Les Crises Les Crises
30.janvier.201330.1.2013
Article LesCrises

PIB trimestriel de l’Angleterre

Analysons la situation du PIB du Royaume-Uni (vous trouverez pour mémoire dans ce billet une introduction au PIB, et dans cette série, la situation des autres pays) : À partir d’une base 100 au 1er trimestre 2005, on observe la croissance régulière durant 3 ans, avant la très forte chute de 2008. 3 ans après, […]
Merci 36
J'envoie

Analysons la situation du PIB du Royaume-Uni (vous trouverez pour mémoire dans ce billet une introduction au PIB, et dans cette série, la situation des autres pays) :

Évolution PIB Angleterre Royaume-Uni

À partir d’une base 100 au 1er trimestre 2005, on observe la croissance régulière durant 3 ans, avant la très forte chute de 2008. 3 ans après, l’Angleterre est encore très loin du niveau du pic de 2008, et sa croissance semble connaitre une panne inquiétante depuis deux ans – due bien évidemment aux mesures de « rigueur » du gouvernement.

Évolution PIB Angleterre Royaume-Uni

On observe une nette récession en 2012…

Analysons plus en détail pour comprendre :

Contributions évolution PIB Angleterre Royaume-Uni

On note que les investissements pénalisent la croissance actuelle – et future.

L’apport du commerce extérieur a été positif, car les exportations de l’Angleterre ont peu varié (normal, le reste du monde ne va pas trop mal), mais par contre les importations se sont écroulées (ça va très mal pour le consommateur anglais) ; au final, le déficit commercial a donc fortement baissé, ce qui est bon pour la croissance. Mais en fait, cette situation est très inquiétante, car bien entendu, le trimestre suivant ne verra pas cet effet.

Évolution PIB Angleterre Royaume-Uni

On observe bien sur le graphique précédent l’énorme trou d’air de la croissance, avec près de -6 % en 2008/2009… L’embellie a été assez nette, mais elle n’a pas duré…

« L’efficacité » de l’austérité est visible…

Terminons par une vision du PIB par habitant, pour bien voir l’effet de la démographie anglaise :

Évolution PIB par habitant Angleterre Royaume-Uni

Évolution PIB par habitant Angleterre Royaume-Uni

L’Angleterre, ayant une démographie dynamique, est « pénalisée » par l’effet démographie. Elle a tout juste retrouvé son niveau de PIB par habitant d’il y a 6 ans…


Prenons pour terminer un peu plus de recul sur le pays :

Évolution PIB Angleterre Royaume-Uni

Évolution PIB par habitant Angleterre Royaume-Uni

On note bien l’impact majeur de 2009, avec une récession historique d’environ 5 %… On note aussi que l’Angleterre a connu une croissance moyenne assez soutenue, en particulier grâce à la financiarisation majeure de son économie.

Malheureusement, la facture arrive…

Évolution PIB France Angleterre Royaume-Uni

Terminons par un intéressant comparatif France Angleterre, sur ces deux critères d’analyse du PIB.

  • on note la grande supériorité (en terme de croissance) de la France sur l’Angleterre entre 1960 et 1980, dans un contexte de diminution rapide de la croissance ;
  • au milieu des années 1980, les deux pays sont assez proches, et le taux de croissance se stabilise à un niveau bas ;
  • à partir du milieu des années 1980, le PIB anglais est boosté par la finance ;
  • à partir des années 2000, la seconde vague de mondialisation financière opère un second boost de la croissance anglaise ; la croissance française reste inférieure, mais stable ;
  • après la crise, les PIB semblent se stabiliser à un niveau de 1 %.

La croissance revient ?


Cartoon Dessin Croissance

33 réactions et commentaires

  • Guillaume81 // 30.01.2013 à 04h21

    Des chiffres et des tableaux toujours aussi excellents. Merci !

