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1.juillet.20151.7.2015 // Les Crises

L’Europe contre la démocratie grecque, par Joseph Stiglitz

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NEW YORK – La dispute et l’acrimonie qui vont croissantes au sein de l’Europe pourraient passer aux yeux d’un observateur extérieur pour le résultat inévitable de la fin de partie peu amène entre la Grèce et ses créanciers. Les dirigeants européens finissent par exposer au grand jour la véritable nature du conflit autour de la dette grecque, et cela n’a rien de plaisant : il s’agit bien plus une question de pouvoir et de démocratie que d’argent et d’économie.

Le programme économique que la troïka (la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le FMI) a imposé à la Grèce il y a cinq ans était une aberration. Il a conduit à une baisse de 25% du PIB du pays. Je ne connais aucune dépression qui ait été provoquée aussi délibérément et ait eu des conséquences aussi catastrophiques. Ainsi le taux de chômage parmi les jeunes Grecs dépasse maintenant 60%.

Il est incroyable que la troïka nie toute responsabilité et refuse d’admettre à quel point ses prévisions et ses modèles étaient erronés. Mais il est encore plus surprenant que les dirigeants européens n’aient retenu aucun enseignement de tout cela. La troïka continue à exiger de la Grèce qu’elle parvienne à un budget primaire en excédent (hors paiement des intérêts de la dette) de 3,5% du PIB en 2018.

Partout dans le monde les économistes condamnent cet objectif comme punitif, car il ne peut que ralentir encore l’économie. Même si la dette de la Grèce était restructurée au-delà de tout ce que l’on peut imaginer, elle resterait en dépression si les électeurs acceptent les propositions de la troïka lors du référendum surprise qui aura lieu dimanche.

Peu de pays ont réussi à transformer un important déficit primaire en un excédent budgétaire comme l’ont fait les Grecs au cours des cinq dernières années. Et bien que le prix à payer en matière de souffrance humaine ait été extrêmement élevé, les dernières propositions du gouvernement grec constituent un grand pas en avant pour répondre aux exigences de ses créanciers.

Soyons clair : seule une très faible partie des énormes sommes d’argent prêtées à la Grèce lui étaient réellement destinées. Elles ont servi à rembourser les créanciers privés, notamment des banques en Allemagne et en France. La Grèce n’a reçu que des miettes, mais elle a payé le prix fort pour préserver les systèmes bancaires de ces pays. Le FMI et les autres créanciers « officiels » n’ont pas besoin de l’argent qu’ils réclament. Dans une situation classique, ils se contenteraient de l’utiliser pour faire un nouveau prêt à la Grèce.

Mais ce n’est pas une question d’argent. Il s’agit en réalité d’utiliser les dates limites pour contraindre la Grèce à lever le pouce et à accepter l’inacceptable : non seulement l’austérité, mais d’autres mesures régressives et punitives.

Pourquoi l’Europe fait-elle cela ? Pourquoi les dirigeants de l’UE s’opposent-ils à la tenue du référendum et refusent-ils même de reculer de quelques jours la date limite du 30 juin fixée pour le prochain remboursement de la Grèce au FMI ? L’Europe n’est-elle pas avant tout une affaire de démocratie ?

En janvier, les citoyens grecs ont élu un gouvernement qui s’est engagé à mettre fin à l’austérité. Si ce gouvernement voulait simplement tenir ses engagements de campagne, il aurait déjà rejeté la proposition des créanciers. Mais il veut donner aux Grecs l’occasion d’intervenir sur cette question cruciale pour l’avenir de leur pays.

Ce souci de légitimité est incompatible avec la politique de la zone euro qui n’a jamais été un projet très démocratique. La plupart des Etats membres n’ont pas cherché l’approbation de leurs citoyens pour remettre la souveraineté monétaire de la zone entres les mains de la BCE. Quand la Suède l’a fait, les Suédois ont dit Non. Ils ont compris que le chômage augmenterait si une banque centrale concernée uniquement par le taux d’inflation (et qui ne porterait pas l’attention voulue à la stabilité financière) décide de la politique monétaire du pays. L’économie souffrirait parce que le modèle économique sur lequel repose la zone euro est basé sur des relations de pouvoir qui désavantagent les travailleurs.

Il n’est donc pas surprenant que 16 ans après que la zone euro ait institutionnalisé ces relations, c’est l’antithèse de la démocratie qui est à l’oeuvre. Beaucoup de dirigeants européens veulent la fin du gouvernement de gauche du Premier ministre Alexis Tsipras. A leurs yeux il est inacceptable d’avoir en Grèce un gouvernement qui refuse une politique qui a tant fait pour augmenter les inégalités dans nombre de pays avancés et qui veut limiter le pouvoir de l’argent. Ils pensent qu’ils pourront se débarrasser du gouvernement de Tsipras en l’obligeant à accepter un accord en contradiction avec son mandat.

Il est difficile de donner un conseil aux Grecs pour le vote de dimanche. Dire Oui ou Non aux exigences de la troïka n’est pas chose facile, et tant l’approbation que le rejet sont porteurs d’énormes risques. Le Oui signifierait une dépression presque sans fin. Peut-être un pays dépouillé de tout (un pays qui a vendu tous ses actifs et dont la jeunesse prometteuse émigre) obtiendra-t-il finalement l’annulation de sa dette ; peut-être étant devenu un pays à revenu moyen, la Grèce va-t-elle finalement obtenir l’aide de la Banque mondiale. Cela pourrait se produire au cours de la décennie prochaine, ou de la suivante.

Par contre un Non permettrait au moins à la Grèce, avec sa forte tradition démocratique, de prendre son destin en main. Les Grecs pourraient alors dessiner leur avenir, qui même s’il n’était pas aussi prospère que le passé, sera bien plus porteur d’espoir que la torture invraisemblable qui leurs est imposée aujourd’hui.

Je sais comment je voterais…

Traduit de l’anglais par Patrice Horovitz

Source : Joseph Stiglitz, pour Project Syndicate, le 29 juin 2015.

