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21.mars.201921.3.2019 // Les Crises

L’utilisation de produits chimiques marquants pendant les manifestations: quelle légalité pour les PMC ?

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Source : Thierry Vallat, 19-03-2019

Le marquage chimique constitue-t-il la nouvelle arme absolue pour assurer la protection des biens pendant les manifestations et identifier les fauteurs de troubles ?

Le Premier ministre Edouard Philippe semble le croire puisqu’à l’issue d’une réunion de crise à Matignon, suite aux exactions des casseurs lors de l’acte 18 des Gilets Jaunes de samedi 16 mars dernier, il a été annoncé une stratégie renforcée contre les black blocs avec des interdictions de manifester dans les quartiers les plus touchés (Champs-Élysées, la place Pey-Berland à Bordeaux, place du Capitole à Toulouse) et l’utilisation de moyens supplémentaires comme des drones de surveillance ou ces fameux produits marquants (PMC)

L’utilisation la plus ancienne et familière pour le grand public est celle de l’encre de maculage, ce marqueur coloré indélébile dispersé sur les billets de banque les rendant inutilisables en cas de vols ou tentatives de vols dans les distributeurs automatiques de billets ou lors des convoyages de fonds, largement popularisée dans les films policiers.

Mais à côté de ce type de système spectaculaire, se développent désormais des « produits de marquage codés » ou PMC bien plus discrets, qui sont des dispositifs chimiques indétectables à l’œil nu, inodores et incolores permettant le marquage des biens, des personnes et des lieux.

Initialement développés dans le cadre de la lutte contre les contrefaçons, les PMC ont vu leurs domaines d’application se diversifier pour devenir des outils à la fois dissuasifs et discriminants dans la lutte contre les atteintes aux biens, mais aussi à destination des particuliers souhaitant protéger leurs biens.

Cette technologie, qui équivaut à un véritable ADN de synthèse, permet par exemple de marquer les objets de valeurs et ainsi d’identifier l’origine de la propriété d’un objet volé en reliant l’auteur au délit.

Les PMC confèrent à tout support marqué une identification par un code unique. Associées au déploiement de ces dispositifs, les forces de l’ordre interviennent prioritairement aux étapes cruciales de révélation du marquage et de décryptage du code associé. Seule la police ou la gendarmerie, équipées de lampes à ultraviolet, peuvent contrôler ce marquage et être ainsi garantes de la qualité de la preuve matérielle qui résulte de leurs actions.

C’est ainsi que la municipalité d’Aubagne, en proie à la délinquance itinérante, a distribué en 2015 près de 700 kits à ses concitoyens https://www.lci.fr/france/ladn-chimique-la-nouvelle-arme-anti-cambriolage-1522920.html

A Marseille, de nombreux commerces et centres commerciaux sont équipés de ce système. En cas de braquages, des brumisateurs cachés diffusent le produit.

Le déclenchement de ces systèmes dispersifs est géré de façon automatique à l’aide d’une centrale d’alarme, d’un radar de présence ou de façon manuelle à distance.

Les installations de systèmes dispersifs au sein des commerces poursuivent un double objectif :

– dissuader les délinquants de passer à l’acte par l’apposition massive et visible de la signalétique adéquate aux abords de la zone protégée

– établir un lien entre les faits criminels ou délictuels et un individu mis en cause par la révélation de produit de marquage codé sur sa personne ou ses vêtements.

Le coupable peut en effet alors se faire repérer à tout moment, lors d’un banal contrôle routier ou en discothèque, sur projection d’une lumière ultra-violette. Sa peau est imprégnée pour plusieurs semaines, ses cheveux pour six mois, et les habits sont marqués à vie !

D’un dispositif anti-agression à la base, la technologie PMC s’est élargie à d’autres marquage, comme celui des câbles électriques ou des œuvres d’art et les véhicules. Les sociétés productrices garantissent l’unicité du code associé au produit de marquage. Par interrogation de la base de données détenue par les fournisseurs, un objet marqué, signalé volé, peut être restitué à son propriétaire par la mise en évidence du produit de marquage codé et ce, même après plusieurs années.

En attendant l’application de la loi anti-casseurs votée la semaine dernière et devant la recrudescence des exactions pendant les manifestations, ce sont les Produits de Marquage Codés qui vont donc également devenir l’arme anti black blocs privilégiée. Les forces de police envisagent en effet désormais l’utilisation de ces marqueurs chimiques pour identifier les casseurs par pulvérisation pendant les défilés et les suivre ainsi à la trace !

Les PMC permettent donc de relier un individu et/ou un objet à la commission d’une infraction. L’unicité des codes confère à cette technologie un caractère particulièrement discriminant qui contribue à élever les PMC au rang des preuves matérielles lors d’une procédure pénale. Comme tout autre élément de preuve, il se doit nécessairement d’être corroboré par les autres indices et données de l’enquête.

Se pose en effet bien entendu la question des clients de magasins, témoins du braquage, ou de paisibles manifestants malencontreusement situés à proximité d’émeutiers engacoulés, qui seraient marqués par inadvertance par la pulvérisation indiscriminée de cette substance et qui porteront sur eux une donnée personnelle bien indésirable et détectable sous une lampe à ultra-violet les rendant présumés suspects d’un délit.

Une technologie certes innovante, mais dont l’utilisation dans le procès pénal peut s’avérer problématique, notamment dans le cas de brumisation non ciblée du produit marquant.

A suivre donc à l’usage…

(crédits dessin: Cabinet Thierry Vallat)

Source : Thierry Vallat, 19-03-2019

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Kiwixar // 21.03.2019 à 09h26

Comme lu sur une affiche de GJ, ce mouvement est le dernier mouvement de révolte possible. Dès que l’argent liquide sera interdit, que les dernières lois liberticides seront posées, que les lois anti-haines seront en place (interdiction de critiquer l’UE car l’Europe c’est la paix), que le vote sera électronique, que les sympathisants pro-russes perdront leur emploi/RSA ou leurs clients, ben les banksters (ceux qui ont légalisé leur mode de prédation criminel) auront gagné.

Il leur suffira de cliquer/annihiler les meneurs, les plus virulents. De prétendre que tel candidat a eu 55% des « votes » et que la contestation est illégitime, que les mutilés l’ont bien cherché.

Les derniers vieux caciques (Melenchon, Ruffin) seront dégommés pour « fraude fiscale » ou tout autre délit inventé (Lula, Roussef) pendant que des vendus (cf les responsables syndicaux) prendront leur place.

79 réactions et commentaires

  • Eric83 // 21.03.2019 à 08h04

    Quid des effets sur la santé de ces produits chimiques qui imprègnent, nous dit-on la peau des semaines et les cheveux des mois ?

      +45

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    • Eric83 // 21.03.2019 à 08h54

      Par ailleurs et à mon sens, cette technique de répression digne de la dystopie d’Orwell, sera malheureusement efficace contre les manifestants lambdas, non radicaux que contre les radicaux et les blacks blocs.
      En effet, ces derniers arrivaient déjà dans les manifestations le corps entièrement recouvert de vêtements, des pieds à la tête. Nul doute qu’ils vont trouver la parade vestimentaire pour ne pas être atteint par ces marqueurs chimiques.
      En revanche, ce sont les manifestants lambdas qui ne seront pas équipés et qui seront marqués.
      De « beaux » fiascos de justice en perspective.

