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30.juin.201530.6.2015 // Les Crises

L’euro, ou la haine de la démocratie, par Frédéric Lordon

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Forcément, ça leur a coupé la chique. Qu’on puisse jouer la carte de la démocratie, c’est la chose qui est maintenant tellement hors de leur entendement qu’elle les laisse toujours sidérés, pantois et démunis. Vraiment, à cet instant, on aurait voulu voir leurs têtes, mâchoires décrochées comme des tiroirs de commodes fraîchement cambriolées : Sapin, Hollande, Moscovici, leurs experts organiques, leurs journalistes de propagande, tous ceux qui n’ayant que la « modernité » à la bouche se sont si constamment efforcés d’en finir avec le peuple, pénible démos, et pénible démocratie quand il lui vient à l’idée de ne pas se contenter de valider ce qui a été décidé pour elle. Mais c’est une némésis et personne n’y pourra rien : il vient toujours un moment où la politique chassée par la porte revient par la fenêtre. Plus elle a été chassée obstinément d’ailleurs, et plus ses retours sont fracassants.

Le référendum, ou le retour du refoulé

Et c’est vraiment le retour du refoulé sous tous les rapports : celui de la mauvaise conscience notamment. C’est qu’on peut difficilement porter la démocratie en bandoulière, en faire des chartes à enluminures ou des hymnes à la joie, un modèle offert au monde (éventuellement à coup de frappes aériennes), et la bafouer à ce point à domicile.

Prononcer le mot « référendum », c’est en effet immanquablement faire resurgir le spectre du Traité constitutionnel de 2005, celui de l’acharnement jusqu’à ce que ça dise oui, ou du contournement si ça persiste à dire non. Celui du putsch également, à l’image du débarquement en 2011 de Georges Papandréou, ordinaire socialiste de droite qui n’avait rien de bien méchant, mais avait fini par s’apercevoir qu’on approchait des seuils où férule macroéconomique et tyrannie politique deviennent dangereusement indistinctes, et éprouvé le besoin d’un mandat légitime en soumettant le mémorandum à son peuple… par référendum. Appliquant une doctrine en fait formée de longue date puisqu’elle est intrinsèque à l’Union monétaire même, mais dont la formulation pleinement explicite attendra 2015 et l’inénarrable Juncker – « il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens »… –, il avait suffi aux institutions européennes de quelques pressions de coulisses pour obtenir le renversement de l’imprudent, et nommer directement le banquier central Papademos premier ministre ! – c’est tellement plus simple –, qui plus est à la tête d’une coalition faisant, pour la première fois depuis les colonels, entrer au gouvernement un parti ouvertement d’extrême-droite (Laos), particularité qui n’avait pas davantage ému le journalisme d’accompagnement à l’époque (il n’a pas manqué depuis de pousser des cris de putois quand Syriza a fait alliance avec la droite souverainiste d’Anel).

C’est tout ce lourd passé, et même ce lourd passif, qui se trouve replié dans le mot « référendum », le sale petit secret de toute une construction institutionnelle qui ne se sent pas d’autre devoir vis-à-vis de la démocratie que celui du simple oblat verbal, de la célébration en mots, et en réalité n’a pas d’autre projet la concernant que d’extinction méthodique.

Comme on trouve encore des gens suffisamment acharnés pour contester que les Traités donnent à l’Europe le caractère d’une entité néolibérale, on en trouve de suffisamment bêtes pour nier qu’ils entraînent la moindre perte de souveraineté – expérience récemment faite au contact, tout à fait fortuit, d’un député socialiste dont, par charité chrétienne on ne dira pas le nom. Comme la chose est inhérente aux traités mêmes dont, rappelons-le, la caractéristique première tient au fait (monstrueux) d’avoir constitutionnalisé des contenus substantiels de politique économique, comme la chose est inhérente aux traités, donc, et qu’ils ne l’ont pas vue, ils ne doivent pas avoir davantage connaissance de la manière dont se déroulent les négociations depuis 2011, et particulièrement celles de ces dernières semaines. Car la Troïka ne se contente pas d’imposer un cadrage macroéconomique délirant, elle entend également en imposer le détail – et décider elle-même, dans le menu, des augmentations d’impôt et des baisses de dépenses, c’est-à-dire prendre en mains directement l’intégralité des commandes.

Que le gouvernement Syriza, à l’encontre de ses propres engagements électoraux, ait accepté de se couler dans la logique du mémorandum et de jouer le jeu de l’ajustement budgétaire n’était pas encore assez : car la Troïka ne demande pas qu’un objectif global, mais aussi la manière. Il n’est pas suffisant que la Grèce s’impose une restriction supplémentaire de 1,7 point de PIB, il faut qu’elle la compose comme il faut. Par exemple l’augmentation du taux d’imposition sur les sociétés de 26% à 29%, ainsi que la taxe exceptionnelle de 12% sur les profits supérieurs à 500 000 euros ont été refusées par la Troïka au motif qu’elles étaient… de nature à tuer la croissance ! – ou quand l’étrangleur déconseille à ses victimes le port du foulard. En revanche la Troïka tient beaucoup à ce qu’on en finisse avec la petite allocation de solidarité servie sur les retraites les plus pauvres – le décile inférieur a perdu jusqu’à 86 % de revenu disponible de 2008 à 2012 [1] … c’est donc qu’il reste 14 bons pourcents : du gras ! Elle refuse la proposition grecque de taxer les jeux en ligne, mais demande la fin du subventionnement du diesel pour les agriculteurs – des nantis. Et tout à l’avenant.

Les institutions de la haine politique

On pourrait se perdre à l’infini dans ces détails qui disent tous le délire idéologique additionné d’instincts sociaux meurtriers – au sens presque littéral du terme, car rompre avec le fléau du gouvernement par abstractions macroéconomiques demande de prendre connaissance du tableau des conditions concrètes d’existence de la population grecque à l’époque de l’austérité, entre baisse de l’espérance de vie, explosion du taux de suicide, effondrement de la qualité des soins, etc [2]. On pourrait dire tout ça, donc, mais on n’aurait pas dit l’essentiel, qui tient à une forme de haine politique, comme il y avait jadis des haines religieuses, mais, fait inédit, une haine politique institutionnelle, une haine portée par des institutions. Depuis le premier jour, les institutions européennes n’ont pas eu d’autre projet que de faire mordre la poussière au gouvernement Syriza, d’en faire, par un châtiment exemplaire, une leçon à méditer par tous les autres pays qui pourraient avoir à l’idée eux aussi de ne pas plier, comme s’il fallait annuler l’événement de la première authentique alternance politique en Europe depuis des décennies.

Chaque régime politique, même celui qui a de la démocratie plein la bouche, a ses points d’impensable, ses interdictions formelles et ses exclusions catégoriques. La dite « démocratie parlementaire », qui fait vœu de débattre de tout, s’est en fait constituée comme le régime politique de défense de la propriété privée du capital (et de toutes les prérogatives qui y sont attachées), c’est pourquoi elle accepte qu’on débatte de tout sauf de la propriété privée du capital (et de toutes les prérogatives qui y sont attachées) [3] – et l’histoire a suffisamment montré de quoi la « démocratie » était capable quand le peuple des manants avait l’idée de s’en prendre au règne du capital. Pour autant, dans ce périmètre-là, il restait un peu de marge à explorer. C’était encore trop pour une construction néolibérale comme l’Union européenne qui a saisi la fenêtre d’une époque pour réduire autant qu’elle le pouvait le cercle du discutable : les formes de la concurrence intérieure, le statut de la banque centrale, la nature et les cibles de la politique monétaire, les orientations de la politique budgétaire, le rapport aux marchés financiers : toutes ces choses ont été irrévocablement tranchées par inscription constitutionnelle dans les traités, à la fin expresse qu’à leur sujet le débat soit clos.

Comment s’étonner qu’une construction aussi congénitalement libérale se soit donné des institutions qui suintent à ce point la haine de tout ce qui est progressiste ? Syriza ne pouvait pas être un partenaire : elle a été d’emblée, et en fait très logiquement, considérée comme un ennemi. L’ennemi ici, c’est celui qui veut vous forcer à rediscuter de ce que vous avez décrété soustrait à toute discussion. Aussi bien le référendum (à supposer qu’il ne devienne pas sans objet d’ici dimanche) que l’imminente sortie de l’euro sont des affirmations du droit de rediscuter – des affirmations du principe démocratique.

Le droit de rediscuter se paye cher en Union européenne. Dans un mouvement misérable qui ajoute à la considération qu’on peut lui porter, l’Eurogroupe, entité informelle à la consistance juridique d’ailleurs incertaine, met tous ses efforts à ce qu’il soit le plus coûteux possible. Mais en réalité c’est toute la construction institutionnelle qui porte la responsabilité de ce qui est en train de se passer : car, à la fin des fins, c’est bien la Banque centrale européenne (BCE) qui donnera le coup de grâce en interrompant le refinancement des banques grecques.

Faut-il qu’elle soit grande la détestation de la souveraineté populaire pour ne pas même accorder l’extension du plan d’aide à l’échéance du référendum… Tout est dit d’une passion anti-démocratique européenne devenue si écumante qu’elle ne parvient même pas à se tenir à son propre ordre légal : c’est que le refinancement des banques, grecques ou autres, est une mission de la BCE, assignée par les traités, et dont l’accomplissement est sans rapport avec les vicissitudes latérales de tel ou tel ordre, fussent-elles celles d’un plan de sauvetage. Que la terminaison du plan de sauvetage mardi 30 juin s’accompagne, comme il en est lourdement question, de la fermeture du guichet ELA (Emergency Liquidity Assistance), où la totalité du système bancaire grec est vitalement suspendu, est une connexion dont la légalité est plus que douteuse eu égard à l’autonomie des missions de refinancement de la BCE. [Il faut vraiment convoquer les aruspices pour avoir le fin mot du communiqué publié dimanche 28 juin par la BCE, car l’annonce du maintien du programme ELA pour les banques grecques n’est accompagnée d’aucune mention d’échéance… de sorte qu’il peut bien se trouver interrompu à tout moment. Cependant, contre la menace lourdement sous-entendue de fermer l’ELA en conséquence de l’arrêt du plan de sauvetage le 30 juin, il pourrait être politiquement rationnel pour la BCE de ne pas aller jusqu’à se faire l’exécuteur anticipé des basses œuvres, et de maintenir son guichet ouvert jusqu’à l’échéance du référendum : c’est qu’on doit beaucoup compter dans les institutions européennes sur le fait que le contrôle des capitaux mis en place lundi 29 juin est un repoussoir électoral, et que la restriction de l’accès des déposants à leurs encaisses monétaires est le plus sûr moyen d’aiguillonner le vote « oui ».]

En tout cas, on le sait bien, le simple fait d’avoir exclu les banques grecques des procédures ordinaires de refinancement pour les cantonner au guichet d’urgence de l’ELA n’avait d’autre propos que de leur faire sentir leur état de dépendance extrême, et de leur faire connaître le pouvoir discrétionnaire auprès duquel leur survie se renégocie quasi-quotidiennement – c’est-à-dire la possibilité qu’à tout moment le pouce s’abaisse. Comme toujours, c’est aux limites, et dans les situations de crise extrême, que les ordres institutionnels révèlent leur vérité. Ici toute la sophistication juridique de la construction européenne se ramène à un pouce levé ou bien baissé. Et la comédie du droit laisse voir à nu les rapports de force qu’elle cache ordinairement.

Le moment du chaos

Techniquement parlant en tout cas, il est bien certain que la fermeture du refinancement auprès de la BCE, qu’elle survienne mardi 30 ou plus tard, effondrera le système bancaire grec dans la journée, et forcera, de fait, au réarmement de la Banque centrale grecque comme prêteur en dernier ressort, c’est-à-dire émetteur d’une liquidité qui ne sera pas reconnue par le SEBC (Système européen de banques centrales). On l’appellera de la drachme.

Effectuée dans une pareille urgence, la sortie grecque de l’euro ne pourra pas éviter le moment du chaos, et pour des raisons dont Syriza porte une part. Il est à craindre que le refus d’envisager dès le début la sortie de la monnaie unique, et d’en faire une menace crédibilisant d’ailleurs la position grecque dans le rapport de force, laisse aujourd’hui le gouvernement dans un état de totale impréparation. Le sens stratégique possible de l’accord de prolongation passé avec l’Eurogroupe le 21 février dernier aurait dû être de mettre à profit les quatre mois gagnés pour préparer logistiquement et politiquement la sortie.

Celle-ci est vouée à présent à s’opérer dans les plus mauvaises conditions. Il est même impossible que se fassent aussi vite l’ajustement technique du système des paiements et la conversion des espèces monétaires. Si bien qu’il y aura vraisemblablement un moment bizarre de double circulation monétaire pendant lequel des espèces émises par le système bancaire grec auront toutes les apparences de l’euro mais n’en seront pas moins des drachmes… qui en principe ne seront pas reconnues comme euros à l’extérieur alors même qu’elles leur ressembleront comme deux gouttes d’eau !

Rien de tout ça ne sera fait pour décourager le run bancaire, en fait déjà bien entamé puisqu’on évalue à 130 milliards d’euros les retraits opérés depuis janvier. Que les gens retirent des espèces si ça peut les tranquilliser, ça n’est pas le problème, en tout cas pour le système bancaire [4] : dès que la situation se stabilisera, ces fonds effectueront le mouvement inverse, et entre temps c’est la Banque de Grèce qui prendra le relais de la BCE pour maintenir les banques dans la liquidité. C’est que cet argent prenne le large qui est un problème. Aussi un drastique contrôle des capitaux, avec contingentement des retraits, sera la mesure à prendre dès les toutes premières heures (elle est déjà prise au moment où ce texte est publié). Avec la dévaluation carabinée de la drachme qui suivra sa réintroduction, les Grecs y perdront du pouvoir d’achat international ? Oui, et ça sera comme ça. Par définition, la conversion est une opération purement nominale qui laisse invariant le pouvoir d’achat interne… à l’inflation importée près. Or vu la dégringolade anticipée de la drachme, celle-ci sera conséquente. La couronne islandaise qui a initialement perdu près des trois quarts de sa valeur contre euro a laissé derrière elle une inflation de 18 % en 2008. Mais les premières fluctuations sont toujours d’une ampleur extravagante, et vouées à s’ajuster plus raisonnablement à moyen terme : la couronne a été rapidement stabilisée 40 % en dessous de sa valeur de 2008, l’inflation est d’ailleurs redescendue en dessous des 5 % dès la mi-2009, elle est désormais proche de 0. Il en ira vraisemblablement de même avec la drachme.

Dans l’intervalle il faudra peut-être ajouter au contrôle des capitaux un dispositif de protectionnisme ciblé dans les marchés de biens et services. C’est que la balance courante grecque à très court terme va devenir déficitaire. Or l’interruption de tout flux financier entrant interdira de la financer par la partie « compte de capital » de la balance globale, et la position extérieure nette de la Grèce va se détériorer. Il faudra donc réduire la flambée des importations, alors que l’effet de renchérissement de leur prix devrait d’abord l’emporter sur celui de contraction des volumes. Evidemment il est vital que les entreprises continuent d’avoir librement accès aux biens étrangers d’équipement ou de consommation intermédiaire. Le dispositif protectionniste devra donc être ciblé sur les (certains) biens de consommation (hors énergie notamment), et ceci jusqu’à ce que les exportations « réagissent » à la dévaluation de la drachme – en général dans un délai de 12 à 18 mois (de ce point de vue, la sortie de l’euro se passe au plus mauvais moment possible de l’année puisqu’il est trop tard pour que le tourisme, qui est le secteur le plus dynamique du commerce international grec, en enregistre l’effet, et qu’il faudra attendre la saison prochaine pour en recueillir les bénéfices). L’énorme incertitude achèvera de mettre en carafe le peu d’investissement qui restait (le taux d’investissement est tombé à 12 % en 2014 [5]…). Tous ces effets ajoutés à la désorganisation initiale promettent à la croissance grecque de plonger. Il faut avoir le courage de le dire : le début va être une épreuve.

Cette épreuve n’a de sens, économiquement parlant, que parce qu’elle ouvre par ailleurs de nouvelles opportunités et restaure de nombreux degrés de liberté absolument fermés dans le cadre des institutions de l’euro. En premier lieu elle permet d’en finir avec l’austérité, dont les nouvelles mesures ne relâchaient rien : la Grèce se trouvait enjointe de dégager un excédent primaire de 1 point de PIB cette année même, puis de 2 en 2016, puis de 3 en 2017, puis de 3,5 en 2018 ! Elle se trouve également soulagée des 26 milliards d’euros dus d’ici la fin 2015 à ses créanciers de toute sorte qu’elle va envoyer élégamment se faire foutre – 26 milliards d’euros [6], ça n’est pas loin de… 15 points de PIB ! Voilà à quoi la Grèce se saigne depuis tant d’années : à payer une dette que tout le monde sait insoutenable en dépit de tous ses rééchelonnements et, plus encore,dont elle ne porte pas la responsabilité ! Car les 80 points de PIB de dette pris depuis 2008 ne sont pas, comme le répète l’éditorialisme en pilotage automatique, « la dette de la Grèce » : c’est la dette de l’impéritie européenne, la dette de la plus gigantesque erreur de politique économique de l’histoire du capitalisme, la dette de l’acharnement idéologique, dit plus brièvement : la dette de la zone euro – et par conséquent la dette dont il n’est que justice que la zone euro se la carre dans le train.

Le vrai visage des « amis de l’Europe »

En écrivant en janvier que l’alternative de Syriza était de passer sous la table ou de la renverser[7] et qu’il n’y aurait pas de tiers terme, en particulier que l’idée d’obtenir quoi que ce soit des institutions européennes, ou pire encore d’engager leur transformation de l’intérieur, était un rêve de singe, il faut bien avouer qu’on n’était pas prêt à parier grand-chose sur l’hypothèse du renversement. Hic Rhodus hic salta [8] comme dit l’adage latin. Et c’est là qu’on voit les vrais hommes politiques. Pour toutes les erreurs stratégiques qu’il a commises jusqu’ici, il se pourrait bien que Tsipras en soit un. C’est qu’il faut une sacrée consistance pour faire face à ce mélange de périls et de chances qui s’offre à lui aujourd’hui – qui s’offre à lui ? non, qu’il a fait advenir en se tenant au plus près de l’essence de la politique : la proposition faite au peuple de décider souverainement.

