.2019 à 08h04

     » la finance s’est détachée largement de l’économie réelle, la communication remplace l’action en matière politique, et l’information ne s’intéresse plus guère aux faits.  »

    Les 30 dernieres annees resumees en 30 mots…

      +24

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  • Jesuispasfixe // 24.08.2019 à 08h10

    Très bonne article, mais qui du coup reparle de ce qui devrait être une non affaire.
    Quelque part ça rajoute de l eau au moulin non 🙂

      +1

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  • Juni // 24.08.2019 à 08h22

    Votre article est d’une malhonnêteté rare, il suggère sans affirmer et sans prouver , apporte des détails pour laisser penser que c’est démontre alors qu’il n’en est rien.
    Vous êtes un roi de la manipulation .
    Ces gens proches du pouvoir qui ont réagi ont réagi comme les autres internautes, dans le même emballement, ni plus ni moins . N’ont joue aucun role majeur ni au démarrage, ni dans l’amplification… Ils ont été M. Et Mme tout le monde.
    En revanche, la presse en relayant et amplifiant n’a pas joue son rôle de vérification.
    La fin de votre article est grandiose avec le duo gagnant fake news et populisme. Vous faites comme les autres que vous semblez dénoncer

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  • florian lebaroudeur // 24.08.2019 à 08h35

    « les foules pensent par images, préfèrent la croyance au savoir, sont émotives, manipulables et se sentent également investies d’un sentiment de toute puissance. Surtout, elles ne sont pas une addition d’intelligences comme on le pense sur Internet mais plutôt une soustraction, En clair, dans une foule, on n’est pas plus intelligent que seul, mais beaucoup plus bête ».
    Cependant les foules n’ont pas attendu les images pour se comporter ainsi, les méthodes moins démonstratives des époques passées étaient tout autant diablement efficace. L’homme n’est pas un être rationnel et à plutôt tendance à projeter sa raison d’être dans l’espace qui l’entoure afin de se simplifier une existence qui doit compensée avec des forces indépendant de lui.
    Il a toujours préférer la croyance au savoir en affirmant que sa croyance est le savoir.
    Il a toujours préférer le recours à l’émotion car le recours à la réflexion même toujours à des explications indépendant de sa volonté, ce qui est difficilement concevable.
    Se sentir investie d’un sentiment de toute puissance est un système de défense immunitaire auto-satisfaisant envers les perceptions différentes de certains congénères qui ne lui sont pas favorables.
    L’exponentialité de la vitesse des moyens de communications ne fait qu’amplifier à juste titre la visibilité et rien que la visibilité de ses symptômes
    On en revient toujours à la psychiatrie qui elle-même a été théorisé et érigé en science par des personnes ayant les caractéristiques cités…

      +3

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  • astap66 // 24.08.2019 à 08h40

    Encore une affaire qui ne concerne en réalité que le microcosme de la petite bourgoisie intellectuelle et « les agents dominés de la domination » pour parler en termes marxistes.
    Je doute que les préparateurs de commande de XPO, ou les agents de propreté d’ELIOR en aient entendu parler.Que Woerth ait délibérément penché sa photo ou non n’a aucune importance, en réalité.
    Quant à la presse, cela fait longtemps, sur ce site, que l’on sait qu’elle ne jour pas son rôle. Pour quiconque a suivi l’affaire ukrénienne, ou même syrienne, ou encore vénézuelienne, cela ne fait plus aucun doute.
    Cela devrait d’ailleurs faire réfléchir l’auteur de cet article.
    En effet, ce qu’elle croit savoir, et qui vient des articles relayés par cete même presse, est-il exact ?
    Ce qui importe, c’est de faire en sorte que le mode de production dans lequel des politiciens comme Woerth, par ailleurs agent d’une des grandes familles du caitalisme français, disposent d’un rôle éminent (et qui en passant détruit à la fois la terre et l’humanité) soit définitivement dépassé. Comme cela, plus personne ne fera attention à ses photos !

      +16

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  • SanKuKai // 24.08.2019 à 08h48

    Moralité: ne publiez pas vos photos de vacances.
    La plupart du temps vous passez pour un kéké, dans le meilleur des cas tout le monde s’en fout et dans le pire des cas vous êtes ridicule(isé).