        +48

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      • Alain // 21.03.2019 à 10h36

        Une cape jetable et la question est réglée …

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        • jp // 21.03.2019 à 20h11

          uen cape invisibilité ça serait chouette lol

          plus simple aussi pour les femmes : s’habiller comme une musulmane pratiquante, perso, ça ne me générait pas vu que je suis frileuse.

            +3

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      • Emmanuel // 21.03.2019 à 10h39

        Marquer certains casseurs (suivez mon regard…) serait mal venu pour le gouvernement, et plus précisément encore les mettre au trou, car c’est GRÂCE à eux – et non à cause d’eux – que l’inflation répressive se poursuit, tantôt législative (lois scélérates), tantôt opérationnelle (lbd40 dans la tronche, etc.). Précieux alliés.

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      • Owen // 21.03.2019 à 10h48

        Du reste, quand on regarde la page d’accueil du principal site des antifas, on lit exactement le programme d’ingénierie sociale de l’exécutif.
        http://lahorde.samizdat.net/

        On peut même finir par se poser la question: est-ce que les blacks blocs sont au service du macronisme ou est-ce que finalement, ce n’est pas plutôt l’inverse ?

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      • inement // 21.03.2019 à 12h52

        Pour ce qui est du problème des blacks-blocs et autres antifas, cela servira peut-être comme une évidence supplémentaire pour les manifestants pacifiques que les ordre venus d’en hauts continuent ou pas à épargner ces deux groupes peu à même de gérer leur colère, si tant est que ce soit bien de la « colère »……..il faudra être attentif à qui est-ce que les drones survolent.

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      • Renard // 21.03.2019 à 17h28

        Exactement et il est tout à fait malheureux que certains intellectuels leaders des gilets jaunes se soient laissés embarqués par la manipulation et ne dénoncent pas les Black block comme agents du gouvernement (ou en tout cas dont les actes sont exactement alignés sur les intérêts du gouvernement).. Je pense à Juan Branco notamment qui malgré sa grande intelligence ne voit pas cette évidence par aveuglement idéologique. Et ne parlons pas de Aude Lancelin et de son compagnon Frédéric Lordon qui eux sautent dans la manipulation les deux pieds joints.

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        • Owen // 21.03.2019 à 19h47

          Juan Branco évolue, mais il manifestait avec les antifas contre la loi travail, qui alors ne présentaient pas de différence idéologique significative avec les autres manifestants sur ce sujet.

          L’esprit des gilets jaunes n’est pas celui des blocs noirs/antifas. Mais la démarche était agrégative, assimilationniste, pas clivante. Il y avait une autorégulation jusqu’en février dans les manifs à leur égard. Les trois historiques n’imaginaient pas du gouvernement un tel cynisme dans l’utilisation de la violence (pendant que les médias assuraient le SAV pour dénoncer le fascisme des GJ) et espéraient aussi que les forces de l’ordre finissent par les rejoindre.
          Maintenant, c’est vrai, le piège se referme sur eux.

          Lordon est un marxiste internationaliste rigide, donc il ne voit pas ce genre de manipulation, ou s’en fiche. Mais j’en veux en effet à Lancelin, qui était ouverte à l’approche « peuple » et pas simplement extrême gauche (voir Thinkerview, ou conférence « bienvenue dans un monde libre »). Elle a fait son choix en faisant partir Jacques Cotta de « Le Média », le seul souverainiste de l’équipe. Depuis, elle sait qu’elle fait de la récupération alors qu’elle sait ce qu’ils sont, comme durant cette émission : https://www.youtube.com/watch?v=myibWP-5KXQ

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        • Gaby // 21.03.2019 à 21h52

          Je ne connais pas grand chose aux black blocks, je le dis tout de suite, mais ne peut-on pas imaginer une autre explication ?
          Peut-être en effet que les black block étaient jusque là bien tolérés (voire provoqués) car considérés comme utiles pour ternir l’image des manifestants et justifier des mesures répressives. Mais peut-être que les personnes en question étaient tout à fait sincères dans leur actions. Il y a quand même quelques motifs qui peuvent donner envie de tout casser, alors que des groupes de jeunes s’organisent de cette façon, non pas que j’y souscrive, mais ça ne me parait pas de l’ordre de l’invraisemblable.

          Aujourd’hui, ces groupes qui auraient été instrumentalisé jusque là commenceraient à faire peur au gouvernement car leurs actions « violentes » (restons mesurés, on ne parle que de casse matérielle) ne sont plus si facilement délimitées et obtiennent un certains soutien populaire.

          Et tant qu’on y est, on pourrait même imaginer un scénario où l’association des black block au gouvernement soit une manœuvre de ce dernier pour les décrédibiliser. Après tout, pourquoi pas, je n’ai pas d’éléments de preuve. (là je provoque volontairement en espérant que mon message soit bien compris).
          Ce que je vois par contre, et là il suffit d’ouvrir les yeux et les oreilles, c’est une bourgeoisie qui commence à paniquer sérieusement, parce que les lieux qu’elle fréquente sont directement attaquées. Et c’est plutôt de ce côté là que je verrai l’explication de l’augmentation de la répression : ils flippent.

          Bien à vous.

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          • Owen // 21.03.2019 à 22h45

            Il n’y a aucun doute sur la sincérité des antifas/blocs noirs, la question n’est pas là. Pour faire vite, il y a toujours eu des « jaunes » envoyés par le pouvoir politique pour pourrir les manifestations, Jack London en parlait déjà. Mais les antifas, avec leur idéologie, font le travail eux-même, et ils font mieux que les « jaunes » puisqu’ils font aussi la police politique dans les manifestations: ils chassent ou tabassent ceux qui ne leur conviennent pas. Et Chouard, jusqu’à récemment était tout le temps entravé pour faire conférence en France car le groupe local antifa menaçait de venir faire le baston (j’en suis témoin, dès 2009, voilà comment il est devenu « extrême droite »). Maïsto invite Chouard à Radio Sud: voilà ce qu’il lui arrive: https://twitter.com/DidierMaisto/status/1108463824854761475

            Oui, cela a pété plus fort pour l’acte 18 et cette fois ci, la macronie doit monter sur le pont pour reprendre l’ingénierie sociale. Mais ça suit. Dans les médias, les GJ passent au niveau « terroristes ». Ou bien: https://www.liberation.fr/checknews/2019/03/20/yves-calvi-a-t-il-regrette-qu-on-n-ouvre-pas-les-stades-pour-parquer-les-gilets-jaunes_1716287.
            L’exécutif a toujours les moyens et les appuis pour monter en répression. Macron l’a dit, sa politique « ça passe ou ça casse ». Là dessus, je ne doute pas de lui.

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          • Renard // 21.03.2019 à 23h10

            Vous voulez faire la Révolution ? Très bien mais faite la totalement alors : montez une myriade d’organisations secrètes qui se brancheront sur les réseaux de trafics d’armes, trouvez des munitions, embrigadez une milice prête à agir le jour J sans se défiler, soyez prêt à monter des barricades de 10 mètres de haut, soyez prêt aux affrontements sanglants avec l’armée régulière. Voilà comment s’organise une révolution. Lisez plutôt ce chapitre des Misérables dont le nom est tout un programme « Faits d’où l’histoire sort et que l’histoire ignore » : https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Mis%C3%A9rables/Tome_4/Livre_01/05

            Vous êtes prêt à faire tout ceci ? Cela m’étonnerait beaucoup.