Comme Roosevelt se déclarait fier en 1936 d’être devenu objet de haine de l’oligarchie capitaliste qu’il avait décidé de défier carrément, Tsipras peut s’enorgueillir des tombereaux d’injures que lui réserve une oligarchie d’un autre type, le ramassis des supplétifs d’une époque finissante, et qui connaitront le même destin qu’elle, la honte de l’histoire. La première chose que Jean Quatremer a cru bon de tweeter consiste en photos de queues devant les distributeurs à billets. Et d’annoncer avec une joie mauvaise : « La Grèce sera donc en faillite mardi à minuit. Accrochez-vous ! ».

On voudrait que quelque archiviste de talent, conscient de ce qui se joue d’historique ces jours-ci, s’attache à collecter tout ce qui va se dire et qui méritera de rester, tout ce que pense et dit l’oligarchie quand, à l’épreuve d’un moment critique, elle jette enfin le masque – car cette fois-ci le masque est bel et bien jeté. « La Grèce, c’est fini »titre le JDD du 28 juin, dirigé par Denis Olivennes, l’un des Gracques à qui l’on doit cette tribune à valeur de document quasi-psychiatrique publiée dans Les Echos, où l’on apprenait qu’il était urgent de « ne [pas laisser] Monsieur Tsipras braquer les banques » [9], textuellement, alors que le refus de restructurer la dette grecque jusqu’en 2012 n’a pas eu d’autres finalités que de sauver les banques allemandes, françaises, etc., ces banques où, précisément, prolifère la racaille Gracque, en effet la vraie racaille dans la société française – pas celle de Sarkozy –, ces « anciens hauts fonctionnaires socialistes » comme ils aiment à se présenter eux-mêmes, et qui en disent assez long sur l’état réel du « socialisme » français – pour ceux qui ne s’en seraient pas encore aperçus.

Bloomberg fait déjà des gorges chaudes de ce qu’on puisse envisager « sur les documents hautement techniques » de la Troïka de demander leur avis « aux mamies grecques » [10]. Mais c’est vrai, quelle idée ! La vraie démocratie est bien celle qui se contente de l’avis des économistes et des journalistes spécialisés de Bloomberg. Ou de Libération. Comme toujours les événements historiques, la sortie grecque sera un test de Rorschach en vraie grandeur, un bain photographique surpuissant. On peut le dire dès maintenant puisque la grande vidange est déjà à l’œuvre : l’oligarchie dégondée va montrer son vrai visage, et parler son vrai langage. Jean-Louis Bourlanges sur France Culture traite Tsipras de « terroriste révolutionnaire » [11] (sic), Quatremer relaie, écumant, les errances de Kathimerini, quotidien de droite qui qualifie le référendum de « coup d’Etat de bolcheviks », formidable moment de vérité où l’on va voir sans fard qui est qui et qui dit quoi. Oui, on voudrait vraiment que tout ceci soit méticuleusement consigné, pour qu’on sache ce qu’il en aura été de la « démocratie » en Europe à l’époque de la monnaie unique. Et pour que cette belle accumulation produise l’effet qu’elle est vouée à produire : celui du ridicule mêlé d’ignominie.

Et nous ?

Par un paradoxe qui doit tout aux coups de fouet de l’adversité, il se pourrait que cette avalanche de haine, car il n’y a désormais plus d’autre mot, soit le meilleur ciment des gauches européennes, et leur plus puissant moteur. Car la guerre idéologique est déclarée. Et il faudra bien cet état de mobilisation et de colère pour supporter ce qu’il va falloir supporter. Il ne faut pas s’y tromper : sauf à ce que tout l’euro parte en morceaux à son tour, hypothèse qui n’est certainement pas à exclure mais qui n’est pas non plus la plus probable, les yeux injectés de sang d’aujourd’hui laisseront bientôt la place à l’écœurant rire triomphateur des Versaillais quand la Grèce passera par le fond du trou. Car elle y passera. Elle y passera au pire moment d’ailleurs, quand Espagnols et Portugais, sur le point de voter, se verront offrir le spectacle du « désastre grec » comme figure de leur propre destin s’ils osaient à leur tour contester l’ordre de la monnaie unique. Ce sera un moment transitoire mais terrible, où, sauf capacité à embrasser un horizon de moyen terme, les données économiques de la situation n’offriront nul secours, et où l’on ne pourra plus compter que sur la colère et l’indignation pour dominer toutes les promesses de malheur. En attendant que se manifestent les bénéfices économiques, et plus encore politiques, du geste souverain.

Que faire entre temps pour échapper à la rage impuissante lorsqu’on n’est pas grec ? Depuis février, on a vu fleurir des initiatives de solidarité où le réconfortant le dispute au dérisoire : c’est que la version KissKiss BankBank des Brigades internationales a surtout pour effet de dire quelque chose de l’époque… En réalité l’événement offre peut-être la meilleure occasion de redécouvrir, et pour certains de découvrir tout court, que l’internationalisme réel consiste moins dans le dépassement imaginaire des nations que dans la solidarité internationale des luttes nationales. Et dans leurs inductions mutuelles. Les Grecs sont sur le point de défier l’ordre néolibéral en son institution principale : la monnaie unique européenne. Pour nous qui souffrons des pouvoirs entièrement vendus à cet ordre, être à la hauteur de l’éclaireur grec ne réclame pas moins que de nous retourner contre nos gouvernements.

Notes
[1] Philippe Légé, « Ne laissons pas l’Europe écrire sa tragédie grecque », Note des Economistes Atterrés, 30 avril 2015.

[2] Sanjay Basu et David Stuckler, « Quand l’austérité tue », Le Monde diplomatique, octobre 2014.

[3] Inutile d’arguer des épisodes de « nationalisation » qui ont toujours été très partiels et n’ont jamais remis en cause l’essentiel, à savoir les rapports sociaux de production, inchangés même dans les enclaves de capitalisme d’Etat.

[4] C’est un problème si cet argent retiré de la circulation monétaire cesse d’animer les échanges marchands.

[5] Il était à 26 % en 2008…

[6] Dont un accord avec l’Eurogroupe n’aurait couvert que 15 milliards d’euros, et encore sans compter le déblocage fractionné, par tranches de 7,5 milliards, bien fait pour activer à chaque fois une clause de revoyure.

[7] « L’alternative de Syriza : passer sous la table ou la renverser », 19 janvier 2015.

[8] « C’est ici qu’il faut sauter ».

[9] Les Gracques, « Grèce : ne laissons pas Monsieur Tsipras braquer les banques », Les Echos, 15 juin 2015.

[10] « Tsipras Asking Grandma to Figure Out if Debt Deal is Fair », Bloomberg, 28 juin 2015.

[11] « L’esprit public », France Culture, 28 juin 2015.

Source : Frédéric Lordon, pour son blog La Pompe à phynances, le 29 juin 2015.

Commentaire recommandé

Sophie // 30.06.2015 à 11h33

Un soulèvement massif européen aurait été judicieux. Cette crise est la crise des banques et non pas du peuple, il faut que tout le monde de comprenne. Les grecs n’ont pas reçu des chèques cadeaux de la part des autres peuples, contrairement à ce que nombreux pensent encore. La France et surtout l’Allemagne, ont entraîné leurs citoyens à sauver leurs banques.

La Grèce est un rat de laboratoire. Les têtes bien pensantes de ce monde ont voulu expérimenter jusqu’où ils peuvent manipuler les masses, rabaisser tout un peuple et lui faire vivre un véritable enfer.
Les grecs ont eu le malheur d’être trop patients et laxistes. Au lieu de parler de leur enfer quotidien au café du coin lorsque tout a commencé, ils devaient agir.

A mon sens, aujourd’hui, les européens devraient se montrer solidaires. Le calvaire que nous endurons depuis 7 ans, vous le connaîtrez aussi si personne ne fait rien.

242 réactions et commentaires

  • dissy // 30.06.2015 à 05h45

    FLASH: Juncker fait une offre de la dernière chance à la Grèce

    Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a proposé une offre à Athènes afin de tenter de parvenir à un accord avant l’expiration ce mardi de l’actuel programme de renflouement.

    L’annonce de cet accord « argent frais contre réforme » a été faite par des sources proches de l’Union européenne et du gouvernement grec.

    Dans ce cadre, le gouvernement d’Alexis Tsipras devrait s’engager par écrit à accepter la dernière version de la proposition des « institutions », celle rendue publique dimanche par la Commission, et à mener campagne pour la faire accepter lors du référendum prévu dimanche prochain.
    Réexamen proposé

    S’il l’accepte, les ministres des finances de la zone euro pourraient se réunir en urgence dans la journée et adopter une déclaration réaffirmant leur engagement pris en 2012 de discuter d’un réexamen de la dette grecque, que le gouvernement issu du parti Syriza réclame depuis des mois.

    Ce réexamen porterait sur un allongement des maturités des prêts (leur échéance), une réduction des taux d’intérêt et une prolongation du moratoire sur le paiement des intérêts des crédits débloqués par la zone euro et serait mis en oeuvre au mois d’octobre.

    reuters/br

    http://www.rts.ch/info/monde/6904896-juncker-fait-une-offre-de-la-derniere-chance-a-la-grece.html

      +9

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    • Julie // 30.06.2015 à 09h37

      « argent frais contre réforme » sur le modèle « pétrole contre nourriture »? on voit où ça a mené l’irak…

        +27

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    • chollez jean jacques // 30.06.2015 à 10h17

      Juncker agit comme une vieille prostitué qui propose une baisse de tarif et un « cadeau-bonux pour s’assurer une passe…que répondront les grecs….ça m’excite ou tu me saoules?…

        +44

      Alerter
      • boduos // 30.06.2015 à 16h41

        l’affolement de junker prouve que le scenario en cours n’est pas bon pour les banques luxembourgeoises ! alors si on se réfère au principe des vases communicants, ….

          +8

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    • Unknown // 30.06.2015 à 11h22

      Vite, une annonce à la c*n, pour engranger un peu de cash sur les marchés boursiers avec les algos.
      Aaaaaaaaaand it’s gone.

        +8

      Alerter
      • Unknown // 30.06.2015 à 14h26

        *Maj: Varoufakis confirme que son pays va faire défaut sur la dette du FMI. Mais la simple annonce de proposition vague et évasive de Juncker suffit à rassurer les algos.

        Le cirque continue.

          +4

        Alerter
        • Chaban // 30.06.2015 à 15h04

          Ça continue, effectivement. On a souvent l’impression que ça ne s’arrêtera jamais.
          Et maintenant Schaueble qui annonce que la Grèce peut voter non mais toutefois rester dans la zone euro…

            +3

          Alerter
  • BA // 30.06.2015 à 05h53

    Dette publique de la Grèce : 317,094 milliards d’euros, soit 177,1 % du PIB.

    Echéancier de remboursement : pour cette année, dans le menu déroulant, cliquez sur « 2015 » :

    http://graphics.wsj.com/greece-debt-timeline/

    30 juin : la Grèce doit rembourser 1,539 milliard d’euros au FMI.
    10 juillet : la Grèce doit rembourser 2 milliards d’euros de bons du Trésor.
    13 juillet : 450,475 millions d’euros au FMI.
    17 juillet : 1 milliard d’euros de bons du Trésor.
    20 juillet : 2,095 milliards d’euros à la BCE.
    20 juillet : 1,360 milliards d’euros aux banques centrales nationales.
    20 juillet : 25 millions d’euros à la Banque Européenne d’Investissement.
    7 août : 1 milliard d’euros de bons du Trésor.
    14 août : 1,4 milliard d’euros de bons du Trésor.
    20 août : 3,020 milliards d’euros à la BCE.
    20 août : 168 millions d’euros aux banques centrales nationales.
    4 septembre : 300,317 millions d’euros au FMI.
    4 septembre : 1,4 milliard d’euros de bons du Trésor.
    11 septembre : 1,6 milliard d’euros de bons du Trésor.
    14 septembre : 337,856 millions d’euros au FMI.
    16 septembre : 563,094 millions d’euros au FMI.
    18 septembre : 1,6 milliard d’euros de bons du Trésor.
    21 septembre : 337,856 millions d’euros au FMI.
    9 octobre : 1,4 milliard d’euros de bons du Trésor.
    13 octobre : 450,475 millions d’euros au FMI.
    6 novembre : 1,4 milliard d’euros de bons du Trésor.
    7 décembre : 300,317 millions d’euros au FMI.
    11 décembre : 2 milliards d’euros de bons du Trésor.
    16 décembre : 563,094 millions d’euros au FMI.
    21 décembre : 337,856 millions d’euros au FMI.
    Autrement dit : pour l’année 2015, la Grèce doit encore rembourser : 26,648 milliards d’euros.

    Conclusion :

    lundi 29 juin, à 18 heures 20, la Grèce s’est déclarée en défaut de paiement.

    La Grèce a fait défaut de 1,539 milliards d’euros vis-à-vis du FMI.

    Et maintenant ?

    Maintenant, la Grèce est incapable de rembourser les 25 milliards d’euros qui restent à rembourser jusqu’au 21 décembre 2015.

      +25

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    • bm607 // 30.06.2015 à 11h44

      Dans le Diplo de juin (édition papier : page 7) il y avait un bon article sur la Grèce, j’en recopie ce petit passage savoureux :

      « …Dans la liste interminable des ventes scandaleuses [NB : dues au précédent gouvernement] se détache celle, effectuée par l’état Grec en 2013, de 28 bâtiments qu’il continue d’utiliser. Pendant les 20 années qui viennent, Athènes devra payer 600 millions d’€ de loyers aux nouveaux propriétaires, soit presque le triple de la somme qu’il a touchée grâce à la vente — et qui est directement revenue aux créanciers… »

      C’est vrai qu’avec des exemples de ce genre on comprend un peu mieux je trouve la dette abyssale de ce pays (et l’intérêt des vautours).

        +54

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      • Eric83 // 30.06.2015 à 12h57

        La liste des mesures imposées par la troïka – en temps « de paix » – et acceptées par les précédents gouvernement sont abominables pour le peuple Grec.

        L’exemple que vous indiquez en un exemple caricatural.

        Nos dirigeants et les dirigeants des institutions ont adopté la « novlangue » d’Orwell pour créer une confusion constante dans l’esprit de gens sains.

        Les institutions, avec la complicité docile des média mainstream, nous assènent depuis des années qu’elles permettent le « sauvetage » de la Grèce, le terme de « sauvetage » remplaçant le terme de pillage dont le sens correspond aux faits constatés.

        Les composantes du nouvel ordre mondial utilisent, parmi d’autres, l’arme redoutable que représente la corruption des mots.

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      • lvzor // 30.06.2015 à 13h08

        « …la liste interminable des ventes scandaleuses … »

        Il y a pas mal de cas de manips similaires effectuées par les gouvernements français depuis Jospin…

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        • Padrebs // 30.06.2015 à 16h44

          À ce jour, ce sont les bâtiment de l’armée et surtout de la SNCF qui sont en train de se vendre pour quasi rien…
          Nous sommes en train de brader nos services publics contre du cash aujourd’hui mais des dettes envers des boites privées demain, sous forme de loyers…

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          • anonyme // 01.07.2015 à 01h09

            Nous? Non!

            La caste de pantins corrompu a la tête de l’état et des universités brade le patrimoine national à ses clients.

            Je le précise au passage, surveillez les universités aujourd’hui pour prévoir ce qu’on aura mis dans la tête des pantins de demain.

              +1

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            • lvzor // 01.07.2015 à 11h58

              D’accord sur le fond, mais les « pantins de demain » se gardent bien de fréquenter les universités, désormais réservées aux classes serves. Ce qui bien sûr n’empêche pas qu’on y serve le catéchisme élaboré dans des lieux beaucoup moins accessibles et beaucoup plus onéreux pour le contribuable.

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      • sociale21eme // 30.06.2015 à 13h46

        ca rappel la vente des biens du clergé durant la revolution de 1789-1794…

        Tous les bourgeois s’en sont mis pleins les poches, forcement ils etaient juges et partis, les seul a pouvoir mettre de tel fortune pour acheter ces biens une bouché de pain…

        depuis la methode n’a pas changé!

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      • PierreH // 30.06.2015 à 15h20

        Excellent exemple, merci pour ce petit rappel.

          +2

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      • boduos // 30.06.2015 à 16h45

        @bm607
        ne peut on invoquer la loi d’abus de force et escroquerie sur personne vulnérable (comme pour mamy L’Oréal)?

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  • pantocrator // 30.06.2015 à 06h14

    chapeau bas !

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  • Sophie // 30.06.2015 à 06h20

    S’il accepte, Tsipras ne vaudrait pas mieux que ses prédécesseurs qui eux, ne nous ont jamais donné espoir, c’est d’ailleurs leur seul mérite !

      +41

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    • reveur // 30.06.2015 à 09h24

      La peur a changé de camp! Ll’équipe du gouvernement Grec en a certainement conscience. Mr Tsipras ne peut plus accepter les revendications de la torika (en l’état sans changement majeur avant l’élection) qui ont conduit à la rupture avant le referendum Enfin je l’espère! Regardez les tous et toutes s’ébrouer pour que son équipe revienne à la table des négociations même après la prochaine élection. Elle (troika) a peur. L’euro est sur des rails mortifères et et nous ne nous en relèverons pas sans combattre fraternellement cette ineptie.

        +20

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      • Sophie // 30.06.2015 à 11h33

        Un soulèvement massif européen aurait été judicieux. Cette crise est la crise des banques et non pas du peuple, il faut que tout le monde de comprenne. Les grecs n’ont pas reçu des chèques cadeaux de la part des autres peuples, contrairement à ce que nombreux pensent encore. La France et surtout l’Allemagne, ont entraîné leurs citoyens à sauver leurs banques.

        La Grèce est un rat de laboratoire. Les têtes bien pensantes de ce monde ont voulu expérimenter jusqu’où ils peuvent manipuler les masses, rabaisser tout un peuple et lui faire vivre un véritable enfer.
        Les grecs ont eu le malheur d’être trop patients et laxistes. Au lieu de parler de leur enfer quotidien au café du coin lorsque tout a commencé, ils devaient agir.

        A mon sens, aujourd’hui, les européens devraient se montrer solidaires. Le calvaire que nous endurons depuis 7 ans, vous le connaîtrez aussi si personne ne fait rien.

          +73

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        • Agora // 30.06.2015 à 21h12

          « A mon sens, aujourd’hui, les européens devraient se montrer solidaires. » Quels européens ? Ceux du corps électoral qui ont, en moyenne 45 ans d’âge et votent Sarkozy, Hollande, Merkel et consorts ? Ceux qui boursicotent ? Qui cumulent PEA et PEL, assurance-vie et LDD ? Vous comptez VRAIMENT sur eux pour se montrer solidaires ?

