Les Crises Les Crises
1.septembre.20111.9.2011 // par Olivier Berruyer

Intervention média : BFM Radio, Les Experts

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Bonjour

je suis intervenu ce jour de 9h00 à 10h00 dans l’émission Les Experts de BFM radio, animée par Nicolas Doze :

Vous pouvez l’écouter ici :

Vous pouvez retrouver les autres podcasts de l’émission ici : BFM Radio

C’était stressant un peu – mais j’ai fait au mieux, soyez indulgent c’était mon premier direct… 😉

Bonne nouvelle, Nicolas vient de me réinviter sans doute le mois prochain. Merci à lui, et je vous tiens informés


Si vous avez envie de réagir à l’émission en laissant un message à Nicolas Doze (même après sa diffusion, n’hésitez pas), c’est ici

http://www.radiobfm.com/emission.php?id=41


Je précise quand même un point, comme on me l’a demandé : je lis régulièrement les analyses de Patrick Artus, toujours très fouillées, qui écrit parfois d’excellentes choses, que j’ai signalées ici (je pense à celle sur la détention d’obligations publiques par les banques ou sur la monétisation par les banques , Augmentons les salaires de + 20 % ! par exemple).

Je suis toutefois en désaccord sur certaines, dont sa vision des dépenses évoquée ce jour, comme expliqué dans mon livre, ou évidemment, la grandiose de 2007, pour laquelle il a présenté ses excuses…

Je voulais surtout dire en fait « merci d’écouter aussi ceux qui prévoient juste, multipliez les voix dissonantes ».


La conclusion après les propos de François Rachline que j’aurais faite si j’avais eu le temps :

Et bien moi, si j’ai écrit STOP!, c’est justement parce que je pense que nous avons le choix, et même de nombreux.

J’estime que, après le fascisme et le communisme, un troisième totalitarisme tente de voir le jour : celui du « Il n’y a pas d’alternative » – j’appelle cela le Padac : « PAs D’Autre Choix ».

Si on y réfléchit, c’est totalement antidémocratique, car, s’il n’y a pas d’autre système, pourquoi aller voter ?

Ensuite c’est faux, car les extrêmes présentent d’autres systèmes…

Alors si on ne veut pas leur laisser le libre champ, il faut que tous ceux qui veulent des réformes extrêmement radicales sans sombrer dans les populismes, fassent entendre leur voix…


P.S. si quelqu’un l’a enregistré en version télé, cela m’arrangerait beaucoup ! 🙂

90 réactions et commentaires

  • Waeber Marianne // 01.09.2011 à 22h13

    bon courage pour cette émission, Olivier ! je te tiens les pouces !
    ce sera très bien, j’en suis sûre ! 

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  • RonRon // 02.09.2011 à 03h15

    J’écoute cette émission depuis plus d’un an, ils sont sympas, c’est la droite tendre et travailliste. Tu vas avoir droit à :
    – faire payer les riches ça ne sert à rien car ils ne sont pas assez nombreux, ça ne rapporte rien et ils vont fuir notre enfer fiscal pour se réfugier dans des paradis.
    – le talent, l’innovation, il n’y a que ça qui compte et donc il faut le rémunérer. Je crois cependant qu’ils ont compris que la rémunération des grands patrons est illégitime mais ça reste un détail.
    – le risque aussi doit être rémunéré, donc celui qui crée une entreprise est légitime à demander des rémunérations disproportionnées même si le risque n’existe plus. J’ai une entreprise de 8 salariés, le risque existe les premières années, mais ensuite les employés courent plus de risque que le patron car ils sont les variables d’ajustement.
    – Tu as aussi l’ultra libéral au grand cœur Alain MADELIN qui est à fond sur ce que la plupart des intervenants croient encore : « la main invisible du marché ». J’ai vu lu ici qu’un ultra libéral avait à peu près écrit : « si l’ultra libéralisme menait à l’accroissement des inégalités, j’abandonnerais ces idées », amène le livre !
    – on ne peut pas augmenter les impôts, la France est déjà à xx%, 10 points de plus que l’Allemagne, donc il faut réduire les dépenses ! C’est sûr qu’aux Etats-Unis avec des impôts mini et des tonnes d’avantages (dollar, superficie, matière première), la société se porte comme un charme.
    Cependant si Nicolas DOZE t’invite c’est qu’il sent bien que certaines de ses convictions sont fragiles.
    en vrac :
    – Il adore l’analogie de l’inflation et du tube de dentifrice donc pas d’inflation… dans les années 80 il y a eu de l’inflation, celle-ci a peut-être combattu donc oui on peut remettre le dentifrice dans le tube après l’avoir sorti.
    – Il adore et là c’est une conviction, le travail n’est pas un gâteau qui se partage. Donc plus les uns travail plus les autres ont du travail -> à bas les 35h. Même si l’histoire et la logique de l’industrialisation vont dans le sens inverse.
    – Autre adoration, la « Big Society », les fonctionnaires sont des boulets ! Le modèle c’est Cameron, ils prient pour qu’il ne se plante pas !!!
    Il y a eu une intervention du bien nommé Jacques Généreux. Ses arguments étaient solides et il avait réponse à toutes les mises en doute. Ça a fini sur un : « bon, ok, ses idées ont l’air de tenir mais on ne va tout de même pas nationaliser les banques et laisser les hommes politiques faire n’importe quoi … même si c’est ça la démocratie. ». Oui, chez eux, nationaliser, c’est un gros mot, ça ne se discute pas. L’après guerre a vu la nationalisation des grosses structure et la privatisation des petites avec pas mal de succès mais qu’importe.

    Pour eux, tes idées sont de gauche, tu risque d’être un peu seul.

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    • step // 02.09.2011 à 08h39

      lol je sens venir un grand moment de solitude pour olivier. Je ne suis pas très « BFM », mais la réputation de la chaîne est effectivement à droite néo-con. En général pour classer une chaine il suffit de regarder ses pubs. Parfums à pas de prix, voiture de luxe, banque privée…. bon ok t’es mal 🙂
      Ceci dit tu vas avoir un allié. Madelin, il arrive souvent à se discréditer tout seul.  « La main invisible » … le pauvre adam smith doit se retourner dans sa tombe, surtout quand on sait qu’il signalait que cette main invisible était indispensable au bien général et surtout qu’elle ne marchait pas dans un monde mondialisé, et qu’il fallait donc s’en prémunir…

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      • José // 08.09.2011 à 20h25

        Tu sais où il mériterait de se la prendre, la main invisible?…

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    • step // 02.09.2011 à 08h46

      faire payer les riches ça ne sert à rien car ils ne sont pas assez nombreux

      il me semble que cette phrase vient d’un ministre du début du siècle précédent(ministre des finances il me semble)
      « Monsieur, faites payer les pauvres, ils sont tellement plus nombreux… ». C’était au sujet du premier impôt sur la « fortune », il me semble. Il est d’ailleurs amusant de savoir que sur ce vote, les élus ont voté en fonction de leur situation personnelle et très peu en « discipline de parti », ce qui a permis son adoption, il me semble. Nous sommes donc bien malades de l’homogénéité des élus qui sont sensés nous représenter.

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      • step // 02.09.2011 à 08h52

        Il adore l’analogie de l’inflation et du tube de dentifrice donc pas d’inflation… dans les années 80 il y a eu de l’inflation, celle-ci a peut-être combattu donc oui on peut remettre le dentifrice dans le tube après l’avoir sorti.