      +0

    Alerter
  • step // 30.01.2013 à 09h38

    Petite coquille graphique 4 et 6, 2 fois 2011.
    Comment faites vous apparaitre le ratio export/import (graph 3) pour indiquer que la consommation s’effondre et ameillore de facto le déficit extérieur.
    Enfin toujours sur le même graph, 2012 est ‘plutot’ positif en terme de « consommation » , le pib est plus plombé par le commerce extérieur et l’atonie de l’investissement. Retour sur le marché d’acheteurs ou reprise de l’endettement ?
    Dernière question, comment interpréter l’investissement en stock. à ce que j’avais compris, un gros niveau d’investissement en stock traduit une faiblesse de la consommation interne, comment expliquer de telles fluctuations d’un trimestre sur l’autre en 2012, alors que les fondamentaux eux, ne changent pas tant que cela.

      +0

    Alerter
  • draxredd // 30.01.2013 à 10h03

    J’ai toujours un peu de mal avec les graphiques comme le premier que vous présentez.
    Le fait de zoomer sur le haut des variations permet certes d’avoir un effet psychologique spectaculaire, mais pourquoi avoir recours a ce genre d’artifice ?
    les chiffres parlent d’eux même et n’ont pas besoin de mise en scène de ce type je pense.

      +0

    Alerter
  • step // 30.01.2013 à 11h32

    pour les miscenallées à venir :

    http://videos.arte.tv/fr/videos/la-malediction-du-gaz-de-schiste–7282284.html

    A voir. On peut ne regarder que la dernière heure. En particulier la partie 61 min -> fin qui parle plus du fond (toxicité réelle, analyse à l’appui, comparée aux analyses de l’entreprise).

    Je vous résume tout le début:

    – Intense développement de la méthode en pensylvannie et arrivée en pologne. Inquiétude et « constat empirique de problèmes de santé » coincidents avec la consommation d’eau dans ces régions. Début de mobilisation hésitante du fait des possibilités économiques offertes.

    – Stratégie du secret pratiqué par les entreprises du secteur, qui refuse le filmage, évitent de préciser la réalité de leurs activités sur les sites et pratique la stratégie du choc en essayant de monter leur implantations avant une hypothétique réaction de la population, y compris au mépris de la legislation locale (ce qui leur jouera un tour en pologne). Cette mauvaise conduite sur la forme et cette considération légère de la legislation a tendance à structurer et radicaliser l’opposition, en particulier en europe.

    – Plusieurs questions sur la nocivité de la pratique, outre l’utilisation d’énormes quantité d’eau douce
    – Utilisation (aux US) de sable chinois, donné pour radioactif, absence de protection des travailleurs risquant pourtant une silicose.
    – Nature précise des « adjuvants » à l’eau et au sable injecté dans les forages (selon les déclarations, orales du début, en gros du citron). L’analyse donne des résultats assez différents
    – Durée des remontées en eau polluée / durée d’exploitation et de présence de l’entreprise sur le site.
    – Pollution aérienne liée au raffinage du gaz extrait pour en bruler les impuretées (torchage). (effet de serre mais aussi toxicité).

      +0

    Alerter
  • Lefeuvre Gerard // 30.01.2013 à 11h34

    les graphiques et les images pleines d’humour commençaient à me manquer
    Bonne journée
    Merci

      +0

    Alerter
  • caroline Porteu // 30.01.2013 à 12h27

    Olivier , je ne sais pas ou mettre cet exceptionnel article de Leconte publié par le Fond Monétaire de Genève pour la paix et le développement .
    Les Suisses ont toujours été dotés d’un bon sens certain ..
    Et je ne peux que conseiller la lecture attentive de ce que dit ce Monsieur qui contrairement à beaucoup d’experts auto proclamés , connait bien le sujet dont il parle .

    http://www.forum-monetaire.com/

    Le summum de la confusion entre la finance virtuelle et l’économie réelle !

    Nous sommes parvenus au summum de la confusion. Plus aucun marché financier n’a actuellement de sens puisqu’il n’y a plus de marché libre sur lequel l’offre et la demande non faussées peuvent se confronter, dans la mesure où ce ne sont plus que quelques acteurs dominants monopolistiques qui dictent leur lois et que la finance se résume à une manipulation globale permanente contradictoire des variables monétaires et des taux d’intérêt par quelques banques centrales en conflit les unes contre les autres pour obtenir le maximum de baisse de la monnaie que chacune d’entre elles émet (à des fins supposées de relance de leurs économies en situation réelle calamiteuse). Sauf la BCE qui, sous la pression de la Bundesbank et du gouvernement allemand (qui savent qu’une monnaie forte est un facteur positif dans la durée), est satisfaite de laisser l’euro s’apprécier (et ainsi de retrouver sa crédibilité bien écornée en 2011-2012).