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        • Wilmotte Karim // 30.06.2015 à 22h51

          « Les grecs ont eu le malheur d’être trop patients et laxistes. Au lieu de parler de leur enfer quotidien au café du coin lorsque tout a commencé, ils devaient agir.  »

          Heu… ce n’est pas parce que vous n’avez pas eu l’information, que celle-ci n’existe pas.

          Syriza n’a pas progressé dans une terre seulement dévastée. Mais aussi dans une terre ou la résistance opiniâtre s’est installée.

          Les Grecs (évidement, pas tous) ont manifestés, pétitionnés, fait grève, milités tant et plus. Ce sont ces mouvement sociaux qui ont portés Syriza. Toutes ces batailles (souvent perdue ces 5 dernières années) ont débouché sur une prise de conscience qu’il était possible de revendiquer autre chose.

          Les Grecs se sont battus!

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          • Sophie // 01.07.2015 à 15h39

            Malheureusement, je reçois parfaitement les informations, puisque je suis expatriée. Le quotidien des grecs est donc mon quotidien, mais vous ne pouviez pas le deviner…

            Les grecs ont manifesté en sortant leurs casseroles, alors qu’il aurait fallu du sang pour que les choses bougent. Le sang des suicides ne compte pas. Syriza a été élu parce que tous savaient ce qui les attendait sous Pasok et ND, ils ont donc choisi l’alternative inconnue.

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            • Wilmotte Karim // 01.07.2015 à 23h18

              Alors, vous savez qu’ils se sont battu.
              Maintenant, non, ils n’ont pas pris les armes (raison pour laquelle ils sont encore vivant et sans Aube Dorée au pouvoir).

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            • Sophie // 01.07.2015 à 23h52

              Karim, se feriez vous si votre salaire se trouvait divisé par deux et votre taux d’imposition multiplié par 2 ?

              Quelques banques ont été brulees, quelques citoyens ont manifesté et se sont retrouvés face aux MAT (CRS) qui leur balançaient de la lacrymo et les matraquaient même si les manifestations étaient pacifistes. Finalement, les gens en ont eu marre et ont préféré rester chez eux.

              « Chien qui aboie ne mord pas », c’est pareil pour les grecs, ils aboient.

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              Alerter
            • Wilmotte Karim // 04.07.2015 à 19h29

              Votre connaissance des mouvements sociaux me semble parcellaire.

              La grève des mineurs de 32 a été un échec.
              Le gouvernement belge de 35 mettait un terme à l’austérité.

              La grève de 1913 pour le suffrage universel était un échec?
              Le gouvernement octroyait le suffrage universel masculin à la sortie de la guerre.

              Les Grecs se sont battus. Ils ont été défait… jusqu’ici.
              Mais en se battant, ils ont appris, pris confiance en eux.

              Syriza (comme Podemos en Espagne) est le fruit de ce mouvement social.

              Et effectivement, si on divisait mon salaire par deux, je ne ferai pas la guerre civile. Dans la configuration actuelle, ce serait du suicide et la légitimation de l’écrasement social le plus violent (Aube Dorée au pouvoir, les milices patrouillant dans toutes les villes…).

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        • François Sendant // 01.07.2015 à 01h02

          « Un soulèvement massif européen aurait été judicieux. Cette crise est la crise des banques et non pas du peuple, il faut que tout le monde de comprenne. »

          Il y a du du boulot, allez faire un micro trottoir et demandez aux gens où se trouve la bourse de Paris physiquement 🙂

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          • anonyme // 01.07.2015 à 01h11

            La bourse de Paris ou l’antenne parisienne de la filiale européenne du New-York Stock exchange?

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          • Who Knows // 01.07.2015 à 22h19

            La bourse de Paris se trouve à Basildon, dans la banlieue de Londres. C’est là que se trouvent, à l’intérieur d’un data center soigneusement protégé, les ordinateurs qui hébergent ses « matching engines », programmes informatiques qui reçoivent les ordres et réalisent les transactions, et qui constituent désormais la seule *réalité* des bourses…

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      • Grognard // 30.06.2015 à 19h05

        @ reveur

        Vous écrivez:
         » Regardez les tous et toutes s’ébrouer pour que son équipe revienne à la table des négociations même après la prochaine élection. »

        C’est la position de Merkel.
        Si le oui l’emporte, vous allez voir ce que c’est qu’une négociation à la prussienne.
        Les Grecs se mordront les doigts jusqu’au poignet.

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    • boduos // 30.06.2015 à 16h48

      rassures toi Sophie,Merkel qui veut en finir (intimement)avec l’euro fera en sorte que ça se termine…
      l’impression des drachmes est en cours.

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      Alerter
      • Alfred // 01.07.2015 à 15h23

        Plus j’y pense plus je me dis que si j’étais AT, que j’étais convaincu que mon pays ne pourrait remonter la pente qu’une fois sorti de l’Europe et de l’euro et que pour finir je n’avais qu’une hâte : libérer le pays de la dette en faisant complètement défaut; compte tenu des rapports de forces, des agendas de chacun et surtout de l’opinion publique grecque, je crois que la PREMIERE chose que je aurai dite aurait été : la Grèce ne fera jamais défaut.
        Enfin moi je ne l’aurai pas dit parc que j’aurai pas été si malin. Mais vraiment je crois que cette équipe est maline et aspire vraiment à un rôle historique. On y va pour de bon et l’Allemagne et les institutions porteront la pleine responsabilité de la chose même chez certains Tv-lobotomisés en dépit de toute propagande.
        L’épisode vaut bien la chute du mur.

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    • Emmanuel // 30.06.2015 à 11h56

      Dans cet article Liliane Held-Khawam cite certains chiffres sur l’évolution catastrophique de la Grèce durant ces dernières années, dont ceux-ci :

       » Les chercheurs notent également une augmentation de 21% du nombre d’enfants mort-nés, qu’ils ont attribuée aux restrictions d’accès aux soins prénatals.
      La mortalité infantile a augmenté de 43% entre 2008 et 2010.  »

      L’augmentation de la mortalité infantile est un symptôme qui en dit assez long à lui seul pour devoir renvoyer définitivement chez elle l’oligarchie européiste et son austérité mortifère : qu’elle cesse ENFIN d’aller se faire engraisser chez les Grecs !

      La responsabilité de la rupture est considérable mais il fallait la prendre depuis belle lurette, puisque de toute manière il n’y avait aucune solution pour ce pays hors d’un défaut massif sur sa dette. Quel singulier renversement s’est opéré depuis quelques années que celui consistant à saigner une nation plutôt qu’effacer une dette insoutenable ! A la décharge des gouvernants grecs successifs, comme le souligne Frédéric Lordon dans l’article, les salopards démocratophobes et ploutophiles auront tout tenté pour l’empêcher.

      Il y a un bon bout de temps que j’avais envie d’évoquer la mortalité infantile en Grèce et ça me défoule un peu de l’avoir fait. Je sais pourtant que ça ne ramenera pas les morts.

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      • Pierrech // 30.06.2015 à 13h52

        @Emmanuel
        Le taux de mortalité infantile en Grèce en 2014 est au niveau de celui du Canada et de la Nouvelle Zélande. (4.8) soit bien mieux que ses voisins proches ( Albanie, Croatie) ou que d’autres pays européens ( Hongrie Russie par exemple)

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        • Anne // 30.06.2015 à 23h06

          Voilà une bien curieuse réponse, Pierrech,
          Le taux de mortalité infantile a effectivement et dramatiquement augmenté en Grèce, à quoi cela sert il de comparer avec les autres pays ? c’est juste un procédé malhonnête.

          La Grèce a complètement dégringolé au point de vue du système de santé et c’est inadmissible.
          Votre réponse en comparant à des pays qui n’ont pas de liens historique et dont vous ne nous informez bien sûr pas de la courbe et de l’évolution, (et c’est bien là ce qui importe), la Grèce avait de bons résultats, vous le regrettez peut être, c’est en tout cas ce qui semble, car lorsque la mortalité infantile grimpe de 46 % en raison principalement d’une crise bancaire provoquée en 2008 par la rapacité, la tromperie d’établissements financiers et des pratiques opaques des banques des USA… Et de la politique inhumaine de l’UE qui a soutenu les banques et non les peuples.

          Je trouve votre commentaire dénué de tout sens humain, et vous manipulez les courbes et les chiffres pour tordre les vérités, et les conséquences humaines de cette politique qui a soutenu cette finance tricheuse et voleuse qui a fait payer aux pauvres, et au citoyen lambda, via les décisions de l’UE, du FMI, et de leur pouvoir inhumain qui détruit des sociétés et des vies.
          Je vous laisse à ce qui vous sert de conscience….

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        • aleksandar // 01.07.2015 à 10h59

          Je résume votre post :
          Bien sur des enfants crèvent à cause des sanctions, mais regardez, il en crève moins qu’au Canada, en Nouvelle-Zélande ou en Hongrie.
          Tout va bien.
          De quoi se plaignent-ils ces Grecs encore ?

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    • Beatrix // 30.06.2015 à 15h53

      les billets de Liliane Held Khawam sont toujours très intéressants, ses analyses sont fines et sa didactique nous permet de comprendre ce qui est des plus complexes ou des plus dissimulés, la plupart du temps, enrobé d’un jargon franglais des spécialistes de la finance que le simple péquin ne comprend pas.

      Les syndicats des services publics devraient méditer sur leurs rôle et influence.
      Ils savent tout cela, ils sont comme tétanisés, paralysés comme devant un serpent sonnette qui les hypnotise. Il faut qu’ils rompent avec la bureaucratie traditionnelle et qu’ils se remettent à explorer pour trouver des pistes d’actions.

      Il y a l’autre aspect de terrain qui fait le pendant de cet état transnational, ce sont les tâches sociales et les réalisations infra-structurelles bénéficiant du plus substantiel investissement public qui sont en train de quitter le giron de l’état pour alimenter les bureaux privés, pour l’instant, sous forme d’externalisation par mandats. L’inverse pourra se produire, à terme, que le privé en vienne à intimer l’état d’assumer les tâches ingrates sociales non rémunérées telles que le chômage et la maladie, d’augmenter ses efforts dans la une collecte fiscale plus conséquente. L’état finira par mendier les subsides qui lui sont nécessaires.

      C’est une gouvernement mondial des multinationales occidentales qui se développe dans les limites de l’espace de l’hégémonie américaine en recul.
      Devant la monté des autres pôles de puissance, cet espace vient de connaître le dilemme entre son besoin de renforcement, de conquête et la perte de ses moyens à cause des politiques myopes de ses laquais… Et, en toute logique, si l’espace global se morcelle et se redistribue entre ces pôles, celui de l’hégémonie unique se rétrécit forcément. Ici, c’est la capacité à muer et à s’adapter au nouvel environnement global qui rend dramatique le sacrifice de l’une de ses propres progénitures rettive en exemple.

      Si on reste alerte d’esprit, le purgatoire grec doit aussi être l’opportunité pour les autres pays de réagir vite à la vue de ce danger sous les yeux.
      La sortie préparée et bien organisée de l’euro permettra d’échapper à l’épuisement de ses moyens et de sa mise à mort.
      Ce n’est qu’en retrouvant son indépendance et en redonnant au peuple sa voix souveraine que les pays, dans une union librement consentie, retrouveront leur convalescence.

        +3

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    • boduos // 30.06.2015 à 16h59

      pas d’accord @lorsi, la phynance des bulles à besoin de relance,de nouveau rendemement pour s’investir dans l’économie réelle qui est son gisement spéculatif (pour ses LBO) et attend des grexit,des frexit (devaluation,relance,) …. pour s’investir en Europe.
      la purge européenne due à l’euro ne les amuse plus ,ils ont acheté les firmes pour rien,maintenant il faut que ça crache du cash.

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    • Anne // 01.07.2015 à 22h10

      Merci, ce lien est très intéressant.

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  • Charlie Bermude // 30.06.2015 à 06h42

    Pourquoi tant de haine ? Il faut remarquer l’émergence de Syriza est un phénoméne politique en soi . Pour la premiére fois on a un parti qui sort du clientélisme , c’est posé comme une innocence , et sujet de gausserie . Létonnement déjà apparait devant leur capacité technique . Et si ce n’est pas du clientélisme , c’est pire un parti de classe , pour reprendre une notion poussiéreuse faute de mieux , et dépourvu de logomachie marxiste .
    La deuxiéme chose qui pourrait rendre ce parti encore plus odieux et qui n’est pas pris en compte par Lordon , c’est le phénoméne bitcoin , car il se pourrait que la négligeance sur les retraits , délais etc , bancaire ne soit pas fortuites . C’est à cause de la crise de Chypre que le bitcoin a pris de l’essor . il y fait partie d’un véritable culte , une université lui est dédiée , et il existe des projets de faire de Chypre un paradis du bitcoin . ( il y a un pb technique là c’est la chaleur , en Islande çà le fait à Chypre moins , mais Chypre à du vent ) . Hors Chypre fait partie quand méme de la sphére culturelle Grecque . L’effondrement du systéme bancaire en Gréce , le fuite des capitaux , peut aussi étre utilisée , comme moyen de neutraliser l’ennemi intérieur , celui qui se tapit dans l’ombre pour fommenter de mauvais coups , facilement financiable , par quelques nantis .

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    • lorsi // 30.06.2015 à 07h00

      lire mon lien vous comprendrez

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      • Charlie Bermude // 30.06.2015 à 08h16

        Lien dont l’esprit m’agrée , je l’ai mis dans mes favoris . Je vais suivre .
        Encore un mot sur le bitcoin . L’or et encore plus l’argent furent jusqu’au dernier quart du 19e siécle un moyen d’échapper et méme de controler le pouvoir de la finance et de l’état . Aujourd’hui il semblent sous controle , la Chine de Deng , joue un role de complément de la finance US , suite à la défaillance Sud Africaine , Zimbabwenne ( pour le platine ) et autres , jusqu’à maintenant , en tout cas .
        Le bitcoin est l’objet d’une lutte sourde du méme type mais qui n’a pas aboutit encore pour le camp adverse , en outre il existe une multitude d’autres monnaies électroniques en reserve prétes à prendre le relais en cas de défaillance . Paradoxalement les interdictions en Chine et Russie , en limitant l’existence de grosses plateformes lui rendent service , c’est un de ses point faibles . Pour le moment çà reste une possible échapatoire à l’emprise financiére , quoique trés mal connue .

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        • Dissonance // 30.06.2015 à 11h21

          Pas convaincu le moins du monde par « l’alternative » bitcoin, car de mon point de vue il ne s’agit en aucun cas d’une monnaie alternative (qui peut remplacer les monnaies de banque) mais d’une monnaie complémentaire (qui n’est utilisée que parce qu’elle est convertible en monnaie de banque).

          Cette monnaie est un mirage qui trompe par sa relative virtuosité technique dont les informaticiens adeptes sont les premiers à s’illusionner : Ils s’émerveillent devant les techniques de « minage » mais ignorent les caractéristiques fondamentales d’une monnaie à laquelle celle-ci ne répond absolument pas. Entre autres, sa volatilité extrême en fait dans le meilleur des cas un joujou purement spéculatif, dans le pire un schéma de Ponzi 2.0.

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          • Feuille de Mars // 30.06.2015 à 12h22

            Sans compter qu’au premier bug informatique, piratage généralisé, vos bitcoins se volatilisent comme autant de 0 & de 1 numériques. De l’argent virtuel au sens propre : qui n’est pas réel, qui n’existe pas. Du non-argent donc.
            Les billets de banque aussi ont une part de virtuel, mais leur existence physique papier ne les rend pas vulnérable au premier hacker venu.
            A la fin, la seule vraie valeur : ce sera la pièce en argent ou en or. On y reviendra forcément.

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            • Dissonance // 30.06.2015 à 12h35

              « Sans compter qu’au premier bug informatique, piratage généralisé, vos bitcoins se volatilisent comme autant de 0 & de 1 numériques. »

              Je connais personnellement quelques victimes de ce genre d’histoires… Que ça n’a pas découragé le moins du monde pour autant. C’est sans doute beaucoup moins traumatisant de perdre des jetons de casino que son porte monnaie, j’imagine.

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            • SanKuKai // 01.07.2015 à 10h16

              “Sans compter qu’au premier bug informatique, piratage généralisé, vos bitcoins se volatilisent comme autant de 0 & de 1 numériques.”

              Les monnaies officielles aussi (Euros, Dollars, etc.) sont une série de 0 et de 1 numériques. Les billets et pieces représentent dans les 5% de la monnaie en circulation. Cet argent n’est pas plus réel que le bitcoin.
              Et le « Minage » est fait par les petites mains des banquiers privés qui ajoutent de nouveaux chiffres sur leur clavier quand vous empruntez pour créer des Euros.

              L’important je pense est dans la gestion politique de la création monétaire.
              QUI a ce droit monumental et cette responsabilité gigantesque?
              Et pour qui travaillent-ils?

              Pour le bitcoin il y a personne d’ou le bordel speculatif décrit par Dissonnance.

              Pour les banques et banques centrales indépendantes (C’est à dire les banques privées) elles travaillent pour ceux qui les tiennent: les plus riches. Et ca commence à se voir.

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          • Charlie Bermude // 30.06.2015 à 14h56

            Mon idée n’est pas que soit alternatif à une monnaie , mais qu’en cas de crise çà puisse servir . Ce n’ai pas pour moi une solution et je ne cherche pas à convaincre .

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          • Beatrix // 30.06.2015 à 16h10

            Le Bitcoin manque de caution matérielle qui le rende convertible en d’autres devises et monnaies. Il lui faut d’abord constituer un fond déclaré pour être transparent. Il lui faut des garanties en biens et non pas seulement en écriture: des titres sans matérialité (garantie au moins sur le produit du travail ou sur le travail lui-même, ou sur un bien valorisable), n’inspire pas à sa régénérescence.

            Le fait de sa simple circulation ne suffit pas.
            Il faudrait que sa circulation soit rapide, dense et étendue au moins sur deux continents.
            Pour cela il faut des garants solides et prouvés.

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    • Grognard // 30.06.2015 à 19h14

      @
      Charlie Bermude

      « Pourquoi tant de haine ? »

      Parce qu’ils sont faibles, qu’ils le savent et qu’ils ont peur.
      Regardez un planisphère.
      Partout où l’UE met les doigts, cela part en quenouille.

      C’est le dernier acte du crépuscule …… je vous laisse compléter.

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  • Charlie Bermude // 30.06.2015 à 06h47

    Faire saisir les fonds réfugiés à l’étranger par l’Europe , pour remboursement du défaut , dans cette optique , serait la cerise sur le gateau . La réaction se tirant une balle dans le pied .