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Joanna // 01.07.2015 à 04h21

Le plus grave défaut pour nous c’est le défaut de la France sur le plan diplomatique en Europe et même dans le monde.
Hollande, Valls, Fabius … une troïka désastreuse.

58 réactions et commentaires

  • Joanna // 01.07.2015 à 04h21

    Le plus grave défaut pour nous c’est le défaut de la France sur le plan diplomatique en Europe et même dans le monde.
    Hollande, Valls, Fabius … une troïka désastreuse.

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    • dissy // 01.07.2015 à 04h41

      Seul Chevènement aurait le profil pour ce genre de défi.

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      • Drezen // 01.07.2015 à 08h03

        Chevènement veut « une autre Europe ». C’est quand même inouï que la grande majorité du peuple français ne soit pas en capacité de comprendre qu’il faut l’unanimité des 28 chefs d’Etats et de gouvernements pour changer la moindre virgule des traités, TUE et TFUE. L’Europe est donc irréformable. En restant dans l’UE, Chevènement ne fera rien de plus ou de moins que Sarkosy ou Hollande, qui doivent appliquer les traités (article 55 de notre constitution). Allez vous vous mettre ça dans la tête une bonne foi pour toute! Les projets d’une « autre Europe » sont une véritable escroquerie intellectuelle. Lisez l’article 48 du TUE et l’article 55 de la constitution française et vous aurez compris. Merci de faire fonctionner vote propre intelligence et de ne pas vous laisser embobiner par ceux qui vous propose de supprimer la gravitation universelle.

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        • françois Lacoste // 01.07.2015 à 09h02

          Tout ce qui doit être dit et pensé de cette soupe amère qu’est l’Europe des vingt huit est maintenant connu ou peut l’être de tout un chacun et donc le sera.

          La réalité ne peut être indéfiniment cachée ou niée. De même que c’est seulement lorsque l’on freine que l’on découvre que les freins ne fonctionnent pas, c’est seulement lorsque nous avons besoin de cette Europe protectrice contre les Crise qu’on nous a vendu, que nous nous rendons compte que l’Europe ne l’ai absolument pas. Elle ne fonctionne pas dans ce sens parce qu’elle n’a pas été faites pour cela. Pas plus que l’Euro qu’elle enfanta.

          L’Europe n’est pas un frein aux débordements de la finance monstrueuse , elle en est un des moteurs.

          Voyez J-C Junker, le président directeur général de Europe LTD, ex patron de Luxembourg SA (gestion de fortune). Il n’a tout de même pas été choisi par hasard.
          A ta santé Jean-Claude…

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        • Citoyen // 01.07.2015 à 13h00

          Merci.

          Enfin.

          Tout réformiste est aussi un imposteur.

          Il est impossible de faire une AUTRE Europe, de CHANGER l’Europe ou de la REFORMER.

          C’est à ce titre qu’il faut examiner les discours Podemos et Syriza.
          Chevènement ou Méléchon.

          Il s’agit de la même illusion vendue pendant des décennies par les Partis dits Socialistes (paravents) de tous les pays UE avec leur fameuse Eurooooope Sociale.

          Il faut soit abattre les fondations de l’UE. (la mémoire de poisson rouge des gens est quand même e f f a r a n t e … leur crédulité, leur foi, leur psychologie émotive de l’espoir, etc…au début s’appelait le MARCHÉ commun, ensuite Communauté ECONOMIQUE Européenne.. une pure émanation de la foi américaine)

          Le reste est perte de temps.

          Soit on abat cette construction
          Soit on c e s s e de gober ces bateleurs de foire (que l’on trouve dans tous les camps).

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          • Beatrix // 01.07.2015 à 14h59

            Je vous rejoins totalement. Il faut expulser l’euro de son économie et répudier l’OTAN, source des maux aux relations entre Européens.

            J’avais milité contre le TCE en 2005, je continue de militer contre les « Bilatérales » suisses qui mettent l’UE au-dessus de notre démocratie.
            L’UE exige de notre Conseil Fédéral qu’il négocie (renonce) sur les institutions (justice, marché du travail, système de santé et fiscalité). C’est beaucoup renoncer du point de vue desdits souverainistes de toutes obédiences qu’on taxe indistinctement d’extrême droite.

            Je n’ai pas peur des étiquettes qu’on me colle sur la peau, j’ai mes arguments qui sont techniques, sociaux, politiques et ontologiques.
            On notera que ceux qui se targuent d’être des vrais socialistes ou de la gauche radicales, adoptent plutôt des pratiques réactionnaires.

            Pour exemple sans condamner Alexis Tsipras dans le feu de l’action, dès le départ, au lieu de prétendre à un maximum (répudiation de la dette ou une grande partie de celle-ci; re-échellonner et étendre dans le temps la maturité des créances; obtenir un taux raisonnable; ne pas transiger sur la comptabilité nationale, c’est-à-dire sur la confiscation du PIB; sur les investissements intérieurs et extérieurs etc.) pour réaffirmer la légitimité de son mandat et conforter sa position « gouvernementale » dans les négociations, quitte, ensuite, à rogner sur quelques questions techniques de portée mineure (du genre, réforme fiscale, rétablir le rôle de la Banque Centrale de Grèce dans le contrôle des banques privées grecques et étrangères), il aurait été beaucoup plus respecté. A défaut d’être courtisé.

            Mais quand, à la première heure on fait des promesses de plier sur l’essentiel avant même de savoir comment et sur quoi les choses seraient négociées et ce que veut l’UE (même si on connait sa doctrine), on doit se rendre à l’évidence qu’on ne peut plus avancer. On ne peut que reculer et à l’eurogroupe d’agresser. Rectifier le tir aurait été possible. Ce n’est pas ce qu’a fait Tsipras. Il fallait faire dire à l’UE ses prétentions et qu’elle les défendent avec des arguments ( dans lesquels Tsipras aurait pu les rejeter comme irrecevables). Ce n’est que dans ce cadre méthodique des discussions que Tsipras aurait pu le combattre sur son propre terrain, lui et sa cabale qui a pris un malin et mauvais plaisir à déroger à toutes les règles et à toutes les dispositions conventionnelles régissant l’Union monétaire. Tsipras aurait sauvegardé ainsi ses relations avec l’Union Européenne et son marché malgré ses désaccords sur le système monétaire et ses mécanismes qui ne fonctionnent pas et qu’on ne veut pas, non plus, faire fonctionner (transfert et solidarité).

            A l’image de John Mc Cain, J-C Juncker s’ingère dans le référendum grec et exhorte son peuple à accepter son offre empoisonné et d’insulter son gouvernement tout en mentant cyniquement sur l’attitude ostracisante de son clan à l’encontre de son Ministre des Finances.
            La France, aurait-elle accepté les pareilles grossièretés contre elle?

            La Gauche souvent ressemble à des romantiques qui ne savent nous défendre comme ils s’exposent eux-même aux attaques.

            Tsipras doit être conscient de l’époque dans laquelle nous vivons, il ne peut pas se contenter d’être Spartacus à classiquement résister à l’adversaire, il doit l’affronter sur le terrain civil dans la durée et au sommet, il doit travailler sa stratégie avec les moyens du siècle et tenir ses lignes, celles qui assoient son autorité.

            Après quatre mois de négociations, je m’attendais de sa part, la menace d’un Grexit, ce qui aurait eu plus d’impact sur l’eurogroupe qu’un référendum sur l’attitude inflexible de ce dernier.
            Tsipras aurait pu proposer que son peuple réaffirme ses postulats (de Tsipras) non négociables.

            Je crois qu’ici, sur ce blog, nous sommes majoritaires à être convaincus depuis longtemps qu’il faut tourner le dos à la monnaie unique qui est l’expression de la pensée unique dans cette macroéconomie des multinationales, gérée par l’Allemagne pour le compte des USA.
            Le scénario le plus réjouissant serait que tous les membres actuels du Sud quittent l’euro, l’OTAN et l’Union pour exposer le roi nu – l’Allemagne nue chercherait à fuir le fardeau de l’union monétaire et vraisemblablement quittera la zone avant tous ses autres membres. Du coup, la Pologne et les nouveaux fanatiques de la Baltique perdraient de leur superbe et de leur arrogance. Leur force ne provenant que de leur suppléance dans les agressions de l’OTAN payées par les contribuables du Sud les plus généreux, Italie et France en tête.

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    • Macarel // 01.07.2015 à 08h29

      @Joanna

      Vous savez, l’on a été incapable de porter secours à la République espagnole en 1936, attaquée par les putschiste franquistes, et soutenue par l’Allemagne nazie, et l’Italie fasciste.

      Pourquoi, voudriez-vous que les nouvelles générations de dirigeants français, républicains bourgeois, fassent mieux.

      La priorité, c’est de sauver leurs avoirs dans les coffres des banques.

      Evidemment, après on l’a payé cher avec juin 40 et l’occupation allemande. Tout comme l’on payera cher notre passivité actuelle, face au parti prussien qui domine l’UE et l’Euro.

      Rien de nouveau sous le soleil.

        +41

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    • Louise // 01.07.2015 à 17h24

      L’histoire jugera Hollande sévèrement.

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  • dissy // 01.07.2015 à 04h51

    Dernière mise à jour d’Alexander Mercouris (Rt,Sputnik etc)

    D’après lui Tsipras doit passer par un referendum en Grèce,car c’est un pays qui n’acceptera pas (éventuellement) un gouvernement de Gauche vu son passé et son présent souvent caché proches de l’extrême droite.Venant lui même du milieu Oligarchique son avis n’a que plus de valeur,néanmoins malgré les nombreuses erreurs de Syriza dans la ‘non négo’,il votera NON.

    …There are some countries in the world where the political system is strong and stable enough for the government to keep going despite taking such a step and despite having no clear mandate to do so…

    Greece is emphatically not such a country. It is a country

    (1) that has been ruled for decades by a deeply entrenched political oligarchy whose current generation of dynasts was on full display in the parliamentary debate this weekend. As I come from this class myself I am personally acquainted with some of these people and I know what kind of people they are and what sort of views they have.

    (2) where the oligarchy has powerful supporters within the banking system, the shipping industry, the mass media, the judicial system and the bureaucracy. Again because I come from this class I know from the inside how this system works.

    (3) where straightforwardly fascist views routinely enjoy the support of 7-15% of the population (depending on the economic situation) and where they are commonplace in the bureaucracy and the police; and

    (4) where in my lifetime (I am 54) it has been ruled by a fascist dictatorship, where death squads have been active (I have witnessed their effects myself), where torture was common and where people I know have been killed by leftist terrorist groups manipulated Okhranka fashion by shadowy forces behind the scenes.

    Son édito en entier:

    https://www.facebook.com/alexander.mercouris/posts/852892624800983?pnref=story

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  • Alain // 01.07.2015 à 06h32

    On ne peut prendre son destin en main que si on ne dépend pas des autres ! En 187 ans d’indépendance, les Grecs ne sont pas parvenus à se doter d’une administration digne de ce nom, ni à se débarrasser de la corruption, du népotisme et de l’incivisme généralisé !

    Il faut aussi penser à la démocratie dans les pays prêteurs, l’électeur allemand ne peut continuer à décider pour tous comme à présent, mais l’électeur grec non plus.

    Il est évident que les prêteurs ont une lourde responsabilité en imposant d’absurdes règles quantitatives et en fermant les yeux sur les non réformes qualitatives. Il est temps de passer aux vrais réformes en agitant la carotte plutôt que le bâton: moratoire sur la dette contre réformes qualitatives et annulation de 60% de cette dette (pour revenir au chiffre de 60% du PIB) au fur et à mesure des progrès accomplis, notamment dans la perception fiscale et l’éradication de l’économie souterraine

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    • Beaugrand // 01.07.2015 à 07h20

      « Corruption, népotisme, incivisme » : vous parlez bien de la France là ?

        +35

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      • balthazar // 01.07.2015 à 10h17

        Ou bien l’Italie…

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        • RGT // 02.07.2015 à 08h33

          Et de l’espagne, du portugal, de la belgique, de l’irlande, etc, etc…

          Actuellement les seuls en europe qui souhaitent se barrer et qui refusent ouvertement le diktat sont bien les hongrois…
          En termes de pays « occupé » ils ont une certaine expérience.
          D’ou les invectives à l’encontre de leur dirigeant tout à fait démocratiquement élu qui est traité de « nazillon » par les fonctionnaires non élus de l’UE qui activement mettent en place cette politique dévastatrice qui aurait fait rêver Hitler et Staline (et encore, pas sûr)…
          Viktor Orban a été élu par les hongrois pour se barrer « en douceur » de ce merdier infâme.
          Et dans de nombreux pays d’europe centrale les populations commencent à bouger et à vouloir s’éloigner de ce « machin » pour aller rejoindre leurs anciens « ennemis », les russes qui au final sont largement moins dangereux que ces djihadistes du néo-libéralisme intégriste.

          Je ne souhaite qu’une seule chose aux grecs : Qu’ils prennent la bonne décision pour leur avenir et pour celui de leurs enfants et petits-enfants.
          Ils sont bien les SEULS habilités à le faire. Et surtout qu’ils ne se laissent pas influencer par le chantage ignoble des transfuges à la solde des banksters pour prendre leur décision.

          A mon avis, s’ils disent massivement « NON », on en a marre de ces charognards, ça risque de bouger rapidement ailleurs : Serbie, Hongrie, république Tchèque, Espagne, Portugal, Irlande, Italie, … et au final France car ce sont bien les français qui comme d’habitude règleront la facture des oligarques par décision « démocratique » 49.3.

          Il ne restera plus que les allemands et les polonais (asservis à l’allemagne et complètement englués dans leur russophobie) pour maintenir ce « Grand Projet pour la Paix ».

          Peut-être pourrons-nous enfin conclure des ACCORDS (pas des traités irrévocables) entre les PEUPLES qui permettront enfin de vivre DIGNEMENT, en PAIX, en nous débarrassant définitivement d’oligarques cupides (et surtout de leurs représentants serviles) prêts à sacrifier l’ensemble de la population pour un petit profit.

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    • ulule // 01.07.2015 à 09h33

      A propos de moratoire sur la dette,

      Fondements juridiques de la suspension et de la répudiation de la dette souveraine grecque. Chapitre final du rapport préliminaire du 18 juin 2015 par la Commission pour la vérité sur la dette grecque

      http://cadtm.org/Fondements-juridiques-de-la

        +3

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  • Dizalch // 01.07.2015 à 07h26

    Les propos de M. Stiglitz (ainsi que d’OB depuis le début la crise) sont salutaires, un 2ème prix Nobel d’économie tient les mêmes, Mais ça ne suffit pourtant pas à tous ces « colons financiers »… qui usent de nos politiques, des technocrates aux œillères de l’UE et de tous leurs pantins, pour abuser des peuples… en maintenant contre tout bon sens leur politique d’austérité, non seulement contre productive économiquement… mais aussi « inhumaine » dans ces impacts sur ce pauvre peuple Grec pris en otage…
    Il est temps que tout cela cesse…

      +15

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    • Yann // 01.07.2015 à 20h09

      Cela montre surtout à quoi sert le discours « économique » et leur « champions » cad les prix « Nobel », à impressionner, subjuguer, amoindrir les classes « inférieures », quand les tenants de la doxa orthodoxe disent que les politiques menées sont des conneries étonnamment on ne les écoute pas, étrange, Junker et sa bande seraient ils dure d’oreille?

        +1

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      • Yann // 01.07.2015 à 20h15

        A la limite, c’est pareil avec Sapir, traité de limite Fasciste par Moscovici, et Olivier, qui ne sont pas orthodoxes (je parle en terme de doctrine économique), mais ne sont pas non plus de furieux bolcheviques.
        O Berruyer n’est pas écouter, d’ailleurs quand je regarde ses débats sur BFM, il fait tjs bondir N Doze qui a toujours l’air de découvrir la lune en écoutant son discours, dès fois je me demande pourquoi il l’invite….?

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        • Delphin // 01.07.2015 à 20h32

          Pour le chiffre de l’audience.

          Delphin

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  • Macarel // 01.07.2015 à 07h50

    L’UE contre la démocratie tout court !

    Pendant que la Grèce est plongée dans un chaos punitif, punition collective pour tout un peuple, qui a osé élire des « gens pas sérieux » de la gauche radicale à sa tête. Pendant ce temps l’Espagne de Rajoy vote une loi dite de « Sécurité citoyenne » qui criminalise la contestation, et prévoit des peines pouvant aller jusqu’à 600000€ pour ceux qui l’enfreindront, 30000€ pour les peines moindres. Une mesure digne de l’époque franquiste !

    http://www.regards.fr/web/Espagne-une-loi-de-Securite,7406

    L’UE est désormais sous la botte prussienne, et la France collabore, fidèle à son histoire récente.

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    • zorba // 01.07.2015 à 08h19

      +1.
      « une » France collabore, je dirais, Hollande fidèle à Paul Reynaud. Et Valls dans les pas de Rajoy, ce sont ses ancêtres républicains catalans qui doivent être contents !

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      • Beaugrand // 01.07.2015 à 11h10

        Zorba : comment expliquez-vous que les ancêtres de Valls seraient des républicains espagnols alors que Manolo est né en Espagne en 1964 de manière officielle donc sous Franco ? A ce qu’il paraît, la véritable histoire de notre tremblotant premier sinistre et de sa famille ne serait pas exactement ce que ses communiquants disent…

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      • Alfred // 01.07.2015 à 11h22

        Je me suis laissé dire que cette histoire d’ancêtres républicains catalans est justement un peu réarrangée et optimisée compte tenu de la filière oligarchique choisie par le bonhomme. Je n’ai plus les sources sous la main mais si cela vous chatouille vous les trouverez.
        Bref ça n’a pas d’importance mais laisser croire que valsounet à grandi au milieu du cnt rend forcément un peu perplexe. Ce serait peut être plutôt l’inverse et l’adage les chiens ne font pas des chats (noirs) semble vérifié.

          +7

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    • Kiwixar // 01.07.2015 à 08h39

      « Si vous voulez une vision de l’avenir, imaginez une botte piétinant un visage humain – pour toujours. »
      – Orwell

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    • Chris // 01.07.2015 à 15h40

      Votre source date du 22 janvier 2014
      « Sécurité citoyenne » : l’Espagne veut criminaliser la contestation
      En plein essor des mouvements sociaux contre l’austérité, le gouvernement Rajoy présente un projet de loi qui impose un arsenal de sanctions et de lourdes amendes… en cachant mal son objectif d’étouffement des protestations. Au point de choquer le corps judiciaire espagnol et les autorités européennes »
      Il est question d’un projet de loi. Savez-vous si cette loi a passé, du moins dans l’état ?

        +3

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    • Louise // 01.07.2015 à 17h25

      Hier Poujadas a dit nettement : et voici l’avis de l’Allemagne qui a une voix prépondérante dans L’Union Européenne, au moins cela a le mérite d’être clair.

        +3

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  • Perekop // 01.07.2015 à 08h26

    Excellent article, merci Olivier !

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    • Citoyen // 01.07.2015 à 13h13

      Sauf que le Prix N O B E L de l’économie n’existe PAS.
      Il n’y a p a s de NOBEL de cette chose appelée économie.

      Déjà douteux de se targuer d’un prix qui n’existe pas.

      Les dés sont pipés car des types mentent sur eux-m.

      Deep State…

        +4

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      • aleksandar // 01.07.2015 à 15h35

        Vous jouez sur les mots.

        Le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel, surnommé « prix Nobel d’économie », est une distinction qui récompense chaque année une ou plusieurs personnes pour leur contribution exceptionnelle dans le domaine des sciences économiques. Il a été créé en 1968 et doté par la Banque de Suède, à l’occasion de son 300e anniversaire. Il a été décerné pour la première fois en 1969.

        C’est le seul prix géré par la Fondation Nobel qui n’a pas été créé par le testament d’Alfred Nobel. Il suit néanmoins les mêmes règles que les prix Nobel. Comme eux, il est remis le 10 décembre par le roi de Suède ; comme les prix de physique et de chimie, il est décerné par l’Académie royale des sciences de Suède. En 2006, la partie monétaire du prix s’élève à 10 millions de couronnes suédoises, soit environ un million d’euros.

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        • Emmanuel // 01.07.2015 à 19h07

          C’est la banque royale de Suède qui a joué sciemment sur les mots.

          En créant ce prix elle a voulu apporter à l’économie un statut scientifique et favoriser son indépendance vis-à-vis de l’Etat suédois. Comme prévu, cette manipulation linguistique a aussi permis à ce prix de gagner une popularité autrement inaccessible.

          Maints économistes critiquent ce prix depuis des années, y compris en France après l’attribution à Jean Tirole, la question du statut épistémologique de l’économie restant ouverte. On y ajoutera plusieurs membres de la famille Nobel elle-même (Peter Nobel, etc.).

          Cf. http://www.alternatives-economiques.fr/le—prix-nobel-d-economie—–une-habile-mystification_fr_art_191_21809.html

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  • ulule // 01.07.2015 à 09h37

    Et pendant ce temps là…
    Puerto Rico, Chicago, Detroit: Is the US Set to Be the Next Greece?
    http://sputniknews.com/us/20150701/1024061262.html

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    • Citoyen // 01.07.2015 à 12h54

      Vous n’en entendrez pas énormément parler…
      Il s’agit des USA.
      Donc sacré.
      Le capitalisme est sacré.

      Et encore,ces 3 là ne sont que la partie visible de l’iceberg.

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  • Gilles // 01.07.2015 à 10h05

    Avec le peuple grec (communiqué de Podemos du 29 juin 2015)

    « Au regard de la situation en Grèce, et à la suite de la rupture des négociations par l’Eurogroupe, Podemos souhaite communiquer ce qui suit:

    1. Lundi dernier, le gouvernement grec a présenté à l’Eurogroupe une proposition d’accord qui comprenait un grand nombre de concessions et a été saluée par l’ensemble des prêteurs comme une proposition raisonnable et viable. Dans les jours qui ont suivi, cependant, les créanciers internationaux, emmenés par le FMI, ont finalement rejeté la proposition du gouvernement grec de taxer les secteurs les plus riches de la société, de restructurer la dette et de mettre en œuvre un programme d’investissement pour relancer l’économie. Au lieu de cela, ils lui ont demandé d’augmenter la TVA sur les services de base et la nourriture et ont exigé des coupes supplémentaires sur les retraites et les salaires. Dans leur effort visant à démontrer qu’il n’existe pas d’alternative aux politiques d’austérité, les créanciers ne semblent accepter que l’argent des pauvres et s’évertuent à imposer la même logique et les mêmes mesures que celles qui ont conduit le pays à une catastrophe humanitaire. L’économie grecque est asphyxiée. Continuer de l’asphyxier est l’exact opposé de ce qui doit être fait.

    2. Face à une telle extorsion et un tel chantage, le gouvernement grec a réagi à l’ultimatum de manière exemplaire: en appelant le peuple à se prononcer démocratiquement et souverainement sur son avenir. Contrairement aux gouvernements espagnols de 2011 et de 2012, le gouvernement hellénique a refusé de violer le mandat populaire issu des élections de janvier. Les tentatives visant à contraindre, intimider et influencer ce vote de la part de pouvoirs non élus et en particulier de la Banque Centrale Européenne ― qui s’emploie à étouffer le système financier grec afin d’influencer le résultat de la consultation ― constituent une violation flagrante et inacceptable du principe démocratique. Ce que nous disons, c’est que l’Europe sans démocratie n’est pas l’Europe: tous les démocrates doivent aujourd’hui unir leurs voix pour dénoncer cette ingérence et ces pressions insupportables. La démocratie ne peut aller de pair avec le fait de laisser des pouvoirs non élus gouverner et décider pour nous. Il en va de la démocratie même.

    3. Par leur intransigeance, les créanciers ont démontré qu’ils ne se préoccupaient nullement de résoudre la crise de la dette grecque ; leur but est bien plutôt de soumettre et de renverser un gouvernement démocratiquement élu afin de démontrer qu’il n’existe pas d’alternative aux politiques d’austérité. Leur aveuglement est tel qu’ils s’apprêtent à mettre en péril l’intégrité et la stabilité du système financier et le projet européen lui-même en exposant celui-ci à des attaques spéculatives dont le prix sera également payé par les citoyens d’autres pays. Nous le disons une fois de plus: c’est eux qui seront à blâmer, eux qui porteront la responsabilité des conséquences de ce désastre.

    4. Syriza n’a pas créé l’énorme crise économique qui affecte la Grèce. Ce sont les gouvernements de la Nouvelle Démocratie et du PASOK, les amis de notre Parti Populaire et de notre PSOE, qui ont falsifié les données et les comptes, remis la souveraineté du pays entre les mains de la Troïka et laissé à Syriza un désastre économique et social qu’il est impératif et urgent d’inverser.

    5. De nombreuses personnalités internationales ont d’ores et déjà pris leurs distances avec le dogmatisme des créanciers. Des centaines de milliers de personnes à travers le monde ont exprimé leur solidarité avec le peuple grec dans sa défense du principe démocratique. Nous exigeons que le gouvernement espagnol et les institutions européennes respectent la souveraineté et la dignité du peuple grec et garantissent en conséquence que le référendum se déroule dans des conditions de liberté et de pleine régularité. La volonté démocratique et les droits fondamentaux du peuple grec, qui ont été systématiquement bafoués durant les longues années d’austérité, doivent être respectés.

    Il y a en Europe deux camps opposés: celui de l’austérité et celui de la démocratie, celui du gouvernement du peuple et celui du gouvernement des marchés et de leurs pouvoirs non élus. Nous nous tenons fermement du côté de la démocratie. Nous nous tenons fermement aux côtés du peuple grec. »

    Source :

    http://podemos.info/in-view-of-the-situation-in-greece-and-following-the-breakdown-in-the-negotiations-by-the-eurogroup-podemos-wishes-to-communicate-the-following/

    Traduit de l’anglais par Dimitris Alexakis

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  • Greco // 01.07.2015 à 11h18

    Même si les sondages sont favorables au NON pour le moment , cad la propagande des médias ne fonctionne pas, les eurolatres augmentent la pression!!!
    Voici les tweet du patron d’une société grecque hier avant le rassemblement des partisans du OUI à la place Syntagma: http://info-war.gr/wp-content/uploads/2015/06/farmakis.jpg
    « J’annonce au personnel de la société que le paiement de salaires va être effectuer ce soir à Syntagma. Pour ceux qu’ils viennent. »
    …..

      +6

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  • Démocrate // 01.07.2015 à 14h01

    En réponse à Citoyen qui affirme de manière péremptoire « Le prix Nobel d’économie n’existe pas »,
    je lui indique la référence de Wikipédia :

    « Le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel, surnommé « prix Nobel d’économie », est une distinction qui récompense chaque année une ou plusieurs personnes pour leur contribution exceptionnelle dans le domaine des sciences économiques. Il a été créé en 1968 et doté par la Banque de Suède, à l’occasion de son 300e anniversaire. Il a été décerné pour la première fois en 1969.

    C’est le seul prix géré par la Fondation Nobel qui n’a pas été créé par le testament d’Alfred Nobel. Il suit néanmoins les mêmes règles que les prix Nobel. Comme eux, il est remis le 10 décembre par le roi de Suède ; comme les prix de physique et de chimie, qui eux sont décernés par l’Académie royale des sciences de Suède. En 2006, la partie monétaire du prix s’élève à 10 millions de couronnes suédoises, soit environ un million d’euros. »

    Cette précision ne fait pas de Monsieur STIGLITZ un menteur.

    A bon entendeur, Salut Citoyen !

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    • red2 // 01.07.2015 à 14h10

      Ce n’est donc pas un vrai prix Nobel… mais effectivement ça reste un prix!

        +3

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      • Carabistouille // 01.07.2015 à 14h23

        Ho mince, un prix pas Nobel, géré par les Nobels, distribué en même temps que les Nobels par le même jury. Y en a vraiment qui poussent le pinaillage….

          +5

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        • Citoyen // 01.07.2015 à 21h17

          On demande de l’honnêteté et de la probité. Simple. Clair et net.
          Des narcisses qui se gonflent d’importance égotique, personne n’en a besoin.

          Tirole, banquier
          Stiglitz et Krugman : ce sont le DEEP STATE USA.

          Même si leurs discours plaisent, il n’en reste pas moins qu’ils travaillent pour le compte de quelqu’un.

          Aborder ce sujet avec foi religieuse, l’on trouve ce même état d’esprit chez Boutin. AINSI que dans la TROIKA qui utilise exactement la même foi (dans les marchés financiers maîtres absolus)

          Alors, si l’on s’oppose à la troika, il est préférable que ne pas utiliser les mêmes ressorts

          Alors qu’ils appellent le prix reçu par SON nom.
          Seulement, ça la fout mal de dire « BANQUE » par les temps qui courent.
          Alors les médias MAINSTREAM ont inventé ce nom de prix NOBEL pour faire croire que l’économie capitaliste est une science.
          Ce qui est faux, malhonnête, etc.

          L’économie est donc une idéologie.

          Si l’on arrive même pas à nommer les choses par leur nom, fier des toutes ces médailles et colifichets (d’autant plus que le Nobel, tout le monde sait qu’il n’est attribué qu’à de braves serviteurs complets qui ne remuent j a m a i s le système.. quel sérieux…), on indique ce que l’on v a u t comme personne.

            +4

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        • Citoyen // 01.07.2015 à 21h54

          Wikipedia n’étant pas vraiment source sérieusement scientifique… et plutôt pauvre
          Voici qq chose de plus documenté

          http://www.monde-diplomatique.fr/2005/02/HENDERSON/11930
          Prix Nobel d’économie, L’imposture

          Dès sa création, en 1969, le « prix de la Banque centrale de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel » a été confondu avec le prestigieux « prix Nobel ». Des voix s’élèvent depuis pour mettre fin à cette tromperie.
          http://www.alternatives-economiques.fr/le—prix-nobel-d-economie—–une-habile-mystification_fr_art_191_21809.html

          Moi, je n’aime pas les impostures, les égos enflés, les fans, les idoles, les crédules suivistes, les midinettes, les nonettes folles de messe, les mystiques, les mystifications, les breloques décoratives-qui-vous-donnent-un-nom ni les postures sociales, etc…

          J’aime les gens h o n n ê t e s ET rationnels.

          D’autre part, si vous êtes v r a i m e n t critiques du système, JAMAIS vous ne recevez ni de prix, ni de décorations ni RIEN.

            +3

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  • Rosine // 01.07.2015 à 14h45

    Pour donner un exemple d’un texte dense, très bien écrit, clair et surtout accessible à tous, les intellectuels, les gens de la classe modeste et les autres comme je le souhaitais et le précisais hier, au sujet de l’article de Lordon; voici le modèle de la concision, qui en plus explique tout ce que j’ai vécu psychologiquement…ce texte de monsieur Joseph Stieglitz envoyé à tous de New-York
    La politique rejoint bien la psychologie elle en est une application.

    Puis j’apprends ce jour que le ministre grec souhaite revenir négocier à Bruxelles et tant pis pour les petites retraites….

    Bon, il a le droit d’essayer Alexis pour ne pas voir Aube Dorée prendre sa place, mais ce sera une « dépression sans fin » et on recommencera à dire plus tard « ceci n’est pas acceptable….

    En effet, ce n’est pas facile de se retrouver sans rien tout d’un coup…..mais un désir fort est toujours positif car alors le cerveau réagit mieux ayant l’espoir d’améliorer les choses ensemble que de toujours vivre sur le qui-vive de ce que l’AUTRE tout puissant exigera de vous.
    Et plus l’AUTRE est pervers plus il en jouira.
    Avant que tous les peuples de l’Euro se soulèvent contre la commission européenne, je ne serai plus de ce monde….

    Merci aux rédacteurs de ce blog remarquable car toute seule, j’ai bien du mal de trouver ce que je recherche.

      +5

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    • Charles Michael // 01.07.2015 à 17h02

      Rosine,

      Cette dernière proposition a été rejetée séchement par Merkel. C’est sans surprise, elle avait annoncé aucune concession avant les résultats du référendum.

      Je vous parlai hier des manipulations inherrantes à toutes déclaration ou gestes publics, lors d’une négociation.
      Evidement Tsipras poursuit une stratégie classique: se postionner maintenant dans le rôle, réel, de victime tout en « montrant » sa bonne volonté. Classique, c’est en réponse à Funker du Lux. qui se déclare trahi par Tsipras.

        +3

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    • Citoyen // 01.07.2015 à 22h01

      Déjà, sa proposition du 22 juin allait TRES loin, notamment dans la volonté de PRIVATISER

      Bref, les gens ne l’ont pas lu ni vu, donc …. ils se basent sur les médias qu’ils conspuent sans cesse. Très irrationnel comme comportement.
      Vedettes, idoles et fanclubs…. ouais le mien est bon l’autre est mauvais.
      Cela tient en un manichéisme

      IDEM A DROITE.Juncker, troika, Lagarde,.
      LE MEME ET IDENTIQUE TRAVERS.

      Pas de démocratie possible sans adultes rationnels qui cherchent à SAVOIR au lieu d’opinionner.
      Ici on en est encore au fanclub comme psychologie de base.

        +2

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  • pinaute // 01.07.2015 à 15h45

    Tsipras joue à girouetter ses positions dans ses négos avec les prédateurs de la troika. The show must go on. La dernière nouvelle révèle qu’il a signé une lettre acceptant la dernière cuvée d’austérité présentée par l’euro-groupe. Son référendum….une joke. J’ai toujours pensé que c’était un faux jeton qui s’est fait élire pour mettre la main sur la gouverne austère du pays avec un assentiment grec majoritaire obtenu par la ruse. Il faut dire qu’avec la troika il a bien jouer l’arnaque de l’austérité pour longtemps. Le peuple gobe l’austérité et monsieur gouverne conjointement avec la troika.

      +2

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    • Léa // 01.07.2015 à 18h15

      Tout faux !

      Il fallait attendre son discours.

        +5

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      • Hellebora // 01.07.2015 à 19h13

        @Léa
        Eh oui, certains se sont déjà débarrassés de la veste pour ne pas avoir à la retourner.
        https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10204799052558253&set=a.1203315085136.2029841.1296373474&type=1&theater

          +3

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      • Citoyen // 01.07.2015 à 21h26

        Il y a une différence entre les d i s c o u r s publics, c’est-à-dire la c a m p a g n e électorale de marketing – et les PROPOSITIONS REELLES FAITES.

        C’est à croire que vous pourrez être encore et encore abusées par des tribuns en campagne (de TOUS bords) et pourtant lors d’une campagne é l e c t o r a l e, il faut se vendre.

        Avez-vous vu les NOMBREUSES pages de la proposition grecque du lundi 22juin?
        Non.
        (Marianne n’en a publié QUE 4 pages… au lieu de…)

        Si vous les aviez vues et lues, chapitre par chapitre..seulement.. cela vous éclairerait.
        Pour juger en science et conscience.

        Donc vous en êtes réduite à aduler, croire sans savoir (car les médias font de la propagande et r i e n que ça).

        Ce même mécanisme de l’espoir et de la foi est e x a c t e m e n t celui qui détruit la possiblité d’une démocratie.
        Et p i r e, on le trouve à DROITE comme à gauche. (termes que par ailleurs, je réfute)

        Time to grow up.

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      • Citoyen // 01.07.2015 à 23h07

        Voici la lettre datée du 30 juin pour l’Eurogroupe du 1er juillet où il ACCEPTE toutes les conditions.

        http://images.businessweek.com/cms/2015-07-01/BN_070115_9315.pdf

        NE PAS confondre Discours AU public, campagne électorale permanente ET REALITÉ.

        Qt à celle du 22 juin , elle vaut son pesant de cacahouètes AUSSI.

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        Alerter
  • Charles Michael // 01.07.2015 à 16h48

    Tout frais:

    PAR JACQUES SAPIR • 1 JUILLET 2015
    Mon interview, d’à peu près 12 minutes, sur BFM-TV par Mme Ruth Elkrief et consacrée à la Grèce
    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/jacques-sapir-face-a-ruth-elkrief-572693.html

    publié sur son blog: russeurope

      +4

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  • rakosky // 01.07.2015 à 18h49

    Pas moyen d’avoir une vidéo correcte avec la traduction du dernier discours de Tsipras où il maintien le référendum et l’appel à voter Non
    Toutes les vidéos avec la même traductrice qui rend incompréhensible son propos,en plus du fait que les pssages les plus importants sont tronqués
    Sans doute une petite vengeance de ceux qui ont attendus toute la journée une capitulation et qui sont verts de rage ce soir
    Juste une indication pour qualifier le contenu du discours,l’emploi du mot « mémorandum » pour désigner l’accord que les grecs doivent rejeter…

      +6

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    • Citoyen // 01.07.2015 à 21h40

      Euh
      Lors de l’Eurogroupe de 17h30 ce 1er juillet, para téléconférence, le 1er grec a fait une 3ème proposition d’austérité. (Après celle du 22 juin qui était assez … saignante, c’est le moins que l’on puisse dire, et pas du tout « à gauche »).

      Comme prévisible, elle a été rejetée et aucune négo. n’aura plus lieu.
      Rappel
      Dimanche Merkel téléphone à Obama, son maître, sur la crise grecque et décide de réunir tous les chefs de partis politiques du Bundestag le lundi (pour passer la consigne).

      Lundi Obama téléphone à son vassal, la France, pour passer sa consigne. Hollande réunit conseil ministres restreint ensuite pour passer la consigne.

      Eurogroupe se réunit par téléconférence à 19 hier à 19h durant environ une heure.
      Continue aujourd’hui à 17h30, idem. Niet à la nième proposition de Tsipras.

      La consigne étant celle de Merkel-Obama : niet à tout jusqu’au référendum.

      Il est possible – et à espérer comme des fans – que Syriza est stratège dans cette affaire et ne joue pas le jeu pour le compte de quelqu’un d’autre.

        +2

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      • dupontg // 01.07.2015 à 23h48

        Un stratege ,comme vous dites,peut tout aussi bien faire une proposition par ecrit ,sans avoir pour autant la moindre intention de la valider.
        le seul objectif actuel est de tenter de gagner du temps de financement des banques jusqu’au referendum

          +1

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  • Hellebora // 01.07.2015 à 19h05

    Eric Toussaint : « Alexis Tsipras a de nouveau tenté ce 1er juillet de trouver un accord. L’inflexibilité des créanciers l’a amené à maintenir le référendum convoqué ce 5 juillet 2015. Afin de comprendre ce qui s’est passé entre 21 et le 29 juin, lisez la chronique d’Emilie Paumard. »
    http://cadtm.org/Chronique-d-une-Grece-qui-resiste#.VZQOz001Zq0.facebook

      +1

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  • Hellebora // 01.07.2015 à 19h19

    Sacré Filoche, il y va lui ! Bravo. Je l’ai vu sur Bfm, il était très fort https://www.facebook.com/jeanpierre.cote.9/videos/835239096525255/

      +2

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  • Hellebora // 01.07.2015 à 19h24

    Teasing WikiLeaks !

    Compte certifié ‏@wikileaks :
    ANNOUNCE: Stay turned for a major release tonight concerning Germany, France and Greece. #notwhatyouthink

    Les paris sont ouverts…

      +1

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  • Charlie Bermude // 01.07.2015 à 20h07

    Stigliz , avec raison , à mon sens déplace la question principale , de l’euro ; où on a tendance à l’enfermer à l’europe .
    Le reproche fait à l’euro est de ne pas prévoir de compensations entre les pays , c’est oublier que ces compensations , peuvent et s’opérent d’ailleurs politiquement par le budget européens sous la forme de subventions , y compris en dehors de la zone euro .
    Ces subventions sont insuffisantes , donc le budget européen est insuffisant . L’accroitre aurait deux conséquences : une : l’accroissement du pouvoir économique de l’europe , l’autre l’accroissement de son pouvoir politique . Sans changement suffisant dans la démocratisation de ce pouvoir c’est une oppression . Le central croit plus que proportionnellement à la délegation de pouvoir .

      +0

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  • kinimodo // 01.07.2015 à 20h38

    Jacques Sapir remet les pendules à l’heure sur ce dossier grec, face à Ruth Elkrief qui ne veut voir que le bien fondé des propositions de l’Eurogroupe

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/jacques-sapir-face-a-ruth-elkrief-572693.html

    Jacques Sapir face à Ruth Elkrief

    Jacques Sapir, économiste et directeur d’études à l’EHESS, a répondu aux questions de Ruth Elkrief, ce lundi 29 juin 2015, sur la décision d’Alexis Tsipras de recourir à un référendum pour une éventuelle sortie de la Grèce de l’Eurozone. Ce vote déterminera si les Grecs accepteront ou pas les propositions de réformes réclamées par le FMI et l’UE en échange du déblocage de nouvelles liquidités. Les créanciers d’Athènes comptent sur une peur du Grexit et la sortie de l’euro pour que les Grecs désavouent leur Premier ministre et disent oui quelle que soit la question posée.

      +3

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