    Dans de telles conditions, tout et le contraire de tout peut se produire. Un seul conseil: vendez ou arbitrez obligations comme actions et placez vos avoirs liquides: 1/3 en cash (euros et francs suisses seulement), 2/3 en en métaux précieux (or, argent-métal, platine et palladium en options, à terme, ETF ou physique, mais surtout pas en actions des sociétés minières). Oubliez tout le reste et ne ré-ouvrez vos écrans que dans quelques semaines quand tout ce cirque aura accouché soit d’un effondrement global, soit d’une stabilisation, soit d’une nouvelle embellie, qui dans chacune des trois hypothèses vous aura probablement permis de sauver votre capital via les instruments que nous recommandons ci-dessus ! Vous trouverez peut-être notre attitude exagérée mais, quand on ne peut plus faire de prévision rationnelle parce toute rationalité est devenue absente, on s’abstient au lieu de vouloir paraitre plus malin que les autres ! Absolument personne n’est plus actuellement en mesure de prévoir quoi que ce soit à court terme, mis à part la faiblesse globale du dollar US index, et ceux qui disent le contraire ne sont pas sérieux.

    La guerre des monnaies fiduciaires via les dévaluations dites “compétitives” est l’élément le plus négatif possible pour les actifs financiers de papier mais pas pour les actifs réels. Quant au “Central Monetary Planning” de type soviétique visant à SUPPRIMER les prix justes des métaux précieux, des actions et ou obligations, pour faire baisser les premiers et faire monter les secondes, mis en œuvre par la Federal Reserve US et quelques unes de ses acolytes, il se retournera nécessairement contre elles parce qu’elles n’ont pas assez de “biens capitaux” réels pour maintenir artificiellement tout cela et que créer toujours plus de fausse monnaie n’a jamais assuré aucun système économique, monétaire, bancaire ou de marchés financiers! Le pays le plus riche du monde c’est l’Allemagne, qui pratique le plus possible l’orthodoxie monétaire et budgétaire, pas le Zimbabwe, qui pratique la création monétaire et le crédit extrêmes, hélas devenu le modèle des USA ! La réélection d’Obama à la présidence US et le maintien de Bernanke à la direction de la FED seront un jour, lorsque l’on écrira l’histoire vraie de la période actuelle, considérées comme LES DEUX PLUS GRANDES CATASTROPHES DU XXIe siècle.

    Le grand Ludwig von Mises écrivait à ces propos dans *L’action humaine” (le meilleur livre d’économie jamais écrit dont la traduction en Français est disponible sur internet) :

    « Il faudra bien que l’on comprenne que les tentatives d’abaisser artificiellement, par l’extension du crédit, le taux d’intérêt qui se forme librement sur le marché ne peuvent aboutir qu’à des résultats provisoires et que la reprise des affaires, qui intervient au début, sera forcément suivie d’une rechute profonde, laquelle se traduira par une stagnation complète de l’activité industrielle et commerciale… Un boom d’expansion du crédit doit inévitablement conduire à un processus que le discours commun appelle dépression… La dépression n’étant en fait qu’un processus de réajustement, de remise en ligne des activités de production avec l’état réel des données du marché… Toute tentative de substituer des moyens fiduciaires à des biens capitaux inexistants est vouée à l’échec… Il n’y a aucun moyen de soutenir un boom économique résultant de l’expansion à crédit. L’alternative est ou bien d’aboutir à une crise plus tôt par arrêt volontaire de la création monétaire, ou bien à une crise plus tard avec l’effondrement du système monétaire qui est en cause… Le résultat de l’expansion du crédit est un appauvrissement général… ». D’où sa conclusion dont on peut vérifier tous les jours l’évidence : « Les crises économiques sont provoquées par les politiques monétaires expansionnistes des banques centrales » !

    La suite , graphiques inclus est ici : http://www.forum-monetaire.com/

      +0

    Alerter
    • Tikehau // 30.01.2013 à 18h29

      Merci pour le partage.

