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24.octobre.201824.10.2018 // Les Crises

« Mélenchongate » : Demandez le programme, par Régis de Castelnau

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Très bon billet de Régis de Castelnau. Il ne s’agit pas ici de défendre qui que ce soit (les juges jugeront) mais de s’intéresser au fait que personne ne semble s’indigner que la justice ait récupéré de nombreuses informations sur un des principaux partis d’opposition, les adhérents, la stratégie, et surtout les gens qui les aident et les informent. Je vois mal pourquoi on protège les sources des journalistes ou informations des avocats, et pas ceux des partis politiques. D’autant que toutes ces informations

Source : Vu du droit, Régis de Castelnau, 21-10-2018

J’avais conclu mon précédent article relatif à ce que l’on va désormais appeler le « Mélenchongate » en prévenant le patron de la France Insoumise qu’il allait vivre des moments assez difficiles et qu’il devait s’y préparer. A-t-il compris ce qui l’attendait ?

L’utilisation cynique de la violence d’État

On passera rapidement sur l’outrance maladroite de ses réactions, où il n’a pas compris que l’imprécation furieuse, registre où il excelle, n’était vraiment pas adaptée. Pas plus que ses attitudes précédentes face aux opérations judiciaires contre ses adversaires politiques. D’ailleurs, ses excès semblent le fruit d’une douloureuse surprise face à l’utilisation cynique de la violence d’État par le pouvoir. Comment ose-t-on infliger à Jean-Luc Mélenchon, pourtant consacré « adversaire et non ennemi » sur le Vieux-Port, le même traitement qu’à Sarkozy, Fillon et Le Pen ? Depuis le temps Jean-Luc Mélenchon, vous devriez savoir qu’en matière de justice politique, la recherche de la connivence avec celui qui tient le manche est toujours vouée à l’échec, mais également que l’innocence ne protège de rien. Là comme ailleurs seul compte le rapport de force, et privilégier la tactique au détriment de la défense des principes est toujours un très mauvais placement.

Alors bien sûr cher Monsieur Mélenchon, vos emportements ont permis aux gens d’en haut d’exprimer la haine qu’ils vous portent. Non seulement ce n’est pas grave mais cela va présenter quelques avantages. D’abord ces gens-là, parmi lesquels tous les anciens amis du PS que vous essayez actuellement de débaucher, vous combattront toujours, quoi qu’il arrive, puisqu’ils ont définitivement choisi le camp d’en face. Quant aux couches populaires, celles à qui vous devriez vous adresser autrement qu’en enfilant les gilets de sauvetage de l’Aquarius, il y a longtemps qu’elles ne sont plus dupes et qu’elles savent très bien à quoi s’en tenir concernant l’attitude et les discours des serviteurs de l’oligarchie. À quelque chose malheur est bon, vous pourrez ainsi compter ceux qui vous ont soutenu dans l’épreuve.

Répétons une fois de plus que l’opération du 16 octobre avec ses 15 (17 ?) perquisitions n’a pas pu être organisée sans que non seulement le pouvoir exécutif soit au courant, mais ait pris lui-même la décision. Tout permet de l’affirmer et notamment, au-delà de l’expérience professionnelle, l’utilisation du simple bon sens. Une opération de cette ampleur, le jour de l’annonce du remaniement, menée par le parquet mobilisant 100 policiers (!) et dirigée contre un des premiers partis d’opposition, sans que les services de la place Vendôme et notamment le Garde des Sceaux soient au courant ? Sans que Madame Belloubet l’ait décidé en liaison étroite avec l’Élysée ? Une telle mobilisation policière sans que le ministère de l’intérieur ne soit au courant et ait donné son feu vert ? Il faut être sérieux.

Demandez le programme !

Je ne pense pas m’avancer beaucoup, en disant que la fameuse enquête préliminaire a dû déjà être fructueuse et que le parquet dispose d’un dossier bien étoffé. De la même façon il me semble probable que la décision de l’ouverture de l’information judiciaire et la saisine d’un ou plusieurs juges d’instruction est déjà prise, et les magistrats instructeurs choisis. Lors du déclenchement de l’affaire Fillon par le Parquet National Financier, tout le monde savait à l’avance dans le monde judiciaire qui serait le juge d’instruction désigné et que le candidat LR serait immédiatement mis en examen.

Avec le grand cirque médiatico-judiciaire qui va se dérouler, le raid du 16 octobre va rapidement apparaître comme un léger hors-d’œuvre. Collection de convocations diverses et variées aux dirigeants et collaborateurs de la France Insoumise. Soit pour des mises en examen spectaculaires avec des qualifications sonores, de celles qui enjolivent les manchettes, « escroqueries en bande organisée, détournement de fonds publics en réunion, blanchiment de fraude fiscale etc. etc. ». Soit pour des gardes à vue fatigantes dont les durées seront fonctions des qualifications et pourront aller jusqu’à 96 heures… Nouvelles perquisitions bien sûr chez les mêmes, avec des écoutes téléphoniques tous azimuts. La presse sera comme d’habitude scrupuleusement alimentée de copies partielles de procès-verbaux, de pièces de procédure de toute nature, de transcriptions trafiquées d’écoutes téléphoniques. Il est d’ailleurs probable que les interlocuteurs privilégiés sont déjà choisis, l’officine Mediapart, fidèle et zélé petit télégraphiste du pouvoir étant bien sûr de la fête. Et dans les médias, la surenchère et l’effet de meute joueront à fond. Et naturellement comme d’habitude aussi toutes les plaintes pour violation du secret de l’instruction (protégé, il faut le rappeler, par la loi), seront soigneusement rangées par le parquet avec les autres dans l’armoire prévue à cet effet. Et comme d’habitude encore, rapidement couverts de poussière, ils ne donneront jamais lieu à la moindre investigation.

Alors j’espère, qu’à la France Insoumise on ne va plus entendre psalmodier l’incantation imbécile : «il faut faire confiance à la Justice ! ». Tout le système judiciaire d’un pays démocratique repose sur la défiance qu’il faut avoir vis-à-vis de l’institution. Sinon, pourquoi avoir un avocat ? Pourquoi celui-ci doit-il disposer de prérogatives et de privilèges importants ? Pourquoi le double degré de juridiction, pourquoi la collégialité, pourquoi toutes ces règles de procédure ? Parce que l’on donne l’usage de la violence légitime de l’État à des Hommes faillibles qu’il faut impérativement encadrer en rappelant « qu’adversaire acharnée de l’arbitraire, la forme est- la sœur jumelle de la liberté ». Il y a ensuite l’autre incantation : « mais puisqu’on n’a rien fait ! » Je partage depuis longtemps l’opinion du cardinal de Richelieu qui disait : « Donnez-moi deux lignes de la main d’un homme, et j’y trouverai de quoi suffire à sa condamnation. » Je sais bien qu’en France où l’on préfère l’ordre à la justice, prétendre que l’innocence ne protège de rien est blasphématoire, alors que c’est pourtant la réalité. CE QUI PROTÈGE L’INNOCENT C’EST LE DÉBAT CONTRADICTOIRE DANS LE RESPECT DES RÈGLES ET DES PRINCIPES FONDAMENTAUX, DEVANT DES JUGES IMPARTIAUX. On ajoutera que dans les affaires politico-judiciaires le risque est moins la sanction finale si elle arrive un jour, que dans les mises en cause et le cirque médiatique qui les accompagne. Après son démarrage en fanfare, l’affaire Fillon a dormi paisiblement pendant près de deux ans. Les objectifs qui avaient justifié l’urgence initiale ayant été atteints avec l’élimination du candidat de droite. La particularité de ces affaires, et cela se vérifie à chaque fois, est que chaque emportement médiatique provoqué par des révélations opportunes issues des dossiers judiciaires, est toujours directement corrélé à une actualité politique concernant les mis en cause. Et c’est justement cette expérience de ce qui s’est produit pour Nicolas Sarkozy, François Fillon et Marine Le Pen, pour ne citer que les leaders politiques opposés au pouvoir de Hollande puis de Macron, qui permettent de faire ces prévisions.

En route vers le gouvernement des juges ?

Mais il y a deux autres facteurs qui viennent nourrir ce diagnostic. Tout d’abord Emmanuel Macron lui-même a délivré le verdict et annoncé à quelle sauce celui dont il avait dit qu’il n’était pas son ennemi va être dévoré. « L’autorité judiciaire est une autorité indépendante dans notre pays, et j’en suis le garant. Pour tout le monde. N’en déplaise à certains, il n’y a pas d’exception ». Invocation habituelle du mantra « indépendance » qui n’a aucun sens dès lors que l’on n’en fait pas uniquement le moyen de ce qui est essentiel à l’office du juge : l’impartialité. Et là, le président de la République sait parfaitement à quoi s’en tenir, il dispose d’un haut appareil judiciaire qui n’a plus besoin de recevoir des ordres pour agir selon ses vœux. Il existe désormais des connivences sociologiques, politiques professionnelles et idéologiques qui rendent en partie inutile la mise en place de courroies de transmission. C’est ici le deuxième facteur qui permet de prévoir ce qui va se passer. Dans la conduite des affaires politiques, les juridictions soi-disant spécialisées se sont transformées en juridictions d’exception appuyées par les chambres d’instruction et validées par la Cour de cassation. Utilisant des méthodes et mettant en place des jurisprudences qui portent directement atteinte à la liberté politique.

Arrêtons-nous sur les questions en cause dans les deux dossiers qui concernent Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise, les attachés parlementaires et les frais de campagne électorale. Les lois de 1988 et 1990 et les textes qui les ont complétées ont mis en place un système de financement public de la vie politique. Dont les trois principes essentiels étaient, le financement par l’État en fonction des résultats électoraux, la limitation des dépenses pendant les campagnes électorales, le contrôle financier enfin exercé par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Ce contrôle porte sur les recettes des partis afin d’éviter les dons interdits, et sur les dépenses en période électorale. Mais le contrôle des dépenses, ne doit porter que sur la réalité celle-ci afin de vérifier si celles-ci n’ont pas été minorées pour empêcher le dépassement du plafond avec toutes les conséquences désagréables qui en découlent. Mais, la stratégie électorale est libre et la commission nationale ne peut pas déterminer à la place du candidat ou du parti les dépenses qui étaient bonnes pour sa stratégie. Si un candidat pense que c’est bon pour son image de circuler en Ferrari, c’est son droit le plus strict. De même s’il pense qu’il faut s’adresser à un grand traiteur plutôt que de demander à ses militants de passer chez Picard surgelés, c’est également sa liberté. À condition d’inscrire les factures correspondantes à leur prix réel dans le compte de campagne. Les magistrats du pôle financier ont trouvé une astuce pour contourner cette évidence. Comme l’État rembourse une partie des frais de campagne aux candidats qui ont atteint un pourcentage minimum, leur raisonnement consiste à dire que du fait de ce versement de fonds publics le juge a un droit de regard sur la nature des dépenses exposées. Il peut contrôler si elles étaient bien justifiées par la campagne mais du point de vue du juge. Donc adieu la Ferrari, le traiteur Le Nôtre et les rémunérations conséquentes éventuellement versées à la société de Madame Chikirou. Ou tout autres dépenses qui auront l’heur de déplaire au président de la Commission nationale ou au juge d’instruction. Qui pourront ainsi les qualifier d’escroquerie non pas vis-à-vis du candidat, des équipes de campagnes, ou des militants mais vis-à-vis de l’État rembourseur. Adieu la liberté d’organiser votre campagne comme vous l’entendez, cette prérogative appartient désormais au juge.

Aucune surprise quand on voit de quelle façon la même Cour de cassation, suivant le pôle financier, a balancé par-dessus les moulins les principes de liberté politique et de séparation des pouvoirs à propos des assistants parlementaires. Un certain nombre de moyens matériels sont mis à la disposition de celui qui a recueilli les suffrages nécessaires pour devenir représentant de la nation. Il n’a de compte à rendre sur l’exécution de son mandat qu’à ses électeurs. Le choix des assistants parlementaires l’organisation et la nature du travail qu’ils effectuent relèvent de sa liberté politique. Dans une affaire qui concernait le Sénat et en justifiant indirectement le raid judiciaire contre François Fillon, la Cour de cassation vient de considérer que le juge avait un droit de regard sur l’organisation de leur travail par les parlementaires. C’est aussi ce qui s’est passé dans l’affaire Fillon et ce qui se passera dans l’affaire Mélenchon. Nouvelles atteintes aux principes, et par la grâce de la cour suprême, les députés de la République devront renoncer à la liberté d’exécuter leur mandat comme ils l’entendent, c’est désormais le juge qui imposera ses choix.

La liberté politique sous la grêle

Cette volonté devenue évidente de la haute fonction publique judiciaire de s’abstraire des principes fondamentaux de la liberté politique et de la séparation des pouvoirs génère des dérives particulièrement inquiétantes. Inquiétude renforcée par le fait qu’aux procédures spectaculaires dirigées contre les représentants de l’opposition politique, s’ajoute une passivité troublante vis-à-vis des affaires concernant les entourages du pouvoir. Comment ne pas soupçonner que la gestion de ces dossiers puisse être conduite par des subjectivités politiques et idéologiques qui n’ont rien à y faire ?

Ce que nous rappelle l’agression médiatico-judiciaire dont sont l’objet aujourd’hui, Jean-Luc Mélenchon et son organisation politique c’est bien l’existence de ces dérives dangereuses pour les libertés publiques. Alors quoi qu’on pense de Jean-Luc Mélenchon, il est nécessaire aujourd’hui de le défendre. Parce que ce sera défendre nos libertés et « quand elles sont sous la grêle, fol qui fait le délicat ».