            Pour que la violence puisse produire des effets politiques il faut qu’elle soit extrême. La violence à demi, tel que celle produite par les Black Block, ne peut être que favorable au pouvoir. Pourquoi ? Parce que désolé mais ce n’est pas pour quelques vitrines cassées que la bourgeoisie va prendre peur et abandonner tout ses privilèges. Vous supposez une bourgeoisie chochotte et lâchant ses privilèges pour un rien, moi je les suppose malins et accrochés à leur argent mieux qu’une moule à son rocher.
            Vous voulez cassez des vitrines sur les Champs, et après ? Ça ne servira qu’à renforcer le pouvoir qui pourra utiliser les images de violences pour décrédibiliser le mouvement, car personne n’aime la violence peu importe sa classe sociale.

            A notre époque où les mœurs politiques se sont radoucis à un niveau inédit dans l’Histoire toute Révolution est impossible. Mettez vous ça bien dans le crâne.

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            • double agent // 28.03.2019 à 20h22

              Je vais me faire l’écho ici d’une certaine idée du black block qui existe chez l’extrême gauche, chez des écrivains et probablement chez des sociologues de la radicalisation.

              Aujourd’hui la « vraie » violence extrême n’est envisageable et accessible que par une frange minoritaire de la population, pour les raisons que vous évoquez : organisations invisibles et efficaces, confiance totale entre les membres, connaissances fines des armes à feux ou autres engins explosifs et où les trouver/fabriquer, et surtout volonté de fer et engagement à aller jusqu’au bout (où la mort est une possibilité).

              Mais dans un pays où cette violence et ce type d’organisation là est absente depuis la fin de la seconde guerre mondiale (à part pour les mondes du grand banditisme et du trafic de de drogue) c’est très compliqué pour des personnes lambda d’aller directement au dernier cran.

              Faire l’expérience des blacks blocks est donc aussi, au delà de l’intérêt politique ou médiatique immédiat de l’action, permettre pour ses membres de faire l’expérience d’une certaine violence, d’expérimenter une véritable organisation tactique, et aussi de vivre une fraternité et une solidarité de groupe devant l’adversité.

              Si vous lisez quelques bouquins de témoignages de soldats vous vous rendrez compte que cet aspect humain est extrêmement présent pendant une guerre.

              Cette « apprentissage » de la radicalité qui se fait dans les blacks blocs est donc potentiellement une première étape nécessaire, pour les gens concernés, avant de pouvoir/savoir s’engager à un degré de radicalité supérieur.

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      • Jérôme // 21.03.2019 à 19h49

        Donc, si je comprends bien, un manifestant fera un malheur en discothèque (comme Castaner?) vu que l’on ne verra que lui. Et sinon, lors d’un contrôle routier, la police aura systématiquement un détecteur de PMC?
        Sinon, j’espère que les Produits de Marquage Codés seront diffusés grâce à des drones de fabrication française quand même. Comme la société DRONE VOLT a annoncé un plan d’économies de 800 000 euros, L’État va peut-être utiliser son savoir-faire: https://www.youtube.com/watch?v=tVvamKVXIWA
        Bref, l’industrie de l’armement russe vend son savoir-faire grâce à l’élimination des terroristes en Syrie
        Les Français vont vendre leurs drones et leurs lanceurs de balles d’éborgnement (LBD) grâce à leur utilisation sur des civils… français.

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      • northlane // 22.03.2019 à 19h07

        Non les BB n’arrivent pas encagoulés, ils se changent au milieu de la foule ou derrière une banderole, maintenant au lieu de jeter leurs habits après la manif, il les bruleront directement sur place comme après une manif à Stalingrad y a 3 ans, c’est le seul changement majeur. Et je reste persuadé qu’avec un bon gommage des couches supérieures de l’épiderme ce truc s’enlève assez facilement.

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  • Jeanne L. // 21.03.2019 à 08h06

    On disait qu’ à Athènes les jours d’assemblée du peuple qui étaient souvent couplés avec le marché qui commençait à l’aurore, les hérauts venaient à la fin du commerce avec des cordes trempées dans du sang d’animal et poussaient les citoyens récalcitrants vers la colline de la Pnyx pour aller siéger . Les derniers se retrouvaient avec la chlamyde salie et barrée d’un trait rouge, ils écopaient d’une amande .
    Si la première démocratie (directe) exigeait des citoyens la participation directe et active à l’exercice du pouvoir, maintenant c’est quand on exerce son droit constitutionnel de manifester qu’on va se retrouver marqué chimiquement (avec un dérivé du Round-up?) et suivi à la trace pendant des jours …

      +37

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  • Alfred // 21.03.2019 à 08h11

    Un effet secondaire de l’utilisation massive de ces produits de marquage dans les manifestations sera la baisse généralisée de leur efficacité pendant les cambriolages…. Quand tout le monde sera marqué au moindre contrôle routier les bleus n’auront plus le temps de vérifier chaque marquage et criminels comme manifestants seront marqués pareil (les uns noyés dans les autres).

      +16

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    • vert-de-taire // 21.03.2019 à 09h22

      Pas sûr
      La présence de marqueurs entraînera une analyse de ces marqueurs afin d’en déterminer les origines.
      en quoi cela dérangera les services de police ?
      Ils prendront le temps qu’il faut tout comme maintenant
      et trouveront des suspects à loisir.
      Avant et encore maintenant on recherche l’ADN des cambrioleurs sur les lieux, maintenant on recherche les PMC sur chaque personne : contrôle de tous en permanence avec analyse d’origine rapide.
      une sorte de contrôle de proximité automatique qui sera généralisé.
      En entrant dans les magasins, en plus des détecteurs RFID on aura des détecteurs PMC.
      Orwell dépassé par nos dictateurs.

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      • Alfred // 21.03.2019 à 10h45

        Je vois bien la tendance et j’imagine bien les portiques « intelligents » qui scruterons les passants marqués ou non mais c’est comme les caméra de surveillance: à un moment il faut un gugusse derriere l’écran et un opj dans la chaine. Vous imaginez le controle routiez avec 20 voitures sur le coté et tout le monde marqué positif? Combien de faux positifs?
        Par ailleurs combien seront marqués par les forces de l’ordre et combiens seront marqués par des particuliers? ça va être coton la collecte des données.

          +6

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  • Fabrice // 21.03.2019 à 08h38

    Il serait aussi intéressant de savoir si ces produits sèchent immédiatement ou après quelques minutes ou plus car la contamination dans une manifestation vu les bousculades sera multiple, d’autant que les fameux blacks blocs couverts de pieds encape à mon avis bruleront les preuves.

    la prochaine étape sera la puce électronique qui nous suivra en permanence, et la participation pourra être diffusée sur internet pour que la société publique et privée nous rappelle qu’il y a toujours des conséquences à la contestation.

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    • inement // 21.03.2019 à 12h58

      Puce RFID, montres et lunettes connectées.
      Je crois que c’est un passage de la bible qui dit que nous aurons la marque du diable sur le poignet et à la tête…..à suivre.