        Ah je viens de comprendre l’analogie. je suppose que tu voulais dire « celle-ci peut être combattue ». Oui parce que je vois mal comment on pourra apurer nos dettes sans un défaut au moins partiel. Vu comment le mot « défaut » est devenu grossier dans les médias, il ne reste guère que l’inflation…

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      • step // 02.09.2011 à 10h13

        pour être précis et enlever quelques « il me semble » cet adage serait attribué à joseph cailleaux, ministre des finances de clémenceau, lors de la tentative de réforme des 3 vieilles et son remplacement par un impôt sur le revenu direct et progressif, en 1908.

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  • Fredo // 02.09.2011 à 05h18

    Un direct en plus ? Quel courage !!!
    Mes pensées vous accompagnent, mon cher Olivier…

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  • France41 // 02.09.2011 à 05h20

    Bon courage

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  • Jerome // 02.09.2011 à 05h34

    Belle reconnaissance de ton travail ! Un passage à la télé !
     
    Bon courage !!!!

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  • Neo // 02.09.2011 à 05h39

    J’écoute également cette émission de manière régulière.

    Dommage que je soit aux USa en ce moment. Vivement le Podcast! 

    Bon courage Olivier 🙂 

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  • valuebreak // 02.09.2011 à 05h50

    bon courage …

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  • Nihil // 02.09.2011 à 07h22

    Nous serons sévères mais justes, exigeants mais tolérants, paternels mais fraternels, attentifs mais détendus, critiques mais compréhensifs, supporters mais pas cons !
    Bon courage ! Ton ouverture d’esprit, ton adogmatisme et tes connaissances sont les meilleures des armes. L’important, c’est le(s) constat(s) que tes graphiques permettent d’établir. Et tes propositions sont beaucoup plus réalistes que beaucoup d’autres. Le seul obstacle à leur mise en oeuvre, c’est justement la doxa fondamentaliste de ceux qui croient savoir et qui nous ont plantés, pour notre bien disaient-ils : Friedmann et ses Chicago Boys, Greenspan  et maintenant les cancres de l’UE.
    Allez, on y croit ! 

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    • step // 02.09.2011 à 08h41

      rhoo la pression ! merci nihil  :-). Bon sinon tout mes vœux de réussite olivier.
      Ah oui, la commande du livre part ce weekend.

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    • Nihil // 02.09.2011 à 08h47

      Erratum: tes propositions sont beaucoup plus réalistes que beaucoup d’autres. Entschuldigen Sie, bitte.
      🙂

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  • Sirus // 02.09.2011 à 08h00

    C’est une tres bonne nouvelle pour la visibilite du blog en tout cas
    (et surtout faut pas oublier de parler du livre 😉 ) 

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  • eric // 02.09.2011 à 08h25

    Très bonne intervention bien en prise avec la réalité. Par contre, je ne suis pas d’accord avec la forte baisse de l’immobilier que vous semblez envisager d’ici quelques mois car crise ou pas crise il faudra bien se loger et en France le nombre de logements est déficitaire. Par ailleurs, plus la crise sera violente plus l’immobilier sera vu comme une valeur refuge tout comme l’or.

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  • Daniel // 02.09.2011 à 09h13

    Bravo olivier pour votre intervention que j’ai suivi avec beaucoup d’attention.

    On sent le manque d’expérience dans ce genre d’exercice, les arguments n’étant pas exposés avec la force de celui qui a la certitude d’avoir raison (même si tout prouve de plus en plus qu’il a tort, comme par exemple l’aplomb avec lequel votre contradicteur à défendu l’idée des euros bonds, qui ne restent pourtant qu’un moyen pour certains de faire payer leurs dépenses aux autres).

    Mais je crois que c’est justement parceque vous êtes comme nous, c’est à dire conscient qu’il n’y a finalement aucune solution qui peut fonctionner dans l’éventail des solutions « classiques ». Donc vous ne pouvez pas défendre avec force l’idée de faire défaut, car vous savez que cela aura aussi des conséquences catastrophiques (quand l’argentine à fait défaut, elle était seule, si tous les pays qui doivent faire défaut le font cela déclenchera une crise systèmique majeure qui ne touchera pas que les « riches »).

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    • step // 02.09.2011 à 09h17

      ca c’est bien passé ? j’ai pas les flux radio ici.

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  • Nihil // 02.09.2011 à 11h19

    Je rejoins tout à fait le commentaire de Daniel. Olivier, tu ne t’en es pas mal sorti. Ce genre d’émission est difficile (et même désagréable par le ton, dans certains cas): le présentateur (Doze) parle trop (s’écoute parler) et cherche plus à animer qu’à faire réfléchir, le tout dans le désordre et sans beaucoup de cohérence. « L’autorité morale » (Rachline) est un vieux routier, juste un poil assez provoquant pour ne pas sembler redire la même chose que ses concurrents d’autres « mainstream media ». Son expérience pédagogique le sert énormément. Face à eux, un jeune « chien fou » (ce n’est qu’une image et pas une critique) qui croît en son travail dans les conclusions qu’il en tire. Malgré le format de l’émission (40 minutes), tu n’as pas pu t’exprimer, contrairement à Rachline qui met à profit sa longue expérience du débat, sans forcément apporter plus de sens critique malgré un clarté d’expression remarquable. Tu n’as pas eu le temps d’argumenter, donc tu as un peu « sprinté » dans tes réponses (c’est peut-être aussi ton tempérament).
    Néanmoins, et bien que Doze aît très mal présenté ton livre (par dessus la jambe, je dirais) et aît d’emblée tenté de démolir son titre, des dizaines de milliers d’auditeurs savent maintenant qu’il existe et c’est un bonne chose. 
    Le même genre d’émission sur France-Culture aurait été totalement différent, mais bon, c’était BFM. Avec un léger recul de quelques quarts d’heure, je me dis qu’il ne fallait pas attendre beaucoup plus de cette épreuve du feu, surtout dans ce type d’émission où l’échange de vraies idées n’a pas d’importance: ce sont la confrontation des personnes et le l’auditacle qui sont recherchés.   
    Bravo !  Tu as fait le plus dur et on sera là pour la prochaine !
    Signé: le vieux con paternaliste hétérodoxe de service

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  • Nihil // 02.09.2011 à 11h23

    Lien vers le site BFM et la diffusion de l’émission
    http://www.radiobfm.com/podcast/podcast.php?id=78

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  • Eric // 02.09.2011 à 11h50

    Bravo pour tes billets brillants et cette intervention

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  • RonRon // 02.09.2011 à 13h00

    Super, tu les as cloué et moi aussi je ne m’attendais pas à ça.
    Bon ta sortie est tellement non conventionnel qu’il va falloir que l’idée fasse son chemin mais tes arguments étaient imparables.
    Pour ceux qui n’ont pas écouté, je résume en quelques mots :
    Le triple AAA ? On s’en fout !
    Etre noté B, B- ? Tant mieux !
    Les taux montent à 10%, 20% ? Super !
    La seule solution pour toi, c’est qu’ils nous notent D comme défaut et c’est plié, on ne doit plus rien.
    Là où tu as été très fort, c’est que tu es pour la dette et la relance quand ça va mal. Mais uniquement si quand ça va mieux on se libère de cette dette. Hors depuis 40 ans, on creuse la dette en toutes circonstances donc on ne se libérera pas de cette dette autrement qu’en faisant défaut. Lumineux !
    Ils n’ont pas osé te poser la question : et les banques … ils connaissaient la réponse : NATIONALISATION.
    Il pensait recevoir un pote du MEDEF, un financier embedded, ils sont tombés sur un vilain gauchiste.

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    • step // 02.09.2011 à 13h32

      lol oui y a un peu de ça…

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  • florent // 02.09.2011 à 13h10

    assez d’accord avec nihil. c’est une bonne prestation.(pas simple face à des vieux loups) comme dit le proverbe C’est quand la mer se retire qu’on voit ceux qui se baignent nus.