        +0

      Alerter
  • Dan // 30.01.2013 à 12h35

    Depuis pratiquement 25 ans , la France s’est complètement désindustrialisé et ne produit plus et doit tout importer pour la consommation du pays : Textile, électroménager ,meubles , Télé , ordinateurs , jouets , industrie du cuir pour l’industrie c’est pareil pas de machines outils , outils de bricolage,etc , l’industrie lourde / sidérurgie en voie de disparition, construction naval : un seul chantier à St Nazaire vivotant etc
    heureusement il y a EADS mais déjà on parle de délocaliser etc , maintenance des avions se fait en Chine
    Le tertiaire les banques et les assurances c’est Waterloo .Il n’est pas nécessaire de sortir de l’ENA ou de Polytechnique pour comprendre que notre fond de commerce grève à la vitesse V que nous ne produisont plus donc logiquement le PIB s’effrondre dans ces conditions la croissance n’et plus qu’un rêve de politicien ! La relance de la croissance , ce n’est pas avec des capitaux qui tournent en rond entre la BCE et les banques qui le moteur va repartir , c’est une vaste rigolade de la ploutocratie Bruxelloise !

      +0

    Alerter
    • caroline Porteu // 30.01.2013 à 13h28

      Dernière recommandation de Goldman Sachs :
      Remède de Goldman Sachs pour la France : Baisser les revenus d’un tiers !

      http://zebuzzeo.blogspot.fr/2013/01/remede-de-goldman-sachs-pour-la-france.html

      Ce qu’il y a de bien avec Goldman Sachs c’est qu’ils commencent à être l’indicateur contrarien par essence.
      Statistiquement toutes leurs recommandations s’avèrent catastrophiques
      Grèce, Arcelor, L’or , les Subprimes, l’immobilier .. et la liste est loin d’être exhaustive .

      Par contre , quand ils recommandent de baisser les salaires d’un tiers, une chose est sûre : accélération de la récession Française , et masquer la baisse de compétitivité due à la baisse du dollar par rapport à l’euro.C Cerise sur le gâteau, les privatisations , dont certaines concessions leur sont déjà cédées (gaz en particulier en 2010 sous Mme Lagarde) verront leurs rendements boostés .

      Les menteurs ont toujours besoin d’un bouc émissaire pour détourner l’attention . Les Chinois le disent autrement : « Quand le sage montre le ciel, le sot regarde le doigt » ..

        +0

      Alerter
      • step // 30.01.2013 à 13h30

        et question « doigt » , GS pratique avec ardeur…

          +0

        Alerter
    • jducac // 30.01.2013 à 14h09

      @ Dan Le 30 janvier 2013 à 12h35

      Depuis pratiquement 25 ans, la France s’est complètement désindustrialisée et ne produit plus elle doit tout importer pour la consommation du pays

      Les divers gouvernements qui se sont succédé, leurs ministres de l’économie et nos hauts fonctionnaires spécialisés, ont montré leur incompétence en se révélant incapables de s’adapter à la concurrence européenne et internationale. Ils ont amené le pays à se vider de ses richesses pour maintenir un niveau de vie trop élevé qu’il ne mérite pas depuis longtemps, ce qui l’a ruiné au plan industriel et moral.

      La retraite à 60 ans, dans les années 80, et les 35 h, au début des années 2000, ont fini par faire douter les chefs d’entreprises et investisseurs nationaux confrontés à la concurrence internationale.

      Il y a longtemps que les conseils de G. Pompidou ont été perdus de vue.

      http://www.dailymotion.com/video/x7hahj_georges-pompidou-1er-ministre-19670_news

      Dans les années 60, il voyait se profiler la concurrence européenne et incitait à l’effort. Très vite nous aurions dû nous mettre en état d’affronter la concurrence mondiale. Il n’a rien été fait hormis dans quelques secteurs tels l’aéronautique, l’espace et quelques autres.

      Il est à craindre qu’on ne puisse pas se sortir de l’ornière dans laquelle nous sommes tombés, sans réduire le coût du travail et les charges associées, tout en augmentant la durée d’activité, donc au total, en baissant le niveau de vie. Il faudra aussi réduire drastiquement le niveau de dépenses d’un secteur public trop inefficace dans de nombreux domaines.

