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8.novembre.20168.11.2016 // Les Crises

Ni Clinton, ni Trump !

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Source : République sociale, 13-10-2016

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République sociale – Au fur et à mesure que s’approche la date des élections aux États-Unis, la crainte de l’élection de Donald Trump est de plus en plus palpable. Une peur justifiée par les propos du candidat républicain qui propose entre autres d’expulser et de ne plus accueillir de musulmans sur le sol américain ou encore d’ériger un mur le long de la frontière mexicaine afin d’empêcher l’arrivée de latinos-américains clandestins. Un mur qui serait construit aux frais du Mexique selon les dires de Trump. Ces seuls propos peuvent laisser imaginer le pire pour un pays qui nous a déjà habitué au pire.

Or, si tout le monde sera d’accord – pour une fois – à ce sujet, les avis concernant l’autre prétendante à la Maison blanche, divergent. Ainsi pour beaucoup Clinton est le rempart au populisme de Trump, tandis que pour d’autres elle n’est ni plus ni moins qu’une candidate pro-système. De mon point de vue Clinton n’est pas pire que Trump, mais elle est presque aussi dangereuse.

Ceux qui pensent que l’arrivée au pouvoir d’Hillary Clinton serait bénéfique pour les Etats-Unis et pour le reste du monde, se trompent de toute évidence, tout comme ceux qui pensent que celle de Trump en serait une bonne. Mais faut-il rappeler les dévastes et les ravages de la politique extérieure de Clinton en Libye ou en Syrie ? Cette politique qui a consisté, et qui consiste toujours, à armer et à financer des groupes terroristes prétendus « démocratiques et modérés ». Peut-être d’ailleurs que sur ce sujet, Donald Trump a choisi la voix de la raison, puisqu’il a clairement exprimé son refus d’intervenir et sa volonté de mener une politique plus isolationniste. Pour le reste, ces propos racistes anti-musulmans, anti-noirs, et plus généralement contre tous les immigrés font froid dans le dos.

Malgré tout il est assez amusant de remarquer que, comme d’ordinaire, les principaux médias nous montrent ce qu’ils veulent qu’on écoute. Ainsi, si l’accent est mis sur ses propos nauséabonds- ce qui certes suffit amplement à détester le personnage – les médias oublient de nous évoquer les autres points du programme de Trump, à croire qu’il n’aurait pour seul programme le mur à la frontière américano-mexicaine. Ainsi rien n’est dit sur son refus de baisser les allocations, ou bien son projet de réindustrialisation des Etats-Unis et notamment dans les régions où les travailleurs ont été le plus durement touchés. Ces aspects du programme du candidat républicain peuvent ainsi expliquer pourquoi, malgré son racisme avéré, Trump est autant populaire parmi les classes moyennes qui sont fortement touchées par la crise. A ce propos il convient de lire l’article paru dans le Monde diplomatique d’Octobre 2016 : « les Etats-Unis tentés par le risque » .

A l’inverse Hillary Clinton est, dans la plupart des cas, présentée sous un aspect positif, érigée en défenseur des minorités et des droits de l’Hommes, alors même que son programme économique et social est profondément dangereux pour le peuple étasunien. Outre sa politique étrangère d’ingérence, sa vision de l’économie a ainsi déjà fait ses preuves d’incompétences et d’inefficacité. Ainsi, alors que des millions d’américains vivent sous le seuil de pauvreté, Clinton propose une baisse toujours plus accrue des dépenses publiques ce qui n’aura pour conséquences que d’amplifier cette situation au lieu de la résoudre comme c’est aujourd’hui le cas en Europe.

C’est pour cette raison qu’à mon sens la candidature de Bernie Sanders (voir : La surprise Bernie Sanders) aurait été une réelle chance pour le peuple étasunien et un réel espoir. D’une part d’un point de vue démocratique, cela aurait évité une nouvelle fois un affrontement entre deux candidats pro-système. Et même si Trump réfute ce terme et s’érige en candidat anti-système, sa fortune personnelle parle pour lui. D’autre part pour ses idées révolutionnaires, en tout cas révolutionnaires pour les Etats-Unis. Mais qu’importe puisque le système, finalement si peu démocratique, en a décidé autrement.

Le peuple des EU a ainsi un choix à faire, celui d’une rupture raciste incarnée par Trump ou celui de la continuité d’une politique ultralibérale et impérialiste caractérisée par Clinton. Dans les deux cas cette situation pourrait conduire au pire, pour le reste du monde et pour les Etats-Unis eux mêmes, puisqu’il n’est pratiquement pas envisageable d’avoir recours à un « vote utile » afin de désigner le candidat qui, à défaut d’être le meilleur, serait le moins pire.

Ce qui est certains en revanche, c’est que la politique d’Obama pendant ses deux mandats consécutifs aura grandement contribué à l’arrivée de cette situation. L’action d’Obama aura ainsi été globalement mauvaise, voire néfaste, en dépit des discours et des bonnes paroles. Outre un appauvrissement de la société américaine, un chômage accru, ou encore la non tenue d’un grand nombre de promesses, il se sera caractérisé par une politique extérieure agressive, fondée sur le non respect d’Etats souverains, d’ingérence et de déstabilisation, tout comme l’avait fait son prédécesseur Bush. Il y a eu la Syrie, la Libye, mais également le Soudan, l’Iran, le Venezuela, la Bolivie, l’Equateur, et plus récemment le Brésil. C’est à dire toutes les Nations s’opposant de près ou de loin à l’unilatéralisme et au leadership américain.

La question cubaine

Par rapport à Cuba,et malgré ses appels à une normalisations des relations, la situation n’a guère changé pour le peuple cubain. Certes il y a eu la réouverture d’ambassades, certes en apparence les relations sont rétablies, certes Obama s’est rendu à Cuba. Et puis ? La réalité, elle, est bien différente. Washington continue toujours de financer des groupes d’oppositions cubains et n’a pas renoncé à voir le socialisme cubain s’effondrer. De fait, le blocus économique, mis en place en 1962, est toujours en vigueur et continue d’asphyxier l’économie cubaine. De même que la prison de Guantànamo, lieu où se pratiquent régulièrement la torture et les violations des droits de l’Homme n’a toujours pas été fermée. Ainsi, non seulement les Etats-Unis violent les lois internationales en pratiquant la torture mais de plus la présence américaine sur le sol cubain constitue une violation d’un territoire appartenant à un Etat souverain. Que dirait-on si un autre pays possédait une prison, où sont régulièrement commises des exactions contre les prisonniers, en France ?