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  • Stella2b // 30.06.2015 à 07h01

    Est-ce que si ceux qui en ont encore les moyens vont faire vivre le tourisme Grec cela peut les aider?

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    • Sophie // 30.06.2015 à 11h44

      Le tourisme est toujours bénéfique, de l’argent frais circulera. Cependant, par exemple, les touristes francais sont habitués au « tout inclus » tunisien, alors quand ils viennent en Grèce, de grosses épines entravent l’ouverture de leur porte monnaie !

      Dans les restaurants par exemple, une famille de 6 personnes aura sur sa table l’incontournable salade grecque, une assiette de frite et de tzatziki, ce qui correspond à une addition inférieure à 15€.

        +7

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    • jave // 30.06.2015 à 13h46

      Le tourisme de masse n’a pas que des avantages pécuniers. Il est aussi source d’urbanisation galopante. On a déjà détruit les plus beaux littoraux d’Europe, faut-il continuer ? C’est un peu ce qui me gène dans cette affaire de sortie de l’euro et de dévaluation. Si on veut créer un effet volume sur le tourisme, je ne suis pas sûr d’être pour… D’autant que des liens profonds unissent déjà la crise actuelle avec l’urbanisation de la Grèce et de l’Espagne.

      Alors si on veut relancer l’économie grecque en construisant des millions de pavillons blancs identiques sur le littoral, je dis non.

      La Grèce doit se lancer dans un tourisme ecolo-responsable-soutenable-durable-etc. Evidement cela aurait un coût : la compétitivité du tourisme grec baisserait. Pour annuler cette baisse de compétitivité, l’Europe devrait verser des subventions. Voilà qui ferait une belle politique pour l’UE : l’invention du tourisme équitable, la sauvegarde de son patrimoine naturel, un transfert de richesse aux grecs pour leur permettre de sauver leur littoral. Mais bon ça demande de planifier un peu les choses et de ne pas laisser toute latitude aux bétonneurs de bétonner.
      Donc pas possible.
      Monde de Merde.

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  • millesime // 30.06.2015 à 07h29

    Le  » Nouvel Ordre Mondial  » est à l’oeuvre,
    en réponse:

    Le boycott rien de tel :
    -boycott des grands médias
    -boycott des partis politiques
    -boycott de la grande distribution (privilégier le bio)
    -boycott des biens de consommation non UE

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    • V_Parlier // 30.06.2015 à 10h09

      « boycott des biens de consommation non UE »
      Ca c’est plutôt difficile car petit à petit on n’y fabrique plus rien. Mais ce que je déplorais depuis 20 ans contribuera finalement à l’effondrement de cette pseudo-puissance arrogante. A force de nous écraser les néolibéraux sont en train de casser leur jouet.

        +10

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      • Kiwixar // 30.06.2015 à 11h39

        Marc Faber à propos du plan de relance américain :
        « Le gouvernement américain nous donne un chèque de 600 dollars. Si on le dépense au Wal Mart, l’argent va aller dans les poches de la Chine. Si on le dépense en essence, il ira chez les Arabes. Si on achète un logiciel, il ira en Inde. Si on le dépense en fruits et légumes, il ira dans les poches du Mexique, Honduras et Guatemala. Si on achète une bonne voiture, il ira en Allemagne. Et si on achète des choses qui ne servent à rien, cela ira à Taïwan. Aucun achat n’ira dans les poches de l’Amérique. La seule façon de le garder ici consiste à le dépenser avec des putes et en bières, puisque ce sont les deux seules choses toujours produites aux Etats-Unis. »

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        • Feuille de Mars // 30.06.2015 à 12h31

          Pour les p*tes, je ne dis pas, mais la bière, elle, n’est-elle pas produite en Allemagne, c’est-à-dire par des ouvriers agricoles roumains ?
          Si c’est vrai alors ça signifie que la seule chose dont dispose les USA à l’heure actuelle sont les cuisses de ses femmes et filles appauvries … on voit que c’est la nation du féminisme.

          On pourrait mentionner qu’ils ont encore l’industrie du cinéma, mais il paraît que les bénéfices vont à un pays du moyen-orient dont on va éviter de citer le nom ici.

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        • Homère d’Allore // 30.06.2015 à 14h20

          N’oublions pas les armes… On achète beaucoup de Smith & Wesson aux USA et ça reste produit sur place…

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          • bluetonga // 01.07.2015 à 01h03

            Salut Homère. Colt vient de faire faillite. C’est la fin…

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      • morane duranton // 30.06.2015 à 14h03

        @B_Parlier : pas vrai…nous n’achetons nos légumes que chez les producteurs, et les petits épiciers existent encore…bien sûr, il ne faut pas vouloir se gaver de produits tous faits, savoir laver sa salade, cuire les repas, faire un peu de patisserie…on s’y retrouve dans la qualité de nos aliments (nos meilleurs médicaments) – et si on a un petit bout de terrain, encore mieux, on fait ses légumes soi-même…pour ceux qui mangent la viande, il y a de très bons bouchers de campagne…et en ville de merveilleux marchés…il faut juste un peu « le vouloir » !!! ne mettons plus les pieds dans les grandes surfaces : qui ne sont que des dégueuloirs de mal-bouffe…

          +17

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  • Macarel // 30.06.2015 à 07h31

    Que faire entre temps pour échapper à la rage impuissante lorsqu’on n’est pas grec ? Depuis février, on a vu fleurir des initiatives de solidarité où le réconfortant le dispute au dérisoire : c’est que la version KissKiss BankBank des Brigades internationales a surtout pour effet de dire quelque chose de l’époque… En réalité l’événement offre peut-être la meilleure occasion de redécouvrir, et pour certains de découvrir tout court, que l’internationalisme réel consiste moins dans le dépassement imaginaire des nations que dans la solidarité internationale des luttes nationales. Et dans leurs inductions mutuelles. Les Grecs sont sur le point de défier l’ordre néolibéral en son institution principale : la monnaie unique européenne. Pour nous qui souffrons des pouvoirs entièrement vendus à cet ordre, être à la hauteur de l’éclaireur grec ne réclame pas moins que de nous retourner contre nos gouvernements.

    En effet, comme en 1871, les Versaillais sont à la manoeuvre pour réprimer l’insurrection d’une nation, sous le regard approbateur des Prussiens.

    Lorsque la propriété privée du capital est remise en cause, les « démocrates républicains ou pas n’hésitent pas à tuer ».

      +32

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  • johannesfinckh // 30.06.2015 à 07h32

    Texte intéressant!
    La sortie de l’euro aurait été raisonnable dès 2008!
    Elle se fait maintenant dans l’urgence et le chaos!
    Ceci étant posé, il reste que l’état grec, quel que soit son gouvernement, devra quand même avant tout rétablir sa compétence comme collecteur d’impôts!
    tant que ce pays est entre les mains d’une maffia qui ne fait que prendre l’argent sans se doter d’un gouvernement capable d’organiser la collecte convenable d’impôts, rien ne marchera jamais!
    Même une annulation de la dette n’y changer rien!

      +9

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    • Anne // 01.07.2015 à 23h13

      Lorsque je vois l’extrême sophistication de l’ organisation de l’évitement fiscal des multinationales et des milliardaires,et ça dans le monde entier USA compris ( à l’aide des très performants outils les outils anglo saxons comme les trusts, fondations, véritables trous noirs du capitalisme, et aussi grosse blanchisseuse pour tout l’argent gris noir, ou couleur sang…) capitaux totalement opaques et nichés dans des officines des paradis fiscaux…en grande majorité anglo saxons … qui ne m’ont pas l’air de d’être en voie de disparition et qui sont la base du problème.
      Cetargent est volé aux gens ordinaires de tous les pays, c’est celui qui manquera pour la santé les services publics les retraites.

      C’est la racine de ce qui appauvrit tous les peuples, qui enrichit toujours les ultra riches et leur donne le pouvoir d’acheter les gouvernements, cercle tellement vicieux qu’il a tué l’essence de la démocratie et de la liberté.

      En 2004 (et je pense que les choses n’ont pu qu’empirer depuis) la richesse des 587personnes les plus riches du monde entier (base Forbes et Forbes est pourtant une passoire puisque l’argent non visible planqué dans les trusts et fondations des paradis fiscaux n’apparaît pas par définition ), la richesse de cette minuscule fraction de la population mondiale égalait à la richesse totale des 135 PAYS les plus pauvres.
      Quelle fraternitè, quelle solidaritè reste t’ il dans ce contexte ?

      L’euro n’est pas plus une monnaie de singe que le dollar qui l’est tout autant, la différence c’est qu’au bout du dollar il y a la puissance militaire des USA, et qu’au bout de l’euro il y a des colonisés, des vendus, des lâches et des imbéciles (je parle de ce qui nous sert de gouvernements), et que l’UE déjà pas brillante au moment de Maastricht a dérivé vers un organe de dictature digne de république bananière corrompue par les lobbies, qui n’ont aucun souci du bien public, mais au contraire qui a comme but la destruction des peuples, leur vassalisation, leur mort programmée, tout ça pour pour la machine infernale de plus de bénéfices.

      Sans parler de l’argent de la drogue et du crime organisé, recyclé et utilisé contre les populations, (cet argent n’étant pas celui d’une entreprise de bienfaisance, au mains de citoyens modèles).

      Il me semble régner un désordre total dans le monde de l’argent, et ce monde de chiffres hallucinants, de spéculations à trés haute vitesse, est mortifère à un point extrême pour l’humain en général.

      Lorsque personne ne maîtrise plus rien en matière financière, ( car je crains bien que ce soit le cas, les acteurs les techniciens de ce monde étant à courte vue, et que les sommes colossales sont utilisés contre tous les principes moraux on se rend compte de la puissance mortifëre, de laquelle nous sommes prisonniers, et ce système ressemble de plus à un météorite géant se dirigeant vers la terre qu’à un péril compréhensible et donc susceptible d’être combattu.

        +1

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  • Macarel // 30.06.2015 à 08h15

    Juncker aux grecs :  » Dire NON, c’est dire NON à l’Europe. »

    Non monsieur Juncker ! Dire NON c’est dire NON à l’UE(RSS), pas à l’Europe.

    L’Europe nous la voulons, la Paix nous la voulons, mais dans le respect des souverainetés des peuples. Dans le respect d’une authentique démocratie, ce que nous ne voulons pas c’est de la dictature d’une oligarchie financière qui exerce sa tyrannie dans le cadre de l’UE.

      +66

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    • FifiBrind_acier // 30.06.2015 à 08h43

      Macarel,
      Vous rêvez du merle blanc… sans la construction européenne, les pays européens choisiront leurs alliances en fonction de leur culture, de leurs intérêts, de leur histoire, de leurs langues et de leurs relations avec les autres pays du monde.

      Ce dont vous rêvez n’existera jamais, car l’UE a pacsé de force des pays qui n’ont rien en commun. Vous imaginez les Allemands pacsés pour l’éternité avec les Grecs?

      Certains pays comme l’Espagne ou le Portugal sont tournés vers l’Amérique du sud et l’Angola.
      Ils se fichent de la Pologne ou de la Lituanie comme de leur première chemise, ils ne savent même pas où ça se trouve…

      Certains pays de l’ Est, sont tournés vers l’ Allemagne, d’autres vers la Russie.
      La France a davantage d’affinités avec les pays méditerranéens ou africains.
      D’autres, de religion protestante, sont davantage tournés vers les pays nordiques…

      C’est la construction européenne, sinon rien.
      Chacun reprendra ses billes et se tournera vers ses alliances historiques, culturelles et vers le reste du monde. Il n’y aura pas d’alternative, tout simplement parce que personne ne peut forcer éternellement des peuples à vivre ensemble quand ils ne le souhaitent pas.

        +24

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      • Macarel // 30.06.2015 à 08h55

        L’Europe n’est pas une « marque déposée » de l’UE, personne ne peut se réclamer d’être propriétaire de l’Europe.

        La fédération européenne dans le doux commerce, on l’attend toujours. Je ne sais pas qui rêve le plus !

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        Alerter
        • FifiBrind_acier // 30.06.2015 à 19h20

          Je me fiche de l’avenir de l’ Europe -construction européenne, fédérale ou pas !

          Ce qui m’intéresse, c’est que la France sorte définitivement de ce Titanic européen, redevienne un pays souverain, qu’elle ait un gouvernement qui applique ce que décident les Français et pas ce que décident des Instances non élues, contre l’intérêt général.

            +8

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          • Carabistouille // 30.06.2015 à 19h54

            Des Français qui sont incapable de tordre la construction européenne dans le sens du progrès, vous croyez qu’ils seraient capable de tordre l’avenir de leur pays en ce sens.
            Vous croyez que l’explosion de l’euro et de l’UE suffira à faire changer des veaux en citoyens farouches défenseurs de leurs privilèges?
            Arrêtez, j’ai des gerçures.
            Allez, servez vous de votre fougue, prenez votre bâton de pélerin et portez votre croix. Essayez d’améliorer votre prochain. Ne croyez pas qu’en cassant un outil l’homme s’améliore.
            La fin de l’empire romain a-t-il été synonyme de mieux-disant humain?
            L’explosion de l’empire carolingien n’a-t-il pas signé l’avènement de la féodalité?
            L’explosion des empires coloniaux a-t-il signifié la paix, la dignité et la prospérité pour les citoyens des colonies?
            L’explosion de l’URSS a-t-elle permis un mieux vivre pour l’habitant du Turkmenistan, de l’Ukraine ou de l’Azerbaïdjan?
            Et encore s’agit-il là d’empire, pas de construction commune.

            Les USA ont toujours voulu contrôler la construction européenne. Et alors? C’est leur jeu impérial. Mais en quoi est-il inscrit dans le marbre qu’il doit toujours en être ainsi?
            Vous croyez qu’une France réduite à Hollande ou Sarkozy saura ‘émanciper de l’Uncle Sam. Allons, chère amie…

              +3

            Alerter
            • Alfred // 30.06.2015 à 23h15

              Effectivement il faudrait AUSSI changer les têtes de gondoles pour s’émanciper des us mais déjà quitter la structure UE serait un grand progrès.
              Il me semble que vous sous estimez grandement le poid et la force des structures.
              Par exemple peut importé les gens qui font vivre les partis, du moment que la vie politique reste structurée sur un axe droite/gauche un large éventail de possibles reste informulé et inexploré. L’existence même de la structure UE conditionne la pensée politique de beaucoup de gens, occupe beaucoup de temps d’antenne et de cerveau disponible.
              La disparition de l’UE de nos existences libérerait déjà beaucoup d’espace pour la mise au jour d’enjeux primordiaux qui restent sous jascents avec tout ce cirque.

                +4

              Alerter
  • Rosine // 30.06.2015 à 08h26

    Frédéric Lordon est certainement un personnage hors du commun, un génie de l’économie et moi une vraie imbécile mais qui ai vécu dans ma vie privée ce que vit le gouvernement grec!

    Et bien je me suis efforcée à lire toute la diatribe de monsieur Lordon et tout haut pour ne rien perdre et en lisant je me disais si j’étais grecque qu’est ce que j’en penserais?
    On n’y comprend absolument rien sauf à dire que le nouveau gouvernement n’a pas fait en son temps ce qu’il faut et que la sortie de l’UE va se faire au plus mauvais moment, dans le chaos total.
    Il faut donc apporter au gouvernement grec notre solidarité! Avec des textes pareils la solidarité n’existe pas.
    Heureusement que j’aime les autres textes des crises qui eux m’informent de manière plus claire…
    La première des qualités en démocratie est de parler à son auditoire de manière qu’il comprenne si bien que parfois il faut réfléchir avant de se « lâcher » sur un papier qui ne sera lu que par des gens comme lui.

    En démocratie on a besoin de TOUS je me méfie personnellement d’un monsieur de l’élite comme ceux qui sont au gouvernement français.

      +19

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    • gerlub // 30.06.2015 à 08h40

      F; LORDON a tout juste depuis le début de la crise !!! ça c’est une certitude! Le problème c’est qu’il exprime cela pour les lecteurs du Monde Diplomatique (excellent journal, le seul d’ailleurs ) et pour les auditeurs de France Culture. C’est sûr que les auditeurs des radios périphériques ou les lecteurs de journaux « mainstream » n’y comprennent rien. N’oubliez pas que c’est un « spinoziste » adepte donc de la pensée complexe , malheureusement peu accessible à « Vulgum pecus » (tient, je fais comme lui !!!!!)

        +36

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      • Oui // 30.06.2015 à 13h28

        Ouais, autrement dit, il ne fait pas autre chose que celle de choisir une « élite », tout en snobant le peuple « idiot » (ipso-facto), parce qu’ en jactant « populo » aux intellos labellisés. Rosine à raison.

        Vous avez remarquez qu’ il ne cite jamais les BRICS ? Ce serait pourtant la seule alternative économique viable, pour l’ état Grec dans une « Europe » financièrement hostile. Grossièrement parlant, bien sûr.

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    • Sjoberg // 30.06.2015 à 08h48

      Je vous assure, essayez encore. Au délà d’une syntaxe qui n’appartient qu’à lui et qui de prime abord vous assome, les mots et les idées sont tellement justes que ce serait une erreur, à mon sens, de ne pas persévérer. Je n’ai aucune formation en économie ni en philosophie, puisque c’est sa discipline première, et pourtant son discours est devenu pour moi limpide. On a tellement l’habitude des formules à l’emporte pièce que ces développements demandent davantage de concentration et donc de temps. Mais il n’est jamais méprisant sauf à l’encontre de la bêtise et de la malhonnêteté. C’est à nous aussi de faire des efforts si l’on veut redonner vie à notre sens politique.

        +55

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      • Rosine // 30.06.2015 à 09h27

        Ah oui je réponds!
        Car il y a longtemps que j’essaie de lire monsieur Lordon et justement quand il disait simplement ; » le gouvernement grec passera sous la table ou la renversera »; j’étais à cause de ce que j’avais vécu entièrement d’accord!

        Mais dîtes à ma voisine et aux autres qu’il faut qu’ils passent une heure à essayer de comprendre ce qu’il dit cet intellectuel alors qu’elle a mal partout mais veut voter depuis que de Gaulle a donné le droit de vote aux femmes et bien c’est niet, car elle suit son journal favori qui ne parle pas de Lordon.
        Je constate que moi aussi je ne me suis pas fait comprendre.

        Mais approuver la Résistance de Syriza et dire maintenant que tout ce qu’il fait actuellement, il fait dans le plus mauvais moment alors qu’il vit dans une propagande gigantesque des plus forts à mon avis même si c’est exact est anti productif.
        Lordon se « lâche  » sans réfléchir.