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    • José // 08.09.2011 à 20h40

      C’est quand la mer se retire qu’on voit les moules. Honni soit…

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  • step // 02.09.2011 à 13h35

    j’ai pu écouter la première partie, tu parles un peu vite mais le message est déjà présent. Le fait de regarder le compteur de la notation, empêche de regarder la route, et qu’à choisir, il y a du monde dans le voiture….

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  • Gataka // 02.09.2011 à 14h56

    Bravo pour ta prestation de qualité que j’ai écouté en direct.
    Ton raisonnement et tes analyses sont, AMHA, justes et précises.
    C’est donc un très bon début car j’imagine que ce genre d’exercices est très difficile.
    Dans tous les cas, je suis persuadé que l’avenir te donnera raison.

    J’en profite pour te remercier pour ton blog. Pour te soutenir, et surtout m’informer, je vais acheter ton livre.

    Bonne continuation

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  • Maurizio Mazziero // 02.09.2011 à 16h28

    Bravo Olivier,
    une belle emission, intéressante et bien animée.

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  • Christine Bettinelli // 02.09.2011 à 18h54

    A l’aise à l’écrit, à l’aise à l’oral … je revendique la répartition des richesses !

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  • yat // 02.09.2011 à 19h23

    Un grand MERCI !

    j’ai suivi avec attention et pour une fois, c’est très rare, un intervenant a reussi a dire des choses qui n’allaient pas dans le « bon sens de pensée » de N. Doze…

    Non mais expliquez moi cette idée saugrenue que vous avez de dire tout fort à la radio face a ce M. que preter = risque et que si le risque se realise c’est aux depends du preteur !

    Vous cherchez la bagarre vous !! 🙂 

    Merci, merci !! l’envie me démange tout les jours de leur demander de revenir sur Terre et de regarder les chose telles quelles sont en non pas telles qu’ils voudraient qu’elles soient !
     

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  • Yoyo // 02.09.2011 à 19h53

    Bonjour,
    L’intervention était très très intéressante ! A l’oral ça donne encore un peu plus de poids aux idées.
    La prochaine fois il faudrait peut etre juste poser un peu le ton : le 2e intervenant en abusait (coté « calme et posé ») … A défaut d’arguments (« il faut des euro-bonds car … On n’a pas le choix »)
    Un point qui ma marqué : ça sonnait vraiment comme un clash entre la jeunesse (et idées neuves, pragmatiques) et un « ancien » ancré a des concepts dépassés (mais infoutu d’imaginer autre chose).

    J’ai vraiment l’impression qu’un « contre courant » assez fort est en train de monter avec vous M.Berruyer, les Paul Jorion et autres L.Abadie … Non?

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  • Clusty // 02.09.2011 à 20h07

    Slt Olivier,

    Première intervention réussi. Bravo. 🙂
    Joli blog au passage que je découvre.
    Je me permets une petite note sur la forme. 

    Autant l’agacement peut sembler légitime, garder son calme en face de… contribue à « mieux » faire passer ses idées.

    Que ça doit être dur ! 

    Bon courage et prenez soins de vous et de vos pensées, elles sont précieuses 😉 

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  • BA // 02.09.2011 à 20h14

    Vendredi 2 septembre 2011 :
     
    Grèce : taux des obligations à un an : 72,054 %. Record historique battu.
     
    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND
     
    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 47,202 %. Record historique battu.
     
    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 18,282 %. Record historique battu.

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  • Troll orthographique et syntaxique // 03.09.2011 à 07h33

     
    Ne le prenez pas mal, votre travail est de salubrité publique. Petites erreurs d’inattention. C’est juste que vous risquez de faire pleurer Alain Finfielkraut et retourner dans sa tombe maître Capello ; ).
    « comme on m’a demandé : » > « comme on me l’a demandé : »
    « c’est justement car je pense que nous » > « c’est justement parce que je pense que nous »
    « Ensuite c’est faut, » > « Ensuite c’est faux, »
    « il faut que tout ceux qui » > « il faut que tous ceux qui »

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  • Lutopick // 03.09.2011 à 07h44

    Excellent Olivier ! Bravo pour ce premier direct; vous avez tenu tête à ce croque-mort déguisé en clown avec brio, lui qui vous accuse d’être un « Canadadry de l’économie: tout votre raisonnement à l’apparence de la vérité et de la logique mais il est statique » devrait nous expliquer sa formule: « nous n’avons pas le choix, c’est une question de tempo et de temporalité »; à mon avis une formule sans sens pour noyer le poisson. ;o)

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  • step // 03.09.2011 à 10h31

    Bon, je viens d’écouter la totalité du débat, intéressant et sur lequel vous vous en sortez à mon avis très bien. Une toute petite faute de style vers la fin, ou visiblement vous vous énervez un peu, votre voix se met à trembler laissant passer votre agacement. Cela vous rend plus humain mais aussi plus agressif, ce qui passe mal à la radio.
    La dynamique globale du débat est largement en faveur de vos idées car à chaque fois que notre gentil adepte du tina libéral se retrouve coincé dans un coin il est obligé de se replier :
    – Première partie  (petit périmètre franco-francais) c’est minable d’un point de vue politique et évidemment insolvable. C’est de la cavalerie avec 100% d’échec à la fin. Votre distinguo sauver les états, sauver les créanciers tombe à pic, il est obligé de se retirer à grand coup de « c’est de la rhétorique » qui ne trompe personne.
    – Il se réfugie sur la zone euro, pas de bol, il se fait démolir en moins de deux dans le style, « une somme d’insolvables ça s’appelle un gros insolvable » .
    Il se réfugie alors dans un futur onirique de relance par l’endettement (quantitative easing) qui, vous l’avez noté ne marche pas aux states.
    Pour moi il vous a manqué deux points dans ce débat dans lequel vous avez très bien tenu le choc.
    « le défaut=La corde au cou » (dixit le commentateur). ok mais autour du cou de qui ? Pas de la population mais de quelques créditeurs « QUI VEULENT LE DIVIDENDE SANS LE RISQUE », ce qui est un non sens car le dividende est une mesure du risque. C’est présent dans votre démonstration mais cela aurait mérite d’être exposé plus clairement. Pour le péquin moyen, le défaut ben c’est pas une catastrophe, car le péquin moyen n’est pas un créditeur.
    Sur la toute fin, il vous aurait manqué une estimation simple. Ok, la relance par l’endettement (ou la planche a billet), il nous faudrait combien de croissance pour ne plus être en déficit avec notre système d’imposition et pour rembourser nos dettes ? 5%, 10%, 15% ? Donc cela n’est pas envisageable en période de rigueur mondiale, sans défaut pour alléger le service de la dette, évolution de notre système d’imposition…. Le « vous êtes statique » est du même gabarit que le coup de la rhétorique, c’est de la rhétorique de sa part. Il nous faudrait une révolution technologique, que nul ne peut prédire, ni vous ni lui pour touiller la donne suffisamment pour invalider ton raisonnement. Ses coups de mentons ne cachent pas qu’il n’a aucune solution contrairement à vous, même si votre solution ne lui plait pas. (aurait il des plans en obligation ?:-)
    Félicitation en tout cas.
     

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    • RonRon // 03.09.2011 à 17h49

      “QUI VEULENT LE DIVIDENDE SANS LE RISQUE”

      Les intérêts sans le risque plutôt. Et encore une partie des intérêts couvre l’inflation potentielle. Le dividende, c’est autre chose, certain ne rémunère leur travail qu’avec ça et ça n’est pas fonction du risque.

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      • step // 03.09.2011 à 20h30

        oui effectivement les intérêts, on ne fait pas (encore) dans les actions d’état :-).
        Mes confuses.