A propos de Cuba, et pour en revenir au sujet initial, Trump s’est là encore distingué en affirmant vouloir libérer le pays de l’oppression communiste. Une preuve de plus de son ignorance, de sa naïveté et de sa dangerosité. Comme Clinton il semble que Trump soit partisan d’une vision du monde héritée de la guerre froide, celle qui constituerait à ériger les Etats-Unis en modèle de justice, de démocratie et de droits de l’Homme contre le communisme. Fidel Castro, le leader historique de la Révolution cubaine, en a d’ailleurs profité pour signaler que Trump s’était « disqualifié » lors du premier débat.

Ni Clinton, ni Trump

De notre canapé, loin de la réalité politique étasunienne, il est ainsi facile de juger et d’émettre des commentaires à propos de ces élections. Et il est certain, en tant que non étasunien, qu’il est beaucoup plus aisé – même si c’est effectivement le cas – d’affirmer que ni Clinton ni Trump ne seront une bonne solution puisque de fait nous n’aurons pas ce difficile choix à faire. Pourtant, les grands électeurs américains, chargés du vote, auront une lourde responsabilité, et en raison du poids des Etats-Unis dans la géopolitique mondiale, ce vote ne concernera pas seulement le peuple américain, mais tout le reste du monde.

Source : République sociale, 13-10-2016


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Commentaire recommandé

Mo. // 08.11.2016 à 07h01

Entre deux maux, il convient de choisir le moindre.
N’étant pas américain, je n’ai aucune légitimité pour choisir l’un ou l’autre.
J’aimerais ajouter que le sort de l’Amérique ne m’intéresse pas.
Sauf que depuis 10 ans la France, ma France, s’est auto vassalisée aux USA.
Des deux, je préfère celui qui sera le moins nuisible au reste du monde.
Le règne de l’exceptionalisme Américain s’achève. Autant que ce ne soit pas dans un grand nuage de cendres

91 réactions et commentaires

  • Kesse // 08.11.2016 à 04h14

    D’un point de vue strictement strategique et si l’on admet que les deux solutions sont egales dans le pire, il vaudrait mieux pour la democratie americaine que Clinton passe. En effet, Trump beneficie d’un large soutien parmi les classes populaires en raison de l’apparence anti-systeme de ce dernier. Son election invaliderait pour beaucoup d’electeurs mecontents leur perception de leur capacite a pouvoir changer la donne par un vote … ils s’en suivraient une, voir deux elections de disette ou les candidats systemes du parti democrates n’auraient meme pas a batailler pour l’emporter.

    D’un autre point de vue, il est aussi possible de considerer qu’a defaut d’amorcer un reel changement, le president Trump ouvrirait une boite de pandore … celle du langage! La mise au ban d’une part des termes neo-liberaux classiques du a la position isolationniste qu’il semble vouloir adopter pourrait permettre de developper un discours critique plus equilibre ou le refus des grands traites commerciaux serait audible … notamment en France.

    A voir …

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    • Balthazar // 08.11.2016 à 22h55

      « Quoi qu’il se passe, demain nous aurons un très mauvais president des USA. »
      Ah bon ? Les précédents étaient si bons que cela ?

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    • Charles // 09.11.2016 à 06h44

      Le maitre s’est imposé sur la servante.
      Hillary Clinton patauge…Wall Street plonge
      http://wp.me/p5oNrG-teT

        +0

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  • Alain // 08.11.2016 à 05h32

    Rien ne peut être pire que la guerre nucléaire à laquelle Clinton pourrait recourir ….

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    • Toff de Aix // 08.11.2016 à 08h39

      On est tous d’accord, ou presque. Étrangement les déclarations de la candidate préférée du système, et de certains de ses soutiens, sont absentes du débat. Comme s’il y avait un blanc…alors qu’il serait édifiant, et je pèse mes mots, d’analyser un peu tout ça.
      Florilège :
      « Je veux que les Iraniens le sachent, si je suis la présidente, nous attaquerons l’Iran. Et je veux leur faire comprendre que cela signifie qu’ils doivent examiner de très près la question, parce que quel que soit le stade de développement où pourrait être leur programme d’armement nucléaire au cours des 10 prochaines années, au cours desquelles ils pourraient envisager de lancer bêtement une attaque contre Israël, nous serions en mesure de les effacer totalement.  » (fin octobre dernier sur ABC)

      « Pour avoir une zone d’exclusion aérienne, vous devez prendre toute la défense aérienne, dont beaucoup sont situées dans des zones habitées.Nos missiles ne mettent pas nos pilotes en danger ; vous allez tuer beaucoup de Syriens… « (discours à Goldman Sachs, sorti par wikileaks)

      Je passe sur ses déclarations à propos de l’assassinat de khadafi,et le « ne pourrait on pas droner ce type ? » à propos de Julian Assange.

        +65

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    • Charles // 09.11.2016 à 07h36

      La honte, concernant le nucléaire, est ici, en France: http://wp.me/p5oNrG-sWe

        +1

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  • BEYER Michel // 08.11.2016 à 05h34

    NI Clinton, ni Trump!!! Malheureusement, il n’y a pas d’autres choix.
    Ce n’est pas le résultat de l’élection qui est intéressant, c’est : Que va-t-il se passer dans l’après-élection?
    Certains prédisent de graves évènements aux USA. C’est fort possible. Dans quel sens et qu’elles en seront les répercussions dans le monde entier si évènements il y a. C’est, à mon avis cela qui est en suspens.
    S’ajoutent les incertitudes peu reluisantes de notre propre élection présidentielle.

      +27

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    • James Whitney // 08.11.2016 à 12h17

      Globalement d’accord, mais en tant que citoyen étasunien j’ai pu voter Jill Stein. Un petit présage pour l’avenir ?

        +20

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      • Vltava // 08.11.2016 à 13h58

        Bonjour James! Dès le début j’ai toujours été pour B.Sanders.Il a été révèlé les tripatouillages du clan Clinton contre B.Sanders.Puisqu’il n’était plus là,si j’avais été américaine,j’aurais voté aussi pour Jill Stein.Il n’est exclu que des supporters de B.Sanders en fassent autant.

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        • James Whitney // 08.11.2016 à 16h13

          Bonjour Vltava,

          Cela serait génial si un nombre important de supporters de Sanders votent Stein. Là-dessus je ne suis pas optimiste parce que le clan Clinton utilise les mêmes « procédures » contre Stein qu’ils ont utilisé contre Sanders.

          Par ailleurs Sanders ne se démarque que très peu de Clinton concernant la politique extérieure : par exemple il a toujours voté tous les crédits pour les interventions militaires étasuniennes.

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  • Fabrice // 08.11.2016 à 06h06

    Je vais faire un truc que je déteste (faire du et si …). Franchement que il serat-il advenu si Sandres avait gagné ? Quelque chose me dit que nous nous serions grandement rapproché de la « décence commune » dont orwell tentait de faire la promotion
    .
    Hélas nous aurons encore un président(e) américain indécent quel que soit le gagnant !

