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17.novembre.201817.11.2018 // Les Crises

Macron s’effondre, et emporte les médias avec lui

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Source : Le Blog Mediapart, Macko Dràgàn, 12-11-2018

Il règne une atmosphère de fin de règne en Macronie. Pourquoi cependant ne donne pas-t-elle pas lieu, dans les médias grand public, à un «Macron Bashing» semblable à celui subi par Hollande lors de son mandat ? Peut-être parce qu’il est la dernière chance, le dernier tour de piste, d’un système à bout de souffle, et qui refuse de mourir…

C’est désormais officiel : Macron est dans les choux. Il serait laborieux de dresser l’inventaire exhaustif des symptôme de l’effondrement, car, de l’affaire Benalla jusqu’à la polémique sur Pétain en passant par la démission de Hulot et Collomb, la fronde contre la hausse du diesel et j’en passe, sur fond de résultats économiques décevants, voire catastrophiques, il est évident que plus rien ne va en Macronie. Notre monarque se retrouve à poil en tonneau à bretelle, seul au milieu des ruines.

Ceci est évident, mais pas pour tout le monde. Car il est un petit milieu qui continue à défendre le président envers et contre tout, quand même ses plus proches soutiens prennent leur distance et, en off, démontent l’ex roi-soleil, devenu crépusculaire : et ce milieu, c’est celui des médias (ou, pour le dire plus précisément, et pour ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain, celui des éditorialistes).

Il a suffit que la Méluche (quoiqu’on pense du personnage) se fasse tout rouge et hausse le ton le temps d’une vidéo devenue virale pour que le tempo d’une semaine de matraquage intensif soit lancé, sans que ne soient posés (y compris du côté de Mediapart, ce qui fut pour moi une déception) les questionnements cruciaux que pourtant cette affaire imposait. L’un des rares à avoir soulevé les lièvres les plus intéressants, à ce sujet, fut Daniel Schneidermann, dans ses chroniques matinales, que je me permets de citer avant de passer à autre chose : « De toute l’histoire des perquisitions dans des scandales de recettes ou de dépenses de campagnes électorales, c’est la première fois, assurent les Insoumis (et il me semble bien qu’ils ont raison) qu’un domicile personnel est perquisitionné. Pourquoi ? Que cherchait le parquet, hiérarchiquement soumis au gouvernement, qui dirige l’enquête ? […] A l’article de Mediapart, il ne manque qu’une chose : la description du piège dans lequel ils se sont eux-mêmes retrouvés. Et, éventuellement, sa dénonciation » ; « La double casquette de Sophia Chikirou, responsable de la campagne et prestataire, rendait cette campagne, d’emblée, légitimement soupçonnable (même s’il semble, d’après notre enquête auprès de professionnels, que cette campagne n’a nullement été surfacturée). Mais le très professionnel procureur de Paris, avec son bandeau d’aveugle sur les yeux, est, dans le système français de nomination, tout aussi légitimement soupçonnable ».

Mais inutile de revenir plus encore sur cette affaire. Que la presse et les télévisions grand public n’aiment pas tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la gauche n’est plus une surprise. Ce qui stupéfie l’observateur même le mieux disposé, c’est la passion sans bornes qui continue, en pleine tourmente, d’unir nos éditorialistes à un président qui s’abîme pourtant dans un gouffre d’impopularité, massivement (il suffit de vivre dans le monde réel pour s’en rendre compte) rejeté par la société civile, et dont l’absence totale de compétence en terme de gestion de l’État est désormais plus que criante.

En son temps, Pépère (Hollande) était rapidement devenu la risée de la quasi-intégralité des médias nationaux, qui le descendaient à coup de « unes » ravageuses avec un degré de mauvaise foi qui frôlait parfois les plus hautes cimes du ridicule –ce qui, à la longue, avait fini par me le rendre (presque) sympathique, malgré le caractère profondément détestable de sa politique.

Pas Macron. Les médias mainstream, semble-t-il, le défendront jusqu’à leur dernier souffle, avec les dents s’il le faut. L’affaire Benalla ? Une dérive individuelle. La démission de Hulot ? Le pétage de plomb d’un homme sensible. Les improbables péripéties qui ont entouré le départ de Collomb ? C’est le vieux malappris qui est coupable de haute trahison, pas le président. La bêtise crasse de bon nombre de députés LREM ? R.A.S. Le pathétique remaniement ministériel, sans cesse ajourné en raison de manque d’effectif pour intégrer un gouvernement dont plus personne ne veut ? Un nouveau souffle, s’exclament-t-ils tous ébahis. La polémique sur Pétain ? Une fatigue passagère –qui n’a jamais vanté Vichy un soir de coup de mou ? Les sorties ineptes du président sur les chômeurs, et les français en général ? Le recul sur les lois environnementales ? Les prévisions économiques à la baisse ? Les mesures antisociales ? Les échecs diplomatiques ? Circulez, il n’y a rien à voir et tout va bien.

Ceci est proprement hallucinant.

Voir à ce point ce qu’il est impossible de désigner autrement que comme les représentants du système médiatique faire corps autour du leader qu’ils se sont choisi, au détriment de toute déontologie, sans même prendre la peine de mettre un vernis de neutralité sur le fanatisme idéologique néolibéral qui les anime a au moins un intérêt : mettre à nu les rouages éculés de la pensée dominante.

Avec Hollande, les tenants de la pensée hégémonique pouvaient encore espérer plus à droite, plus libéral. Ils se sont comportés avec lui comme avec un domestique maladroit dont on attend la fin du contrat intérim pour le congédier. Avec Macron, la chose est différente : d’une certaine façon, alors que tout craque, que tout s’effondre, que le système est à nu, il est la dernière chance. Il va donc falloir le défendre jusqu’au bout, contre tout, même –et surtout- contre l’évidence. Parce qu’il n’est pas sûr qu’il sera possible, très bientôt, de remettre une pièce dans la machine. Frédéric Lordon l’avait bien vu, à l’époque, lors de la campagne du jeune prodige attalien :

« Les riches veulent rester riches et les puissants puissants. C’est le seul projet de cette classe, et c’est la seule raison d’être de son Macron. En ce sens, il est le spasme d’un système qui repousse son trépas, sa dernière solution, l’unique moyen de déguiser une continuité devenue intolérable au reste de la société sous les apparences de la discontinuité la plus factice, enrobée de modernité compétitive à l’usage des éditorialistes demeurés. De là ce paradoxe, qui n’en est un que pour cette dernière catégorie : Macron, auto-proclamé « anti-système » est le point de ralliement où se précipitent, indifférenciés, tous les rebuts du système, tous les disqualifiés qui se voyaient sur le point d’être lessivés et n’en reviennent pas d’une telle faveur de la providence : la possibilité d’un tour supplémentaire de manège ».

Et ce tour sera peut-être le dernier.

Il y a de cela quelques jours, j’ai entendu Léa Salamé manquer de s’étouffer d’indignation chaque fois que son invité de ce jour-là, le jeune et par ailleurs plutôt sympathique Quatennens, utilisait l’expression « les médias ». « Encore les médias ! Encore à critiquer les médias ! », s’exclamait-elle, comme si cela n’existait pas, comme si « les médias » n’était que le délire d’une bande d’illuminés dans laquelle les gauchistes crapotent aux côtés des soraliens et des complotistes.

« Les médias » existent. Nous ne parlons évidemment pas de la horde de pigistes précaires qui constituent le gros des rédactions, et qui, invisibles, n’ont pas voix au chapitre. Nous ne parlons pas non plus des quelques enclaves (notamment chez les humoristes de France Inter et dans la presse indépendante) où règne encore une totale liberté de ton. Mais les faiseurs d’opinion, ceux qui ont porté Macron au pouvoir après avoir lâché Juppé, sont une douloureuse réalité de notre société qui se voudrait pluraliste et démocratique. Il serait temps, en ces heures ce dévoilement et de dévoiement, de ne plus nier cet état de fait.

Et il serait temps, surtout, de leur part, de songer à un mea culpa.

Parce que le jour où le discrédit de médias trop visiblement aux ordres sera total et définitif, il ne faudra pas s’étonner si les citoyens s’en vont biberonner des sources plus fangeuses encore que celles de BFMTV.

J’en appelle donc à nos éditorialistes : sortez du manège, lâchez Macron ! Sinon, tel le joueur de flûte de Hamelin, il vous entraînera avec lui, droit dans le mur. Et personne, je le crains, ne sera gagnant dans ce désastre.

Quelque chose se prépare. Avec ou sans vous.

Salut & fraternité,

M.D.

P.S. : je ne résiste pas à la tentation, tardive, de mentionner cet article affligeant pondu par les « décodeurs » du Monde ; ou quand la propagande prend les traits du fact-checking : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/10/17/non-la-perquisition-subie-par-jean-luc-melenchon-et-la-france-insoumise-n-est-pas-politique_5370832_4355770.html

Source :Le Blog Mediapart, Macko Dràgàn, 12-11-2018

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Jean // 17.11.2018 à 08h01

=> Les riches veulent rester riches et les puissants puissants. C’est le seul projet de cette classe, et c’est la seule raison d’être de son Macron.

Ils ne veulent pas seulement le rester mais l’être davantage… toujours davantage. Comme un héroïnomane qui réclame une dose toujours plus importante, jusqu’à ne plus être capable d’agir en fonction de son propre intérêt, de celui de ses enfants, de quiconque. C’est l’illustration de la menace écologique que représentent les 1% pour l’Humanité.

121 réactions et commentaires

  • Alfred // 17.11.2018 à 07h51

    Tout cela est vrai (presque totalement, car la colère de Mélenchon n’a pas été perçue par tout le monde comme cela, loin de la …). Mais il manque quelque chose.
    Cette courte chronique d’Agnès Maillard pose à mon avis un constat plus juste de la situation aujourd’hui.
    https://blog.monolecte.fr/2018/11/14/la-republique-en-vrac/

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    • Dominique65 // 17.11.2018 à 19h19

      Marianne aussi a rendu compte honnêtement de la situation.