Source : Vu du droit, Régis de Castelnau, 21-10-2018


Nous complétons par un extrait de cet article d’Europe 1 sur un point important, qui est rarement mis en avant :

Est-ce illégal ?

La question est plus complexe qu’il y paraît. Il n’en va pas des dépenses de campagne comme des marchés publics, où les appels d’offre et les attributions sont strictement encadrés. Facturer plus cher « n’est pas illégal en soi », nous explique Bruno Dondero, professeur à l’école de droit de la Sorbonne. « La société n’a pas non plus l’obligation de trouver la solution la plus économique pour le client. »

En revanche, l’opportunité de rembourser ces frais de campagne est laissée à l’appréciation de la CNCCFP, qui peut refuser de le faire. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé en février dernier. « Après comparaison du coût de chacune des prestations avec la grille tarifaire de cette entreprise [Mediascop], il apparaît que le prix concernant onze [d’entre elles] présente des écarts significatifs avec cette grille », a estimé la CNCCFP. Les comptes de Jean-Luc Mélenchon ont donc été partiellement réformés à hauteur de 35.250 euros pour ce motif. Mais le fait qu’une dépense soit réformée ne signifie pas nécessairement que cela relève d’une fraude.

Si on arrive à démontrer que Jean-Luc Mélenchon ou son entourage étaient au courant de la surfacturation, alors c’est de l’abus de confiance.

Là où cela devient illégal, c’est si ces surfacturations ont été délibérément faites pour tromper la CNCCFP, recevoir un remboursement plus important et mettre de côté l’argent reçu. C’est le soupçon qu’a Jean-Guy de Chalvron, rapporteur à la CNCCFP jusqu’à sa démission fracassante, précisément pour dénoncer les anomalies des comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon. Sur BFM TV, le haut-fonctionnaire a indiqué que cette surfacturation « aidait vraisemblablement à la constitution d’un réservoir de liquidités à utiliser postérieurement ».

« Si on arrive à démontrer que Jean-Luc Mélenchon ou son entourage étaient au courant de la surfacturation et ont tout de même favorisé Mediascop au détriment d’autres prestataires, alors c’est de l’abus de confiance », explique Bruno Dondero. Un délit pénal, caractérisé par le fait d’utiliser des biens (ici, des fonds) dans un autre but que celui donné, passible de 3 ans de prison et 375.000 euros d’amende. Le professeur de droit pointe également le paiement de la comptabilité de Mediascop par l’association de campagne. « Ce sont deux personnes morales distinctes, il n’est pas normal que l’une paie l’expert-comptable de l’autre. »

Dans un courrier rendu public en septembre dernier, le parquet de Paris a lui-même estimé que les surfacturations des différents prestataires de la campagne de Jean-Luc Mélenchon, dont Mediascop, « tendent à faire sérieusement suspecter l’existence de manœuvres délibérées destinées à tromper l’organe de contrôle aux fins d’obtenir des remboursements sans cause ».

Europe 1


Ce point est en effet complexe, mais il se comprend, vu que les candidats ont toute liberté au niveau de leurs postes de dépense – seul le prix total est encadré.

Exemple chiffré : intéressons nous aux dépenses de création de clip vidéo de deux candidats. Supposons que le prix moyen de marché soit de 1 000 € pour un clip.

1/ Le candidat A achète à la société B 3 clips pour 1 200 € l’unité. Imaginons que le coût complet de production d’un clip soit de 800 € chez B. A a payé 3600 € et B a fait 1200 € de profit, le double de ce qu’elle aurait eu au prix de marché.

2/ Le candidat C achète à la société D 10 clips pour 800 € l’unité (le prix de marché moyen est bien 1000 €). Imaginons que le coût complet de production d’un clip soit de 400 € chez B – la qualité est moyenne. C a payé 8000 € et D a fait 4000 € de profit, 2000 € de moins que si elle avait appliqué le prix de marché.

Qu’en conclure ? B vend plus cher que D, mais a la même marge bénéficiaire en raison de coûts plus élevés (meilleure qualité ? etc ?)

B a-t-il « surfacturé » ? Difficile à dire en tant que tel. Les prix sont libres, et toute entreprise cherche à maximiser ses prix…

Au final, on pourrait dire que le candidat A a payé des factures surfacturées (imaginons même que ce soit bien le cas) ; mais au final, il a dépensé moins que le candidat C, et son fournisseur B a réalisé un bénéfice bien moins important que D.

Quel est dès lors le meilleur candidat du point de vue du contribuable ? Et que dire si on a les situations inverses pour les locations de salles (C préfère avoir de belles salles chères plutôt que de belles vidéos) ? On voit bien qu’il est très compliqué de rentrer dans un tel débat… Bien entendu, si B renvoie de l’argent au candidat A, c’est un tout autre problème.

Commentaire recommandé

yack2 // 24.10.2018 à 09h29

Et bien moi , je me fais l’analyse inverse, ce passage que l’on perçoit comme contre productif a eu plus que d’avantages que d’inconvénients et qu’il ne faut surtout pas rester sur la vague médiatique(qui a fait son boulot de chiens).
-Il délimite clairement les forces en présences en mettant la gôche intelligente dans le même camp que le macronisme, sans plus de retour possible.
_il montre le cynisme et les méthodes de toutes les institutions de pouvoirs, presses comprises. Cet épisode fera date devant son unanimisme. Ne pas oublier le discrédit populaire devant toutes ces institutions, et ceci ne pourra que le renforcer. Après Fillon, Lepen,Mélenchon et……Benalla ,il est impossible de croire au hazard des agendas.(C’est la seule faute politique grave que je reconnais à la FI,de ne pas avoir soutenu ces partis sur le principe en croyant y échapper) Ces institutions de pouvoir ce sont mises à nu et on choisi leur camp sans fards,leurs indépendances ne sera plus qu’une fable.
-La délégitimation de la colère est une tactique bien connue, mais elle n’empêche pas la colère . Cette colère monte monte et il ne suffira pas de dire c’est pas bien lorsqu’elle éclatera, Mélenchon en colère est l’expression de la notre en 100 fois moindre. Non seulement elle est notre mais elle est canalisatrice et coagulante à terme.
– Du point de vue des images, on veut nous montrer des hystériques mais on y verra des responsables solidaires ,qui ne se démontent pas devant l’injustice….Et oui les milieux populaires préfèrent ceux qui portent leurs coui…. que les vipères au sang froid.Nous en avons marre de la com qui nous Bai… tant et plus. L’expression de l’émotion engendre de l’émotion et l’humanisation de nos figures politiques ne seront pas contreproductive avec le temps. Mélenchon est lisible aux yeux de tous alors que les autres sont des statues de cires.
-Nous ne sommes plus dans le consensus,la conflictualité devient le noeud crucial de la bataille….Même Hulot le dit… c’est pour dire
-Trump,Bolsonaro,Salvini etc démontrent que le populisme est une réaction, l’expression d’un ras le bol et n’empêche en rien l’accession au pouvoir, Mélenchon à l’opposé politique peut être cette expression.
Je suis peut être trop optimiste….Mais j’y crois.

125 réactions et commentaires

  • astap66 // 24.10.2018 à 07h36

    Il me semble important de bien répéter aux lecteurs que les magistrats du parquet ne sont pas des juges, comme l’a rappelé la CEDH dans l’affaire Moulin…
    L’arrêt a été rendu le 23 novembre 2010 :
    https://www.dalloz-actualite.fr/sites/dalloz-actualite.fr/files/resources/2010/11/FL2311SL2311CEDH-Moulin.pdf
    Toujours rien de fait…

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    • ARDUS // 24.10.2018 à 08h18

      En effet, ils ont un statut administratif de magistrats car ils sont pour l’essentiel recrutés par les mêmes voies [l’Ecole Nationale de la Magistrature] que les juges du siège, mais fonctionnellement ils sont des policiers et sans doute d’ailleurs les meilleurs cadres de la police.

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      • villegagnons // 24.10.2018 à 09h36

        Des policiers ? la police a pour fonction de maintenir l’ordre par la force, un juge du parquet de maintenir l’ordre par le droit (au nom et dans l’intérêt du citoyen, comme unité négative de la société). Si vous confondez force et droit, cela devenir compliqué….
        Par ailleurs, l’ensemble des magistrats passe par l’ENM (en direct ou en 18.1).
        Ensuite, un juge n’est pas condamné à être au parquet, il peut passer du siège au parquet quand il le souhaite.
        Ce sont donc tous des Magistrats INDEPENDANTS.
        La question qui demeure est la suivante : doit-on obliger un magistrat du parquet à passer ALTERNATIVEMENT obligatoirement par un poste du siège puis un poste du parquet, etc… pour éviter son « endoctrinement » ?
        Car, effectivement, un magistrat qui veut faire carrière au parquet finira par avoir des jugements biaisés afin satisfaire sa hiérarchie, il sera plus malléable à la raison d’Etat au détriment du citoyen. En résumé, je pense également qu’un juge du parquet finira toujours par être injuste relativement à la position du citoyen qu’il a l’obligation de défendre par son serment initial.

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        • step // 24.10.2018 à 16h22

          Ce sont donc tous des Magistrats INDEPENDANTS.
          Celui qui tient ton évolution de carrière te tient. Qui tient l’évolution de carrière des magistrats du parquet ?

          C’est tout le problème que pose pour les mêmes raisons les primes au « mérite » des fonctionnaires. C’est quoi le mérite ? le mérite auprès de qui ?

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          • Villegagnons // 24.10.2018 à 18h47

            Les bons magistrats incorruptibles ne font pas carrière, on entend donc jamais parler d’eux…et cela représente la plus grande partie des magistrats qui n’ont de promotions que par leur grille d’ancienneté. Il n’y a pas de mérite dans la magistrature que le sentiment d’avoir participé à la cohérence du tissu social contre le peuple qui ne souhaite que sa destruction. En géneral les plus zélés sont ceux qui ont raté l’ENA et qui veulent rattraper cela rapidement.

              +4

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            • step // 25.10.2018 à 10h39

              tout à fait, et c’est bien parce que le leche bottisme existe déjà qu’il vaut mieux éviter de l’encourager (ou de laisser faire).

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        • herve_ // 24.10.2018 à 20h34

          Il faut comprendre que indépendance n’est pas seulement une notion de lien hiérarchique.

          Si lorsque à un poste, vous pouvez obtenir des avantages en favorisant tel ou tel individu/organisation vous n’êtes plus indépendant. Seul votre force morale vous permet de résister.

          Ainsi si un procureur se paie un adversaire politique pour montrer son engagement (et peut être gagner des points sur l’échiquier des carrières) c’est une forme de corruption.

          Lorsqu’il y a des aller-retours entre industrie et politique, entre politique et fonctionnariat il y a collusion. C’est obligatoire. Si on veut aller vers plus de justice Il faut empêcher les changements de carrière entre industrie/politique/fonctionnariat. Mais cela n’arrivera pas parce que nous sommes dans un système de corruption ‘by design’

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          • Villegagnons // 25.10.2018 à 14h15

            Les magistrats ne peuvent avoir qu’un détachement durant une carrière (cours des comptes, administrations européenne, etc) jamais un magistrat n’a de contact avec le privé.

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        • Euls // 25.10.2018 à 13h01

          Les magistrats du ministère public ne sont statutairement pas indépendants : ils sont sous l’autorité du ministre de la justice, à la différence des magistrats du « siège ». Raison pour laquelle la CEDH, rejointe sur ce point par la Cour de cassation, a jugé qu’ils ne sont pas une « autorité judiciaire ».

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          • Villegagnons // 25.10.2018 à 14h59

            Vous confondez le statut « magistrat » et le rôle ( « juge » au parquet ou au siège).
            Le statut est « indépendant » et appuyé sur le serment sur l’honneur, le rôle différe que l’on soit au parquet ou au siège. Seuls les magistrats de la cours des comptes (qui n’ont pas fait l’ENM mais l’ENA) sont rattachés directement au cabinet du 1er ministre. Il est plus facile de comprendre l’affaire comme ça…

              +2

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    • xc // 24.10.2018 à 08h26

      Pas tout à fait. La fonction des membres du Ministère public n’a jamais été de juger, mais de porter l’accusation. Ce que dit la CEDH est qu’ils ne sont pas indépendants du pouvoir politique, donc, pas des magistrats.
      Ceci dit, De Castelnau ne mentionne pas que les perquisitions ont été autorisées par un juge des libertés et de la détention (ceux qui décident aussi si une personne poursuivie pour crime ou délit doit être placée en détention). Donc, un magistrat. Indépendant du pouvoir politique, lui. Ce qui, soit dit en passant, a permis que les perquisitions aient pu être effectuées en présence de deux témoins en lieu et place de Mélenchon ou autre responsable LFI. Sans cette autorisation, ces perquisitions n’auraient pu avoir lieu, ou auraient été invalidées si elles avaient eu lieu tout de même.

        +5

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      • James Whitney // 24.10.2018 à 13h54

        « De Castelnau ne mentionne pas que les perquisitions ont été autorisées par un juge des libertés et de la détention (ceux qui décident aussi si une personne poursuivie pour crime ou délit doit être placée en détention). »
        Ah oui ?
        J’ai bien compris que la perquisition était dans le contexte d’une enquête préliminaire décidé par un procureur fonctionnaire du Ministère de Justice, donc par le gouvernement. Justifiée?

        Selon https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32326 :

        L’accord doit être donné par écrit.

        Exception : pour les infractions punies de plus de
        5 ans de prison, le juge des libertés et de la
        détention peut autoriser une perquisition sans
        l’accord de l’occupant.

        Un occupant risque 5 ans de prison ? Lequel parmi les occupants (une centaine ?) ?