      +33

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    • Toff de Aix // 08.11.2016 à 08h42

      En même temps Sanders était l’idiot utile de killary, vu qu’il savait pertinemment qu’il aurait à se rallier à la candidate « démocrate » pour conserver son maroquin au sein du parti. Il n’a pas hésité une seconde…

        +33

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      • albert // 08.11.2016 à 10h48

        C’est excessivement réducteur ce que vous dites sur Sanders.
        voici une analyse autrement plus fouillée;
        http://www.contretemps.eu/elections-etats-unis-clinton/

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        • LS // 08.11.2016 à 11h44

          Oui, c’est aussi qu’il n’y a plus de débat possible, puisque tout en dehors de ma position se vaut. Si seul la pureté idéologique compte, reste donc l’exil, la sécession ou la révolution et la guerre civile en tuant jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de désaccord.

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        • Toff de Aix // 08.11.2016 à 12h52

          Les faits sont têtus… Elle n’est pas de moi cette citation vous le savez. Mais je la trouve plus qu’appropriée à la situation, hélas. Au final, seules comptent les actions, et elles parlent d’elles-mêmes. Dit de façon plus approfondie, les adeptes du « changement par l’intérieur », nous en avons eu notre lot par ici aussi. Un bon exemple ? Le sieur Filoche, qui persiste à y croire, et qui se fourvoie jusqu’au dernier degré, malgré ses magnifiques et justes analyses, à rester membre de ce cadavre que l’on nomme encore parti « socialiste ». Le parallèle avec Sanders est frappant, désolé de le dire aussi crûment.

            +18

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          • Wilmotte Karim // 08.11.2016 à 13h32

            « les adeptes du “changement par l’intérieur” »

            C’est à tout le moins très réducteur de la position de Sanders.

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          • albert // 08.11.2016 à 14h53

            Je ne suis pas certain que vous ayez lu l’entièreté du lien que je vous ai posté Toff de Aix, ou alors vous l’aurez mal compris.
            Je vous laisse à vos raccourcis.

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            • Toff de aix // 08.11.2016 à 23h11

              Et moi je pense que vous avez lu mon post en diagonale également : aucun argument de fond, c’est vous qui faites « des raccourcis ». Les faits sont là : Sanders s’est rallié à Hillary sans sourciller. Ça ne vous inspire rien ?

                +6

              Alerter
        • Lohr64 // 08.11.2016 à 15h10

          Il semble qu’il soit arrivé deux choses concomitamment a Mr Sanders:

          Une agression physique dont les stigmates ont été vu a la télé et
          un achat de mansion ou passer sa retraite.

          Et plus l’ombre d’une trace d’idée personnelle.

          Nous avons vu ça comme une « belle démonstration » de mise au pas.

          Pourtant ce n’est pas les raisons de ruer dans les brancards qui manquait:

          Les révélations concernant les malversations du DNC pour faire élire HRC forçant la chair woman du parti a la démission; rendait possible une contestation des résultats puisqu’il y avait fraude avérée. Mais non, rien.

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        • lvzor // 08.11.2016 à 16h31

          « C’est excessivement réducteur ce que vous dites sur Sanders. »

          Combien vous faudra-t-il de discours du Bourget de Hollande, combien de Tsipras, combien de Magnette, combien de Mélenchon, pour comprendre qui est Sanders?

            +17

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  • Mo. // 08.11.2016 à 07h01

    Entre deux maux, il convient de choisir le moindre.
    N’étant pas américain, je n’ai aucune légitimité pour choisir l’un ou l’autre.
    J’aimerais ajouter que le sort de l’Amérique ne m’intéresse pas.
    Sauf que depuis 10 ans la France, ma France, s’est auto vassalisée aux USA.
    Des deux, je préfère celui qui sera le moins nuisible au reste du monde.
    Le règne de l’exceptionalisme Américain s’achève. Autant que ce ne soit pas dans un grand nuage de cendres

      +93

    Alerter
    • Pierre Davoust // 08.11.2016 à 09h37

      Quand on est amené à choisir entre deux maux, c’est toujours le mal (?) qui gagne !

      http://www.non-fides.fr/?Le-criminel-c-est-l-electeur

        +5

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    • WhereIsMyMind // 08.11.2016 à 09h39

      c’est bien là l’erreur. Les deux maux sont pratiquement identiques sur le fond. Il convient de ne surtout pas leur donner de légitimité qui est « le piège à con » de nos démocratie. Si tu votes pour quelqu’un d’autres, alors tu retires leur légitimité et tu as le droit de critiquer. Ou en tout cas c’est plus simple.
      Et le vote blanc est simplement ignoré et rangé dans le rang des « imbéciles ». Il faudrait que les votes blanc et abstention deviennent contraignant pour les élu. ..

        +13

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      • LS // 08.11.2016 à 12h01

        Je rebondis sur votre commentaire en sortant un peu du sujet de l’article.
        Je n’ai jamais compris la revendication de la prise en compte du vote blanc et/ou de l’abstention. En dehors de rendre plus difficile la constitution de majorité, je ne vois pas comment cela peut contraindre un élu.
        D’autre part, comment faites vous la distinction : « aucun des deux » qui peut contraindre et « indifférent au deux » qui ne doit pas contraindre ?

          +1

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        • Catalina // 08.11.2016 à 16h09

          « En dehors de rendre plus difficile la constitution de majorité », elle ne peut l’être plus en fait, être élu avec 51% de 50% des électeurs n’est pas une élection mais une mascarade. Les bulletins blancs devraient être pris en compte et à un taux de 30 %, les deux candidats s’en vont. Aujourd’hui, ceux qui ne veulent pas contribuer à cette pure mascarade n’ont rien pour se faire entendre. Perso, jamais je ne voterai pour  » le moins pire » ou  » pour me débarrasser » comme c’est devenu coutumier de le faire, j’ai l’envie comme le droit m’en donne l’occasion de choisir un candidat. Mais Voter est devenu obsolète et la caste ne s’en cache pas, elle supprime le temps de parole des petits candidats, elle supprime leurs professions de foi dans les boites-à-lettre, leurs affiches, franchement, ce n’est plus des élections mais suivre la voie d’une association de malfaiteurs.

            +18

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        • chaussade // 08.11.2016 à 17h55

          Tout simplement, vous pouvez considérer que voter blanc ou l’abstention et une marque que l’on s’intéresse a la vie politique du pays, déjà, mais que l’on y trouve pas de candidats intéressant , d’un extrême a l’autre de l’échiquier politique, et qui plus est, vous semble être panier de crabes . Et par ailleurs cela ne vous empêche pas de préparer un avenir de proposition comme  » lla constitution participative ou directe  » via des ateliers formateurs qui sont des actes prouvant aussi votre intérêt pour votre communauté . abstention ou vote blanc montre sur certaines élections, le meilleur sondage qui soit sur la réalité du peuple par rapport a ses élues .