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        • step // 03.09.2011 à 20h39

          les intérêts couvrent l’inflation possible mais aussi le risque de défaut.
          On ne peut pas dire ok grêce 30% parce que il y a risque de défaut et dire ah mais non le risque de défaut c’était pour rigoler ! (ah comment ça les grecs ils rigolent pas ? c’est vraiment un manque d’humour de leur part :-)).

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  • 1Direct // 03.09.2011 à 14h39

    Très bien Olivier!
    Je profite de ton intervention pour faire une remarque que j’ai entendu 1 fois, 1 seule, au journal de la 2 de 20h.
    (Le gag est que j’ai voulu réécouter le passage en regardant sa rediffusion en passant sur « TV5 Monde ». Surprise l’intervention a été supprimée. Pas un mot)
    La subtile sémantique de la classification entre « niches » et « exonérations » fiscales.
    Oui, les mots ont un sens. Pour nos gouvernants une nuance  caché.
    En fait l’état a créé 2 classes. Les niches, celle que tout le monde connait et que le gouvernement met en avant pour « mieux » le raboter (sic !) et les exonérations qui elles ne font l’objet d’aucune attention.
    Cela permet surtout, je pense, de ne pas parler, pour ne pas dire cacher, cette 2éme catégorie.
    Ainsi elles ne sont pas abordées pour mieux les … préserver, peut-être. (Mais je suis mauvaise langue 😉 ) Mieux, dans le cas de « généralisation » dans un texte voté les exonérations ne sont pas concernées. Ni vu ni connu !
    J’ai cherché et cherche encore ce qui se cache derrière cette nuance.
    Pour le moment, d’après l’intervenant sur Antenne 2, ce terme contient entre autre les exonérations en faveur de grandes entreprises ou encore l’abattement forfaitaire de 30% sur les déclarations d’impôts sur le revenu des journalistes (comme les V.R.P., mais je ne sais pas si pour eux ils sont dans la catégorie « exonérations ». Nous ne serions pas à un paradoxe prés, n’est ce pas.).
    Toujours d’après lui, le total de ces exonérations dépassent de loin (30 à 40% de mémoire) celui que représente les niches. 

    Un beau pactole qu’il me parait difficile à dénicher pour en connaitre le contenu.
    Voilà ma petite remarque du jour … en attendant plus d’infos.
     
    Cordialement à tous.

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  • Hervé // 03.09.2011 à 19h44

    Bravo pour votre intervention !
     
    Je constate, avec d’autres commentateurs, le fossé qui existe entre “nous” et les personnes intégrées au “système”, qui ne peuvent pas ou n’ont pas envie d’imaginer que celui-ci puisse s’effondrer (ou même seulement se réformer). Le confort douillet des avantages acquis et autres rentes de situation doit être assez addictif… Je ne pense pas ici aux fonctionnaires, dont il est bon que vous rappeliez qu’il se trouve derrière ce terme des individus travaillant pour la communauté.
     
    Par contre, l’exemplarité de nos moralisateurs d’en haut m’a toujours consterné. Au fait, où en est-on des procès Chirac, DSK, etc…
     Mais revenons en plutôt au vrai problème: l’absolue nécessité du défaut est flagrante, j’en suis de plus en plus convaincu.
     
    Il s’agira bien de la remise à plat des dettes comme remise à zéro des compteurs, l’ancien monde étant gentiment prié de s’effacer devant le nouveau. Nos “parents” se rendent bien compte qu’ils nous laissent comme héritage ce qui s’apparente à un champ de ruines; alors ils cherchent à sauver la face, utilisant les mêmes recettes qui nous ont amené là, et refaisant les mêmes erreurs… Ils croient qu’ils ont les solutions, alors qu’ils sont le problème. Le fossé générationnel est immense.
    Le jugement de l’histoire sera sûrement cruel à leur égard.
     
    Ce qui est le plus intéressant, c’est qu’on vous accuse, vous, d’être « statique » alors que l’immobilisme du système et son incapacité à se réformer est patente depuis le début de la crise. La taxe sur les boissons gazeuses étant emblématique de l’agitation désespérée d’un épileptique qui secoue sa dernière bouteille de champagne, avant que son bouchon ne lui saute au visage. Je rappelle ici que l’agitation n’est pas l’action. Taxer votre lucidité de « statisme » est un drôle de renversement sémantique…
     
    Reconnaître et accepter ce qui s’en vient, faire son deuil de l’ancien monde, voilà où se trouve la dynamique.
    Il n’est pas non plus pessimiste, mais bien réaliste de penser que le système en place est moribond, et que son avenir est déjà écrit. C’est ce que ressentent la plupart des personnes autour de nous, malgré le discours dominant; les gens sont moins bêtes qu’on veut nous le faire croire. Nicolas Doze a bien raison de poser la question de la “perte de confiance”, c’est bien de ça qu’il s’agit. Le mouvement de fond de l’opinion publique, qui ne croit plus au système, est à mon avis irrémédiable.
     
    Le système est en train de mourir de sa belle mort. Arrêtons l’acharnement thérapeutique !
    Alea jacta est.
     
    A cet égard, la mise en défaut du système tout entier sera indispensable, pour repartir sur de bonnes bases. Les fondations sont trop atteintes.
    Je pense comme analogie à la mérule, joli champignon qui peut vous ravager une maison; lorsqu’on la découvre, sortant du plancher ou d’un mur, il est généralement trop tard, les dégâts invisibles allant jusqu’à mettre en péril la sécurité du batiment…
    http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9rule_pleureuse
     
    On voit bien que nous vivons une période hors normes, où l’impossible peut advenir du jour au lendemain.
    Il nous faut juste accepter nos limites de compétences et retrouver un peu d’humilité face à ce qu’on pourrait appeler notre destin.
    Dans le même temps, nous sommes ici et maintenant acteurs de nos vies, nous pouvons changer nos systèmes de croyance, dépasser nos peurs (légitimes), faire ensemble ce saut quantique nécessaire au changement. Cessons donc de nous plaindre de l’héritage qu’on nous laisse, prenons nos responsabilités et allons de l’avant.
    Bon courage à tous.
    Hervé.
    PS: une pensée pour les Japonais et Fukushima, où rien n’est réglé – là non plus.
     

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  • BA // 04.09.2011 à 06h16

    Joint Euro Bond Would Get Rating of the « Weakest Link », Standard and Poor’s Official Says.
     
    « If we have a euro bond where Germany guarantees 27 percent, France 20 percent, and Greece 2 percent, then the rating of this euro bond would be CC, which is the rating of Greece. »
     
    http://www.bloomberg.com/news/2011-09-03/joint-euro-bond-would-get-rating-of-the-weakest-link-s-p-official-says.html
     
    Traduction :
     
    Les euro-obligations seraient notées en fonction du « maillon faible » (c’est-à-dire :  en fonction du maillon faible parmi les 17 Etats membres de la zone euro).
     
    Un dirigeant de l’agence de notation Standard and Poor’s déclare : « Si nous avons une euro-obligation dans laquelle l’Allemagne garantit 27 %, la France 20 %, et la Grèce 2 %, alors la note de cette euro-obligation serait CCC, qui est la note de la Grèce. »
     
    Rappel : la France, l’Allemagne, l’Autriche, la Finlande, etc, sont contre les euro-obligations.
     
    Autrement dit : les Etats européens riches sont contre les euro-obligations.
     

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    • RonRon // 04.09.2011 à 07h23

      « Autrement dit : les Etats européens riches sont contre les euro-obligations. »

      Riches, il faut le dire vite, en tout cas c’est pas ce que j’ai compris de l’intervention d’Olivier. Ce qui n’a pas été dit, c’est les conditions pratiques d’un défaut.
      Et si ça passait par les euro bonds ? En supposant que personne n’en veuille, la zone euro pourrait collectivement faire défaut, puis repartir du bon pied avec une vrai gouvernance de l’euro et des règles d’or intelligentes et praticables qui ferait de l’euro une monnaie réellement crédible
      Au lieu de raviver les tensions, c’est plutôt un coup à raviver le soulagement et la solidarité. 
      Je vois mal la Grèce ou la France faire défaut seule dans son coin. 

