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17.janvier.202117.1.2021 // Les Crises

Pauvreté ou Richesse ? Laquelle est naturelle ?

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Source : Progress, Fred Foldvary, Ph.D
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

La pauvreté est engendrée par le fait que la production et la consommation sont soumises à des coûts et à des restrictions, et que les élites locales s’approprient les revenus de l’économie.

Fred Foldvary, docteur en économie

La condition naturelle de l’humanité, c’est la richesse et la prospérité, et non la pauvreté. Comme l’a déclaré Nelson Mandela : « Comme l’esclavage et l’apartheid, la pauvreté n’est pas naturelle. Elle est le fait de l’homme et peut être surmontée et éradiquée par les efforts des êtres humains. »

D’autres ont dit le contraire, que la pauvreté est naturelle. Dans un article paru dans Forbes, Tim Worstall a noté que le revenu moyen, depuis les temps anciens jusqu’aux années 1500, n’était que de 450 dollars par an. Steven Pinker, dans Enlightenment Now, affirme (p. 25) que la pauvreté « est l’état par défaut de l’humanité ». Cela, dit-il, est dû à l’entropie : les choses se volatilisent et sombrent dans le chaos, à moins que des mesures ne soient prises pour inverser cette tendance. L’état naturel, c’est se délabrer et mourir de faim.

Le sens du mot « naturel » doit ici être précisé afin de déterminer lequel, de la pauvreté ou de la prospérité, relève de l’état naturel. La frontière se situe entre la nature et l’action humaine. La « nature », c’est tout ce qui est en dehors de l’action humaine. Les actes délibérés des gens constituent l’action humaine. Par conséquent, toute culture et tout acte influencé par la culture et les choix personnels sont non naturels.

Dans ce cas, qu’entend-on par « pauvreté » ? Une personne est économiquement pauvre si elle ne dispose pas d’un revenu ou d’une richesse suffisants pour se nourrir, se loger, et obtenir les médicaments nécessaires à sa vie et sa santé, ainsi que pour celles des personnes à sa charge. Une société est considérée comme très pauvre lorsque les gens ne sont pas en mesure d’obtenir des biens au-delà du seuil de pauvreté ou du niveau de subsistance. Les origines fondamentales des revenus sont le travail et la terre, et par conséquent, la prévalence de la pauvreté implique que pour beaucoup, un revenu foncier en plus d’un salaire ne suffisent pas à éviter la pauvreté économique.

Aucun être humain ne vit en dehors de la culture et des biens produits. Et donc, aucune personne ne peut avoir une existence purement naturelle. Selon la définition ci-dessus, les revenus ne sont pas naturels, puisqu’ils dépendent tant de l’action humaine que des ressources naturelles. Selon cette définition, la proposition selon laquelle la pauvreté est naturelle n’est ni vraie ni fausse, mais plutôt dénuée de sens.

Que voulait dire Mandela lorsqu’il a dit que la pauvreté n’est pas naturelle ? Il voulait dire que la pauvreté est causée par l’action humaine. Les gens pourraient s’élever au dessus du seuil de pauvreté si d’autres, par leurs actes coercitifs ne les en empêchaient. Ces actes d’autrui génèrent la pauvreté par l’usage de la force, et celui qui peut appliquer la force au sens large est le gouvernement. La conséquence est que la pauvreté n’est généralement pas due à un manque de ressources naturelles, mais est plutôt causée par l’utilisation de la coercition pour empêcher la production.

Cette thèse a également été exprimée par Henry George dans son livre de 1883 intitulé Social Problems. George a écrit : « Dans la nature, il n’existe aucune raison d’être pauvre ». Il voulait dire que la pauvreté n’est généralement pas causée par un manque de ressources naturelles. Par conséquent, ce sont bien les institutions humaines qui sont à l’origine de la pauvreté. Ce qui veut dire que si les institutions préjudiciables sont réformées pour devenir des institutions constructives, la pauvreté sera abolie. La pauvreté serait « extirpée », a dit George, arrachée à la racine, si les impôts ne pesaient plus sur le travail et l’entreprise, mais se reportaient plutôt sur la rente foncière. De cette façon, chaque travailleur recevrait son plein salaire et une part égale des bénéfices de la nature, comme dans le cas de la rente foncière.

La question de la pauvreté peut être analysée en examinant les sociétés primaires ou « primitives ». Supposons qu’il existe un village dont les habitants vivent dans une forêt tropicale humide non perturbée par des intrus. Il y a plein d’eau, et plein de nourriture comme les poissons et des arbres fruitiers. Les habitants développent aussi quelques cultures et construisent des maisons à partir du bois et d’autres matériaux qu’ils trouvent dans l’environnement. Ils disposent donc de suffisamment de nourriture et d’abri, et présumons également qu’ils sont capables de récolter des herbes et autres aides médicales dans la forêt. Ces gens ne sont pas pauvres. Ils tirent des revenus de leur travail et des bienfaits de la nature.

