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7.mai.20157.5.2015 // Les Crises

Les technocrates occidentaux créeront une sorte de fascisme mondial, appuyé bien sûr sur les valeurs occidentales, par Robert Buron

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Je ne résiste pas à vous mettre aussi ce texte de Robert Buron, ministre de Mendès et de de Gaulle, sachant que c’était un socialiste créateur du mouvement européen socialiste et qu’il a initié avec Edgar Morin, Henri Laborit et Jacques Robin le Groupe des Dix auquel Michel Rocard et l’économiste René Passet (« l’économique et le Vivant », introuvable…) ont participé.

Sa notice Wikipedia est ici

Extrait de son dernier livre, Pourquoi je vis : par goût de la vie,

Reconnaître les autres civilisations, les accepter, c’est donc vouloir vivre avec elles, dans une relation d’égalité. Mais une civilisation qui, à un moment donné de l’histoire, devient dominante, a besoin pour se conserver de toujours dominer davantage. Alors est brisée toute idée de solidarité ? Peut-on lutter contre cela ?

Là, ma réponse est, hélas, d’un terrible pessimisme :

a) Je suis convaincu que la paix et l’équilibre du monde ne sont possibles que dans la coexistence de valeurs de civilisation différentes et harmonisées les unes avec les autres pour permettre une organisation planétaire valable.

b) Je suis sûr, comme vous, que les civilisations les plus puissantes, techniquement et militairement, imposeront leurs valeurs aux autres.

c) J’en conclus que le monde finira dans une catastrophe.

d) Comme je n’aime pas l’idée de catastrophe, que j’ai le goût de la vie, et que tout ce qui bloque la vie est pour moi le mal et l’ennemi, je lutterai tant que je pourrai contre ce qui me paraît inéluctable. Je suis très pessimiste. Je suis persuadé que les technocrates occidentaux créeront une sorte de fascisme mondial, appuyé bien sûr sur les valeurs occidentales.

Seulement je lutterai de toutes mes forces contre ces technocrates.

Si on considère en effet métaphysiquement que quelque chose est mal, peu importe ce qu’on trouve rationnellement indispensable, il faut lutter contre ce qui tue la vie, parce que sans ça je me tue moi-même. La seule petite chance, c’est de faire prendre conscience aux gens que le système de domination d’une civilisation sur une autre est contraire à l’évolution de la vie, que par conséquent ils se suicident. Ils ne suicident peut-être pas le « contenant», mais ils suicident le « contenu », ce qui est beaucoup plus grave.

Mais que faudrait-il faire pour que cela change?

Quel avenir voyez-vous pour les pays du Tiers Monde?

Que faire en 1973 ?

1. Généraliser l’information. Il faut étudier, connaître, comprendre, aimer les autres, et puis ensuite les faire étudier, connaître, comprendre, aimer le plus largement possible au sein de notre groupe occidental et européen.

2. Agir sur notre plan pour un monde établi sur des bases socialistes, acceptant la coexistence des civilisations.

Cela commence au «ras du bitume». Il faut accepter « l’autre », lui donner sa place dans la commune et ne jamais vouloir imposer sa conception. « La droite vit d’imposer, a dit Alain, et la gauche de convaincre.» Progresser, c’est convaincre et, comme le formulait Jaurès, « en partant du réel pour aller à l’idéal». Cela est vrai au niveau de la commune, de la région, de la nation, d’un groupe d’Etats, du monde enfin.

C’est en généralisant l’état d’esprit fédéraliste qu’on rendra possible un monde fédéraliste où la solidarité jouera à plein sans dominants ni dominés.

3. S’engager sur tous les plans pour nos amis du Tiers Monde.

Cela veut dire accueillir ici les étudiants et travailleurs migrants, les aimer et les aider. Cela veut dire lutter contre nos vieilles structures égoïstes, le libéralisme économique, un système monétaire fondé sur l’or ou le dollar, etc., qui les oppriment du seul fait de leur contenu.

Nous ne pouvons les aider à faire leur révolution qu’en faisant la nôtre.

Merci à David pour la source

Commentaire recommandé

GLEB // 07.05.2015 à 02h15

En 1973 et quelque années avant, la France avait droit à ce type de publication/interview par M. Buron. En 2013-2015, on est sous overdose de BHL.
40 ans et une si belle régression intellectuelle. Ca fait peur pour les prochaines 40 années à venir.

52 réactions et commentaires

  • GLEB // 07.05.2015 à 02h15

    En 1973 et quelque années avant, la France avait droit à ce type de publication/interview par M. Buron. En 2013-2015, on est sous overdose de BHL.
    40 ans et une si belle régression intellectuelle. Ca fait peur pour les prochaines 40 années à venir.

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    • JaySWD // 07.05.2015 à 03h25

      @GLEB:
      sans aller jusqu’à Botul/Glucksmann,il suffit de rester dans l’école de pensée de Robert Buron,on y trouvait le ci-devant Rocard,dont El Blancos d’Evry se prétend l’héritier spirituel,j’en conclus que Valsolini serait le descendant de Buron??
      Si on admet l’hypothèse de l’arrière petit neveu décérébré/fin de race,c’est recevable……….

        +7

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      • boduos // 07.05.2015 à 11h24

        pour mettre ce système en place ,il fallait en arriver à ce qu’une opinion publique opine à 65% ce type de loi, c’est à dire qu’elle puisse etre suffisamment indifférente et déresponsabilisée de sa propre intégrité et du souci de ses libertés.
        la cérébralisation avait commencer avec le ministre Habby sous Giscard (déjà suppression du latin et de l’esprit d’analyse ,ennemi de la novlangue.)
        en 2015,ces technocrates peuvent s’en donner à cœur joie avec leurs techniques d’ingénieries sociales sur la « ferme des animaux » :- les algorithmes sont le couronnement ,l’apothéose de leur rêve totalitariste .
        Buron sentait confusément poindre cette déshumanisation.Il l’attribuait bien a cette exigence de pouvoir perpétuel d’un camp sur le reste de l’humanité.