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  • Peter M. // 04.09.2011 à 07h43

    Bonjour Olivier,

    Bravo pour votre première intervention dans les mass médias radiophoniques. Votre voix porte bien et vos idées sont toujours aussi claires et précises face à un défenseur béat du système actuel. Apparemment parler de « créanciers » à propos d’une dette est un sujet tabou pour M. Rachline, bizarre …

    Je termine par ces deux citations:

    « Pour enchaîner les peuples, on commence par les endormir. »
    Marat (Jean-Paul)

    « Celui dont la pensée ne va pas loin, verra les ennuis de près. »
    Confucius 

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  • RonRon // 04.09.2011 à 10h40

    « Quelles vont êtres les relations italo-allemandes dans les 20 ans qui suivent d’après vous… ? »
     
    D’après moi, très bonne, car l’Allemagne fera défaut aussi et ne payera ni sa dette ni celle de l’Italie.
     
    Par ailleurs, s’il fallait avoir de la rancœur pour un tel évènement, que dire des allemands qui par 3 fois ont envahi la France et permis aux USA de devenir la super puissance qu’ils sont au détriment de la France et de la GB.
     
    J’attend avec impatience le billet sur votre vision d’un défaut bien ordonné.

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  • Gasp // 04.09.2011 à 12h58

    Bonjour M. Berruyer,
    Je débute en économie grâce a cet excellent blog et d’autres, donc soyez indulgent. Et pardonnez de vous faire dire ce que vous n’avez pas dit…
    Faire défaut des 70% de dette française détenu par le décile français le plus riche sonne démagogiquement très bien, mais:
    Ne pensez vous pas qu’un défaut aussi important, rapide (donc peu préparé) et unilatéral aurait des conséquences catastrophiques (que je ne suis pas capable de toutes imaginer); 1) sur la confiance entre les états (on laisserait les autres pays dans leur merde), 2) sur le fait que s’il n’y a plus d’argent en banque, c’est encore les pauvres qui vont prendre le plus (préparez-vous aux guérillas urbaines, vaudra mieux pas habiter aux RDC..!) et qu’a terme 3) c’est un totalitarisme bien plus dangereux que le « Padac » qui s’installera? (sans parler des tension USA-Chine si les USA décidaient d’un défaut !!!)
    Bien que, et grâce a la lumière de vos explications, je ne suive pas M.Rachline sur le fait qu’il ne voit pas encore le défaut (au moins partiel) comme une issue, par contre je le suis totalement sur le fait qu’il faille a tout prix gagner du temps afin de mettre en place une transition progressive, et a une échelle internationale. Le changement en profondeur d’un système ne s’improvise pas. Finalement, c’est comme cela que je comprends le « Static » de M.Rachline.
    En cela, un « Grenelle de la dette » me parait indispensable, une sorte de nouveaux Bretton Woods quoi. M. Rachline a raison quand il affirme que les dirigeants doivent s’accorder sur les reformes a apporter au système; pour décider de restructuration de la dette, de défauts partiels, de chgt de la monnaie de référence, etc… Cela ne peut plus être pris a l’échelle d’un pays, sinon c’est la guerre assurée (On n’est pas du tout dans le cas de l’Argentine en 2001, la c’est le monde entier qui vacille).
    Le mur est la, inévitable, mais il faut gagner du temps, prendre des mesures pour que l’effondrement soit le moins douloureux possible sur les population.
    Les Eurobonds, non pas comme la solution a LT (pour les raisons comptables « Static ») mais a CT pour grappiller qq mois avant le mur me paraissent intéressants. Surtout qu’après une hypothétique résolution de la crise (ou plutôt amortissement de la chute), la gouvernance économique de l’Europe apparaitrait enfin. 
    A vos critiques 😉
     
     

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    • Gasp // 04.09.2011 à 13h10

      Bref, si j’étais dirigeant européen responsable (cad sans penser uniquement au prochain mandat), je tenterais dans un premier tps;
      1) de rassembler l’europe sur la question des eurobonds pour rassurer les marches a CT et gagner du temps pour,
      2) avec chinois usa et BRICS, décider d’un planning de restructuration successives, des intérêts des dettes, puis des dettes elle-mm, étalé sur plusieurs années (c’est la que les riches payent)
      3) avec en parallèle, des mesures pour éviter que ça recommence; chgt de monnaie de référence, législation draconienne des marches,…

      Mais je ne suis rien du tout si ce n’est un bulletin de vote
       

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  • DaffyDoc // 04.09.2011 à 14h25

    Je viens d’écouter l’émission. Et j’ai trouvé que c’était une très bonne intervention : on sent un peu la tension au début et l’agacement à la fin, mais les arguments sont clairs et bien exposés. Sur certains points, on sent bien qu’ils esquivent le débat (par exemple, sur la viabilité de la dette ou la justification des eurobonds) ce qui est signe d’arguments qui font mouche !
    Très bonne réponse aussi sur la solvabilité de la France, et le fait qu’il n’était pas question de vendre la France !
    Globalement, j’ai quand même été effaré de la suffisance de certains protagonistes et des commentaires du genre « je savais pas que vous étiez radical socialiste ». Je croyais pas que socialiste était aussi devenu un gros mot en France…

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  • 1Direct // 04.09.2011 à 17h14

    Ce que je trouve « intéressant » c’est que, depuis hier, il commence à se dire de plus en plus fort  (mais pas trop tout de même) que la Grèce n’est plus en capacité de payer la facture.
    Les médias le disent avec leur sémantique, sans le dire franchement bien sûr, mais c’est dit .
    Ne demandons pas l’impossible, les grands médias n’affichent encore haut et fort les conséquences.

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  • BA // 04.09.2011 à 18h59

    Samedi 3 septembre 2011, un article très important dans le Wall Street Journal :
     
    Talks on Greek Bailout Are Stalled.
     
    The suspension pushed yields on Greek government debt to levels indicating that investors see a default by Athens soon as a near certainty : Interest rates on one-year paper blew out past 70 % and two-year yields rose close to 50 %.
     
    « I expect a hard default definitely before March, maybe this year, and it could come with this program review, » said a senior IMF economist who is keeping close tabs on the situation. « The chances for a second program are slim. »
     
    Traduction :
     
    Les pourparlers sur le renflouement grec sont au point mort.
     
    La suspension des pourparlers a poussé les rendements sur la dette grecque à des niveaux indiquant que les investisseurs voient un défaut de paiement d’Athènes comme une quasi-certitude à brève échéance : les taux d’intérêt sur ​​les obligations à un an dépassent 70 % et les taux des obligations à deux ans sont de presque 50 %.
     
    « Je m’attends à un dur défaut de paiement certainement avant Mars, peut-être même cette année, et il pourrait venir avec cet examen de programme d’aide », a déclaré un économiste du FMI qui garde un œil attentif sur la situation. « Les chances pour un deuxième programme d’aide sont minces. »
     
    http://online.wsj.com/article/SB10001424053111904583204576545811058225074.html?mod=WSJEurope_hpp_LEFTTopStories
     
    Grèce : taux des obligations à un an : 72,054 %. Record historique battu.
    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 47,202 %. Record historique battu.
    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 18,282 %. Record historique battu.

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    • RonRon // 04.09.2011 à 19h20

      Les grecs vont bientôt pouvoir racheter leur propre dette à 30% de sa valeur, ils deviendront un des pays les moins endettés de la zone euro avec 45% du PIB.
      29 Janvier 1988 : La Bolivie rachète 40% de sa dette envers les banques commerciales ($ 335 millions ), moyennant une décote moyenne de 89%.

      Il me semble avoir lu que le Venezuela avait racheté sa dette en douce à bas prix après avoir annoncé qu’il ne rembourserait pas.

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  • Berruyer Georges // 04.09.2011 à 20h33

    Bonsoir
    Apres avoir eu le  plaisir de découvrir votre blog ,
    je viens d’entendre votre passage radio sur BFM.
    Félicitation !! pour votre « premier » direct,l’épreuve
    est certainement difficile et demande beaucoup de convictions !
    plus « facile » a dire qu’a faire!!!
    et vous l’avez fait !!!
    je commande votre livre,ces prochains jours,
    et vous remercie de nous transmettre aussi souvent vos lettres.
    Cordialement.
    GBerru

     

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  • BA // 05.09.2011 à 18h56

    Lundi 5 septembre 2011 :
     
    Grèce : taux des obligations à un an : 82,144 %. Record historique battu.
     
    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND
     
    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 50,376 %. Record historique battu.
     
    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 19,312 %. Record historique battu.

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    • 1Direct // 05.09.2011 à 19h50

      Oui, je viens même d’entendre au JT d’Antenne 2 que la question de la sortie  de la Grèce de la zone euro était de plus en plus d’actualité car, devinez, les grecs ne paieront pas.
      Plus exactement il vaudrait mieux parler de la mise à la porte, de l’éjection, de la Grèce par ses « partenaires ».
      Eux ne paieront pas. Enfin ils ne rembourseront pas les dettes à leurs créanciers, mais nous, par les garanties apportées, nous y auront droit.
      Les grecs continueront à payer mais sous une autre forme. Le tout, pour eux, est de savoir si la sortie de l’euro leur permettra de mieux et plus rapidement s’en sortir qu’en y restant.

      Une parenthèse.
      Il y a de quoi être « admiratif » devant le sens du pacte de solidarité de la zone euro et des affaires car après que les grecs aient fait un gros salaire (salaire etc.) et aussi tout vendu à la Chine ils sont lâchés en … plein désert.

      M. Trichet ce soir (21h35 sur LCI) à la question d’une journaliste sur la possibilité de plus en plus visible de la sortie de certains pays, il a répondu par un long et « magnifique » monologue totalement … hors sujet et … sans intérêt.
       

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  • Jef // 05.09.2011 à 21h11

    Vous fûtes passionnant M. B. !
    C’est votre prestation concise, claire, nerveuse et disons le percutante sur les Experts (dont je suis un auditeur quotidien depuis plusieurs années) qui m’a amené sur votre blog.
    Je vais prendre tranquillement le temps de le lire avec un a priori enthousiaste ! Bon courage pour la suite !

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  • BA // 05.09.2011 à 22h25

    Lundi 5 septembre 2011 :

    En zone euro, deux groupes de pays sont en train de s’éloigner l’un de l’autre de plus en plus vite.
     
    1- Premier groupe : les Etats européens en qui les investisseurs ont confiance.
    Leurs taux d’intérêt sont en train de s’effondrer.
    Allemagne : taux des obligations à 10 ans : 1,8 %.
    Pays-Bas : taux des obligations à 10 ans : 2,3 %.
    Finlande : taux des obligations à 10 ans : 2,3 %.
    Autriche : taux des obligations à 10 ans : 2,6 %.
    France : taux des obligations à 10 ans : 2,6 %.
     
    2- Second groupe : les Etats européens en qui les investisseurs n’ont plus confiance.
    Leurs taux d’intérêt sont en train de monter.
    Espagne : taux des obligations à 10 ans : 5,2 %.
    Italie : taux des obligations à 10 ans : 5,5 %.
    Irlande : taux des obligations à 10 ans : 8,7 %.
    Portugal : taux des obligations à 10 ans : 10,7 %.
    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 19,3 %.
     
    Ces deux groupes de pays divergent de plus en plus.
    Cette divergence est intenable.
    La zone euro est un navire dont la proue et la poupe s’éloignent l’une de l’autre : ça va finir par craquer.
    Aujourd’hui, lundi 5 septembre 2011, nous sommes en train de vivre la dislocation de la zone euro.

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  • 1Direct // 06.09.2011 à 08h39

    C’est l’anniversaire du Nancéien M. Coué. Sa méthode est rudement utilisée.
    Depuis hier soir M. Van Rompuy s’est lancé dans sa mise en application en disant qu’il était hors de question que la Grèce sorte de la zone euro. Preuve, si besoin, que les machines à calculer et les stratèges des gouvernements de la zone euro ont largement commencé à prendre cela en compte et pas seulement « au cas où ».
    Ce Président de l’Europe (qui ne sert pas à grand-chose) a été précédé par M. Trichet qui a fait un comme aveux ne répondant pas à cette question directe d’une journaliste de L.C.I.
    Dans tout les cas, les populations d’au moins les pays du 1er groupe cité par BA ont à choisir entre payer pour garder à tout prix les pays du PIIG ou payer pour les dettes qu’ils règleront pas.
    La différence? Le montant peut-être.
    Mais nous paierons, à moins que … oui à moins que nous aussi ne puissions plus assumer nos dettes donc encore moins celles des autres.
    A mon humble avis, en France, nous sommes dans la situation d’une personne garante surendettée à qui ont demande de payer pour une autre encore plus surendettée .
    La seule différence est que notre pays n’a pas encore entièrement vendue. Mais attention, M. Devedjian commence la ritournelle en demandant la vente de toutes nos participations dans les entreprises privées et la privatisation de tout ce qui est rentable.
    A titre d’exemple, M. Giscard d’Estaing (de mémoire je crois que c’est lui) a vendu les autoroutes construites, par les budgets de la France, alors qu’elles rapporteraient aujourd’hui des dividendes annuels régulier à l’état.
    Wait and see … pour nous il n’y a plus que cela à faire.

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    • j f // 06.09.2011 à 12h06

       c’est le gouvernement de  Lionel Jospin qui a ouvert le capital au privé et celui de De Villepin qui a soldé le reste tous cela sous la présidence Chirac , ce qui démontre qu’ils ménent la même politique.

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      • 1Direct // 06.09.2011 à 13h21

        Merci de ces précisions. Comme je l’ai écrit: « (de mémoire je crois que c’est lui) »
        Mais le plus important à mes yeux est que « nous » avons vendu, et certains veulent continuer à le faire, ce qui nous rapportait/rapportera.
        Logique me direz-vous.
        Oui, on ne peut pas vendre une activité qui ne fait que des déficits.
        De la même façon des acheteurs ne sont pas intéressés par une activité dont le retour sur investissement serait à trop long terme. CQFD ?
        Enfin je ne continue pas. Encore merci pour ce correctif.
         

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    • 1Direct // 06.09.2011 à 14h46

      Info:
      Je cite M. Cahuzac dans l’hémicycle vient de dire que les CDS français ont commencé à être « attaqués » hier par les marchés !

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  • BA // 06.09.2011 à 19h48

    Mardi 6 septembre 2011 :
     
    Grèce : taux des obligations à un an : 88,485 %. Record historique battu.
     
    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND
     
    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 52,314 %. Record historique battu.
     
    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 19,815 %. Record historique battu.
     
    Mathieu Bruckmüller : Comment expliquez-vous la déroute des banques en Bourse ?
     