        Pour des petites gens comme moi parler sans arrêt de problèmes bancaires c’est insupportables car on n’y comprend rien.
        c’est pourquoi je préfère oh! combien la prose de monsieur Sapir.

        N’oubliez pas jacques Lacan qui faisait exprès d’être incompréhensif mais qui avait une meute d’intellectuels à ses pieds…..On ne lit plus du tout Lacan il avait presque tout faux!

          +10

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        • al // 30.06.2015 à 11h51

          @Rosine
          « Pour des petites gens comme moi parler sans arrêt de problèmes bancaires c’est insupportables car on n’y comprend rien.
          c’est pourquoi je préfère oh! combien la prose de monsieur Sapir. »

          Ben voila, il en faut pour tous les goûts.
          Si vous trouvez Lordon trop compliqué, c’est peut-être que ce n’est pas pour vous.
          Et rien ne l’oblige a l’être.

          Par ailleurs, si vous n’y avez rien compris, comment pouvez-vous juger de la pertinence de ce qu’il écrit? Cela m’échappe.

          Enfin, libre à vous de le trouver inutilement incompréhensible.
          L’important c’est qu’il ne le soit pas pour une quantité d’autres qui se taperont le travail de simplification (avec perte, fatalement) pour d’autres, au lieu de se plaindre.

          Et observez tout le paradoxe qu’il a dans le fait de se plaindre d’une potentielle inaccessibilité des textes de Lordon, de ce que cela pourrait éventuellement avoir de contreproductif au niveau de la « lutte », tout en restant dans cette position de réclamant comme vous le faites.

          Sortez-vous les doigts du nombril et appréciez qu’il y en ait pour tous les goûts et tous les genres sans vous en faire un complexe.

            +8

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        • observateur engagé // 30.06.2015 à 11h52

          « incompréhensibe » pas « incompréhensif »!

            +0

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          • Claude // 30.06.2015 à 12h19

            Essayez avec cette orthographe : incompréhensible 😉

              +9

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        • Lea Andersteen // 30.06.2015 à 23h44

          Fréderic Lordon est un chercheur qui écrit sur un journal ou les gens sont habitués à lire ce langage de chercheur. Il n’est pas un vulgarisateur. C’est celui qui va au fond du détail.

          Après, comme le disait bien judith bernard dans son interview fleuve de Frederic, il est terriblement difficile à comprendre de prime abord, on est noyé dans les tournures de phrases, dans les locutions latines… On boit la tasse. Et on s’accroche, on fini par surnager, et même nager. Et on se retrouve avec l’immense plaisir d’avoir appris à nager.

          Et on en sort grandi. Et on peut s’occuper de vulgariser et écrire des livres de combats. Et certains ont commencé de le faire!

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    • BEYER Michel // 30.06.2015 à 09h33

      Je trouve bizarre ce débat sur le langage de Lordon. Je n’ai que mon Certificat d’Etudes Primaires et je le comprends. C’est vrai que cela est parfois abscons. Mais il n’est pas seul à avoir un langage torturé. Bien que je ne sois pas d’accord avec la totalité de ses arguments, notamment le reproche au gvt Tsipras de ne « pas avoir renverser la table », je partage l’essentiel de ses analyses.

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      • Julie // 30.06.2015 à 11h27

        sauf votre respect, à l’époque où vous avez eu ce certificat, il signifiait qu’on savait lire et écrire.
        aujourd’hui les 20 points d’une copie de bac sont en réalité gonflés à 80 pour que les notes ne soient pas trop catastrophiques

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        • Kiwixar // 30.06.2015 à 11h43

          c pa fô

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        • theuric // 30.06.2015 à 11h57

          Monsieur Lordon nous questionne autant qu’il se questionne lui-même, mais le sait-il?
          A qui, dans une époque comme la-nôtre aux portes d’une catastrophe économique de première envergure, doit-on s’exprimer:
          – à la nouvelle classe-sociale montante, celle dite des bobos soit la classe-moyenne intermédiaire à haute;
          – à la classe finissante, soit celle de l’ancienne bourgeoisie devenue néolibérale par perte de repère et de culture ainsi qu’à ses supplétifs dont font parti une part de ces bobos;
          – à l’ensemble de la population pour qui les notions d’économie et de politique sont souvent difficilement abordables parce que totalement embrouillées par les obscures imbécilités qui nous sont déversées par des personnages médiatiques, politiques et économiques qui, eux-même, ne savent même pas de quoi elles parlent et ne comprennent réellement rien à rien?
          Monsieur Lordon à choisi de parler en priorité à ces bobos, c’est une position politique qui a sa valeur mais qui souffre de ne pouvoir être dit, comment pourrait-il s’affirmer élitiste, même si c’est pour une cause juste, quand il pose la nécessité de la voix du peuple en tant que démocrate?
          Toute position politique génère ses contradictions, la sienne est de celle-là.

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          • Alae // 30.06.2015 à 12h13

            « Monsieur Lordon à choisi de parler en priorité à ces bobos, c’est une position politique qui a sa valeur mais qui souffre de ne pouvoir être dit, comment pourrait-il s’affirmer élitiste, même si c’est pour une cause juste, quand il pose la nécessité de la voix du peuple en tant que démocrate? « 

            Je ne comprends pas votre problème, theuric. Le plus gros pavé dans la mare capitaliste, me semble-t-il, a été un bouquin particulièrement obscur, de toute évidence écrit pour une élite intellectuelle et absolument hors de portée du pékin moyen. Et pourtant…
            https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/

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          • Alfred // 30.06.2015 à 14h20

            @ theuric
            Votre commentaire me fait penser au vieux débat sur l’école. Permettez moi de compléter par le point de vue d’un prof de lycée pro en zep.
            L’exigence est le meilleur allié des classes populaires et la simplification le plus empoisonné des cadeaux sirupeux.
            La formulation de lordon correspond directement à son cheminement intellectuel. « Traduire » pour le pauvre peuple serait pour lui même comme pour un tiers très consommateur en temps et en énergie avec des déperditions inévitables… Et totalement inutile.
            La démarche de se mettre au niveau supposé de l’auditoire est une erreur funeste et un peu méprisante dans l’éducation. La solution consiste plutôt à y aller pas à pas en augmentant la difficulté . Lordon peut être plus facile à lire APRES sapir par exemple.
            Par ailleurs tout le monde peut avoir accès à tout en y mettant énergie nécessaire (et suivant d’où l’on part il en faut parfois beaucoup).
            Pour ce qui me concerne je dis merci lordon par ce même si c’est pour moi aussi parfois abscon ou encore « esthetisant », c’est le plus souvent jouissif de précision bien balancée en plus d’être intéressant. Le style est particulier mais le style se fait si rare de nos jours.

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            • theuric // 30.06.2015 à 19h29

              @Alaé,
              Si c’est le mot élitisme qui pose problème, je ne faisais que montrer que la politique est par elle-même contradiction.
              Je suis en total accord avec ce qu’a écrit Alfred (bonjour), moi-même travail en même temps à la compréhension des textes, A. Adler, par exemple, en est un très bon exercice et une mine pour saisir notre humanité, et a approfondir mon style d’écriture, il n’est pas simple de passer de l’idée intuitive, de son approfondissement réflexive à l’explication de ce que j’ai pu découvrir.
              Je pense qu’il nous faut une nouvelle renaissance et ce que nous montre la précédente c’est que ses différents protagonistes s’adressait, pour les uns à une minorité, dès lors étaient élitistes, quand les autres écrivaient pour tout à chacun.
              L’élitisme n’est pas un mal mais une nécessité, ce que je n’avais pas précisé dans le commentaire précédent, puisque toute évolution sociale passe nécessairement par l’élite montante du moment.

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            • bluetonga // 01.07.2015 à 02h21

              L’hermétisme n’es pas une exigence intellectuelle. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. En l’occurrence, ce dont il est traité ici ne requiert pas des connaissances de l’ordre de la physique des particules, et des termes simples suffisent. Même l’humour peut être dépouillé et efficace.

              Personnellement, je trouve Frédéric Lordon intéressant sur le fond mais pénible dans la forme. Je ne sais pas s’il s’adresse à des bobos, mais il s’adresse en tout cas à un cercle restreint, sans doute parisien, et fait le choix de l’hermétisme. L’exigence intellectuelle, pour moi, consiste exactement à clarifier ce qui peut l’être. Jouer avec les mots, s’enivrer de sa prose, c’est tenir un discours en se regardant dans le miroir. L’époque exigerait que l’on s’adresse aux foules plutôt qu’à son reflet. Sapir, par exemple, ne tombe jamais dans ces travers. Ou pour prendre un contre-exemple, Sannat arrive à traiter de ces choses complexes de manière légère et pertinente :

              http://www.lecontrarien.com/

              Personnellement, je préfère cette exigence là, celle de la clarté.

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              Alerter
      • Yanka // 01.07.2015 à 00h22

        Je ne suis pas du tout du même bord politique que Lordon, mais comme pure intelligence, on ne fait pas mieux en France. L’écouter est un plaisir intellectuel et esthétique. Sa prose est brillante, sa logique très subtile, son humour acéré. Il n’est pas abscons, mais complexe. Il donne l’impression parfois, c’est vrai, d’être lui-même grisé par son intelligence et de respirer sa propre pensée comme on respire une rose, mais il s’abstient de proférer des conneries, du moins au sens de la logique, du bon sens.

        La comparaison de son style avec celui de Sapir est intéressante. Lordon est un penseur, un théoricien, un philosophe. Il observe les choses de près, mais livre son opinion de loin, de haut. Le temps de Lordon n’est pas celui de l’actualité. Sapir est un analyste. Il pond un billet presque chaque jour, ce qui peut être risqué et est très courageux. Entre lui et Lordon, la même différence qu’entre un journaliste de talent (Sapir) et un écrivain doué (Lordon). C’est très bien d’avoir les deux.

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        Alerter
    • Charles Michael // 30.06.2015 à 10h10

      Ben moi, Rosine, je partage un peu votre réaction chaque fois que je lis ou écoute Lordon. Et c’est bien sur son style que je fais un peu « la chochote ».
      Pas sur le fil de son raisonnement, pas sur les arguments avancés, pas sur ses positions, que globalement j’approuve et très spécialement celles sur le vrai internationalisme.
      En fait je n’y découvre pas grand chose d’original ni de nouveau.

      Problème de forme, « faire intelligent », ou vrai problème de fond ?

      La moult fois répétée critique du timing de Tsipras-Syriza est soeur jumelle de l’attitude YakaFokon, où plutot dans ce cas du « Moi, j’aurais fait comme ça, etc… »

      Passons sur le fait que j’aimerai, sans beaucoup y croire, voir l’émergence en France d’une vraie force, si possible de gauche, résolument anti UE, anti Otan, anti liberalo-fasciste.

      Mais, l’hypothèse que ni Lordon, ni personne à ma connaissance n’a exprimé, c’est la possibilité que Syriza, le Syriza de ses origines très marxistes, ait appliqué une stratégie de prise du pouvoir et par des voies démocratiques, qu’il a sut conclure l’alliance qu’il fallait avec ANEL, qu’il a conduit ses négociations avec style, opiniatreté, courage et ruse*.

      Et qu’il a peut-être déjà atteind plusieurs de ses objectifs et est aujourd’hui pas trop loin de réaliser le projet Syriza Original: la sortie de l’Euro et de l’Europe et envoyer paître les créanciers.
      en respectant, pardon, en donnant au passage une leçon de démocratie et en devenant l’institution de l’Espoir, d’une histoire à suivre donc, en cas d’échec du référendum.

      * je ne saurai jamais(?) si c’est bien ce à quoi pensait J.Sapir

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      • BEYER Michel // 30.06.2015 à 10h28

        Je vous rejoins sur l’idée de la nécessité d’une véritable émergence d’une force si posible de gauche.
        Jacques sapir a sorti plusieurs textes sur ce sujet sans réaction sur ce site sauf « Homère d’Allore ».
        Jacques Sapir va au-delà de la gauche.Pour lui, la priorité c’est la souveraineté à reconquérir.
        Pour cela, un rassemblement très très large est nécessaire.
        Je mets sur le site un de ses textes qui date du 15 juin.

        http://russeurope.hypotheses.org/3966

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        • Rosine // 30.06.2015 à 13h57

          Si nous ne faisons pas un rassemblement de la majorité des Français qui sont honnêtes et courageux qui ne possèdent pas de comptes dans les paradis fiscaux , nous qui deviendrons bientôt dans la même situation que la Grèce (voire nos pauvres boeurs!) nous ne pourrons pas résister à notre tour à l’oligarchie qui a tous les pouvoirs celui de l’ARGENT et celui du SON! (de bons élèves dans leur scolarité).
          ces gens forts puissants sont des pervers qui rusent et qui ne cèdent jamais rien.

          Et ce n’est pas parce que j’ai compris tard qu’on ne pouvait pas lutter seul contre tous contre ces gens que je désapprouve ce qu’a fait courageusement ce gouvernement grec.
          Il faudrait les aider comme l’a fait les indignés d’Espagne c’était bien ce soutien même s’il est encore que moral!
          Alors Lordon parle comme les Indignés espagnols! et fais circuler ton papier partout en France!

            +5

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        • Homère d’Allore // 30.06.2015 à 14h24

          En effet, BEYER Michel, il faut inlassablement répéter que l’émergence de ce nouveau mouvement est nécessaire et que Jacques Sapir est le meilleur pour rassembler toutes ses composantes.

            +9

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    • Charlie Bermude // 30.06.2015 à 10h30

      J’approuve moi aussi , j’ai du mal avec son style , faut que je me prenne la téte , méme en ayant lu Spinoza et Proust . Mais ce petit bonhomme m’apparait comme un bon technicien et motivé dans le bon sens . En cas de besoin il pourrait étre fort utile .

        +9

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      • observateur engagé // 30.06.2015 à 11h34

        Non. La logorrhée de Lordon est imbittable, et ce n’est pas faute de sympathie pour le gouvernement grec que je dis celà. Au bout d’un paragraphe, avec la meilleure volonté du monde, on décroche. « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement », etc.

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        • al // 30.06.2015 à 12h03

          « Non. La logorrhée de Lordon est imbittable, et ce n’est pas faute de sympathie pour le gouvernement grec que je dis celà. Au bout d’un paragraphe, avec la meilleure volonté du monde, on décroche. “ce qui se conçoit bien s’énonce clairement”, etc. »

          Ne dites pas « on décroche » mais « je décroche ».
          Lordon est manifestement très clair pour des tas de gens, il suffit de lire les commentaires en dessous de ses articles.

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    • Dissonance // 30.06.2015 à 11h28

      Il gagne beaucoup à être écouté plutôt que lu. Son humour passe mal le cap de l’écrit pour qui ne le connait pas, et c’est bien dommage parce qu’il n’en manque pas.

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    • bardamus // 30.06.2015 à 14h03

      Ce n’est pas faux hélas

      Quand je cite Lordon à mes amis ou dans des posts , je retiens que ce qui m’a plus.
      je laisse de côté les points d’ombres comme celui ci :

      Le citoyen européen n’existe pas mais …il se peut qu’à force de volonté il puisse exister !
      J’avoue qu’il faudrait mieux dire qu’il existera un jour peut être … après 3 extinctions de l’humanité et que le soleil sera devenue une géante rouge (les terriens ou ce qu’il en reste seront peut être sur Pluton)

      Le citoyen européen est un délire d’esprit illuminé !

        +4

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      • theuric // 30.06.2015 à 19h32

        Çà, c’est en même temps un clin d’œil scientifique et une façon différente de dire: « à la saint glin-glin ».

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      • Wilmotte Karim // 30.06.2015 à 20h21

        Allons, le citoyen français est bien né.
        Et dieu sait qu’il n’existait pas (n’en déplaise à Marine et la bande).

        Selon Lordon, ce sont les états qui ont construit la nation française.
        Et dans le sang quand cela était nécessaire.

        D’où le problème de la construction par un état supranational d’un citoyen européen.
        Combien de char, pour arriver à cet objectif?

          +1

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  • Bece // 30.06.2015 à 08h37

    Qu’espérer de toute nouvelle proposition sinon une nouvelle ruse. Mais nous n’avons pas de leçon à donner, nous les peuples européens qui sommes incapables de prendre notre part , là ou nous sommes, dans le combat contre l’Empire.

      +14

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  • BA // 30.06.2015 à 08h40

    A propos de la faillite de la Grèce en 2009 :
    Le 6 octobre 2009, Georgios Papandréou devient Premier ministre.
    Onze jours après son arrivée au pouvoir, il annonce, dans un souci de transparence, que l’état réel des finances grecques avait été caché par le précédent gouvernement. Il fait rétablir les véritables données économiques, dont un déficit équivalent à 12,5 % du PIB pour la seule année 2009. La Commission européenne confirmera cette falsification des données quelques semaines plus tard.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ge%C3%B3rgios_Papandr%C3%A9ou_(1952-)

    Le 17 octobre 2009, tout le monde comprend que la Grèce est en faillite : la dette publique de la Grèce est de 299,69 milliards d’euros, soit 129,7 % du PIB. Mais les autres dirigeants européens, la BCE et le FMI ne veulent pas que la Grèce quitte la zone euro.

    Les autres dirigeants européens, la BCE et le FMI décident de tout faire, et même de faire n’importe quoi, pour garder la Grèce dans la zone euro.

    En 2009, au lieu de laisser la Grèce faire un défaut total sur sa dette, sortir de l’euro, revenir à la drachme, dévaluer, etc, ils décident de sacrifier le peuple grec et de garder la Grèce dans la zone euro.

    Six ans plus tard, le résultat est le suivant :

    – le peuple grec a été sacrifié

    – la Grèce est en faillite

    – les banques grecques sont en faillite

    – et la Grèce vient de se déclarer en défaut de paiement vis-à-vis du FMI : la conséquence est la sortie de la Grèce de la zone euro. La Grèce sortira, et ensuite les autres nations en faillite sortiront les unes après les autres.

    Les autres dirigeants européens, la BCE et le FMI avaient le choix entre sauver le peuple grec et sauver la zone euro. Ils ont choisi de sacrifier le peuple grec, et la zone euro va éclater quand même. Ils ont perdu sur tous les tableaux.

    http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/06/29/31007-20150629ARTFIG00142-referendum-grec-vie-et-mort-des-unions-monetaires.php

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    • Tatsuya // 30.06.2015 à 11h04

      Ce que vous venez de résumer c’est ce que j’imagine devoir expliquer 100 fois à mes proches bientôt.
      Ils vont tous dire que c’est la faute du peuple grec, la gauche radicale, blablabla…

      C’est fou de constater ce que les médias sont nocifs.