            +4

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    • Sainthip // 08.11.2016 à 10h10

      Autovassalisée. C’est ça qui est terrible. Il faut absolument que nous regagnions notre indépendance.

        +13

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    • JCH // 08.11.2016 à 10h36

      « Le règne de l’exceptionalisme Américain s’achève ». Il faudra peut-être les en informer…

      J’ai regardé l’interview récente de Barrack Obama par Bill Maher (facile à trouver sur youtube), et la différence entre Obama (mesuré, cultivé, disposant de recul et de la liberté de ne pas être en campagne électorale) et Trump / Clinton saute aux yeux.

      Néanmoins, Obama trouve tout de même le moyen de déclarer que « les Etats-Unis sont le seul pays indispensable »… Il faudra très longtemps pour que les américains, très patriotes, admettent qu’ils sont citoyens d’un grand pays comme les autres et qu’ils ne lévitent pas au-dessus du reste du monde. On y est pas encore.

        +16

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    • Sébastien // 08.11.2016 à 10h48

      En effet, être adulte et responsable, c’est choisir. Pas rester dans une attitude passive, attentiste et boudeuse infantile.

        +4

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    • Thoraval // 08.11.2016 à 17h46

      Ce n’est pas depuis 10 ans que la France est vassalisée aux USA, c’est depuis la fin de la guerre 14/18 qui, comme des historiens l’ont montré a été gagnée par les USA. De même que la « construction » de l’UE est largement issue d’une volonté US même si relayée par des français pro-allemands dès les années 20…

      J’aimerais partager votre optimisme en disant avec vous que « le règne de l’exceptionalisme Américain s’achève ». Paraphrasant Churchil je dirais ce que c’est le commencement du début de la fin…

        +6

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  • Pic et Puce // 08.11.2016 à 07h37

    Entre Trump énormément et Killary … il n’y a assurément pas d’autre choix … si ce n’est que la FED est et restera entre les mains des mêmes familles qui sont les réelles détentrices du pouvoir …

      +34

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  • Fritz // 08.11.2016 à 07h56

    Le seul avantage que je vois à une victoire d’Hillary Clinton, c’est la quasi-certitude qu’elle incarnera l’effondrement américain mieux que quiconque. Et ce sera une leçon spectaculaire, définitive, pour tous ces perroquets obscènes qui auront salué :

    « la première femme présidente »
    « une femme à la tête de la plus grande démocratie du monde »
    « une femme à la tête du monde libre »
    « les États-Unis donnent l’exemple : après le président noir, une femme aux commandes »
    etc.

    Une leçon spectaculaire, mais à quel prix ? Définitive, mais dans quel sens ?

    Je suis Français et je n’ai pas à me mêler de l’élection du président américain. Mais j’aurais préféré l’élection d’un Bernie Sanders, et maintenant, dans ce système outrageusement bipartisan, je n’ai pas le choix : plutôt Trump que Clinton.

      +33

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    • Toff de Aix // 08.11.2016 à 08h44

      Oui mais… L’effondrement US, nous sommes nombreux à dire qu’il serait souhaitable, vu l’état actuel du monde. Le problème est qu’ils nous entraîneront avec eux dans l’abîme : avec Trump ce serait plutôt un effondrement intérieur, avec Hillary plutôt international..

        +33

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    • Arcousan09 // 08.11.2016 à 09h36

      « Une femme à la tête du monde libre »
      Là il y a comme un problème …. un monde libre !!!!
      Un monde asservi, fliqué, pisté, espionné, filmé, connecté jusqu’à la couleur de votre slip …
      J’ai une autre notion de ce qu’est la liberté
      La France vassale des USA applique les mêmes recettes à l’aide des fichiers officiels carte d’identité, passeport …. officiellement « ON » vous déclare que la commission sur les libertés s’en offusque mais j’ai la quasi certitude que c’est déjà bouclé et déjà en marche … à notre insu …
      Quel monde libre ????

        +32

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    • Catalina // 08.11.2016 à 16h14

      Bonjour, Fritz
      Vous avez des liens sur HC première femme présidente parce que justement, je faisais le tour et j’ai noté qu’ils n’avaient pas mis ça en avant, et je me demandais pourquoi.

        +1

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      • Fritz // 08.11.2016 à 17h55

        Bonsoir, Catalina
        Attendez, ça va venir… si elle est élue. On parie ?
        Cela fait partie de la non-pensée contemporaine.

        En 1991, on avait salué la nomination de la première femme à Matignon, en la personne d’Edith Cresson, avant de la jeter comme une loque quelques mois plus tard. Quelle élégance !

          +5

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  • Eric83 // 08.11.2016 à 09h43

    Les dernières livraisons de Wikileaks, relayées par des sites US, montrent à quel point tout a été mis en oeuvre pour « descendre » politiquement Sanders pendant les primaires.
    Une fois les primaires « gagnées », haro sur sur le candidat inattendu des républicains, Trump. L’entreprise de destruction politico-médiatique de Trump par le gang Clinton aura-t-elle porté ses fruits ? Le verdict des « urnes » est attendu dans quelques heures mais « l’élu-e » sera-t-il le président des US en janvier 2017 ?

    La déclaration de Comey, boss du FBI, ne signifie pas la fin des nombreuses enquêtes sur Killary et le gang Clinton, sur la fondation Clinton, sur le financement de sa campagne…

    Article et interviews radio intéressants :
    https://fr.sputniknews.com/international/201611071028575851-hillary-emails-fbi/

      +12

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    • Eric83 // 08.11.2016 à 10h05

      Les informations communiquées par Alexandre Del Valle dans l’interview de Sputnik m’ont fait découvrir une vidéo, postée sur le net, d’un extrait de l’émission de Ardisson du 29 octobre sur C8 où Mr DEl Valle mais aussi Marc Trévidic étaient invités.

      Pour que Mr Del Valle puisse s’exprimer aussi librement pendant plusieurs minutes sur son analyse du projet totalitaire des monarchies du Golfe mené avec la complicité de gouvernements occidentaux, il semble que des déplacements tectoniques sont en train de s’opérer. Dans quels buts et au de profit de qui ?

      Le projet totalitaire des monarchies du Golfe –
      https://www.youtube.com/watch?v=2JOo-EaDmKk

      Ce que révèle Mr Trévidic sur le Canada en 2003 résonne fortement avec ce qu’il se passe actuellement dans certains pays de l’UE.