      +31

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  • charles // 24.08.2019 à 09h00

    « L’information abrutissement », cet article ne fait que boucler la boucle en sautant d’idées pré conçues en concepts pré-mâchés.

    La conclusion est édifiante à ce sujet « On a surtout là un très bel exemple de fabrique du populisme ».
    Cette affaire ci ne créé rien de neuf, elle révèle ce qui existait déjà.
    Ce n’est ni eric woerth, ni les grands médias, ni les internautes qui ont créés les outils du phénomène, en l’occurrence twitter et les réseaux sociaux.
    Ce n’est aucun de ceux là qui n’ont créé la démocratie représentative déresponsabilisant la grande masse d’internaute.
    Ce n’est aucun de ces gens qui permettent la monétisation de l’information.

    Pour le fun, « Il est regrettable à ce titre que des personnalités comme un député LREM ou encore membre du PS rompu aux médias aient pu contribuer à faire naître ces fausses accusations. » => Après nous avoir vendu que woerth serait blanchi au titre de décision judiciaire dans des affaire à caractère hautement politique qui dépassait largement le cadre de ces petites personnes. évidemment!

    Je notes aussi qu’il décide de la vérité, de qui croire, sur la base d’aucunes preuves, justes des allégations dont il pèse leurs véracités à l’aune de la tête du vendeur. Si c’est un guide de montagne, alors c’est la vérité… au diable les conflits d’intérêts, cela ne semble pas exister pour lui.

    bref tout cela est piqué de prétentions intellectuelles et d’une certaine vue de l’esprit dont on se passerait bien en populo-land.

      +15

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    • Sandrine // 24.08.2019 à 10h38

      Je suis soulagée de lire au moins un commentaire qui rappelle que la parole du guide de montagne ne devrait pas plus être prise pour argent comptant que la somme des internautes qui ont cru à une manipulation puérile de la part de Woerth.
      La parole de l’expert triomphant des masses abruties et haineuses, terreau du populisme…hmm….

      En tout état de cause, personnellement, je n’ai jamais cru à cette histoire de Woerth se faisant photographier à quatre pattes dans la neige pour faire le kakou. Je ne voyais pas l’intérêt qu’il aurait eu à faire ça; j’ai tout de suite flairé la cabale médiatique et je suis sidérée de voir à quel point cette histoire a été relayée dans les médias dits »sérieux ».

        +8

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      • Geoffrey // 24.08.2019 à 18h18

        mais enfin, Sandrine…woerth se met en scène pour la jouer « super-macho ».

        c’est de la manip’ pure…

        cabale méritée, donc.

        Geof’

          +4

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  • yann // 24.08.2019 à 09h02

    Et dire qu’il y a même pas 20 ans, on faisait des théories du complot sur des trucs genre 11 septembre…

      +7

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  • Duke // 24.08.2019 à 09h21

    Totalement d’accord avec votre analyse.
    Notons de plus que celà détourne l’attention des sujets plus graves : M Woerth vient d’être mis en examen dans l’affaire Tapie et cette information de trouve reléguée dans les limbes de l’actualité et des moteurs de recherche concernant M Woerth

      +12

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  • RGT // 24.08.2019 à 09h30

    Eric Woerth traîne suffisamment de casseroles bruyantes dans sa vie politique pour qu’il ne soit pas nécessaire d’aller en rajouter avec ses photos de vacances.

    Encore faut-il préciser qu’il faut être franchement idiot pour aller poster des photos de chatons et autres stupidités sur les réseaux sociaux, mais c’est une autre histoire.

    Le gros problème, c’est que ses principaux détracteurs dans ce cas particulier ne préfèrent pas évoquer les frasques de sa vie politique : Ils pourraient se prendre un retour de bâton car ils ont fait ET font encore les mêmes actions (en pire) avec de l’argent public.
    Quelle différence entre
    – L’hippodrome de Chantilly et « mémé » Bettencourt d’un côté,
    – Les autoroutes, les aéroports, la Française des jeux, EDF, GDF, la SNCF, les barrages et tout le reste ? (la liste est trop longue).

    Juste une « petite » affaire de taille me répondrez-vous..

    Finalement, dans le monde politique il est un « petit joueur », un « gagne-petit » et c’est sans doute ce que lui reprochent ses principaux opposants qui à sa place auraient mieux su « optimiser les opportunités » en plumant jusqu’au sang les cons-tribuables de notre belle nation.