        +19

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      • lvzor // 30.06.2015 à 13h20

        « C’est fou de constater ce que les médias sont nocifs »

        Ceux qui n’ont pas encore compris que les media n’ont pas d’autre mission que de les conditionner ne sont pas moins nocifs… et je ne suis pas sûr que l’être inconsciemment puisse encore constituer une circonstance atténuante.

          +6

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    • MAURICE // 30.06.2015 à 11h24

      Les con s ça ose tout, c’est même à ça…
      (vous connaissez tous la suite! Mais c’est une bonne occasion de constater que c’est toujours vrai!)

        +3

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  • Julie // 30.06.2015 à 08h41

    dans le genre haine de la démocratie, que fait Hollande sur cette vidéo en compagnie d’un ministre de la défense qui a besoin de soins psychiatriques urgents?
    http://youtu.be/Pp4XmGmdu_w

      +5

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  • Max // 30.06.2015 à 09h34
  • David D // 30.06.2015 à 10h11

    On parle beaucoup de Grexit, mais ce n’est pas du tout le discours de Syriza. Et ce n’est pas parce que les grecs sont dans une sacrée détresse qu’ils sont les plus lucides : un référendum pourrait faire gagner la soumission aux hautes « autorités » européennes.
    La beauté du référendum est essentiellement dans le symbole. Tsipras fait jouer la souveraineté du peuple face à une clique de gens qui… n’ont pas été élus.
    Maintenant, dans le cas du référendum, si les grecs choisissent de céder, l’intérêt c’est qu’ils seront responsables de leur acte et ne pourront que s’en mordre les doigts plus tard, ainsi nous serions repartis pour un tour, trois, quatre ans, que sais-je, moins peut-être, mais aux prochaines élections les grecs auront enfin compris qu’il ne faut plus voter du « oui » à l’Europe.
    Maintenant, la machine s’emballe et on ne sait plus trop comment ça va se passer et combiner, mais c’est l’eurogroupe qui pousse au grexit, pas les grecs.
    En même temps, si les grecs s’endettent vis-à-vis des autres européens et se plient à une austérité non créatrice d’emplois (euphémisme) pour faire partie de l’Europe, je ne vois pas l’intérêt des aides et subventions arrachées aux contributeurs nets comme la France, l’Allemagne et quelques autres. Il faudra que le peuple grec se représente son intérêt de peuple, quitte pour mieux voir à faire le distinguo entre le pays sous perfusion et une population qui ne vit plus, car la perfusion n’arrive pas au peuple, c’est tout de même ça qui doit arriver à la conscience de celui-ci. La perfusion est un tour de passe-passe qui ne concerne pas les gens.
    En même temps, là, c’est assez comique, les liquidités qu’on envoie encore, les autres européens ne les reverront jamais et il faudra que les Sarkozy, Hollande, etc., expliquent un jour pourquoi on a dépensé des centaines de milliards à ranger en pertes et profits dans le cas grec.
    Un autre débat qui viendra en son temps, mais il faut y penser, c’est si la Grèce sort uniquement de la zone euro ou si elle sort aussi de l’Union européenne. Moi, je pense que ce sera forcément les deux, et pas simplement à cause du cadre juridique, mais à cause des pressions politiques des autres pays européens. Pourtant, pour être sorti de l’Union européenne, il faut faire face à une unanimité. Ou alors les grecs sortent eux-mêmes de l’Union européenne. Or ils ont le cul entre deux chaises, car ils croient à la symbolique européenne malgré tout. Moi, je crois que oui culturellement les peuples européens se ressemblent, mais je crois que les points communs culturels n’intéressent pas la politique, ni l’empathie entre les peuples. Ce n’est pas comme ça que ça marche. Il faut d’abord une longue interpénétration entre eux, mais au risque de dissoudre toutes les identités. Les alliances européennes doivent rester dans les traités de paix et les collaborations scientifiques pour l’essentiel.

      +9

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  • Barbier // 30.06.2015 à 10h13

    Lordon est compliqué à suivre oralement car il fait des phrases justes mais hyperlongues…

    Il disserte et suit son raisonnement pas à pas et sans esbrouffe.

    Mais en version écrite, c’est toujours génial et compréhensible , ici comme dans le Monde Diplomatique.

    A quand un triumvirat , Lordon, Todd,Sapir au gouvernement ?? :o)

      +16

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    • Carabistouille // 30.06.2015 à 11h05

      Ha mais ça, on a connu. ça s’appelait le Comité de Salut Public et ça nous a valu de prendre toute l’Europe sur la gueule pendant 20 ans avant de revenir à la case départ d’une restauration particulièrement réac. Comme disait Drieu La Rochelle  » ce qu’il y a de bien dans les Grands Soirs, c’est qu’il y a les petits matins qui suivent. Et ce sont ces petits matins là qui nous intéressent ».

        +8

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      • Barbier // 30.06.2015 à 18h52

        Carabistouille,
        Si j’ai parlé de ce triumvirat, c’est histoire de voir une autre politique mise en place que celle suivie depuis les années 80.

        Juste pour pouvoir comparer au lieu d’avoir un blanc bonnet de droite, puis un bonnet blanc de gauche…Et ainsi de suite…

        Quand même depuis 1981 , on est passé de 1.8 millions de chômeurs à 5 millions .

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    • observateur engagé // 30.06.2015 à 11h42

      ah bon parce qu’oralement c’est encore pire ? il n’est donc ni bon orateur ni bon chroniqueur.
      Heureusement qu’à part çà il est « brillant »… j’aimerais savoir quelle est sa formation et sa profession, par simple curiosité…

        +3

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      • al // 30.06.2015 à 12h23

        « Curiosité » ? mais non.
        Si vous l’étiez vous dépasseriez votre frustration au lieu de critiquer.
        Vous êtes complexé, c’est pas pareil.

          +7

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    • catherine Balogh // 30.06.2015 à 11h46

      Barbier, Perso, je n’y incluerais pas Todd, il aime trop les USA

        +7

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      • Barbier // 30.06.2015 à 18h44

        Balogh, j’ai trouvé ceci sur
        wiki.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Apr%C3%A8s_l%27empire

        Après l’empire…Je ne l’ai pas lu mais postérieurement , c’est pas mal du tout comme prédiction sur les USA.

        Et pourtant le « yes, we can » moi, j’y croyais à l’époque…Mais ce n’était qu’un slogan de plus…

          +2

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    • theuric // 30.06.2015 à 12h06

      Pour moi il se révèle bien plus compréhensible lorsqu’il parle que quand il écrit, comme quoi…

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  • Charlie Bermude // 30.06.2015 à 10h24

    Je plusse . D’un autre coté si le F35 n’arrive pas à voler ni le bouclier anti missile à arréter les missiles , le terrorisme islamique çà marche encore bien chez les sunnites et les révolutions de couleur faut voir au delà du containment , en bref un programme de sortie de l’euro peut il étre populaire en l’état actuel ?

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  • oncle bob // 30.06.2015 à 10h36

    Que Lordon sait-il du niveau d’impréparation réel du gouvernement Grecque à cette sortie? Après son investiture, ce Cassandre, que j’aime bcp par ailleurs, avait déjà dit à demi mots que Tsipras ne serait probablement pas en mesure de résister et passerait sous la table. Il devrait à présent, après la preuve éclatante de la résilience de ce gouvernement, mâchonner son chapeau avec plus de modestie quant aux prédictions qu’il distille, avec brio certes mais bcp d’imprudence et de pessimisme aussi… ça va tanguer à la sortie de l’euro, mais je ne suis pas sûr que les Portugais et les Espagnols en seront paralysés, on a tant à gagner à se couper la main pour ne pas laisser la gangrène européiste gagner du terrain et finalement nous tuer…
    bises

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    • Un naïf // 30.06.2015 à 10h54

      Et si tout ça était finalement prévu et mis en place depuis longtemps par des entités qui auraient intérêt à ce qu’une sorte de chaos se mette en place dans le pays pour pouvoir forer tranquillement la mer Egée et vendre le pays à la découpe dans le cadre d’un traité TTIP arrivant à point nommé ?

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      • Léa // 30.06.2015 à 11h07

        C’est là qu’on ne comprend pas pourquoi les grecs veulent absolument rester dans l’ UE, car ils devront se plier à ce traité alors qu’ils ont une occasion en or d’y échapper.

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        • catherine Balogh // 30.06.2015 à 11h50

          Perso, je suis pas allé en Grèce et je ne peux pas affirmer qu’ils veulent rester dans l’euro.Il me semble que c’est juste les merdias qui continuent leur sale propagande pour nous autres, non-grecs.Pour qu’on ait peur.

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          • Un naïf // 30.06.2015 à 11h57

            60% pour le NON ?

            « Dans les Cyclades; on lit aussi Thomas Piketty, mais les yeux de tous se tournèrent ce samedi matin vers les gros titres du vaste monde et d’Aléxis Tsípras. Ce n’est pas un sondage, mais sur les cinq discussions que j’ai pu avoir avec des habitants de Naxos… ce premier samedi du jour d’après, trois d’entre eux se sont prononcés résolument en faveur du “Non” car “c’est désormais une question de dignité, l’UE et le FMI exigent notre mise à mort, ces salopards n’ont plus aucune vergogne”, tandis qu’une autre personne votera “les yeux fermés pour un ‘Oui’, car Tsípras est un fou… et il nous fera même quitter l’euro”, enfin, Yannis éleveur est hésitant. »

            http://www.greekcrisis.fr/2015/06/Fr0440.html#deb

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            • Rosine // 30.06.2015 à 14h10

              j’ai lu comme Vous ce reportage mais dans les moments de grande crise, la situation pour le peuple peut se retourner d’une minute à l’autre!

              Quand on est obligé de travailler et d’aller faire la queue pour sortir 60 euros afin de nourrir 4 ou 6 personnes …on va automatiquement râler contre ceux qui vous ont mis dans le chaos et qui depuis qu’ils ont été élus n’ont pas fait encore de bien grands changements.
              les Grecs actuellement ne peuvent pas se prendre la tête et LIRE Lordon et ses sages conseils!!!!

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        • Kiwixar // 30.06.2015 à 11h54

          D’après ce que j’ai compris en lisant les commentaires ici, les Grecs souhaitent rester dans l’UE/euro ou hésitent :
          – avant ils empruntaient à 20% pa, maintenant à 2% pa (pour ceux qui aiment emprunter pour consommer…) … donc belles bagnoles, etc.
          – faire partie du « Club des riches »…. c’est mieux que les Balkans, la Turquie ou le Moyen-Orient
          – peur militaire de la Turquie

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          • PierreH // 30.06.2015 à 15h57

            Beaucoup sous-estiment ce facteur de peur de la Turquie, quand on a vécu en Grèce ca choque au début, ils parlent de provocations incessantes de l’armée turque, pour eux c’est très réel (moi au final je n’en sais rien). Pour nous ca fait bizarre on n’imagine pas que les turcs puissent se jeter sur la Grèce…
            Et on sous-estime aussi ce que représente l’Europe dans leur imaginaire d’une part (pas mal considèrent leur propre pays comme trop petit et faible, ca aussi ca fait bizarre au début) et ce qu’elle symbolise politiquement pour eux alors qu’ils ont une confiance très limitée dans leurs politiques.

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            • anonyme // 01.07.2015 à 01h51

              Vous devriez vous renseigner sur les exactions commises par l’empire Ottoman en Grèce et sur la racine de l’idéologie qui guidait le fonctionnement de cet empire. A votre avis pourquoi les restaurants turcs vous servent des grecs à manger?

              Les grecs voient ces gens là revenir au pouvoir en Turquie, ils ne sont pas rassurés et je les comprend totalement rien qu’à voir ce qui s’est passé à Chypre.

              Et je pense malheureusement que les grecs sont réellement trop petits pour affronter ces gens.

              J’ajouterai que quand on combine la politique turque à ce qui s’est passé en Bosnie-Serbie puis au Kosovo récemment et qu’on combine ça avec les raz de marée de couleur il est légitime de penser que les grecs ne sont pas les seuls exposés.

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    • al // 30.06.2015 à 12h31

      @oncle Bob

      Pourquoi devrait-il « mâchonner son chapeau »?
      N’est-il pas vrai que le timing est désastreux?
      Que si la décision actuelle avait été prise il y a 5 mois le timing aurait été propice à un enchainement vertueux alors que là il y a surtout de gros risque que ce soit la dépression profonde qui gagne tous les « dominos » ?

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    • Bece // 30.06.2015 à 14h41

      D’accord, oncle Bob, mais c’est aussi ce qu’on a du mal à s’empêcher de penser « parce-qu’on n’a pas de leçons… », mais nous avons l’expérience de tant de traîtrise des politiques au nom d’une gauche usurpée, nous avons vu Tsipras se prêter à un jeu politique compliqué alors que des économistes comme Sapir semblaient avoir confiance dans l’avenir d’une Grèce libérée de l’euro (de l’UE?); et nous avons tant d’espoir et de crainte!

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  • Damien // 30.06.2015 à 10h56

    Accumulation de capital : on crée de nouveaux marchés
    Accuuumulation de capital : on développe le crédit privé
    Accuuuuuumulation de capital: on développe la spéculation
    Accuuuuuuuuuuuumulation de capital : on prêt aux Etats et la dette apparaît

    Le capitalisme ne peut survivre qu’en faisant grossir les capitaux, hors ce n’est plus possible. Il a atteint son dernier palier, l’endettement des Etats. Le but de l’Euro, c’est avant tout cela, interdire aux Etats de se financer lui même à travers des prêts étatiques, et obliger les Etats à s’endetter auprès des banques, pour pouvoir poursuivre la croissance des capitaux.

    La suite est simple, les Etats s’endette, passent en déficit à cause des intérêts de leur dette. Il faut alors détruire acquis sociaux et droit du travail pour « équilibrer » des budgets plombés par une dette artificielle.

    C’est absurde, un vol et un racket des peuples organisé par la finance et leurs larbins au pouvoir. Sauf que même cela, ça aura une fin. La Grèce sont les premiers, et quelque soit l’issue de cette crise, elle n’est que le précurseur.

    Le capitalisme meurt de ses propres contradictions, il reste juste à savoir s’il nous emportera tous avec lui.

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  • Dissonance // 30.06.2015 à 11h02

    Je ne crois pas que Lordon « découvre » quoi que ce soit en la matière. Ça fait un moment déjà qu’il affiche plus que son euro-scepticisme dans à peu près chacun de ses billets. On retrouve ainsi dans les archives de son blog un billet au titre prémonitoire : « Cette europe là est irréparable », dès novembre 2008…

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  • Ankou // 30.06.2015 à 11h05

    Lordon, même si on peut ne pas être d’accord sur tous ses propos, c’est quand même un sacré bonhomme!

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  • Alae // 30.06.2015 à 11h11

    Comme d’hab’, Lordon dévide un raisonnement imparable dans une prose impeccable, bravo, un bonheur à lire.
    Cela étant, on peut toujours espérer que l’impréparation du gouvernement grec face à une possible obligation de sortie de l’euro ne soit qu’apparente. On a beaucoup parlé de la théorie des jeux, que paraît-il, Varoufakis enseigne. Je n’y connais rien, mais il me semble qu’un bon joueur cache toujours ses intentions à ses adversaires, non ?
    Espérons…

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    • Passant // 30.06.2015 à 17h26

      Le ministre grec de l’énergie Panagiotis Lafazanis a dit à la chaîne rossiya 24 que la grèce avait un plan B si la grèce n’avait pas d’aide financière de l’UE.

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  • Sophie // 30.06.2015 à 11h14

    Le mot « chaos » n’est pas d’origine grecque pour rien !

    La queue aux distributeurs semble interminable, il faut remettre à plus tard tous les achats de seconde nécessité, le carburant commence à manquer,les gens tentent de se constituer des vivres de dernière minute. Mieux vaut changer opter pour un sac à main porté en bandoulière…

    Cependant, les retraités qui ne possèdent pas de cb (les banques n’en délivrent pas passé un certain age) devraient se réjouir. En effet, dès demain ils pourront accéder à certains bureaux qui leur permettra de retirer 120€ par semaine. N’oublions pas que nombreux sont ceux qui doivent payer de leur poche leurs médicaments dont le cout est parfois très élevé.

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  • Gilles // 30.06.2015 à 11h19

    Superbe papier de Lordon ! excellentissime !! Tout est expliqué clairement et sans retenue : l’issue quasi obligatoire de sortie de l’Euro pour la Grèce et des difficultés/dangers qui l’accompagneront.
    Certains le trouvent difficile à comprendre : il est au contraire limpide.
    Certains le trouvent pessimiste : C’est ce qu’il appelle « le moment du chaos ». Innombrables seront les problèmes qui attendraient le gouvernement grec tels qu’énoncés par Lordon. Et il ne parle pas des embûches que ne manqueront pas de tendre les eurocrates ni du danger (réel ou supposé ??) d’un coup de force de ND +banques+finances (Type Soros)+ armée.
    C’est vrai aussi que la période ou éventuellement l’économie grecque sera encore un peu plus récessive correspondra aux échéances électorales en Espagne ou en Italie ce qui pourrait freiner les ardeurs des anti-monnaie unique. Il a donc le mérite de bien pointer les difficultés à venir.
    Mais on sent qu’il ne comprend pas toute la stratégie de Tsipras. En effet comment le 1° ministre grec peut-il encore croire qu’il changerait les institutions européennes de l’intérieur, rester dans la zone euro, ce qui amène a cette impréparation supposée ?
    ET si le tandem Tsipras/Voroufakis avait plusieurs coups d’avance ?

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  • Zevengeur // 30.06.2015 à 11h28

    La haine de l’oligarchie (Troïka et ses chiens de garde) envers le gouvernement Tsipras atteint des sommets rarement vus jusqu’ici hors période de guerre.
    En contrepartie, la haine des forces progressistes envers ladite Troïka augmente dans la même mesure.

    La vraie question est de déterminer ce qu’en pensent les peuples, on semble bien se garder de tout sondage en ce moment.

    L’hypothèse la plus évidente est que les pays les plus touchés par l’austérité (Portugal, Espagne…) sont ceux qui ont le plus fort ratio populaire de sympathie et d’espoir envers la résistance acharnée et héroïque des grecs :
    « Le courage d’Achille et la ruse d’Ulysse » – Sapir

      +12

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  • MAURICE // 30.06.2015 à 11h31

    Et si les grecs savaient jouer aux échecs?
    Ce serait sûrement un avantage car les européistes, eux, en sont restés au jeu de billes, dans leur cour de récréation!