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  • Jean // 17.11.2018 à 08h01

    => Les riches veulent rester riches et les puissants puissants. C’est le seul projet de cette classe, et c’est la seule raison d’être de son Macron.

    Ils ne veulent pas seulement le rester mais l’être davantage… toujours davantage. Comme un héroïnomane qui réclame une dose toujours plus importante, jusqu’à ne plus être capable d’agir en fonction de son propre intérêt, de celui de ses enfants, de quiconque. C’est l’illustration de la menace écologique que représentent les 1% pour l’Humanité.

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    • farinet // 17.11.2018 à 08h53

      Oui et les « Médias » qui chaque année se gargarisent sous les marronniers que sont Davos et le classement Forbes, pour informer le peuple qu’il ne faut pas désespérer. Dans LREM il n ‘y a plus rien des trois valeurs Liberté Égalité Fraternité, va falloir refaire les frontispices de nos bâtiments publics.

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      • Kiwixar // 18.11.2018 à 05h01

        « => Les riches veulent rester riches et les puissants puissants. C’est le seul projet de cette classe, et c’est la seule raison d’être de son Macron. »

        Je pense que c’est une erreur fondamentale de penser ça. Les riches ne veulent pas être seulement riches. Ils veulent être riches PARMI LES PAUVRES, c’est bien différent. Pour eux, avoir 100 millions, 1 milliard ou 100 milliards ne fait pas grande différence dans ce qu’ils peuvent dépenser. Ce qu’ils souhaitent, c’est que nous (les gueux) soyons dans l’indigence la plus crasse. Esclaves, serfs. Ils préfèrent avoir 100 millions dans un océan de misère que 10 milliards si tout le monde vit bien (toit, nourriture, sécurité). Ce sont des psychopathes. Le seul message qu’ils comprennent et comprendront, c’est le raccourcissement.

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    • ledufakademy // 17.11.2018 à 16h27

      Alors accroches toi jean …
      Lis ce message :
      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Georgia_Guidestones
      … voilà ce que les 1% ont prévu pour nous.
      -Maintenez l’humanité en dessous de 500 000 000 [500 millions d’individus] en perpétuel équilibre avec la nature.
      -Guidez la reproduction sagement en améliorant l’aptitude et la diversité.
      -Unifiez l’humanité avec une nouvelle langue vivante.
      -Dirigez la passion, la foi, la tradition et toute chose par l’usage de la raison et de la modération.
      -Protégez les peuples et les nations par des lois équitables et des tribunaux justes.
      -Laissez toutes les nations se gouverner librement, et réglez les conflits internationaux devant un tribunal mondial.
      -Évitez les lois tatillonnes et les officiels inutiles.
      -Équilibrez droits individuels et devoirs sociaux.
      -Privilégiez vérité – beauté – amour – recherche de l’harmonie avec l’infini.
      -Ne soyez pas un cancer à la surface de la Terre. Laissez de l’espace à la nature. -Laissez de l’espace à la nature

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      • Larousse // 17.11.2018 à 19h04

        L’humour a toujours ses vertus. Après laisser croire que les « élites » se servent de l’écologie pour prévoir un asservissement des pauvres pourquoi pas… Pourtant, ce ne fut pas un hasard, quand tous les penseurs « anti-Malthus » du XIXe ont condamné les méthodes préconisées par Malthus pour lutter contre la pauvreté et ont condamné aussi ses analyses économiques. Malthus avait émis des critiques contre les conceptions de Ricardo et d’Adam Smith (chantres du libéralisme).
        Enfin masquer le fait que le développement humain de ces 100 dernières années a détruit de vastes espaces naturels et des espèces végétales et animales n’est pas acceptable. Il faudra bien être « raisonnable »
        ( silence d’épuisement intellectuel )
        et c’est bien le 1% des plus riches qui mène la danse de la déraison, du consumérisme, du quant à soi, de la jalousie inter -sociale (le self-made man du moi aussi je pourrai peut-être avoir une Porsche, … un écran plat de 3mx2mx10cm en finesse et que sais-je encore…)

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        • I have a dream // 18.11.2018 à 09h31

          Déjà à l’époque des Lumières Montesquieu écrivait:《 C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du Pouvoir est porté à en abuser: il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites. 》

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        • Camille // 19.11.2018 à 10h14

          Remarques exactes mais ce n’est pas contradictoire.
          Je vais, pour exemple, vous citer un échange que j’ai eu avec un groupe exclusivement constitué d’élites locales (30 personnes) exception faite de… moi. L’échange plus restreint s’est fait avec 4 personnes. Les 4 personnes sont, par ailleurs, caractéristiques d’un électorat PS écolo ou Verts dans les différents propos.Donc auto proclamation de gauche. Précisions ceux du droite les valaient.

          Résumé : « C’est foutu, nous consommons trop , et de toute façon il y a trop de monde sur terre ».

          A ce stade, la conversation semble en suspens, pas de conclusion, silence. Et là j’ai compris. Ils étaient dans l’impossibilité de formuler ou même de prolonger consciemment leur raisonnement : il fallait éliminer physiquement la majorité des classes populaires et moyennes en chute ou les écarter de toute consommation pour préserver leur organisation sociale avec les « petits mieux » écolos qu’ils intègrent à leur mode de vie individuel, mais surtout ne pas changer le modèle et leur positionnement social.

          J’ai remarqué ce raisonnement souterrain et ces convergences de manière récurrente. Appelons ça par commodité « Macron-Verts ».
          Ils sont en train de marier écologie et variante d’extrême droite autoproclamée centre droit et gauche dont les caractéristiques sont l’exaltation de l’inégalité, de la violence et l’essentialisme.

          Le trip : « les pauvres vous êtes des fachos anti écolos ! Ce sera plus de gasoil ni de fuel et c’est tout ! on va vous mater. A vous de disparaître pour que nous puissions jouir ! », est totalement dans ce raisonnement. Et la déchirure territoriale se fait dans ce cadre.

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    • Chat noir // 20.11.2018 à 20h14

      Ce que vous dites est vrais mais pas suffisant. Le problème crucial est avant tout la dèfense du système. Continuer dans l’anti dèmocratie du gouvernement reprèsentatif, la resprivata ( rèpublique) contre la respublica pour que la majoritè soit des esclaves en donnant l’apparence du contraire pour les dominants de l’ombre. Le système des partis gauche / droite, n’est qu’une partie du système pour empècher tout changement de paradigme.

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  • LBSSO // 17.11.2018 à 08h09

    La Macronie sauvée par l »Allemagne ? Vichy ?

    E Todd en 2015 avait suscité une polémique en établissant un parallèle entre Valls et Pétain.
    Au début d’une conférence il réitère cette fois-ci (cf Gambetta mise ne ligne hier)) en s’en prenant à E Macron : “faisant cette erreur sur la position de la France dans les années 30 , on sent qu’ EM est pressé d’être en 1942 “.
    Année où l’Allemagne envahit la zone sud…(et d’une collaboration évidente qui ne peut plus être discutée).
    On retrouve ici la constante volonté de nous mettre en garde contre les tendances autoritaires anthropologiques de la France.
    D’où son conseil de nous rapprocher du monde anglo-saxon , de quitter une zone euro dominée par une Allemagne illibérale.

    Or, il y a 3 jours , cette annonce :
    “Mercredi à Paris, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand et son homologue allemand Wolfgang Schaüble vont présenter un projet d’assemblée parlementaire franco-allemande “.
    http://www.europe1.fr/international/vers-la-creation-en-janvier-dune-assemblee-parlementaire-franco-allemande-3800228
    Le contraire de la stratégie défendue par E Todd.

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    • Alfred // 17.11.2018 à 08h30

      Je viens de découvrir ce projet de trahison. Je pensais que comme avec les autres nous aurions à serrer les dents cinq ans et que l’on survit à tout. J’en suis moins certain. Ça va peut être pas passer. Il va peut être falloir trouver un moyen de virer ces fous furieux avant qu’ils ne cassent vraiment tout.
      (Je suis pour la hausse drastique du prix de tous les hydrocarbures mais dans un plan concerté de relocalisation et de proximité de tous les services publics et petits commerces. Je vais mettre le truc jaune moche aujourd’hui à la sortie de mon bled (ça a commencé). Si le gouvernement des bras cassés gagne ici il aura un boulevard pour la suite (et le RN en faction derrière). C’est ce qu’il faut comprendre à gauche. Il faut qu’il marque un arrêt.)

        +49

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      • LBSSO // 17.11.2018 à 09h20

        Pourquoi E Macron a-t-il réalisé son entrevue sur le porte-avions C De Gaulle ?

        S’adressant aux porteurs du  » truc jaune moche  » :

         » Qu’ils viennent me chercher !  »
        🙂

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        • Paul // 18.11.2018 à 05h25

          Je pense que ce jour là notre  » homme  » devait porter sa plus belle petite culotte-fendue, juste au cas où , un humeur de manque d’affection se serait manifester parmi la troupe…..

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    • Sandrine // 17.11.2018 à 10h00

      Je vois 2 objectifs à court terme de cet improbable parlement franco-allemand sensé siéger « alternativement » dans une ville francaise puis une ville allemande (à l’image de la diete du Saint-Empire?)
      -précipiter la neutralisation (destruction) des parlements nationaux
      -entériner la cession du siège français au conseil de sécurité

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      • Alfred // 17.11.2018 à 11h00

        C’est exactement cela. Si les français ne se mobilisent pas contre cela ils sont perdus. Ils iront manifester « conjointement » en Allemagne pour réclamer des miettes (après avoir eu au passage le bénéfice d’une harmonisation (salaires à 2€)).
        Comme les gens sont trop cons pour anticiper, il faut les suivre quand ils réagissent comme aujourd’hui. Ce gouvernement DOIT subir un échec cuisant dans les semaines qui viennent où effectivement nous irons jusqu’à la perte totale de souveraineté.