    Ce commentaire n’est pas destiné à « blanchir » ni à « excuser » ce cher Eric (suffisamment idiot pour s’être fait coincer les doigts dans le pot de confiture pour des faits « modérés ») mais simplement pour montrer que les plus gros requins ne se font jamais attraper et que leur morgue les incitent à se moquer des autres pour des faits largement moins nauséabonds.

      +12

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    • Tatave // 24.08.2019 à 12h19

      RGT, il s’agit plutôt de l’hippodrome de Compiègne, avec une partie de la forêt.

        +3

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    • Grd-mère Michelle // 24.08.2019 à 14h39

      « …il faut être franchement idiot pour aller poster des photos de chatons et autres stupidités sur les réseaux sociaux… »
      Il faut être franchement prétentieux pour mépriser les gens qui s’extasient devant les chatons, une des vraies merveilles du monde, comme tous les autres bébés d’ailleurs, si touchants et amusants dans leur fragilité et leur innocence.
      Si cette pratique peut sembler grotesque à certain-e-s pseudo intellectuel-le-s, c’est qu’ils/elles ignorent l’essentielle réalité de la vie, phénomène parmi d’autres qui veut juste se perpétuer, tout en cherchant sur les réseaux sociaux des « vérités » forcément relatives à ceux/celles qui les profèrent.
      À l’heure où ce phénomène(dont nous sommes) est en voie d’extinction prématurée par le fait du monstrueux orgueil humain, fions-nous plutôt aux joies simples et aux combats constructifs que le « populo » partage dans une solidarité retrouvée: fêtes des voisins, comités de quartiers, plaisir d’ensemencer des jardins et de partager les récoltes, de nettoyer l’environnement, occupations de bâtiments et de terrains délaissés, accueil et aide aux déshérité-e-s d’ici ou d’ailleurs, etc.., et prenons les réseaux sociaux pour ce qu’ils sont: une énième opération de marketing et de décervelage de la part du Grand Marché.
      Ou plutôt: ne les prenons pas!

        +6

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      • Grd-mère Michelle // 24.08.2019 à 15h15

        ^Ainsi, au moment du grand bug, de l’effondrement des valeurs monétaires, de la raréfaction des ressources naturelles, conscient-e-s des réalités, nous serons prêt-e-s à gérer tout-e-s ensemble nos sociétés en ré-inventant des politiques efficaces d’organisation de la vie en commun(seule raison valable de la politique).

          +0

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        • RGT // 25.08.2019 à 10h35

          Je pense que vous n’avez pas compris que les « chatons » étaient une parabole pour souligner l’addiction de nombreuses personnes à l’envoi compulsif de photos privées sur les réseaux sociaux.

          Je n’ai absolument rien contre les chatons et j’ai un bien plus grand respect pour TOUS les animaux que pour de nombreux humains : Les animaux, même ceux considérés comme « stupides » sont largement moins CONS et moins NOCIFS que la majorité des humains.

          La meilleure preuve : Ils ne postent pas les photos de leur échographie prostatique ou de leur dernier plug anal sur Fèce-bouc…

          Il faut réellement être dans une misère relationnelle totale OU être à la limite inférieure de la débilité mentale pour aller étaler sa vie privée sur la place publique. Particulièrement si on sait pertinemment que de nombreuses personnes ont pour seule préoccupation la fouille des affaires des autres afin de leur nuire afin de compenser la médiocrité de leur propre existence.

          Personnellement je me fous totalement de ce que font les autres dans leur vie privée (tant qu’ils me laissent tranquille) et je ne vois pas pourquoi j’irai étaler ma vie en public.

          Ensuite, ceux qui se retrouvent ennuyés par les conséquences de leurs publications devraient réfléchir un petit peu AVANT de le faire…
          S’ils ont des problèmes, ils l’ont quand-même bien cherché car les « réseaux sociaux » sont depuis TOUJOURS un haut lieu de « bienveillance ».
          Il est si facile d’aller pourrir la vie d’un inconnu en restant bien planqué derrière son clavier.