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    • Bece // 30.06.2015 à 14h46

      Le problème: le peuple grec est-il initié aux échecs et saura-t-il soutenir le coup suivant, en faveur de la démocratie, bien sûr ?

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  • observateur engagé // 30.06.2015 à 11h38

    … »pénible démocratie quand il lui vient à l’idéee de ne pas se contenter de valider ce qui a été décidé pour elle » : kézako? plus ampoulé et contorsionné , tu meurs! et la suite est du meme acabit. Illisible.

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    • catherine Balogh // 30.06.2015 à 11h54

      Bonjour, et bien, je ne partage pas votre « illisible », je le trouve exagéré et en fait, votre com n’apporte rien.Le style de Lordon est particulier mais « illisible », non, à moins de manquer complètement de vocabulaire.
      Cordialement

        +6

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      • observateur engagé // 30.06.2015 à 13h02

        bon, pas « illisible », contentons nous de « lourd » , « pesant » (j’allais dire « germanique » hahahahaha voyez vous pour quelqu’un qui manque de vocabulaire je ne manque pas d’humour)

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    • al // 30.06.2015 à 12h43

      Certaines personnes dépassent les 140 caractères quand ils veulent développer une idée.
      Faut s’y faire, Observateur engagé.

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    • kasper // 30.06.2015 à 13h28

      Je ne sais pas ce qu’il vous faut. C’est parfaitement lisible et clair.

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  • Un naïf // 30.06.2015 à 12h06

    30/06/15 à 11:16
    Le Cac 40 réduit ses pertes, Tsipras reconsidérerait l’offre européenne

    La Bourse de Paris réduit ses pertes à la suite d’une information de la chaîne Skai TV selon laquelle Alexis Tsipras reconsidérerait l’offre de 15 milliards d’euros rendue publique par la Commission européenne samedi…

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    • Kiwixar // 30.06.2015 à 12h16

      Si l’organisation du référendum est une tactique de Tsipras/Varoufakis pour mettre la pression sur les eurotalibans afin qu’ils soient plus souples dans leurs exigences, ils peuvent continuer à les mijoter lentement à la casserole en préparant réellement le référendum :
      – organisation des bureaux de vote
      – impression des bulletins
      – enveloppes

      Je suis sûr qu’une photo de Tsipras avec un carton d’enveloppes dans les bras ferait perdre quelques trilliards aux bourses mondiales, ferait monter le coût d’emprunt de l’Italie et de l’Espagne (ouille), et amènerait les eurocrates à être (enfin) plus ou moins raisonnables.

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      • theuric // 30.06.2015 à 13h24

        Il ne peuvent pas, leur survie psychique est en jeu et cette survie est plus forte que la survie sociale ou corporelle.

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        • Alae // 30.06.2015 à 17h00

          « Il ne peuvent pas, leur survie psychique est en jeu et cette survie est plus forte que la survie sociale ou corporelle.
          Très intéressant, theuric, et très probablement juste. Auriez-vous la gentillesse d’expliquer en quoi leur survie psychique est menacée ?
          Est-ce qu’un individu affligé d’un trouble de la personnalité sadique (ou un narcissique pathologique, c’est pareil) peut s’effondrer psychologiquement si sa victime se rebiffe avec succès ? C’est une question de menace d’éclatement de leur bulle narcissique, c’est bien ce que vous voulez dire ?

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          Alerter
          • Rosine // 30.06.2015 à 18h15

            Jamais un pervers narcissique ne s’effondre, jamais, surtout quand il est soutenu par 19 ministres et tous les médias. Il ruse jusqu’à la mort de son adversaire.

            j’ai étudié la personnalité de Hitler un vrai fou! même quand tous ses amis et partenaires lui disaient d’arrêter …lui répondait » luttez jusqu’à la mort. »
            c’est ainsi que tous les gars de jeunesses hitlériennes sont morts.

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            Alerter
            • Alae // 30.06.2015 à 18h47

              Rosine, Hitler a fini par se suicider. L’éclatement de la bulle narcissique débouche précisément sur l’autodestruction – c’est-à-dire, quand la fuite en avant n’est plus possible.
              Je pense que c’est la raison pour laquelle theuric parle de survie psychique.

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    • Un naïf // 30.06.2015 à 15h30

        +4

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  • Stéphanie // 30.06.2015 à 12h25

    Sur le Figaro, à la question : Approuvez-vous le recours à un référendum voulu par Alexis Tsipras ?

    60 % de oui
    40 % de non

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/06/29/20002-20150629QCMWWW00219-crise-grecque-approuvez-vous-le-recours-a-un-referendum-voulu-par-alexis-tsipras.php

      +3

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    • Kiwixar // 30.06.2015 à 12h42

      Ca rejoint le dernier sondage sur la réponse actuelle au référendum de 2005 : 62% de « non ».
      En fait, la démocratie représentative à scrutin majoritaire a évolué sur sa définition du terme « majoritaire ».

        +10

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    • Stéphanie // 30.06.2015 à 12h47

      J’aurais dû ajouter : pour 41 708 votants.

        +2

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      • al // 30.06.2015 à 13h22

        Merci d’avoir relayé cela.
        C’est très encourageant.
        J’ai fait un printscreen, au cas où… 🙂
        Bonne journée

          +2

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    • kasper // 30.06.2015 à 13h22

      En fait c’est assez choquant qu’il se trouve 40% des votants pour desapprouver qu’on demande simplement leur avis aux grecs.

        +8

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      • al // 30.06.2015 à 13h25

        Il s’agit des lecteurs du Figaro, pas des français en général.
        Etant donné le niveau de nocivité des médias pour le moment, je trouve cela plutôt encourageant.
        Je n’aurai jamais cru que 60% des lecteurs de Figaro économie puissent penser cela du référendum de Tsipras. o0

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        • Bece // 30.06.2015 à 14h15

          mais bien sûr, c’est parce – qu’ils pensent que, tous les chiens de garde lâchés, l’UE réussira à tromper le peuple grec et qu’elle continuera à exiger l’allégeance contre de fausses promesses ou des intérêts illusoires.

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        • Homère d’Allore // 30.06.2015 à 14h31

          Le Figaro est moins nocif que Libération.

          Il y a quelques souverainistes de droite qui donnent encore de la voix alors que Libération est devenu la voix de Moscovici…

            +11

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  • theuric // 30.06.2015 à 12h40

    C’est l’économiste, Monsieur Varoufâkis, qui a dit ne pas mentir et non pas l’homme politique, Monsieur Tsipras.
    Depuis Machiavel nous savons tous qu’il ne peut y avoir de politique sans mensonge, ensuite s’agit d’en percevoir les limites.
    En démocratie le mensonge trouve ses limites dans le but à atteindre.
    En revanche dans la voie suivie pour atteindre ce but, la nécessité peut demander de ne pas dire la vérité.
    Ensuite, pour les électeurs, seule l’action et les résultats se devrait de compter, ce qui n’est pas toujours le cas.

    Pour en revenir au texte de Monsieur Lordon, je trouve dommage qu’il ne pose pas, dans celui-ci, la question des risques systémique que fait courir l’Union-Européenne à l’ensemble de l’économie mondiale.
    Cette question, laissée par tous en suspend, me paraît être d’une grande pertinence: la spéculation internationale volage et vorace (il en est d’autres peu ou pas néfastes) va-t-elle oui ou non garder sa sérénité, va-t-elle perdre sa confiance en elle-même et générer un effondrement systémique boursier, banquier et monétaire en raison de la crainte d’une possible ruine de banques européennes d’échelle internationale?
    C’est pourquoi, au-delà des légitimes interrogations démocratiques et de l’aspect tyrannique de l’Union-Européenne, celle d’un cataclysme économique dû aux délires européens se devrait, à mon sens, se poser.
    Thème qui, me semble-t-il, ne se pose pas souvent avec l’attention nécessaire.

      +3

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  • Nihil // 30.06.2015 à 13h09

    Conclusion d’un billet de Gabriel Galand du 13-2-2015 sur la BCE et la Grèce
    http://www.chomage-et-monnaie.org/

    « Nous pouvons donc tirer de cette analyse deux leçons.

    La première c’est que si un pays est membre de la monnaie unique il n’a que deux sources de financement indispensables pour un bon fonctionnement de l’économie : l’emprunt sur les marchés ou l’emprunt auprès du système monétaire de l’euro. Par conséquent, si les deux sont interdits (ou trop coûteux), il devient impossible de rester dans la monnaie unique.

    La deuxième, c’est qu’un gouvernement qui veut appliquer un programme économique dont il sait qu’il ne sera pas accepté par la majorité de ses partenaires européens, ne devrait pas affirmer aussi péremptoirement que l’a fait Alexis Tsipras que son pays resterait assurément dans la zone euro. Il devrait plutôt dire qu’il souhaite y rester, mais que si ses partenaires le mettent devant le choix de renoncer à son programme ou sortir de la zone euro, alors il fera trancher le peuple. »

    A noter: ce fut bien écrit en février 2015.

      +5

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    • Charles Michael // 30.06.2015 à 17h21

      Franchement ça devient un irritant ce genre de jugements
      la naïveté de soi-disants penseurs déssalés me stupéfie.
      désolé mais Lordon est souvent niveau du Café du Commerce revu LaCoupole.

      Ses dénigrements répétés sur Tsipras, Syriza sont naïfs: il n’a rien compris au film.
      Dans une négociation par exemple se mettre en position de faiblesse au départ est une technique, voir le film l’Arnaqueur.
      Les paroles publiques il faut être un vrai bénêt pour y croire et en plus en tirer des conclusions, il faut être bien imbu de sa personne pour ne pas accepter sa grande part d’ignorance, pour ne pas rectifier ses à-priori devant un déni manifeste par les faits.
      Dernière niaiserie à laquelle il se raccroche; c’est pas le bon timing.

      On voit la taille de l’ego du bonhomme.

      PS: quand au Diplo c’est plus ce que c’était depuis un moment,(passage d’Alain Mink) et sur la politique EU-Otan particulièrement, sans parler de l’Ukraine.

        +4

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      • al // 30.06.2015 à 17h58

        Charles Michael,

        Qu’est-ce qui (personnalité, hebdo…), selon-vous, est au-dessus du « niveau du Café du Commerce revu LaCoupole » ?
        Je voudrais me faire une idée de ceux auxquels vous le comparer pour vous faire cette opinion si intéressante.

          +2

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        • Charles Michael // 30.06.2015 à 20h27

          Il sort des banalités et les anobli en enfilant des perles de culture. Il ne m’apprend rien, ne me surprend jamais.

          ça ne veut pas dire que je ne suis pas d’accord avec Lordon, sa définition de l’internationalisme forcément appuyé sur des luttes nationales, c’est très bien exprimé, mais c’est vraiment pas du neuf.
          sa limite principale dans son cheminement c’est de vouloir absolument ramener la destruction du Capitalisme comme but suprème.
          Je ne suis pas contre.

          mais ce concept n’est tout simplement pas opérationnel, il est donc creux, vide de tout sens politique, même s’il est plein de sens philosophique et de quelques contre-sens économiques.

          Il y a une date ultime pour la fin de la civilisation thermo-industrielle: entre 2035 et 2050, si vous voulez attendre le Grand Soir… moi pas.

          L’échéance 2017 en France est la dernière chance de tout réorienter vers le probable futur. Un futur déjà largement dessiné par les crises, en fait un changement déterminé par les limites physiques, celles des ressources naturelles.

          Soyons donc clairs, le déterminisme social à la papa Marx, pour vraies que soient ses analyses, ne sert plus à rien sur le plan opérationnel en plus d’être invendables.

          Résultat de ce passéisme la seule dynamique politique aujourd’hui en France mais pas que est le style FN.

          Alors ergoter sur Syriza, en toute ignorance de ce qu’est la règle du jeu (cachée forcément) dans ses négociations et objectifs, est un exercice en futilités, ou plus précisément une revalorisation à bon marché de son narcissisme.
          Et ça c’est du Henri Laborit duquel chacun devrait intégrer l’énorme leçon d’humilité qu’il nous a donné.

          – patron, et trois blanc-cass !

            +3

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          • Alfred // 30.06.2015 à 23h39

            Ça me fait un peu mal mais je dois admettre que je suis helas d’accord avec vous. Toute réflexion n’a pas vocation à être directement utile (elle peut contribuer à un cheminement) mais la notion « d’operationalité » des idées est pertinente par les temps qui courent.
            Je suis aussi d’accord sur le fait la stratégie réelle du couple grec nous est toujours inconnue et qu’il est un peu rapide de les prendre pour des demi-portions.
            Merci pour votre commentaire.

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  • catherine Balogh // 30.06.2015 à 13h17

    https://www.youtube.com/watch?v=xRJUruNZ_fo

    Nigel Farage/Antonis Samaras : « Vous êtes une marionnette de Goldman Sachs » 15/01/14

      +7

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  • BA // 30.06.2015 à 13h19

    Mardi 30 juin, vers 13 heures 15 :

    ALERTE – Grèce : Varoufakis confirme que la Grèce ne paiera pas mardi son échéance de 1,5 milliard d’euros au FMI.

    http://www.romandie.com/news/ALERTE–Grece–Varoufakis-confirme-que-la-Grece-ne-paiera-pas-mardi-son-/607694.rom

    Bon, la Grèce se déclare en défaut de paiement.

    La Grèce, c’est fait.

    Après, ce sera le tour de l’Italie.

      +4

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    • FifiBrind_acier // 30.06.2015 à 19h43

      BA

      La Grèce a 1 mois pour rembourser le FMI, les discussions continuent…

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  • Patrick Luder // 30.06.2015 à 13h46

    Si la Grèce, d’ici quelques années, réussis la force de restaurer son économie grâce à une dévaluation de sa monnaie nationale … il y a fort à parier que Italiens et Espagnoles essaieront d’en faire de même.

    Endettez-vous sans compter, chers amis, c’est gratuit ;o)

      +1

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    • Vasco // 30.06.2015 à 21h05

      Merci de fournir une brève description du lien. Tout le monde n’est pas adepte des pochettes surprise.

      Merci

        +2

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  • Charlie Bermude // 30.06.2015 à 15h14

    Si on veut se faire peur , avec la sortie de l’euro , imaginons nous Allemand ( pour qui personne n’a aucune charité) sortant de l’Euro , ou ce qui revient au méme tout seul dans l’euro . L’euro/Mark ne serait il pas tellement fort que les Allemands n’exporteraient plus un clou ?

      +2

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    • red2 // 30.06.2015 à 17h09

      @Charlie Bermude

      Exactement! mais nos merdias ne le dirons jamais, c’est effectivement l’Allemagne qui profite le plus de l’euro et qui a le plus à perdre en cas de sortie. Fini l’excédent de plus de 200 milliards et le beau rôle de parasite du commerce mondial!

        +4

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  • Stéphanie // 30.06.2015 à 15h33

    Le gouvernement turc s’est déclaré disposé « à aider la Grèce à survivre à sa crise économique ». C’est ce qu’a dit, mardi, le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, selon le journal grec Kathimerini. Il a évoqué des coopérations en matière d’énergie, de commerce, de tourisme.. et précisé qu’une délégation turque devrait se rendre très rapidement en Grèce.

    http://www.lemonde.fr/europe/live/2015/06/30/crise-grecque-dernier-jour-pour-rembourser-le-fmi_4664474_3214.html#JUuQhcRaUvlcw7SX.99

      +5

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  • catherine Balogh // 30.06.2015 à 15h42

    Attention, si ça vient de l’imonde, il y a anguille sous roche.

      +2

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  • Louis Robert // 30.06.2015 à 15h49

    « Hélas! on n’éclaire pas un gouvernement, et, de tous les gouvernements, le moins susceptible d’être éclairé c’est celui qui croit répandre des lumières… La vraie politique d’un pays doit tendre à l’affranchir de tout tribut envers l’étranger… » (Balzac, Le médecin de campagne)

      +1

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  • Stéphanie // 30.06.2015 à 16h11

    La Grèce propose un accord de financement de deux ans

    La Grèce a soumis à ses créanciers une nouvelle proposition d’aide sur deux ans avec restructuration de dette en parallèle, a annoncé mardi le bureau du premier ministre grec Alexis Tsipras, dans ce qui ressemble à une tentative de dernière minute de la part d’Athènes de sortir de l’impasse. Cette annonce intervient quelques heures avant un défaut attendu de la Grèce sur un remboursement dû au Fonds monétaire international.

    «Le gouvernement grec a proposé aujourd’hui un accord de deux ans avec le MES (Mécanisme européen de stabilité financière) pour couvrir totalement ses besoins financiers avec une restructuration de dette en parallèle», déclare le gouvernent grec dans un communiqué. «La Grèce reste à la table des négociations», ajoute le gouvernement qui précise qu’il recherchera jusqu’au bout «une solution viable pour rester dans l’euro».

    http://www.politico.eu/wp-content/uploads/2015/06/SKMBT_C364150630145001.pdf

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    • kleio // 30.06.2015 à 16h22

      Après la « proposition » de Juncker, la « proposition » de Tsipras. Je précise au besoin: je suis à 100% derrière les Grecs. Mais là, c’est le quart d’heure récréatif sur le mode: « c’est pas moi, c’est pas moi, maîtresse, c’est lui qui a commencé » ! Pour une fois que les manoeuvres diplo(docu)matiques sont transparentes, on rigole !

        +5

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      • Un naïf // 30.06.2015 à 19h16

        « Pour une fois que les manoeuvres diplo(docu)matiques sont transparentes, on rigole ! »

        Et si tout ça était une vaste blague story-telling-isée pour nous divertir de la réalité ?

          +2

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  • noob // 30.06.2015 à 17h02
  • Volodia // 30.06.2015 à 17h09

    Syriza France appelle à une mobilisation de solidarité avec le peuple grec JEUDI 2 JUILLET à 18h30 place de la BASTILLE à Paris.

    Participons nombreux, car si c’est bien d’écrire ici notre soutien, le manifester par notre présence c’est encore mieux!

      +9

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  • Cécankonvaou // 30.06.2015 à 17h14

    @ Fifi brin….

    « Le gouvernement grec n’a pas prévu la sortie de l’euro, tout simplement parce qu’il est favorable à la construction européenne, à l’euro et à l’ OTAN. »

    Des sources où on peut vérifier?