        +12

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      • it // 08.11.2016 à 10h37

        Déplacements tectoniques? Tout petits alors..Je pense qu’en fait,le « système  » puisqu’il est convenu de l’appeler ainsi, s’en fout. çà lui en touche une et çà ne fait pas bouger l’autre…depuis le temps que les scandales,les mensonges éhontés(wmd,wmd) s’accumulent et deviennent de plus en plus énormes,il aurait du se passer quelque chose. Mais il ne se passe strictement rien,à part la montée des votes que les bien pensants appellent populistes avec tout le mépris du monde dans la voix.Pour preuve ,la lamentable pauvreté du débat pré-présidentiel…en France. Qui dit pire? On peut toujours se foutre des usa,mais dans un autre genre,on fait pas pal non plus,non?

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  • fanfan // 08.11.2016 à 11h05

    Le véritable scandale autour des 650 000 courriels d’Hillary Clinton et de Huma Abedin, enfouis dans le ou les ordinateurs portables domestiques d’Anthony Wiener, mari éloigné de Huma Abedin, ce n’est donc pas que Hillary ait pu mentir sous serment au sujet du maniement de tous ses e-mails.
    Le véritable scandale, c’est que les plus pernicieux secrets du gouvernement invisible de l’Amérique − son État profond parallèle agissant de façon incontrôlée depuis au moins l’époque du vice-président et ancien directeur de la CIA, George H.W. Bush, dans les années 1980 − pourraient se retrouvés portés sous le feu des projecteurs…
    http://journal-neo.org/2016/11/04/the-real-huma-gate-crime-is-the-muslim-brotherhood/

    Une des plus proches conseillères du président américain, Valerie Jarett, a persuadé Barack Obama de renvoyer le directeur du FBI James Comey, communique le Daily Mail, se référant à une source au sein de la Maison Blanche.
    https://fr.sputniknews.com/international/201611081028578485-directeur-fbi-licenciement-elections-obama/

      +6

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  • Louis Robert // 08.11.2016 à 11h20

    Voilà qui caractérise au mieux, désormais, le trou noir de la démocratie occidentale: « Ni Clinton, ni Trump ».

    Ni l’un ni l’autre!

    Aucun de tous ceux-là!!

    « NONE OF THE ABOVE!!! »

    Telle est l’expression la plus fidèle du rejet catégorique de l’ensemble de la classe politique, corrompue, méprisée, déchue dans chacun de nos pays.

    Rideau!

      +2

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  • DaniVance // 08.11.2016 à 11h20

    Trump vs Clinton

    D’un côté un néoréac, ultra-capitaliste, anti démocratique, raciste et sexiste. De l’autre une pro bushiste, spécialisée dans la magouille financière, militariste à mort, prête à entrainer le monde dans une guerre pour servir les intérêts de ceux qui la financent.
    Les deux ont beaucoup d’amis parmi les faucons et les vendeurs d’armes.

      +6

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  • gil // 08.11.2016 à 11h32

    Bonjour

    http://www.zerohedge.com/news/2016-11-07/nato-places-300000-troops-high-alert-readiness-confrontation-russia

    Ca sera fait en deux mois, prêt au moment de l’investiture.

    Codialement

      +6

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  • Nade // 08.11.2016 à 12h52

    12h 50, ce 8 novembre, lancement sur France 2
    « vous connaîtrez dès ce soir le nom de la nouvelle présidente des Etats Unis ».

    Démocratie, quand tu nous tiens !

      +23

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  • Pegaz // 08.11.2016 à 13h15

    Ni Clinton, ni Trump, théoriquement possible puisque d’autres candidats sont en lice.
    http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/10/11/01040-20161011ARTFIG00300-qui-sont-les-autres-candidats-a-l-election-presidentielle-americaine.php

    Malheureusement le monopole Républicain Démocrate confisque autant le droit de cité que de parole aux  » autres « , faisant de leurs campagnes une sorte d’  » histoire sans paroles « , un film muet en noir blanc. Alors que cette calamiteuse campagne aurait dû favoriser une prise de conscience face à la réalité du blanc bonnet / bonnet blanc ou du choix par moindre mal entre la peste et le choléra ! Mais sont-ils capable ou ont-ils la liberté d’esprit de s’affranchir de ce diktat ?

      +4

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    • Pegaz // 08.11.2016 à 13h43

      Théoriquement puisque une autre spécificité de la démocratie américaine veut que cette élection se passe par suffrage indirect. Pour pouvoir accéder à la Maison Blanche, l’un des candidats devra remporter au moins 270 des 538 grands électeurs et que pratiquement tous les Etats attribuent l’ensemble de ses grands électeurs à celui qui obtient la majorité des suffrages. Démocratiquement contestable, puisque si les pourcentages obtenu sont 50,1 contre 49,1, le vote de ces dernier semble simplement non considéré et d’une certaine manière détourné ou volé ! Me trompe-je ?

        +1

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  • francois Marquet // 08.11.2016 à 13h53

    Hillary, car le système est derrière elle, puis impeachment, car les casseroles sont trop bruyantes, puis Sanders, ou Trump si le système rejette un socialiste!

      +1

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  • clauzip12 // 08.11.2016 à 14h22

    L’orientation des politiques de l’ELU(E)me semble plus l’expression des donateurs que des positions dans la campagne électorale.
    0bama avait reçu de très grosses « prestation  » de la part de banques dont Goldman Sachs.
    Il avait aussi reçu le prix Nobel de la PAIX.On a vu ce qui a suivi:la continuation de la guerre par d’autres moyens(au sol exclu) et maintient des pressions sur Cuba,Iran , Russie…
    Le vrai pouvoir aux USA n’est pas dans la DEMOCRATIE mais dans la finance(banques…)et dans l’empire militaro industriel .
    Toutes les orientations telles que guerres et autres plats sont concoctés dans des plans stratégiques et pluri décennaux.
    L’élection d’un président est un amuse gueules pour le peuple.Le vrai pouvoir est inchangé pour l’essentiel.

      +3

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  • Emmanuel // 08.11.2016 à 16h05

    Si Trump venait à perdre demain ce serait entièrement par sa faute : avec assez de tempérance il aurait prendre la tête de la course sans difficulté. Son emportement ferait presque souhaiter que Clinton soit élue s’il n’y avait de telles craintes au plan militaire, a fortiori avec des risques terroristes accrus.

      +1

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  • Eric83 // 08.11.2016 à 16h22

    La victoire de Clinton annoncée dans la quasi totalité des « sondages » US hier ne semble pas convaincre du tout les marchés boursiers, baissiers, en ce jour d’élections.

    Cet indicateur ne présage bien entendu pas du résultat mais vaut sûrement autant que les « sondages » dont les médias se gargarisent.