Si la pauvreté est causée par la nature, cela implique qu’il n’y a pas assez de ressources naturelles dans le monde pour maintenir tout le monde au-dessus du niveau de subsistance. Mais en fait, la pauvreté n’est pas causée par une telle carence, et ce n’était pas non plus le cas dans le passé.

Lorsqu’une société acquiert une meilleure technologie, elle est en mesure d’augmenter sa production et son revenu par habitant. Ainsi, si une société primaire n’est pas pauvre, pourquoi une économie plus développée connaîtrait-elle la pauvreté ?

Un autre sens du mot « naturel », celui utilisé en économie désigne les résultats d’une pure économie de marché libre. Knut Wicksell a introduit le terme « taux d’intérêt naturel », comme étant le taux qui existerait dans une pure économie de marché. Ainsi, affirmer que la pauvreté est « naturelle » implique que le marché libre ne parvient pas à prévenir la pauvreté de masse.

Ceux qui prétendent que la pauvreté est naturelle le pensent peut-être parce que les bébés naissent pauvres. Mais les bébés naissent dans des familles qui fournissent à leur progéniture nourriture, abri et médicaments, donc ils ne sont pas pauvres.

Qu’en est-il du point soulevé par Worstall, selon lequel les revenus moyens n’étaient que de 450 dollars jusqu’aux derniers siècles ? Il y a deux réponses. Premièrement, un revenu quotidien de 1,23 dollar par jour implique soit que ces personnes vivent sur des terres de faible valeur locative, soit que ce chiffre ne tient pas compte de la valeur locative de la terre sur laquelle ils vivent et travaillent. Deuxièmement, il ne s’agissait pas de sociétés libres. En général, il y avait des serfs ou des esclaves qui travaillaient pour un propriétaire ou un maître, et une grande partie de leur production était destinée au propriétaire ou au maître. Et donc cet exemple n’est absolument pas pertinent pour déterminer si la pauvreté est naturelle.

Qu’en est-il de la question de l’entropie soulevée par Pinker ? Bien sûr, si quelqu’un reste allongé dans son lit et refuse de se lever et d’aller travailler, il devient pauvre et meurt de faim. Mais ce n’est pas la faute de la nature, puisque c’est le résultat de l’inaction humaine. De plus, l’entropie s’applique dans un système fermé, et la Terre, dans la mesure où elle bénéficie du rayonnement solaire, est un système ouvert.

Ainsi, à bien des égards, la pauvreté n’est pas quelque chose de naturel. Soit cette affirmation est dénuée de sens, soit elle concerne un manque de ressources naturelles totalement inexistant. La pauvreté est engendrée par le fait que les humains imposent des coûts et des restrictions en matière de production et de consommation et, tout comme c’était le cas du temps des serfs, elle vient du fait que les élites terriennes s’emparent de la majeure partie des revenus de l’économie.

Source : Progress, Fred Foldvary, Ph.D, 15-03-2020
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Commentaire recommandé

lois-economiques // 17.01.2021 à 09h11

L’origine de la pauvreté vient de sédentarisation et de la capacité de stockage.
En effet, avec cette capacité une fois atteint des stocks de précaution il devient possible de libérer du temps libre et certaines personnes vont accaparer le temps libre à disposition à leur seul fin personnel. Apparaît ainsi la première forme d’inégalité sociale, la répartition du temps libre entre les hommes, source de conflit entre les individus.
Des classes d’individus se créent, travailleurs (paysans, artisans, éleveurs, etc.) d’un côté et oisifs de l’autre (prêtres, guerriers,…). Si les conflits pour l’accaparation du temps libre s’exacerbent, les guerriers et leur chef sauront régler par la force la répartition de ce temps libre. Une forme d’asservissement de la population par une autre apparaît.
Or à partir du moment où certaines personnes accaparent le temps libre à disposition, le risque est grand qu’ils abusent de ce temps libre et par conséquent appauvrissent le système, la pauvreté apparait.
Fondamentalement, économiquement c’est l’accaparation du temps libre abusif qui est la source de la pauvreté.
L’accumulation monétaire actuelle n’est que la traduction moderne de ce temps libre.

38 réactions et commentaires

  • chapoutier // 17.01.2021 à 07h35

    Pauvreté ou Richesse ? Lequel est naturel
    La question ne se posait pas lorsque les hommes ( au sens de l’’espèce) partageaient les résultats de la cueillette et de la chasse pour simplement survivre, l’état naturel de l’humanité était une sorte de communisme primitif , où l’interet commun ( la survie physique du groupe) ne pouvait pas laisser place à la cupidité individualiste, prémisse de la richesse !