        +8

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  • red2 // 21.03.2019 à 08h48

    On se dirige tranquillement vers une époque bien sombre… la technologie se rapproche voire dépasse celle des pires romans d’anticipation. Ce qui me chagrine beaucoup en tant que docteur en physique c’est le manque de conscience des scientifiques qui participent à ces saloperies. Mettre au point les produits qui sont décrits dans cet article c’est tout sauf neutre! Je connais des collègues ou amis qui ont refusé de travailler dans la reconnaissance faciale, les rfid ou microsources d’énergie invisibles à l’oeil ou même le photovoltaique flexible pour des raisons éthiques mais dans un monde ou la valeur cardinale est l’argent, il s’en trouvera toujours pour travailler sur des projets dangereux pour les sociétés humaines. Sans compter ceux tellement passionnés par leurs études qu’ils n’ont simplement pas le temps de s’intéresser au monde extérieur. « Science sans conscience n’est que ruine de l’ame. » Comme disait l’autre, certains semblent malheureusement l’avoir oublié. Il est plus que temps de remettre de la philo, de la politique et de l’humanisme dans le monde des sciences. A commencer par les cursus de formations, en école d’ingenieur par exemple on en est très loins de s’intéresser à ces sujets étique…

      +51

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    • Fritz // 21.03.2019 à 09h53

      « à ces sujets éthiques ». C’est la conscience morale de ces scientifiques qui est étique.

      Sur le fond, cet article est hallucinant. La police pouvait neutraliser les casseurs et incendiaires de samedi dernier, car leurs identités sont connues, et ils sont suivis à la trace par les caméras de la Préfecture de police, comme le rappelait Xavier Raufer dans l’émission de Taddeï. Mais elle a laissé faire, car il fallait discréditer les Gilets jaunes.

      Samedi prochain : Famas au programme, avec la présence des soldats de l’opération Sentinelle. Même les lecteurs du Figaro s’indignent. Comme le rappelle @Kiwixar, c’est le dernier moment pour se révolter et sauver notre liberté.

        +38

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      • Kiwixar // 21.03.2019 à 10h32

        Un soldat français tirant sur un manifestant français? J’ai plus peur d’un euro-gendarme ou euro-bac venu d’Ukraine et tirant dans le tas sous couvert de démontrer la « compatibilité Otan » de son pays.

        La garde rapprochée de Macron, est-ce que ce sont des Français?

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        • Haricophile // 21.03.2019 à 17h12

          Tu te trompe lourdement. Demande a tes parents comment ça se passait en 40-45.

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          • Fritz // 21.03.2019 à 17h36

            Soyez poli, au moins. Qui vous dit que Kiwixar n’a pas connu cette lointaine période ? Pourquoi l’infantiliser en le renvoyant à ses parents, s’ils sont toujours de ce monde ?
            Et citez moi des événements situés « en 40-45 » (entre 1940 et 1945, je suppose) où les soldats français ont tiré sur des manifestants français.
            Le drame de la rue d’Isly, c’était en 1962.

            https://fr.wikipedia.org/wiki/Fusillade_de_la_rue_d'Isly

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      • René Fabri // 21.03.2019 à 10h40

        La volonté politique est nécessaire. La technologie ne suffit pas.

        Il parait que les ordres n’ont pas été donnés. Il y eut cependant des interpellations, des procès en comparution immédiate et des peines prononcées. Mais cela s’est fait en cachette, sans publicité, sans donner les noms et les raisons des condamnés. Les télévisions ne parlent que de la violence des Gilets Jaunes et plus du tout des référendums.

        Pourtant, les référendums seraient bien utiles pour décider d’engager ou de maintenir une armée très coûteuse dans un pays lointain, ou de vendre les bijoux de la France.

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      • Jérôme // 21.03.2019 à 19h25

        @Fritz Tu te trompes lourdement 🙂 🙂
        Désolé, mais nos militaires ne pourront pas tirer (en légitime défense, bien sûr) sur les Français avec une arme française car le fusil d’assaut FAMAS fabriqué par l’entreprise GIAT a été remplacé par le HK 416 F, d’origine allemande bien sûr.
        D’ailleurs, ça ne vous rappelle pas quelque chose le projet KANT ?
        Devinez qui était le ministre de l’économie qui a finalisé le beau rapprochement, en 2015, entre GIAT devenu Nexter (ça fait plus « Yankee » avec l’accent) avec l’entreprise allemande Krauss-Maffei Wegmann (KMW) ?
        Donc, maintenant l’État Français est actionnaire d’une entreprise holding (KDNS) basée à Leyde, aux Pays-Bas qui résulte de la joint-venture entre KMW et Nexter.

          +11

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    • inement // 21.03.2019 à 13h05

      Votre commentaire devrait être étonnant et pourtant il ne l’est pas, cette observation est également certainement applicable à la santé et la pharmaceutique, comme dans bien d’autres domaines.
      Le monde est à repenser mais nous devons surtout à mes yeux ne pas croire que celui-ci est arrivé à cette organisation « globale » par inadvertance, pour de fait ne pas reproduire les mêmes erreurs.

        +2

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    • AtomeCrochu // 21.03.2019 à 15h13

      Nos écoles et universités scientifiques forment d’excellents techniciens/ingénieurs/docteurs, mais pour le reste, on repassera. J’ai eu beau avoir des cours de « philosophie et histoire des sciences », ça pi**ait pas bien loin, juste du gloubi boulga digne de l’encyclopédie du XVII, « avant la modernité tout le monde était c*n et endoctriné, l’obscurité, toussa toussa ».

      L’esprit critique, c’est en bossant et surtout, à mon humble avis, en se heurtant à la cruauté et à la violence du chômage. Beaucoup de collègues thésards ou ingés trentenaires, très futés au demeurant, n’ont ou n’avaient AUCUNE culture historique ou économique, ils attendent leur grand soir benoîtement, qu’ils soient pro ou anti macaron, plébiscitant une UE qui les met à poil.

      Le désespoir lié au déclassement, cher à C.Guilly, secoue et instruit du monde…Mais en pousse bien plus à commettre l’irréparable…

        +12

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      • Seraphim // 22.03.2019 à 01h13

        Oui, enfin pour rentrer en école d’ingénieur, le concours comporte des épreuves de français/litterature qui comptent autant en points que celle de mathématiques. A mon époque c’était l’Idiot de Dostoievski et les Mémoires d’Outre-Tombe de Chateaubriand. A priori, c’est assez formateur. De plus, pendant les études il y a aussi des cours d’économie qui ne sont pas du tout superficiels. On peut pas en dire autant des cursus de physique à l’université.

          +0

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  • Papagateau // 21.03.2019 à 09h20

    Il y a une caméra sur chaque LBD (lanceurs de balles D’éborgnement), mais il y a, à chaque fois, moins de vidéos que de balles lancées, ce qui laisse penser qu’il y a de bonnes preuves, celles qui vont dans le sens du gouvernement, et de mauvaises preuves, quand un tir part au visage. Et ces preuves là sont très périssables : Elles disparaissent.

    Jusque là, l’erreur policière est humaine…
    Le plus intéressant est la suite: Malgré des destructions de preuves massives et permanentes (et donc organisées), il n’y a eu aucune poursuite, ni même aucune instruction. Aucune accusation de faux en écriture publique.
    Pire : L’absence d’images des cameras de LBD sont toujours acceptées comme preuve d’absence de tir au visage…
    Le juge « indépendant » l’accepte.