        Merci au Yeti https://yetiblog.org/perquisitions-contre-la-fi-procedures-legales-mais-conditions-dexecutions-fort-douteuteuses/ pour avoir attiré notre attention sur ce point.

        Pour moi, ces perquisitions n’avaient aucune légitimité.

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        • xc // 24.10.2018 à 17h42

          On verra bien. Je suppose que le JLD qui a donné son accord à ces perquisitions s’est documenté, lors de son entrée dans cette fonction, sur le Droit applicable. S’il a eu tort, la procédure sera invalidée.

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          • herve_02 // 24.10.2018 à 20h38

            Même si elles sont invalidées, l’image restera, les documents continueront à circuler et être analysés par le pouvoir.
            Il n’y aura aucune punition.

            on sait que le pouvoir est totalitaire car il écrit les lois et décide de leurs applications. Ce n’est pas parce que l’on a l’impression de choisir ses maître que nous sommes libres.

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        • Garibaldi2 // 26.10.2018 à 04h28

          La perquisition au siège de La France Insoumise n’était pas régulière dans sa forme. Dès lors que le représentant légal de la F.I se présentait à la porte du local loué par la F.I., il devait avoir accès, quand bien même l’autorité supervisant la perquisition avait déjà désigné 2 témoins comme le lui impose la loi.

          Quand on creuse un peu le dossier sur la commission des comptes de campagne, on tombe sur des choses étonnantes, comme celle-ci :

          La commission peut  »demander, le cas échéant, à des officiers de police judiciaire de procéder à toute investigation jugée nécessaire pour l’exercice de sa mission (article L. 52-14) »
          source : http://www.cnccfp.fr/index.php?art=690

          Donc, après avoir approuvé après réformation le compte de campagne de J-L M, et sans avoir fait procéder à une quelconque investigation par des officiers de police judiciaire, alors que le rapporteur en charge du compte de J-L M avait démissionné pour protester contre l’inertie du président de la commission, celui-ci est allée faire un signalement au parquet 2 mois après !

          Et pourtant, on ne peur pas dire que la commission ne s’est pas attachée aux détails : ‘’Une remise en espèces, relative à une collecte organisée lors d’une manifestation publique, ayant été comptabilisée pour un montant de 107 euros, alors que la somme effective des recettes s’élevait à 37 euros, il y a lieu de retrancher du compte, en recettes uniquement, la différence de 70 euros.’’.

          source : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000036593789&dateTexte=&categorieLien=id

          A mon opinion, en validant le compte, la commission a ainsi permis le remboursement à la France insoumise d’un montant qui inclurait des frais non remboursables puisqu’elle en a fait ensuite le signalement. En droit, il s’agit d’une complicité s’il est prouvé qu’il y a eu des malversations, et même si ces malversations ont été découvertes grâce au signalement, car dès qu’il y a eu remboursement sur ordre de la commission, qui avait le pouvoir d’investigations judiciaires et ne l’a pas utilisé, le délit de complicité est, dans ce cas, constitué.

            +2

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  • Manuel // 24.10.2018 à 07h55

    « Il ne s’agit pas ici de défendre qui que ce soit »

    Je trouve cette remarque bizarre. L’article de castelnau ne défend pas Mélenchon, mais l’article suivant d’Europe 1 couplé avec celui-ci peut poser l’impartialité de l’auteur du billet.

    On peut se poser des questions sur JLM tout comme on peut se poser des questions sur Macron.

    Par ailleurs,de Castelnau joue les faux naïfs.tout le monde sait que Chirac avait son cabinet noir, tout comme Sarkozy ou Hollande. Macron est de la même partie et il serait idiot de ne pas liquider ses adversaires politiques.

    C’est le jeu et il fait rester tout le temps vigilant.

    Faudra m’expliquer la différence entre adversaire et ennemi ? Dans les deux cas, on veut le voir à terre et hors état de nuire.

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    • Kiwixar // 24.10.2018 à 08h12

      « Faudra m’expliquer la différence entre adversaire et ennemi ? »

      Pour paraphraser Desproges : l’adversaire croit que c’est nous l’adversaire alors que c’est lui. Alors que l’ennemi, c’est l’inverse.

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      • Fabrice // 24.10.2018 à 12h56

        [modéré]
        Son attitude hystérique face aux policiers est indigne, son combat se situait au niveau des donneurs d’ordre pas aux bougres qui chaque jour doivent obéir aux ordres les plus absurdes et subir les insultes de ceux auprès de qui ils doivent exécuter ces mêmes ordres. il aurait pu être à la hauteur de son rang de député raté il tombe dans le panneau et prouve qu’il n’es pas digne du poste ultime.

        Autant j’admire, au sein de Fi, Ruffin pour sa sincérité autant je suis convaincu que Mélanchon fera exactement comme Tsipras si il arrive au pouvoir, dommage car nous avons besoin d’une vrai opposition pour contrer Macron.

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        • tepavac // 25.10.2018 à 18h32

          « Son attitude hystérique face aux policiers est indigne »

          Ce qui est indigne c’est d’agir ainsi avec un Représentant du peuple, de le déloger de son lit au petit matin en attendant précisément le jour où son amie est là et de faire assez de tintamarre médiatique pour faire croire aux citoyens par des allusion toutes médiatiques et perfides, qu’il y a des magouilles de fric entre lui et sa compagne, à leurs bénéfices et sur le dos du contribuable.

          Quant à sa soit disant hystérie, moi je n’y vois que la réaction désemparée d’un homme de 67 ans, qui se sent humilié dans sa pudeur et peut-être même terrassé par la violence de cette action aux aurores, au point qu’il s’est senti lui même obligé de filmer toute cette mises à bas de son intimité privée.

          On comprend que la Bénalade entretenu par la FI ait énervé le pouvoir en place, mais de là à chercher à ridiculiser un opposant, c’est comment dire….

          Articles de lois concernant cette pitoyable affaire d’état;

          Chapitre II : De l’enquête préliminaire

          ART 76
          Les perquisitions, visites domiciliaires et saisies de pièces à conviction ou de biens dont la confiscation est prévue à l’article 131-21 du code pénal ne peuvent être effectuées sans l’assentiment exprès de la personne chez laquelle l’opération
          a lieu.

          Cet assentiment doit faire l’objet d’une déclaration écrite de la main de l’intéressé ou, si celui-ci ne sait écrire, il en est fait mention au procès-verbal ainsi que de son assentiment.

          Si les nécessités de l’enquête relative à un crime ou à un délit puni d’une peine d’emprisonnement d’une durée égale ou supérieure à cinq ans l’exigent ou si la recherche de biens dont la confiscation est prévue à l’ article 131-21 du code pénal le justifie, le juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance peut, à la requête du procureur de la République, décider, par une décision écrite et motivée, que les opérations prévues au présent article seront effectuées sans l’assentiment de la personne chez qui elles ont lieu. A peine de nullité, la décision du juge des libertés et de la détention précise la qualification de l’infraction dont la preuve est recherchée ainsi que l’adresse des lieux dans
          lesquels ces opérations peuvent être effectuées ; cette décision est motivée par référence aux éléments de fait et de droit justifiant que ces opérations sont nécessaires. Les opérations sont effectuées sous le contrôle du magistrat qui les
          a autorisées, et qui peut se déplacer sur les lieux pour veiller au respect des dispositions légales.  » Ces opérations ne peuvent, à peine de nullité, avoir un autre objet que la recherche et la constatation des infractions visées dans la décision du juge des libertés et de la détention » ou la saisie des biens dont la confiscation est prévue à l’article 131-21 du code pénal.

          Toutefois, le fait que ces opérations révèlent des infractions autres que celles visées dans la décision ne constitue pas une cause de nullité des procédures incidentes.

          art 56-2
          Les perquisitions dans les locaux d’une entreprise de presse, d’une entreprise de communication audiovisuelle, d’une entreprise de communication au public en ligne, d’une agence de presse, dans les véhicules professionnels de ces
          entreprises ou agences ou au domicile d’un journaliste lorsque les investigations sont liées à son activité professionnelle ne peuvent être effectuées que par un magistrat.
          Ces perquisitions sont réalisées sur décision écrite et motivée du magistrat qui indique la nature de l’infraction ou des infractions sur lesquelles portent les investigations, ainsi que les raisons justifiant la perquisition et l’objet de celle-ci.
          Le contenu de cette décision est porté dès le début de la perquisition à la connaissance de la personne présente en application de l’article 57.

          Le magistrat et la personne présente en application de l’article 57 ont seuls le droit de prendre connaissance des documents ou des objets découverts lors de la perquisition préalablement à leur éventuelle saisie. Aucune saisie ne peut concerner des documents ou des objets relatifs à d’autres infractions que celles mentionnées dans cette décision.

          Ces dispositions sont édictées à peine de nullité.

            +6

          Alerter
          • Garibaldi2 // 26.10.2018 à 04h40

            J’espère que vous aurez tous remarqué que le  »La république c’est moi » tourne en boucle et que c’est le principal reproche que l’on fait à J-L M, celui de s’estimer au-dessus de la loi et d’être hystérique.

            Pourtant, je vous invite à bien revisualiser la séquence : entre le moment où J-L M monte l’escalier en disant  »enfoncez-moi cette porte » et celui où il a cette phrase qu’on lui reproche pour le gendarme en civil devant la porte, il y a une COUPURE. Pourquoi ? Il est ÉVIDENT que cette formule de J-L M est une RÉPONSE à quelqu’un. C’est Quotiden de RMC qui a enregistré la séquence. Vont-ils dire qu’il n’y a pas eu un montage ? Vous imaginez que le reporter n’aurait pas enregistré en continu ?!!!

              +3

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            • Emilio Penrose // 28.10.2018 à 02h54

              Voici la séquence non coupée: https://www.youtube.com/watch?v=l9Q8tdV4Reo
              Non, ce n’est pas une réponse à quelqu’un. Mais en effet dans le contexte c’est plus logique que ce qu’on voit sur le montage de Quotidien.

                +0

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    • tepavac // 25.10.2018 à 17h05

      Entracte…
       » la différence entre adversaire et ennemi ?  »
      « Dans les deux cas, on veut le voir à terre et hors état de nuire. »
      Oui oui oui !
      Hé bien c’est pourtant simple, un ennemi est un ennemi comme son acception le défini, nous réagissons alors, en employant les méthodes de la coercition, ce sont des relations de rapport de force. C’est le principe de la domination, mais aussi de la maîtrise de notre indépendance, c’est l’idée même de la souveraineté individuelle, c’en est le principe.

      Alors qu’adversaire, est un terme générique qui englobe aussi bien les protagonistes d’un conflit, que les joueurs d’une compétition sportive, ou simplement les participants d’une action ludique, voir éducative.
      Vous semblez croire qu’il faille tous les mettre à terre, ennemi comme participants à la fête du village, pourtant dans un cas le but recherché est l’élimination d’une situation, alors que dans l’autre, le but est inverse, nous cherchons à reproduire une situation.
      Je penses que vous avez saisie la « différence ».

      Réjouissez-vous, suite à votre position, dix personnes acceptent de participer aux débats sur le site selon vos principes, celui de l’élimination des débatteurs…..

      Bien sûr tout ceci n’a rien à voir avec le sujet du billet, il n’y a aucun rapport de force dans cette histoire médiatisée à des fins éducatives. C’est l’action d’une concertation dans le but d’une assistance mutuelle pour rendre la « situation » meilleurs.

        +5

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  • Kiwixar // 24.10.2018 à 07h56

    Lula en taule > hop, la droite fasciste (corporatiste) au pouvoir pour remettre de l’ordre.
    Mélulachon en taule > hop, la droite fasciste (corporatiste) au pouvoir pour remettre de l’ordre.
    Une nouvelle tête… bon pas Benalla, il est connu…

      +42

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    • calal // 24.10.2018 à 09h14

      la droite fasciste (corporatiste) au pouvoir pour remettre de l’ordre
      elle y est pas deja depuis belle lurette?
      ah ben non hollande avait dit que son ennemi c’etait la finance,il ne peut donc pas etre fasciste (corporatiste).

      PS le « deep state » c’est une corporation?

        +14

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      • Kiwixar // 24.10.2018 à 10h08

        Je dirais la chose en 2 phases bien huilées :
        1) la droite fasciste corporatiste pour tondre le mouton (tondre : une certaine apparence de démocratie est possible, avec vote encadré : le mouton est libre de faire ce qu’il veut, mais dans son paddock) – avec création de désordre volontaire amenant obligatoirement la phase 2

        2) la droite fasciste corporatiste qui ramène l’ordre et mène le mouton récalcitrant (le gaulois réfractaire au changement) à l’abattoir (guerre)

        Il y a vraiment deux points chauds : le Moyen-Orient pour sécuriser le pétrole pour l’Otanie (vs la Russie) et protéger le pétrodollar-papier, et Chine/Taiwan/Corée (pour torpiller le pétroyuan-or). Ca ne va pas se passer en douceur.

          +29

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        • Limonade // 24.10.2018 à 11h36

          Votre fine analyse oublie de préciser que cette méthode en 2 actes a déjà été mise à l’oeuvre quelques fois et que ce schéma connu et détaillé par nombre d’historiens n’est pas pour autant l’objet de l’attention des électeurs/citoyens.

          Tout est sous nos yeux, du moins pour ceux qui ne sont pas assez anesthésiés par les mécanismes orwelliens de contextualisation des évenéments quotidiens. Eux aussi mis en oeuvre et perfectionnés depuis bien longtemps maintenant.

          Le seul souci c’est que pour faire fonctionner cette matrice artificielle dans laquelle nos vies sont censées s’épanouir et aveuglément obéir, il faut beaucoup d’énergie.

          Qu’il commence à en manquer et le fond de scène se fissure.