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    • Yann // 17.01.2021 à 08h32

      Et concrètement, cette période de communisme primitif, vous la situez a quelle époque et à quel endroit?

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      • Vabene // 17.01.2021 à 09h08

        communisme primitif est inadapté car cela revient à calquer un concept moderne sur une situation ancienne et partiellement inconnue.
        Mais Yann, Chapoutier tente une analyse qui ne vous convient pas. Développez votre pensée. Pointer des manques en demandant des précisions impossibles à fournir ne vous rend pas plus crédible en contradicteur.
        Ce que je constate aujourd’hui c’est l’appartenance systématique à une communauté pour tous les individus (religion, état, classe sociale, groupe en ligne, famille amis…). Le communisme n’est pas évident, la communauté si.
        Pour finir il me semble possible que notre ancienne existence de chasseurs cueilleurs nous privait dans nos itinérances de posséder beaucoup lissant par là même les écarts de « richesse » entre nanti et pauvre.

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        • chapoutier // 17.01.2021 à 09h43

          Yann
          l’époque et le lieu : de moins 5 ooo ooo d’années jusqu’à la sédentarisation, jusqu’à l’établissement pérenne de sociétés humaine basée sur l’agriculture et géographiquement partout ou les hominidés ont foulés la terre (homininidés:mammifère primate à locomotion partiellement ou totalement bipède, présentant de fortes aptitudes à la vie sociale et à l’apprentissage, tel que l’homme actuel et les espèces fossiles les plus voisines considérées comme des ancêtres possibles de notre espèce)

          Avant la sédentarisation, les groupes humains et avant les groupes pré-humains vivaient principalement de la chasse et de la cueillette. Leur technique rudimentaire et donc leur faible production sociale ne permettait pas la création d’un surproduit social : tout le monde devait travailler (chasse et cueillette) pour que la communauté arrive simplement à survivre.

          Le terme de communisme doit être compris comme une absence de division en classe sociale, et non pas comme d’une société harmonieuse et totalement égalitaire. Le terme de sociétés primitives signifie simplement « premières » dans le temps historique.

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          • Havoc // 17.01.2021 à 14h28

            Vous ne parlez donc pas de l’Homme en tant qu’espèce. Notre espèce n’a pas cinq millions d’années d’existence. Il serait peut-être plus prudent de s’en tenir à l’homme moderne et ne pas dépasser 300 000 ans, ce qui est déjà considérable. Avant, on ne sait pas grand-chose.

            Vous pourriez proposer la lecture du regretté David Graeber pour appuyer vos propos, notamment son livre « 5 000 ans de dettes ».

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        • RGT // 17.01.2021 à 09h46

          « communisme primitif » des sociétés de chasseurs-cueilleurs…

          Il ne s’agissait pas de communisme mais d’anarchie au sens noble du terme…
          Chaque membre avait le droit de donner son avis et si ce qu’il proposait était jugé bénéfique par les membres de la communauté cette proposition était adoptée.

          Les récentes découvertes en archéologie prouvent que la sédentarisation et l’agriculture se sont traduites par une dégradation phénoménale de l’état de santé et de la longévité des humains, et certains scientifiques affirment même que cette étape a sans doute été la pire expérience de l’humanité.
          Outre le fait que le travail de la terre était harassant et entraînait des pathologies liées à des activités pour lesquelles l’organisme humain n’est pas du tout conçu, cette pratique a permis l’émergence d’une CASTE de pillards qui se sont imposés par la force pour s’approprier le travail des autres, ouvrant en grand les vannes de la mise en esclavage des populations qui produisaient réellement les ressources nécessaires à la survie de ces parasites.

          Elle est bien là l’origine de la pauvreté : Celui qui produit par son travail les ressources permettant la survie n’en profite pas et ne reçoit qu’une part minable du fruit de son activité, part lui permettant à peine de survivre pour continuer à être exploité par les « élites » qui en demandent toujours plus afin de garantir leur « supériorité » par la « violence légale » qu’ils ont eux-mêmes imposé aux autres.

          Un agneau se désaltérait dans le courant d’une onde pure.
          Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure,
          Et que la faim en ces lieux attirait…

          Si le loup crève de faim, les agneaux pourront survivre.

          L’homme est un loup pour l’homme.

          C’est insultant pour les loups car contrairement aux humains ces prédateurs ne prélèvent que le strict nécessaire pour assurer leur survie.

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          • Bouddha Vert // 17.01.2021 à 12h42

            L’idée de paradis perdu, à mon sens, provient de la prise de conscience que vivre en société, dans des villes ou des villages fortifiés pour lutter contre des bêtes sauvages ou la tribu voisine nous a apporté sérénité mais également une nécessaire organisation en classe qui nous a fait perdre une merveilleuse équité entre tous.
            Nous avons globalement désiré d’échapper à une vie sauvage et, en même temps, avons la nostalgie des rapports qu’elle permettait.
            Nous sommes faits de chair et de sang et nos capacités cognitives nous donnent soif d’un monde idéal, cette condition est inextricable, il faut pourtant en faire notre miel.