    Sébastien Korchia, gérant actions chez Meeschaert : La semaine dernière, une mission d’évaluation composée du FMI, de l’Union Européenne et de la BCE qui s’était rendue en Grèce pour superviser la mise en place de leur plan d’austérité a claqué la porte. Le marché se dit que le FMI pourrait arrêter de renflouer la Grèce. Pour preuve, le taux d’intérêt des obligations grecques à un an a atteint hier les 80%. A deux ans, il est à 49%. De tels chiffres suggèrent que les investisseurs parient sur un défaut quasi-certain du pays. Si cela se produit, c’est la fin de la partie. La Grèce sera en faillite et les obligations grecques ne vaudront plus rien. En conséquence, les banques européennes qui détiennent en partie de la dette grecque (dont la Société Générale, BNP Paribas et BPCE) subiront des pertes conséquentes. Elles devront donc être recapitalisées jusqu’à 200 milliards d’euros si l’on en croit le FMI. Seul hic: faire une augmentation massive de capital en période de chute des marchés boursiers n’est pas très opportun, surtout si toutes les banques se livrent de concert à cet exercice.
     
    Mathieu Bruckmüller : Quelle est la solution pour enrayer cette spirale à la baisse ?
     
    Sébastien Korchia : La décision est politique. La question qui se pose est : ne faut-il pas laisser sortir la Grèce de l’euro pour qu’elle puisse procéder à une dévaluation massive afin de s’en sortir ? Pour le marché, la solution serait que les sommes consacrées au sauvetage de la Grèce  soient désormais dédiées à la recapitalisation des banques européennes. Bref, laisser la Grèce faire faillite et créer un plan de sauvetage pour les institutions financières. C’est la seule solution pour arrêter l’hémorragie. Car au final, une chute en dominos des banques serait beaucoup plus grave que la faillite de la Grèce.

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  • Nihil // 07.09.2011 à 10h17

    Je viens de regarder les dernières interventions de Nicolas Doze sur BFM Business, entre autres celle d’hier 6-9 et je dois reconnaître qu’elles m’amènent à modifier mon appréciation sur ses analyses. Je l’avais trouvé condescendant et surtout « brouillon » lors de l’émission avec Olivier. Il l’était probablement moins que ce que j’avais ressenti. Son analyse d’hier me prouve que j’avais « péché par excès ». Mea culpa.
    http://www.dailymotion.com/video/xkwzyx_nicolas-doze-06-09-2011-on-est-dans-une-situation-d-urgence-bfm-business-06-septembre-2011_news
    J’attends la prochaine émission avec l’expert de ce blog. 🙂 

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  • BA // 07.09.2011 à 11h46

    Mercredi 7 septembre 2011 :

     

    Crise de la dette : la justice allemande valide les aides à l’euro.

     

    La plus haute instance judiciaire allemande a jugé à cet égard que le gouvernement « avait l’obligation d’obtenir le feu vert préalable » de la commission budgétaire du Bundestag, la chambre basse du parlement, avant de prendre un quelconque engagement.

     

    Pas question par ailleurs pour Berlin de ratifier des accords prévoyant une « communauté de dettes (…), surtout si elle est liée à des conséquences difficilement prévisibles », ont prévenu les juges suprêmes, ce qui peut donner des arguments aux adversaires des obligations européennes communes ou « eurobonds ».

     

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=7c6991258e29eab8c386806b32d20fa3

     

    En clair :

     

    – L’Union Européenne ne deviendra jamais une union des dettes.

     

    – Et il n’y aura jamais d’eurobonds.

     

    – De toute façon, les Etats européens riches n’arrêtent pas de répéter qu’ils sont contre la création d’eurobonds.

     

    – Bon, maintenant, qu’est-ce qu’on fait des cinq Etats européens en faillite ?

     

    J’aimerais que Nicolas Sarkozy, François Fillon, François Baroin, etc, répondent clairement à cette question :

     

    « Maintenant, qu’est-ce qu’on fait des cinq Etats européens en faillite ? »

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  • Nihil // 07.09.2011 à 15h12

    @ BA
    « Maintenant, qu’est-ce qu’on fait des cinq Etats européens en faillite ? »

    Vous pouvez répéter la question ? Allo, allo …?
    🙂  

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  • BA // 07.09.2011 à 19h20

    Mercredi 7 septembre 2011 :
     
    Grèce : taux des obligations à un an : 96,952 %. Record historique battu.
     
    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND
     
    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 54,918 %. Record historique battu.
    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 20,082 %. Record historique battu.

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    • RonRon // 07.09.2011 à 20h05

      97% ! à 3% de la valeur, ça doit valoir le coup d’en acheter, ne serait-ce qu’en souvenir.

      Ça  s’achète où ?

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  • BA // 08.09.2011 à 05h59

    La zone euro est en train de se disloquer. Cette semaine, trois Etats européens ont emprunté sur les marchés internationaux : la France, le Portugal, la Grèce. Nous pouvons donc comparer la confiance que ces trois Etats européens inspirent aux investisseurs internationaux.
     
    Pour un emprunt à 3 mois :
     
    Mercredi 7 septembre 2011, la France a lancé un emprunt à 3 mois : elle a dû payer un taux d’intérêt de 0,554 %. C’est à peu près le taux d’intérêt que doit payer l’Allemagne : pour un emprunt à 3 mois, l’Allemagne doit payer environ 0,540 %.
     
    Mais en revanche, le même jour, le Portugal a dû payer un taux d’intérêt de 4,959 % ! Les taux étaient en hausse par rapport à la précédente émission.
     
    Pour un emprunt à 6 mois :
     
    Mercredi 7 septembre 2011, la France a lancé un emprunt à 6 mois : elle a dû payer un taux d’intérêt de 0,564 %. C’est à peu près le taux d’intérêt que doit payer l’Allemagne : pour un emprunt à 6 mois, l’Allemagne doit payer environ 0,550 %.
     
    Mais en revanche, la veille, mardi 6 septembre 2011, la Grèce avait dû payer un taux d’intérêt de 4,8 % ! Tous ces chiffres montrent ce qui se passe en zone euro :
     
    – Les Etats européens riches (France, Allemagne, Pays-Bas, Autriche, Finlande, etc) continuent à emprunter à des taux d’intérêt de plus en plus bas.
     
    – Les Etats européens en faillite ne peuvent même plus emprunter sur les marchés internationaux pour des emprunts à un an, à deux ans, à trois ans, à quatre ans, … Sinon, ils devraient payer des taux d’intéret démentiels.
     
    – Les Etats européens en faillite sont condamnés à se financer en empruntant à trois mois et à six mois : les Etats européens en faillite doivent payer des taux d’intérêt exorbitants.
     
    – Les Etats européens en faillite foncent vers le défaut de paiement.
     
    http://www.europe1.fr/Economie/Le-Portugal-emprunte-854-M-d-euros-705933/

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    • 1Direct // 08.09.2011 à 14h52

      En faisant simple avec mes mots du même calibre, je viens de m’apercevoir et de comprendre (enfin je crois) que les banques se servent des créances qu’elles détiennent comme « garantie » pour couvrir les prêts qu’elles font.

      Alors récapitulons:
      1) Ces créances sont prises pour leurs valeurs nominales en couverture des prêts qu’elles font. 
      2) Les banques ont provisionnées environ 20% de la valeur comme risque de perte.
      3) Les créances ne valent guère plus de 10% à 20% de la valeur nominale.
      Donc il y un écart de provision d’au mieux, enfin au moins pire, de 80%.

      En conclusion si la Grèce fait défaut leurs créances valent, pour simple, 0. quelles seront les conséquences:
      Les banques perdent de facto et au mieux: 100% – 20% de provisions = 80%.
      Très très compliqué avec juste la Grèce mais insupportable si on ajoute le Portugal (dont on n’entend plus parler!) qui avec les taux actuels va suivre rapidement.
      La BCE, qui a pris en « gage », ces garanties se trouve avec elle avec 100% de perte si les banques ne couvrent pas les pertes de garantie (ces créances de valeur 0).