      +1

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  • Macarel // 08.11.2016 à 16h27

    La démocratie est mise à toutes les sauces. Mais dans la pratique aucun régime sur cette planète n’est vraiment démocratique. Le peuple étant une abstraction, par définition, une abstraction ne peut exercer le pouvoir. Ce qui fait que plus la taille du peuple est grande, moins le régime est démocratique. Lorsqu’il n’y a pas un peuple, mais des peuples comme dans l’UE, le régime est encore moins démocratique : la dérive vers la tyrannie est une pente naturelle.
    De plus dans un monde, où les partis de pouvoir sont tous ralliés à l’économie de marché, le secret des affaire est incompatible avec la démocratie. C’est bien pour cela que des négociations, en vue de traités comme le CETA ou le TAFTA, sont menées dans le plus grand secret. Si l’on associe, le concept de démocratie à la participation des citoyens aux décisions qui engagent de façon déterminante l’avenir de la société, alors il est encore plus clair que nos Etats ne sont que très peu démocratiques. La décision du choix du tout nucléaire électrique en France, est l’exemple typique d’un choix déterminant pour l’avenir de la société, mais absolument non démocratique. La plupart des guerres sont déclenchées sans tenir en compte l’avis des populations, etc…

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    • RGT // 09.11.2016 à 07h58

      La « démocratie », du moins celle pensée par nos « élites » semble bien se déliter.

      Ensuite, il reste à savoir ce qui prendra sa succession, mais là je pense que c’est assez morbide.

      Les ploutocrates ne laisseront pas faire et nous aurons droit à des « effets Trump » un peu partout sur terre, particulièrement dans les « vieilles démocraties ».

      Il va certes y avoir une grande « indignation » des merdias, mais j’ai comme dans l’idée que de nombreux politicards vont surfer sur cette vague de « modernisme » en provenance des USA.

      Le PS est d’ailleurs j’en suis certain déjà prêt depuis longtemps : D’après vous, pourquoi avons nous Vallsközy comme premier sinistre ?

      2017 risque d’être en France assez rock’n’roll, entre les « bleus » et les « roses »…

      Si nous avions au moins la possibilité de choisir d’autres couleurs…

        +0

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  • samuel // 08.11.2016 à 17h06

     » Ce qui est certains en revanche, c’est que la politique d’Obama pendant ses deux mandats consécutifs aura grandement contribué à l’arrivée de cette situation. L’action d’Obama aura ainsi été globalement mauvaise, voire néfaste, en dépit des discours et des bonnes paroles.  »

    Il est certain que si cette élection avait été plus différente surtout au niveau médiatique, elle aurait pu permettre pour le peuple américain d’établir un bilan moins complaisant de la présidence d’Obama, mais pas seulement sur les aspects les plus catastrophiques ou trompeurs sur l’économie.

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  • Olposoch // 08.11.2016 à 18h19

    demain nous serons soulagés
    ou Trump n’a pas été élu
    ou bien Clinton n’a pas été élue…

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  • Larousse // 08.11.2016 à 20h49

    Merci JCH pour votre bon sens -voir plus haut. Effectivement, les élites américaines ont trop souvent « le melon » -sachant qu’ils ont encore la 1re armée du monde, mais pour moins longtemps qu’ils ne le pensent -d’ici 20 ans les cartes seront définitivement rebattues si les économies occidentales tournent aux rythmes actuels.
    Comme je pense qu’il faut savoir prendre des risques, se tromper, reconnaître ses erreurs ou expliquer pourquoi on prédisait ainsi ! Je me risque à dire que la logique du cours des événements et de l’état de la société américaine penchent pour la victoire de Donald Trump, n’en déplaisent à nos médias (qui méprisent ou s’affolent facilement de la « bêtise des petites gens », du peuple victimes du chant des sirènes « populistes »… un terme si souvent employé par Olivier Duhamel -grand chroniqueur devant l’éternel RTL).
    En clair Trump pour moi sera vainqueur -tant pis si je me trompe. Et on verra la tête des grands « journaleux » français.

      +8

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  • albert // 09.11.2016 à 03h15

    Ni Trump ni Clinton, mais en regardant CBSNews en ce moment, je peux vous assurer que leur tête d’enterrement en dit beaucoup sur leur surprise de voir Trump si haut (more than expected)…
    ps, impossible d’enregister, je n’ai pas d’outils pour (pas de télé, juste un ordi portable)

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  • Jules // 09.11.2016 à 06h08

    6heures05

    C’est quasiment plié en faveur de Trump.

    Ça tire la gueule à France Inter… à France Info… sur F2…

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  • LeFredLe // 09.11.2016 à 06h11

    J’ai déjà un tweet mémorable :

    « Après Brexit et cette élection, tout est désormais possible. Un monde s’effondre devant nos yeux. Un vertige.
    09.11.16 Gérard Araud. « 

      +9

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  • Dizalch // 09.11.2016 à 06h19

    Salut OB,
    Je suis ça de prêt (mais n’enregistre pas, dsl), en revanche j’aurais des articles).
    Pour info:
    http://www.zerohedge.com/news/2016-11-08/markets-crash-peso-plunges-record-low-trump-looks-likely-winner
    La victoire de Trump semble assurée, son pari de faire un « brexit x 10 » est en passe de devenir réalité.
    Tous les futures plongent:
    Futures:
    S&P: -5%
    FTSE: -5%
    DAX: -5%
    Nikkei: -6.3%
    Crude: -3.8%
    Peso/USD: -13%
    Dollar Index: -2%
    Gold: +4.3%
    30-Yr Treasury: +1.2%

    Et d’une victoire annoncée par certains mainstream à 90 pour Clinton, on en arrive à 95% pour Trump…
    Chercher l’erreur?… (ce sont vraiment de gros moutons/incapables ces médias quand même, je pense que l’on a atteint des sommets historiques de non crédibilité sur cette campagne, où quasi tous les sondages la donnait gagnante…)

      +11

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  • sissa // 09.11.2016 à 06h20

    A l’heure où j’écris, Trump a quasiment course gagnée. Je repense aux commentaires doctes entendus hier à la radio, expliquant que Clinton allait remporter pratiquement à coup sûr l’élection. Une fois de plus, le journalisme français s’est illustré par sa clairvoyance…

      +12

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  • DaniVance // 09.11.2016 à 06h33
  • Roland Marounek // 09.11.2016 à 06h33

    Je ne sais pas si la victoire de Trump est une bonne chose pour les Etats-Unis, mais je suis certain qu’elle l’est pour nous, au moins pour une excellente raison que personne ne semble relever : Nous allons enfin pouvoir détester décemment les actions des Etats-Unis, et cesser d’être béats devant leur massacres humanitaires, voiremême de les suivre – au cas où Trump mangeait sa parole concernant les interventions extérieures.

      +11

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  • Logic // 09.11.2016 à 06h52

    Bonne nouvelle Hillary a perdu, mauvaise nouvelle Trump a gagné.
    Mais la bonne nouvelle est plus forte que la mauvaise.

      +5

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  • FracoisG // 09.11.2016 à 06h59

    « People are upset. They’re angry at the system and they see Trump — not so much that they agree with him — but they see him as the human Molotov cocktail that they get to toss into the system like Brexit and blow it up, to send a message. »

    Michael Moore

      +2

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  • nico // 09.11.2016 à 07h37

    Evidemment les deux sont des enfoi….