            +10

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        • calal // 24.10.2018 à 13h24

          Le facisme actuel est l’alliance entre la finance (banque) et l’etat. La finance ne pouvant endetter tout le monde ,elle va donc passer par l’intermediaire de l’etat pour disseminer et repartir l’effort de remboursement sur le plus de monde possible. Et comme ces gens sont cupides, ils n’arreteront que lorsqu’ils auront tout bouffe ou que quelqu’un leur collera une claque.

          Les etats unis sont bien plus avance dans le processus.D’apres zerohedge, l’augmentation monstrueuse des taxes foncieres conduisent a des expropriations et a un exode des urbains vers les campagnes ou les prix de l’immo sont plus faibles.

          Les fonctionnaires sont complices car ce sont eux qui sont payes (par le deficit du budget etat) pour rassembler et tondre les moutons.Mais qqprt tout le monde est complice…et tout le monde en paiera le prix(sauf les babyboomers morts avant…)

            +6

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        • jp // 24.10.2018 à 22h05

          « le gaulois réfractaire au changement »
          réfractaire est devenu une insulte dans la bouche de micron, mais c’est ce mot qui a été donné aux gens qui, comme mon grand-père, se sont cachés ou sauvés pour ne pas faire le STO en Allemagne nazie

            +10

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    • Libraire // 24.10.2018 à 12h09

      Une nouvelle tête…j’ai déjà parié quelques bières (blondes) sur Marion Maréchal…aux prochaines présidentielles

        +5

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      • Krystyna Hawrot // 25.10.2018 à 13h11

        Moi aussi je pense que si Mélenchon a perdu quelques voix de bobo de gauche il a gagné surement quelques soutiens en plus dans les classes populaires qui effectivement préfèrent les mecs avec des couilles! Si en plus il assumait le fait que ca l’énerve à ce point c’est parce qu’on s’attaque à sa bonne femme, ce serait carrément le scénario romantique révolutionnaire! Mais c’est là ou le bat blesse. Ca ne me choque pas cette histoire de surfacturation. Toutes les associations dont les budgets sont étranglés depuis des lustres font ca: surfacturer légèrement pour garder des fonds propres que vous ne pouvez avoir autrement! Et nous les anticapitalistes on est pauvres, on n’a pas de paradis fiscaux pour planquer des avoir qu’on n’a pas! Le fait de vouloir constituer une caisse de secours ne me choque pas. Mais il fallait le faire plus intelligemment au lieu de mettre ainsi en danger les personnes les plus exposées et le parti entiers! C’est le manque de prudence et de clairvoyance de JLM qui choque. Il croit encore en la démocratie?

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      • Libraire // 25.10.2018 à 14h29
  • Toff de Aix // 24.10.2018 à 07h57

    Très bon billet, où l’essentiel est dit : meluche est tombé dans le piège tête baissée, et c’est étonnant à plus d’un titre selon moi… Comment la FI, si organisée, qui avait bien réussi à ne pas tomber dans les multiples embûches médiatiques de ces deux dernières années, à pu se laisser embarquer dans cette histoire et systématiquement, à chaque fois, faire les mauvais choix ? Les images sont désastreuses, et tout le monde sait très bien qu’aujourd’hui, c’est l’image qui compte d’abord, pour élargir et convaincre un électorat de plus en plus désabusé et dépolitisé.

    Je n’arrive pas à comprendre qu’il n’y ait pas eu un seul conseiller digne de ce nom dans l’entourage de Melenchon et Corbières, qui aurait pu les préparer, et éviter qu’ils se comportent comme des imbéciles face aux caméras. Ça me dépasse ! Comment peut-on prétendre aux plus hautes fonctions si on donne l’impression de péter les plombs à la moindre contrariété ?

    Ne nous méprenons cependant pas, je continuerais à soutenir la FI, mais mon avis comme beaucoup de militants « lambda », importe peu en fin de compte. J’ai juste l’impression que cet épisode mal géré, mal maîtrisé à complètement salopé des années de patient travail, et ça ça me met en rogne.

    Ils n’ont pas seulement fauté personnellement, mais aussi, douché les espoirs de la Gauche, au sens large, pour les prochaines échéances électorales. Que nous reste-t-il aujourd’hui ? La FI va sans doute échouer à faire contrepoids au parti du président des ultrariches…alors qu’elle aurait pu bénéficier d’une conjoncture plus que favorable. Quelle tristesse…

    Le problème vient aussi et surtout que Melenchon ne comprend pas, en voulant jouer selon les règles du système, qu’il doit les accepter dans son entièreté : c’est un système pervers, où l’image compte plus que la parole donnée, et où les coups bas, du moment qu’ils sont donnés sans se faire prendre, sont la norme.

      +70

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    • yack2 // 24.10.2018 à 09h29

      Et bien moi , je me fais l’analyse inverse, ce passage que l’on perçoit comme contre productif a eu plus que d’avantages que d’inconvénients et qu’il ne faut surtout pas rester sur la vague médiatique(qui a fait son boulot de chiens).
      -Il délimite clairement les forces en présences en mettant la gôche intelligente dans le même camp que le macronisme, sans plus de retour possible.
      _il montre le cynisme et les méthodes de toutes les institutions de pouvoirs, presses comprises. Cet épisode fera date devant son unanimisme. Ne pas oublier le discrédit populaire devant toutes ces institutions, et ceci ne pourra que le renforcer. Après Fillon, Lepen,Mélenchon et……Benalla ,il est impossible de croire au hazard des agendas.(C’est la seule faute politique grave que je reconnais à la FI,de ne pas avoir soutenu ces partis sur le principe en croyant y échapper) Ces institutions de pouvoir ce sont mises à nu et on choisi leur camp sans fards,leurs indépendances ne sera plus qu’une fable.
      -La délégitimation de la colère est une tactique bien connue, mais elle n’empêche pas la colère . Cette colère monte monte et il ne suffira pas de dire c’est pas bien lorsqu’elle éclatera, Mélenchon en colère est l’expression de la notre en 100 fois moindre. Non seulement elle est notre mais elle est canalisatrice et coagulante à terme.
      – Du point de vue des images, on veut nous montrer des hystériques mais on y verra des responsables solidaires ,qui ne se démontent pas devant l’injustice….Et oui les milieux populaires préfèrent ceux qui portent leurs coui…. que les vipères au sang froid.Nous en avons marre de la com qui nous Bai… tant et plus. L’expression de l’émotion engendre de l’émotion et l’humanisation de nos figures politiques ne seront pas contreproductive avec le temps. Mélenchon est lisible aux yeux de tous alors que les autres sont des statues de cires.
      -Nous ne sommes plus dans le consensus,la conflictualité devient le noeud crucial de la bataille….Même Hulot le dit… c’est pour dire
      -Trump,Bolsonaro,Salvini etc démontrent que le populisme est une réaction, l’expression d’un ras le bol et n’empêche en rien l’accession au pouvoir, Mélenchon à l’opposé politique peut être cette expression.
      Je suis peut être trop optimiste….Mais j’y crois.

        +110

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      • Toff de Aix // 24.10.2018 à 10h07

        Bonjour, vous avez une analyse politique de la situation, mais elle ne doit pas vous faire occulter le fait que ce type d’analyse est aujourd’hui (bien que je la partage sur le fond) minoritaire dans la population française actuelle. Car je le redis, même si cette colère vous paraît légitime (et je suis d’accord elle l’est), elle n’aurait pas dû se produire, pas comme ça… C’est une faute de communication que la FI va payer cher. Car oui, les militants, les convaincus, les politisés tels que vous et moi, ça ne les empêchera pas de continuer à soutenir la FI. C’est vrai.

        Mais les autres ? Les abstentionnistes, tous ceux qui auraient pu pencher en faveur de la FI, tous ceux qui ne sont pas forcément politisés, tous ceux pour qui la forme compte autant sinon plus que le fond, tous ceux là ne voteront pas pour la FI. Ils s’abstiendront, sur l’air du « tous pourris », et le but sera atteint: toute abstention fait le jeu de la LREM au final…

        Pour gagner, il faut convaincre et rassembler au delà de son camp.

        « ce passage(…) délimite clairement les forces en présences en mettant la gôche intelligente dans le même camp que le macronisme, sans plus de retour possible. »

        Pour quelqu’un comme vous et moi oui, mais pour rassembler au delà de son camp, et au final l’emporter, hélas non….

          +27

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        • yack2 // 24.10.2018 à 10h51

          Sauf que… Le premier parti de France est l’abstention et non pas la gôoooche intélligente qui a montré qu’elle voulait absolument que rien ne change..Cet électorat est perdu définitivement pour une gauche de changement ou pour un changement tout court. Cette affaire montre leur panique et leur compromission.
          Une stratégie de cristallisation des colères est possible et tous ceux qui par des appels( Voir Lordon) ,des positions de moralisation seront balayés par ces colères….L’abstention est une expression de colère ,plus que de lassitude,Légitimiser la colère ,la montrer, l’organiser est (de mon point de vue) la seule voie possible.(D’ou le succès de Ruffin dans ce registre,qui de mon point de vue est bien trop tendre à ce jour et se ferait déchiqueter bien plus vite que Mélenchon). Les populistes de droites et d’extrême droite l’on compris et il est plus qu’urgent que nous le comprenions en abandonnant le terrain que l’on nous défini: le politiquement correct….Si vous n’ êtes pas persuadé, jeter un oeil sur les discours de Bolsonaro et Trump et vous le comparez avec la colère de Mélenchon…..Que l’on ne se méprenne pas je ne suis pas un admirateur de ces dingues,j’essaie seulement d’analyser des mécanismes de transformation politiques.Bonne journée

            +49

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        • ceusette // 24.10.2018 à 10h52

          D’un autre côté, il me semble que l’affaire Fillon a paradoxalement relancé la campagne LR qui était au point mort. Il en sera peut-être ainsi pour Mélenchon. La différence est que les affaires ne touchent guère les électeurs potentiels LR (sinon, cela fait longtemps que le RPR-UMP-LR auraient disparu!). Ils voteront contre vents et marées. La véritable victime a sans doute été le PS, car un fait a été curieusement et rarement relevé: l’affaire Fillon est sortie à peu près au moment des primaires socialistes. Hamon n’a jamais pu lancer sa campagne (alors que le PS avait choisi, (contrairement aux élections antérieures) de les organiser assez tard. Le coup a donc été triple: exit Valls (grâce aux primaires), Hamon et peut-être Fillon (mais pas tant que ça).

            +6

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          • Traroth // 24.10.2018 à 12h44

            @ceusette : en fait Fillon était donné gagnant dans un fauteuil, avant l’éclatement de ses affaires…

              +12

            Alerter
            • lon // 24.10.2018 à 22h26

              ouaip , le problème était que son fauteuil louchait trop vers la Russie aux yeux de la Libéralité Atlantique ( pas que j’ai de la sympathie pour lui , cela dit )

                +10

              Alerter
        • Sam // 24.10.2018 à 13h23

          La colère de Mélenchon est bien normale, et au lieu de la condamner sur la forme nous devrions l’acclamer sur le fond. Et il serait grand temps que nous nous mettions en colère nous aussi, et sortions du cadre qu’ils nous imposent, cette forme sans fond de plus en plus totalitaire et inhumaine, mais « courtoise »…

            +45

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      • Tonton Poupou // 24.10.2018 à 12h52

        « C’est la seule faute politique grave que je reconnais à la FI,de ne pas avoir soutenu ces partis sur le principe en croyant y échapper »
        en Allemagne dans les années 30 un certain pasteur protestant disait à peu près : « quand les nazis ont arrêté les communistes. Je n’ai rien dit. quand ils ont arrêté les juifs. Je n’ai rein dit. Aujourd’hui c’est mon tour. Et il n’y a plus personne pour dire quelque chose. »
        Comme disait aussi un certain philosophe : « on ne peut pas s’affliger des conséquences et s’accommoder des causes ».
        la FI n’a que ce qu’elle mérite.

          +11

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      • Michel LEMOINE // 24.10.2018 à 13h25

        On mobilise plus avec des émotions qu’avec des raisons. Si Mélenchon parvient à communiquer sa colère, il l’emportera.
        De même on disqualifie mieux par le rire qu’avec des raisonnements. C’est pourquoi il est urgent pour les siens de tourner tout ce cirque en farce. C’est le sens de ma proposition de faire un livre de chronique de toute cette affaire sur le ton de l’humour. Il faut, non pas insulter les journalistes, mais faire rire de leurs commèrages.

          +29

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      • oimde // 28.10.2018 à 06h16

        Je rajouterai que les 17 perquises ont forcemment permises d’accumuler beaucoup de munitions à tirer sur la FI au moment opportun…Quelles soient justent ou non n’y changera rien, elles atteindront l’objectif.

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    • Ben // 24.10.2018 à 10h10

      D’une manière générale, les réactions à cette affaire portent presque uniquement sur le comportement de Mélenchon. Et la descente de police politique de Macron passe quasi inaperçue, ni vue ni connue. On peut dire que c’est la faute de Mélenchon, mais il ne faut pas perdre de vue l’ampleur inédite du dispositif policier déployé par le pouvoir pour paralyser un adversaire politique. C’est digne d’un regime autoritaire voire d’une dictature. Le texte de Castelnau remet les choses en perspective, avec un éclairage intelligent sur une situation très préoccupante. Je ne peux pas m’empêcher de faire le parallèle avec ce qu’avait dit Emmanuel Todd lors d’une réunion récente portant sur la nature du macronisme, où il avait fait l’hypothèse de l’extrême-droitisation du régime dans un avenir proche. C’était il y a moins d’un mois, on n’a pas eu à attendre longtemps.

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      • herve_02 // 24.10.2018 à 20h53

        Sauf que le risque de se la jouer cool c’est que cela veut dire accepter que c’est une décision de justice normale et qu’il y a des choses à regarder.

        Je suis d’accord avec melenchon, il fallait hurler. Cela permet de ‘cliver’ et faire se positionner les gens. Une fois pour toute. La majorité le trouve ‘trop’ et s’en détourne ? de toute façon ils auraient choisi le vote utile et autre connerie. Si le ‘peuple’ ne veut pas combattre et trouve que mélenchon n’est pas à sa place car trop humain, qu’il se démerde, il devra voter lepen en 2022 et s’en prendra plein la gueule.

        Parfois plutôt que de vivre une petite merde pendant des années une bonne grosse perde qui fait mal réveillera les consciences. Comme dirait l’autre ce sera un point de détail dans l’histoire de l »humanité.

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      • JCR04 // 28.10.2018 à 08h28

        Aux Etats-Unis, l’espionnage d’un parti d’opposition a conduit Nixon à la démission; le Melenchongate en France, on n’en parle pas ou si peu. Bravo à l’auteur pour le mettre sur la table, puisse-t-il devenir viral.

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    • Dominique65 // 24.10.2018 à 10h54

      « Je n’arrive pas à comprendre qu’il n’y ait pas eu un seul conseiller digne de ce nom dans l’entourage de Mélanchon »
      J’ai pu constater le comportement de Mélanchon lors d’une petite rencontre impromptue et ça m’étonnerait que ce gars-là écoute qui que ce soit s’il n’en a pas envie.

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      • Bernard B // 25.10.2018 à 16h36

        Pourriez vous, Dominique65 , au moins lire correctement et admettre définitivement l’orthographe de Mélenchon et non Mélanchon…
        Quand vous stigmatisez sa non écoute ( en quelle circonstance? en quel lieu?, avec quels protagonistes ? etc…) vous véhiculez une vision bisounours des hommes politiques dont vous devriez , là aussi , réviser le logiciel .
        Mais si vous connaissez UN homme politique qui lors d’une « rencontre impromptue » ,écoute ( mais écoute vraiment !) alors je suis preneur de cet individu rarissime .

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    • DocteurGrodois // 24.10.2018 à 11h13

      @Toff

      Melenchon est à la fois le maillon fort et le maillon faible de la FI, il est logique qu’ « on » veuille l’affaiblir. Car visiblement, « on » ne veut pas risquer de faire élire par accident un des deux épouvantails.

      Maillon fort, et c’est malheureux à dire, parce qu’un mouvement aussi disparate a besoin d’un homme à poigne pour maintenir une certaine ligne, et assez vieux routier pour insérer la formation dans le jeu électoral et républicain.
      C’est qu’a réussi Melechon avec sa ligne populiste inspirée de Mouffe/Laclau/Podemos au dehors, et en maniant les caresses et les coups de baguette au dedans pour essayer de mener ce troupeau de chats qu’est la FI.

      Maillon faible, car si Melenchon venait à être assez affaibli ou éliminé, la FI s’effondrerait sous le poids de ses tensions et contradictions internes qu’elle a deja du mal à gérer, et ce qu’il en resterait serait le parfait repoussoir d’extrême gauche aux prochaines elections.

        +17

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    • Micmac // 24.10.2018 à 11h59

      Je suis tout à fait d’accord avec yak2.

      Considérer que la colère exprimée ouvertement (surtout contre les institutions et par les temps qui courent) rend peut sympathique celui qui s’y laisse aller, c’est un peu voir les choses du côté des gens bien nourris, bien éduqués et sans trop de problèmes (n’y voyez aucun offense). C’est un comportement qui effraie le bourgeois, pas le populo qui sait très bien à quoi s’en tenir.

      Et oui, le parti majoritaire chez les ouvriers et employés n’est pas le FN, mais l’abstention, et ce n’est pas un hasard : ils n’ont plus confiance en personne, et le quinquennat de Hollande à encore aggraver les choses. Combien de commentaires sur les internets, dénonçant Mélenchon comme faisant parti du « système », lui reprochant d’être au fond comme les autres? Ou la façon dont a été interprété sa rencontre avec Macron à Marseille? Sur cette affaire, Mélenchon perd quelques bourgeois et gagne beaucoup laissés pour compte, c’est aussi mon opinion.

      J’ai entendu, sans pouvoir avoir confirmation, que les sondages d’opinions demandant l’avis des électeurs sur ces altercations étaient favorable à 56% à Mélenchon, ce qui est assez considérable, et pas très surprenant au fond.

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    • Traroth // 24.10.2018 à 12h00

      Sur l’improvisation de la réaction : les téléphones et les ordinateurs ont été confisqués dès le début des perquisitions. Les différentes victimes des perquisitions ont été systématiquement isolées.

      Mais je trouve que dans l’ensemble, il s’en sort pas trop mal, eu égards aux circonstances.

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    • Subotai // 25.10.2018 à 04h32

      «  » »Le problème vient aussi et surtout que Melenchon ne comprend pas, en voulant jouer selon les règles du système, qu’il doit les accepter dans son entièreté » »
      ******
      Hummm Ta ta ta ta…
      Ecoutez bien ce que dit Méluche. Lisez entre les lignes.
      Il appelle à la « désobéissance civile » chacun à son niveau et son environnement. Et dites vous que ceux qui veulent comprendre comprennent.
      C’est ce que j’appelle « get out of the groove ». Rester |légal| en détournant le Système… On peut et en plus, c’est amusant…
      Mais en aucun cas, nul part dans le monde, un leader d’opinion ne peut appeler au renversement brutal (violent?) du régime politique en place sans ce faire embastiller. Aussi du doigté et de la détermination. 🙂
      Aussi, il faut prendre cet épisode (car ce n’est qu’un épisode du bras de fer) comme un coup de semonce de la Macronie. Je dis la Macronie et non « l’Oligarchie » parce je ne suis pas sûr qu’ils soient tous derrière leur déplorable poulain.
      En réponse Mélenchon dit : « il est temps de rengainer les colts » et il dit aussi « nous ne céderons pas » sur le plan Politique, Judiciaire et militant. Il a dit aussi « Nous allons mettre en place nos cellules d’investigation » et il appelle tout ceux qui savent quelque chose à se rapprocher de la FI.
      Faut écouter les mecs quand ils parlent. 🙂
      Ça veut dire quoi d’après vous?
      Pour moi c’est: mon p’tit gâ…, calmos…, je joue le jeu de la Politique civilisée (les institutions), mais pousse pas trop mémé dans les orties, sinon ça va chier…
      Je pense que la périphérie macroniste va commencer à ce prendre des volées d’ici les européennes.
      En tout cas je n’aurais jamais pensé voir un jour en « live » ce que j’ai étudié dans l’Histoire et les sciences sociales… Je kiffe. 😉

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    • f // 25.10.2018 à 09h21

      >J’ai juste l’impression que cet épisode mal géré, mal maîtrisé à complètement salopé des années de patient travail, et ça ça me met en rogne.
      Ce sont les médias qui sont responsables de ça, pas la FI et ses membres. Le travail a été fait effectivement, le programme est établi, il avait été approuvé par de nombreuses associations écologistes, féministes, pro-droits des animaux… Il y a des arguments, des chiffres, des raisonnements clairs et raisonnables. Ce sont les médias qui verrouillent le débat et l’empêchent de traiter du fond, et matraquent le superficiel avec acharnement. Rendez-vous compte que Mélenchon est en PERMANENCE soupçonné, attaqué, sali pour des prétendus « penchants autoritaires », alors que le programme de la FI comprend un mécanisme de contrôle et de même de référendum RÉVOCATOIRE des élus : http://avenirencommun.fr/livret-intervention-populaire/
      Mais par contre ceux qui gouvernent par ordonnances n’ont pas de « penchants autoritaires ».
      Le débat sur le fond est littéralement interdit. Les SEULS sujets discutés sont « Est-ce que Mélenchon a parlé trop fort ? » et assimilés.
      Les médias ignorent délibérément le fond. Délibérément.
      Ne tombez pas vous aussi dans le panneau.

        +9

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  • PsyyyX // 24.10.2018 à 08h05

    « ême traitement qu’à Sarkozy, Fillon et Le Pen ? »

    Mais tous, vous étiez OU quand c’était eux ?

    Vous étiez ou quand en 2001 c’était le PCF ? Ou quand la police met son nez dans les syndicats pour les démonter ?

    Franchement, on marche sur la tête. Que je sache ni la FI ni le RN ne menace les puissants. On va presque arrivé à croire qu’ils le sont pourtant.

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    • ouvrierpcf // 25.10.2018 à 00h22

      enfin un avis éclairé ,enfin qui donne un autre éclairage à cette affaire ,car ceci n’est qu’une affaire , Au fait comment le candidat JLM paya ,disons finança sa campagne électorale de 2012?? enfin qui la paya ce fut les 42 000 cotisants PCF de l’époque chacun dut donner 1.30 Euro environ car oui le candidat ne remis jamais ses comptes à jour et le fisc nous réclama 57 000 euros que nous dûmes régler Car le PCF était dans le viseur ,membre du Front de Gauche Sauf que cette année plus de cagnotte PCF ,enfin le PCF fut mis hors jeu …par FI
      car au PCF on se serre les coudes et on cotise Comme pour les lecteurs du journal l’Humanité regardez les résultats de la dernière collecte parue dans l’Huma de Mardi Rien de tout cela à FI Il va falloir qu’ils se serrent les …ou comme nous cotiser ou récolter des dons S’ils ‘sen expliquent les électeurs y ^participeront peut être moi d’ailleurs chiche !

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      • red2 // 25.10.2018 à 13h37

        Le pcf s’est mis hors jeu tout seul, notamment quanf il s’est allié au PS au dernieres municipales…

          +8

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  • nulnestpropheteensonpays // 24.10.2018 à 08h09

    logiquement , en ouvrant les hostilités maintenant , l’affaire france insoumise sera mure pour les prochaines élections présidentielles . voilà un des rêves de se débarrasser de cette oligarchie bien compromis. ne perdez pas de temps M Mélenchon , changez le nom du parti , trouvez quelqu’un pour vous remplacer et repartons a l’assaut

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  • yack2 // 24.10.2018 à 08h15

    Il semble que nous rentrions dans une période tumultueuse…Et ce les yeux fermés.
    L’exemple de l’Amérique latine et du Brésil en particulier devrait nous faire dresser les cheveux sur la tête. Bien sur on va nous claironner que ce sont là des républiques tropicales et que nous sommes à l’abri de telles errances….Bien sur ,bien sur…. Judiciarisation de la politique ( pas un leader progressiste n’est épargné par la justice), politisation de la justice, médias oligarchiques aux ordres sont les mamelles de ces belles histoires exotiques…Bien sur ,bien sur nous ne pouvons pas être dans ce même panier..Et pourtant nous touchons ce bingo infernal. Bien sur, Bien sur braves gens ,dormez tranquilles….ce ne sont là que des théories aussi fumeuses que complotistes

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    • jdautz // 24.10.2018 à 20h41

      Tu mets au futur ce que je mets au passé. Je pense qu’on est déjà là, même s’il n’y a pas eu besoin d’un « coup d’état soft » mais que ça s’est passé dans la continuité de la corruption et de la manipulation. D’ailleurs puisqu’on en parle, l’affaire Fillon tellement opportuniste…

      Quand aux élections US c’était bien pire, sauf qu’ils ont été maladroit et que leur pantin jetable est devenu le Président, et non seulement il s’accroche pire qu’un morpion, mais son imprévisibilité secoue gravement le cocotier.

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      • Subotai // 25.10.2018 à 05h03

        Il n’y a pas de Coup d’Etat soft. Il y a Coup d’Etat ou pas.
        Un Coup d’Etat c’est un remplacement d’un Gouvernement ou de son principe en dehors du cadre Constitutionnel en cours.
        Changer la Constitution peut faire partie du Coup d’Etat. C’est ce qu’a tenter la Macronie en juillet avec le changement constitutionnel en parallèle avec la mise en place simultanée d’une Garde Prétorienne – des Tonton-Macoutes, pour appeler un chat, un chat – https://fr.wikipedia.org/wiki/Tonton_Macoute

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  • K // 24.10.2018 à 08h24

    Sur cette affaire particulière, je ne sais pas s’il y a eu surfacturation ou non (et si oui, il y a eu enrichissement personnel, comme chez Bigmallion).
    En revanche, on ne peut que se scandaliser de l’avenement du gouvernent des juges. Le monde politique est un tel cloaque que l’on peut trouver matière à condamner chez chacun des grands candidats à la présidentielle. De ce fait, le président n’est plus désigné par le peuple souverain mais par 2 juges dans un bureau qui décident d’ouvrir une enquete (ou pas) sur tel ou tel candidat avant l’élection.
    Quoi qu’on pense de l’immoralité de Francois et Penelope Fillon, force est de constater que le peuple souverain s’est fait voler son élection par un coup d’Etat judiciaire, alors qu’il y avait probablement autant de magouilles du côté de Macron que du côté de Fillon.

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    • Sandrine // 24.10.2018 à 10h46

      Le peuple souverain a toujours le choix de ne pas se laisser influencer par les cabales médiatiques et les mises en examens orchestrées par des juges plus ou moins partiaux.

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      • keg // 24.10.2018 à 10h50

        @sandrine :
        c’est quoi un peuple souverain? Les 98,5% qui disent amen, à peine d’amendements (et d’amandes douces….)?

        keg

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      • K // 24.10.2018 à 21h37

        Le peuple souverain ne s’est pas laissé manipuler. Seuls quelques pourcents de l’électorat de Fillon à fait defection suite au penelopegate. Mais Dan’s le cadre d’une election serree, quelques pourcents suffisement à Vous elminer du 1er tour. C »est ce qui s’est passé poir Fillon, qui est passé tres pres de la qualification.

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    • red2 // 25.10.2018 à 13h48

      Fillon n’avait qu’a laisser la place (à Baroin par exemple) et les LR auraient eu leurs chances. Ne comparons pas ce qui n’est pas comparable. L’affaire Fillon c’est l’histoire d’un gars qui a voulu monter en première ligne sans avoir les fesses propres et qui n’a jamais voulu être raisonnable quand on lui a fait remarquer (Ladreit de Lacharrière plaide coupable…). Par ailleurs les difference programmatique entre les.programme de Fillon et Macron etaient minime, les LR font parti du système.
      Ce qui se passe avec Melechon ou même Le Pen est tres différent.

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      • Jérôme // 26.10.2018 à 12h28

        Baroin ou Juppé n’avaient aucune chance.

        Baroin parce que c’est un ectoplasme politique.

        Juppé parce qu’il n’a fait que 28% des voix au 1er tour de la primaire de la droite et du centre. Et sur ces 28%, la moitié étaient des électeurs de centre-gauche venus choisir leur futur président pas de gauche que leur promettaient les sondages.

        Juppé ou Baroin étant quasiment sûr la même ligne que Macron, ils se seraient partagés à deux le même bloc de voix allant du centre-droit au centre-gauche. Davantage de voix de droite se seraient portées sur Le Pen dès le 1er tour. Macron n’aurait pas attiré à lui les voix de centre-droit (UDI-MODEM).

        Et on aurait eu un 2ème tout Le Pen – Mélenchon.

        C’est pour cela que le PNF et les juges du siège du pôle financier du TGI de Paris ont minutieusement scénarisé l’etranglement rapide de Fillon avec en parallèle l’étranglement lent de Le Pen.

        Pour être sûr d’avoir un 2ème tour sans concurrence possible entre le candidat choisi par le système atlantiste pro-sunnite, libéral et européiste (Macron à défaut de Juppé qui s’est gaufré pendant la campagne de la primaire) et une Le Pen suffisamment affaiblie pour ne pas attirer trop d’électeurs de droite (la cerise sur le gâteau, c’est qu’ils n’avaient pas imaginé que Le Pen ferait une mauvaise campagne en se focalisant sur l’économie à laquelle elle ne pige rien quand la principale motivation d’une majorité de l’électorat portait sur son fond de commerce historique de l’immigration musulmane, de l’identité nationale, de la sécurité, … etc).

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        Alerter
      • oimde // 28.10.2018 à 06h33

        çà n’a absoluement rien de different.Vous pouvez ergoter sur des détails mais la réalité c’est que nous ne sommes plus en democratie depuis 1992 minimum

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  • Ardéchoix // 24.10.2018 à 08h33

    Un simple essai comparatif : toi aussi cher blogueur si tu veux protéger ta vie personnelle et professionnelle un seul reflex. Change de porte : « Avec la porte Benalla. Fini les tracas.  »
    Attention ceci est une marque déposée.
    https://www.capital.fr/economie-politique/benalla-devient-une-marque-deposee-1308324

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  • Marie // 24.10.2018 à 08h52

    J.-L. Mélenchon a semble-t-il « disjoncté », tant dans (et par) ses diatribes à l’encontre des policiers que dans cette triste altercation sur l’accent toulousain. Qu’on l’adule ou qu’on le haïsse (il faut bien s’exprimer ainsi en politique) c’est peut-être pour lui un moyen d’intéresser les médias, et vient un moment où l’on n’a plus le choix . Député du département reconnaissable entre tous par son accent, son « irréflexion » s’est étalée au grand jour…une parenthèse dans la féroce vie d’élu.

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    • Dominique65 // 24.10.2018 à 11h32

      « Qu’on l’adule ou qu’on le haïsse (il faut bien s’exprimer ainsi en politique) »
      Pas d’accord du tout. La politique ne doit pas être une question de personnalité et de sentiments qu’on nourrit à leur égard mais d’idées, voire de paradigme qu’on peut appeler idéologie, mais ce mot a une connotation (souvent méritée) d’enfermement cognitif.
      Personnellement je regarde Mélanchon comme les autres politiques en essayant de discerner ce qu’il apporte à la politique, en bien et en moins bien. Sa propre personne ne m’intéresse que moyennement.

        +7

      Alerter
      • Marie // 24.10.2018 à 12h35

        Me suis-je mal exprimée ?Vous ne m’avez pas comprise. Un « politique » n’est que le « représentant » (souvent par défaut) de celui qui l’a élu. On peut aduler un politique tout en haÏssant sa personne et vice versa.

          +2

        Alerter
  • Tonton Poupou // 24.10.2018 à 08h52

    Ceux qui se sont réjouis de « l’affaire Fillon », se réjouissent ils encore aujourd’hui des « affaires » Le Pen et Mélenchon ?
    A qui le tour ensuite ?……..
    Rira bien qui rira le dernier.
    Qu’est qu’on se marre en démocrassouille ! ……..
    Pas vrai ?

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    • Kiwixar // 24.10.2018 à 22h58

      A qui le tour? Dupont-Aignan qui est capable de réunir tous les souverainistes.

        +5

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    • oimde // 28.10.2018 à 06h35

      vous oubliez dsk et sarko 🙂

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  • Nerouiev // 24.10.2018 à 09h00

    La place est ainsi faite pour un prochain présidentiable bien propre tel que prédit par Attali : une femme ?

      +7

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    • Tonton Poupou // 24.10.2018 à 09h28

      Et après elle ? …. un machin truc bidule ! avec un costume cintré « près du corps » et un « sac à main » pour homme à la mode !? ……… genre ………

        +14

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    • Dominique65 // 24.10.2018 à 11h37

      Notre Président est déjà bien propre puisqu’il respecte parfaitement
      – Les GOPE
      – L’atlantisme en tant que Young leader
      – le culte de l’individualisme

        +7

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  • Michel LEMOINE // 24.10.2018 à 09h04

    C’est celui qui écrit l’histoire qui finit par l’emporter. Si j’étais Mélenchon je mettrais d’urgence au travail une équipe chargée de faire, sur un ton léger et humoristique, la chronique de toute cette affaire. Cela devra être léger, facile à lire, mais précis et bien documenté sur les arguments et les faits.

    Au travail !

      +24

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  • pucciarelli alain // 24.10.2018 à 09h17

    Monsieur de Castelnau est un esprit brillant. Ses analyses sont une aide précieuse à la compréhension de ce type de (déplorable) événement. Attendons que M. Macron ait quitte ses « hautes » fonctions, il aura peut-être alors le plaisir de vivre ce que « ses » services infligent aux uns et aux autres. Et il se pourrait que ses manquements à la morale et à la légalité soient d’une autre portée que celles brandies actuellement contre M. Mélenchon. O tempoa o moes (Astérix).

      +24

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  • Bruno // 24.10.2018 à 09h20

    Je pensais ce matin en conduisant mon scooter que si des robots, des automates, ou une armée de policiers relevait 100% de mes infractions au code de la route, je devrais repasser mon permis de conduire largement toutes les semaines.

    Donc où est la limite du raisonnable de mon coté et du côté de la loi ?

    Quoi qu’il en soit, la justice doit rester celle des hommes, et pas celle des robots ou du pouvoir politique. Le robots verbalisateurs sont là depuis longtemps ! Quand à la justice politique, elle ne fait que commencer mais c’est un tendance lourde et inévitable dans notre société décadente.

      +15

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  • calal // 24.10.2018 à 09h32

    J’ai du mal a comprendre le but de toute cette affaire. Si le RN et la LFI sont empeches de former des listes pour les europeennes,une ligne rouge de plus sera franchie,bien trop visible je crois.

    Influencer les electeurs?J’aurais hesite a choisir entre macron et LFI si le cas se serait presente,maintenant mon choix est clair: je voterai LFI plutot que macron.Si avant macron et LFI presentaient les memes risques niveau pression migratoire,macron avait ma preference question risques patrimoniaux. Mais la defense de la liberte venant avant la defense du pognon,LFI repasse devant.Evidemment, mon premier choix n’est aucun de ces deux la…

      +10

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    • Calal // 24.10.2018 à 10h10

      C’est évidemment votre droit le plus strict.

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    • oimde // 28.10.2018 à 06h39

      lfi et rn sont bien trop utils au systeme pour qu on les fasse disparaitre.Les controler est bien plus profitable

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  • Paolo // 24.10.2018 à 09h45

    A la lecture des commentaires ci dessus :
    Un seul constat. Ca n’a rien d’étonnant qu’on en soit à l’ère macronienne.
    On a vraiment le peuple de gauche le plus bête du monde.
    Comme pour les législatves précédentes, le peuple de gauche français préfère la critique et la fuite.
    Vous l’aimez tant que ça la situation misérable actuelle et promise par Macron 1er qu’il vous faut saborder toutes les propositions d’un avenir meilleur.
    Ça me rappelle toujours les discussions sur les places de marché.
    Convaincre des gens pseudo de gauche tellement critique de la pureté de gauche qui finisse par voter pour un (social)libéral bien dégueu et corrompu
    La semaine passé, j’ai été écoeuré et horrifié. J’ai une grosse douleur à ma démocratie.
    Aujourd’hui, en vous lisant, je suis consterné.
    Si il doit y avoir un avenir à gauche, il ne se fera pas avec vous.
    Heureusement, la jeunesse a des colères salvatrice.

      +25

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  • Michel LEMOINE // 24.10.2018 à 09h46

    La violence n’est pas du côté de Mélenchon. Il s’est vu interdire l’entrée du siège de son parti alors que s’y déroulait une perquisition. Il aurait dû non seulement être autorisé à entrer mais invité et même être obligé d’être présent. Il est entré en force. Et alors ? la victime est-elle donc tenue à être docile ? La résistance à l’oppression est un droit fondamental.

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    • Siblius // 24.10.2018 à 12h45

      Effectivement, est-ce que le fait de lui interdire d’entrer était légal? Le comportement du bonhomme devant la porte (un policier?) m’a surpris et même choqué.

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      • Michel LEMOINE // 24.10.2018 à 16h38

        Le plus grotesque de l’affaire c’est que la perquisition s’est terminée sans procès verbal. Un procès verbal doit être signé par des témoins y ayant assisté. Faute de témoins pas de procès verbal.
        Je sais bien que les policiers vont dire qu’ils ont dû interrompre leur perquisition à cause du climat ne permettant pas son bon déroulement. Mais ils sont eux-mêmes les responsables de ce climat. Ils n’ont pas fait de procès verbal non plus pour la perquisition chez Mélenchon. Pourtant il y a assisté. Certes ce n’était pas dans la bonne humeur, mais voit-on souvent des perquisitions se dérouler dans la bonne humeur ?
        On voit clairement de tout cela qu’il ne s’agissait pas de mener à bien une procèdure judiciaire. Il s’agissait, selon une recette éprouvée, d’allumer un contre-feu pour faire oublier ses turpitudes.

        Si cela avait été initié de longue date, je ne serais pas étonné qu’on apprenne un jour que Collomb a démissionné pour ne pas y être mélé. Ce serait tout à son honneur et plus sûr pour la poursuite de sa carrière politique.

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  • René Fabri // 24.10.2018 à 09h48

    Cette confiscation de dossiers n’était pas nécessaire pour établir si un emploi est fictif ou non, car il suffit de voir qui est noté sur la fiche de paye, et quel travail fait cette personne. Quant aux comptes de campagne, c’est le parti au pouvoir qui a amassé, en très peu de temps, la plus grosse somme, et qui a bénéficié du plus gros remboursement par l’Etat, loin devant les autres partis. Donc, s’il y a des irrégularités, il faudrait les chercher en priorité là-bas.

    Par ailleurs, un homme politique est un homme de dossiers, mais les gens ne s’en rendent pas bien compte. Les dossiers sont comme le stock d’un commerçant, ou les recettes d’un producteur. Si son concurrent les obtient, cela devient déloyal.

    Le traitement de cette affaire par les grands médias fut systématiquement négatif à l’égard de Mélenchon, insistant sur ses cris au lieu de traiter le sujet sur le fond. Cela montre, encore une fois, pour qui travaillent ces médias. Ils ne constituent pas un contre-pouvoir. Et autour de moi, je constate avec effarement que leur message a été digéré sans aucune critique dans un premier temps, avec de très légers doutes qui n’apparaissent que maintenant pour certains.

      +32

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    • Libraire // 24.10.2018 à 12h38

      Extrait d’un courriel que j’ai passé à certain de amis de la F. I.:
      Maintenant que la F I est une bête blessée, j’espère qu’elle régira en bête Blessée, qui n’a aucun compromis a faire avec le nouvel ordre européen, et en France avec le système juridique, le système médiatique, le système policier, en fait l’ensemble de cette p… qu’est devenue la 5° république, (et peut être même avec tout esprit républicain centralisateur.) Car c’est un combat politique à mort qu’il faut mener maintenant, tout les coups sont désormais permis, même comme pendant la résistance les alliances contre nature. Même l’appel au boycott des élections européistes pour les quelles le leurre de l’extrême droite européenne revient encore comme leitmotiv. N’imaginez pas une seconde que la montée des droites européennes ne soit pas sous leur contrôle non plus.L’abstention et un bulletin générique FI sans nom, oui, mais pas de candidats. Attaquez là ou ils ne vous attendent pas, bordel, ne faites pas de politique avec des actes prévisibles ou des ambitions stériles! Utilisez la clandestinité! Soyez imprévisibles à condition qu’une logique de protection sociale soit respectée. Cachez vos disques dur et remplissez vos bécanes de petits chats, les juges adorent les petits chats.

      A vous d’inventer les combats efficaces
      Mais n’imaginez plus une seconde que de l’intérieur vous aurez une influence, ils vous ignorent, vous méprisent, et vont inventer des affaires pour vous écraser davantage. Ne participez plus à leurs manipulations.

      La ou je suis d’accord avec Castelnau, c’est quand il souligne ce fait d’indifférence au sort des adversaires politiques historiques attaqués au mépris des principes républicains.  » Quand ils ont arrêté les juifs je n’ai rien dit, je n’était pas juif, Quand ils ont arrêtés les syndicalistes, je ‘ai rien dit…..etc »
      Vous avez ricané pour Fillion, Sarkozy, Cahuzac, Le Pen, et d’autres. Bien entendu peu parmi ceux-ci vous défendront. Ce partisianisme doit être dépassé face à cette menace odieuse. Mais écoutez si certains vous défendent, ceux dont la parole est juste peuvent faire de bons alliés.

      Les oligarques maitres de tous les pouvoirs économiques et politiques nous imposent le paradigme d’un fachisme nouveau dans sa capacité à se cacher, par la magie de la manipulation mentale médiatique, derrière les notions droit de l’hommistes, sociétales, progressistes à leurs services, et autres masques, grâce auxquels parfois ils vous entrainent à perdre votre énergie dans des luttes secondaires, contre ou avec des alliés qu’il financent afin de mieux orienter vos combats. Désormais la bête immonde avance masquée. Si l’on vous montre du doigt une bête, c’est qu’elle a été volontairement placée dans le décor.

      De plus de Castelnau démontre bien le boulet que représente une procédure qui traine, qui traine et s’étire dans le temps et dont des dossiers « confidentiel » sortent au moment opportun dans la presstituée. Ils ont de quoi remuer le couteau dans les plaies des bêtes blessées. Désormais ils vous contrôlent aussi. A vous de trouver la bonne stratégie.

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  • christian gedeon // 24.10.2018 à 09h51

    Sur le tout premier paragraphe,la protection des « sources des partis politiques » la réponse est simple. çà n’existe tout simplement pas. Il n’ y a aucun statut de protection « des sources des partis politiques ». A dire vrai,çà ne me pose pas question. Qui fait l’ange fait la bête. personne n’ignore que la « vie politique  » est une chiennerie. Que ce qu’on voit en surface,n’est rien comparé à la partie immergée de l’iceberg. Et que c’est vrai pour tous les partis politiques. Il faut avoir la mémoire particulièrement courte pour ne pas se souvenir de l’exécution en règle de Fillon ou de celle de Valls ou de l’éjection du gouvernement en deux temps trois mouvements de inénarrable palois et de ses amis.Ou du barbotage manu judiciari des fonds du FN devenu RN ou de Bigmalyon,ou de,ou de…En faisant monter la mayo,JLM apeut-être raison sur le court terme politique,ou peut-être tort,il est trop tôt pour en juger. Mais prudence,prudence. Jusqu’à maintenant ses initiatives n’ont pas été couronnées de succès. Cf les fameuses manifestations « populaires  » qui ont été un échec qu’on peut regretter selon le camp dans lequel on se place. Le reproche que je lui fais au plan politique, c’est de ne pas être le maître de son temps d’action. D’être impulsif et dans une théâtralité dont les français ne veulent plus,tous camps confondus. Marine le Pen l’a appris gravement à ses dépens. Mme Chikirou suit le même chemin avec son »si on veut que je baisse les yeux,il va falloir me les crever ». Tout cela est inefficace. Ceci étant dit, quand les juges s’emparent d’un cas,et qu’ils ont éventuellement des munitions,Fillon,Sarkozy et beaucoup d’autres sont payés pour savoir que c’est vraiment le début des emmerdements. je ne suis certes pas LFI,loin s’en faut. mais je souhaite bon courage à JLM,et si’j’ai un conseil à lui donner,c’est de calmer les plus excités de son entourage,et je pense à Corbières et à Quattenens,qui à mon sens ,déconnent grave. Politique,ton univers impitoyable. Le landernau dallas de la politqiue française est en ébullition.

      +9

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    • Limonade // 24.10.2018 à 12h26

      Vous semblez croire qu’ils baisseront le regard tôt ou tard.
      Vous les confondez avec des Fillon, Le Pen (Valls… ?!?? Vraiment?) sans vous émouvoir que d’autres peuvent croire utile de déployer des moyens anti-terroristes pour intimider les sympathisants d’un mouvement (pas un parti!) et les ficher.
      Remarquez, vous n’êtes pas le seul, des Plenel Lucet et autres journalistes acrédités ont rejoint lamentablement la meute.
      Heureusement que le journalisme n’est pas (encore) réservé à des choisis.
      Un énorme merci à OB!

        +13

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  • Larousse // 24.10.2018 à 09h53

    […]«Cette volonté devenue évidente de la haute fonction publique judiciaire de s’abstraire des principes fondamentaux de la liberté politique et de la séparation des pouvoirs génère des dérives particulièrement inquiétantes. »[…] phrase essentielle. Régis de Castelnau est une personne pondérée et brillante.
    Je me suis inquiétée, dès le début, du fait que la Justice ait mis la main sur les fichiers des membres et sympathisants de France Ins. et la porosité quasi certaine avec la DGSI. Dès lors, s’il advenait que l’on sache publiquement que la DGSI ait en sa possession des fichiers de partis politiques, grâce à des perquisitions sur des affaires financières, quel recours le citoyen lambda ou un parti politique a contre un juge chargé de l’affaire, quelle indemnité pour préjudice et atteinte à la vie privée ( de tant par nombre d’adhérents par exemple), quelle sanction contre le juge qui a laissé « fuité » ???
    Autant de questions que le système judiciaire français ne sait pas correctement régler. En cela, on se demande si la Justice française n’a pas voulu se soustraire de tout examen de conscience et de déontologie de son comportement pendant la période de Vichy, et ce manquement n’expliquerait-il pas les attitudes persistantes de certains juges aujourd’hui ?
    ps. quel ouvrage lire sur la Justice sous Vichy et l’épuration ?

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    • pauvre 2 // 24.10.2018 à 13h32

      Ce que vous dites me rappelle que toutes les archives des commissariats parisiens où se sont produites les grandes rafles à partir de 1939 ont disparus…

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  • jean_rit_encore // 24.10.2018 à 09h56

    monsieur gérard collomb démissionne pour ne pas participer au complot contre j-l mélenchon?

      +13

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  • Yul // 24.10.2018 à 10h09

    Très bon article en effet de R de Castelnau qui analyse lucidement les tenants et aboutissants de cette affaire en la situant dans son contexte judiciaire et politique.
    Puissent les citoyens français prendre conscience que ces « affaires » récurrentes menacent les équilibres démocratiques et les libertés publiques et en tirer les conséquences.
    On peut,hélas,raisonnablement en douter.

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  • Pierre D // 24.10.2018 à 10h16

    Précaution liminaire en guise de « teaser »:
    «Très bon billet de Régis de Castelnau. Il ne s’agit pas ici de défendre qui que ce soit (les juges jugeront) mais de s’intéresser au fait que personne ne semble s’indigner que la justice ait récupéré de nombreuses informations sur un des principaux partis d’opposition, les adhérents, la stratégie, et surtout les gens qui les aident et les informent. »

    On n’est pas déçu!

      +11

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  • Fritz // 24.10.2018 à 10h21

    Formidable, cet article de Me de Castelnau. Deux points m’ont frappé en particulier :

    1) Ce qui compte pour avoir une institution judiciaire non faussée, ce n’est pas son « indépendance » mythique, mais son impartialité. D’où la nécessité impérieuse de contre-pouvoirs effectifs, et de garde-fous.

    2) Tous ceux qui ont applaudi le lynchage médiatico-judiciaire de M. Fillon sont très mal placés pour se plaindre du lynchage médiatico-judiciaire de M. Mélenchon. Dans les deux cas, c’est la même machine abjecte qui est « en marche ».

    Mention spéciale à Mediapart et à BFM. Beurk.
    https://www.bfmtv.com/politique/la-popularite-de-melenchon-en-forte-baisse-1550929.html

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    • Sandrine // 24.10.2018 à 11h21

      « la nécessité de contre-pouvoirs effectifs et de garde-fous »
      Oui mes lesquels précisément? L’indépendance de la justice est censée être le principal garde-fou des démocraties libérales représentatives.

        +4

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      • Fritz // 24.10.2018 à 14h57

        « démocraties libérales représentatives » : double oxymore
        « L’indépendance de la justice » : attrape-nigaud
        « garde-fous » : relisez le texte de Castelnau.

          +5

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    • jdautz // 24.10.2018 à 21h13

      «1) Ce qui compte pour avoir une institution judiciaire non faussée, ce n’est pas son “indépendance” mythique, mais son impartialité. D’où la nécessité impérieuse de contre-pouvoirs effectifs, et de garde-fous.»

      Hélas, comme vous le notez, l’indépendance de la justice Française est un mythe :

      https://lite.qwant.com/?q=droits+de+l%27homme+ind%C3%A9pendance+justice+fran%C3%A7aise+condamnation&client=opensearch

        +3

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  • Michel LEMOINE // 24.10.2018 à 10h52

    Les renseignements généraux n’ont jamais eu besoin de perquisition pour connaître les noms des membres d’une association. Encore moins de ses dirigeants qui doivent déposer leurs noms et les statuts en préfecture. La perquisition n’avait pas pour but de connaître quelque chose qu’on ne connaissait pas déjà. Elle se devait juste d’être spectaculaire et tapageuse. C’était un acte politique fait pour impressionner le badaud et alimenter le commérage journalistique.
    Sur les renseignements généraux demandez à l’historienne Annie Lacroix-Riz. Elle vous dira que ses archives sont la meilleure source d’information pour un chercheur.

      +17

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    • Larousse // 24.10.2018 à 12h20

      Remarque juste à 70% seulement, les Renseignements Gén. n’ont pas tout sur tout, ce sont des hommes qui rédigent des rapports et les historiens ont eux-mêmes perçu qu’ils se trompaient parfois – d’où le fait qu’avant il y avait les mentions « source sûre » « peu sûre » « moyenne » « invérifiable ». C’est pas le grand manitou, même si les ordinateurs aident beaucoup. Là , la DGSI a une source « sûre » à 100% , elle va donc pouvoir corriger, compléter.
      Si les RG DGSI étaient si efficaces on n’aurait pas eu les attentats (d’une telle ampleur).. Là aussi, attention à ne pas mythifier…

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    • calal // 24.10.2018 à 13h11

      Il y a aussi la possibilite du besoin de « rendre legal » des « preuves ».
      De nos jours le « deep state big brother » sait tout sur tout le monde grace a l’espionnage et a la surveillance electronique,informatique toussa.Mais ces infos obtenues « illegalement » ne peuvent etre utilisées telles quelles dans les tribunaux sans reveler l’enormite et la puissance de la surveillance a laquelle nous sommes soumis et surtout sans detruire le semblant de legitimite democratique restante.Il faut donc « blanchir » les infos. Donc ces perquisitions pourront eventuellements servir d’excuses pour sortir des documents obtenus par espionnage des flux informatiques en pretendant qu’ils ont ete obtenus lors des perquisitions « legales ».

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  • Gilles // 24.10.2018 à 11h18

    MELENCHONGATE

    A écouter quelques « débats » (ou lynchages) télévisés, a lire des papiers indignes des « sachants » il me semble qu’on est arrivé au degré 0 du journalisme qu’il soit d’investigation ou non, au degré 0 des commentaires de soi-disant experts, au degré 0 des interviewers.
    Perquisition exécutées sous la responsabilité d’un procureur dans le cadre d’une enquête préliminaire déclenchée par une « dénonciation » et un signalement pour deux affaires différentes :
    Des supposé emplois fictifs pour un député européen et une suspicion de surfacturation concernant les dépenses de campagne de JLM.
    Dans les deux cas, une simple enquête aurait du suffire : emploi du temps pour les collaborateurs et comparaison des factures avec les prix du marché, ou avec celles des autres candidats pour les mêmes prestations.
    En fait, de ces deux interrogations, le pouvoir et ses alliés « objectifs », les médias, s’en foutent. Non, ce qui les intéresse, c’est de foutre en l’air la « France Insoumise » en montrant et remontrant la colère de Mélenchon, à mon avis, plus que légitime. Le « Mélenchon bashing » dure déjà depuis quelques années, mais n’arrivant pas à l’éliminer surtout avec les élections européennes en vue, il fallait frapper un grand coup.
    Et ne parlons pas d’Indépendance de la justice : Inédit en France : 17 perquisitions chez des personnalités et aux sièges d’organisations politiques en même temps, suivies de 21 auditions.
    Il est évident, que ce procureur, qui a exécuté ou fait exécuter ces opérations, n’a pu le faire qu’avec l’aval du pouvoir en place, ne serait-ce que parce qu’il en dépend hiérarchiquement.
    Et le pouvoir en place c’est au minimum la ministre de la justice, et le ministre de l’intérieur en tant que responsable des forces de l’ordre utilisées, on parle tout de même d’un minimum de cent hommes équipés et armés.

    L’avenir nous dira s’ils ont eu raison ou si ,comme je l’espère, il se prendront un grand, un énorme gadin ………

      +43

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  • Michel LEMOINE // 24.10.2018 à 11h19

    Concernant les assistants parlementaire, je ferais observer que c’est tout le Parti qui au service de l’élu par ses publications, réunions, stages et commissions, comme le parlementaire est en retour au service du parti. Que les assistants aillent à la source en participant aux travaux du parti c’est donc normal et nécessaire. Ce n’est vraiment rien connaître à la vie politique que de vouloir qu’un élu n’ait pas de relation symbiotique avec le Parti.

      +10

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  • Macarel // 24.10.2018 à 11h36

    Lorsque qu’un pouvoir est faible, il se raidit et n’a plus d’autre option, pour se maintenir, qu’à sombrer dans l’autoritarisme, et les dérives anti-démocratiques. La première de ces dérives étant de violer ce vieux principe de toute démocratie libérale authentique qui est le respect de la séparation des pouvoirs : législatifs, exécutifs, et judiciaires (il faudrait ajouter aujourd’hui « médiatique »). Comme le présent texte le rappelle très justement. Un pouvoir qui jouit d’une autorité naturelle envers ceux qui lui sont assujettis n’a nul besoin d’actes de type autoritaristes pour se faire respecter.

    C’est aujourd’hui ce qui arrive au pouvoir macronien, qui repose sur une base électorale de gens acquis à « notre projet » très étroites. Base très étroite si l’on tient compte de ceux qui ont voté Macron dès le premier tour de la présidentielle en guise de vote utile. Vote utile, pour écarter le danger populiste « rouge-brun » au second tour. Mélenchon étant le représentant des « rouges », MLP la représentante des « bruns ». Ce pouvoir est faible aussi sur la scène internationale, et plus particulièrement européenne, car nous avons perdu toute souveraineté monétaire dans le cadre de l’UE, et sommes soumis au bon vouloir des marchés pour ce qui est du financement de notre dette publique. Dans une Europe qui est devenue une Europe allemande. Comme dirait Todd, tout président français n’est plus aujourd’hui que le vice chancelier d’Allemagne, et je rajouterai : le fondé de pouvoir de la Finance. Quant à l’aspect défense nous sommes totalement intégrés à l’OTAN donc inféodés au bon vouloir de la puissance US.

    La fraction très minoritaire du peuple français, très minoritaire mais très puissante, car elle occupe le haut de la pyramide sociale et contrôle les médias de masse, qui est derrière Macron, n’hésitera devant aucune perversion, ou viol de la démocratie (de préférence en s’abritant derrière un cadre légal, tout de même, ou alors nous sombrerons dans la République bananière) pour conserver sa dominance sur l’ensemble de la société française. C’est en cela comme le dit l’auteur de l’article, que quoi que l’on pense de Mélenchon, de son intempérance verbale, de ses sorties théâtrales, de son ego surdimensionné, il est essentiel de le défendre : « Parce que ce sera défendre nos libertés et « quand elles sont sous la grêle, fol qui fait le délicat « . Ce d’autant plus que ce qui devrait compter plus que toutes ces péripéties médiatico-politiciennes, c’est le programme de la FI, et non le caractère de la personne qui le porte.
    Mais il est vrai que dans la société du spectacle qui est la notre aujourd’hui tout est fait pour privilégier la forme sur le fond. C’est bien ce qui perd notre République, c’est bien ce qui perd notre Démocratie.

      +38

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    • Caliban // 25.10.2018 à 01h07

      Merci pour vos liens. Le premier notamment, que je trouve bien plus instructif, motivé par le désir d’informer, que le billet proposé par Les-Crises qui est juste le point de vue (un de plus) d’un éditocrate. Au demeurant fort sympathique, ce n’est pas le sujet.

        +1

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  • Suzanne // 24.10.2018 à 11h51

    J’étais partie pour développer mon avis mais quelqu’un le fait bien mieux que moi : en résumé, ne nous trompons pas d’ennemi, faut savoir de quel côté de la barricade on est, même si on est les premiers à critiquer Mélenchon quand tout va bien. Je vous recommande fortement cet article pour remettre les pendules à l’heure, et peut-être convaincre les assourdissants silencieux ou les critiques-pas-au-bon-moment :
    https://www.legrandsoir.info/savoir-etre-du-bon-cote-de-la-barricade.html

      +12

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  • Macarel // 24.10.2018 à 12h15

    Pendant que la sphère médiatique est toute bruissante de « l’affaire Mélenchon », et que les colères de ce dernier épouvantent les « braves gens ». La macronie poursuit « son bonhomme de chemin ».

    https://yetiblog.org/guerre-eddie-legus-dynamite/

      +13

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    • Jetaimalbert // 24.10.2018 à 14h51

      Très bon papier, et parfaitement bien vu pour la mise en perspective.
      ça n’a pas été noté, mais ce grand spectacle offert par la macronie arrive aussi, peu après les défections au parti socialiste et l’annonce d’un rapprochement avec la F.I des démissionnaires.
      Reste une question : combien ça coûte, 100 policiers et 17 perquises, fourchette basse ?

      Enfin, la colère de Melenchon, toute desordonnée et maladroite qu’elle soit, ça m’a fait du bien, je ne dois pas être le seul, parce que je ressens la même, 5 à 6 jours sur 7, et elle est pas moins bordelique..
      Juste pas – encore – libérée

        +21

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  • Sam // 24.10.2018 à 15h09

    Macron, c’est un peu notre Temer à nous préparant « L’élection » de Bolsonaro la semaine prochaine, alors que le coup d’État a déjà 2 ans et que l’opposant principal est en prison.
    https://www.legrandsoir.info/bresil-bolsonaro-promet-la-mort-et-la-terreur-aux-forces-progressistes-et-democratiques.html
    Cela nous donnera un aperçu de ce qui nous attend si nous continuons à débattre de la forme législative et pseudo légale plutôt que du fond fasciste et illégal. Ou pire, si nous condamnons la colère légitime face à l’injustice et restons aveugles à l’injustice.
    Les coups d’État législatifs, c’est tellement plus chic et à la mode…

      +22

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    • Jetaimalbert // 24.10.2018 à 17h20

      Oui, c’est le syndrome de la chemise.. tu fous 3000 personnes à la rue, c’est la vie ;
      La mort à petit feu, c’est comme les catégories du chomage, ça doit être la lettre G ou H sur l’échelle de l’injustice, et de l’admissibilité de la violence.

      Arraches une chemise, repeints un MAc’Do, là c’est LA violence, la « inadmissib », la « vous condamnez ? », voir la « vous regrettez ? »
      Catégorie AAA+, et encore, faudrait inventer une lettre avant le A, pour la Meluche et ses critiques des chiens de garde

        +12

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  • Nanie // 24.10.2018 à 19h38

    Il a fallu cet épisode honteux pour que J.L Mélenchon s’aperçoive que sa confiance en la Justice lui est revenue comme un boomerang… Depuis ~1970, toute personne n’étant pas alignée sur les objectifs gouvernementaux, est repérée, fichée, classée, humiliée et doit prouver coûte que coûte qu’elle n’est pas un éléphant.

      +4

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    • Jérôme // 26.10.2018 à 12h38

      1970 ?

      Cela remonte à la sacro-sainte révolution française et à sa culture de guerre civile. Et je parle bien de 1789, pas de la terreur en 1793-1794.

      Il faut relire le fameux texte de Siéyès sur ce qu’est le tiers État. C’est un discours d’excommunication d’une partie du pays. C’est la logique de la tyrannie que la majorité réelle ou autoproclamée a le droit d’exercer, parce qu’elle est prétendument le camp du bien, sur la minorité ou sur la majorité réelle mais silencieuse car pas structurée.

        +1

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  • Sam // 24.10.2018 à 22h01

    « Le fasciste parle tout le temps de corruption. Il le fit en Italie en 1922, en Allemagne en 1933, et au Brésil en 1964. Il accuse, insulte, agresse, comme s’il était pur et honnête. Mais le fasciste est seulement un criminel, un sociopathe qui poursuit une carrière politique. Au pouvoir, il n’hésite pas à torturer, violer, voler vos biens, vos libertés et vos droits. Plus que la corruption, le fasciste pratique la malveillance. »
    Norberto Bobbio, penseur et philosophe italien.

      +6

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  • Picton // 25.10.2018 à 08h05

    J’en conclu que même chez Médiapart on s’accommodera mieux de le pen que de Mélenchon !

      +9

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  • Jiojio // 25.10.2018 à 10h27

    Macron fait une erreur stratégique en s’attaquant à Melenchon, son meilleur atout, une opposition sans force- sans capacité de rassemblement. Il n’avait pas besoin de déclencher un conflit alors que ces deux partis coexistaient bien chacun à sa place

      +2

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  • Patapon // 26.10.2018 à 10h01

    Le jeu extrême de la sincérité est payant. Les gens commencent (enfin !) à développer des allergies à la manipulation et aux stéréotypes aseptisés imposés par le couvercle.
    J’ai donc l’espoir que le spectacle trop flagrant du conditionnement médiatique ait contribué à développer quelques dizaines de milliers d’allergiques supplémentaires et de pré-allergiques qui basculeront à la prochaine occasion.

      +4

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    • gelmad // 27.10.2018 à 19h14

      Ce qui est surprenant dans cette affaire, sans rentrer dans le fond que je ne connais pas , est la procédure qui a été employée. Il s’agit de l’enquête préliminaire ? Pourquoi a-t-on utilisé cette méthode et non l’ouverture d’une information judiciaire qui à mon avis aurait été moins contestable ?

      A ma connaissance c’est la première fois qu’un grand nombre de perquisitions simultanées sont conduites, sous cette procédure -article 76 du code de procédure pénale , sans le consentement exprès et écrit des responsables ou propriétaires des lieux ?
      https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI
      Pourquoi avoir excipé des nécessités de l’enquête pour se passer de ces consentements ? Les a-t-on seulement sollicités ?
      On nous avance que d’autres personnalités ou partis politiques ont eu à subir des actes de procédures similaires. Soit. Mais était-ce dans le cadre d’une enquête préliminaire avec un tel déploiement, laquelle hormis la dernière modification ne prévoit pas de mesure coercitive, ou bien d’une information judiciaire ?

      Il s’agit certes de questions techniques, mais qui laissent place à toutes sortes de doutes ou d’arrières pensées que peut-être la Cour de Cassation voire la CEDH devront un jour trancher ?

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      • tepavac // 27.10.2018 à 23h26

        Il n’y a aucun doute sur l’application de la procédure employée, les textes de lois sont simples et strictes;
        1- Le consentement de la personne, morale ou physique, est indispensable, dans le cas où la personne refuse, le Procureur en avertie le Juge des liberté qui délivre une commission rogatoire avec ouverture d’instruction judiciaire.

        Nous n’en avons pas l’information, mais si la procédure n’a pas été respecté alors ce qui s’est passé est illégal et sera sanctionné par le juge administratif. C’est ce qui se pratique dans un état de Droit démocratique.
        J’avoue, a ce sujet que je suis perplexe. En effet, face à une telle situation, la légalité des actes aurait dù déjà être demandée auprès du juge des référés, notamment pour signaler l’étendue des pièces mises sous scellées, qui de prime abord n’ont rien à avoir avec une quelconques recherche de preuves de fraude,
        Cette affaire, et je pèse les mots, est le fait d’un pouvoir hors la loi, hors les intérêts de la nation et hors la paix sociale.

        Dites-vous bien que si il peuvent agir ainsi envers des élus de la nation, alors qu’en sera t-il pour les simples citoyens que nous sommes ?

        Je crois, malheureusement, que la population n’a pas saisie toute la dimension de ce qui vient de se dérouler sous leur regard, tous regardent le comportement de la victime, c’est d’ailleurs le but visé par tous les médias, et on oubli le crime à l’origine de cette réaction.

        J’avoue aussi, qu’au début, mon opinion s’est arrêtée sur sur ces images réactives et pleines d’émotions de JML, mais en creusant davantage tous les tenants et aboutissants de cette histoire, je dois reconnaitre que face à des actes manifestement illicites et pour faire cesser l’infraction, la victime n’a eût d’autres choix que de s’opposer à ce qui était du vol en bande organisée.

        Il faut bien comprendre que « l’enquête préliminaire » est une vérification des faits matériels après dénonciation. Les services de l’état ont obligation de vérifier l’existence matérielle des faits reprochés. Si mon voisin dit que j’ai tué une personne chez moi, ils sont tenu d’en vérifier la véracité, voir déjà si il y a un cadavre, si des indices permettent de corroborer l’accusation, on vérifie les faits, ce n’est pas un acte d’accusation.
        C’est pourquoi la prise d’objet ne peut être liée qu’aux motifs légaux servant de base à la mise en action de l’enquête préliminaire.

        Oui, je sais, la nouvelle loi contredit la jurisprudence passée constamment renouvelée par la Cour de Cassation et le Conseil d’État, celle qui interdit tout motif général dans un ordre d’enquête, exemple, un procureur ne peut pas simplement dire je vais fouiller chez vous par ce que votre voisin à dit que vous étiez un mauvais citoyen et que suivant ce qu’on trouve on vous inculpe, ça c’est interdit par les droits fondamentaux garanties par la Constitution Française.

        Ceci n’est que mon avis pondéré, je crois que tout ceci n’est destiné qu’a désarçonner et à humilier un opposant politique le temps des élections Européennes. Le proc ayant donné ces ordres sera muté et c’est tout, malheureusement.

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  • Célavy // 28.10.2018 à 22h48

    @yack2
    j’aimerais bien partager votre optimisme ! – Mais je crains le pire : le candidat Macron
    a plus d’un (mauvais) tour dans son sac. Il a tous les pouvoirs en main. Et les milliardaires à ses côtés qui l’ont déjà aidé avec largesse. Il faudrait que les électeurs ne se trompent pas une nouvelle fois : qu’ils se souviennent de la rapidité avec laquelle il a « bleuffé » tout le monde, sans avoir rien dévoilé de ses intentions. c’est un »grand » comédien, avec des mises en scène de comédie musicale… des phrases creuses et un mépris de tout le Peuple de France, y compris de la Justice et surtout des moins bien lotis. Il est « le mauvais choix pour tous »

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