          +7

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    • ISTINA // 07.05.2015 à 18h51

      Toutes ces théories sur le Fascisme sont totalement idiotes
      Tout est une question de bavardages totalement imbéciles et,
      veuillez bien en prendre note. je suis poli et correct !
      Tout est faussé , par le langage utilisé et,
      une question, tout ce baratin sur le Fascisme est utilisé
      par des hâbleurs qui ignorent tout du Fascime.
      Qui est en mesure de me répondre, à la question très simple,
      puisque tous en parlent :

      C’est quoi le fascisme ?
      Ils vous répondront par une connerie puisqu’ils ne le savent pas !!!

      Voilà Mesdames,Mesdemoiselles et Messieurs !
      J’ai oublié, il y a peu de temps, les demoiselles ont été éliminées des Documents
      administratifs, sans elle, que feraient Victor-Hugo et beaucoup d’autres, ils adoraient
      les butiner et, Lamatine ?

        +3

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      • Philippe, le belge // 09.05.2015 à 10h58

        Merci de nous donner la votre de définition! Au moins votre commentaire servira à quelque chose alors, peut-être ouvrir un débat, ou définitivement le clore!

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  • orion // 07.05.2015 à 04h43

    « Je suis très pessimiste. Je suis persuadé que les technocrates occidentaux créeront une sorte de fascisme mondial, appuyé bien sûr sur les valeurs occidentales. »

    ils (les technocrates occidentaux) ont crées le fascisme européen bleu étoilé, en détruisant les états,
    avec le soutien des banquiers et des multinationales , avec leur bras armé l’otan , cela en prélude et
    comme laboratoire pour la domination mondiale.
    un fanatisme que décrit trés bien J.SAPIR , dans le portrait récent qu’il a analysé de F.HOLLANDE
     » François Hollande n’aime pas la France. Mais, il ne l’aime que parce qu’elle est dans l’Union européenne, parce qu’elle est, selon lui, appelée à se fondre dans cet ensemble. Et, s’il faut pour cela imposer aux français une rigueur budgétaire dont on ne voit pas la fin, un chômage sans cesse croissant, un détricotage du modèle non seulement social mais aussi politique français, des règles privant les citoyens de leur souveraineté, il le fait sans état d’âme. « J.SAPIR
    trés réaliste et prenant
    http://russeurope.hypotheses.org/3786

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    • Lesanglier // 07.05.2015 à 06h49

      « François Hollande n’aime pas la France » ….. Tu sais mec, tu peux pas dire pire, si t’as raison, on est dans une M. pas croyable…. Quand on regarde des images d’archive de De Gaulle, que ce soit en 45 ou en 58 et après, ça fait juste mal au ventre…

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      • Macarel // 07.05.2015 à 07h57

        Hollande, c’est un Ubu roi, il ne changera pas de politique, mais il voudrait changer de peuple.
        Il fait parti de ces gens qui savent ce qui est bon pour les autres, convaincus de leur incontestable supériorité.
        Mais en 2017, il s’écrasera comme une figue trop mûre lors des présidentielles.
        Mais il s’en fiche, ils s’en fichent, car leur politique, celle du TINA, sera reprise avec encore plus d’ardeur par les UMPistes, nouvellement « relookés » en Les Républicains à l’américaine.

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        • Un naïf // 07.05.2015 à 09h47

          « Mais il s’en fiche, ils s’en fichent, car leur politique, celle du TINA, sera reprise avec encore plus d’ardeur par les UMPistes, nouvellement “relookés” en Les Républicains à l’américaine. »

          En cela aidé par la Marine qu’on nous dresse en épouvantail à longueur de journée et qui servira en temps utile à faire dresser le « front républicain » si utile pour continuer le TINA qui sert à mettre en place le Nouvel Ordre Mondial, dont on sait à qui il profite…

          Cependant, l’histoire n’est jamais écrite à l’avance et heureusement, bien des choses peuvent se passer d’ici-là… notamment un effondrement financier global qui rebattra totalement les cartes. L’épée de Damoclès est bien là, et bien malins ceux qui croient pouvoir y échapper !! Tic tac tic tac tic tac…

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          • Macarel // 07.05.2015 à 12h35

            @ Un naïf

            Vous n’êtes pas si naïf que cela 😉

            En effet dans la grande chasse à courre au « gibier électeur » qui se prépare pour 2017, le FN joue le rôle de rabatteur.

            Les électeurs « lapins » sont rabattus grâce à cet auxiliaire précieux dans les filets de l’UMP (pardon ils vont utiliser un nouveau leurre « Les Républicains) ou du PS

            Car en plus du rabatteur, ils utilisent des leurres, des appeaux, pour abuser de la naïveté des lapins.

            Donc, tout est déjà joué : Hollande n’ayant pas « inversé la courbe du chômage » s’étale avec son équipage, et les autres chasseurs, « Les Républicains » récoltent tous les lapins rabattus par la « bête du Gévaudan »

            C’est ça la politique, une histoire de chasseurs et de gibier.

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            • Macarel // 07.05.2015 à 12h41

              Dans tous les cas le chasseur pourra continuer à déguster des lapins en gibelotte, ou accommodés de bien d’autres façons.

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            • Un naïf // 07.05.2015 à 12h50

              Ahah !! Macarel a commencé à commenter en langage codé on dirait !! 🙂

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    • scipio // 07.05.2015 à 09h23

      Le cas Hollande ne devrait pas être une découverte.
      Pour en savoir plus sur le fond de la pensée politique de F Hollande il faut se rapporter au livre des Pinçon-Charlot: »La violence des riches » en particulier au chapitre qui traite de l’oligarchie dans la France de F Hollande. On y découvrira entre autre le programme ultralibéral qu’il a pondu avec 3 autres compères au début des années 80 dans un livre dont il ne se vante pas et qui est épuisé.
      On y lira aussi que ses bons copains sont très liés à « l’ennemi sans visage » qu’est la finance, etc…Bref l’héritier de Jaurés.
      Si on ne veut pas faire les frais du livre on peut retrouver une interview de P Bourdieu sur S Royal (son ex) sur Youtube et sur ce que pense Bourdieu de l’engagement à gauche de ladite S Royal et pr conséquent de F Hollande

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    • Osperato // 07.05.2015 à 13h41

      François Hollande, c’est ce technocrate « socialiste » qui a dit à l’issue d’une rencontre officielle à Washington et à propos du TAFTA :

      « Aller vite n’est pas un problème, c’est une solution », expliquait François Hollande à propos de la négociation du traité transatlantique.
      « Nous avons tout à gagner à aller vite. Sinon, nous savons bien qu’il y aura une accumulation de peurs, de menaces, de crispations. »
      11/2/2014 http://www.dessousdebruxell.es/spip.php?article223

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  • FifiBrind_acier // 07.05.2015 à 06h38

    Hélas, il semble bien que le socialisme français, pour ne parler que de lui, soit parfaitement soluble dans la mondialisation, et très perméable aux idées guerrières des néo cons de la Maison Blanche…. C’était bien la peine de reprocher aux Communistes leur allégeance à Moscou, pour en arriver là…..

    Michel Rocard vient de se réveiller d’un long sommeil, il explique que la « mode » des années 80 était d’empêcher la Banque de France de créer la monnaie et de prêter à taux 0% à l’ Etat et aux Collectivités locales. Une révolution, mais pas dans le bon sens du terme.

    « La mode » était d’emprunter aux banques avec intérêts. La dette publique est devenue une pyramide de Ponzi, on emprunte pour rembourser les intérêts de la dette…, et moins il rentrera d’impôts, plus il faudra emprunter pour rembourser.

    Maastritch: c’était l’article 104 devenu article 123 du TFUE, sans eux, la dette publique serait tout à fait supportable. On n’en parlerait même pas. Au lieu de cela, la dette sert à justifier les impôts, la baisse des financements des services publics, préalable à leur privatisation.
    A force de déglinguer les services publics, la privatisation sera présentée comme le seul moyen de les sauver. Du grand art ! Mais qui n’a plus grand chose à voir avec Jaurès.

    Évolution de la dette publique depuis les années 70, un vrai holdup!
    http://www.jeanpierrepoulin.com/images/dette.gif

    Explications de Michel Rocard:
    https://www.youtube.com/watch?v=4TB85XwzqZk&feature=youtu.be

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  • BA // 07.05.2015 à 08h21

    Ils ont déjà commencé par créer une sorte de fascisme européen, anti-social, anti-populaire, anti-démocratique.

    Sur son blog, Coralie Delaume vient de publier un article très important.

    En zone euro, tout ce qui nous arrive en ce moment, c’est la destruction de l’Etat-providence, la destruction des acquis sociaux, la destruction des protections sociales.

    Cette destruction avait été voulue par les hommes politiques et par les économistes à l’origine de l’euro.

    Selon le plan de ses créateurs, l’euro a été construit pour détruire tout ce qui empêchait de nuire les puissances d’argent, pour détruire tout ce qui empêchait le renard d’être libre dans le poulailler, et pour détruire tout ce qui protégeait les classes populaires.

    Lisez cet article fondamental :

    Histoire : à l’origine de l’euro, un nostalgique de la « dureté de vivre » et des châtiments du ciel.

    http://l-arene-nue.blogspot.fr/2015/05/histoire-lorigine-de-leuro-un.html

      +27

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    • stephp // 07.05.2015 à 10h33

      Ah oui en effet, article plus qu’intéressant !
      Le retour de la loi de la jungle, la lutte de tous contre tous, le châtiment divin, voilà l’horizon indépassable de nos élites technocratiques. Dans un monde de robots et de logiciels qui remplacent l’Homme, ça ne peut que saigner grave, comme dirait l’autre…
      Ce ne sont pas nos amis…

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    • Melissa // 07.05.2015 à 16h49
  • Macarel // 07.05.2015 à 08h27

    « en partant du réel pour aller à l’idéal»

    Aujourd’hui c’est plutôt l’inverse… On nous apprend chaque jour qu’il faut accepter le réel tel qu’il est. C’est la pédagogie de la soumission : soumission au Marché, soumission à l’UE, soumission à l’OTAN, etc.
    Pas vraiment dans l’esprit de Jaurès, surtout pour ceux qui se voudraient ses héritiers spirituels.
    Il est vrai, qu’aujourd’hui il faut être fou, pour croire encore au socialisme et à un système basé sur la solidarité et la coopération, plutôt que sur l’individualisme le plus égo-centré, narcissique, débridé, et la concurrence de tous contre tous.

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  • Esope // 07.05.2015 à 08h35

    « Je suis très pessimiste. Je suis persuadé que les technocrates occidentaux créeront une sorte de fascisme mondial, appuyé bien sûr sur les valeurs occidentales. »

    Je ne connaissais pas R. Buron sous cet angle aussi, et j’applaudis à son propos.

    La technocratie conduit à considérer l’humain comme un robot. Le réduire à un objet matériel fait perdre de vue « l’humain ». L’essentiel de la technocratie est dédiée à standardiser « l’homo économicus » pour faciliter sa fabrication, sa gestion et son entretien.

    Juste un exemple franchouillard à partir du fameux « Liberté – Egalité – Fraternité » :
    – La Liberté c’est celle de dire et de faire n’importe quoi du moment que cela reste légal. La légalité est gérée par les dirigeants politiques et financiers associés. La Liberté est encadrée par la légalisation dans le sens des intérêts privés de ces deux partenaires. Elle aboutit à des luttes de pouvoir, dans les hautes sphères ou dans la rue, telles que leurs remous actuels en France dégage des odeurs de caniveau de plus en plus perceptibles car médiatisées.
    – L’Egalité est un concept tel que sa mise en pratique réglementée est impossible. Il y a des grands et des petits. Il y a des doués intellectuellement et d’autres. Il y a les hommes et il y a les femmes. Il y a les homos et il y a les hétéros. Il y a les croyants et il y a les athées. Il y a les blonds, les bruns et les intermédiaires (de peau ou de cheveux). Il y a ceux qui ont bénéficié d’une éducation choyée et ceux qui ont été livrés à la rue pour acquérir du savoir. Il y a les narcissiques et les altruistes. Etc.
    La technocratie essaie de diffuser un égalitarisme uniformisateur forcené dont sont préservés les « élites » précitées qui se génèrent des bulles protectrices et s’organisent pour se reproduire en circuit contrôlé, tout en se livrant en interne à des luttes sordides et féroces. Pourtant, la diversité est le creuset indispensable à l’émergence des talents, à l’intelligence et à la créativité.
    – La Fraternité est incongrue dans un monde où le relationnel est réglementé. Elle est abandonnée aux organisations caritatives.

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  • Macarel // 07.05.2015 à 08h38

    Ce que le capitalisme a fait à la démocratie – en 2 vidéos made in US

    Sur le blog de P. Jorion

    http://www.pauljorion.com/blog/

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  • dvd // 07.05.2015 à 09h04

    Buron, Laborit et qq autres du groupe des 10, dans les années 60-70, c’est la compréhension de la supercherie de la croissance (pour ceux « de droite ») ou du progrès (pour ceux « de gauche ») en faisant des synthèses entre les sciences « dures » (thermodynamique, biologie, etc.) et les sciences « humaines » (sociologie, psychologie, etc.).

    La finitude des ressources disponibles dans le système Terre (car, il n’en plaise à qq énarques pas très scientifiques dont notre président, il y a bien un « système »…) est donc une limite à ce développement qui pouvait laisser croire à des « valeurs » tant que ces limites n’étaient pas atteintes.

    Aujourd’hui l’occident montre que ces « valeurs » (notez, on préfère des valeurs qui permettent chacun les siennes et a polarisation stérile gauche-droite de la société, donc la division des peuples) ne sont que fantasmes (pour les plus naïfs) ou inventions (pour les plus « complotistes »).

    Buron, à l’aube de sa vie (et Laborit qui démonta toute sa vie ces pseudo-valeurs : « Liberté, égalité, fraternité ») pressentent la fin de cette séquence de l’Histoire.

    Plus on se rapproche des limites :
    1) plus la pression croit dans le système de manière exponentielle, et plus les seules issues thermodynamiques au maintien de cette illusion de croissance sont :
    – les conflits,
    – la virtualisation.
    2) plus ceux qui dénonce cette supercherie sont dangereux pour les dominants de ce système qui devra les marginaliser.

    En ceci, les états occidentaux sont proches du fascisme :
    – la négation de ce qui fait de l’Homme un Homme : le droit d’échanger librement sur des sujets complexes,
    – l’inféodation de TOUS au système sans laquelle la pyramide de Ponzi qu’est le système social s’effondrerait .

    Dans 1984, tout le monde retient la surveillance, mais je pense que nous allons vers une société à 2 vitesses :
    – ceux qui acceptent le système et qui devront accepter d’être surveillés (les « membres du parti » unique FDG-PS-UDI-UMP-FN),
    – les « prolétaires » qui n’auront plus accès aux services et qui seront tenus à l’écart.
    Cette division déjà en marche permettra de maintenir une pyramide, même si sa base étant moins large, ses dominants seront moins « haut ».

      +1

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    • dvd // 07.05.2015 à 09h18

      Oublis :

      1- « on préfère les valeurs »… aux « Principes » (intangibles et les mêmes pour tous, eux)

      2- A la « finitude des ressources » on préfère nous confronter à l’amas des déchets (le « péril écologique »), qui, s’il est bien réel possède 2 avantages de poids :
      * l’utilisation d’un levier d’une efficacité redoutable : la culpabilisation comme toutes les religions
      * la possibilité de maintenir un productivisme en imaginant des retraitements (annoncer une finitude, c’est de fait mettre en cause la course à l’échalote),

      3- le rôle du cerveau (enfin du SNC, système nerveux central) dans tout cela à cause du phénomène d’habituation qui fait par exemples que :
      – si vous mangez tous les jours dans un restaurant 1*, vous n’y trouverez plus de plaisir et voudrez essayer un 2*,
      – si vous prenez une douche par jour, vous aurez bientôt besoin de 2, etc.
      Ce rôle, savamment ignoré permet d' »éluder cette simple question : est-ce donc là des « progrès » ?!… Etions-nous moins « heureux » avant ?

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      • Chris // 07.05.2015 à 10h58

        Vous abordez le thème de l’insatiabilité propre à l’être humain techniquement encouragée par les méthodes de communication/formatage de plus en plus sophistiquées. Le fascisme mondial dont nous parle Buron, est de créer des individus avides de consommer, se ravalant eux-mêmes en produits de consommation du prêt-à-jeter : le stade animal au service et bénéfices de quelques Molochs. Nous devenons des humains de batterie. Même les techniques reproductives y participent !!!
        Effrayant. Je suis satisfaite d’arriver au terme de ma vie et de n’avoir pas pas procréer : mon intuition ne m’avait pas trompée.

          +3

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        • dvd // 07.05.2015 à 13h32

          En même temps il est difficile d’échapper à notre déterminisme biologique, donc… ne pas être dupe c’est déjà bien…

          « Finalement, dans la compétition, on est toujours en inhibition de l’action parce que quand on obtient un pallier dans l’échelle hiérarchique, on veut en obtenir un autre, il faut donc absolument ne pas suivre les carottes qu’on vous tend, inventer un moyen d’utiliser cette société pour ne pas qu’elle vous ennuie trop, ne pas trop l’ennuyer parce que les autres sont plus nombreux que vous et ils vous auront à tous les coups. Ca c’est de la créativité, c’est d’imaginer votre quotidien de façon à ne pas mourir et ne pas vieillir prématurément, pas faire trop de mal autour de vous. C’est la seule façon qu’il y ait tant que la planète, tous les hommes de cette planète ne seront pas renseignés sur ce qu’ils sont, ce que sont les autres et que les rapports sociaux aient complètement été transformés.»…
          Laborit au Québec part3/3 à 1’27 à 2’20

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  • raloul // 07.05.2015 à 09h32

    Bonjour!

    En guise de contrepoint, un petit article publié hier sur un blog suisse que j’aime bien:
    https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2015/05/06/sommes-nous-dans-lanti-chambre-dune-dictature-financiere-par-liliane-held-khawam/

    Amis français ou d’ailleurs, vous n’êtes pas seuls dans la tourmente et le combat…

      +3

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  • luc // 07.05.2015 à 10h10

    « S’engager sur tous les plans pour nos amis du Tiers Monde. Cela veut dire accueillir ici les étudiants et travailleurs migrants, les aimer et les aider. »

    voilà qui est très bien placé! mais sans intérêt selon moi, encore des discussions stériles pour ou contre les boat people etc

    d’ailleurs le texte lui-même est un peu naïf, il faut « lutter » contre les riches, aider les pauvres… en bon socialiste anti-fasciste propre sur lui

      +0

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  • FVM // 07.05.2015 à 10h12

    Bonjour.
    Petit rappel : M. Vals était (est) lui-même d’accord avec les stats ethniques en 2009, il projetait de
    déposer un projet de loi s’y rapportant… Voilà voilà…

      +1

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  • willybear // 07.05.2015 à 10h21

    Juste quelques mots pour souligner combien il me semble que les réflexions d´Esope sont pertinentes, et ajouter que la liberté est un vain mot, depuis longtemps soumise a « notre sécurité » qui permet au pouvoir, régalien et usurpé par le dévoiement d´une impossible démocratie, de nous manipuler a souhaits.
    L`égalité n´a jamais existe et n´existera tout simplement jamais car elle est l´expression mensongère de la manipulation de l´espoir.
    Et je souscrit egalement a l´opinion selon laquelle la fraternité serait incongrue, en apportant une petite réserve quant a l´adjectif, la fraternité me semble plus n´être que de l´ordre du mythique et du religieux.
    La règle d´or pour survivre aujourd’hui: carpe diem.

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    • dvd // 07.05.2015 à 10h23

      « … l’égalité des chances à devenir inégal ?… Alors si vous ne voyez pas le ridicule de la conception, c’est que vraiment elle est bien engrammée, mais vous la voyez sûrement… » Henri Laborit (radio Lausanne)

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    • dvd // 07.05.2015 à 10h24

      « La liberté commence où finit la connaissance. Avant, elle n’existe pas, car la connaissance des lois nous oblige à leur obéir. Après elle n’existe que par l’ignorance des lois à venir et la croyance que nous avons de ne pas être commandés par elles puisque nous les ignorons. En réalité, ce que l’on peut appeler « liberté », si vraiment nous tenons à conserver ce terme, c’est l’indépendance très relative que l’homme peut acquérir en découvrant, partiellement et progressivement, les lois du déterminisme universel. Il est alors capable, mais seulement alors, d’imaginer un moyen d’utiliser ces lois au mieux de sa survie, ce qui le fait pénétrer dans un autre déterminisme, d’un autre niveau d’organisation qu’il ignorait encore. Le rôle de la science est de pénétrer sans cesse dans un nouveau niveau d’organisation des lois universelles. Tant que l’on a ignoré les lois de la gravitation, l’homme a cru qu’il pouvait être libre de voler. Mais comme Icare il s’est écrasé au sol. Ou bien encore, ignorant qu’il avait la possibilité de voler, il ne savait être privé d’une liberté qui n’existait pas pour lui. Lorsque les lois de la gravitation ont été connues, l’homme a pu aller sur la lune. Ce faisant, il ne s’est pas libéré des lois de la gravitation mais il a pu les utiliser à son avantage. Comment être libre quand une grille explicative implacable nous interdit de concevoir le monde d’une façon différente de celle imposée par les automatismes socioculturels qu’elle commande ? Quand le prétendu choix de l’un ou de l’autre résulte de nos pulsions instinctives, de notre recherche du plaisir par la dominance et de nos automatismes socioculturels déterminés par notre niche environnementale ? Comment être libre aussi quand on sait que ce que nous possédons dans notre système nerveux, ce ne sont que nos relations intériorisées avec les autres? Quand on sait qu’un élément n’est jamais séparé d’un ensemble. Qu’un individu séparé de tout environnement social devient un enfant sauvage qui ne sera jamais un homme ? Que l’individu n’existe pas en dehors de sa niche environnementale à nulle autre pareille qui le conditionne entièrement à être ce qu’il est? Comment être libre quand on sait que cet individu, élément d’un ensemble, est également dépendant des ensembles plus complexes qui englobent l’ensemble auquel il appartient? Quand on sait que l’organisation des sociétés humaines jusqu’au plus grand ensemble que constitue l’espèce, se fait par niveaux d’organisation qui chacun représente la commande du servomécanisme contrôlant la régulation du niveau sous-jacent ? La liberté ou du moins l’imagination créatrice ne se trouve qu’au niveau de la finalité du plus grand ensemble et encore obéit-elle sans doute, même à ce niveau, à un déterminisme cosmique qui nous est caché, car nous n’en connaissons pas les lois. »

      Henri Laborit (La Nouvelle Grille, Chapitre 7 – conscience, connaissance, imagination – p.160-161)

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  • christian gedeon // 07.05.2015 à 10h47

    Eh oui…seulement voilà,ce qui paraît de plus en plus évident aujourd’hui parce qu’au bout d’un moment on ne peut pas ne pas voir,a été pendant des décennies une doxa inattaquable de la droite libérale,comme de la gauche fonctionnarisée.Il fallait que disparaisse la nation et que s’évanouisse l’indépendance.Le Général a été moqué,vilipendé par les « gens de progrès »…c’est d’ailleurs curieux de voir le regain de popularité du Général aujourd’hui! Tout le monde s’en réclame,dis donc! M. Buron avait absolument raison…et il été absolument mis aux oubliettes aussi,d’ailleurs.Mais je lui reproche d’avoir été absolument internationaliste aussi,sans bien comprendre que l’internationalisme ne pouvait aboutir qu’à ce résultat « technocratique »…une drôle de contradiction,en fait.Quand on aura compris que retirer aux nations fût ce la plus petite de leurs prérogatives est la porte ouverte à ce totalitarisme technocratique,on aura tout compris…le reste est de la roupie de sansonnet…on parle beaucoup de la suppression des départements,idiotie absolue…qu’on supprime donc ces nouveaux fiefs féodaux que sont devenues les régions…les citoyens doivent comprendre que plus on « dilue « le pouvoir,plus la dictature technocratique est proche…les régions voulues par le Général n’avaient rien à voir avec ce patacaisse qui existe actuellement…mais je reste confiant. Ce qui a été fait peut être défait. Et il sera défait le jour où les peuples d’Europe auront pris conscience de leur propre complicité pendant quarante ans avec la mise en place de ce système qui leur a ôté tous leurs droits ou presque…parce que je rappelle quand même que ce sont les citoyens qui élections après élections ont mis au pouvoir les destructeurs de la nation indépendante et souveraine…il n’est jamais trop tard,mais çà me fait irrésistiblement penser à M. de Lafontaine…vous avez chanté,eh bien dansez maintenant!

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  • Macarel // 07.05.2015 à 12h52

    Lu sur le site wsws.org

    « Ces mêmes calculs fondamentaux régissent l’application de la loi sur le Renseignement en France, où la bourgeoisie rompt avec la légalité comme aux Etats-Unis. Terrifiée par le risque d’une explosion sociale de la classe ouvrière en réponse à ses politiques impopulaires d’austérité et de guerre, la bourgeoisie tente de préparer l’installation d’un Etat policier. »

    https://www.wsws.org/fr/articles/2015/mai2015/rens-m07.shtml

    A mon humble avis, ils se font quand même des illusions sur la « classe ouvrière », qui s’apparente plus, aujourd’hui, à une bande de lapins éblouis et fascinés dans les phares des médias de ceux qui les chassent, qu’à une horde de bolchéviks déchaînés avec le couteau entre les dents.

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    • luc // 07.05.2015 à 18h51

      tout à fait d’accord avec toi, l’analyse est erronée!

      c’est en premier lieu idéologique, il faut convaincre, le style paranoïaque… d’un côté comme de l’autre, afin que le plus de monde s’engage et aille voter…

      d’un côté comme de l’autre, car l’état policier, je pense qu’il n’est pas pour demain, c’est abuser de dire le contraire, c’est également uniquement de la paranoïa

      diviser pour mieux régner…

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    • dvd // 07.05.2015 à 18h55

      Panem et circences

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  • jacqucroquant // 07.05.2015 à 12h53

    Désolé pour ce hors sujet, mais il m’est impossible d’accéder à tous les billets concernant l’Ukraine. Après vérification ce sont les seuls articles qui me sont inaccessibles. Suis-je le seul?

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  • Nerouiev // 07.05.2015 à 13h05

    Il est pessimiste parce qu’il voit une civilisation dominante. Mais aujourd’hui qui peut dire quelle est la civilisation dominante : celle qu’on essaie de maintenir à tout prix parce qu’elle nous a élevés ou une autre plus civilisée du type BRICS ou moins civilisée du type Daesh mais qui ne dépend que de la première (armes et argent). Que reste-t-il ? les BRICS.

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    • dvd // 07.05.2015 à 13h31

      1) il n’est pas pessimiste à mon avis, mais réaliste (accepte de regarder la réalité en face)

      2) la « civilisation » est mondialisée mais aussi compartimentée. Il n’y aurait pas de Daesh sans Occident hyper-dominateur et le terrorisme n’est qu’une fuite pour des gens sans avenir. Leur non-avenir vient de notre main-mise sur leurs ressources et des tyrans que nous avons protégé car ils nous assuraient un accès à des matières premières (souvent gaz et pétrole) pas chères… pour créer « notre civilisation » (de l’hyperconsommation au passage).

      Vous ne pouvez donc pas choisir entre différentes composantes de la civilisation mondiale.

      Buron, Laborit, Passet et d’autres ont établi ce lien d’un point de vue scientifique.
      C’est pour cela que leurs travaux sont passés sous silence…

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  • FRAU Humanisme-Ecologie-République // 07.05.2015 à 13h20

    Point de vue pertinent à ne surtout pas négliger! Les technocrates seuls n’y arriveront pas mais bien soutenus par les lobby de la finance international des grandes majors ils feront le sale boulots.

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  • Rimbelautre // 07.05.2015 à 13h34

    J’aime beaucoup ce blog qui permet un accès facile à un contenu intellectuel plus élevé que dans la presse mainstream… Je précise que je ne suis encarté nulle part politiquement (même si j’ai un passé à l’extrême-gauche), j’essaye seulement de me battre comme je peux dans mon entreprise (chez Sud).
    J’ai beaucoup d’intérêt pour les idées mais la vraie question… c’est… qu’est-ce qu’on fait ?
    Je veux dire par là qu’on est jamais apolitique (même si ce n’est pas le propos du blog de venir sur cette scène là) et que les mouvements de masse progressifs viennent toujours du même côté… cf Syriza ou Podemos avec toutes leurs limites.
    Donc… La gauche du PS, ce sont de nombreuses chapelles trotskystes, de nombreux petits partis dans le Front de Gauche, de nombreuses associations, collectifs… « Je préfère crever si on est plus de douze à avoir la science infuse ! » lol
    Je me trompe peut-être, mais j’ai le sentiment que les plus dominés, les moins instruits cherchent des réponses que les structures existantes sont incapables de leur donner.
    Encore une fois, je n’ai les moyens de rien… Ceux qui les ont, ce sont les responsables des tendances précitées…

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  • Macarel // 07.05.2015 à 13h58

    « La droite vit d’imposer, a dit Alain, et la gauche de convaincre.»

    Quand je lis ça, alors, aucun doute : Hollande, Valls, Macron, et les autres ne sont pas socialistes.

    Il est vrai que convaincre cela prend du temps, et ils n’ont plus le temps…

    Donc 49-3, 49-3, 49-3, et procédures expéditives.

    Tant pis pour la démocratie.

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    • Macarel // 07.05.2015 à 14h01

      Oups… Je voulais dire : »ne sont pas de gauche », parce que socialiste je ne me faisais déjà plus d’illusions !

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      • Un naïf // 07.05.2015 à 14h14

        La gauche, la droite, ça veut dire quoi quand un seul et unique modèle de politique nous est imposé ??? C’est un peu comme choisir la couleur de la voiture qui nous emmène dans le mur, non ?

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        • Charlie BECKMAN // 08.05.2015 à 15h50

          La droite ou la gauche, ce sont les deux mains du pickpocket qui vous fait diversion avec un antagonisme apparent ou réel pour vous faire les poches.

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  • alain audet // 07.05.2015 à 15h43

    Buron: a) Je suis convaincu que la paix et l’équilibre du monde ne sont possibles que dans la coexistence de valeurs de civilisation différentes et harmonisées les unes avec les autres pour permettre une organisation planétaire valable.

    À son époque il avait raison, mais il lui manquait un élément encore plus important et qui commençait à peine à ce moment à poindre au quel aujourd’hui la majorité des gens ne perçoivent pas encore la réelle et prioritaire importance.

    Il ne suffit pas d’harmonisé entre elles les différentes civilisations humaines mais aussi bien comprendre qu’il faut harmoniser notre existence avec tous les autres êtres vivants sur cette planète, notre vie sur terre en tant qu’espèce humaine est soumis aux mêmes règles que toutes les autres espèces animales, nous dépendons tous sans AUCUNES EXCEPTIONS des écosystèmes, qui purifie eau et air entres autres, de la biodiversité, animaux et plantes, qui interagissent de façon complexe et indispensable.
    Ce système est irremplaçable et ce par aucune technique, nous ne pouvons que tenter de bien comprendre son fonctionnement et le respecter si nous voulons perdurer comme espèce.
    À ce jour nous avons dépassé la capacité de ce système par notre façon de vivre non seulement parasitaire mais prédatrice que nous appelons  »développement économique » illimité.

    La majorité d’entre vous travail encore à relancer ce système au lieu de le changer c’est ce dont il faut prendre conscience encore même après 50 ans d’avertissement  » Club de Rome »

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  • Alain Cavaillé // 07.05.2015 à 17h08

    J’ai laissé une réflexion sur fb et Twitter à ce sujet…Pour moi, il est parfaitement clair que nous allons vers des époques de dictature….sans dictateurs, ce qui est le pire, nous en avons la preuve sous nos yeux à Bruxelles et à Washigton. Ce seront des groupes de pression occultes, des oligarques, des fonctionnaires irresponsables, les banques, les médias…et la suggestion permanente par la publicité, le profit, les loisirs…MAIS CE SERA BIEN LA DICTATURE, et personne ne s’en rendra compte.

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  • master t // 07.05.2015 à 18h29

    « a) Je suis convaincu que la paix et l’équilibre du monde ne sont possibles que dans la coexistence de valeurs de civilisation différentes et harmonisées les unes avec les autres pour permettre une organisation planétaire valable.

    b) Je suis sûr, comme vous, que les civilisations les plus puissantes, techniquement et militairement, imposeront leurs valeurs aux autres.

    c) J’en conclus que le monde finira dans une catastrophe.

    d) Comme je n’aime pas l’idée de catastrophe, que j’ai le goût de la vie, et que tout ce qui bloque la vie est pour moi le mal et l’ennemi, je lutterai tant que je pourrai contre ce qui me paraît inéluctable. Je suis très pessimiste. Je suis persuadé que les technocrates occidentaux créeront une sorte de fascisme mondial, appuyé bien sûr sur les valeurs occidentales. » R. BURON

    Le probleme de notre civilisation est quelle tend à répandre sa philosophie de vie (nihiliste) au delà de ses frontières soit par son « soft power », soit parcequ’elle colonise des territoires pourvues de richesses enviables pour son économie et désirables géostratégiquement pour la place qu’ils occupent sur l’échiquier mondial. (a)

    La catastrophe est à la porte de l’Europe avec une Amérique « élue par Dieu » qui s’appuie sur une Europe vassalisée réduite à suivre, voir à préceder les désirs de son maitre dans le cheminement de la guerre. Les USA ont infiltré les institutions allemandes à un haut niveau décisionnel (cf affaire Merkel, Bundeswehr et Udo Ulfkotte du Frankfurter Allgemeine Zeitung). Il n’y a pas loins de penser que la France soit elle meme atteinte de cette similaire 5eme colonne). (b)

    L’idée de catastrophe en devenir apparait comme une quasi certitude, elle a de multiples facettes:
    de la 3eme guerre mondiale en passant par une crise financiere globale dans la lignée d’un chaos biblique pour les économies nationales mais aussi pour l’édifice sociétal (émeutes, anarchie, répressions et montée des extremes). Quand le systeme financier s’effondrera, entrainant, à la manière de dominos, le marché action et obligataire et faisant se précipiter les investisseurs vers le seul havre de profitabilité encore juteux: le marché connecté à l’économie reelle des matieres premières. Les monnaies et autres « money-like » vont se perdre dans les abimes de la valorisation en meme temps que les états lanceront l’ultime cavalerie monétaire… le dernier assaut, le tout pour le rien!.

    Une fois tout le Systeme financier écroulé avec les économies à leur suite, s’imposera alors une necessité de refonte mondiale de l’ordre monétaire et économique. L’élite mondialiste et apatride n’a cure des peuples, de leur tradition, de leur culture… puisque les détenteurs du pouvoir, ces ploutocrates tout autant que klepto-maniaques sont apatrides par essence et liberticides par conviction… le NOUVEL ORDRE MONDIAL ne sera que la conséquence shumpéterienne d’un plan mené de bout en bout pour l’établissement, le parachèvement de leur Grand-Oeuvre Luciférien (« porteur de lumière du monde ») et de sa nouvelle gouvernance mondiale comme condition imparable et exigible pour soigner le mal qu’ils auront créé de toute piece. Bien entendus la substance monétaire s’en trouvera transformé et deviendra entierement virtuelle, ce qui constitue la meilleur arme de soumission des peuples… avec une petite puce progressiste en prime et la cerise sera posée sur le gateau!

    « Nous ne pouvons les aider à faire leur révolution qu’en faisant la nôtre. »
    C’est exactement ce que j’explique autour de moi, inlassablement. Je suis Pythagoricien dans l’ame, ce qui implique que nous sommes et devons etre notre propre artisan et faire notre revolution personnelle car cela est meme l’essence de notre existence ainsi: « connais toi toi meme… et agis en conséquence! »

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  • max // 07.05.2015 à 18h48

    Je suis d’accord sur le fond de son analyse au depart mais en revanche je suis plus optimiste, peut-etre, sur la conclusion parce que je ne suis vraiment pas persuade que l’OTAN soit encore en passe de pouvoir s’imposer militairement par la force, et de moins en moins d’ailleurs. Et dans ce cas, pourquoi ne passe-t-elle pas a l’action alors ? Tout simplement parce qu’ils n’en n’ont plus vraiment les moyens : regardez les deux derniers exemples en date les plus flagrants avec l’Ukraine et la Syrie, et bien ils s’y sont casse les dents. Apres, regardez l’Iran, deja rien que l’Iran, ca fait des annees qu’ils negocient gentiment avec eux car ils n’ont pas le choix ; en effet, rien que ce pays n’est deja plus vraiment attaquable car sa capacite de riposte (notamment envers Israel) est suffisamment dissuasive.

    Tout ce que je vois c’est tout simplement que decennie apres decennie il y a de plus en plus de pays qui disent « non » et qui arrivent a se faire respecter tant bien que mal.

    Et puis evidemment, la Russie et la Chine, ca compte pour du beurre ?

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  • Osperato // 07.05.2015 à 20h43

    Une vidéo très éclairante sur le CFR, probablement le plus influent réseau de l’Ombre ? :
    https://youtu.be/j_gj1uZ6194?t=27m34s
    – The Shadows of Power: The Council on Foreign Relations and the American Decline @James Perloff –
    James Perloff exposes the subversive roots and global designs of the Council on Foreign Relations (CFR). Passed off as a think-tank this group is the « power behind the throne » with hundreds of top-appointed government officials drawn from its ranks – regardless of which party has occupied the White House.
    (malheureusement en anglais ET sans sous-titres. J’ai cherché, mais n’ai pas trouvé de version française. Et à mon avis, cela mériterait des sous-titres.)

    Sous cette perspective, la récente Loi sur le Renseignement apparait encore plus sinistre.

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  • Adrien // 08.05.2015 à 09h02

    Bonjour à tous,

    le plus dur dans cette réflexion est qu’elle date de 1973…
    Rien ne change !

    Bonne journée.
    Adrien.

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  • parano // 08.05.2015 à 21h58

    Ca fait penser à ça…(Spéciale dédicace aux JSC, dès 1962).

    http://zentropaville.tumblr.com/post/46498572098/monsieur-pasolini-pourquoi-tant-de-jeunes-esprits

    Extraits:
    « Voilà une opération fasciste : mais fasciste dans le fond, dans les recoins les plus secrets de l’âme. L’Italie est en train de pourrir dans un bien-être qui est égoïsme, stupidité, inculture, commérages, moralisme, coercition, conformisme.
    Se prêter de quelque manière que ce soit à contribuer à ce pourrissement, voilà maintenant le fascisme.
    Etre laïques, libéraux, ne signifie rien, quand il manque cette force morale qui réussisse à vaincre la tentation d’être partie prenante d’un monde qui apparemment fonctionne, avec ses lois attirantes et cruelles.
    Il n’y a pas besoin d’être fort pour affronter le fascisme dans ses formes délirantes et ridicules.
    Il faut être très forts pour affronter le fascisme comme normalité, comme codification, je dirais allègre, mondaine, socialement élue, du fond brutalement égoïste d’une société.

    …Le fascisme de la mère est au contraire abandon moral, complicité avec la manipulation artificielle des idées avec lesquelles le néocapitalisme est en train de former son nouveau pouvoir. »

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