    J’ai pu lire une interview de Laurence Haim l’Obamaolâtre dans la presse hier et pour une fois elle a dit des vérités que j’avais compris déjà par moi même et que je partage donc.

    Si Clinton est élue elle ne pourra rien faire car les deux chambres sont républicaines depuis que Obama a fait le forcing pour imposer son obamacare.

    Compte tenu de la très forte division du peuple américain si elle est élue se sera à un cheveux d’avance.

    Donc ce n’est pas du tout certain que les élections des deux chambres suite aux présidentielles les fasse basculer dans le camps démocrate.

    Si Trump est élu il ne pourra rien faire non plus puisque le parti républicain est en majorité contre lui.

    Bref quel que soit le résultat de ces présidentielles , ce qui va suivre ce sera un pays totalement bloqué et profondément divisé.

    Et ça c’est le vrai héritage d’Obama.

    Il aura été un président fantoche qui a beaucoup déçu.
    Il n’a fait que de la communication et rien d’autre , la réalité du terrain en amérique c’est précarité , divisions , ultra violence , désespoir de millions de gens et la toute puissance de la finance et des grosses compagnies plus forte que jamais dans ce pays

      +8

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    • nico // 09.11.2016 à 07h52

      Je voudrais ajouter sans développer sinon ce sera trop long que l’amérique c’est ça aujourd’hui :

      – Un chômage réel entre 17 et 20% (même Attali le dit alors … )

      – Une armée en déconfiture engluée dans des programmes militaires d’armement trop ambitieux au dessus des moyens des états unis ( voir les nouvelles frégates furtives ou le fiasco du joint strike fighter jet )

      – Une FED qui n’arrive pas à se sortir de l’argent gratuit taux zéro et de la planche à billet

      – Wall Street qui ne tient plus qu’avec la politique de la FED

      – Des écarts de richesse dans la population qui n’ont jamais été aussi élevées et aussi mal réparties

      Ces élections ça marque une chose quel que soit le résultat : la fin de l’amérique , la fin du rêve américain qui n’aura été qu’une chimère à crédit.
      Le prochain président sera celui de la liquidation et c’est tout.

        +9

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      • Ari // 09.11.2016 à 08h56

        Il faut avant tout espérer que Trump ait malgré tout assez de pouvoir pour empêcher les guerres (avec la Russie, la Syrie, l’Iran, la Chine…)
        Ce n’est pas gagné d’avance.

          +1

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        • Ari // 09.11.2016 à 09h18

          Et il n’est pas encore au pouvoir. La propagande continue de plus belle, on ne montre que le clan Clinton en plein désespoir mais soit disant ne baissant pas les bras. Je n’ai pas vu d’images de joie de l’autre clan. En fait on nous prépare à ce que Clinton conteste les résultats (un peu comme pour le Brexit) et à ce que nous trouvions cela normal.

            +0

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      • Barbier // 09.11.2016 à 08h58

        Première mesure de Trump…Acheter des Rafales pour économiser de l’argent….:o) çà aurait de la gueule, non ?

          +0

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  • Jules // 09.11.2016 à 07h40

    Sur toutes les chaines et stations : le chœur des pleureuses Clintoridiennes…

    Pathétique de voir comment la caste politico-médiatique se barricade dans sa bulle.

      +9

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  • Shuppy // 09.11.2016 à 07h44

    C’est l’échec des médias traditionnel qui payent leurs mépris pour le peuple et de tous les soit disant initiés qui nous expliquaient que le système empêcherait toute victoire de Trump. Le retour à la réalité va être dur pour tout le monde

      +7

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  • Dizalch // 09.11.2016 à 07h53

    OB, première grosse « coquille », intervention de l’Ambassadeur de France aux US:

    http://www.bfmtv.com/international/pour-l-ambassadeur-de-france-aux-etats-unis-un-monde-s-effondre-1057356.html
    « Pour l’ambassadeur de France aux Etats-Unis, « un monde s’effondre » »
    -> on commence très fort en terme de diplomatie…

      +6

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  • Shuppy // 09.11.2016 à 08h06

    Petite piqure de rappelle

    « on suppose que toutes les opinions se valent. Je pense que l’on peut démontrer qu’il n’en est rien et que le fait de cumuler des opinions qui n’ont pas du tout la même force réelle conduit à produire des artefacts dépourvus de sens. […] Ces trois postulats impliquent, me semble-t-il, toute une série de distorsions qui s’observent lors même que toutes les conditions de la rigueur méthodologique sont remplies dans la recollection et l’analyse des données. »

    Pierre Bourdieu, « L’opinion publique n’existe pas », janvier 1972

    http://www.acrimed.org/L-opinion-publique-n-existe-pas

    En espérant que cela la fin politique définitive des Clinton

      +1

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  • Seti // 09.11.2016 à 08h06

    Je donnerai cher pour voir la tête de BHL en ce moment 🙂

      +2

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  • Larousse // 09.11.2016 à 08h08

    Très court, sans me vanter du tout, j’avais écrit plusieurs semaines avant un commentaire sur votre site qui me laissait envisager la victoire de Trump et je voulais hier soir être plus clair. Pour moi l’essentiel est plutôt ici : « Bien fait, bien fait aux Européens asservis, inféodés aux Etats-Unis et aux « chiens de garde »… » A ceux-là je dis une chose – vous avez cautionné le « Fuck the U.E » de Victoria Nuland à Maïdan, vous avez animé en premier parfois les chaos en Syrie et en Ukraine (avec leurs victimes -n’oubliez pas !) . Tant que vous ne serez pas chassés par des Européens qui représentent leurs nations de l’Atlantique à l’Oural et Vladivostok -donc avec la Russie, les perspectives resteront sombres. Toute l’Europe avec la Russie, c’est le sens de l’Histoire.

      +6

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  • Cédric // 09.11.2016 à 08h28

    ils n’avaient qu’à élire Sanders à la primaire, et laisser faire la campagne présidentielle…

      +3

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  • bluetonga // 09.11.2016 à 08h42

    Savourons donc ce peut-être court moment de délectation:

    – Une des machines de l’affairisme politique le plus cynique et le plus virulent de l’Histoire contemporaine vient de s’enrayer sous nos yeux.
    – Les lamentables sont vivants et ruent dans les brancard. A bon entendeur, salut.
    – Les mégatonnes de mensonge et de réalité distordue dispensés sans continuer par une presse servile n’auront servi à rien.
    – Quelle tête vont faire nos vassaux en chef européens face à ce changement de régime à Washington? Sont-ils seulement prêts à réaliser? J’attends de voir et d’entendre tous ceux qui s’étaient permis de dénigrer Trump tout en prêtant serment de fidélité à la colline.