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    • Jean // 17.11.2018 à 12h35

      Ne jamais sous-estimer Macron, quand une trahison peut en cacher une autre :

      https://francais.rt.com/economie/55481-pourquoi-france-a-t-elle-double-exposition-dette-americaine-en-deux-ans

        +12

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    • ledufakademy // 17.11.2018 à 18h08

      Ils sont devenus fous ?
      Assemblée franco allemande en janvier 2019 ?

        +8

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      • Alfred // 17.11.2018 à 18h22

        Il faut l’empêcher car comme l’a montré toute la construction européenne il est impossible de revenir en arrière…

          +12

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        • R.C. // 17.11.2018 à 23h47

          Vous avez raison. Il suffit de voir comment la sortie de l’euro est devenue l’escalade impossible d’une montagne. L’oligarchie emmène le peuple dans une nasse sans retour. Comme une proie prise au piège, plus nous avançons dans le projet E.U., plus nous sommes enferrés, plus nous simmes étranglés…
          Il faut arriver à étouffer dans l’oeuf ce projet d’assemblée, avant qu’il nous étouffe, avant qu’il étouffe ce qui reste de souveraineté nationale dans ce pays.

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        • Kiwixar // 18.11.2018 à 03h11

          « il est impossible de revenir en arrière… »

          En 1788, malgré les avertissements (les tracts de Robespierre sur l’indigence des Français), il y en a qui pensait qu’il était impossible de changer quoique ce soit de droit divin. Et hop… il suffit de sortir la guillotine sur une place publique, et le monde change d’un coup. Et ceux qui, confortables, ne croyaient pas au changement, ont été convaincus (raccourcis).

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          • Alfred // 18.11.2018 à 09h29

            Je m’étais retenu d’écrire « impossible de revenir en arrière sans violence » car je sais très bien à quel point la plupart des gens s’illusionne sur ce que l’on peut faire par la violence et sur ce qui leur en couterait. Je rejette absolument l’idée très répandue que vous exprimez qui est « c’est pas grave on peut toujours mettre à bas le système par la « révolution » / la violence. Oui in fine c’est possible. Sauf que sauf que une fois la violence déclenchée (guerre, guerre civile, révolution) on ne sait jamais quand ni comment cela se terminera. L’issue peut être pire que que le point de départ. Et surtout il est particulièrement naif de penser que l’on obtiendrait plus facilement en période violence ce que l’on obtient pas en période de paix. Si en ces ages de médiocrité généralisée nous sommes incapables de nous organiser en période « aisée » il est inimaginable que nous y arrivions en période de fortes difficultés voir de chaos. Il faudrait une forte montée du niveau intellectuel et de cojones de la population. C’est possible. Les périodes troubles révèlent les personnes. Mais c’est dangeureux car elles ne font pas toujours sortir le meilleur.
            Bref les chances de nous tirer d’affaire sont bien supérieures si on agit avant qu’après sur ce sujet particulier du parlement neovichyssois comme sur d’autres.

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            Alerter
          • Barbe // 18.11.2018 à 11h48

            D’accord, comme toujours, Alfred : la violence serait un aveu d’impuissance.
            Tout peut être résolu si l’on sait ce que l’on veut. Que demande le peuple?
            C’est simple : à voter les lois.
            Le peuple sait très bien que la majorité ne peut pas gouverner. Elle ne peut pas même écrire les règles. Que lui reste-t-il ? Les voter.
            C’est simple et efficace. Et surtout possible. Voir la Suisse.
            De Gaulle ne voulait-il pas compenser l’hyper présidence par le recours au peuple de temps à autre? La France vit dans un entre deux, à destination de la démocratie directe. Et si on n’y parvient pas, le peuple continuera à morfler.

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    • lon // 19.11.2018 à 22h45

      Si c’est du même niveau humanistiquement bêlant que Arte , je prends un billet pour les US , et demande le statut de réfugié esthétique ..

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  • Jean // 17.11.2018 à 08h17

    => Parce que le jour où le discrédit de médias trop visiblement aux ordres sera total et définitif, il ne faudra pas s’étonner si les citoyens s’en vont biberonner des sources plus fangeuses encore que celles de BFMTV.

    A moins qu’ils trouvent, au contraire, d’autres moyens de s’informer, de discuter et de partager l’information, indépendamment des pouvoir de l’argent qui ont toujours maintenus l’omerta dans les médias qui leurs appartiennent.

    => J’en appelle donc à nos éditorialistes : sortez du manège, lâchez Macron ! Sinon, tel le joueur de flûte de Hamelin, il vous entraînera avec lui, droit dans le mur. Et personne, je le crains, ne sera gagnant dans ce désastre.

    A moins, encore une fois, que la vérité puisse enfin sortir du carcan que l’on veut lui imposer. Il ne faut pas reformer les médias, il faut en inventer d’autres et ce blog en fait la démonstration.

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    • vert-de-taire // 19.11.2018 à 18h12

      ILS, les médias achetés, sont plus malins.
      ILS ont produit des articles qui critiquent leur position dominante ; pas bcp mais juste ce qu’il faut pour ‘prouver’ à des juges qu’ils ne sont pas impartiaux, totalement vendus, …
      Même l’Immonde le fait très astucieusement.
      ILS savent comment ne pas insulter l’avenir.
      ILS s’en sortent presque toujours.
      La guillotine a bcp fonctionné pour les crétins et les pauvres qui n’ont pas pu fuir…

      ILS ne lacheront Macron que pour une relève convenable ..
      Inutile d’espérer la fin de Macron, car ce n’est que leur marionnette du moment, le pantin qui occupe les cerveaux disponibles légitimant le processus et système a-démocratique dans lequel nous survivons.

      Et puis ‘on’ a voté pour ! Nous autres opposants, sommes (encore) incapables de créer une force suffisante au bon moment.
      On a eu une chance avec FI,
      on n’a pas su la prendre
      ce n’était pas parfait, cela ne le sera jamais car cela ne se peut !

      le moindre faux pas, le moindre défaut est rédhibitoire !
      à juste titre
      C’est ne pas faire confiance aux institutions car le manque de contre-pouvoir freine la prise de risque
      donc prudence justifiée des électeurs
      sauf que
      sauf que précisément la proposition de FI de changer la constitution avait comme but premier
      d’instituer du contre-pouvoir

      Il devenait moins risqué de voter pour FI puisqu’on allait pouvoir révoquer les députés félons !

      (presque) Personne n’a pu le savoir puisque la dictature est déjà en place.
      Elle s’intensifie en continue.

      Ces médias alternatifs existent
      mais dispersent le peu de fric que l’on peut leur consacrer

      Nous devons imposer un rapprochement de façon à avoir quelques champions
      Reporterre par exemple
      ceci afin de constituer UN mouvement pluriel.
      FI serait pas mauvais, il comporte déjà toutes les classes sociales+, dixit O. Todd.

        +1

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    • ropib // 19.11.2018 à 18h46

      Je suis d’accord sur l’idée qu’il n’y a pas de réforme possible de l’industrie médiatique traditionnelle. Cependant cette industrie devrait déjà avoir disparu. Les subventions à la presse et le système de licence sur les fréquences audiovisuelles, alors que nous connaissons différentes technologies capables de garantir une neutralité sur le contenus, sont des détournements de moyens publics.
      Hélas aujourd’hui un projet de loi préparant la fin de l’audiovisuel mettrait bien plus de gens dans les rues que la hausse du gasoil, on pourrait même s’attendre à une vague de suicides si elle était mise en œuvre, tant certains foyers sont devenus dépendants.

        +0

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      • Jean // 22.11.2018 à 01h40

        Il ne faut pas faire en fonction de l’industrie médiatique traditionnelle mais malgré elle. Ceux qui voudront survivre devront s’adapter aux nouveaux médias. L’ancien monde est mort même s’ils l’ignorent encore.

          +0

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        • ropib // 22.11.2018 à 14h41

          Certes, mais nous subventionnons cette industrie et lui offrons des avantages économiques conséquents (j’insiste sur les licences d’exploitation de fréquences). A partir de là nous affaiblissons nécessairement les autres entreprises qui, elles, ont un avenir, mis en péril par la difficulté de les laisser avoir un présent. Et on peut quand-même s’interroger sur cette utilisation de moyens publics pour défendre des intérêts particuliers (contre d’autres), et sur une absence de responsabilité relativement à une partie de la population qui n’est pas du tout en passe de s’adapter : très concrètement je ne suis pas certain que répondre au gilets jaunes qui se plaignent des médias qu’on va leur couper la télé dans 2 semaines soit susceptible de les calmer.

            +0

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  • anatole27 // 17.11.2018 à 08h26

    Puisque c’est Médiapart qui fixe le curseur du bien et du mal, n’y a t’il pas conflit d’intêret quand Léa Salamé prend partie contre la France Insoumise alors qu’elle vit en couple avec Raphaël Gluckmann leader d’un parti concurrent lancé juste pilpoil au moment ou l’on constatait la présence d’une Femme au domicile de JL.Mélenchon ? Horreur Malheur la nausée me reprend rien que d’y penser …

      +56

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    • moshedayan // 18.11.2018 à 10h11

      Bien vu, mais ne cherchez pas à faire une concordance des temps systématique. Et je n’aime pas trop les évocations de certains commentaires sur l’activité de Raphaêl Glucksmann. Cette personne je ne l’apprécie pas du tout en soi mais ne crois pas qu’il présente un danger. Il n’est qu’une expression de la « meute des chiens de garde » – c’est-à-dire du système médiatique, volontiers cosmopolite ou mondialiste.
      Après son mariage avec Eka Zgouladzé, de l’équipe Saakachvili qui migre de Géorgie en Ukraine (ouaah quelle proximité culturelle !) il est passé à Léa Salamé… Rien que ce parcours pour être toujours en « vue médiatique » ou dans des milieux de pouvoir en dit long sur le fond de cette personne.

        +7

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  • Louis de Constance // 17.11.2018 à 08h35

    Les Français, ceux qui daignent se déplacer pour accomplir leur devoir de citoyen, élisent des ‘loosers’ ; pourtant ils se permettent de matraquer et critiquer les autres ! La France stagne et/ou recule: désindustrialisation, chômage, économie atone, dette publique vertigineuse, matériel et équipements militaires vieillissants; mais les Français sont indifférents à tout cela. En fait, ils sont frappés d’une sorte de fatalisme ,celle des loosers et des médiocres ! Je lis ou j’entends souvent : ‘ ça va péter!’ . Mais pour cela, il faut une prise de conscience ! Or, les Français sont KO debout !

      +18

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    • Alfred // 17.11.2018 à 08h48

      I dont understand what you say.

        +13

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    • Fritz // 17.11.2018 à 09h25

      A propos de dette publique vertigineuse :
      http://www.usdebtclock.org/
      Sans rancune, Louis.

        +10

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    • bluetonga // 17.11.2018 à 11h28

      « Losers » pas « loosers », Louis. Un petit vestige de frenchisme on dirait. Le processus d’acculturation n’est pas complètement achevé, hang in there.

        +10

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    • xc // 17.11.2018 à 17h43

      Que voulez-vous ? Les « losers », il n’y a qu’eux qui se présentent. Du reste, je crains qu’il n’y ait personne d’autre.

        +1

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      • malbrough // 18.11.2018 à 15h16

        Faux il n’y a qu’un type de dirigeant qui est promu pars les médias .
        Nuance .

          +2

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  • Georges Clounaud // 17.11.2018 à 08h38

    C’est dans ce contexte que ces mêmes médias nous survendent le boboïde et ectoplasmique « Place Publique » de Glucksmann…
    Ultime et désespérée tentative d’un système au bord du gouffre ?

      +29

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  • justinos // 17.11.2018 à 08h40

    Excellents article et texte de Frédéric Lordon ! C’est tout à fait cela. Mais ce n’est pas le signe que la situation soit mure pour une « bonne vieille révolution », comme dirait Besancenot, ou pour des avancées décisives du devenir-communiste de la société (comme dirait Friot), car à l’indignation en passe – peut-être – de devenir active d’un peuple… jaune de colère, manquent encore les divisions profondes et la panique réelle, autodestructrice, de la classe dirigeante. Et puis, il y a la bêtise de ceux qui veulent garder le privilège (très présumé) de la vertu : témoin, la CGT qui ne veut pas se commettre avec ceux qui pourraient être d’extrême-droite (faudrait-il proposer de surtaxer les électeurs du RN ?). Cacher ce peuple impur que je ne saurais voir !

      +16

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    • Alfred // 17.11.2018 à 08h53

      Martinez vient de suicider la CGT. Heureusement qu’il y a des Ruffin à gauche avec un peu plus de flair et de cervelle.
      (Les syndicats auraient pu faire leur méa culpa et dite ok on a rien vu venir ; ok on est pas en charge ici mais on reste pertinents et on est utiles pour porter des revendications. Au lieu de cela ils font les dinosaures. (Certains diraient parce qu’on fond ils sont jaunes et ont organisé la démobilisation. Jaunes contre gilets jaunes?))

        +21

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  • ien // 17.11.2018 à 08h45

    Médiapart a appelé à voter Macron
    Souvenons-vous que MDP a porté Macron, en l’accueillant puis en le soutenant ouvertement. Et, avec une parfaite logique, trahissant un grand souci déontologique, s’est affirmé dans l’opposition dès le lendemain de l’élection présidentielle. Cet épisode montre que, lorsque la presse prétend devenir directeur de conscience en invitant ses lecteurs à « penser bien », à « agir bien », presque tous nos « grands médias » sont dans ce cas, nous sommes aux antipodes des principes de la Charte de Munich de 1971. Que nul ne peut accuser la direction de ce média d’ignorer. Il faut choisir: informer en respectant ses lecteurs, ou tenter de devenir leader d’opinion. Mais alors, les journalistes s’apparentent au personnel politique dont ils deviennent les instruments consentants (du moins dans le cadre d’un média économiquement libre).

      +67

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    • pauvre 2 // 17.11.2018 à 16h21

      Non seulement Médiapart a soutenu Macron, mais a passé son temps pendant toute la présidentielle à taper sur Méluche de façon incroyable!

        +22

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      • s // 18.11.2018 à 10h09

        Taper sur Mélenchon, il continue et pas qu’un peu !

          +7

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  • Merlin // 17.11.2018 à 08h54

    « J’en appelle donc à nos éditorialistes : sortez du manège, lâchez Macron ! Sinon, tel le joueur de flûte de Hamelin, il vous entraînera avec lui, droit dans le mur. Et personne, je le crains, ne sera gagnant dans ce désastre. »

    Qui les paye?
    Cette solidarité de la classe médiatique(pas des stagiaires et pigistes) avec ses patrons multimillionnaires et leurs intérêts n’est pas surprenante. Ils essaient eux aussi de profiter de la poule aux œufs d’or avant qu’elle ne meure asphyxiée par les crises.

    Médiapart, quand à eux, ont déjà déraillé avec leurs partis pris.

      +33

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    • LowCost // 17.11.2018 à 10h39

      Qui les paye, et aussi combien sont ils payé.
      La plupart des ces éditocrates font sans doute parti des quelques % de salariés les mieux payés de France…

        +14

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    • RGT // 17.11.2018 à 10h42

      Sans compter que TOUS les médias appartenant au milliardaires bénéficient avantageusement des « aides à l’indépendance de la presse » qui ne sont plus subventionnées par l’ISF mais uniquement par les « gueux » sur lesquels ils tapent chaque jour davantage.

      Et Médiapart n’est pas en reste : Il bénéficie lui aussi des largesse du gouvernement pour arrondir ses fins de mois malgré ses « positions engagées ».

      Je dirais que la SEULE info positive de Médiapart est d’avoir dévoilé les « turpitudes » de l’affaire Bettencourt.
      Pour plomber Narközy (haïssables certes) au profit du PS (largement plus sournois).

      Supprimer les « aides à l’indépendance de la presse » et vous verrez les faillites s’accumuler et les ploutocrates se désengager de ces « investissements » qui pourraient devenir « improductifs ».

      En cas d’écroulement total de ce système si profitable à une minorité il faudra modifier la constitution pour que TOUS les représentants et TOUS les fonctionnaires d’état soient réellement au service de la population.

      Mais je doute fort qu’un tel effondrement arrive.

      Dans le pire des cas Micron et quelques fusibles sauteront mais les structures profondes de cette corruptocratie resteront préservés avec l’arrivée d’un « nouveau-nouvel-homme-providentiel » qui viendra « nettoyer les écuries d’Augias », du moins du point de vue des ploutocrates et des éditocrates.
      Et nous repartirons pour un nouveau tour de cirque avec une « alternance » tout aussi nuisible que les précédentes.

      Ce n’est pas parce qu’on change les marionnettes que le scénario du spectacle est modifié d’une seule ligne, souvenez-vous en.

        +29

      Alerter
      • FPOLE // 17.11.2018 à 15h16

        je pense que vous faites une erreur concernant les aides à Médiapart. Ils ne reçoivent pas d’aides publiques mais le taux de TVA applicable est 2,1% comme pour le reste de la presse. Pour les retards de TVA de 19,6% qu’ils n’ont pas voulu payer, on verra comment BERCY les fera payer ou pas.
        Une autre info positive, l’affaire CAHUZAC (de mon point de vue)
        Sinon, ce journal a bien reçu MACRON 2 fois avant le 1er tour, a appeler à voter au 2ème tour très clairement pour MACRON, mais surtout n’admettait pas que certains des abonnés choisissent le vote blanc ou l’abstention.
        Actuellement la ligne politique du journal est très critique envers MACRON, mais pour favoriser plutôt HAMON ou place publique. Cette ligne éditoriale peut se résumer comme suit :
        votez à gauche (NPA, PCF, GENERATION.S, PLACE PUBLIQUE, EELV) on pourra envisager un vote LFI le jour où MELENCHON n’y sera plus.

          +7

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        • Fritz // 17.11.2018 à 15h32

          Bref, des faux jetons, ces types de Mediapart. Comme par hasard, ils ostracisent Mélenchon, un des rares à gôôche à exprimer sa solidarité avec les gilets jaunes.

            +17

          Alerter
        • Alfred // 17.11.2018 à 18h24

          Le jour où tout ce qui est un peu de gauche et attaché à la nation n’y sera plus vous voulez dire…

            +5

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        • RGT // 18.11.2018 à 09h59

          « Ils ne reçoivent pas d’aides publiques « …

          Euuh !!!

          J’avais lu un article dans lequel Mediapart publiait et commentait ses comptes…
          Article écrit par Edwy Plenel en personne…

          Et dans la publication de ces comptes figuraient BIEN les « aides à la presse » que Mediapart avait bien obtenu des services de l’état.

          Certes, ce montant était très largement inférieur à celui touché par l’Immonde ou L’aberration mais les comptables de Mediapart n’avaient pas craché sur la soupe.

          Le SEUL et UNIQUE média qui ne vient pas réclamer son obole est bel et bien le Canard Enchaîné.
          Tous les autres profitent sans complexe de la « manne céleste » promulguée par le gouvernement et l’état. On ne sait jamais, si on leur refusait ces « aides » ils pourraient se montrer plus incisifs et cesseraient de « regarder ailleurs » sur des sujets qui sont réellement chauds pour nos chers « dirigeants ».

            +12

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          • FPOLE // 18.11.2018 à 18h14

            merci de rectifier l’information que j’avais, à tort, fait passer dans un commentaire précédent.

              +1

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    • Fritz // 17.11.2018 à 12h30

      « J’en appelle donc à nos éditorialistes : sortez du manège, lâchez Macron ! Sinon, tel le joueur de flûte de Hamelin, il vous entraînera avec lui (dans la Weser, pas « droit dans le mur ») ».
      Appel vain. Il est naturel que les joueurs de pipeau suivent le joueur de flûte.

        +8

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  • Pas débile // 17.11.2018 à 09h00

    Les médias ont déjà choisi le remplaçant : Raphaël Glucksmann. Macron a été lâché. L’impression de RG dans la tête des Français ne fait commencer, mais cette semaine c’était déjà assez puissant et flagrant comme mouvement : lemonde, libé, lefigaro, BFM.

      +12

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    • Fritz // 17.11.2018 à 09h07

      Cela devient une habitude. Après avoir assuré la réélection de Chirac dans les conditions que l’on sait (modération sur les affaires de la Ville de Paris, plein pot sur l’insécurité pour faire monter le FN, puis haro sur celui-ci entre les deux tours de la présidentielle), nos chers médias ont choisi son successeur dès 2002 (Sarkozy) et 2005 (Royal). Deux candidats du OUI, alors que la France venait de voter NON à la constitution européenne.

      Et ensuite, ces médias pourris osent dénoncer la « propagande russe ».

        +58

      Alerter
    • Ben // 17.11.2018 à 09h24

      Cette histoire est ridicule. Ceux qui ont monté l’affaire ne se rendent pas compte à quel point tout le monde se moque de ce pétard mouillé. Depuis quelque temps on lit un peu partout que nos prétendues élites sont complètement déconnectées de la réalité. L’affaire Glucksmann qui agite tant le 6e arrondissement en est la manifestation la plus récente. C’est juste risible.

        +14

      Alerter
      • Alfred // 17.11.2018 à 09h27

        C’est qui ce glucksman?

          +16

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        • DocteurGrodois // 17.11.2018 à 11h40

          Gluksman est journaliste, communicant, lobbyiste, et barbouze atlantiste.

          Il vient de créer un parti politique de gauche en s’entourant de personnalités principalement issues de la sphère des ONG et de leur orbite.

          Un des membres fondateurs est l’économiste Thomas Porcher qui milite très opportunément pour faire baisser le prix des carburants.

            +15

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          • Florent // 17.11.2018 à 12h36

            D’ailleurs que vient faire Thomas Porcher dans cette histoire ? J’avais une bonne opinion de lui (sans avoir lu ces bouquins, juste entendu quelque fois sur Le Média notamment), il cherche quoi ?

              +11

            Alerter
    • DocteurGrodois // 17.11.2018 à 13h30

      @Pas débile

      Je ne pense vraiment pas que Glucksman soit le remplaçant, malgré toute la publicité qu’on lui fait.
      Ils ne font guère que pointer du doigt les lacunes des uns et des autres et ne proposent que des solutions génériques, ce qui au passage est typique des mouvements « colorés » dont Glucksman a l’expérience. Au mieux, c’est un genre d’alternative un peu factice comme Ciudadanos en Espagne.

        +7

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  • Fritz // 17.11.2018 à 09h00

    Article remarquable. Oui, Macron est le dernier espoir des médias qui mentent, y compris France Inter.
    Dommage que l’auteur place finalement son espoir dans une conversion de ces médias irrécupérables : « il serait temps, surtout, de leur part, de songer à un mea culpa ». Je n’attends aucun mea culpa de ce petit monde pourri dont j’espère la perte avec ou sans fracas.

    Quant aux système en faillite, il va du Medef aux syndicats : je me rappelle avoir entendu Martinez (CGT) faire quasiment la campagne de Macron en octobre 2016 ! Six mois avant la présidentielle, le chef de la CGT préparait l’élection du candidat du Medef !

      +39

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    • s // 17.11.2018 à 12h13

      Un lien pour Martinez et Macron ?

        +3

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      • Fritz // 17.11.2018 à 12h23

        Mieux que des liens : j’ai vu et entendu Martinez en chair et en os, le 23 octobre 2016 à Châteaubriant (Loire-Atlantique).

          +9

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        • s // 17.11.2018 à 15h38

          http://www.oise-bernardlamirand.fr/2016/10/philippe-martinez-a-chateaubriant-intervention.html

          Si c’est bien ce discours – dont, en passant, on trouve le lien en 3 s-, il est anti FN, mais pas pro Macron.
          Sérieusement, est-il très honnête de prétendre que les anti FN sont des macronistes ?

            +5

          Alerter
          • Fritz // 17.11.2018 à 19h25

            En agitant ces épouvantails de l’exxtrrêmme drroite, M. Martinez a préparé son rôle de rabatteur de voix, au profit de M. Macron, plusieurs mois à l’avance. Telle était bien la tonalité de son discours, sous la pluie froide de la Carrière des Fusillés. Je maintiens mes propos. et ce social-traître a de la suite dans les idées :

            https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/05/05/martinez-souhaite-que-macron-fasse-le-score-le-plus-haut-possible_5123118_4854003.html

              +3

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          • Fritz // 17.11.2018 à 19h29

            En agitant ces épouvantails de l’exxtrrêmme drroite, M. Martinez a préparé son rôle de rabatteur de voix, au profit de M. Macron, plusieurs mois à l’avance. Telle était bien la tonalité de son discours, sous la pluie froide de la Carrière des Fusillés. Je maintiens mes propos.

            https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/05/05/martinez-souhaite-que-macron-fasse-le-score-le-plus-haut-possible_5123118_4854003.html

              +10

            Alerter
          • Alfred // 17.11.2018 à 23h50

            « Sérieusement, est-il très honnête de prétendre que les anti FN sont des macronistes ? » OUI ça l’est tout autant voire davantage que de prétendre faire barrage au front national en faisant élire un clone « empiré » de Sarko et Hollande pour faire une politique que nous détestons tous et qui est rejetée par une majorité.
            Il fallait être cohérent et faire barrage à cette politique dont nous savions très bien de quoi elle aurait l’air.
            Et ce sera exactement la même à chacune des prochaines élections: au premier tour on choisit le moins pire (pour moi lfi à priori mais à voir). Au deuxième tour on élimine le pire : pour moi les néoconservateurs mondialistes atlantistes et probruxelles poussés en avant par les milliardaires (pour moi Macron et ses futur clones). Faites sécher le cerveau et remettez le en route le lavage est fini

              +12

            Alerter
  • Emmanuel // 17.11.2018 à 09h00

    Le Roi est (de plus en plus) nu. Sa politique bruxelloise, qui était simplement habillée d’un entre-gens jeune et dynamique, d’un verbiage (un peu plus) sophistiqué, auprès notamment d’un public managérial pavlovien et plein de soumission sans le savoir, puis mis en place suivant un principe bien allemand de « bliezkrieg », pouvait donner le change…..pour un temps court et limité. Seul l’effet d’une conjoncture économique un peu favorable (mais semble-t-il passagère) et de belles images couchées sur papier glacé ou ressassées sur écran cathodique, ont pu retarder l’inéluctable retour sur terre…. Quant à la presse et aux médias, à l’image de ce qui se passe outre-Atlantique, au mieux elle n’est plus que le support d’un passe-temps médiocre, ou tout simplement ignorée (et plus crédible). Le souci est que d’avoir petit à petit dévitalisé la politique et la presse, on peut arriver à dévitaliser l’esprit d’une nation tout entière…

      +14

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  • villegagnons // 17.11.2018 à 09h10

    Pour être honnête, je n’ai pas pu encore situer Macron. Je m’arcboute actuellement sur la question de l’or. Je comprends bien que la création du marché européen de l’or à Paris est une tentative de :
    1) sortir du référent dollar et donc de l’Atlantisme dans la lignée de de Gaulle
    2) de constituer une autonomie financière pour la constitution d’une armée européenne.

    Mais, premièrement, pourquoi l’Etat français n’a retenu qu’un seul intermédiaire pour accéder au marché londonien de l’or, qui est JP MORGAN. JP MORGAN étant une société américaine, elle est soumise au patriot act et donc en cas de conflit, JP MORGAN se retirera de cette intermédiation pour laisser l’Europe sans accès au marché de l’or. N’est-ce pas donc au contraire rendre l’Atlantisme inéluctable ? Par ailleurs, je ne comprends pas pourquoi la Deutsch bank s’est déjà retirée de ce marché dit « sale » et pourquoi alors Merkel soutient ce projet ?
    Deuxièmement, je ne comprends pas comment l’Europe pourra contrôler ce marché. Les cours de l’or sont manipulés depuis toujours, et je ne vois comment l’Europe pourra empêcher la manipulation de ce marché par le gouvernement américain.
    Voici une vidéo qui explique bien le problème :
    https://www.youtube.com/watch?v=9Od_ha7jwQI&feature=share
    Aussi, je m’interroge singulièrement sur l’autonomie des dirigeants français par rapport aux marchés financiers.
    Je n’arrive pas à déterminer si l’on plie déjà sous le poids de la collaboration ou si nous sommes déjà dans la traîtrise la plus éhontée.

      +38

    Alerter
  • charles // 17.11.2018 à 09h14

    Je pense que l’auteur à tord de penser que les msm se mettent le doigt dans l’oeil à son sujet.

    Il me semble plutôt que les msm veulent continuer de garder l’ordre établi, pour cela tout est bon et il n’y a plus de mensonges suffisamment gros pour les étouffer, et celui ci était prêt dès l’investiture à porter les plus gros et les pires mensonges.

    Mais bon, osef, le destin de la france n’existe pas sans le destin du monde, hors le monde se crève à vitesse grand V², mes chers amis.

      +3

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  • un sans dent // 17.11.2018 à 09h25

    ajoutez a la taxe, plus de soumission par la dette (l ‘obligation de plus de crédit pour changer de voiture) voila le libéralisme de mr macron .
    .l itinérance du De GAULLE en peau de lapin ainsi que les  » gaullistes » lemaire et darmanin
    pourrez se finir a BADEN BADEN

      +5

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    • Alfred // 17.11.2018 à 09h51

      Tout à fait. Sauf que leur place exacte est à Sigmaringen.

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    • Danny // 18.11.2018 à 02h01

      Se finir à Bain-Bain, voire Sigmaringen – nous frôlons là les sommets de la pensée géniale –, et toujours les mêmes stupides anachronismes.
      Autant dire que vous êtes déjà morts, puisque bêtement démocrates. Ah, la soi-disant indépassable démocratie !
      Vous méritez votre sort.

        +1

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      • Alfred // 18.11.2018 à 09h33

        Votre jet de fiel gagnerait à être un peu plus explicite et construit sinon il n’aura servi qu’à vous soulager (ce qui est très bien mais ne fait pas partie des objectifs affichés de ce site).

          +6

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  • aladin0248 // 17.11.2018 à 09h31

    « Nous ne parlons pas non plus des quelques enclaves (notamment chez les humoristes de France Inter et dans la presse indépendante) où règne encore une totale liberté de ton ». Ah oui, la liberté de ton des humoristes de France Inter ? Il a vu ça où? Ça tape toujours dur sur les mêmes et mou sur les autres !

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    • R.C. // 18.11.2018 à 00h14

      L’humorisme de commande, omniprésent sur les médias MS, est la vaseline de la pensée unique qui y sévit…

        +5

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    • Ubu // 19.11.2018 à 01h07

      Oui, et je ne connais que Pierre Emmanuel Barré qui ait eu le courage de démissionner et d’assumer sa chronique sans faux semblant jusqu’au bout !

        +0

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    • riton // 19.11.2018 à 10h36

      Il est vrai que depuis le départ d’Audrey Vernon …

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  • MLR33 // 17.11.2018 à 09h34

    Il y a deux sortes de journalistes : ceux qui creusent pour enterrer la vérité et ceux qui creusent pour déterrer la vérité. Les médias appartiennent aux riches ils vont par conséquent entretenir l’illusion puisqu’ils en tirent profit ! Pour macron et ses sbires : « les chiens aboient la caravane passe » !

      +4

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  • Dieselito // 17.11.2018 à 09h40

    Audiard a fait dire: Un con qui marche va plus loin que deux intellectuels assis…. Le Macronistan devrait relire Audiard….

      +7

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  • Toutatis // 17.11.2018 à 10h02

    Article très ambigu, car sous l’apparence d’une critique féroce des médias, il n’appelle finalement qu’à un changement de direction de ceux-ci, sans demander le plus important : le pluralisme. On se retrouverait dans la même situation qu’aujourd’hui, avec la seule différence que l’idéologie unique encensée serait plus proche de celle de l’auteur.

      +19

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  • Pierre D // 17.11.2018 à 10h09

    Macron s’en fout d’être impopulaire, il a un cahier des charges à remplir et rattrape à grand coups de « j’assume » le retard pris sur un mystérieux programme de « réformes » par ses prédécesseurs, jugés trop sentimentaux.

    Il a l’assurance d’un DRH en plein plan de restructuration économique… il se comporte comme un employé… reste à savoir par qui?

      +40

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    • Basile // 17.11.2018 à 11h31

      comme un DRH en effet, il a sacrifié Benalla. Autant je n’aimais pas le bonhomme lors de l’affaire, mais c’était probablement un authentique fidèle, voire un ami. Une faute qui fragilise le chef, tu dégages.

      ça nous pend tous au nez.

      Comme va probablement faire MBS avec ses sbires envoyés en Turquie. Ils ont fait le boulot, ils ne servent plus : au sabre.

        +8

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  • bhhell // 17.11.2018 à 10h41

    Il semble superficiel de personnaliser un problème structurel et planétaire plus aigu avec le temps. Les « alternatives » de nos élites restent incrustées, comme la moule au rocher, à l’impératif capitaliste. Et produisent les mêmes résultats (en pire puisque la croissance devient davantage chimérique). La définition même de la folie selon Einstein.

    Macron correspond à l’homme d’Etat moyen de notre temps (pourquoi le lui reprocher?), ce que le système requiert aujourd’hui pour se prolonger. En quoi est-il différent d’Obama, avec son langage policé, ses bonnes manières, aux antipodes des ses actions? En quoi les actions de Trump le différencient d’Obama? Les hommes changent, les structures restent.

    Bien sûr le maintien capitaliste requiert toujours plus d’autoritarisme et chaque dirigeant ne fait qu’ajouter une pierre à l’édifice. Pour maintenir la croissance, que tout le monde s’accorde à trouver indispensable et raisonnable, il est tenu d’utiliser des moyens déraisonnables. C’est ce qu’on appelle une double contrainte.

      +13

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    • Toutatis // 17.11.2018 à 11h45

      Je pense que ce n’est même plus le « capitalisme ». ça se rapproche de plus en plus du Gosplan de l’ex-URSS (avec les banques centrales dans le rôler du PCUS).

        +4

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  • Sylvain // 17.11.2018 à 11h52

    Le problème est réel, mais aurait mérité d’être traité de manière factuelle, et non partisane. Qu’il s’agisse de Léa Salamé ou de Macko Dràgàn, on sent que l’honnêteté et le sérieux sont secondaires. Bref, un billet décevant.

      +1

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  • RV // 17.11.2018 à 11h55

    « ne donne pas-t-elle pas lieu » dans le titre,
    ne faudrait-il pas plutôt écrire : « ne donne-t-elle pas lieu »

      +3

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  • Marie // 17.11.2018 à 12h10

    « …emporte les médias avec lui » pourrait être remplacé par : »en même temps les médias ». On pourrait de même se demander pourquoi Serge Halimi a intitulé son livre : « Les chiens de garde »,paru il y a quelques années , traitant des médias et toujours d’actualité. A lire ce jour jaune où l’on est coincé chez soi…

      +3

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  • cording // 17.11.2018 à 12h12

    Les éditorialistes ou éditocrates sont macroniens, sont les plus fermes soutiens du pouvoir macronien. Par exemple le « journaliste » à l’écharpe rouge a depuis 15 ans été le laquais des pouvoir en place. Rappelez-vous lors de la campagne référendaire en 2005 ils penchaient déjà du côté de l’ordre établi. Il n’ y a rien de bon à attendre d’eux.

      +12

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    • Alfred // 17.11.2018 à 18h29

      Moi je le trouve plutôt fiable: Suivez le pour trouver la gamelle.

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  • Nanie // 17.11.2018 à 13h22

    …et comme disait Pangloss à son élève « Candide » qui découvrait au cours de ses voyages, la guerre, le désastre, la misère, l’esclavage: « Tout est bien dans le meilleur des mondes »..
    .

      +7

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  • Louis Robert // 17.11.2018 à 14h18

    Croire encore à ces médias et en espérer du bien, c’est les priver de la charité qui consiste à les mépriser comme ils le méritent.

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    • Louis Robert // 17.11.2018 à 16h16

      ADDENDUM

      « Il règne une atmosphère de fin de règne en Macronie… dernier tour de piste, d’un système à bout de souffle, et qui refuse de mourir… »

      Je me permets de suggérer sur ce site traitant des crises.fr que celle sous-jacente au mouvement des gilets jaunes mérite d’être suivie au plus près et analysée de la façon la plus responsable qui soit. Les racines de ce mécontentement s’enfoncent très profondément, je crois, dans la population. La crise devra donc être traitée avec un flair et une habileté à gouverner hors du commun.

      Il faudra se donner la peine de comprendre et de régler le tout globalement à la satisfaction d’une population en colère. Réprimer par la force et obliger à refouler cette colère, ce serait selon moi courir à la catastrophe. Le temps de faire comme si de rien n’était apparaît révolu. Tel que prévu et annoncé, une goutte de trop (et trop chère…) aura suffi. Devant, le mur de la précarité menace de vertige et d’une perte de conscience bien davantage que celui de l’ «austérité» ne l’a jamais fait.

        +10

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  • Nicolas // 17.11.2018 à 15h08

    Moui ….
    La caste médiatique oui bien sûr je suis d’accord.
    Mais il faut aller plus loin.
    C’est dit dans ce texte mais pas assez.
    La caste c’est : politiciens , financiers , médias , syndicats , justice , administration.
    C’est la même famille et d’ailleurs les membres de cette famille passent allègrement sans se cacher désormais de l’une à l’autre et de l’autre à l’une.
    Un jour banquier ou au board d’une grande entreprise , le lendemain élu , le surlendemain chroniqueur télé.
    Ils vivent ensemble , ils se marient même ensemble parfois.
    Et non ce n’est pas du complotisme non désolé.
    Roselyne Bachelot devenue chroniqueuse télé , Daniel Cohn Bendit qui fait des docs pour Arte , Nicolas Sarkozy au directoire de Accor Hotels , Macron chez Rothschild puis Président et j’en passe bien d’autres moins connus …
    Ce texte parle des journalistes mais ne dit pas le pourquoi du soutient des journalistes envers ce système qui se meurt depuis des années.
    Le pourquoi il faut le dire et il est très simple : les subventions publiques à la presse que plus personne ne lit , et l’abattement fiscal de 20% des journalistes.
    Voilà la vraie raison.
    Si demain on coupait toutes les subventions à la presse , tous les journaux feraient faillite dans le mois suivant et c’est tout , c’est très simple.
    Donc concernant les dernières élections , quel était le choix ?
    Le choix entre un pro système ( Macron ) et un danger pour la caste de voir les subventions coupées ( Le Pen ).
    Le choix a été vite fait bien sûr , et les prétextes même les plus grostesques n’ont pas manqués.
    Le retour de Hitler , halte au fascisme , les heures les plus sombres et blablabla.
    Je ne suis pas un pro Le Pen loin de là.
    Mais désolé encore une fois de devoir dire cela , mais non Hitler est mort , il n’y a plus de casques à pointe à nos frontières non , et les juifs en 2018 sont menacés par une autre catégorie de personnes un peu plus barbues et moins allemande hein !
    De plus en 2018 , les gens dans le monde et dans une large majorité sont quoiqu’on en dise sont moins bêtes , plus informée qu’avant et beaucoup plus individualistes.
    Donc on ne verra pas des millions de gens aller s’agglutiner dans des stades crier heil bidule , on ne verra pas des millions de gens partir à la guerre se faire zigouiller pour une idéologie ou pour la patrie non plus c’est fini ce temps là.
    Oui il y a toujours une poignée d’allumés dans notre monde prête à cela mais franchement et très objectivement ils sont très minoritaire.
    On est bien loin de voir des peuples entiers , dociles prêt à gober la propagande étatique pour aller se faire tuer ou commettre des atrocités au nom de je ne sais quelle bêtises théorisée par je ne sais quel obscur personnage.
    Donc le choix c’était bien celui là pour la presse : subventions ou plus subventions.
    Et donc ils ont quittés ( depuis un bon moment déjà d’après moi ) leur rôle pour endosser celui de corporatistes.
    On va nous dire que les subventions servent à protéger le pluralisme des médias , oui mais il n’y a plus de journalistes juste des militants corporatistes , et en plus ils parlent tous à l’unisson …
    Donc à quoi cela sert il de conserver des subventions dans ce cas … ?
    Enfin , et pour finir , je vais répondre à nos chers élus au pouvoir.
    Non on n’est pas en 1930 , non on n’est pas en 1913 non plus.
    On serait plutôt en 1788 , où la population en a marre de se faire prendre pour des idiots en permanence à devoir financer la gabegie de la Cour des petits marquis poudrés.
    Et cela est bien plus inquiétant car si on regarde l’Histoire , ce qui a suivi la Révolution Française a été une série de désordres qui s’apparente à la guerre civile.
    Et cela s’est terminé avec un militaire au pouvoir : Napoléon Bonaparte.
    Mais peut être est ce là notre destin après tout.
    La France a connu Napoléon , mais aussi De Gaulle , deux militaires.
    Peut être que parfois , il faut un militaire pour remettre les compteurs à zéro , pour purger la caste qui saura revenir tôt ou tard ensuite.

      +9

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    • R.C. // 18.11.2018 à 00h29

      De vrais allumés qui crient « Heil », il y en a… à Kiev ! Mais ceux-là ni la presse mainstream, ni les bonnes consciences du gouvernement ne les dénoncent, ni ne les condamnent (Andreï Paroubiï, invité officiellement à l’Assemblée Nationale !… qui a réagi ?).
      La « dénonciation de l’extrême droite » – autre forme de la reductio ad-Hitlerum – n’est en Macronie qu’un élément de langage, un artifice destiné à stigmatiser et décrédibiliser toute opposition.

        +8

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  • TINA2009 // 17.11.2018 à 15h29

    Bjr à tous !

    Cet article est un Non-Article : Rien de nouveau … Et des nommables non nommés.
    Synthétiquement :
    1/ les éditorialistes n’ont aucune importance en ce qui concerne MACRON : Ce ne sont que des lieutenants!
    2/ Tapez et en visant dans le 1000, tous les actionnaires des médias ( TV, PRESSE ECRITE, RADIOS et INTERNET) , OUI, tous les mandants : RAPIDEMENT, Vous allez voir apparaître des actes, ces-derniers issus d’autres lieutenants – lieutenants inconnus pour l’immense majorité …- d’un autre NIVEAU de compétences et de domaines, venant en appui des « Lieutenants éditorialistes ».
    3/ Tout va s’aggraver , parce que, de l’AUTRE COTE, il n’y a rien de PUISSANT, rien de RESILIENT, très peu de matières, Très peu de volontés… Aucune expérience des GUERRES ASYMETRIQUES, Et surtout DES PEURS EFFROYABLES De TROP….TROP PERDRE… PLUS QUE LE NIVEAU MAXIMUM QUE CHACUN S’est Fixé comme seuil minimum incomprésible…
    —> En CONCLUSION : le pouvoir de MACRONIE va S’ACCELERER , et Cela est une EXCELLENTE NOUVELLE : Beaucoup de la POPULATION TERRITORIALE ACTUELLE et appartenant à différentes couches sociales méritent d’être de rétrograder d’ 1 à 2 couches …. J’appelle de mes voeux, qu’un tiers de la population territoriale se retrouve à un niveau d’indigence sévère, lors de la prochaine élection présidentielle française. Maintenant, je dois vous avouer que je suis déçu par la mise en oeuvre du programme de MACRON : Ce n’est pas la bonne méthode. Nous devons l’aider pour optimiser la « Production », apporter des actions correctrices immédiates, et assurer le suivi de nouveaux IPC ( Indices de Performance Clés), pour assurer une gestion globale assurant des résultats conformes aux mandants !
    Pour ce qui est de Mr MACKO DRAGAN, déçu, déçu, déçu…. Et Interrogatif… Oui interrogatif…. Suspicieux , Oui , suspicieux même … Suspicieux comme un Procureur, impatient de pouvoir rejoindre sa dulcinée, pour 16H30, pour la cérémonie d’ouverture du nouveau local de MEDIAPART! ALALALI! ALALALA!

      +5

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    • Arnaud // 17.11.2018 à 15h45

      En effet, 30% d’estomacs creux et c’est plié !

        +0

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      • Kilsan Aïtous // 17.11.2018 à 18h07

        Vous trouvez qu’il y a plus d’espoir en Afrique ou à Haïti ?

          +2

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  • Crcri // 17.11.2018 à 16h42

    Tout cela est vrai mais il faut rajouter que la presse et les médias ont été achetés pas les milliardaires pour faire élire Macrotte qui devait leur retourner l ascenseur par des cadeaux fiscaux royaux sans oublier les cadeaux fiscaux aux journaleux donc tout ceci n a pas grand chose à voir avec de l idéologie c est une affaire de GROS SOUS

      +2

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  • Philvar // 17.11.2018 à 16h49

    Macron s’effondre et emporte SES médias avec lui ! serait plus exact… avec ses milliardaires qui pourraient bien prendre la fuite !

      +2

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    • Emmanuel // 17.11.2018 à 20h40

      J’ai comme de sentiment d’une grande servilité des journalistes et des « médiacrates » actuels, qui du jour où il y aurait un changement de vent tourneraient comme des girouettes. Dans certaines cultures traditionnelles, de l’Afrique par exemple, la fonction sociale proche de journaliste était celle de griot : celui-ci avait une fonction de colporter les nouvelles, de faire et défaire la réputation des hommes de pouvoir (arme redoutée par ces derniers),de chanter les louange des castes supérieures, et ils pouvaient être très grassement rétribués en échange. Mais les griots n’ont jamais eu la réputation d’un courage supérieur, politique en particulier, mais plutôt celle de la courtisanerie….

        +2

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      • Hibou // 18.11.2018 à 15h10

        Exactement, mais ils finissaient aussi sans sépulture, puisque leurs dépouilles finissaient pourrissante à l’intérieur des Baobabs, les travailleurs de la terre, les productifs ne leur reconnaissaient aucun droit d’y être enterré puisqu’ils ne la travaillaient pas !

          +1

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  • xc // 17.11.2018 à 18h00

    « De toute l’histoire des perquisitions dans des scandales de recettes ou de dépenses de campagnes électorales, c’est la première fois, assurent les Insoumis (et il me semble bien qu’ils ont raison) … »
    De l’information vérifiée avant d’être livrée. Du vrai journalisme, quoi.

    Pour ce qui est du fond, je n’en sais rien.

      +1

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  • Louis // 17.11.2018 à 18h22

    L’auteur et les commentateurs de ce blog oublient bien vite que la plupart des gens ont une conscience politique très faible et votent simplement parce que « Fô voter hein ! » Il y sans doute moins de 1% des electeurs qui ont déja été consulter la fiche wikipedia du candidat pour qui il ont voté.

    Les cadres sup sont d’une bêtise ecoeurante, les ouvriers sont épuisés et manipulés par leurs syndicats, les vieux ont peur de pas avoir de sous, les jeunes sont antifa et les fonctionnaires veulent que rien ne change.

    Bref electoralement ca va pas bouger, on va juste avoir des Macrons 1, 2, 3 … et pour le grand soir vous pouvez oublier.

    Je le répète; un système comme le notre peut encore survivre des decennies. Rome a bien agonisé 200 ans avant de se péter la gueule.

      +6

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    • Louis Robert // 17.11.2018 à 20h40

      Vous semblez oublier que la seule majorité électorale n’est plus désormais que celle des électeurs abstentionnistes (votent blanc, annulent leurs votes ou ne votent pas) et des non-inscrits. 18% des inscrits n’a jamais fait, ne fait pas et ne fera jamais une légitimité. Le Pouvoir, lui, ne le sait que trop: un système agonisant qui perdure n’est que le coup de grâce qui achève tout pays-nation. Rarement, très rarement s’en remet-on!

        +1

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      • booster // 18.11.2018 à 11h54

        Mais ces castes n’en ont que faire de la « nation ». La seule appartenance qu’ils reconnaissent est celle du compte off-shore, vous pouvez être un affreux coco chinois, un nazis ukrainien, un religieux saoudien, etc… si vous détenez un compte vous faites partie du clan. Les différents discours prononcés par tous ces personnages aussi variés et opposés que possible, ne sont que spectacle. Ce qu’ils craignent : un full reset informatique au niveau mondial et la disparition de tous les titres de propriétés. Plus de fric pour se défendre de leurs crimes et pour acheter de la dope, c’est pour cela qu’il faut laisser la piétaille ignorante, afin de se protéger.

          +3

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  • Macarel // 17.11.2018 à 19h29

    «La France périphérique» de Christophe Guilluy: la géographie est un sport de combat

    https://www.slate.fr/story/92641/christophe-guilluy-france-peripherique?amp&__twitter_impression=true

    «Un lent processus d’affranchissement des couches populaires est en route […] Ces “affranchis” sont en train de remettre en cause l’essentiel de la doxa des classes dirigeantes, qui n’ont toujours pas pris la mesure du gouffre idéologique et culturel qui les sépare désormais des classes les plus modestes.»

    Conclusion: une «contre-société émerge dans la France périphérique et plus généralement dans tous les milieux populaires quelle que soient leurs origines». Un «réenracinement social et culturel» commun à cette «périphérie» lointaine comme à la banlieue, qui met à mal le projet libéral parce que ce mouvement est à l’opposé de tout ce qu’il valorise, en particulier la promotion de la mobilité et de la diversité.

      +7

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    • Alfred // 17.11.2018 à 23h56

      Merci. A bien y réfléchir je n’avais pas pris conscience des parallèles que l’on pouvait faire entre toutes les « périphéries ». Je regrettais le morcellement et la gethoisation mais je n’avais pas vu que le processus était le même en parallèle partout.

        +3

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  • Macarel // 17.11.2018 à 20h18

    Les politiques austéritaires, autoritaires et inégalitaires menées depuis des décennies par les différents gouvernements de droite et de gauche au prétexte de « faire l’Europe », conduisent la plupart des pays de la « Désunion Européenne » au bord du chaos et de la guerre civile.

    Une seule solution :

    Sortir de l’euro camisole austéritaire

    Sortir de l’UE cadre disciplinaire dominé par une Allemagne surpuissante économiquement

    Sortir de l’OTAN qui n’a plus de raison d’être après la dissolution du Pacte de Varsovie

    et réorienter notre politique économique vers une vraie transition écologique, basée sur une répartition juste des sacrifices qu’elle impliquera pour l’ensemble de la population. En clair taxer les hauts revenus comme Roosevelt l’avait fait lors du New Deal :

    « En 1935, le » Revenue act » (familièrement appelé « soak the rich tax ») remet à plat les règles d’imposition pour les hauts revenus. Les personnes gagnant plus de 200.000 dollars (soit un million de dollars aujourd’hui) par an sont taxées plus fortement, à hauteur de 63%. La loi fut révisée en 1936, augmentant le taux à 79% puis atteindra 91% en 1941. Pendant près de 50 ans, les Etats-Unis vivront avec un taux marginal d’imposition sur les très hauts revenus proche de 80%. »

    Exactement l’inverse de ce que fait le gouvernement macroniste, c’est sans doute pour cela que Macron s’inquiète d’une « ressemblance avec les années 30 ».

      +8

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  • Nanie // 17.11.2018 à 21h22

    Pour répondre à tous ces commentaires très perspicaces, je me permets de rappeler que la révolution de 1789, n’a pas aboli la propriété privée ..qui donne le pouvoir, et que depuis lors, toute l’Histoire, en dépit des progrès à valeur » democratique » réalisés au cours des trois derniers siècles, reste dans l’acquisition de biens individuels… les peuples , inconsciemment sans doute, portent en eux le désir de la richesse…ce qui est « humain ». Mais ce qui compte est la façon dont on conçoit la richesse et les moyens de l’acquérir.

      +2

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  • ropib // 17.11.2018 à 22h47

    Les fréquences audiovisuelles ne devraient plus être exclusives à des contenus, il faut les donner à des opérateurs techniques et garantir la neutralité des réseaux. En passant les opérateurs techniques, FAI en fait puisque techniquement l’Internet a montré ses forces, ils ne devraient pas pouvoir se mettre en concurrence avec leurs clients producteurs de contenu (c’est le b-a-ba).
    La liberté d’expression ne devrait fair l’objet d’aucune licence particulière, et tous les droits spécifiques accordés à la corporation des journalistes (avec une définition de plus en plus difficile de la profession) devraient être généralisés à tous.
    L’état ne devrait pas subventionner l’industrie de la presse, surtout si c’est au prétexte que cette industrie est obsolète ; des entreprises qui veulent être dans la réalité économique existent, il doit être possible d’aider celles-ci à véritablement émerger. Relativement à toutes les affaires autour du journalisme le chantage à une liberté qui n’existe déjà plus ne devrait plus fonctionner.
    -> Rien ne sert de vouloir adapter à la marge une industrie qui n’a plus de raison d’être autrement que pour faire élire des représentants qui eux-mêmes font en sorte de ne pouvoir être jugés qu’à travers elle.

      +0

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  • Vevil // 18.11.2018 à 05h54

    Texte intéressant, mais pourquoi « la » Méluche ?

      +2

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  • kapimo // 18.11.2018 à 16h00

    Je ne sais pas quels sont les liens de Macko Dragan avec Mediapart, mais ce dernier média est:
    – atlantiste
    – pro UE
    – un média qui a participé activement à l’élection de Macron
    Par conséquent, ce texte pose des questions.
    Par ailleurs, les éditocrates ne sont jamais qu’une cour du pouvoir, quel que soit ce pouvoir. On ne peut rien en attendre, et le combat prioritaire à mener n’est pas contre ces gens-là (même si ce sont des ordures). Se débarrasser de Goebbels en 1934 n’aurait pas changé grand chose à la trajectoire de l’Allemagne.
    Le combat prioritaire à mener est contre le pouvoir politique actuel, et ceux qui l’incarnent. Ceci passe par des actions politiques, à commencer par le soutien aux manifestations (même si on ne sait pas très bien qui est derrière leur organisation).
    Dans tous les cas, on est bien parti pour que tout cela ne dure pas encore trois ans et demi.
    Nous aurons:
    – soit un recul politique du pouvoir Macronien (peu probable)
    – soit des actions violentes et effectives contre le pouvoir permettant de le faire tomber (peu probable avec la surveillance généralisée désormais effective)
    – soit l’activation de la dictature dont tous les textes ont déjà été mis en place, à commencer par l’état d’urgence permanent.
    Tout ça pue, très fort.

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  • Betty // 18.11.2018 à 16h01

    « (…) l’influence des médias est plus importante sur la fraction de la population la plus éduquée. La masse de l’opinion publique paraît, elle, moins tributaire du discours des médias. » Noam Chomsky In LMD – 08.2007 « Le lavage de cerveaux en liberté » https://www.monde-diplomatique.fr/2007/08/CHOMSKY/14992

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    • Marie (Pan Pan) // 18.11.2018 à 17h25

      C’est bien là le « merveilleux » de notre époque!
      Ce n’est pas comme le chantait Souchon « L’amour à la machine » mais le cerveau à la machine de cette « population très éduquée » avec pour baril de poudre ( blanche comme son cheval, comme le Bien, comme ce qui permet de s’extraire du réel), élu produit de l’année 2017,
      celui qu’ils (r)achèteront à la prochain campagne.
      L’Education Nationale est elle aussi une bonne lessiveuse…et c’est pas fini.

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  • Jean Louis // 19.11.2018 à 19h50

    « Il a suffit que la Méluche (quoiqu’on pense du personnage) » Pourquoi faut il rajouter pour être dans l’air du temps toujours dire quoiqu’on pense du personnage !!! Vous pouvez critiquer ses idées, son programme, ses projets, ses prises de parole mais pourquoi quoiqu’on pense du personnage comme s’il était infréquentable.

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    • ropib // 20.11.2018 à 10h03

      Je pense que c’est justement pour tenter d’évacuer les discussions sur les personnes au lieu de discuter des idées. Remarquons que Macron, notamment, fait toujours l’inverse. Et quand il est interpelé par un Citoyen sur une problématique il va systématiquement dépolitiser la problématique et la retourner contre son interlocuteur, ce qui pose problème quand on est président car symptomatique du détournement de démocratie de la représentation politique, obtenue par l’intermédiaire de l’industrie médiatique.

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  • C // 21.11.2018 à 00h11

    « Oui, Messieurs, c’est la guerre entre les riches et les pauvres : les riches l’ont voulu ainsi ; ils sont en effet les agresseurs. Seulement ils considèrent comme une action néfaste le fait que les pauvres opposent une résistance. Ils diraient volontiers, en parlant du peuple : cet animal est si féroce qu’il se défend quand il est attaqué. »

    — Extrait de la défense d’Auguste Blanqui en Cour d’Assises, 1832

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    • ropib // 21.11.2018 à 11h09

      J’ai quand-même l’impression que le peuple se bat beaucoup pour conserver leur place traditionnelle de dominé. L’engagement social actuellement ne me semble plus se faire sur des perspectives positives d’émancipation. En effet les pauvres sont attaqués par les riches et sont obligés de se mettre dans une position défensive, qui est hélas encore à leur désavantage. Il faudrait trouver un moyen de comprendre les opportunités de notre époque et de se projeter à nouveau dans des espérances d’émancipation, sinon nous en resterons à dire préférer la peste au choléra.

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