      +0

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    • FifiBrind_acier // 30.06.2015 à 18h54

      En voici:
      Déclaration de Tsipras à CNBC en Mai 2012:
      « Je suis contre l’austérité, mais pour l’euro et l’ Union européenne ».
      http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/article-le-responsable-de-syriza-alexis-tsipras-rassure-investisseurs-et-marches-financiers-a-la-television-105579552.html

      Autre déclaration de Tsipras en décembre 2012 au journal Die Zeit:
       » La fin de l’euro, ce serait la fin de l’idée européenne: nous devons les défendre, peu importe le prix. »
      http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/article-alexis-tsipras-rassure-le-journal-allemand-bourgeois-die-zeit-la-fin-de-l-euro-ce-serait-la-fin-113370252.html

      En 2015:  » La Grèce restera dans l’euro et combattra l’austérité ».
      http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150111tribb7809db78/alexis-tsipras-la-grece-restera-dans-l-euro-et-combattra-l-austerite.html

      A aucun moment Tsipras ne menace de sortir de l’euro, ni de l’ UE, et encore moins de l’ de l’ OTAN, alors que la Grèce est peut-être ruinée, mais surarmée.
      http://www.michelcollon.info/La-Grece-endettee-au-profit-des.html

        +5

      Alerter
      • L. A. // 01.07.2015 à 10h30

        @ FifiBrind_acier
        Lorsque vous écrivez « A aucun moment Tsipras ne menace de sortir de l’euro, ni de l’UE, et encore moins de l’OTAN, alors que la Grèce est peut-être ruinée, mais surarmée. », vous vous (nous ?) trompez.
        En fait vous ne voulez tromper que ceux qui vous lisent, puisque vous savez très bien que vous pratiquez des amalgames pernicieux :
        – une vérité connue de tous (Tsipras ne cherche pas à sortir de l’euro),
        – une autre vérité du même tonneau (il ne souhaite pas sortir de l’UE),
        – un mensonge en passant (il veut encore moins sortir de l’OTAN),
        – puis encore une vérité qui ne nous apprend rien (la Grèce est ruinée)
        – et enfin une assertion gratuite et hors sujet (la Grèce est « surarmée », vous ne démontrez rien sur ce point qui est de toute façon sans rapport avec le reste), votre lien datant de 2012 ne démontre pas que Tsipras soit responsable en quoi que ce soit des politiques antérieures à son élection.
        Bref, vous enrobez copieusement le mensonge « Tsipras est pro-OTAN, Tsipras est belliciste » pour nous le faire gober.
        Pour preuve de votre erreur, cet extrait du programme de Syriza (que j’avais déjà cité après un autre commentaire) :
        DÉBUT DE CITATION (extrait du programme officiel de Syriza http://www.syriza.gr/page/who-we-are.html#.VZOk50YxB0y) :
        « En ce qui concerne la politique étrangère, Syriza se bat pour une politique étrangère pro-paix multidimensionnelle pour la Grèce, SANS AUCUNE PARTICIPATION À DES GUERRES OU DES PLAN MILITAIRES, une politique d’indépendance et de coopération pacifique amicale avec tous les pays, notamment nos voisins.
        Ensemble, avec le Parti de gauche européen, dont il est un membre très actif, Syriza se bat pour la REFONDATION DE L’EUROPE LOIN DES DIVISIONS ARTIFICIELLES ET DES ALLIANCES DE GUERRE FROIDE COMME L’OTAN. Quant à l’UE, Syriza dénonce les politiques néolibérales et euro-atlantique extrêmes dominantes et estime qu’elles doivent et peuvent être transformées radicalement dans le sens d’une Europe démocratique, sociale, pacifique, écologique et féministe, ouverte à un avenir socialiste et démocratique. Voilà pourquoi Syriza est en faveur de la coopération et de l’action coordonnée des forces de gauche et les mouvements sociaux à l’échelle pan-européenne. Cependant, il ne partage pas les vues de la zone euro-centrée et rejette l’idée d’une ” forteresse Europe ” isolée. »
        FIN DE CITATION.
        Savez-vous lire : qu’est-ce qui peut bien vous être apparu comme pro Otan ou pro guerre là-dedans ? Quant au modèle d’Europe qui y est visé, il n’a pas grand-chose à voir (plus rien en fait) avec ce qui existe actuellement sous le nom usurpé d’Union européenne.

          +2

        Alerter
  • Carabistouille // 30.06.2015 à 17h23

    Fifi

    vous confondez l’outil et la main, le couteau et le criminel.
    L’euro est devenu une arme d’asservissement des peuples uniquement parce que les oppresseurs du peuple en ont pris la direction.
    Si les peuples avaient été moins veau et goret, si le consommateur européen était un vrai citoyen européen, l’euro serait, en ce moment même, un outil de progrès humain et social.
    Et croyez vous que quand l’euro sera cassé, les oppresseurs de peuple raseront gratis et deviendront soudain bénéfiques et au service du bien public?
    Croyez vous que le retour de la dragme, du franc ou autre monnaie de singe signera des temps nouveaux de fraternité et de justice?
    Croyez vous que les sociétaires de Bildenberg cesseront d’un coup de penser qu’il y a 80% d’humains en trop qu’il conviendrait d’éliminer de préférence par la famine.

    J’en ai marre Fifi. J’en ai marre de votre omniprésence sur ce forum à répandre votre bile haineuse et à courte-vue, j’en ai marre de vos excommunications permanentes, j’en ai marre de vous lire faire le perroquet d’Asselineau comme le premier con de journaliste mainstream fait le perroquet de ses maîtres.

    Je vais vous dire ce qu’a dit cette vieille crapule de roi d’Espagne à Chavez:

    PORQUE NO TE CALLAS???

      +6

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    • lvzor // 30.06.2015 à 22h17

      « J’en ai marre de votre omniprésence sur ce forum à répandre votre bile haineuse et à courte-vue, j’en ai marre de vos excommunications permanentes… » 😀 regardez-vous un peu avant de vous en prendre aux autres.

      A par ça, on s’en fout totalement de vos états d’âme. Chacun ici est capable de se faire sa propre opinion sur les posts de x y ou z.

      Prenez vos pilules et foutez-nous la paix, merci.

        +9

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      • L. A. // 02.07.2015 à 10h21

        @ lvzor
        Vous êtes drôle, en écrivant « A par ça, on s’en fout totalement de vos états d’âme. Chacun ici est capable de se faire sa propre opinion sur les posts de x y ou z. Prenez vos pilules et foutez-nous la paix, merci. », vous faites exactement ce que vous reprochez à votre interlocuteur !
        C’est même pire, car le message de Carabistouille que vous fustigez lui au moins contient d’autres éléments que ses états d’âme, alors que le vôtre ne contient strictement rien de plus que… vos états d’âme (dont on serait fondé à se foutre si je vous suis bien).
        Et ceci est un constat amusé (et poli), pas un état d’âme.

          +0

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      • L. A. // 02.07.2015 à 10h52

        Cela dit, c’est vrai, avant d’écrire « j’en ai marre de votre omniprésence sur ce forum, j’en ai marre de vos excommunications permanentes », Carabistouille aurait peut-être dû jeter un œil à son miroir, car pour ce qui est de l’omniprésence et de l’excommunication permanente il se pose un peu là.

          +0

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  • Carabistouille // 30.06.2015 à 17h38

    MESSAGE A TOUS CEUX QUI HAISSENT L’EURO.

    Chers savonaroles monétaires, je vous lis ici et ailleurs, multi quotidiennement répandre votre haine de l’euro.
    VOUS ME LES BRISEZ MENU!!!

    Je lis vos « arguments » et je les trouve aussi scélérats, inconséquents, stupides et profondément malhonnêtes que ceux des défenseurs fanatiques de cette monnaie, je veux dire tous les éditocrates.

    L’euro est un outil d’asservissement. Mort à l’euro.
    Ha bon? Je casse un couteau et il n’y aura plus de main pour en trouver en autre?

    Le combat de mes aÎeux pour acquérir un minimum de justice et de dignité m’a appris qu’il était beaucoup moins judicieux de briser des chaines que d’être en position de mettre dedans ceux qui avaient pour habitude d’en user.

    L’euro, c’est pareil, c’est un outil. Et un outil d’asservissement car « les méchants qui dirigent ce monde » comme diraient Spinoza ou Pascal ont pris possession de cet outil. Mais si les citoyens en prenaient possession, ce serait l’instrument le plus sûr et le plus pertinent pour promouvoir la justice et le progrès.

    Vous croyez quoi? Une fois l’euro cassé, ceux qui l’avaient instrumentalisés à leurs fins oppressives en resteront là? Vous croyez qu’ils ne feront pas une bouchée de pain des minis monnaies issus du désastre? Vous croyez qu’ils ne feront pas une bouchée de pain des gouvernements des micro-états?
    Vous croyez que le combat social et démocratique sera plus aisé dans des pays réduits à de toutes petites entités?
    Et si les hommes sont assez citoyens et forts pour briser l’euro et faire autant de systèmes plus justes et plus dignes, il sera encore plus facile de reprendre l’outil créé et de le faire à la main du progrès.
    Et si les hommes sont incapables de changer le destin actuel de cet euro mortifère? Alors ils seront encore plus incapables de changer le destin morbides de leurs petites nations retrouvées de citoyen-gorets.

    Alors vous avez le droit de déstester ce que certains font de l’euro, et vous devez vous battre pour qu’on le reprenne pour le peuple et la justice.
    Vous avez le droit de haïr l’euro. Mais pas stupidement et lamentablement pour ce qu’on en fait mais pour ce qu’il est intrinsèquement.
    Et 100% des arguments que lis ici contre l »euro, ou l’UE, ne sont pas sur sa structure mais sur ce qu’on en fait.

    Personnellement, je vais me battre pour me réapproprier l’espace citoyen qui doit être celui de mes enfants: l’Europe.
    C’est face à cette responsabilité que Tsipras reste un européen convaincu, comme Meluche ou la gauche européenne.
    On peut être pour l »euro pour de mauvaises raisons.
    Mais on peut aussi être contre l’euro pour de mauvaises raisons.
    Et la pire des mauvaises raisons d’être contre l’euro est que d’autres soient pour pour de mauvaises raisons.

      +3

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    • Camille // 30.06.2015 à 18h03

      Faire une seule monnaie (quelles que soient les subtilités du caractère commun de cette monnaie) à partir d’entités existantes (états) et sans transferts c’est permettre la domination d’un côté et la désintégration de l’autre.
      Faire une seule monnaie (idem) avec transferts entre des entités dotées de logiques anthropologiques et historiques anciennes et déjà assez étendues géographiquement, c’est avoir une logique d’empire donc de dilution obligatoire des principes démocratiques.

        +12

      Alerter
      • Carabistouille // 30.06.2015 à 18h33

        En 1992 lors du référendum Maastricht, Mitterand et Kohl ont été clair, créer cette monnaie n’était pas une fin en soi, il s’agissait de mettre un jalon qui se voulait irreversible vers une intégration politique, sociale, fiscale et DEMOCRATIQUE de la zone.
        A noter que la zone c’est l’UE à ce moment là.
        Personne ne pouvait prévoir que les anglo-saxons allaient nous balancer les ânes de Troie de l’Est dans les pattes.
        Personne n’avait prévu que les ultra-libéraux prendraient le dessus.
        Personne n’avait prévu que les agents US allaient, à ce point, mettre l’ensemble sous la coupe de l’oncle Sam.

        AUjourd »hui, on peut dire qu’il y a ceux qui se battent de toute leur force pour instrumentaliser l’UE et l’euro aux dogmes néolibs ET néocons. Ceux là, sont même d’accord pour une explosion de l’euro, ça revient au même pour eux.
        C’est aux citoyens qu’il appartient de se réapprorier leur citoyenneté. S’ils n’y arrivent pas? qu’ils crèvent.
        La politique n’est pas un fleuve tranquille ni un jeu de bisounours. Malheur aux fainéants.

        En ce qui me concerne, si la zone euro se transforme en fédération démocratique dont tous les organes de décisions émanent du suffrage direct, je signe.

          +1

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        • Charles Michael // 30.06.2015 à 20h40

          Et l’exemple du fédaralisme US ou Allemand ne suffit donc pas à vous ouvrir les yeux ?
          Le Parti Unique mais à deux visages, vous signez pour ça ?

          P’tain, en 2017 le choix prévu c’est Nano Sarko Bis ou Nano Hollou Bis.

          effectivement enthousiasmant.

            +4

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          • Carabistouille // 30.06.2015 à 21h52

            Que de confusions, que de confusions. On confond le bébé, l’eau et la baignoire.

              +3

            Alerter
    • Serge // 30.06.2015 à 20h09

      Comparaison n’est pas raison …
      Avec le même couteau,on peut effectivement beurrer sa tartine ou égorger son voisin .
      Mais vous commettez une faute de logique ,car l’euro ne rentre pas dans cette catégorie ,où l’usage de l’objet n’est pas contenu dans l’objet lui-même..
      Les défauts de l’euro sont structurels et inhérents.Cette monnaie ne peut marcher .Ceci est inscrit dans les « gènes » de l’UE,et a été dénoncé par les les plus lucides dès le début .

        +6

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      • Carabistouille // 30.06.2015 à 22h06

        Comparaison de quoi? De quelle comparaison parlez vous?
        L’euro est un outil.
        Ceux qui ont cru que c’est une finalité se plantent.
        L’euro en tant que finalité n’est effectivement pas viable. C’est une non-monnaie, c’est une incongruité suicidaire. Certes.
        Mais la logique de l’euro était une intégration politique fédérale avec contrôle démocratique, convergence fiscale et sociale, transfert. Il s’inscrit dans une dynamique, ce ne peut pas être un terminus.
        Le problème n’est pas l’euro, le problème est que les USA et la GB en nous forçant à intégrer les pays de l’Est ont assassiné le projet initial de 92.
        Et le drâme c’est que ces connards qui nous dirigent n’ont pas été capables d’en redéfinir un.
        Les néocons, les atlantistes et les ultralibéraux se fourrent le doigt d’en l’oeil en pensant qu’en arrêtant la construction ils pourront bloquer l’euro au niveau d’outil d’asservissement. Si l’euro se base sur une situation statique, il se casse la gueule. C’est une partie d’un projet dynamique.
        Il s’agit moins de bâtir un mur que de surfer sur l »Histoire.
        Rien ne se passe jamais comme prévu.
        Vous croyez franchement que s’ils avaient su comment ça allait se passer à partir de 1793 la plupart des initiateurs de la révolution de 89 l’auraient quand même fait??? non évidemment.
        Personne n’aurait renoncé à ses privilèges, à son confort, et 🙂 à sa tête ou sa peau(conscrits). Personne, et le monde aurait continué à tourner.
        Evidemment que les anglos ont toujours été comme des vautours pour contrôler, diriger, orienter le bidule dans leur sens.
        Mais les médiocres politiques qui ont laissé faire depuis 1998? Qui les a élus? réélus?
        Si les citoyens avaient été actifs, ils n’auraient JAMAIS laissé dériver le modèle rhènan économiquement et gaullien diplomatiquement.
        Croire que l’euro est une finalité est une ineptie, qu’on lui reproche pour le détruire ou qu’on s’en félicite pour s’en servir comme outil d’asservissement.

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    • Charlie Bermude // 30.06.2015 à 20h36

      A mon avis , y a du bon et du mauvais là dedans . Le bon c’est que méme bancal , l’euro pouvait marcher , la questions des transferts et compensations pouvaient étre et ont d’ailleurs ( insuffisemment ), avoir lieu undépandament . De méme le retour à des monnaies nationales pourrait étre pire , méme les Suisses pourtant bien dotés décrochent , le recours pour eux est un accord avec les Chinois qui ne peut étre qu’une solution différée , le pactole Chinois ne peut que fondre .
      La question clé est que l’Euro ne répondait pas au pb numéro un : le $ , ou partiellement . C’est d’ailleurs le $ qui est venu tout casser . Quelque soit le cas de figure la question est internationale , mais là à bref délai apparait une autre solution provisoire : une bonne monnaie nationale et un bon accord multinational ( $ exclu) . Les Américains ne peuvent plus supporter l’ombre d’une concurrence méme partielle , ul ne faut plus jouer des

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      • Carabistouille // 30.06.2015 à 21h51

        On mélange tout. Aller plus loin serait pure polémique stérile.

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    • GaM // 30.06.2015 à 22h43

      L’euro n’est pas un outil, c’est une arme pointée sur les édentés, et ça n’a jamais été que ça.

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  • Stéphanie // 30.06.2015 à 17h46

    Et pendant ce temps, le jeune londonien qui fait une opération de crowdfunding a réussi à convaincre 13 021 personnes de donner 201 196 € pour sauver la Grèce cette nuit. ( Le montant change à chaque rafraîchissement de page).

    https://www.indiegogo.com/projects/greek-bailout-fund#/story

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    • Perekop // 30.06.2015 à 18h46

      Merci Stéphanie, je viens de signaler ça moi aussi, sur l’autre page « grecque » d’aujourd’hui (Sapir), après avoir lu cette info sur Sputnik News. On verra bien ce que ça donne, dans tous les sens du terme (moi, j’ai versé ma petite contribution, à tout hasard) !

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      • AnnaS // 30.06.2015 à 21h22

        Quel dommage qu’Olivier n’ait pas lancé cette opération de crowdfunding!

        Je le lui avais proposé en commentaire sur son texte « HISTORIQUE » du 27 juin. Nous devrions jouer le jeu et verser une contribution même si la Grèce a un plan B avec la Turquie ou la Russie. Que des citoyens européens se sentent assez concernés pour faire un petit geste financier me parait extrêmement important.

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        • Alfred // 01.07.2015 à 00h03

          Tant qu’à faire vous pouvez lancer une opération de crowdfounding pour réunir les 100 000 euros que sarko reçoit à chaque fois qu’il fait la p*** au quatar. Ça lui évitera de bafouiller devant un auditoire et ça nous évitera l’humiliation d’être une république bananière si bon marché.

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        • Guillaume // 01.07.2015 à 00h08

          Surtout pas.
          A moins que vous ne vouliez donner des sous à ces pauvres institutions de la troika?

          Rien qu’à les écouter, on sent qu’ils sont dans le besoin 😉

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    • Vasco // 30.06.2015 à 21h42

      Tout ceci est une crise politique (géopolitique je dirais même, car comme le disait Clausewitz : « La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens. » et qu’est ce donc si ce n’est une guerre économique qui ne dit pas son nom à l’échelle planétaire?) qui va bien au delà d’une crise financière.
      Même (uniquement) avec une annulation de la dette les grecs ne seraient pas tirés d’affaire car dans cette grande partie d’échec le peuple fait office de pions dont la finalité est d’être sacrifiés.
      Les peuples souverains doivent reprendre le pouvoir aux oligarques en ces temps ou nous n’avons plus d’Hommes d’État dignes de nous représenter.

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