    Je crois que je vais brièvement relire la presse mainstream pour me faire plaisir.

    Ensuite… Ce sera l’ère Trump et le répit aura peut-être été de courte durée.

      +5

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    • Dommage // 09.11.2016 à 08h55

      Je me permet de vous rejoindre dans la délectation pour ce moment de consternation des « élites ». Comme vous le dites, il faut en profiter car il est probable que ce ne soit pas agréable très longtemps.

        +1

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    • vlois // 09.11.2016 à 08h56

      Nos hommes politiques et leurs journalistes de Cour, n’ont qu’une morale, servir leurs carrières, s’il faut se renier comme Caton-Hollande, ce mot n’existe pas, c’est une évidence, une éducation, une excrétion du système.
      Ce sont des courtisans, ils vont s’empresser de servir leurs nouveaux maîtres.

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  • Dizalch // 09.11.2016 à 08h44

    Trump président selon AP, et selon NBC, HRC a tél. à Trump pour reconnaitre sa défaite, c’est bordé

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  • Louis // 09.11.2016 à 08h56

    Maintenant je veux une poignée de main Trump – Poutine en fond d’écran 😀

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  • Mr K. // 09.11.2016 à 08h59

    On a peut-être évité la guerre générale, mais cela n’est pas fini.

    L’élection de Trump va peut-être être contestée par les démocrates, vous savez, ce satané Poutine qui contrôle tout aux état-unis dès que cela arrange Clinton… 😉

    D’un autre côté la Clinton commençait à sentir tellement le soufre avec les révélations Wikileaks et les fuites FBI, qu’elle a peut-être été lâchée par l’oligarchie. Si tout se passe dans un calme relatif jusqu’en janvier c’est sans doute la bonne hypothèse.

    Le revirement final du directeur du FBI James Comey à propos de l’affaire des e-mails Clinton a été peut-être, plutôt qu’un blanc-sein aux Clinton, un moyen de sortie préservant au moins temporairement les apparences du système politique américain. L’élection de Trump redonnant une virginité au système électoral américain qui est tout simplement un des plus mauvais des pays industrialisés.

    Le vice président putatif Mike Pence est un républicain pur jus, un évangéliste « Born again », comme Dobeliou Bush?

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Mike_Pence

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    • Mr K. // 09.11.2016 à 09h21

      En complément par rapport au commentaire ci-dessus, commentaires sur le système électoral américain par le professeur Mark Crispin Miller de l’université de New-York (vidéo 8 minutes, traduction en français disponible) :

      http://www.informationclearinghouse.info/article45799.htm

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    • Mr K. // 09.11.2016 à 09h36

      Désolé, j’aurais du essayer avant de poster mais la traduction en français s’applique uniquement aux parties écrites du site, pas à la vidéo. :-s

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  • TuYolPol // 09.11.2016 à 09h05

    Ce qui est sûr, c’est que notre bonne presse va analyser complètement de travers la défaite de Clinton. Ils sont médusés. Ayrault, ce matin, benoitement : « on a des questions à se poser ». Ah, ils n’ont pas anticipé ?
    Ils n’ont rien compris et ne comprendront pas, parce qu’ils ne le veulent pas. Ils sont câblés comme ça. Ils tomberont sur l’explication la plus dégradante possible, comme pour le Brexit. Ils imputeront la faute à ces crétins d’électeurs. Pas un mot sur la monumentale imposture affichée par les mots « démocraties occidentales », « droit international », « combattre le terrorisme », ainsi que « liberté de la presse ».
    Alors, déclin des néocons ? Déclin du néolibéralisme ? Du libre-échangisme ? Déclin en tout cas.

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  • LeFredLe // 09.11.2016 à 13h15

    J’ai une autre perle (pour alimenter le « dossier »)

    Martin Wolf, économiste sur Sky News (j’ai traduit d’après l’anglais)

    Et bien, si les choses devaient se passer extrêmement mal, il déclenchera des guerres contre la Chine, suite à la guerre boursière qu’il va démarrer, l’alliance occidentale s’effondre, on donne ‘carte blanche’ à la Russie pour intervenir en Europe de l’est, avec un départ probable dans les Balkans, et comme il l’a déjà dit « je n’interviendrai pas » ; ce qui voudra dire que les alliances deviendront insignifiantes, et donc l’OTAN cessera d’être une « force efficace ». L’économie mondiale entre en récession à cause des « guerres boursières » qu’il aura lancé. Tout le monde se
    replie sur eux-mêmes, de nombreuses dettes s’effondrent dans le monde entier parce que les gens auront perdu confiance dans les fondamentaux (pas très satisfait de ma traduction là…) de l’économie mondiale et nous serons à nouveau comme dans les années 30…

    vidéo originale visible ici :
    https://www.facebook.com/skynews/?hc_ref=PAGES_TIMELINE&fref=nf

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  • O.Pinçon // 09.11.2016 à 13h30

    ET voilà après le 11/09 voici le 09/ 11.
    Plus rien ne sera comme avant.
    Mais pas de panique, en France comme aux USA, on sait qu’un candidat aux élections présidentielles ne tient même pas 5 % de ses promesses.

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  • O.Pinçon // 09.11.2016 à 14h02

    1) En premier lieu, les journalistes ne lui pardonnent pas ses attaques frontales contre le pouvoir médiatique. Ils lui reprochent d’encourager régulièrement son public à huer les médias « malhonnêtes ». Il n’a pas hésité à interdire d’accès à ses meetings plusieurs médias importants.

    2) Une autre cause des attaques médiatiques contre Trump : sa dénonciation de la globalisation économique qu’il tient pour responsable de la destruction des classes moyennes. Selon lui, l’économie globalisée est une calamité dont le nombre de victimes ne cesse de croître.

    3) Trump est un fervent protectionniste. Il propose d’augmenter les taxes sur tous les produits importés. il ferait sortir les Etats-Unis de l’Accord de libre échange nord-américain (ALENA). Il s’est également attaqué au Traité Trans-Pacifique (TPP)

    4) Autre option dont les médias parlent peu : son refus des réductions budgétaires néolibérales en matière de sécurité sociale.

    5) Dénonçant l’arrogance de Wall Street, Trump propose également d’augmenter de manière significative les impôts des traders spécialisés dans les hedge funds.

    6) En matière de politique internationale, Trump s’est fait fort de trouver des terrains d’entente à la fois avec la Russie et avec la Chine.

    7) Enfin, Trump estime qu’avec son énorme dette souveraine, l’Amérique n’a plus les moyens d’une politique étrangère interventionniste tous azimuts. Elle n’a plus vocation à garantir la paix à n’importe quel prix. Contrairement à plusieurs responsables de son parti, et tirant les leçons de la fin de la guerre froide, il veut changer l’OTAN .

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