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          • Grd-mère Michelle // 21.01.2021 à 16h40

            @RGT « L’homme est un loup pour l’homme »
            Cette expression vient du fait qu’il fut un temps où le loup était l’un des principaux prédateurs des humains, dans nos régions tempérées.
            Il peut arriver, en effet, qu’un loup affamé(ou même un chien) s’attaque à un (petit) être humain pour le manger(à défaut d’autre proie).
            Il faut donc lire « l’homme est un prédateur pour l’homme ».
            À rappeler, la morale de la fable (écrite au temps d’Ésope, reprise par J.de La Fontaine, enseignée jusqu’à aujourd’hui dès les premières années de scolarité): « La raison du plus fort est toujours la meilleure »
            Heu… Quelle source vous permet d’évoquer la vie chez les chasseurs-cueilleurs, et la belle anarchie qui y avait cours? J’aimerais y croire comme vous, en espérant que vous pourrez m’éclairer à ce sujet…

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            • RGT // 23.01.2021 à 10h44

              « le loup était l’un des principaux prédateurs des humains »

              Le loup n’a JAMAIS été un prédateur des humains.
              Pour la simple raison que c’est l’humain le prédateur du loup, et qu’une proie ne s’attaque jamais à son prédateur sauf pour assurer sa propre survie face à ce prédateur.

              Les histoires de « grand méchant loup » (déguisé en grand-mère) ne sont là que pour justifier l’extermination de ces animaux sociaux (et bien plus civilisés et solidaires que les humains).

              Les loups sont des animaux très craintifs, et ils ont appris depuis des dizaines de milliers d’années à fuir les humains pour assurer leur propre survie.
              Comme tous les autres animaux d’ailleurs.

              Le seul animal qui s’attaque à l’homme, c’est bien l’homme.
              Et non pas pour assurer sa survie mais pour assouvir sa soif insatiable de profit et de puissance.

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            • Grd-mère Michelle // 23.01.2021 à 13h53

              Oui, en effet, j’aurais dû plutôt écrire « l’homme est un danger pour l’homme », en considérant la rivalité dans la prédation qui existait bel et bien, dans ces temps anciens, entre le loup et l’homme.
              (À noter que ce sont surtout les troupeaux élevés par les humains qui furent, et sont encore, relativement menacés par des grands prédateurs, ici ou ailleurs).
              Ne pas oublier non plus que le loup fut apprivoisé, domestiqué par l’homme pour en faire son « meilleur ami », principalement pour garder ses maisons et ses troupeaux et l’avertir (aboiements) des présences menaçantes.
              Comment expliquez-vous la « soif de profit et de puissance », sinon par un déséquilibre mental causé par la peur atavique et irraisonnée, exagérée, de manquer du nécessaire?
              Quid de la « noble anarchie » chez les chasseurs-cueilleurs?

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    • Inox // 17.01.2021 à 09h29

      Au sein d’une même tribu peut etre. Entre tribus, on devait deja commencer à méchamment se taper sur la tronche pour tout et n’importe quoi 😀

      Pas du tout d’accord avec vous.

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      • Havoc // 17.01.2021 à 14h30

        On dispose de très peu de preuves archéologiques de guerres ou de crimes de masse avant la sédentarisation.

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        • Inox // 18.01.2021 à 22h53

          La densité de population était très faible aux premiers ages. Difficile de parler de conflits de masse.
          Par contre oui, il y a de nombreuses preuves de conflits préhistoriques, dès le paléolithique.

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  • calal // 17.01.2021 à 09h02

     » Les gens pourraient s’élever au dessus du seuil de pauvreté si d’autres, par leurs actes coercitifs ne les en empêchaient. »
    Il n’y a pas que la coercition physique mais aussi un aspect psychologique qui expliquent certains « echanges de richesse » qui peuvent provoquer la pauvrete.Grosso merdo,les extravertis sont des gens qui sont doues pour extraire des autres ce qu’ils desirent et vont developper leurs « techniques » pour augmenter cette competence alors que les introvertis au contraire,incompetents dans ce domaine,ne vont compter que sur eux memes pour produire ce dont ils ont besoin.Les introvertis vont creer de la richesse tandis que les extravertis vont les convaincre de la leur ceder (avec des contrats d’echange explicites ou implicites plus ou moins « equilibres »).Si une societe donnee privilegie les extravertis au detriment des introvertis,il va y avoir de plus en plus de « parasites » qui vont se partager de moins en moins de « gateau » (a productivite egale).
    grosso merdo,les extravertis sont les humains predateurs d’autres etres humains tandis que les introvertis sont les humains « herbivores »,proies des humains « carnivores ». Les introvertis doivent apprendre a mieux se defendre des extravertis et ces derniers doivent « moderer » leurs appetits ou les diriger de facon « productive » pour la societe (syndicalisme,commerce plutot que lobbying et publicite par exemple )…

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  • lois-economiques // 17.01.2021 à 09h11

    L’origine de la pauvreté vient de sédentarisation et de la capacité de stockage.
    En effet, avec cette capacité une fois atteint des stocks de précaution il devient possible de libérer du temps libre et certaines personnes vont accaparer le temps libre à disposition à leur seul fin personnel. Apparaît ainsi la première forme d’inégalité sociale, la répartition du temps libre entre les hommes, source de conflit entre les individus.
    Des classes d’individus se créent, travailleurs (paysans, artisans, éleveurs, etc.) d’un côté et oisifs de l’autre (prêtres, guerriers,…). Si les conflits pour l’accaparation du temps libre s’exacerbent, les guerriers et leur chef sauront régler par la force la répartition de ce temps libre. Une forme d’asservissement de la population par une autre apparaît.
    Or à partir du moment où certaines personnes accaparent le temps libre à disposition, le risque est grand qu’ils abusent de ce temps libre et par conséquent appauvrissent le système, la pauvreté apparait.
    Fondamentalement, économiquement c’est l’accaparation du temps libre abusif qui est la source de la pauvreté.
    L’accumulation monétaire actuelle n’est que la traduction moderne de ce temps libre.

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    • vert-de-taire // 18.01.2021 à 16h56

      Il ne s’agit pas de pauvreté mais de misère.
      La pauvreté peut être le choix de se contenter du nécessaire (qui varie suivant l’époque) alors que la misère dénote au moins un manque relativement à l’époque (manque de nourriture convenable à chacun, de soins, de logement, …).
      Je ne crains pas la pauvreté, il me restera de quoi penser et vivre convenablement, je crains la misère qui affaiblit corps et esprit et me transforme en barbare ou en cadavre souvent plus tôt que dans une autre condition.

      C’est depuis la possibilité de l’idée d’universalité des droits sociaux de la personne citoyenne d’une organisation sociale qui détermine en nos esprits cette catégorisation misère, pauvreté, richesse, nécessaire et superflu. Avant on était et on avait de par sa naissance. Et comme par un effet non dû au hasard, on y retourne … Comme si ces Lumières s’éteignaient, soufflées par notre incapacité à nous révolter contre l’arbitraire moelleux et ou plongé dans la seule nécessité de la survie.
      Le revenu universel (à opposer au salaire à vie dans un (vrai) régime démocratique) est le programme le plus sûr pour nous soumettre, tel l’esclave enchaîné.
      Ils nous tondent, nous écorchent, nous pourrissent la vie et le Monde et nous votons encore pour eux comme des bacs à douche.
      Faut-il attendre un 1984! en cours de mise en place accéléré ? Le Système s’effondrant.

        +3

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  • Inox // 17.01.2021 à 09h27

    Je vois pas trop ce que la nature a à voir la dedans en fait. Si, à la rigueur en comparant le nombre d’individus à la quantité de ressources necessaire à son existance. On tenderait logiquement vers une pauvreté naturelle donc.

    Ça depend beaucoup plus de la nature humaine à mon humble avis.

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  • florian lebaroudeur // 17.01.2021 à 09h29

    La pauvreté tant que la richesse n’ont aujourd’hui rien de naturelle.
    La richesse est aujourd’hui engendré par l’accélération qui ne pourra se maintenir indéfiniment.
    La pauvreté est aujourd’hui engendré par le grand écart provoqué par cet accélération qui ne pourra se maintenir indéfiniment.
    Pendant longtemps, la prospérité se réduisait à la satisfaction des besoins de bases alors qu’aujourd’hui ils ne constituent qu’une partie minoritaire d’un budget aux multiples fonctions dans les sociétés prospères, alors que dans les sociétés en décrochage, des besoins de bases même assuré fait de vous un assisté ou un relégué.
    Mais avec la chute de la production et la création effrénée d’argent « ex-nihilo », la nature va bientôt se rappeler à nous.

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  • libraire // 17.01.2021 à 10h57

    Les types qui ont écris et publié ce truc minable sont des prophètes dogmatiques et comme tel dangereux car manipulateurs pervers (Inconscients de leur propre nocivité)
    La richesse n’est pas plus naturelle que la pauvreté……les deux sont extrêmement dangereuses et ennemies de l’épanouissement, les deux placent l’avoir, le paraitre et la peur en t^te du hit parade des sentiments humains
    Je me méfie de ces prosélytes qui font l’apologie de la réussite et du veau gras autant que de ceux qui encouragent l’ascétisme …..

    « Tout ce qui est excessif est dérisoire « ?

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  • Bouddha Vert // 17.01.2021 à 12h14

    La pauvreté individuelle est le fait d’une inégalité de répartition des ressources au sein d’une société.

    Dès la sortie de l’état de chasseur cueilleur il est avéré que l’indice de GINI s’est dégradé, chez les agriculteurs mais encore plus chez les éleveurs, par construction l’héritage du cheptel augmente les inégalités.

    La solution est assez simple, vivre en tribu, dans un espace isolé, de chasse et de cueillette favorise un sort commun et évite de jalouser les autres. La densité de population mondiale contribue donc pour beaucoup à l’émergence de l’état de richesse et de pauvreté.
    Surtout abandonner l’idée que: « toute culture et tout acte influencé par la culture et les choix personnels sont non naturels », car c’est oublier que les animaux inventent et véhiculent des pratiques culturelles, également faire croire que l’Homme n’appartient pas à la Nature, ou alors repréciser le concept de « nature ».

    Bref toute biologie s’inscrit dans une contingence matérielle et l’esprit a tendance à nous faire oublier que nous ne sommes pas de purs esprits éthérés, que les possibles et les espoirs doivent se confronter à des limites essentiellement thermodynamiques.

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  • LibEgaFra // 17.01.2021 à 13h04

    Il faut s’intéresser au sens (direction) du don. Dans certaines sociétés, le chef ne peut être chef que s’il donne constamment. Dans nos sociétés le sens est inversé: les pauvres donnent aux riches qui ont confisqué les moyens de production. C’est le propre des sociétés inégalitaires.

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    • gracques // 19.01.2021 à 07h14

      Et il donne quoi et comment le »chef’ dans ces sociétés ? Le produit de son travail , ou le surplus de la rente procure par sa situation de chef ?
      Chez nous aussi les riches ‘donnent’ , ils donnent du travail et fournissent un logement aux moins nantis……
      Tout et partout à une contrepartie.

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  • Brigitte // 17.01.2021 à 16h13

    Ne pas oublier que nous sommes des animaux, certes doués d’un langage et d’une intelligence inégalée dans le règne animal, mais nous partageons nombre de traits avec nos « cousins ». Notre intelligence n’a pas effacé cette proximité mais l’a transformée, humanisée. La lutte pour le territoire, pour le pouvoir, le besoin de clan, de chef, et en même temps la rébellion, le conflit, tout cela existe dans les sociétés animales et humaines.
    Qu’en est-il de la notion de pauvreté et de richesse? Y a t-il des animaux plus riches que d’autres, au sein d’un même groupe? Oui, au sens sexuel du terme. Le mâle dominant a plus de femelles que le jeune freluquet qui doit encore faire ses preuves et piétine d’impatience pour le remplacer.
    Chez l’animal, la reproduction est source de convoitise donc d’inégalité.
    Chez l’humain, quand on voit les milliardaires en photo dans les journaux « people », ils sont toujours au bras d’une belle et jeune femme, les yeux pétillants et le sourire aux lèvres…
    Il y a là un côté animal qui peut paraître anecdotique mais en réalité, dans l’inconscient collectif, un signe de réussite, c’est tout bêtement ça; une belle bagnole, une belle meuf, une belle maison, et des amis qui vous envient en silence….
    Alors bien sur, il ne s’agit plus d’être en rut du matin au soir pour devenir riche mais d’en imposer et de savoir jouer avec l’argent.

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    • Grd-mère Michelle // 21.01.2021 à 18h41

      Il parait que K. Marx a écrit que c’est un homme qui a inventé le capitalisme pour séduire des femmes…
      Quelqu’un peut confirmer ou infirmer, ou préciser?

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  • JBB // 17.01.2021 à 16h57

    Si je comprends bien le modèle de richesse c’est pas de possession matérielle et comme seule occupation chercher de quoi se nourrir. Ça ressemble quand même beaucoup à la vie d’un SDF de nous jours?

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    • VVR // 18.01.2021 à 02h03

      Pas la seule occupation, mais seule nécessité. Si la rentabilité par hectare est faible, celle en temps de travail est très bonne.

      L’agriculture offre surtout des avantages au niveau de la compétition entre groupes humains en permettant des groupes plus importants et plus concentrés.

      Le temps et les efforts qu’il faut y consacrer, et les contraintes liées font que c’est nettement moins intéressant pour l’individu, mais dans un conflit entre individu et espèce, l’espèce gagne toujours.

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  • gracques // 19.01.2021 à 07h25

    Ce site est animé par un antropologue , il a une vocation scientifique , même s’il s’agit de science humaine , ce n’est pas les crises.

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  • Sirius 666 // 21.01.2021 à 14h23

    L’approche de cet article est vicié à la base : il confond pauvreté (limitation des ressources aux besoins fondamentaux) et misère (carence systémique de ces besoins fondamentaux). La richesse est la conséquence directe de la sédentarité. La misère est un produit de la modernité (industrialisation et explosion démographique).

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    • Grd-mère Michelle // 21.01.2021 à 18h21

      En effet, il me semble que c’est la sédentarité, avec les pratiques de l’agriculture et de l’élevage (« apprivoisement », domestication, appropriation et exploitation des animaux- qui a dû donner des idées à certains, esclavagistes et colonialistes, ensuite patron-ne-s en tout genre) qui a permis à l’espèce humaine de bien se débrouiller pour survivre sur cette terre malgré sa relative faiblesse, et même pour en arriver à se reproduire gigantesquement, donc au-delà de tout « équilibre naturel ».
      À remarquer que cette sédentarité s’est accompagnée automatiquement de délimitation de territoires, qu’il fallait protéger des prédateurs(ou autres communautés voisines…), particularité qui est sans doute à l’origine des sempiternelles rivalités, conquêtes et invasions qui caractérisent les civilisations humaines.
      Et que les chefs le devenaient surtout grâce à leur force(physique et mentale, muscles et perspicacité), adoubés à la tête de la « tribu » grâce à leurs capacités de la défendre(ce qui était sans doute déjà le cas chez les nomades).
      Aussi, il faut considérer le moment où les humains ont commencé à utiliser des objets comme des armes(décuplement de la force- voir l’introduction de « l’odyssée de l’espace » film de S.Kubrick)

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      • Sirius 666 // 22.01.2021 à 22h18

        Pour apporter un peu plus de précisions à votre commentaire, le mode de vie paléolithique (où l’humanité était constituée de groupes de chasseurs-cueilleurs) constitue l’état de nature: comme les autres animaux, les humains vivaient de la prédation. Pour eux, travail, revenu, accumulation des artefacts ou des ressources, n’ont aucun sens.
        La sédentarisation a permis l’agriculture, une nouvelle forme d’élevage d’animaux divers, mais surtout la découverte des métaux. Fabricant de pures artefacts, la métallurgie a engendré une fuite en avant technologique à partir d’un renouvellement des outils jusque là en os, bois ou pierre, puis en créant des armes de plus en plus meurtrières. Bien entendu, les ‘armes par destination’ qu’étaient les outils était un concept déjà connu. Cette néolithisation a surtout permis l’explosion démographique par anticipation du sevrage des enfants (bouillies de céréales, laits animaux, abandon du portage maternel). Ce qui a permis, in fine, d’éradiquer en pratique le mode de vie nomade. Cependant, cette aventure humaine semble se terminer en impasse plutôt qu’en triomphe.

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        • Grd-mère Michelle // 23.01.2021 à 13h13

          Merci de vos précisions.
          Mais vous ne donnez pas votre avis sur la question des territoires et des chefs, destinés à protéger les premières communautés… qui, selon moi, est cruciale pour tenter de résoudre nos problèmes actuels.
          En effet, il me semble que c’est la peur de disparaître précocement (instinct de survie) qui a motivé des individus à se regrouper en un lieu particulier(à « faire société ») et qui mène paradoxalement à la destruction de notre biotope (environnement) indispensable, du fait de la division/compétition entre diverses sociétés toujours aussi ignorantes et instinctives.
          Le maintien dans l’ignorance(désinformation) pratiqué par les « chefs » ne profite qu’à eux et nuit à la nécessaire coopération humaine pourtant démontrée par la science(interdépendance des êtres vivants).
          À noter que, hier, est entré en vigueur le TIAN, Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires, exemple parmi d’autres d’une sage et intelligente coopération internationale, malheureusement moquée et dévalorisée par une opinion publique gangrenée par des « chefs » mal-intentionnés qui font appel aux instincts les plus primaires(« blocs » d’influence de puissances arrogantes et dévastatrices).

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          • Sirius 666 // 25.01.2021 à 14h31

            La chefferie archaïque n’a pas grand chose à voir avec celle des modernes. La première est à l’image de ce qui se passe dans les sociétés animales, comme chez les grands singes : le plus fort (en force pure mais aussi en capacité à créer des alliances) prend le pouvoir mais,en échange des avantages que donne la position (accès privilégié à la nourriture et aux femelles), il doit affronter les menaces extérieures au risque de perdre la vie. C’est le comportement de Léonidas, roi de Sparte, aux Thermopyles. Du fait d’une démographie hors de contrôle, étant devenus étrangers les uns aux autres, les dominants forment caste, urbaine, qui finit par s’opposer à la ‘populace’. C’est un état de guerre civile permanente, larvée, à bas bruit, parfois sanglante à l’occasion de révoltes.

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        • Cévéyanh // 24.01.2021 à 16h10

          A Sirius 666 :
          Vous avez écrit : « La sédentarisation a permis l’agriculture »
          A moins que ce soit l’agriculture qui a permis la sédentarisation ? Le processus de la sédentarisation ne s’est pas fait d’un coup pour tous les humains. Les chasseurs-cueilleurs ont susbsité apparemment avec les sédentaires. L’agriculture a permis des naissances plus nombreuses aux sédentaires (malgré une nourriture moins enrichissante et moins diversifiée) et l’extension de plus en plus des terres cultivées, ce qui fait que les sédentaires ont « surplanté » les chasseurs-cueilleurs. Fait étonnant, l’agriculture nous a fait perdre du temps libre aussi. Une idée reçue que les chasseurs-cueilleurs seraient toujours à la recherche de leur nourriture pour leur survie est donc fausse. Au vue des peintures dans les grottes, les chasseurs-cueilleurs devaient avoir du temps pour pouvoir s’améliorer en peinture.

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          • Sirius 666 // 25.01.2021 à 13h59

            Tout à fait en accord avec vos remarques. Le fait que des groupes humains se soient sédentarisés en conservant leur mode de vie prédateur ( pêcheurs-chasseurs de la côte pacifique) implique que l’agriculture n’en soit pas l’origine obligatoire. Il est difficile cependant d’imaginer comment des nomades auraient pu superviser une agriculture conséquente (hors l’élevage saisonnier de légumes, bulbes et racines) car celle-ci exige une logistique conséquente.

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            • Cévéyanh // 26.01.2021 à 22h04

              Ma question était que peut-être l’agriculture était à l’origine de la sédentarisation. En fait plus précisément, ma pensée était qu’en inventant l’agriculture, les humains se sont peut-être plus « ancrés » dans la sédentarité qu’ils ne l’auraient été sans elle. Donc l’agriculture aurait permis une sédentarisation plus longue et du fait une progression de la démographie qui a continué à être sédentaire. Sans elle, si la nourriture avait manqué, Ils auraient changé de lieu plus rapidement peut-être pour survivre.
              Je suis d’accord avec vous qu’en étant nomade, ils devaient être difficile de superviser.

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      • Cévéyanh // 24.01.2021 à 15h58

        A Grd-mère Michelle :
        Peut-être du fait de l’augmentation de la taille peu à peu des populations des premiers et premières sédentaires a fait que les humains sont devenus moins fraternelle avec certains. Car ils ne se cotoyaient plus du fait de leur vie différente (spécialisation de leur travail) et qu’ils ne pouvaient pas entretenir un lien avec tout le monde. Des inégalités se sont créées et qu’ils n’ont pas palié car ne ressentant plus de liens avec eux peut-être. Cela s’est de plus en plus accentuer avec les villages qui sont devenus des villes etc.

        Voici 2 articles intéressants en complément de cet article sur l’agriculture qui aurait amener la création de pauvres et de riches : traduction des articles de Jared Diamond (l’agriculture ou la pire erreur de l’humanité) et de Clive Dennis (l’agriculture ou la pire invention de l’humanité). https://www.partage-le.com/2016/09/02/lagriculture-ou-la-pire-erreur-de-lhistoire-de-lhumanite-par-jared-diamond-clive-dennis/

        Je ne sais pas si l’agriculture est la pire invention humaine car elle a peut-être permis à l’humanité de survivre. Il semble qu’elle soit à l’origine des inégalités. Pour autant, les humains n’ont pas fait des changements pour palier ces inégalités au tout début et qui peut-être pouvait être plus facilement supprimé.

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        • Sirius 666 // 25.01.2021 à 14h22

          L’humanité a parfaitement survécu jusqu’à la sédentarisation. Je partage votre vision du mécanisme par lequel les sociétés hiérarchisées, en fait constituées de ‘mafias’ concurrentes, se sont développées : les hommes sont devenus, du seul fait de leur accroissement numérique, étrangers les uns aux autres, donc de moins en moins aptes à éprouver de la loyauté et enclins aux rapports dominants-dominés (que ce soit à l’aide de la violence ou de la richesse).

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          • Cévéyanh // 26.01.2021 à 22h31

            Je pense qu’il y a le fait aussi de ne plus se sentir appartenir au même « groupe » qui fait s’éloigner de l’autre « groupe ». Un mécanisme animal/primaire serait en place rejetant l’autre qui est différent de leur « groupe » et défendant le sien. De plus, en étant qu’entre les humains de ce « groupe », ils sont dans leur effet de bulle de pensée adaptant seulement les pensées unifiées de ce « groupe ».

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