    Dans ces conditions, que pourra faire un gouvernement avec une vaporisation de colorants sur des milliers de personnes durant plusieurs heures ? Tous en taule ? Poursuivi chez soi ? Repéré , l’année suivante, à l’aéroport par une caméra spéciale.

      +42

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    • Papagateau // 21.03.2019 à 09h41

      J’ai oublié la conclusion: Et si les archives qui indiquent que le colorant a été utilisé à plus d’endroits que prévus disparaissent ?
      Et si les archives indiquant plus de jours que prévus disparaissent ?
      Un an après, toi, avec du colorant sur ta veste comment fais-tu pour te défendre ?

      Je pense aux vidéos de LBD éborgneurs disparaissent.

        +15

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      • inement // 21.03.2019 à 13h11

        Vrai qu’au vu des disparitions et pertes d’innombrables pièces que constituent un dossiers de justice…..le doute est plus que permis en ces temps de troubles à tous les niveaux.
        Cela dit sous un gouvernement et Sa justice qui ne connait pas la définition du mot « intégrité », là le doute disparait de lui-même.

          +3

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    • douarn // 21.03.2019 à 18h53

      Bonjour Papagateau
      LBD : Lanceur de Balle de Dénucléation

        +3

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  • Kiwixar // 21.03.2019 à 09h26

    Comme lu sur une affiche de GJ, ce mouvement est le dernier mouvement de révolte possible. Dès que l’argent liquide sera interdit, que les dernières lois liberticides seront posées, que les lois anti-haines seront en place (interdiction de critiquer l’UE car l’Europe c’est la paix), que le vote sera électronique, que les sympathisants pro-russes perdront leur emploi/RSA ou leurs clients, ben les banksters (ceux qui ont légalisé leur mode de prédation criminel) auront gagné.

    Il leur suffira de cliquer/annihiler les meneurs, les plus virulents. De prétendre que tel candidat a eu 55% des « votes » et que la contestation est illégitime, que les mutilés l’ont bien cherché.

    Les derniers vieux caciques (Melenchon, Ruffin) seront dégommés pour « fraude fiscale » ou tout autre délit inventé (Lula, Roussef) pendant que des vendus (cf les responsables syndicaux) prendront leur place.

      +91

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    • Jérôme // 21.03.2019 à 17h57

      Si vous faîtes allusion à ce que j’ai évoqué ici même, hier, à propos du refus d’un emploi parce que mon épouse est russe et que j’ai eu des activités en lien avec des russes, je me permets de préciser que je suis uniquement « pro-français ». C’est vrai que je trouve ignoble cette incitation à la haine et à la guerre contre un pays, un peuple, une culture. Mais les russes se foutent royalement de l’opinion des journalistes/politiques français donc pour moi, si combat il y a, c’est un combat qui est mené sur ce blog qui dénonce la manipulation de l’information dont sont victimes les Français. D’ailleurs, il y a un gros boulot à faire puisque mon futur employeur a décidé de se rétracter avant même la moindre enquête qui aurait pu me permettre d’être habilité confidentiel défense ou pas. Et puis après tout, ce n’est pas si grave d’être de facto considéré comme un potentiel danger pour son propre pays. L’ambiance est à la chasse aux sorcières. D’autres sont diffamés alors que moi, je suis un anonyme et jusqu’ici ça va.

        +13

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  • vert-de-taire // 21.03.2019 à 09h32

    La technique au service de la répression

    Pas de possibilité de contre-témoigner.
    Celui qui maîtrise la technique pourra faire accuser qui il veut !
    Et vu les dysfonctionnements du système judiciaire et des médias, une accusation sera incontestable.

    Génial, le pouvoir (et les riches qui en dispose) peuvent se débarrasser de n’importe-qui !
    On vit une époque formidable.

      +20

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    • Jeremia // 21.03.2019 à 09h52

      Absolument, un marquage arbitraire et au milieu d’une foule devient pour l’accusé une « preuve » de culpabilité difficile à réfuter.

        +10

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  • Ardéchoix // 21.03.2019 à 09h48

    L’avantage de ce système pour les astronautes en orbite (équipés de lampe UV) , sera de pouvoir immédiatement visualiser la nation des Gaulois réfractaires, ce pays où la devise de la République est devenue  » liberté, égalité, armée » .

      +10

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  • Emmanuel // 21.03.2019 à 10h25

    Avec ce marquage de masse, il va pleuvoir des  » faux positifs  » sur la France. Ah, c’est pas si grave, vu que l’Etat micronien avait déjà rèsolument opté pour l’illégalité…
    Il n’empêche, je finis par penser que certaines personnes prévoyant un marquage électronique généralisé de la population (dans un futur plus ou moins lointain) n’étaient peut-être pas si délirantes que ça.

      +20

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  • Ubu // 21.03.2019 à 10h54

    Le meilleur marquage c’est comme quand on joue au foot ou n’importe quel sport co, et qu’on est en défense, « on marque » l’attaquant.
    La police n’agit pas dans ce sens avec les blocs noirs, ce qui pourrait signifier qu’elle n’est pas en position défensive dans ce cas.
    La plupart de ces groupuscules sont identifiables dès le départ, et leurs composants sont identifiés depuis bien longtemps. Et curieusement, ils ne sont pas la cible prioritaire des forces de l’ordre.
    Chercher l’erreur…

      +25

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  • Rémy@B // 21.03.2019 à 11h36

    il nous faut accepter ce marquage à l’encre dans un premier temps, ensuite, pour des raisons techniques évidentes, accepter la puce sous la peau.

    c’est le progrès (de lad ictature) …

    Orwell dépassé et de loin, quelle misère.

      +8

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  • Toff de Aix // 21.03.2019 à 11h43

    Super. Donc, si je comprends bien, on va balancer ça dans les manifs, au milieu des cortèges. Casseurs et non casseurs seront ainsi marqués. Car qu’on ne me fasse pas croire que le produit est sélectif : en cas d’émeutes ou de casse, il y a souvent des non casseurs qui se retrouvent à côté des coupables, il y a du mouvement de foule. D’ailleurs le fait d’être marqué de la sorte prouvera-t-il a 100% que j’ai commis des actes délictueux, à la lumière de ce que je viens de dire ?

    C’est donc plutôt un moyen supplémentaire pour dissuader, et réprimer, les gilets jaunes et autres manifestants pacifiques. Le message est clair : vos revendications n’existent pas, pendant que vous les formulez je vais au ski et je m’en cogne…par contre je peux vous retrouver dans six mois et vous mettre en taule.

    La République En Miettes va toujours plus loin dans sa conception de la démocratie, à ce que je vois.

      +35

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    • Jérôme // 21.03.2019 à 17h21

      Il faut le comprendre aussi. Il s’en va skier tranquillou pendant que sa police mutile les manifestants. Et c’est le couac! Les directeurs refusent de faire tirer sur les gens. D’ailleurs, ce n’est pas forcément par humanisme mais plutôt pour essayer de s’en sortir avec des circonstances atténuantes lors des futurs procès qui auront lieu.
      Alors si on ne peut plus skier ou s’éclater avec les filles en boite de nuit sans être déranger par ces gens qui ne sont rien, mais où va-t-on?

        +17

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  • toupie // 21.03.2019 à 12h32

    Je ne suis pas francais et je vais rarement en France mais j’ai lu que l’armee francaise sera appellée en renfort lors des manifestations . Ca devient du vrai n’importe quoi en France actuellement. si ca continue a ce train c’est le venezuela dans pas longtemps .
    Par ailleurs Macron joue un jeu tres dangereux au niveau politique. il est frappant de constater qu’il y a tres peu d’analyses politiques de qualité sur la situation en France. on parle beaucoup de trump mais pourquoi ne parle-t-on pas plus du gouvernement francais ? Je vais tenter quelques lignes de reflexion (il est regrettable que les messages soyent limité en longueur sur ce site)

    Macron joue un jeu tres dangereux alors que sa position politique est faible (ce point est peu souligné)
    – ses principaux soutiens exterieurs ont disparu ou sont fortement fragilisés. Merkel est totalement desavouée meme au sein du CDU (la situation politique en allemagne est peu evoquée par la presse francaise)
    – au premlier tour des presidentielles macron a fait 20% il me semble, un des plus bas scores de la Ve republique

      +11

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    • Haricophile // 21.03.2019 à 17h18

      Ce n’est certainement pas le Venezuela, tu as été désinformé et l’exemple choisi est très mauvais, je propose plutôt le Honduras, le Mexique, l’Ukraine, la Libye, la Palestine…. le choix est vaste.

        +12

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    • Ubu // 21.03.2019 à 20h27

      Petit rappel :
      Macron n’est pas là pour durer, il a une « mission », c’est de son propre témoignage télévisuel.
      Faites un petit tour dans les archives et écoutez ce qui est dit.
      20% au premier tour certes en suffrages exprimés… mais 17%, et au deuxième tour, si vous comptabilisez l’ensemble de l’électorat… !
      En clair, ce type n’est pas là pour être le représentant du peuple français.
      Il ne joue aucun jeu dangereux en terme de parti (d’ailleurs , son équipe n’est qu’une bande de branquignols, bras cassés et autres médiocres dont personne n’aurait voulu, un peu comme pour le ….désolé, le point Godwin), mais il joue à un jeu dangereux en terme de Patrie !

        +6

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  • toupie // 21.03.2019 à 12h33

    Ce qui me frappe par ailleurs c’est la facilité avec laquelle on peut etablir une semi-dictature dans l’etat francais jacobin centralisé

    – La fonction publique francaise est entierement aux ordres (idem regime de vichy ou ce sont les fonctionnaires francais qui faisaient les basse oeuvres de l’occupant) mais ca ne date pas d’hier
    – Certaines forces de repression datent du regime de vichy : CRS (successeurs de gardes mobiles crées pour traquer les resistants), RG
    – La separation des pouvoirs a ete malmenée par divers astuces et la politisation abusive de la magistrature, le parquet a le doigt sur la couture du pantalon. on le voit avec les gilets jaunes
    – Certaines mesures contre la nation et la souveraineté datent de sarkozy deja
    – Inflation de lois scelerates votées dans l’urgence recemment (lois contre les casseurs etc) EN 1968 il me semble un loi semblable avait ete votée. criminalisation et diabolisation de toute contestion aussi legitime soit-elle (car une mere de famille qui est dans la rue car elle ne peut plus nourrir ses gosses c’est legitime). avec un smig a paris, on ne vit pas on survit..
    – Faiblesse de l’opposition politique en france, intimidation de l’opposition (lepen, melenchon) via des perquisitions, diabolisation du FN (commission d’enquete ou lepen est convoquée la on est carrement dans la farce). de plus iils se tiennent plus ou moins tous entre eux.

      +10

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  • inement // 21.03.2019 à 13h17

    La technologie permettre-t-elle bientôt de marquer les transactions financières virtuelles et pourtant bien réelles ?

      +17

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  • moshedayan // 21.03.2019 à 14h05

    Le désir de mettre fin à l’argent en espèces est la tentative des Etats à tendance autoritaire et totalitaire.
    Ce désir existe au sein de l’UE mais pas dans la majorité des autres Etats. Pourquoi? parce que l’argent en espèces est le seul moyen à ce jour le plus souple pour traiter une multitude de petites opérations.
    Si les Etats de l’UE avec leurs banques se lancent dans ce projet, ils auront pour effet de restreindre à leur espace géographique les principales opérations monétaires. Et cela aura des conséquences sur les transactions internationales et le tourisme hors UE. Ainsi, quoi que les « Européistes » en pensent ou souhaitent l’UE sera considérée comme un espace économique quasi-fermé, un « camp retranché » totalitaire avec qui il ne faut pas vraiment faire affaire. Mais d’ici là, je crois justement plus à l’effondrement de l’euro, avec le retour de monnaies qui relanceront la souplesse des échanges.

      +7

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  • Caliban // 21.03.2019 à 14h10

    Vu les milliers d’arrestations « préventives » déjà pratiquées, il sera désormais très pratique pour les forces de l’ordre d’interdire aux manifestants de revenir de semaines en semaines :
    • une bonne pulvérisation massive sur la foule qui défile
    • et hop, la semaine suivante les arrestations préventives / arbitraires à la pelle

    Par conséquent, l’arme jumelée de ce marqueur, c’est la garde à vue dans les commissariats.

    Merci M. Macron pour ce moment formidable.

      +10

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  • Casimir Ioulianov // 21.03.2019 à 14h28

    A force de dissuader les gens d’exercer leur droit légitime à manifester , il devient de plus en plus certain que d’autres formes de contestations apparaîtront. Certaines seront pacifiques , d’autres sans doute beaucoup moins.
    J’ai l’impression que l’exécutif est en train de consciencieusement boucher une à une toutes les sécurités de la cocotte-minute sociale … inutile dans ces conditions de préciser comment ça va finir.
    Une simple question me trotte pourtant dans la tête : Pourquoi ? Quel peut être la finalité/le but recherché(e) de telles actions. A qui ça peut profiter d’avoir un gouvernement qui ne répond pas à la question sociale et qui n’y réagit que par le déni engendrant au passage la violence ? Même « Das Kapital » a tout à y perdre si ils se retrouvent avec un Octobre 1917 sur les bras, alors ? A qui profite le crime ?

      +18

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    • Alfred // 21.03.2019 à 14h51

      A qui cela profitera? Vous le savez déjà.
      Attendez vous à:
      -une disparition du parlement européen (en cas de raz de marée natinaliste)
      -un amoindrissement des pouvoirs du parlement et à une disparition du sénat (ou le remplacement du sénat (« trop figé et peu democratique » par une assemblée d’experts dans leurs domaine et « issu de la société civile »)
      -la disparition de l »election présidentielle telle que nous la connaissons.