      Que va t’il se passer?
      Soit :
      1) Les banques font faillites si leur capitalisation est insuffisante ?
      En guise de confirmation, Le FMI, via Mme Laguarde, dit aux banques « vous n’êtes pas assez capitalisées« .
      2) Les banques sont renflouées une fois de plus par les états ?
      Ah oui mais les états, inclus en premier lieu la France, n’ont plus d’argent.
      3) Les banques sont nationalisées après « rachat » pour « consolidation » des autres par la plus grosse ?
      4) La BCE explose?
      De facto, fin de la BCE car incapable de continuer à jouer son rôle de « financeur » des banques et que les États ne peuvent plus lui fournir les fonds.
      Quoique, puisqu’il n’y a plus de banques mais les guichets de la poste, il n’y a plus besoin de « financeur » de banquier. ;)) je plaisante … ou peut-être pas .
      Bon je suis sûr et certain que dans un tel contexte, miracle, les États et la BCE retrouveront le chemin « des vertus » de la planche à billet et des diables que sont les dévaluations et inflations. Comme … « quoi diabolique un jour ne l’est pas toujours » 🙂 .

      Alors quel est le bon scénario?
      Aucun? Cela n’arrivera jamais?
      Vous en êtes sûr que les créances de la Grèce ainsi que celles du Portugal, de l’Italie, de l’Espagne sans oublier l’Irlande tous, à des niveaux différents , correspondent et correspondront à court et moyen terme à la valeur nominale des garanties données ?
      Merci de m’éclairer sur la (votre/vos) solutions préférées.
       
      PS:
      rien à voir avec le sujet mais la mise en page de la numérotation disparait après validation.

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  • BA // 08.09.2011 à 20h34

    A mon humble avis, la BCE va exploser car elle est elle-même sous-capitalisée. On l’a bien vu en décembre 2010. Les dirigeants de la BCE sont allés pleurnicher le 16 décembre 2010 à Bruxelles : ils ont imploré les chefs d’Etat et de gouvernements européens de recapitaliser la BCE car elle était (déjà !) surchargée d’obligations d’Etat pourries. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont accepté : concrètement, les contribuables européens ont payé 5 milliards d’euros pour recapitaliser la BCE.

    Jeudi 8 septembre 2011 :
     
    Grèce : le PIB au 2ème trimestre s’est enfoncé plus qu’annoncé : – 7,3 % sur un an.
     
    L’Autorité des statistiques grecques a révisé jeudi à la hausse, à – 7,3 % sur un an, la contraction du produit intérieur brut (PIB) grec au deuxième trimestre, contre une baisse évaluée à – 6,9 % par de premières estimations.
     
    Cette nouvelle estimation, toujours provisoire mais incluant de nouvelles données, révise aussi à la hausse le recul du PIB au premier trimestre, à – 8,1 %. 
     
    http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Grece_PIB_au_2e_trimestre_s_est_enfonce_plus_qu_annonce__73_sur_un_an080920111309.asp
     
     
    Grèce : taux des obligations à un an : 94,716 %.
    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 55,050 %. Record historique battu.
    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 20,127 %. Record historique battu.

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  • BA // 09.09.2011 à 19h30

    Vendredi 9 septembre 2011 :
     
    Grèce : taux des obligations à un an : 97,964 %. Record historique battu.
     
    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND
     
    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 56,976 %. Record historique battu.
     
    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 20,555 %. Record historique battu.

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    • 1Direct // 10.09.2011 à 08h26

      Bonjour BA,
      A vous lire j’ai l’impression de voir le compte à rebours ou d’une danse macabre, 1 pas en arrière 2 pas en avant (l’inverse serait mieux 🙁 ), d’une pathétique mise à mort de la Grèce; surtout pathétique pour la population.

      Trop occuper à nous mijoter en catimini un rata budgétaire (je sais, je suis en forme ce matin 😉 ) de leur spécialité, pendant ce temps nos élus béats de leur confortable position s’auto-dispensent de leurs présences dans l’Hémicycle pour voter 15 milliards de dette supplémentaire pour rien.

      Le pompon est que certain, comme M. Bur sur RMC, pousse le culot jusqu’à vous dire qu’ils savent qu’ils dépensent 15 milliards (plus couverture d’intérêts) à fond perdu, pour rien sauf pour « faire bien », bien faire son rôle de mouton de panurge .
       Elle n’est pas belle la vie de Député!

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      • 1Direct // 10.09.2011 à 08h38

        A quand, comme en Finlande qui met son ex 1er ministre devant les tribunaux, devant de tel manquement (de faute ?) à leurs devoirs de mandatés, ces derniers pouront’ils être justiciable?

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      • BA // 10.09.2011 à 15h24

        Les contribuables français vont payer 15 milliards d’euros qu’ils ne reverront jamais.

        Je pense que ça va être la goutte d’eau. 

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  • BA // 10.09.2011 à 15h23

    Samedi 10 septembre 2011 :
     
    La signification de la démission de Jürgen Stark : cette démission signifie que la France n’est plus dans le groupe des Etats européens du Nord. Cette démission signifie que la France vient de basculer dans le groupe des Etats européens périphériques.
     
    1- Le groupe des Etats européens du Nord était jusqu’à présent constitué des Etats du coeur de l’Europe, du Nord de l’Europe, et la France en faisait partie. 
     
    La caractéristique de ce groupe est la suivante : les Etats européens du Nord ne veulent pas payer pour sauver les Etats européens périphériques.
     
    Exemple numéro 1 : jeudi 30 juin 2011, le Royaume-uni, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, la Finlande, le Danemark et la Suède déclarent qu’ils ne veulent pas que le budget de l’Union Européenne soit porté à 1,11 % du PIB de l’Union Européenne. Ils veulent que le budget de l’UE reste au niveau ridicule de 1 % du PIB de l’UE.
     
    Exemple numéro 2 : les Etats européens du Nord ne veulent pas la création des eurobonds.
     
    Exemple numéro 3 : les dirigeants de la BCE originaires des Etats européens du Nord ne veulent pas que la BCE rachète les obligations des Etats européens périphériques. L’Allemand Jürgen Stark était notoirement opposé à cette action, rejoint en cela par le patron de la Bundesbank, l’Allemand Jens Weidmann, ou encore le Néerlandais Klaas Knot.
     
    Lisez cet article très important :
     
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/09/09/04016-20110909ARTFIG00668-la-bce-se-dechire-sur-la-strategie-pour-sauver-l-euro.php
     
     
    2- Le groupe des Etats européens périphériques était jusqu’à présent constitué des cinq Etats européens en faillite : Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne.
     
    La caractéristique de ce groupe est la suivante : les Etats européens périphériques sont en faillite, et ils veulent que les Etats européens du Nord paient davantage pour les aider. 
     
    Exemple numéro 1 : les Etats européens périphériques veulent que le budget de l’UE soit augmenté de façon massive.
     
    Exemple numéro 2 : les Etats européens périphériques veulent la création des eurobonds.
     
    Exemple numéro 3 : les Etats européens périphériques veulent que la BCE rachète massivement leurs obligations d’Etat.
     
    Conclusion : la zone euro est en train de se disloquer. Les Etats européens ne sont pas d’accord entre eux. Leurs intérêts ne sont pas les mêmes. Et en plus, à l’intérieur même de la BCE, les dirigeants de la BCE ne sont pas du tout d’accord entre eux.
     
    Conclusion numéro 2 : samedi 10 septembre 2011, la zone euro s’est brisée en deux groupes d’Etats : 
    – le groupe des Etats européens du Nord 
    – et le groupe des Etats européens périphériques : Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne, France.

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