            +2

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          • Grd-mère Michelle // 25.08.2019 à 12h31

            Je pense que l’addiction et la compulsivité envers les réseaux sociaux, que vous évoquez, n’est pas affaire de plus ou moins d’intelligence ou de bonté, mais plutôt dues à l’extrême pauvreté des rapports physiques, directs, entre les gens.
            Comme de la plupart des addictions, il n’est possible de s’en libérer qu’en en parlant (au psy, par ex, substitut de l’ami-e en qui on peut avoir confiance, que l’on paie pour sa confidentialité).
            Pour des questions de « confort » (le maître-mot de la publicité commerciale, qui a dirigé le monde « occidental », dès la fin de la seconde guerre mondiale, vers un productivisme insensé et l’esclavage moderne que nous connaissons-voir, entre autres, les frigidaires « intelligents »), et de la peur de la confrontation avec l’autre, l’individualisme forcené s’est répandu pour aboutir à la profonde solitude désemparée, tres vite exploitée par les créateurs de possibilités de relations virtuelles. Depuis les smartphones, par ex, plus personne ne me demande son chemin, dans mon quartier. Mon précieux savoir de vieille habitante est ainsi dévalorisé, et je n’y existe pas plus qu’un mobilier urbain…
            D’où le nécessité de remettre en avant l’importance du VIVRE ENSEMBLE. Heureusement, beaucoup, surtout parmi les jeunes, en sont conscient-e-s.

              +0

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            • RGT // 25.08.2019 à 22h17

              Quand je ne trolle pas méchamment nos chères z’élites (qui le méritent bien il faut l’avouer) il m’arrive AUSSI de prôner les relations dans la « vraie vie ».

              Un conversation respectueuse, qu’elle soit amicale ou basée sur une divergence d’opinion, est toujours infiniment plus enrichissante qu’un échange sur un blog (ma « religion » m’interdit les réseaux sociaux et autres illusions sinistres qui s’apparentent plus à un panier de crabes qu’à une « amitié indéfectible »).

              Il est pour moi plus important d’avoir une discussion face à face avec une personne considérée comme « simple » par des « élites » imbues de leur supériorité (que je méprise copieusement) que d’échanger par écrit avec un prix Nobel à distance.

              Chaque expérience individuelle est toujours enrichissante et je bois avidement les paroles de vieux paysans n’ayant pas été scolarisés, de maçons, de charpentiers et de tous les autres métiers « simples » qui nécessitent un savoir-faire et une créativité sans limites.
              Et j’avoue (il ne faut pas le répéter) que je m’ennuie à mourir avec mes confrères ingénieurs qui pour la plupart se croient supérieurs aux autres parce qu’ils ont fait un peu plus d’études que la moyenne…

              Depuis quelques mois je vis un bonheur intense en me rendant le samedi matin sur un rond-point à quelques km de chez moi.
              Et je pense que le plus important dans le mouvement des gilets jaunes est simplement le renouveau de contacts réels avec des personnes que l’on ne croiserait pas autrement.

              Les SEULES VRAIES relations qu’on peut tisser sont celles de la VRAIE VIE.
              Le reste n’est que foutaises.

                +2

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      • calal // 24.08.2019 à 19h05

        À l’heure où ce phénomène(dont nous sommes) est en voie d’extinction prématurée par le fait du monstrueux orgueil humain

        15 millions de chats en france,ce n’est pas un phénomène en voie d’extinction…j’ai lu recemment un courrier des lecteurs qui deconseillait de donner tous les jours du thon a son chat…si ca c’est pas de l’orgueil humain…
        ps pardon pour le facteur de division.

          +1

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        • Grd-mère Michelle // 24.08.2019 à 19h28

          Rassurez-vous: quand l’argent ne vaudra plus rien et que les gens n’auront plus de quoi acheter à manger, ils/elles mangeront leurs chats!

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  • ALIN JAVIER // 24.08.2019 à 09h49

    Confusion entre vie privée et vie publique…Tout cela n’arriverait pas si certains politiques n’exposaient pas leur image à tout va , ils sont victimes de leurs propres démons.

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  • jcnello // 24.08.2019 à 09h51

    Ce qui est incroyable c’est peut être de s’acharner autant sur une photo de vacances, et de ne point se soucier des multiples affaires de corruption et de détournements de fonds auxquelles l’intéressé a pris part.

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  • Claude // 24.08.2019 à 10h43

    L’arbre qui veut cacher la forêt…! Eric Woerth dans le viseur de la Cour de justice de la République.