        +5

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    • moshedayan // 21.03.2019 à 14h52

      Je crains fort que vous ayez raison – une répression politique avec un fond social et économique n’aboutira qu’à deux voies possibles : l’effondrement (par déliquescence sociale et débilité du corps politique) ou la violence (par guerre civile ou autres formes de révoltes chroniques sanglantes). Ces 2 voies possibles sont en fait proches l’une de l’autre. Vos médias croient et plébiscitent encore la répression. Qu’ils le fassent sans mesure. Je suis persuadé qu’ils creusent leurs tombes ; il n’est pas utile de chercher à les sauver.
      Votre pays comptait 14% de pauvres en 2016 d’après leFigaro et, selon des catégories sociales-familiales, ce taux est bien au-delà de 20%. voir
      https://www.lindependant.fr/2018/09/12/linsee-compte-88-millions-de-pauvres-en-france,4695024.php
      lire 8,8 millions de pauvres )
      Vos GJ ne sont pas apparus par « l’opération du Saint-Esprit » ou « une puissance étrangère » (comme le rêve parfois votre « Grand Européen » de président.
      Armée et police ou pas , Votre pays est déjà en fait dans l’impasse et l’asservissement à l’Allemagne (car Mme Merkel a bien rassuré M. Macron dimanche dernier qu’il se devait de « tenir bon » !!!)
      ps / entendu sur une radio enquête Atlantico 39% de Français actifs sont prêts à une Révolution !?

        +13

      Alerter
    • USgo home // 21.03.2019 à 21h44

      il n’y aura pas d’octobre 2017: les techniques d’espionnage(lois renseignement et le matériel français d’espionnage sur le net qui se vends dans le monde entier tellement il est bon) ont bien évoluée, celle de repression aussi, et surtout leurs magouilles ont empéché un parti d’opposition crédible d’apparaitre avec un programme crédible. Des explosions sporadiques avec une augmentation du bordel ambiant, ça oui, une situation à la mexicaine, les gangs(drogue, magouilles en tous genres, islamiques) prendront du pouvoir, et pendant ce temps les |modéré] à la macron pourront skier tranquilles, et leur donneurs d’ordre empocher tranquillement le service de la dette.

        +2

      Alerter
    • Gaby // 21.03.2019 à 21h55

      C’est parce que vous les surestimez que vous ne comprenez pas.
      Ils ne sont pas seulement égoïstes, ils sont aussi très incompétents car choisis pour les mauvaises raisons, c’est d’ailleurs ce que je retiens de plus important dans le discours de Branco.

        +3

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      • Seraphim // 22.03.2019 à 01h21

        Incompétents pour réaliser le programme que vous voudriez leur voir faire, ou par rapport au simple bon sens, oui. Mais très compétents pour faire celui auquel vous ne pensez pas.

          +3

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  • grumly // 21.03.2019 à 14h53

    C’est une bonne proposition pour développer le tourisme. On met déjà des autocollants sur sa valise ou sa voiture, pourquoi pas se faire faire un petit tatouage au henné des dernières manifs à la mode. Fait voir ta collec’, oh tu as Nantes acte 32, la chance ! Comme en plus c’est indélébile sur les vêtements, ça va dynamiser le marché de la frippe. Tout le monde ira montrer ses nouveaux tatouages sous les lumières noires des boîtes de nuit, à l’image de Castaner le week end dernier. Eins, Zwei, Polizei.

      +6

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  • Louis Robert // 21.03.2019 à 15h19

    Si seulement on pouvait résoudre une crise sociale profonde et d’une telle ampleur par marquage chimique! Nostalgie enfantine de l’arme absolue des films de science-fiction…

    Que d’impuissance tout de même!

    Misère de la France.

      +8

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  • Florent // 21.03.2019 à 15h39

    Ils peuvent sortir des marqueurs chimiques, la mission Sentinelle, en fait ce qu’ils veulent.

    L’équation est inchangée depuis décembre dernier, peu importent les techniques de répression. La facteur clé c’est : le nombre.

    En l’état actuel de la mobilisation, même en prenant les chiffres hauts fournis par les GJ, le nombre n’y est pas. Le dire c’est un peu un crève-coeur quand on va soi même aux manifestations depuis plusieurs semaines mais c’est la réalité un peu dure, passée l’excitation ou l’enthousiasme du moment.

    Je reste persuadé que si le nombre y était (en gros ne serait qu’un seul million de personnes mobilisées), on l’emporterait.

    Et si jamais ce mouvement n’amène à rien, on sait bien que la situation économique et sociale ne va pas s’améliorer. Donc demain, un autre mouvement prendra la relève, plus expérimenté, plus aguerri, plus nombreux ? Ce système on le sait profite à même pas 15% de la population… quand suffisamment de classe moyenne aura basculé vers le bas (a priori ce n’est pas suffisant à l’heure actuelle), alors il y aura plus de monde éveillé pour battre le pavé.

    Ils ne sont pas aussi puissants qu’ils le paraissent, c’est juste qu’en face ça reste apathique.

      +28

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    • POL // 21.03.2019 à 17h18

      C’est très exactement celà, il n’y a pas assez de monde touché par la misère pour faire tout basculer Avec un ou deux millions de personnes en acteXYZ sur Paris, l’affaire serait pliée en deux jours, il ne peut y avoir plus de 100 000 policiers, à plus de 10 contre un, il s’applatiraient immediatement. il faudra attendre encore quelques temps que le ras-le-bol augmente. Les nantis, bien lire les frileux, ceux qui ont trop à perdre dans l’affrontement, sont encore nombreux et ont encore beaucoup de poids.

        +10

      Alerter
    • Micmac // 21.03.2019 à 22h11

      Ils n’auraient pas besoin de 80 000 policiers chaque samedi si le nombre de Gilets Jaunes n’était simplement que deux à trois fois le nombre de manifestants annoncé par le Ministère de Rantanplan. Ça ferait en gros un policier par manifestant en prenant les chiffres du ministère multiplié par 3. Irréaliste.

      Vous voulez une estimation basse du nombre de manifestants? Prenez les chiffres de Rantanplan et multipliez les par 10, à Paris comme en province.

      Sinon, on ne peut pas expliquer le nombre de policier mobilisés et la panique du pouvoir. Si vraiment il n’y avait que 30 000 personnes dans les rues de Paris, Bordeaux et Toulouse, pour reprendre les principales manifestations de ces dernières semaines, il ne se passerait rien, le pouvoir n’aurait pas peur.

        +6

      Alerter
      • Subotai // 21.03.2019 à 22h40

        A moins qu’il n’y ai pas réellement 80.000 « policiers » – mais alors, combien?
        En tout cas c’est sûr qu’il y a quelque chose qui cloche avec les chiffres officiels fournis…

          +3

        Alerter
  • Denis // 21.03.2019 à 16h35

    Des produits chimiques marquants pendant les manifestations!
    Ouaip! Mais sont-ils testés? Parce qu’en plus d’être peinturé en jaune,
    faudra pas, en plus, se faire inoculer un cancer de la peau!

    Perso, ça me paraît dans la logique des personnages qui ont le
    pouvoir:
    1- vous n’êtes rien( ce que disaient les nazis)
    2- Un marqueur pour désigner ceux à éliminer( physiquement ou symboliquement)
    3- T I N A, c’est pourtant simple!!!
    On n’a pas le choix les gars, on n’y peut rien, c’est pas ma faute, on
    obéit aux ordres….mais on n’a pas besoin de me forcer,etc…

    Tient, on dirait la France d’aujourd’hui ou d’hier.

    Quel mauvais esprit! 🙂

      +8

    Alerter
  • Betty // 21.03.2019 à 16h38

    Comme indiqué sur la page https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/pjgn/IRCGN/L-Expertise-Decodee/Analyse-Chimique/Decryptage-des-Produits-de-Marquage-Codes-PMC : »En phase d’expérimentation depuis 2011 dans 17 départements métropolitains, ces systèmes ont démontré leur pouvoir de dissuasion (sur 111 sites équipés, seuls 3 déclenchements volontaires ont été constatés). En conséquence, une diminution des faits de délinquance, notamment envers les commerces, a été rapportée et viendrait en appui d’une généralisation du dispositif. »

      +1

    Alerter
  • RGT // 21.03.2019 à 18h39

    Après les PMC, ce sera le tour du puçage RFID de TOUS les citoyens afin de tracer tous leurs mouvements à la seconde près…

    Sauf bien sûr les vrais criminels (particulièrement en col blanc) qui auront droit à des passe-droits ou des dispositifs permettant d’envoyer le code d’un clampin lambda qui n’était pas sur les lieux… Ou celui d’une personne « gênante » que notre gouvernement souhaite faire inculper d’un crime qu’il n’a pas commis, preuves irréfutables à l’appui.

    Ceux qui ne porteront pas de tag RFID seront alors totalement transparents pour les « forces de l’ordre ».

    Nous avions travaillé il y a de nombreuses années sur un prototype de lecteur qui était capable de détecter plusieurs centaines de tags différents. Avec 3 lecteurs en réseau il était possible de détecter chaque tag ET sa localisation géographique, même en dehors de la zone comprise entre les lecteurs.

    Dire que nous avions fait ça à titre d’expérience au sein du B.E., « pour le fun », sans avoir conscience des applications « bénéfiques » qui pourraient en être tirées.

    Bienvenue dans le monde « moderne ».
    J’espère simplement être mort avant l’avènement de ces « mesures sécuritaires » destinées à « protéger la population des criminels ».

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    • douarn // 21.03.2019 à 19h24

      S’il vous plait RGT, selon vous, serait il possible de faire « cramer » ou de rendre inopérante une puce RFID déjà implantée avec un montage électronique simple dont le schéma pourrait être mis sur le web (quelque chose du style : oscillateur astable + bobine) ?

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      • jp // 21.03.2019 à 20h23

        je ne sais pas comment détruire une RIFD dans un corps mais dans un objet, c’est 5 à 10 secondes au four à micro-ondes

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      • RGT // 22.03.2019 à 07h53

        Pour inhiber le fonctionnement d’une puce RFID (sans l’extraire) c’est très facile : Il suffit simplement de la mettre dans une cage de Faraday.
        Si la puce est implantée dans votre bras, il suffit simplement d’enrouler du papier d’alu autour du bras « implanté » et plus rien ne passe (ou si peu que la puce ne reçoit plus assez d’énergie pour être « réveillée »).
        Et pour activer une autre puce « pirate », il suffit simplement d’en avoir une dans sa poche (enfermée dans du papier d’alu que l’on retire au moment opportun)…

        Quant à griller définitivement la puce, il suffit de l’extraire, et si on ne souhaite pas être considéré comme un « dangereux terroriste », on la grille (micro-ondes) puis on réimplante la puce HS : On ne va pas vous imputer un « défaut de fabrication »…

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    • Ubu // 21.03.2019 à 20h47

      Ce qui me fait sourire, c’est qu’il y a encore 10 ans, quand on parlait de la puce RFID à quelqu’un, on se faisait rire au nez, et taxer dans la volée de complotiste, avec dédain et pitié.
      Et maintenant, c’est presque demain, et les gens continuent à regarder leurs pieds.
      Comment faire ?

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  • Seraphim // 22.03.2019 à 01h34

    A quand la projection de PMC à l’assemblée nationale?
    Et à la Commission de Bruxelles sur la bande de lobbyistes en foule compacte?

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    • RGT // 22.03.2019 à 08h02

      Sûrement pas !!!

      Ce serait une « atteinte à la Démocratie et à ses Divins Représentants ».

      De toute façons ça rentre en conflit avec leur « immunité ».

      Imaginez un seul instant un Cahuzac en herbe qui se fasse bêtement repérer à la frontière Suisse par un PMC alors qu’il souhaite en toute innocence ne pas se séparer de ses économies quand il voyage à l’étranger…

      Ce serait scandaleusement discriminatoire. Une atteinte à la liberté déplacement.

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  • traroh // 22.03.2019 à 10h23

    En quoi ce genre de marquage constituera-t-il une preuve en justice ? Les flics sont connus pour leurs faux témoignages contre des manifestants, parfois relevés par la justice (mais jamais sanctionnés…). Qu’est-ce qui empêchera les flics de « marquer » quiconque leur déplaît ? Les dérives de ce dispositif sont programmés d’avance ! Personnellement, je pense qu’il ne faudra pas attendre longtemps avant que ça ne devienne n’importe quoi…

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  • Ubu // 22.03.2019 à 11h02

    Être « marqué »…, c’est un champ sémantique qui laisse la porte ouverte à beaucoup d’interprétations qui vont, je sens, très certainement dériver dans tous les sens, alimentant ainsi de nouvelles polémiques à venir.
    Au fait, « marqués à l’insu de votre plein gré », qui de vous savait qu’il y avait déjà une puce dans votre nouvelle carte d’identité ?

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  • serge // 22.03.2019 à 17h29

    Très bien le PMC et probablement ses petits camarades reconnaissance faciale, puce et autre mouchard de voiture/ordinateur/compteur électrique… Comme cela, balancé contre le vent ou avec le vent, sur des distances inconnues, avec des volumes non contrôlés et en rémanence longue sur supports, à peu près tout le monde finira par en avoir en « illimité » sur soi. Et la surveillance explosera d’elle même quand elle devra convoquer/interroger des milliers de gens par jour à peu près n’importe où. Et bien entendu, comme dans le tas, il finira par y avoir une majorité de gens qui se sont fait avoir sans le savoir et sans même être concernés, une bon gros ressentiment général. Et là on finira par atteindre les millions de gens impactés par les mêmes lois débiles de contrôle et surveillance et probablement nettement plus de gens très très fâchés qui ne seront plus devant leur TV à se demander pourquoi c’est le bordel mais participant physiquement à une colère fort louable. Et peut-être pas seulement avec des gilets jaunes contre des armes vu que l’on aura pourri leur vie familiale et professionnelle par des enquêtes intrusives, bien entendu à charge…

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  • le voyeur // 23.03.2019 à 20h39

    Le gouvernement et les autorités Françaises ont perdu la tête! Le processus pourrait passer pour ingénieux, mais , les personnes ne sont pas des « euros volés » que je sache! Le gouvernement passe à côté de la solution du problème…..intentionnellement à mon avis, et ça fait érudit comme méthode! Pauvre Micron.

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  • clauzip 12 // 23.03.2019 à 20h59

    Mais,que nous inventera Macron pour imposer ses vues non démocratiques?
    Et si ces produits n’étaient pas suffisants?qu’y a t il après.
    La démarche violente de Macron en refusant toute solution politique est bien l’expression d’une infime minorité qui tient au pouvoir plusqu’à la vie de nombreux citoyens.
    La fuite en avant est celle d’un irresponsable dont le but est l’après…
    Je suis écœuré!

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