        +0

      Alerter
      • Hijak // 30.01.2013 à 15h10

        Mouais pas folichon tout ça.

        C’est bizarre quand même, on a tout robotisé et maintenant au lieu de profiter de cette hausse de la productivité, on veut faire crever de faim ceux qui ont été remplacés par des machines.
        Elle est pas belle la vie des Homos Mercantilus ? C’est la concurrence internationale ! C’est pas de notre faute !

        Allez encore une petite guerre, une petite dernière, juste pour le plaisir.

          +0

        Alerter
        • jducac // 30.01.2013 à 17h31

          @ Hijak Le 30 janvier 2013 à 15h10

          Allez encore une petite guerre, une petite dernière, juste pour le plaisir.

          Mais elle est déjà là, bien présente et efficace. G. Pompidou avait prévenu très clairement.

          Elle se joue sur le terrain du moindre coût de production, du moindre coût de structures improductives (structures d’Etat, de collectivités territoriales et de protection sociale) et du moindre coût de la vie, tous domaines dans lesquels, en France, nous ne brillons vraiment pas.

          Elle pousse les Etats les moins performants, vers le chômage et vers une moindre consommation imposée, faute d’avoir été volontaire, contrairement à ce qu’a su faire Schröder et les responsables syndicaux allemands, il y a une dizaine d’années.

          Elle entraîne le déclassement et la ruine des investissements qu’il sera très difficile de reconstituer au sein de la zone euro où une dévaluation compétitive n’est possible pour aucun Etat, ne lui laissant que la possibilité de baisser le revenu du travail et le niveau de vie.

          Hélas, nos élites n’ont manifestement rien compris à l’économie et, dans cette guerre, cette petite dernière, comme vous le dites, ils ont commencé par nous mettre dans une sale situation. Elle ne peut être améliorée que dans la durée et au prix d’efforts volontaristes et de sacrifices importants.

            +0

          Alerter
        • Lefeuvre Gerard // 30.01.2013 à 17h37
        • jducac // 31.01.2013 à 07h53

          @ Lefeuvre Gerard Le 30 janvier 2013 à 17h37 & Hijak Le 30 janvier 2013 à 15h10

          C’est bizarre quand même, on a tout robotisé et maintenant au lieu de profiter de cette hausse de la productivité, on veut faire crever de faim ceux qui ont été remplacés par des machines.

          Hijak j’abonde dans ton sens
          La preuve ces deux articles que j’ai mis sur mon site

          Personnellement, je ne pense pas qu’il y ait volonté de « faire crever de faim ». Par contre il me semble impératif de faire prendre conscience de l’existence sur terre de milliards d’humains, travailleurs traditionnels en chair et en os, qui aspirent tous à évoluer afin de vivre mieux compte tenu de la manière dont ils voient vivre l’Occident.

          Il n’y a rien d’anormal et d’injuste à ce que les dirigeants de pays disposant d’un capital matériel et humain potentiellement prometteur, le mettent en action de telle sorte à combler leur retard de développement et à offrir des raisons d’espérer à leurs populations d’autant plus méritantes qu’elles ne rechignent pas à l’ouvrage.

          Il me semble indispensable que nous, Occidentaux, notamment en France, nous nous obligions à faire prendre conscience de la situation globale au plus grand nombre de nos concitoyens, au lieu de faire naître des oppositions et des haines internes qui ne peuvent que nous affaiblir collectivement.
          http://www.les-crises.fr/geab-70/

          Les ressources de notre planète terre n’étant pas infinies, notamment en termes d’énergie non renouvelable et de métaux, d’ailleurs inégalement répartis, il n’est pas immoral que ce qu’il en reste aille en priorité à ceux qui se montrent les plus vaillants pour les extraire et, en moyenne, moins consommateurs au niveau de chaque habitant.
          (Un Etasunien consomme en moyenne 5 fois plus d’énergie qu’un Chinois, et un Français, 3 fois.)

            +0

          Alerter
  • Marcus // 30.01.2013 à 12h57

    Petit aparté : j’ai reçu ton livre « Les faits sont têtus », Olivier !