    Selon Le Parisien,11 juillet 2019, la Cour de justice de la République (CJR) a ouvert une enquête judiciaire pour concussion contre Éric Woerth dans le volet fiscal de l’affaire Tapie. Comme l’avaient révélé Mediapart et Libération, l’ancien ministre UMP du budget avait accordé à Tapie un gigantesque cadeau fiscal de 58 millions d’euros, contre l’avis de son administration.

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/affaire-tapie-la-cour-de-justice-de-la-republique-ouvre-une-enquete-contre-eric-woerth-11-07-2019-8114604.php

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  • bougnat // 24.08.2019 à 10h50

    Dommage que cette analyse de l’entre-soi médiatique et de ses effets d’amplification délirante (avec les réseaux sociaux comme extension bien pratique pour inventer une fausse parole « populaire ») soit l’occasion d’une stigmatisation du peuple dans son ensemble et de son horrible populisme.

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  • V. Leroy // 24.08.2019 à 11h06

    Nous sommes dans une civilisation du commercial de l’économie de la finance etc..en bref i: il faut VENDRE. Pour consommer et relancer la machine
    D’où la publicité exagéré mensongère et attrape-nigauds qui n’épargne pas les politiciens qui se présentent aux élections et même les autres.. il s’agit de vendre d’abord le journal et ensuite une image. Que ce soit Poutine avec ses tigres , Woerth et son glacier Macron en vacances avec ses dossiers..tout est bon pour accrocher le client.
    Rien de nouveau

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  • Tonton Poupou. // 24.08.2019 à 12h02

    Une célèbre femme politique américaine – que ses confrères homologues étrangers comparaient à un éléphant dans un magasin de porcelaine – grande cynique devant l’éternel ne nous affirmait elle pas il y a déjà une bonne vingtaine d’années : « Mentez ! De toutes les façons même si on rétabli ensuite la vérité il en restera toujours quelque chose » ………….

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  • Louis Robert // 24.08.2019 à 12h48

    1. Les politiciens(-ciennes)… et les médias se sont appliqué(e)s de toutes les manières possibles, et durant des décennies, à se discréditer publiquement. [Euphémisme!]

    2. En ces temps ainsi devenus («boostés»?) de post-vérité et d’imposture généralisée (traduisons en bon français: de «fake all »), ils/elles… méritent bien d’être inévitablement les victimes et de souffrir un peu, aujourd’hui, du climat de suspicion qu’ils/elles… ont eux/elles-mêmes… engendré. En effet, « qui s’en soucie ? »

    3. Au même moment, crime contre l’humanité, l’Amazone brûle et la nuit enfume Sao Paulo dès 15 heures… « QUI S’EN SOUCIE (VÉRITABLEMENT!)? »

    Nous aurions sans doute intérêt à revoir les priorités qui orientent nos modes de vie.

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  • MrJoe // 24.08.2019 à 12h57

    La photo originalement publiée met en scène Woerth, seul, grimpant au piolet sur un flanc vertical du glacier. Point.
    L’image était tronquée et recadrée pour donner l’illusion qu’il grimpe à la quasi verticale.

    C’est donc une manipulation de l’image, donc un trucage. Les « foules » se déchaînent, et à raison, puisque même sur de simples photos de vacances, ils faut qu’ils falsifient et mentent pour leur « gloire ».

    Le reste n’est que palabre.

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  • Pmpr // 24.08.2019 à 13h11

    Certes il y a haro sur le suspect ! On en profite donc pour faire haro sur la foule ! La foule, synonyme de peuple, inculte et bornée, moutonnier et carnassier ! Ben voyons !!! Et si on commençait à faire haro sur ceux qui se gavent du malheur des autres.
    Quant aux journalistes, ils sont devenus des communicants, investis d’une mission de marketing et non d’in-Formation.
    Heureusement, il y a des résistants !

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  • Fabrice // 24.08.2019 à 13h40

    Ce que je me souviens c’est l’affaire de l’hippodrome de Compiègne là encore tout est à la limite du justiciable, mais combien de fois ce genre de politiciens s’en sort à force d’être limite tout en laissant un goût amer sur les bien communs ainsi vendu. Légal certes mais moral (mais pourtant les lampistes eux souvent finissent en examen) … :

    https://www.lepoint.fr/politique/hippodrome-de-compiegne-deux-ex-collaborateurs-de-woerth-mis-en-examen-19-07-2017-2144298_20.php

    mais toujours les même prêt à défendre le puissant :

    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/12/11/hippodrome-de-compiegne-de-quoi-eric-woerth-etait-il-accuse_4539241_4355770.html

    alors qu’il soit surveillé sur ces agissement ne m’étonne pas et ce genre d’affaire m’indiffère car elle cache souvent pire et sert de paravent pour les journaux à pire et la prestidigitation agit à fond (regardez par là pendant que l’on vous plante un poignard dans le dos).

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  • moi // 24.08.2019 à 13h56

    en faite quels sont les preuves que la photo a le bon angle ? c’est comme pour Mr de rugy , c’est a dire il y a des éléments qui prouvent le contraire mais suffit que certains média sans preuve du contraire le dédouane pour le réhabiliter ?
    montrer en quoi la photo a le bon angle !! puisque on peux grâce à la photo prouver que ce n’est pas le bon angle !!!!! moi je veux bien mais qu’on me montre parce-que je suis haut alpin et jamais je n’ai vue d’ascension de glacier avec juste un piolier DEJA !!!! après entre les amas de neige vertical au fond de la photo , la corde les autres personnes , la languette de sa veste !!;; cela fait beaucoup d’éléments DONC montrez nous !!! qu’est ce qui permet de dire que cette photo a le bon angle !!!!

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    • Anselme // 24.08.2019 à 22h14

      Allons,allons monsieur le Haut Alpin, depuis la 1ere descente de ce glacier du Milieu en 1880 , aucun des clients ou des guides n utilisait 2 piolets . Seuls les alpinistes actuels ont besoin de 2 engins,peu enclins a se tenir debout sur les crampons sans aides  » artificielles » .Meme dans cette pente, réellement à 45 degrés ( ou 100/100) les 2 piolets »tractions » ne sont pas nécessaires

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  • Fg13 // 24.08.2019 à 19h02

    Dans l’artIcle toutes les explications se résument à : ´ d’après un alpiniste qui connaît le glacier cela semble ´ et d’après celui qui a pris la photo elle n’a pas été bricolée. On arrive à l’inverse de ce que l’auteur veut démontrer : confiance aveugle à des spécialistes auto déclarés et on reste au niveau de ce que disait Coluche quand on en sait aussi peu on ferait mieux de fermer sa ….

    Combien d’erreurs dues à des ´spécialistes’ ? La justice française en est remplie.

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  • M.Smith // 24.08.2019 à 23h27

    Les exagérations des uns nourrissent celles des autres.

    La lecture de certains commentaires laissent perplexe. Avant de commenter encore faut-il avoir lu l’article et cliqué sur les liens fournis.
    1) Oui Eric Woerth est bien allé au sommet de l’Aiguille d’Argentière, d’autres photos en témoigne. Il est bien monté (et descendu) par ce goulet de 40-45 degrés. Ce n’est pas une course difficile (PD+) mais c’est quand même une course de montagne.
    https://www.bfmtv.com/politique/eric-woerth-au-mont-blanc-son-guide-de-haute-montagne-explique-la-photo-1748348.html
    2) Non la photo n’est pas retouchée avec un logiciel.
    3) Oui l’angle de la photo est fausse, le guide le reconnait et parle de 15 degrés de trop. En fait c’est davantage, un simple calcul trigonométrique (en prenant les points d’appui d’Eric Woerth) détermine un angle de plus de 66 degrés. Vous pouvez le vérifier. Or l’angle du goulet est entre 40 et 45 degrés, il y a donc une différence de 21 à 26 degrés (et non de 15). Une pente de 66 degrés est autrement plus difficile qu’une de 40 ou 45 degrés, elle ne se monte (et ne se descend) pas avec un seul piolet.
    https://pbs.twimg.com/media/EBxER26XYAAQSwT.jpg:large
    Pour autant Eric Woerth n’est pas à l’horizontal, l’anomalie des personnages en arrière plan est expliquée par le guide (focale, angle de la photo exagérée, pente plus douce où se trouvent les personnages), idem pour les autres « anomalies ». (cf. lien premier lien)
    https://pbs.twimg.com/media/EB2KWCLW4AEEbhb.jpg
    4) Non Eric Woerth n’est pas un « excellent alpiniste » comme l’affirme son guide, même s’il a effectué des courses plus engagées (cotées D). Un « excellent alpiniste » ne fait pas cette course (Peu Difficile) avec un guide de montagne, en mettant deux jours et 6h du refuge au sommet.
    C’est néanmoins un alpiniste, si tout le monde (ou presque) peut faire cette course-ci en deux jours avec un guide, ce n’est pas le cas pour les autres citées (Eiger, Cervin, Grandes Jorasses, Verte, Drus, …) même par les voies normales où les pentes peuvent atteindre les 50-55 degrés (mais pas 66 degrés).

    En conclusion, une photo seule ne démontre rien, il faut la contextualiser, l’insérer dans un récit et la confronter à d’autres éléments de preuve (témoignage du guide, autres photos).
    Eric Woert n’a eu que le retour de bâton qu’il mérite. A vouloir se la péter en postant une photo le montrant sur une pente de 66 degrés alors qu’elle n’en faisait que 40-45, des internautes auront mis la différence (de 20-25 degrés) dans l’autre sens, le montrant à quatre pattes sur une pente de 20 degrés.

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  • aladin0248 // 25.08.2019 à 08h05

    Sur la photo complète, l’ombre portée montre que le soleil est totalement dans la direction verticale …

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  • el reno // 27.08.2019 à 11h26

    Ce qui m’a « dérangé », dans un premier temps, c’est que nos politiques puissent penser que leur vie est à ce point passionnante qu’ils se doivent d’en faire part au plus grand nombre. Mes photos de vacances, je les partage avec ma famille, mes amis. Je ne les poste pas au plus grand nombre.
    Dans un deuxième temps, le lynchage dont a été victime monsieur Woerth m’a mis très mal à l’aise. Je suis pourtant plutôt un opposant politique à LR.
    Et dans un troisième temps, l’usage fait de cette anecdote insignifiante par les journalistes, et par les « internautes » m’a profondément agacé.
    Les réseaux sociaux, comme on les appelle, devraient être un formidable vecteur de communication et d’information. Ils ne sont, en réalité, que les défouloirs de gens plus ou moins anonymes qui manquent sérieusement de réflexion et de courage.

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  • toniotonio // 30.08.2019 à 16h22

    Si je comprend bien, l’angle de la photo (escalade quasi verticale apparement) est bel et bien exagéré par rapport à la réalité, bien que beaucoup moins qu’on a pu le penser avec les personnes au second plan… Que ce soit volontaire ou involontaire, peu importe, le fait est que que ces quelques degrés en plus transforment une escalade sportive en une sorte d’exploit de l’extrême… Bien entendu, la photo de vacances de cet homme politique sportif n’offre pas un intérêt prodigieux, mais juste après la rigolade, ce qui me frappe c’est un autre « effet Woerth » : l’homme, qui assumait mélanger la gestion des comptes publics, la collecte de fonds de financement de campagne, la carrière de sa femme au service d’une milliardaire fraudeuse et la remise de médailles à son entourage (!) incarne l’amoralité, l’arrogance et l’impunité d’une caste. Les gens n’ont pas oublié. Ils se vengent comme il peuvent, à la première occasion. Ils font flèche de tout bois. Le bad-buzz autour de la photo illustre ce comportement, qu’on peut voir comme un lynchage populiste, mais personnellement ce n’est pas mon point de vue.

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  • abachell // 30.08.2019 à 16h54

    Absolument, et je ne comprend pas que l’on se fie à un ou deux professionnels de la montagne pour tirer des conclusions rapides sur la véracité ou non de la pente. Il suffit de demander à tout ceux qui ont grimpé sur le glacier du Milieu et surtout aux dizaines de gens qui le descendent chaque année en ski pour savoir sans équivoque que la pente telle que la présente la photo n’existe pas. Ou alors le ski en pente raide est devenu de la rigolade pour beaucoup… Il n’y a pas de pente à 60°. Au pire et seulement dans sa partie supérieure elle est à 45°, une pente qui n’impose pas qu’on mette les mains sur la paroi et encore moins un piolet par sa tête. Les randonneurs plantent juste leur bâton de ski histoire de s’aider un peu…
    https://www.youtube.com/watch?v=VG1rbxy45Dk

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