    Amicalement.

      +0

    Alerter
    • step // 30.01.2013 à 13h42

      Olivier as tu un stock bonus de tes livres à vendre ?

        +0

      Alerter
  • JohnnyBoy // 30.01.2013 à 13h03

    Vous parlez d’austérité budgétaire / plan de rigueur au Royaume-Uni ?

    http://blog.turgot.org/index.php?post/Rus-Roberts-UK

    Il est où le plan de rigueur ????? Dire que la rigueur ne marche pas et promouvoir en héros ce bon vieux Keynes sans avoir véritablement utiliser la rigueur, c’est pas ce que je considère comme un raisonnement très cohérent…

    (J’exagère un peu avec Keynes dans le cas présent, mais c’est une réalité bien présente dans les milieux politiques…)

    Je vous invite à revisiter l’aventure suédois depuis 1990 à nos jours. Voilà un exemple qui aura peut-être plus de valeur sur la question des dépenses publiques…rigueur oupa rigueur…

    A+

      +0

    Alerter
  • nobody // 30.01.2013 à 13h52

    Je pense que les courbes des graphiques seraient « frappantes » si on ôtait du PIB annuel déflaté le déficit annuel du budget de l’état.
    Une croissance à crédit (vu que l’on ne le remboursera vraisemblablement pas) est une croissance bidon. Si les budgets auraient été à l’équilibre il y aurait eu moins de dépenses publiques ou plus d’impôts donc moins de croissance.
    Ainsi si on enlève 3% de PIB par an (déficit public moyen) on s’aperçoit que l’on serait en gros en récession depuis 1981 pour la France.

    Les anglais ont un déficit public moyen supérieur à 3%, ils seraient donc également en récession depuis le milieu des années 70.
    http://www.gecodia.fr/Deficit-UK–Dette-Publique-Royaume-Uni_a2108.html

      +0

    Alerter
    • Lisztfr // 30.01.2013 à 14h37

      Exact, je souscris à 100%.

        +0

      Alerter
  • Lisztfr // 30.01.2013 à 14h31

    http://www.imdb.com/title/tt0039192/quotes?ref_=tt_ft

    Mother Dorothea: Remember, the superior of all is the servant of all.

    Si nos élites pouvaient se souvenir de ces paroles, qu’ils sont les serviteurs du peuple. « Le supérieur de tous est le serviteur de tous » !… on disait avant, entrer au service de l’Etat.

      +0

    Alerter
  • fabien775 // 30.01.2013 à 15h21

    Il ne faut pas s’inquiéter, la planche à billets fonctionne à plein jusqu’au jour ou il n’y aura plus d’arbres pour fabriquer de la pâte à papier…

      +0

    Alerter
  • Deres // 30.01.2013 à 17h30

    La politique monétaire souple de la banque d’Angleterre ne joue-t-elle pas également un rôle dans cette stagnation du PIB en Livres constantes ?
    En effet, les émissions monétaires permettent certes au gouvernement de rembourser plus facilement sa dette mais mènent également à un appauvrissement global du pays par diminution de la valeur de la Livres anglaise.

      +0

    Alerter
  • Vénus-Etoile du Berger // 30.01.2013 à 17h57

    Les Jeux Olympiques de Londres ont participé à une amélioration de l’économie britannique durant une courte période.

    Le PIB avait augmenté de 1% au cours de la période juillet-septembre 2012 (source ONS) juste après une baisse de 0,4% sur avril-juin, cette hausse pourra compenser la baisse du PIB sur l’année entière.

    Les graphiques s’arrêtent au T1 2012 d’après ce que j’observe.

      +0

    Alerter
    • Vénus-Etoile du Berger // 30.01.2013 à 18h06

      le sport a boosté le PIB britannique 2012
      vive le sport!

        +0

      Alerter
    • Vénus-Etoile du Berger // 30.01.2013 à 20h17

      Remarque:Les graphiques comportent bien tous les trimestres 2012

        +0

      Alerter
  • Lefeuvre Gerard // 23.02.2013 à 11h48

    Moody’s dégrade l’angleterre
    Belle anticipation !
    Belle analyse !

    http://www.quiperdgagne.fr/

      +0

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications