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Pic des terres arables : la civilisation industrielle se prépare à s’auto-dévorer

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NdT : Peak soil : Moment ou l’on est en train d’épuiser/dégrader une grande partie des terres déjà cultivée de la planète. Équivalent du « peak oil »

Source : The Guardian, Nafeez Ahmed, 07-06-2013

De nouvelles recherches sur les terres agraires, le pétrole, les abeilles et le changement climatique laissent présager une crise alimentaire mondiale imminente si des actions urgentes ne sont pas entreprises.

Nafeez Ahmed

7 juin 2013

Érosion des sols causée par le vent dans des terres agricoles, Suffolk, le 18 avril 2013. Photo : Alamy

Un nouveau rapport indique que le monde devra plus que doubler sa production alimentaire au cours des 40 prochaines années pour nourrir une population mondiale en expansion. Mais alors que les besoins alimentaires mondiaux augmentent rapidement, la capacité de la planète à produire de la nourriture rencontre des contraintes croissantes dues à des crises qui se superposent et qui, si elles ne sont pas maîtrisées, pourraient entraîner des famines pour des milliards de personnes.

L’ONU prévoit que la population mondiale passera de 7 milliards aujourd’hui à 9,3 milliards d’ici le milieu du siècle. Selon le rapport publié la semaine dernière par le World Resources Institute (WRI, Institut des ressources mondiales), « les calories alimentaires disponibles dans le monde devront augmenter d’environ 60 % par rapport à leur niveau de 2006 » pour assurer une alimentation suffisante pour cette population plus nombreuse. D’ici 2050, avec les taux actuels de perte et de gaspillage alimentaires, l’écart entre les besoins alimentaires quotidiens moyens et l’alimentation disponible serait d’approximativement plus de « 900 calories (kcal) par personne et par jour ».

A l’origine de ce défi, le rapport reconnaît un réseau complexe et interconnecté de facteurs environnementaux dont beaucoup sont générés par l’agriculture industrielle elle-même. Environ 24 % des émissions de gaz à effet de serre viennent de l’agriculture, incluant le méthane provenant du bétail, le protoxyde d’azote provenant des engrais, le dioxyde de carbone provenant des machines sur le terrain et de la production d’engrais, et finalement des changements d’affectation des terres.

Selon le rapport, l’agriculture industrielle contribue de façon majeure au changement climatique qui, à son tour, déclenche des « vagues de chaleur plus intenses, des inondations et des mutations du régime des précipitations », avec « des conséquences destructrices quand aux rendements mondiaux des récoltes ».

En effet, l’agriculture mondiale est très consommatrice en eau, elle représente 70 % de l’utilisation totale d’eau douce. Les nutriments qui s’écoulent des champs agricoles peuvent créer des « zones mortes » et « dégrader les eaux côtières du monde entier », et comme le changement climatique contribue à accroître le stress hydrique dans les régions agricoles, la production alimentaire va encore plus en souffrir.

D’autres facteurs connexes interviendront également, prévient le rapport : la déforestation due à l’assèchement et au réchauffement régional, l’effet de l’élévation du niveau de la mer sur la productivité des terres cultivées dans les régions côtières et la demande croissante en eau de populations plus nombreuses.

Pourtant, le rapport souligne qu’un des problèmes fondamentaux, c’est l’impact des activités humaines sur la terre elle-même, estimant que :

« … la dégradation des sols affecte environ 20 % des surfaces cultivées dans le monde. »

Au cours des 40 dernières années, environ 2 milliards d’hectares des terres – soit l’équivalent de 15 % de la superficie terrestre de la planète (une superficie supérieure à celle des États-Unis et du Mexique réunis) – ont été dégradés par les activités humaines et environ 30 % des terres agricoles du monde sont devenues improductives. Mais il faut en moyenne un siècle entier pour produire un seul millimètre de terre arable perdu par érosion.

Le sol est donc, de fait, une ressource non renouvelable mais c’est aussi une ressource qui est en voie d’épuisement rapide.

Nous manquons de temps. Selon le rapport, des estimations prudentes indiquent que d’ici seulement 12 ans, le stress hydrique élevé affectera toutes les principales régions agroalimentaires en Amérique du Nord et du Sud, en Afrique occidentale et orientale, en Europe centrale et en Russie, tout comme au Moyen Orient, en Asie du Sud et du Sud-Est.

Malheureusement, le rapport ne tient pas compte d’un autre facteur essentiel – le lien incontournable entre le pétrole et l’alimentation. Au cours de la dernière décennie, les prix des aliments et des combustibles fossiles ont été fortement corrélés. Ce n’est pas un hasard.

La semaine dernière, un nouveau rapport de la Banque mondiale se basant sur cinq produits alimentaires différents – maïs, blé, riz, soja et huile de palme – a confirmé que le prix du pétrole est le principal facteur de la hausse des prix alimentaires. Le rapport, fondé sur un algorithme conçu pour déterminer l’impact d’un facteur donné au moyen d’une analyse de régression, a conclu que le prix du pétrole était encore plus important que le ratio des stocks alimentaires mondiaux disponibles par rapport aux niveaux de consommation, ou que la spéculation sur les produits. La Banque recommande donc de contrôler les mouvements du prix du pétrole pour freiner l’inflation des prix alimentaires.

Le lien entre le prix du pétrole et celui des denrées alimentaires n’est pas surprenant. Une étude de l’Université du Michigan souligne que chaque élément majeur du système alimentaire industriel – engrais chimiques, pesticides, machines agricoles, transformation des aliments, emballage et transport – dépend d’un apport élevé en pétrole et en gaz. En effet, 19 % des combustibles fossiles utilisés par l’économie américaine le sont par le système alimentaire, juste après les voitures.

Si on remonte à 1940, pour chaque calorie d’énergie fossile utilisée, 2,3 calories d’énergie alimentaire étaient produites. Aujourd’hui, la situation s’est inversée : il faut 10 calories d’énergie fossile pour produire une seule calorie d’énergie alimentaire. Comme l’a fait remarquer Michael Pollan, critique gastronomique et militant, dans le New York Times :

« En d’autres termes, quand on mange des aliments industriels, on mange du pétrole et on rejette des gaz à effet de serre. »

Mais des prix élevés pour le pétrole sont appelés à durer – et selon une évaluation produite cette année par le Ministère de la Défense britannique, ils pourraient grimper jusqu’à 500 $ le baril dans les 30 prochaines années.

Tout cela démontre que le point de contact entre un système alimentaire industriel de plus en plus autodestructeur et une population mondiale en croissance inexorable se rapproche rapidement.

Le point de collision pourrait être atteint beaucoup plus tôt que prévu en raison du l’élément imprévisible qu’est le déclin catastrophique des abeilles.

Au cours des 10 dernières années, les apiculteurs américains et européens ont signalé des pertes annuelles de ruches de 30 % ou plus. L’hiver dernier, cependant, de nombreux apiculteurs américains ont subi des pertes additionnelles de 40 à 50 %, et certains ont signalé des pertes pouvant atteindre 80 à 90 %. Étant donné qu’un tiers de la nourriture consommée dans le monde dépend des pollinisateurs, en particulier des abeilles, l’impact sur l’agriculture mondiale pourrait être catastrophique. Des études ont mis en cause des facteurs inhérents aux méthodes industrielles – pesticides, acariens parasites, maladies, nutrition, agriculture intensive et développement urbain.

Mais les preuves pointant du doigt des pesticides largement répandus sont depuis longtemps accablantes. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), par exemple, a souligné le rôle des néonicotinoïdes – au grand dam du gouvernement britannique – justifiant l’interdiction partielle de trois pesticides courants par l’UE.

Dans son dernier avertissement scientifique publié la semaine dernière, l’EFSA souligne qu’un autre pesticide, le fipronil, présente un « risque aigu élevé » pour les abeilles domestiques. L’étude a également révélé d’importantes lacunes dans les études scientifiques qui empêchent une évaluation exhaustive des risques pour les pollinisateurs.

En bref, la crise alimentaire mondiale doit faire face à une véritable tempête de crises inextricablement liées qui nous frappent déjà aujourd’hui et qui vont s’aggraver dans les années à venir si aucune action urgente n’est entreprise.

Ce n’est pas que nous manquions de réponses. L’an dernier, la Commission sur l’agriculture durable et le changement climatique, présidée le professeur Sir John Beddington, ancien conseiller scientifique en chef du gouvernement [du Royaume-Uni, NdT] – qui avait déjà mis en garde contre une désastreuse conjonction de pénuries en nourriture, eau et énergie dans les 17 ans à venir – a formulé sept recommandations concrètes avec des bases factuelles pour enclencher une évolution vers une agriculture plus durable.

Jusqu’à présent, toutefois, les gouvernements ont largement ignoré ces avertissements, alors même que de nouvelles preuves ont été révélées démontrant que la chronologie de Beddington est trop optimiste. Grâce à une récente étude menée par l’Université de Leeds on a découvert qu’au cours des dix prochaines années, de graves sécheresses induites par le changement climatique en Asie – et plus particulièrement en Chine, en Inde, au Pakistan et en Turquie – compromettraient la production de maïs et de blé, déclenchant une crise alimentaire mondiale.

En conclusion, si nous prenons en compte l’érosion des sols, la dégradation des terres, le prix du pétrole, l’effondrement des colonies d’abeilles et la croissance démographique, les conséquences sont dramatiques : la civilisation industrielle est sur le point de s’auto-dévorer – si nous ne changeons pas de cap, cette décennie restera dans l’histoire comme celle du début de l’apocalypse alimentaire mondiale.

Dr Nafeez Ahmed est directeur général de l’Institute for Policy Research & Development et auteur du « Guide de l’utilisateur sur la crise de la civilisation : Et comment la sauver » entre autres ouvrages. Suivez-le sur Twitter @nafeezahmed

Source : The Guardian, Nafeez Ahmed, 07-06-2013

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

M. Smith // 22.06.2019 à 07h21

Le constat est clair depuis longtemps, en France les Bourguignons alertent dans le vide. C’est d’ailleurs trivial tout comme la solution :
1) Retour massif au bio et à la permaculture
2) Développement d’une agriculture locale quasi auto-suffisante
3) Diminution drastique de l’élevage pour la consommation de viande
Ce qui implique :
– Une volonté politique, nationale et internationales : des aides financières (pour le local, le bio) et des taxes (importations, pesticides).
Par la même la santé de chacun s’en trouverait améliorée, et on ferait des économies de santé. Idem pour les pollutions et le réchauffement climatique.

Les politiques sont informés, mais rien ne change. Pourquoi ?
Parce qu’ils sont prisonniers d’une idéologie mortifère, le néolibéralisme, et pour plusieurs corrompus. Et en même temps ils font semblant d’avoir des préoccupations sociales et écologiques.

Ceux qui ont le pouvoir sont donc des criminels ou/et des idiots.

143 réactions et commentaires

  • M. Smith // 22.06.2019 à 07h21

    Le constat est clair depuis longtemps, en France les Bourguignons alertent dans le vide. C’est d’ailleurs trivial tout comme la solution :
    1) Retour massif au bio et à la permaculture
    2) Développement d’une agriculture locale quasi auto-suffisante
    3) Diminution drastique de l’élevage pour la consommation de viande
    Ce qui implique :
    – Une volonté politique, nationale et internationales : des aides financières (pour le local, le bio) et des taxes (importations, pesticides).
    Par la même la santé de chacun s’en trouverait améliorée, et on ferait des économies de santé. Idem pour les pollutions et le réchauffement climatique.

    Les politiques sont informés, mais rien ne change. Pourquoi ?
    Parce qu’ils sont prisonniers d’une idéologie mortifère, le néolibéralisme, et pour plusieurs corrompus. Et en même temps ils font semblant d’avoir des préoccupations sociales et écologiques.

    Ceux qui ont le pouvoir sont donc des criminels ou/et des idiots.

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    • Sandrine // 22.06.2019 à 10h02

      Attention tout de même, dans l’emballement de vos certitudes à ne pas passer à côté du fait que le “neo-libéralisme” aurait bien besoin d’une belle bonne petite religion de l’écologie, histoire de mettre tout le monde d’accord et de pouvoir continuer à mener à bien son entreprise de domestication de l’homme afin de parvenir enfin à un gouvernement mondial.

      La dernière saison de “Game of Thrones” est a cet égard tout à fait emblématique

        +19

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      • M.Smith // 22.06.2019 à 13h02

        Rassurez vous une guerre totale ou un effondrement économique lui conviendra aussi bien.
        Tout peut-être instrumentaliser, et après ? Faut-il supprimer les couteaux au prétexte que des personnes peuvent en faire un mauvais usage ? Ce n’est pas le couteau qui tue, c’est celui qui tient le manche. Le couteau a aussi d’autres utilités.

        Le néolibéralisme ne peut pas se tirer une balle dans le pied en mettant un frein à la mondialisation et en démantelant l’industrie agro-alimentaire. Ce ne pourrait-être encore une fois que de la poudre de perlimpinpin.
        Je ne prône pas un changement d’idéologie mais leurs fins, un retour à la raison et au simple bon sens, en remettant le bien commun au centre du politique.

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        • Louis Robert // 22.06.2019 à 17h11

          « Selon ma philosophie de la vie, la fin et les moyens sont des termes convertibles… Si on s’occupe des moyens, tôt ou tard on atteint la fin. Une fois qu’on a saisi ce point, la victoire finale ne saurait faire de doute… Les moyens sont comme la graine et la fin comme l’arbre. Le rapport est aussi inéluctable entre la fin et les moyens qu’entre l’arbre et la semence.

          On entend dire « les moyens, après tout, ne sont que des moyens ». Moi, je dirais plutôt: « tout, en définitive est dans les moyens ». La fin vaut ce que valent les moyens. Il n’existe aucune cloison entre ces deux catégories… Et seule l’analyse des moyens permet de dire si le but a été atteint avec succès. Cette proposition n’admet aucune exception.”

          (Gandhi)

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        • jc // 23.06.2019 à 18h06

          MS: « Le néolibéralisme ne peut pas se tirer une balle dans le pied en mettant un frein à la mondialisation et en démantelant l’industrie agro-alimentaire. »

          « La civilisation industrielle se prépare à s’auto-dévorer », est-il titré. Je rajouterais: « la contre-civilisation capitaliste est, elle aussi, en train de s’auto-dévorer »; ça se sent. Et ça se voit. Car plus ça va moins il y a de riches -qui, eux, sont de plus en plus riches-. Pour moi ça ne peut que finir en faisant pschitt, et la raison profonde, la même dans les deux cas, est la croyance inébranlable de « nos » zélites en le « struggle for life » darwinien.

          Mais tous les gens qui sont proches de la terre sentent -sinon savent- que ça ne se passe pas comme ça, que ça ne pousse pas comme ça, qu’il y a autre chose. Même Darwin avait senti la nécessité de la transmission des caractères acquis; sa théorie des gemmules en témoigne.

          Dans les sociétés c’est la fonction qui fait l’organe, ça ne fait aucun doute (alors pourquoi pas en biologie?). Ainsi, la fonction du capitalisme est de capitaliser, et la société s’organise dans ce but; ça donne Bayer-Monsanto qui cherche à capitaliser plutôt qu’à soigner et nourrir (et on voit -ou devine- le catastrophique résultat). Darwin a fait une théorie de l’évolution des formes sans se préoccuper de les définir. De même Monsanto rackette le monde en brevetant le vivant, bien entendu sans se préoccuper de le définir.

          Le communisme perverti de l’URSS l’a envoyé au tapis. Le capitalisme perverti imposé au reste du monde par les USA va incessamment en faire autant. Pour moi c’est rectal (comme on dit dans ma petite commune rurale).

            +6

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      • Galvan // 23.06.2019 à 18h56

        Le néolibéralisme est totalement incompatible avec l’écologie (la vraie, pas le greenwashing) :
        – Consommation d’energie limitée
        – Engrais naturels non basés sur la chimie du pétrole
        – Exploitations de tailles limitées
        – Localisation de la production près des consommateurs
        – Planification des actions sur le long terme et coordination des états etc…
        En résumé tout ce qui est combattu par l’UE et les traités de libre échange…

        Le néolibéralisme n’est ni plus ni moins que le terreau des sociétés totalitaires qui se drapent dans des habits de démocratie et liberté. Ce dogme poussé par d’intenses campagnes de propagande (donc de mensonge) est la source de tous nos soucis depuis les années 80. Il faut le combattre avec la plus grande vigueur.

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    • Chris // 22.06.2019 à 12h16

      Vous parlez des Bourguignons. J’ai suivi leurs travaux. J’ai grandi en terre de Bourgogne (1945-65) et de familles d’agriculteurs, donc attentive aux signes que déploient les paysages (forêts, cours d’eau, biodiversité), végétaux et animaux.
      La destruction systématique s’est enclenchée avec le remembrement qui permettait précisément l’industrialisation de l’agriculture, c’est-à-dire une stérilisation progressive du vivant : absolument effrayant.
      https://www.youtube.com/watch?v=B0AeDabhl1Y Une vidéo très significative de cette époque…
      Une détérioration perceptible d’année en année que ne voient pas forcément les autochtones ou l’excusent, l’attribuant au « progrès ». Faut dire que les agriculteurs endettés jusqu’au cou et travaillés par la doxa progressiste du rendement ne se sentent pas beaucoup de choix : avancer ou sauter. Beaucoup vivent les deux, c’est juste une question de temps !
      Nous n’éviterons pas la catastrophe alimentaire annoncée pour la bonne et simple raison que 70 à 80% des populations vivent désormais entassées dans les villes et complètement déconnectés des réalités présentées dans ces études. Le green washing boboïste les fait complètement passer à côtés des vrais problèmes et leurs solutions. Et ce n’est pas les PMA, GPA et autres FIV « pour tous » qui arrangent les choses.
      Oui, l’industrialisation ravage tout et pire encore, tue l’instinct de survie des humains. Cette désolation fait peine.
      Qu’on nous vante la qualité gustative et calorique des asticots n’est pas un hasard. Sauf que ces derniers proviennent des insectes…

        +32

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    • Serge F. // 22.06.2019 à 16h28

      Les politiques ne sont pas les seuls responsables. Les citoyens des pays riches le sont aussi. Ils sont tellement attachés à leur confort de vie, à leurs possessions matérielles et à l’abondance apportée par la société de consommation qu’ils préfèrent adopter la politique de l’autruche ou la négation. La peur de perdre tout ce qui fait leur vie, pensent-ils, les amène à refuser de voir les problèmes qui s’annoncent en face et d’agir en conséquence.

      Tant que l’homme n’aura pour seul horizon que le matérialisme, la peur demeurera en lui et tout ce qui en découle : l’attachement aux biens de ce monde, la cupidité, l’individualisme, le repli identitaire, la haine de l’autre, l’exploitation déraisonnable de son environnement, la guerre, le néant et la mort.

      Lisez ce témoignage instructif :

      http://www.quecherchezvous.fr/article-les-possessions-materielles-ne-representent-rien-91883340.html

        +9

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      • Geoffrey // 22.06.2019 à 19h38

        sauf que cet autrichien est un égoïste : c’est un rentier qui n’a pas rendu l’argent spolié (cfr la théorie marxiste).

        moi aussi, je ne demande pas mieux d’écrire 10h par jour, seulement voilà…je suis bêtement né dans une famille de prolo’..

        je DOIS travailler pour me nourrir (triptyque : boulot – salaire – supermarché)

        les prolo’ détestent leurs vies mais pour la changer, ils doivent faire la Révolution….., pas mettre un gilet jaune !!!!!!!!!!!!!!!

        Geof’, gilet rouge

          +10

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        • Serge F. // 22.06.2019 à 23h41

          Je ne crois pas que cet homme soit un égoïste puisqu’il a consacré la vente de son entreprise et de ses biens dans un fonds caritatif consacré au micro-crédit dans les pays en développement.

          L’important dans ce témoignage n’est pas cet homme, mais le fait qu’il ait compris que « les possessions matérielles ne représentent rien. »

          Je ne suis pas marxiste car je ne crois pas que le marxisme puisse être la solution pour l’humanité.

          Alexandre Zinoviev a écrit dans son livre « Le Héros de notre jeunesse » :

          « Dieu : Définissez en deux mots ce qu’est un vrai communiste.
          L’Homme : Un homme qui se contente d’un minimum de confort matériel ou qui le dédaigne et qui soumet ses propres intérêts à ceux de la collectivité ou encore qui se sacrifie pour les intérêts de la collectivité.
          […]
          L’Homme : Maintenant, des gens comme ça on n’en trouve presque plus. Ce sont les anticommunistes qui donnent le ton, ou si vous voulez les arrivistes, les profiteurs, les bureaucrates, les vaniteux, bref tous ceux que notre temps nous méprisions et considérons comme des ennemis de la révolution et du nouveau régime.
          Dieu : Des ennemis du peuple, comme vous disiez alors.
          L’Homme : Beaucoup d’entre eux ont été éliminés, mais il y en a plus encore qui en ont réchappé. Ce sont eux qui ont anéanti les vrais communistes comme ennemis du peuple. Ils ont gagné.
          Le Diable : Est-ce un bien ou un mal ?
          L’Homme : C’est selon. »

          L’homme n’est pas une fourmi et les ennemis du peuple ne doivent pas éliminés ou haïs. Karl Rabeder est un homme respectable et je salue son changement intérieur. Nous ne devons pas condamner les personnes mais les actes mauvais qu’elles commettent. Quand elles changent d’attitude, cela devrait nous remplir de joie.

          L’homme ne devrait jouer le jeu de la division, car cela est mortifère pour lui. Il nous faut apprendre à nous respecter les uns, les autres. Les riches ne sont généralement pas si heureux que cela car amasser des richesses est une maladie.

            +4

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        • Serge F. // 23.06.2019 à 00h16

          « Les ménages français possédaient, en 2017, 11 494 milliards d’euros de patrimoine, soit une moyenne de 171 000 euros par habitant. Fin 2017, ce patrimoine représentait 8,5 années de revenus (revenus disponibles bruts). Comparé à fin 2016 (8,4), ce rapport n’a guère progressé. En revanche, il a fait un bond en avant sur plus longue période. Il était par exemple de 7,6 en 2005 et de 5,6 en 2001. À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, il ne représentait que quelques mois de revenus. »

          http://cercledelepargne.com/patrimoine-france-question-chiffres

          Voici l’évolution de ce patrimoine depuis 1995 (les chiffres donnent le vertige) :

          https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/finance-perso/epargne-et-placement/patrimoine/le-patrimoine-des-francais/

          D’après ce que vous dites, vous ne faites sans doute pas partie des personnes qui ont beaucoup de richesses, mais vous comprendrez que des personnes qui possèdent en moyenne un patrimoine de 171 000 euros peuvent être peu enclin à partager. C’est à mon avis pour cette raison que les Français ne votent pas massivement pour des « partageux ».

          Reporter le problème uniquement sur les politiques est à mon avis une erreur. Nos représentants sont à l’image de ceux qui les ont élus : ils sont peu enclin à se séparer d’une partie de leurs biens matériels pour sauver le monde. Les citoyens des pays riches, s’ils ne font rien, laisseront par conséquent aller l’humanité à sa perte en voulant préserver leurs richesses, alors qu’elles ne leur serviront plus à rien une fois que tout sera détruit.

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          • Marc // 23.06.2019 à 13h52

            Il faut arrêter de réver avec les statistiques…
            Parce que si chaque français disposait de 170 000 euros, on serait en guerre civile avant ce soir…
            Évidemment que beaucoup de français sont relativement très égoïstes, capitalistes de droite etc…

              +2

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          • Kilroy // 23.06.2019 à 21h33

            Ce passage est nettement plus intéressant que la moyenne et l’évolution dans le temps :

            Les 50 % les plus modestes détiennent 8 % de la masse de patrimoine brut total contre 47 % pour les 10 % les mieux dotés. Les 1 % et les 5 % les mieux dotés détiennent quant à eux respectivement 17 % et 31 % de la masse de patrimoine brut total.

            Cela s’explique logiquement. D’une part, les héritages sont souvent plus élevés au sein des familles disposant de hauts revenus. D’autre part, des revenus plus élevés génèrent une plus forte capacité d’épargne et d’endettement, et donc, année après année, une plus forte accumulation patrimoniale.

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            • Serge F. // 24.06.2019 à 14h41

              Ce passage est aussi très intéressant (second lien) :

              « Logiquement le patrimoine est fonction croissante de l’âge. Ainsi, le patrimoine net moyen d’un Français âgé de moins de 30 ans s’élève à 37 400 euros alors que celui d’une personne âgée de 60 à 69 ans s’élève à 340 600 euros. »

              C’est pour cette raison que je suis pour la suppression des héritages. Lisez pour vous en convaincre ce document de l’INSEE, en particulier la page 40 :

              https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/3549502/REVPMEN18.pdf

              Ne croyez pas que seulement une petite minorité de Français détient d’importantes richesses. Ce passage contredit cette croyance :

              « Lorsqu’on s’intéresse au patrimoine médian, c’est-à-dire au montant du patrimoine qui divise l’ensemble des ménages français en deux parties égales, ce dernier atteint 158 000 euros (en brut) et 113 900 euros (en net). »

              N’allez donc pas chercher plus loin l’origine de nos maux. Les richesses dans ce pays, et l’attachement au matérialisme qui les accompagne, suffisent à expliquer bien des problèmes.

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    • Michel Le Rouméliote // 22.06.2019 à 16h59

      « 2) Développement d’une agriculture locale quasi auto-suffisante » Comment faites-vous pour nourrir les dizaines de millions d’habitants des mégapoles comme Le Caire, Pékin, Mexico, Calcutta… ou Paris, New York ?

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      • septique // 22.06.2019 à 19h11

        Ces mégapoles sont le résultat de l’absence totale de possibilité de survie dans les zones agraires. Je connais très bien l’Inde, c’est le meilleur exemple.

        15 % de la population mondiale a 80 % de la richesse, c’est le premier problème. Ceux qui se lamentent ici en font partie. Demandez-donc a ces vaillants pourfendeurs du neo-libéralisme, ici, de renoncer au café, au thé (2 exemples) deux cultures de masse dévastatrices, au chocolat,,, La mode du quinoa pour les biens-pensants et bien-pensantes verdâtres et la montée des prix a fait de cet aliment de base au Perou ou ailleurs, un produit maintenant inabordable pour les populations locales..

        La perma-culture c’est une religion, applicable pour des pays riches avec des moyens technologiques de transport.

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        • RV // 22.06.2019 à 23h49

          Il me semble que la permaculture est très développée à Cuba et qu’elle répond au contraire à un sevrage technologique imposé par le blocus unilatéral de l’Empire (condamné moult fois à l’ONU)

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          • septique // 23.06.2019 à 02h55

            Je suis régulièrement a Cuba…ce qui est remarquable c’est que les gens n’ont rien a manger…sauf si vous avez des $ us..fournis par les expatriés cubains…ce n’est pas avec les cuc (monnaie cubaine) que vous pouvez acheter des couches, du savon, etc…permaculture…pas de tracteurs, des boeufs, des anes, des mulets et des fermes collectives…

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            • RV // 23.06.2019 à 13h31

              Votre description de la permaculture n’est pas spécifique à Cuba !
              https://fr.wikipedia.org/wiki/Permaculture
              …/… Elle ambitionne une production agricole durable, très économe en énergie …/… une société moins dépendante des systèmes industriels de production et de distribution (identifiés par Mollison comme le fondement de la destruction systématique des écosystèmes) …/…

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            • lecrabe // 23.06.2019 à 15h31

              Je pense que je ne vous apprendrai pas que la permaculture n’a pas grand chose à voir avec la production de couches (à bannir, merci), de savon, etc.

              La permaculture n’est pas une religion, c’est une technique, un mode de production. Vous mélangez manifestement un peu tout.
              Elle est applicable partout, et ce d’autant qu’elle s’appuie davantage sur la connaissance et l’expérience que dans l’investissement dans des machines et la chimie artificielle.

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            • Subotai // 23.06.2019 à 20h00

              « …acheter des couches, du savon » vraiment ? Franchement? C’est deux choses de fabrication industrielle, ABSOLUMENT indispensable à vie… Comme argument contre la permaculture (nouveau mot à la mode pour « bon sens paysan avec les moyens du bord, relooké bobo ») c’est un peu juste.

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      • M.Smith // 22.06.2019 à 22h47

        De l’imagination, de l’entre-aide, … :
        https://www.bastamag.net/L-extraordinaire-productivite-d-un-petit-potager-de-50-m2-un-exemple-pour
        http://www.slate.fr/story/97861/permaculture
        En outre le local ce n’est pas seulement le jardin potager, c’est aussi des zones agricoles aux abord des villes.

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    • Anarkopsykotik // 22.06.2019 à 21h55

      Ce genre de mesure est impossible dans un système capitaliste parce que c’est un suicide médiatique dans un premier temps et économique dans un second (sans parler du fait que personne avec de telles idées ne pourrait jamais s’approcher que vaguement d’une position de pouvoir).

      A ce niveau là c’est plus la barbarie, c’est carrément le communisme ou l’apocalypse

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      • M.Smith // 22.06.2019 à 22h53

        « Ce genre de mesure est impossible dans un système capitaliste »

        Et le système capitaliste (néolibéral) est un système impossible pour le bien-être de l’humain et de la planète. Il suffit donc de se réveiller et de tourner la page des idéologies.
        La question est donc : comment se réveiller collectivement ?

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    • RGT // 23.06.2019 à 10h02

      Les Bourguignon ne sont pas les seuls à proposer des alternatives aux cultures industrielles polluantes.

      Konrad Schreiber est aussi très actif et propose de nombreuses formations aux agriculteurs.
      Formations très claires et compréhensibles par tout le monde, dans un langage qui sera compris par l’ensemble des personnes qui ne sont pas des scientifiques de haut niveau.

      Fils d’agriculteurs immigrés allemands qui sont venus en France après la seconde guerre mondiale il est né et a passé toute sa jeunesse dans une petite ferme, est devenu agriculteur, puis a passé un diplôme d’ingénieur agronome à 40 ans…

      Il connaît donc très bien le sujet et sa motivation se porte sur la sauvegarde de l’agriculture qui a été littéralement massacrée par l’industrie et les lobbies à partir des années 50′.

      Je vous invite à chercher sur internet (en tapant Konrad Schreiber dans DuckDuckGo : https://duckduckgo.com/?q=Konrad+Schreiber&t=lm&ia=web).

      Ses conférences sont passionnantes, et de plus il respecte ses interlocuteurs sans leur asséner des arguments d’autorité injustifiés. toues ses affirmations sont bien sûr sourcées (il nommeles chercheurs et écrit leurs noms sur le tableau) en invitant les participants à aller consulter plus en détail les résultats de leur travail.

      De plus, contrairement aux Bourguignon, il n’a pas cette posture que je trouve gênante de se poser pas en victime permanente du lobby agrochimique.

      Il est toujours de bonne humeur et invite l’auditoire à participer une ambiance bon-enfant.

        +4

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    • Rémi // 23.06.2019 à 15h51

      Bon sang.
      56.5% du PIB passant par l’état nous sommes en libéralisme.
      25 % des fermes francaises seraient passées enBio alors pourquoi l’impact ne se fait il pas sentir?
      On ne voudrais pas urtout culpabiliser les Con sommateurs pour leur réduire leur niveau de vie?

        +0

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  • Pousse-fumier // 22.06.2019 à 07h27

    Donc, la seule conclusion évidente à cette étude, c’est qu’il faudrait réduire la population mondiale, en fait ?

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    • bhhell // 22.06.2019 à 08h26

      Oui, ne cherchez pas fébrilement de théorie du complot derrière cette idée simple. La population mondiale a plus que doublé en 50 ans et ce alors que l’emballement de l’Afrique n’a pas encore produit ses fruits, tandis que la biomasse s’est dans le même temps effondrée. Pas besoin de dessin pour comprendre la situation. Cela saute aux yeux. Et plus la population augmente, plus la valeur intrinsèque de chaque humain se voit dévaluée dans un environnement dégradé.

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      • Pousse-fumier // 22.06.2019 à 08h34

        La théorie du complot n’était pas du tout mon propos.

        Quand on examine un peu les paramètres qui sont décrits dans cette étude, le seul sur lequel on puisse intervenir et qui aurait des effets rapides et à relativement court terme, c’est effectivement la population.

        C’est la population qui détermine le besoin en nourriture, en eau, en pétrole et donc en terres cultivables.

        Diminuer la population est le seul moyen envisageable, mais encore faut-il convaincre les intéressés, dans la mesure où, à l’exception de l’Afrique, de l’Inde et du Bangladesh, et de quelques autres, la plupart des pays « occidentalisés » ont entamé (voire accompli) leur transition démographique depuis un moment déjà.

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        • LS // 22.06.2019 à 10h22

          C’est quoi, pour vous la transition démographique ?

          Techniquement, tous les pays du monde ont terminés, ou presque, leur transition (y compris Inde, Bangladesh, pays musulmans…), sauf l’Afrique sub-saharienne dont la transition est en cours.

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          • Pousse-fumier // 22.06.2019 à 10h30

            Dans un contexte de « dépopulation progressive », la transition démographique consiste non pas à ne pas croître, ni même à se maintenir, mais à décroître.

            C’est-à-dire que deux personnes ne doivent pas avoir deux enfants mais un seul.

            Dans les faits, le monde entier devrait avoir la vitalité démographique du Japon ou de l’Italie pour qu’on parvienne à une diminution efficace de la population mondiale. C’était le sens de l’expression « entamé (voire accompli) ».

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            • Sandrine // 22.06.2019 à 11h16

              Le plus simple pour arriver à ce que vous dites, c’est de ne faire que des bébés éprouvettes et d’intetdire la reproduction naturelle. Comme ça on aura des bébés en bonne santé, avec les caractéristiques adéquates et on pourra sélectionner les parents les plus aptes à élever correctement un enfant – avec la plus stricte égalité des chances pour les parents “heureux élus du droit à se reproduire, pas question de sélectionner les parents en fonction de leur orientation sexuelle, de leur religion de leur couleur de peau bien sûr, ça ça serait affreusement raciste, “phobique” et eugéniste )

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            • Pousse-fumier // 22.06.2019 à 12h33

              @ Sandrine
              Je n’ai jamais parlé de cela. Personnellement, je suis pour une solution intelligente et consentie par les populations.
              Parce que si on n’y parvient pas de cette manière, le risque est que la solution « contrainte » que vous décrivez ne devienne la seule envisageable.

              Plus on sera dans l’urgence, moins les réponses seront humanistes.

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            • Kiwixar // 22.06.2019 à 13h18

              « Plus on sera dans l’urgence, moins les réponses seront humanistes. »

              L’oligarchie aime l’urgence et les chocs (théorie du choc) puisqu’ils lui permettent de profiter de ces chocs pour imposer aux populations (infantilisés par les chocs) des solutions hâtives qui lui sont favorables (i.e. non-humanistes).

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            • Sandrine // 22.06.2019 à 13h51

              @ pousse-fumier, évidemment que vous n’avez pas parlé de ça, personne n’ose parler de ça (a part ceux qui se réclament ouvertement de l’eco-fascisme).
              Ce qui me préoccupe (et quand je lis les commentaires de ce billet, je me dis que j’ai raison de m’inquiéter) c’est que les idées malthusiennes sont en train de conquérir l’hegemonie culturelle et qu’elles deviennent une pensée unique qu’il est de plus en plus difficile de remettre en cause.
              Toute discussion sur le caractère catastrophique du changement climatique et de son origine humaine étant d’ores et déjà impossible, voici venu le temps du theme de la décroissance de la population.
              Et la conséquence de ça, c’est ce que j’ai décrit plus haut (la politique de l’enfant unique que vous appelez de vos vœux est une première étape vers ce scénario, elle le facilitera)
              Mais tant qu’un gouvernement mondial n’aura pas vu le jour (et c’est pas demain la veille, heureusement) les seules manière de faire baisser la population resteront cependant la prolifération de maladies touchant les pauvres (exemple: paludisme), les guerres et les famines pour raisons de changement climatique.
              Et tous les riches à qui on aura bien bourré le crâne avec les idées malthusiennes seront bien content car ils se diront que c’est bon pour la planète et que de toute façon avec le réchauffement climatique et la surpopulation tout ça était inévitable, que eux ont des comportements eco-responsables donc ne sont pas coupables, etc.
              C’est ce genre de bonne conscience pré-formatée qui me révolte

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            • Pousse-fumier // 22.06.2019 à 15h22

              @ Sandrine
              « Et la conséquence de ça, c’est ce que j’ai décrit plus haut (la politique de l’enfant unique que vous appelez de vos vœux est une première étape vers ce scénario, elle le facilitera) »

              Je n’appelle pas à une POLITIQUE de l’enfant unique. Je constate simplement que la transition démographique (qui est un phénomène naturel) vers une dépopulation ne fonctionne pas (encore ? ).
              Personne n’a contraint les Japonais ou les Italiens à faire moins d’enfants. Seule la Chine a initié une politique officielle de l’enfant unique.

              La transition démographique, elle, est un mouvement naturel, collectif et spontané, généralement en réponse à une diminution de la mortalité infantile, à la hausse du niveau de confort, d’instruction, de vie, à la mise en place d’amortisseurs sociaux (cotisations retraites, allocations chômage, etc…) qui permettent de ne plus envisager les enfants comme des « assurances sociales ».

              Et le fait est que, dans des sociétés qui ne disposent pas de ces mécanismes, on continue à faire beaucoup d’enfants.

              Mais une politique contraignante de l’enfant unique pose plus de problèmes qu’elle n’en résout. La Chine, avec son ratio filles/garçons totalement déséquilibré sur la génération de l’enfant unique obligatoire le démontre bien.

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          • Owen // 22.06.2019 à 13h31

            LS: « Techniquement, tous les pays du monde ont terminés, ou presque, leur transition (y compris Inde, Bangladesh, pays musulmans…), sauf l’Afrique sub-saharienne dont la transition est en cours. »
            ———
            Sauf que l’explosion démographique sub-saharienne est devant et sera la plus grosse de l’histoire humaine (1,3 milliard maintenant, 2,5 en 2050, 4 en 2100). Et sans le développement économique qui va avec pour absorber, comme dans les pays uniques de la Chine et de l’Inde.
            d’autre part, la natalité augmente depuis les années 2000 dans les pays d’Afrique du Nord +Égypte, ce qui a « cassé » le modèle standard de la transition démographique.

            Autre chose: la population mondiale va atteindre un plafond en 2100 (pour ceux qui y croient encore) mais aussi vieillir (aujourd’hui, 9% de la population mondiale a plus de 65 ans, dès 2050, il y en aura 16%). Ce qui freinera la capacité à changer de modèle de société et d’économie. Dans un pays de vieux, comme la France, les gilets jaunes ont été bloqués par l’autoritarisme de l’Etat senior, alors qu’en Algérie la révolution avance (en tout cas plus loin que les GJ), car l’Etat est dépassé par une population jeune et mieux à même d’imposer ses aspirations. L’écart jeunes/vieux dans la population algérienne est proche de ce qu’était la population pendant la révolution française.
            Trier ses déchets, les vieux sont capables. La relocation économique et écologique, seuls les jeunes peuvent la faire.

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            • Renard // 22.06.2019 à 14h59

               » Sauf que l’explosion démographique sub-saharienne est devant et sera la plus grosse de l’histoire humaine (1,3 milliard maintenant, 2,5 en 2050, 4 en 2100).  »

              Sauf que ces chiffres se basent sur l’hypothèse d’une Afrique qui reste pauvre ad vitam eternam. Si l’Afrique casse le franc CFA et recouvre son indépendance elle pourra se développer et sa transition démographique pourra se réaliser très rapidement (voir l’Iran après la chute du Shah, aujourd’hui les femmes iraniennes sont à moins de deux enfants de moyenne, comme en europe).

              Autre point les vieux d’aujourd’hui sont malheureusement soumis à cette outil de domination intellectuelle qu’est la télévision. Ce ne sera plus le cas des vieux de demain !

              La baisse de la natalité qu’on présente souvent comme une malédiction en Europe est en réalité une bénédiction d’un point de vue écologique. Évidemment, elle implique une fermeture des frontières migratoires.

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              Alerter
            • Owen // 22.06.2019 à 16h26

              Mmoui… Sauf qu’en Afrique de l’Ouest et Centrale, ce ne sont pas les pays sous francs CFA et les pays sous monnaie autonome qui font le critère de distinction des taux de fécondité.
              Carte : https://www.challenges.fr/economie/la-zone-franc-sert-elle-encore-l-afrique_138588
              Données 2015 : https://www.populationpyramid.net/hnp/fertility-rate-total-births-per-woman/2015/
              Liste 2018 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_taux_de_f%C3%A9condit%C3%A9

              Il me semble que c’est plutôt la prédation des économies des grandes puissances qui est à revoir. Les Africains sont bons en micro-économie (ils recyclent tout, les autos roulent pendant 1 million de km, la tontine remplace la banque) et ils sont bons artisans. Alors qu’ils sont bien trop loin de la macro-éco, si ce n’est en sous-traitance. La solution que je vois est plutôt le protectionnisme sur les biens de première nécessité (agriculture, conserves, vêtements…) : par exemple, le poulet bicyclette chasserait rapidement la plaie des poulets congelés d’importation. Ils pourraient ainsi rapidement constituer les économies saines, y compris écologiquement. Mais pour ça, il faut demander l’aval du FMI, de l’OMC, des différents poids lourds économiques mondiaux…

              Oui pour l’Iran. A moins que ce soit le sort des pays sous embargo économique ?
              https://www.populationpyramid.net/fr/cuba/2016/

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              Alerter
        • Dominique65 // 22.06.2019 à 14h08

          « Diminuer la population est le seul moyen envisageable »
          Quel manque d’imagination !
          D’autant plus que
          – Dans le rapport lui-même il est indiqué d’autres solutions
          – les post précédents indiquent aussi d’autres solution.

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        • Serge F. // 22.06.2019 à 16h49

          @Pousse-fumier

          Comme il faut aller vite, une bonne guerre mondiale serait-elle à votre convenance ? Il faudrait qu’elle soit beaucoup plus destructrice que les deux dernières. Quelques milliards de morts devraient permettre de sauver le monde, non ?

          Si nous prenions toute la population mondiale et que nous la jetions dans le lac Léman, de combien le niveau de celui-ci s’élèverait ? Réponse : de 20 cm. Ca relativise, non ? Jetons maintenant tous les vers de terre dans ce même lac, son niveau s’élèverait d’un mètre. Etonnant, non (pour reprendre l’expression idiote de Jean-Michel Aphatie) ? Déduisez-en ce que vous voulez.

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          • Pousse-fumier // 22.06.2019 à 17h06

            C’est toujours amusant, les réactions de la bien-pensance outrée…
            Qui vous a parlé de déclencher une guerre d’extermination ?
            C’est précisément cela qu’une dépopulation progressive doit permettre d’éviter : on ne parle pas de tuer des vivants, mais de limiter le rythme de leur reproduction pour parvenir à un équilibre populations / espaces cultivables / productivité agricole. Le tout, en laissant les choses se faire : si deux personnes n’ont qu’un enfant, la génération suivante est diminuée de moitié.

            En passant, l’expression « Etonnant, non ?  » est celle de Pierre Desproges dans « La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède ».

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            Alerter
            • Serge F. // 22.06.2019 à 17h55

              Je vous ai proposé ce moyen comme solution plus efficace que le laisser faire, vous qui croyez que le problème principal de l’humanité est sa population.

              Votre solution est tout simplement idiote car la décroissance naturelle de la population n’est pas en adéquation avec la rapidité de la destruction de ce monde causée par les activités humaines mortifères.

              Je n’ignore pas que c’est Pierre Desproges qui est à l’origine de l’expression utilisée par Jean-Michel Aphatie. Mais Pierre Desproges l’utilisait en clôture de ses chroniques d’humour absurde, alors que Jean-Michel Aphatie ne connait pas l’humour. C’est plus un adepte de la bêtise et de la méchanceté.

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              Alerter
            • Serge F. // 23.06.2019 à 01h06

              Vous devriez regarder cette excellente série de vidéos réalisée par l’INED :

              https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/jeux/la-population-mondiale/

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            • Rémi // 23.06.2019 à 15h58

              Si il faut( agir sous une décennie comme écrit dans l’article ca revient a de l’assassinat d masse.
              On a le droit au faire rouges et au pals ou il faut le faire avec des balles dans la nuque?

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              Alerter
    • Zorggy // 22.06.2019 à 09h53

      C’est exact… si l’on veut continuer de vivre de la même façon. Après, il faut se demander si l’on ne voudrait pas faire un peu de place à ceux qui arrivent.

      Donc: soit on force les pauvres à avoir nettement moins d’enfants pour consommer moins afin que nous, les nations riches, continuions à vivre sans faire d’effort, soit nous réduisons nettement notre train de vie pour partager les ressources existantes.

      Poser la question c’est déjà y répondre un peu, non?

        +8

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      • Pousse-fumier // 22.06.2019 à 10h00

        Je pense que ce n’est pas une question de train de vie, mais essentiellement de ressources et d’espaces cultivables.
        Une agriculture sans intrants (issus du pétrole) et sans mécanisation (permise par le pétrole) ou dépendante d’un pétrole plus cher ne permettra pas de nourrir 10 milliards d’habitants, même si on mobilise 100% des surfaces cultivables.

        Il suffit de comparer les rendements à l’hectare avant et après l’avènement de la mécanisation, des pesticides et des engrais pour se rendre compte que 10 milliards de personnes à nourrir, c’est impossible. Certains experts évoquent même des chiffres bien inférieurs mais, paradoxalement, la question de la surpopulation n’est pratiquement jamais abordée.

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        • jackyjack // 22.06.2019 à 10h48

          bonjour
          une agriculture sans intrants et sans mécanisation peut être moderne et performante
          une micro-ferme en permaculture produit plus à l’hectare qu’un céréalier de la beauce
          cultivons mieux et mangeons mieux,
          nous pouvons nourrir la planète, sans problème

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          • Pousse-fumier // 22.06.2019 à 13h32

            Peut-être, mais :

            1 – je pratique moi-même la perma-culture (au sens de Mollison), et ça fonctionne, certes, mais c’est très complexe et, au-delà de la formation que cela nécessite, il faut quelques années de tests et d’observation pour parvenir à quelque chose de stable.

            2 – Vous conviendrez que, historiquement, l’augmentation exponentielle de la population a coïncidé avec l’essor de la mécanisation, des pesticides et de engrais. Je suis prêt à parier qu’il y a quand même un lien entre les deux…

            3 – Combien faudrait-il de permaculteurs et de micro-fermes, rien qu’en France, pour nourrir l’ensemble de la population à iso-périmètre ?

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          • douarn // 22.06.2019 à 14h04

            Bonjour Jackyjack
            En 400 après JC, après la 1ere révolution agricole et la fin de Rome, il y avait 12 000 000 d’habitants en Fr. En 1345, après la seconde révolution agricole (labour lourd, foin, rotation/jachère, augmentation du bétail, herse) il y avait 20 000 000 d’habitants juste avant la grande peste noire. La 3e révolution agricole (rotation biennale, machinisme/force animale) a porté la population à 41 000 000 d’habitants en 1910 et nourris les ouvriers de la révolution industrielle.
            Le moteur agricole était l’énergie solaire seule, pas/peu de « forcing hors saison » (légumes sur la période février-avril). Franchement, je ne pense pas qu’une agriculture micro-ferme/perma puisse subvenir à plus de 45-50 millions de français au terme d’un exode urbain (apport de main d’oeuvre dans les champs).

            Pour finir, jamais Paris n’a été autonome sur le plan alimentaire à la fin du XIXe. Tout juste était elle autosuffisante en légume (produit périssable à forte valeur ajoutée). Tout le bassin parisien et la normandie avait été organisés pour fournir aux parisiens les céréales, protéines, lait et le complément calorique.
            https://colibris-lemouvement.org/magazine/lidee-nourrir-metropoles-grace-aux-ceintures-vertes-est-une-illusion
            http://www.humanite.fr/jean-claude-balbot-pas-sur-que-lon-puisse-nourrir-tout-le-monde-635485
            https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d%C3%A9mographique_de_la_France
            https://www.wedemain.fr/Avignon-Valence-et-Nantes-championnes-francaises-de-l-autonomie-alimentaire_a2751.html

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          • Véronique // 23.06.2019 à 20h20

            Produire plus à l’hectare avec la permaculture, surtout en céréales, non ce n’est pas tellement réaliste. Produire autant éventuellement, je veux bien. Mais pas plus.

            Et financièrement parlant, actuellement ce système est non viable de toutes façons (sauf pour ceux qui vendent des formations ou des livres).

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        • Dominique65 // 22.06.2019 à 14h11

          La mécanisation permet de réduire la main-d’œuvre, mais pas de nourrir plus de personnes. Au contraire, même, disent des chercheurs.

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          • Pousse-fumier // 22.06.2019 à 14h30

            « La mécanisation permet de réduire la main-d’œuvre, mais pas de nourrir plus de personnes. Au contraire, même, disent des chercheurs. »

            Elle permet surtout des gains de productivité énorme et la production de denrées alimentaires à des prix abordables.

            Cultivez un hectare de blé à la main, du labour à la récolte, le tout sans intrants, et vous comprendrez que le prix du kilo de farine serait bien au-dessus de l’euro qu’il coûte actuellement.
            En ce sens, la mécanisation permet de nourrir plus de personne.

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            • Dominique65 // 22.06.2019 à 16h48

              « Elle permet surtout des gains de productivité énorme »
              C’est exactement ce que j’ai dit. On est d’accord.
              « Cultivez un hectare de blé à la main, du labour à la récolte, le tout sans intrants, »
              On sait que le labour n’améliore pas le rendement. Quant aux intrants, s’y on y tient absolument, on peut les introduire sans tracteur, mais il faut beaucoup de monde. On en revient à ce que je disais : ça demande de la main d’œuvre.

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              Alerter
            • Owen // 22.06.2019 à 17h02

              Fondamentalement, vous avez raison: c’est bien l’arrivée du pétrole, énergie épuisable, qui a « faussé » la donne agricole. On ne pouvait pas le deviner à l’époque, mais le « plantage » a été le passage à l’agriculture industrielle, au lieu de l’optimisation des l’activité naturelle renouvelable.

              Pour ceux qui ont du temps, Bruno Parmentier à Thinkerview qui propose un regard général sur l’agriculture:
              https://www.youtube.com/watch?v=l9VGz9Lrt70

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            • douarn // 22.06.2019 à 17h23

              Juste pour situer les choses. En 1910, un actif produisait environ 100 quintaux de blé par an (10qtx/ha*10ha exploités/actif/an). En 2010, le machinisme de stade IV (tracteur de plus de 120 ch) permet à ce même actif de produire 10.000 à 20.000 qtx de blé par an. La productivité a explosé… tout comme les besoins en énergie fossile et les dégats socio-environnementaux (érosion, eutrophisation, suicide des agriculteurs, …).
              (livre de Mazoyer et Roudaut, histoire de l’agriculture)

                +3

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            • Véronique // 23.06.2019 à 23h46

              @dominique

              la technique sans labour n’est pas une technique qui élimine le travail.
              On peut actuellement l’utiliser parce qu’on a des désherbants, et parce qu’on a des outils assez élaborés qui permettent de « couper » le sol pour enfouir les graines.
              Si on doit faire tout le travail à la main, il est probable qu’on choisisse plutôt de labourer, ou plutôt, comme ça se faisait au Moyen âge, surtout avant l’apparition des vraies charrues, de bêcher à la main. Sacré boulot !
              Bref, il ne suffit pas de semer à la volée sur un sol non préparé et déjà colonisé par toutes sortes de végétaux, ça ne donnera rien.
              Alors il faut de la main d’oeuvre, oui c’est certain.
              Et le résultat ne sera pas plus productif qu’avec les techniques modernes.

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              Alerter
        • Serge F. // 22.06.2019 à 17h03

          Une étude publiée en 2017 montre que l’agriculture biologique pourrait nourrir le monde même en 2050, à condition de réduire le gaspillage alimentaire et de limiter la consommation de protéines animales. Et ce, sans hausse de la superficie de terres agricoles et avec des émissions de gaz à effet de serre réduites :

          https://www.nature.com/articles/s41467-017-01410-w

          Si le génie humain était occupé à faire autre chose qu’à trouver des moyens toujours plus efficaces de nuire à ses semblables et à son environnement, l’article de Nafeez Ahmed n’aurait pas eu besoin d’être écrit.

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      • moshedayan // 22.06.2019 à 12h19

        C’est amusant de voir combien de gens ont des tabous, tournent autour du pot, accusent les nations « riches »….etc… Tout le monde est dans le même bateau et (peut-être sans pédaler à la même vitesse)…
        Hélas, la solution qui me paraît la plus viable est bien la décroissance démographique : les Japonais l’ont compris (dans leur archipel surpeuplée – très peu d’enfants et aucune compensation avec l’immigration…) les Chinois aussi en grande partie….Seuls l’Occident et l’Afrique jouent la carte « on s’en fout…on se bouche les oreilles et on continue… » d’où une tension entre eux d’ailleurs avec cette question « comment gérer l’immigration Nord-Sud »?? Beau programme ! mortifère selon moi (et voulu par les Libéraux pour maintenir la domination de l’Occident sur l’Afrique. La décroissance en Europe ne sera pas un drame, si elle se passe par une décroissance en Afrique en même temps et plus rapide (mais j’y crois peu et je serai mort d’ici là) Donc que les imbéciles se débrouillent…

          +8

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        • gotoul // 22.06.2019 à 12h54

          Non tout le monde n’est pas dans le même bateau. Les habitants de certaines îles du Pacifique ou du Bengladesh, les habitants de l’Afrique du Nord et du Sahel, etc… ne sont pas dans le même bateau que ceux d’Amérique du Nord, que les européens ou les japonais, et pas pour des raisons de démographie. Mais plutôt à cause du réchauffement climatique dû en grande partie aux « occidentaux » et aussi de leur domination par ces mêmes « occidentaux »

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        • Serge F. // 22.06.2019 à 19h04

          Édouard Drumont, homme politique de la fin du XIXe siècle et antisémite notoire, expliquait dans ce fameux passage de son livre « La fin d’un monde : étude psychologique et sociale » :

          « Vous figurez-vous sur un nouveau radeau de la Méduse un monsieur qui a emporté une petite succursale de Potel et Chabot : jambons succulents, pâtés exquis, andouillettes savoureuses, dindes truffées, primeurs délicates ? « C’est ma propriété » murmure-t-il, et nos amis des Cercles catholiques, qui sont sur le radeau avec les affamés, vous disent : « C’est sa propriété ! Si vous le voulez bien, mes chers frères, nous allons nous mettre en prière afin d’obtenir que la digestion de ce monsieur soit heureuse… »
          La vérité, encore une fois, est que le droit de propriété a des limites comme toutes les choses humaines. Quelque extension qu’on consente à lui accorder, il finit au moins quand un homme a pu se procurer personnellement toutes les satisfactions matérielles qu’il peut désirer en ce monde. »

          Tout le monde est sur le même bateau, mais combien sont prêts à partager ce qu’ils possèdent ? Plus facile de brandir le problème de la surpopulation que de partager ses richesses pour ceux qui possèdent bien plus que la majorité (cette morale ne vous est pas personnellement adressée, mais elle est destinée à faire réfléchir).

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      • Gerald B // 22.06.2019 à 12h35

        « soit on force les pauvres à avoir nettement moins d’enfants … »
        Pas très sympa. pour les damnés de la Terre, mais en plus inexact. Je vous invite à visionner un extrait (2 minutes) d’une présentation de Gaël Giraud. Comme vous le verrez, l’empreinte écologique et insoutenable, est largement due aux pays riches.
        https://www.youtube.com/watch?v=n3LyVbGUFu4
        Gaël Giraud – L’effet « reine rouge »
        Conférence de Gaël Giraud, Chef économiste de l’Agence Française de Développement (AFD).
        Conférence donnée le 8 novembre 2018 à Grenoble dans le cadre du cycle « Grands séminaires ISTerre ». Conférence organisée par l’Institut des Sciences de la Terre de Grenoble (ISTerre). Montage et diffusion en collaboration avec l’équipe STEEP et le cycle de conférences « Comprendre et Agir ».

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    • Genuflex // 22.06.2019 à 13h07

      Si je comprends bien :
      – ce qui cause le « problème », c’est la population mondiale,
      – ce qui le résoudrait, ce serait de contrôler la population mondiale,
      – si l’on ne fait rien, cela va affecter la population mondiale.

      Comme on dit en permaculture : le problème est la solution.

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      • Pousse-fumier // 22.06.2019 à 13h17

        Disons que ça dépend de votre degré d’humanisme : on peut laisser faire et, à terme, faire ou laisser mourir ceux qui naîtront ou on peut agir pour qu’ils ne naissent pas.

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        • Dominique65 // 22.06.2019 à 14h16

          « on peut laisser faire et, à terme, faire ou laisser mourir ceux qui naîtront »
          Je fais peut-être appel à la théorie du complot, mais tous ces conflits, loin des grands pays producteurs d’armes, n’iraient-ils pas accélérer la voie vers cette « opportunité » ?

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    • Anarkopsykotik // 22.06.2019 à 21h56

      Pas vraiment, il faudrait surtout réduire la population occidentale

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    • Subotai // 23.06.2019 à 20h24

      La population mondiale se réduira toute seule. Comportement animal classique.
      Ce qui est toujours « amusant » c’est que ces propos sont souvent soutenu par des nantis qui demandent aux gueux de réduire leur nombre juste pour conserver leurs acquis. Ces gueux étant souvent dans des ailleurs exotiques et dans des situations économiques et sociales qu’il est de bon ton de déplorer.
      Il se trouve que contrairement à ce que croient d’une manière générale les Groupes Sociaux humains, l’Humanité ne fonctionne pas comme ça.
      Généralement à l’intérieur d’un groupe social donné la prolification est fonction des conditions de vie: plus elle sont dures et dangereuses, plus on fait des enfants; le raison, informulé, étant qu’il y en ai au moins deux qui survivent et engendrent à leur tour. Quand les conditions sont faciles, inutile d’en faire plus que deux. Ce comportement n’a rien à voir avec une rationalisation à priori, même si la Politique peut l’organiser suivant les Régimes, il est instinctif.
      Mais en fait, la perpétuation de l’Espèce se contrefout de l’appartenance à tel ou tel groupe social. C’est bien pour ça que femelles et mâles humains sont interféconds sur toute la planète.
      Et au final il n’y a QUE CA QUI COMPTE pour l’Espèce humaine.

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    • Blabla // 01.07.2019 à 17h56

      La conclusion évidente est que la population ne montera PAS jusqu’aux quinze milliards prévus avant 2100!

      Le végétalisme obligatoire ne sauverait pas la croissance folle et ce n’est même pas dommage pour la Nature!

      Au passage, les productions de tabac ou de cannabis ne sont pas souvent montrés du doigt comme les gâchis de ressources écologiques qu’elles sont : 100% de pertes!

      Les questions importantes sont : peut-on s’y préparer? Oui, mais on ne le fait pas
      Peut-on éviter le pire? Même réponse!

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  • Graindesel // 22.06.2019 à 07h51

    « souligne que chaque élément majeur du système alimentaire industriel – engrais chimiques, pesticides, machines agricoles, transformation des aliments, emballage et transport – dépend d’un apport élevé en pétrole et en gaz »

    Il y a deux domaines où le pétrole est irremplaçable: l’aviation et l’agriculture. Et donc aussi pour faire la guerre. L’accroissement de la population humaine est directement lié au pétrole. Les ajustements liés à une décroissance de la production pétrolière – inéluctable – risquent d’être terribles. Nous sommes déjà entrés dans l’ère des guerres pour les ressources. Tous les pays agressés ou menacés sont détenteurs de ressources importantes en pétrole ou en terres rares (Corée du Nord).

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    • Serge F. // 23.06.2019 à 01h09

      Non, l’accroissement de la population n’est pas directement liée au pétrole. Il a commencé au XVIIIe siècle grâce à l’essor économique, aux progrès de l’hygiène et de la médecine. Vous devriez regarder à ce sujet cette excellente série de vidéos réalisée par l’INED :

      https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/jeux/la-population-mondiale/

        +2

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      • Graindesel // 23.06.2019 à 23h47

        A ce compte-là la population mondiale n’a pas cessé d’augmenter depuis l’origine de l’humanité. De 1750 à 1850, la population a moins que doublé, elle a doublé de 1850 à 1950 et elle a triplé de 1950 à 2015. Il ne fait aucun doute que le pétrole est responsable de cet accroissement que je qualifie de pullulation.

        https://www.cnrtl.fr/definition/pullulation

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        • Serge F. // 24.06.2019 à 14h53

          Avez-vous regardé la série de vidéo de l’INED ? Comment expliquez-vous qu’au temps de la Révolution française on parlait déjà de surpopulation ? La France comptait 25 millions d’habitants.

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  • Patrique // 22.06.2019 à 08h49

    Encore un article millénariste qui annonce la fin du monde. Cela fait des milliers d’années que cela dure.
    La réalité c’est que la production agricole mondiale progresse plus vite que les besoins et que seule l’utilisation industrielle de la production, notamment en substitut du pétrole, permet d’éviter un effondrement des prix agricoles donc la fuite des paysans dans les (bidon)villes.
    Ceci dit, la science a démontré que la fin de la planète terre aura lieu un jour ; quand le soleil l’absorbera.

      +4

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    • Simon COX // 22.06.2019 à 10h58

      La fin du monde n’est pas l’enjeu. Juste la fin de notre civilisation, quelques milliards de morts, une extinction de masse record et des conditions de vie merdiques pour des centaines de générations à venir. A cause de quelques générations privilégiées et inconscientes.

      En termes de production agricole: 13 kcal de pétrole pour 1kcal alimentaire en France aujourd’hui. Les rendements actuels sont obtenus au prix d’un épuisement des sols, qui finissent improductifs. On occupe déjà la moitié des terres immergés et le bétail dépasse en bio masse la faune sauvage.

      En termes de température: cinq degrés nous séparent aujourd’hui de la température moyenne au dernier âge de glace, lorsque Paris était sous un glacier gigantesque. Et cinq degrés nous séparent de la la température moyenne estimée en 2100. Ce qui impactera négativement les fameux rendements agricoles.
      Mais tout va bien.

        +23

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    • Serge F. // 23.06.2019 à 09h55

      Dans les pays pauvres, l’effondrement des prix agricoles est lié au dumping économique causé par le libre-échange.

      https://www.eclosio.ong/publication/pour-sauver-lagriculture-paysanne-changeons-les-regles-actuelles-du-commerce-international-agricole/

      La fin de la planète aura lieu dans plus de 4 milliards d’années. Pour avoir une idée de cette longueur temporelle, vous devriez regarder cette petite vidéo :

      https://twitter.com/ARTEfr/status/1132209942000070657

      Ce n’est pas l’avenir de la planète qui est en jeu, mais prématurément celui de notre espèce.

        +3

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  • Kiwixar // 22.06.2019 à 09h01

    « la production agricole mondiale progresse plus vite que les besoins »

    Pour faire de la prospective :
    – soit on modélise le système, avec une influence de chaque opérateur sur tous les autres, en établissant plusieurs scénarios théoriques selon ce qu’on fait pour intervenir sur ces opérateurs (exemple : Club de Rome, rapport Meadows, dont le scénario actuel « on n’a rien fait » établit que la population mondiale va décroître fortement de manière forcée en raison de l’épuisement des ressources, notamment énergétiques)
    – soit on prolonge les courbes actuelles selon leurs pentes actuelles, et si ça se passe mal, ce sera la faute des Russes de toute façon (« notre pétrole sous leur sol, notre nourriture non-OGM au-dessus de leur sol >> directive de l’UERSS-Otanie établissant la mise en commun de ces ressources mondiales)

    La nonchalance des bourgeois sur les perspective d’avenir, et leur certitude de rêveurs déconnectés des réalités, c’est que si la population mondiale diminue de moitié, elle diminuera de moitié par le bas (les pauvres mourront ou se mangeront entre eux). A mon avis, les pauvres mangeront les riches : il y a plus à manger et ils courent pas très vite quand le réservoir du SUV est vide.

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    • moshedayan // 22.06.2019 à 16h04

      Merci pour l’allusion aux SUV, un type de véhicules qui devrait être interdit à la production depuis très longtemps tant son empreinte carbone est supérieure aux véhicules « moins gonflés » (pneus très gros avec des moteurs souvent sous calibrés et des pare-chocs et autres accessoires plastiques plus importants)
      Effectivement on est mal parti…

        +6

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    • Serge F. // 23.06.2019 à 10h15

      Un allusion au film « Soleil vert » ? J’y ai tout de suite pensé en lisant le titre de l’article.

      https://www.youtube.com/watch?v=JOS8IYvMMeM

        +1

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  • RGT // 22.06.2019 à 09h54

    Les abeilles meurent de manière accélérée, ce qui est le meilleur signe du désastre à venir.

    L’an dernier, sur 3 ruches nous en avons perdu 2.
    Sans raison apparente : Toutes les abeilles sont mortes au début de l’hiver dans leurs ruches, et sans AUCUNE cause naturelle apparente.

    Par contre, nous avons appris que le paysan local s’était soudain mis à utiliser des pesticides, ce qu’il refusait jusqu’à présent pour des raisons économiques.

    La raison ?

    Les « aides » (primes) que lui versent l’UE s’il utilise abondamment des pesticides.
    Primes qui sont largement supérieures au montant des produits utilisés (dispersion comprise), ce qui lui permet d’arrondir ses fins de mois difficiles compte-tenu du prix de vente indécent de sa récolte.

    Si les profits de l’industrie agrochimique sont subventionnés par des fonds publics il ne faut pas s’étonner du saccage de tout l’écosystème.

    Qu’on arrête de nous matraquer avec « notre » responsabilité dans la dégradation de l’environnement et la pollution.
    Une véritable politique soucieuse de préserver l’environnement devrait en premier lieu surtaxer au niveau €uropéen TOUS les pesticides, désherbants, « accélérateurs de croissance » et les techniques agricoles qui détruisent en profondeur le biotope des terres arables (labourage profond entre autres, mais pas seulement).

    Suite à ces incohérences, comment voulez-vous que les citoyens informés n se révoltent pas en constatant que les impôts qu’ils payent soient utilisés à l’encontre de l’intérêt commun pour aller augmenter les profits des actionnaires d’entreprises nuisibles ?

      +39

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    • Terminator // 22.06.2019 à 11h18

      Si c’est vraiment ça la raison, vous devriez lui conseiller de prendre les pesticides pour les subventions, et de s’en débarrasser en décharge sans utiliser une goutte de ce poison !…

        +3

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    • Chris // 22.06.2019 à 12h25

      Les subventions sont en effet les moteurs clés de la politique agricole industrielle.
      Je remets cette vidéo qui en parle en détail et ce, dès les années 1960 :
      https://www.youtube.com/watch?v=B0AeDabhl1Y

        +4

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      • moshedayan // 22.06.2019 à 22h00

        Et « en même temps » des agro-industriels d’Europe occidentale achètent dès qu’ils le peuvent des terres en Pologne, Roumanie et Ukraine (pas trop en Slovaquie parce que c’est trop vallonné ou en moyennes montagnes -ça nous préserve un peu avec le froid d’hiver encore rigoureux et neigeux ) mais les magouilles sur les subventions de l’UE on connaît… avec une baisse des qualités nutritives des productions (les laits aujourd’hui sont moins riches en gras que pendant « l’ère socialiste » mais le volume a augmenté ! cherchez l’erreur…)

          +4

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    • Véronique // 23.06.2019 à 19h54

      Des aides s’il utilise abondamment les pesticides ? C’est de la désinformation.
      En aucun cas les agriculteurs ne peuvent percevoir plus d’aides s’ils utilisent davantage de pesticides.
      ils ne peuvent percevoir davantage de subventions que s’ils en utilisent moins : agriculture bio, et agriculture non bio avec MAEC (mesure agroenvironnementale et climatique) de réduction de l’indice de traitement phytopharmaceutique.
      Les subventions sont un forfait par hectare, quel que soit le rendement donc la production, quelles que soient les charges.

      Quant au montant des subventions, il n’est guère suffisant à l’heure actuelle pour permettre la pérennisation d’un nombre très important d’exploitations.

      Par ailleurs, les produits phytopharmaceutiques, les fameux pesticides, sont surtaxés depuis cette année (équivalent de la taxe carbone, majorée très fortement depuis cette année).

        +4

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  • max // 22.06.2019 à 10h23

    Article intéressant rejoignant en cela d’autres articles sur le même sujet.
    Une décroissance douce était encore possible dans un passé pas si lointain, c’est maintenant trop tard.
    L’affrontement USA/Chine en est l’un des 1er symptômes, le système commence a se fissurer.
    Les maillons faibles de demain sont souvent les maillons forts d’aujourd’hui .
    Ainsi en est-il du Japon/Taiwan/ Corée du Sud qui sont complétement dépendant du pétrole et autres produits pour leurs consommations internes, un simple blocus maritime de la part de la Chine ou des USA les feraient tomber.
    Le partage des ressources, notamment l’eau, ne se fera pas, a l’intérieur d’un même pays, les riches ne partageront pas avec les pauvres et il en ira de même de pays a pays.
    Sur la Démographie
    Certains pays ont enclenché, en douce la baisse de leur population.
    Ainsi en est-il du Japon qui devient un pays de vieux.
    Pour la Corée du Sud qui a le double de la population du Nord et dont les ressources hydriques se situent également au Nord l’ouverture des voies terrestres est une impérieuse nécessité, n’en déplaise aux USA.
    La Chine entre ceux ayant l’Age pour entrer sur le marché du travail et ceux le quittant pour cause de vieillesse a un déficit annuel de deux millions/an.
    Je ne suis pas apôtre du GIEC et même loin de la, je ne me prononce pas sur l’augmentation supposé des températures en revanche la pollution a grande échelle est avéré, il est important de modifier drastiquement notre mode de vie.

      +5

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  • Nicolas // 22.06.2019 à 13h07

    Tout un article sur ce sujet sans parler de l’élevage et du massacre de 60 milliards d’animaux de fermes par an, c’est un nouveau record d’auto-aveuglement. C’est juste la cause du gaspillage de 30 millions de km2 de terre, de 17% des émissions humaines de GES, de la mort de plusieurs millions de personnes par an par les diverses maladies que ça implique, de l’insécurité alimentaire dans tous les pays ou cette expression a un sens, de millions de chômeurs, et d’autant de travailleurs misérables et psychologiquement endommagés, et enfin d’une acceptation généralisée de la violence qui a un coup social incalculable.
    Mais bon, surtout n’en parlons pas, parce que hein, un bon steak, c’est bon, faut surtout pas réfléchir à ce que ça implique, ça gâcherait le plaisir… Qu’elle est douce, la vie en première classe du Titanic, Messires !

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    • septique // 22.06.2019 à 17h47

      60 milliards..vous êtes bien en-dessous de la réalité…voir ici

      https://www.planetoscope.com/agriculture-alimentation/elevage-viande

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      • Nicolas // 22.06.2019 à 19h13

        J’ai bien indiqué « animaux de fermes », c’est donc sans compter les animaux marins dont le calcul est impossible (ils sont comptés en tonnes) mais dont les estimations vont de 100 milliards à 1000 milliards, donc 3000 à 30’000 par seconde. En outre, l’objet de mon message était surtout de souligner que ce système est LE plus grand problème de l’humanité, qu’il detruit de nombreuses facons différentes. Parce que, désolé de vous décevoir, mais il n’y a que quelques faibles d’esprits qui se soucient de quelques millions de nèg… Ju… Euh, de porcs! Ils ne sont pas comme nous, donc peu importe qu’on les massacre. L’argument altruiste est totalement inutile, et même contre productif

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    • Véronique // 23.06.2019 à 23h57

      Dommage d’incriminer directement le steak. L’élevage bovin est en France l’élevage le moins industrialisé (avec les ovins peut-être). C’est surtout l’élevage industriel qui pose des problèmes (et curieusement il est rare de critiquer les mangeurs de poulet).
      L’élevage bovin (extensif) est nécessaire, parce qu’il permet d’avoir des prairies.
      En plus il faut aussi penser à assurer une certaine sécurité alimentaire. Les animaux (les ruminants en particulier) sont très utiles pour ça. Ils peuvent se déplacer, mangent ce qu’on ne mange pas, et peuvent constituer une réserve de nourriture en cas de mauvaises récoltes (et si on imagine une agriculture sans pesticide et sans engrais minéraux, il vaut mieux être prudent, surtout si l’agriculture n’est plus mécanisée, là l’élevage est carrément plus intéressant, car il demande moins de travail, et que les animaux peuvent en fournir pour les cultures).

        +5

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      • douarn // 24.06.2019 à 11h50

        Merci Véronique, je trouve vos propos très pertinents et pleins de bon sens.

        Si je puis me permettre de prolonger votre commentaire, je dirais qu’en condition d’accès aux ressources contraintes (energie, phosphore, engrais minéraux, facilités de transport, capacités frigo, …) il y a de fortes chances que les agricultures régionnales telles qu’elles existaient avant la révolution verte post-WWII resurgissent sur le devant de la scène, se renforcent des connaissances acquises depuis et s’imposent d’elles même (si mon oncle, agriculteur à la retraite, lisait ce que je dis là il serait peut être effrayé d’imaginer cela).
        Ce serait donc de multiples modèles agricoles adaptés aux conditions climato-pedo-socio-économiques locales qui émergeraient.

        Au XXe, les villes ont été pensées autour des transports fossiles (voiture, transports de denrées, …). Il semble logique que des ressources contraintes y sappent les conditions de vies et poussent leurs habitants à un exode urbain. Les principes permacoles marquent seulement, selon moi, la prise de conscience de populations urbanisées désirant s’inscrire dans la vague néo-rurale post-2005 (C. Rouvière, Retourner à la terre (Éditions PUR)). Mais avant toute installation, il y a probablement plus à apprendre des conditions de production agricole du passé adaptables au contexte actuel que de démouler le modèle perma quelque soit les conditions locales (sol, climat, condition éco, etc).

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        • Véronique // 24.06.2019 à 20h20

          Je trouve moi aussi qu’il est très utile de savoir comment l’agriculture était faite par le passé.
          Et effectivement il n’y a pas un seul modèle possible, il faut avant tout s’adapter aux contraintes de l’environnement.

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        • RGT // 24.06.2019 à 20h29

          Juste à côté de l’ancienne ferme que j’ai acheté en montagne il y a un éleveur (le dernier de la vallée) qui pratique un élevage plus qu’extensif…
          Il pratique l’élevage « à temps partiel » et s’est aperçu, après avoir fait ses calculs, qu’il était bien plus rentable de laisser les vaches en plein champ (même l’hiver, sauf en cas de grand froid) se nourrir d’herbe (« herbe à vaches ») en leur foutant la paix…

          Les vaches sont heureuses, et lorsque je vais dans mon jardin elles accourent pour regarder ce que je fais (ces animaux sont très curieux quand ils ne sont pas stressés).
          Ensuite il les fait abattre, les découpe et avec son épouse réalise des préparations assez simples. entre autres des merguez de « bœuf » réellement succulentes.
          Le tout est vendu directement à la ferme à des prix qui défient toute concurrence, sans même parler de la qualité.

          C’est depuis quelques années la seule viande que je mange. Et rarement en plus, une à deux fois par mois.
          Le reste du temps, c’est purement végétal NATUREL (pas « bio »), en provenance de mon potager et je m’en porte très bien.
          Avec parfois une petite entorse : Un bleu de la Matheysine (naturel aussi, ce fromage n’étant pas très connu et donc pas industrialisé – et provenant d’une ferme que je connais).

          De toutes façons, je n’arrive plus à digérer les saletés industrielles qui me collent des troubles digestifs très gênants.

          Malheureusement pour tous les habitants des grandes métropoles, vous ne pourrez pas bénéficier de cette alimentation « décente » à moins de parcourir des distances importantes.

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      • Nicolas // 25.06.2019 à 19h52

        Ce que vous écrivez n’a pas grand chose à voir avec ce que j’ai écrit. Pour obtenir 1000 calories de steaks, il faut beaucoup plus d’espace que pour obtenir 1000 calories de blé, de lentilles ou autres céréales ou légumes secs. Tout simplement parce que la production de charogne de vaches, c’est en réalité, si vous faites un bilan énergétique, avant tout la production d’excréments de vaches, que vous jetez (youpi la pollution), et ensuite vous récupérer un sous-produit de cette production d’excréments, que vous appelez de la viande. Et évidemment, si vous faites un « élevage » moins industrialisé, ben ça veut dire que vous utilisez encore plus de terre. Et quand on fait le total mondial, votre petit plaisir gustatif représente un gaspillage de 30 millions de km². Oui oui, la surface de l’Afrique.
        L’élevage extensif, comme intensif est la cause très largement majoritaire de la désertification et du déboisement partout dans le monde. Je ne comprends pas bien votre remarque sur les poulets, dont l’élevage est, écologiquement, à peine moins désastreux, à peu près aussi dévastateur pour la santé, et moralement tout aussi abject.

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        • Blabla // 01.07.2019 à 17h42

          Oui, l’élevage demande plus de terres que la culture céréalière ou légumineuse pour un apport alimentaire égal, mais généraliser suppose que toutes les terres sont compatibles avec la seconde : avez vous déjà vu des lentilles pousser dans les alpages?
          Non, la Vie fonctionne avec des écosystèmes différents, pas tous basés sur les mêmes processus (c’est comme ça que des oiseaux, des mammifères et des crocodiles ont survécu aux grands dinosaures il y a 65 millions d’années).
          Élever des vaches ou des chèvres est bien là où on ne fait pas de champs (par ailleurs souvent intensivement exploités et dépendants du pétrole)
          Ceci dit, la population humaine a cru au delà du soutenable : quand la production pétrolière ne permettra plus de nourrir la population, elle décroîtra d’elle même, mais par famine (et morts violentes, parce que les gens ne se laissent pas gentiment mourir de faim)
          Avant ça on aurait pu faire moins d’enfants pour baisser notre population (de nous mêmes, voire sous contrôle d’un état), ce qui aurait été bien plus doux (qui dit qu’il est pire de ne pas avoir d’enfant que de mourir de faim?) et on peut encore s’éloigner de la guerre totale, mais il est difficile de voir plus loin que le court terme

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  • Louis Robert // 22.06.2019 à 13h52

    « En conclusion, si nous prenons en compte l’érosion des sols, la dégradation des terres, le prix du pétrole, l’effondrement des colonies d’abeilles et la croissance démographique, les conséquences sont dramatiques : la civilisation industrielle est sur le point de s’auto-dévorer – si nous ne changeons pas de cap, cette décennie restera dans l’histoire comme celle du début de l’apocalypse alimentaire mondiale. »

    *

    C’est dire que nous, à commencer par nous Occidentaux, devons abandonner notre mode de vie. Nous devons faire la preuve que nous sommes et valons mieux que des prédateurs monstrueusement rapaces, gaspilleurs, pollueurs et destructeurs de notre planète-mère. Nous devons abandonner ce système d’exploitation capitaliste impérialiste qui est l’essence même de l’anthropocène.

    Or comme nous refusons de le faire, nouveau Malthus de mauvaise foi, chacun préfère crier sur la place publique que «nous sommes trop nombreux »… sans pour autant considérer, bien sûr, céder sa place aux démunis qui crèvent avant les fins de mois. Ce sont eux qui, trop nombreux, doivent nous céder la leur. Les rois de la Création, les immortels au centre de cet univers, c’est nous. Et nous entendons bien y rester, au premier rang, jusqu’à la fin de l’effondrement en cours. Privilèges obligent!

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    • Louis Robert // 22.06.2019 à 14h12

      Addenda :

      1. « Jean Ziegler : Pourquoi il faut détruire le capitalisme ? [EN DIRECT] » – Thinkerview

      https://www.youtube.com/watch?v=sIJd1kuR2Ps

      2. Richard Wolff, « Full Marx: Has Karl had the last laugh? » (Karl a-t-il ri le dernier?)

      https://www.rt.com/shows/renegade-inc/462038-finacial-crisis-capitalism-marx/.

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      • septique // 22.06.2019 à 17h08

        C’est vrai. Karl Marx et l’agriculture planifiée à la soviétique avec Oncle Jo c’est mieux…les famines en Ukraine et le Grand Bond en avant de l’oncle Mao (30 à 40 millions de morts) c’est la paradis agricole…sans oublier les retours à la campagne organisés par vos amis sous la direction de Pol Pot…
        Ah la vie verte et simple quoi de mieux ?

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        • Louis Robert // 22.06.2019 à 17h38

          Ayez donc à tout le moins l’honnêteté d’entendre, de lire et de commenter ce que discutent le professeur Wolff et le grand Jean Ziegler (ils l’ont étudié profondément et en ont abondamment écrit), avant d’ironiser inutilement sur les épouvantails que vous confectionnez vous-même afin de plus facilement les abattre. La discussion porte sur le monde d’aujourd’hui dont l’état ne nous échappe pas, sur celui où nous voulons voir vivre, demain, nos enfants et petits-enfants… et sur celui où nous voulons à tout prix leur éviter de seulement, au mieux, survivre… à peine.

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          • septique // 22.06.2019 à 17h45

            J’ai lu Ziegler bien avant vous…et j’ai aussi lu Marx…y compris les écrits de 1848..je ne confectionne pas des épouavantails ce sont les expériences socialistes de vos amis.

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            • Louis Robert // 22.06.2019 à 20h33

              Pour chaque expérience insatisfaisante d’hier que les colonialistes et impérialistes firent tout pour qu’elle échoue, nous en avons entrepris, en entreprenons et en entreprendrons mille qui transforment déjà et transformeront ce monde, au grand dam de l’Empire en déclin et aux abois.

              Prenez seulement le temps de vous pencher sur « La Ceinture et la Route, un projet mondial qui a un train d’avance…. Cette entreprise de très grande envergure… va redessiner le paysage géopolitique mondial… Aucun État dans le monde n’a aujourd’hui un projet de cette ampleur. »

              https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/patrimoine/chine-la-ceinture-et-la-route-un-projet-mondial-qui-a-un-train-d-avance_112903

              Nous nous en reparlerons avant cinq ans, tout comme d’où en sera alors rendu l’Empire, dont bien sûr la France…

                +5

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        • Véronique // 23.06.2019 à 09h04

          Une dictature est une dictature, qu’elle soit d’inspiration communiste ou capitaliste.
          Ces régimes ne peuvent pas servir d’exemple.

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        • Nicolas // 24.06.2019 à 07h48

          Pour ce qui est de la « famine en Ukraine »: contrairement à la propagande ukrainienne (la même qui glorifie les milices fasciste qui ont massacré des Juifs et.des Polonais pendant WWII), elle n’était absolument pas concentrée en Ukraine. La region de la Volga, et le Kazakhstan int aussi été durement touchées. Ensuite, elle n’aurait pas eu lieu sans la guerre économique de l’Empire Américain contre la Russie (oui, déjà) : Washington interdisait l’achat de pétrole et d’or russe, il ne restait que le blé, pour acheter des machines pour industrialiser le pays.

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  • Locksman // 22.06.2019 à 14h28

    On parle beaucoup du CO2 rejeter massivement dans l’atmosphère mais ca reste un cycle naturel parce que les forêts et les océans peuvent réutiliser ce carbone.
    Mais le plastique lui s’accumule, les molécules issu du raffinage du pétrole sont très nombreuses et toxique et elles s’accumulent aussi, la fission nucléaire transforme le combustible d’uranium en plutonium ce qui détruit définitivement la ressource contrairement au hydrocarbures qui peuvent se recombiné sous différentes forme. Il y à aussi la « dispersivité » des métaux comme avec la poudre de titane utilisé comme blanchisseur sur tout et n’importe quoi. Enfin il y a aussi les alliages de métaux qui empêchent leurs recyclage, sauf à en faire du « fer à baudet » pour lester les socles de pylône en béton.
    Le pompon c’est effectivement la destruction accélérer des sols cultivable, quand ce n’est pas la pollution de nappe phréatique!
    Toutes ces questions brûlantes sont toujours court-circuité par la théorie du réchauffement climatique.

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      • Locksman // 23.06.2019 à 17h13

        D’accord Andrea mais il faut allez au bout de la logique dans ce cas et admettre que notre mode de vie est insoutenable énergétiquement.
        Les sources d’énergies intermittente comme le sont les renouvelables nécessite de stocké l’énergie dans des batteries qui ne sont pas du tout écologiques et qui nécessite une ressource de plus en plus rare, le lithium.

        Si on ne veut pas plongé toute les nuits Paris et les grandes villes dans le noir, parce que le soleil s’est couché, il va falloir autre chose que les énergies renouvelable intermittente.
        A ce jour je ne connais pas d’alternative au nucléaire ou au fossile, pour maintenir notre mode de vie…

        J’envisagerai volontiers de réexaminer la pertinence et la nécessité de modifié notre mode de vie pour le rendre plus soutenable et en harmonie avec notre environnement et nos besoins réel si on me le demandait. Malheureusement je n’ai pas ce pouvoir et vous non plus, il est plus probable que la plupart des français souhaitent conserver leurs confort de vie et leurs habitudes rassurantes.

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        Alerter
  • Michel Le Rouméliote // 22.06.2019 à 16h56

    « … Un nouveau rapport indique que le monde devra … » Quel rapport ? De qui ? Publié où ? Quand ?
    Quelqu’un peut me renseigner ?

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    • Louis Robert // 22.06.2019 à 17h23

      « L’ONU prévoit que la population mondiale passera de 7 milliards aujourd’hui à 9,3 milliards d’ici le milieu du siècle. Selon LE RAPPORT publié la semaine dernière par le World Resources Institute (WRI, Institut des ressources mondiales), « les calories alimentaires disponibles dans le monde devront augmenter d’environ 60 % par rapport à leur niveau de 2006 » pour assurer une alimentation suffisante pour cette population plus nombreuse. »

      « Installment 1 of “Creating a Sustainable Food Future”
      ThE GREAT BALANCING ACT » (16 pages)

      http://pdf.wri.org/great_balancing_act.pdf

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  • septique // 22.06.2019 à 17h38

    Il y a un absent (oublions la recherche des coupables dont le très méchant neo-libéralisme).

    C’est L’ENERGIE. Pas d’énergie fossile, pas de carburant, pas de moyens de transport, pas de moyens pour multiplier la quantité produite (tracteurs, etc) nous serions déjà incapable d’alimenter la population mondiale.
    Jusqu’au milieu du 19 ième siècle il y a encore en France des disettes locales (les dernières famines datent du règne de Louis XV). Pourquoi ? Pas de moyens de transport, les régions étaient enclavées, pas de transport d’un endroit à l’autre.

    De moins en moins de carburants, les réserves de phosphate sont estimées à une trentaine d’années, la raréfaction de l’eau va s’accélérer. Il suffit de penser au bassin hydrologique du Gange qui dépend des glaciers de l’Himalaya (en fonte accélérée) et qui est absolument vital pour la survie de 600 millions d’indiens, 60 % du PIB indien.

    Je lisais que la ville de Madras au Tamil-Nadu 20 millions de personnes manque totalement d’eau, les cycles de la mousson sont déjà bouleversés

    La première étape serait de renoncer à la production massive de produits carnés et l’élevage en masse du bétail ..

    Un exemple..depuis le 1 er Janvier ,en France il y a eu la production de 760.000.000 poulets…dans le monde 52 milliards de porcs…si rien ne change sur ce front le reste est impossible.

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    • Nicolas // 22.06.2019 à 19h10

      C’est bien sûr 52 milliards de poulets et non de porcs, qui ne sont « que » quelques milliards à être massacrés (Auschwitz, pour les porcs, c’est seulement 10 fois par jour environ)

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      • Nicolas // 22.06.2019 à 19h27

        Bon, vous avez des informations très différentes des statistiques de la FAO, qui reccueille tout ça de façon très détaillée et pays par pays.

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      • Nicolas // 22.06.2019 à 21h23

        Ah j’ai pigé d’où vient la confusion… Votre chiffre, c’est la masse des porcs, pas leur nombre. Pour le nombre, c’est « seulement » quelque millions par jour, sur un total de 170 millions d’animaux de fermes par jour, dont une écrasante majorité d’oiseaux.

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    • leboeuf // 24.06.2019 à 20h07

      vous ecrivez

       » Il suffit de penser au bassin hydrologique du Gange qui dépend des glaciers de l’Himalaya (en fonte accélérée) »

      ça ne coïncide a prioris pas avec ça

      « 87% des 2018 glaciers de l’Himalaya sont stables depuis 2001 »

      ici en bas de page avec une conclusion pour l’article https://www.climato-realistes.fr/les-glaciers-de-montagne-post-petit-age-glaciaire/

      ici la source de ce titre de fin d’article

      https://timesofindia.indiatimes.com/home/environment/global-warming/87-of-Himalayan-glaciers-stable-since-2001-Javadekar/articleshow/50179129.cms

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  • andrea // 22.06.2019 à 17h58

    Ne pas oublier le gaspillage: en occident c’est 40% de la production qui est gaspillée; OK? on peut aussi manger moins et se porter mieux, non?
    Ensuite boycotter l’agriculture et l’élevage industriels, mais là, il va falloir se priver un peu…enfin, faire la guerre au gouvernement et à la FNSEA si complices.

      +9

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    • leboeuf // 24.06.2019 à 20h09

      « on peut aussi manger moins et se porter mieux, non? »

      on peut aussi et surtout arreter de vouloir acheter en grande surface le produit qui a la date de peremption la plus longue tout en laissant les autres, on peut aussi arreter de jeter a la maison (hors quelques rares exceptions) un produit don la date est passe de 3 jours ou arrive juste a terme.

        +1

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  • Geoffrey // 22.06.2019 à 19h49

    où l’on apprend que l’inertie sera la plus forte…

    pour changer la donne, il aurait fallu agir autrement il y a 40 ans…

    non seulement « on » a élu les pires mais en plus on continue dans la mauvaise direction, l’un étant la cause de l’autre. Il faudrait rebrousser chemin ET prendre la bonne direction : 2 fois le même travail..trop dur !!!

    ce n’est plus possible pacifiquement

    Geof’, expert en rapport de force

      +2

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  • Damien // 22.06.2019 à 20h08

    Il paraît que cette année, les récoltes de blé atteindront un record dans l’hémisphère nord. Il y a tellement de gâchis dans l’agriculture que je ne pense pas qu’il y ait réellement un problème à nourrir le monde. Certaines prévisions des années 1960 prévoyaient aujourd’hui la population mondiale de 12 (pour les plus « optimistes ») à 18 milliards!… Alors qu’on atteindra même pas les 10 milliards… Le problème réside dans le mode de vie nord américain qui se répand dans le monde entier et qui conduit à ces impasses. Il faudrait d’abord arrêter le bâtir à outrance des ZAC, des lotissements ou encore des universités qui grignotent dramatiquement des terres agricoles, ce ne serait déjà pas si mal. Et c’est complètement absurde de vouloir transformer des pays comme le Brésil, l’Argentine ou autre en « jardins » pour le reste du monde, ou encore de faire de la Chine le fournisseur mondial de concentré de tomates alors qu’ils devraient d’abord veiller à leur propre sécurité alimentaire.

      +3

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    • Nicolas // 24.06.2019 à 09h05

      C’est quoi votre plan pour rester à moins de 10 milliards ? Une guerre nucléaire, ou une bonne pandémie d’ébola génétiquement amélioré ? La dernière estimation (rapport de l’ONU de la semaine dernière) est de 10,9 milliards, ça fait seulement la population actuelle UE+USA à éliminer.

        +1

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  • Philnosy // 22.06.2019 à 20h39

    Une chose toute simple pour la France, supprimer la SAFER et encourager ces très nombreuses personnes voulant devenir actives dans le changement agricole et sociale. C’est en detricotant les règles qui ont engendrées ce naufrage que l’on redonnera à l’homme les moyens et l’envie de créer. Les élites consanguines eprisent de richesse ne pourront plus tricher très longtemps. Il serait prudent et humaniste de passer les commandes aux courageux emprunts d’imagination et de bon sens.

      +5

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    • Véronique // 23.06.2019 à 19h44

      Ce n’est pas parce que les Safer ne font plus le boulot qu’il faut les supprimer.
      Les Safer constituent un instrument de régulation du marché des terres agricoles. Elles peuvent permettre justement d’éviter que seuls quelques-uns n’aient accès à la terre.

        +1

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  • RV // 23.06.2019 à 00h12

    http://www.permaculteurs.com/article/lagroecologie-perene-a-cuba/
    +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
    On parle souvent d’agro écologie sans pouvoir citer un seul endroit où elle est vraiment appliquée. Cuba est vraiment le pays dans lequel une révolution agroalimentaire a démarré depuis 20 ans. Il y a certes eu des hauts et des bas mais voilà ce que l’on peut dire aujourd’hui sur ce pays précurseur.

    Ce qui a été le facteur déclenchant de cette prise de conscience de l’agriculture à Cuba a été que ce pays pratiquait une agriculture très industrielle avec les exportations de produits comme la canne à sucre, le cacao, le café et le tabac en direction de l’URSS. Mais en 1990, il y a eu l’effondrement du communisme et du bloc soviétique. Les accords passés alors sont devenus caducs et Cuba a perdu son principal partenaire commercial. Les productions alimentaires dégringolent et le pays entre en phase de crise. Mais cette crise a été comme une sorte d’électrochoc et les gouvernements ne se sont pas laissé abattre. Afin d’être plus autonomes et beaucoup moins dépendants des importations, ils ont réintroduit de la diversité dans l’agriculture. Voilà le début de l’agro écologie. La différence avec les pays européens qui ont du mal à se sensibiliser sur le sujet est que Cuba s’est retrouvé dans une situation d’urgence pour se nourrir. Tout le monde a les yeux rivés vers Cuba qui a réussi la reconversion de son système agricole à l’échelle nationale.

      +4

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    • septique // 23.06.2019 à 03h35

      Je vais a Cuba très souvent..les gens n’ont RIEN a manger..ou quasiment…sauf si vous avez des $ US gracieuseté des expats cubains. Le rationnement est partout y compris pour l’huile, le gaz pour cuire (des bonbonnes), la farine, le poulet, pas de poisson, etc…sans parler des couches, du dentifrice, etc..
      Les cubains qui s’en tirent sont ceux du secteur hôtelier qui volent la nourriture dans les restaurants des complexes touristiques, revendent le rhum, les cigares..je ne critique pas ils tentent de survivre.
      L’agriculture..des boeufs, des chevaux faméliques, des mulets, pas de tracteur ou très peu…la qualité de la nourriture est épouvantable sauf si vous avez des $ us…Si vous êtes un ouvrier agricole ou un paysan a Cuba vous êtes dans le bas de l’échelle. Il suffit de louer une voiture et de visiter des villages en-dehors des zones touristiques, une pauvreté immense, des cabanes en tôle, l’électricité 2 heures par jour, etc..
      Les Cubains sont des gens formidables qui subissent un régime qu’ils détestent, il suffit de les connaître depuis longtemps et de tenter de les aider pour que les langues se délient…

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      • Larousse // 23.06.2019 à 09h52

        Fort bien ! votre témoignage. Vous avez alors la conviction chevillée au corps de l’abjection du communisme et vous alimentez cette conviction de faits concrets au-delà de la lecture du Livre noir du communisme de Stéphane Courtois qui a libéré de nombreux Français de cette ignoble idéologie.
        Au moins votre témoignage a l’avantage de convaincre des Français de ne pas recommencer à tomber dans cette « maladie utopique » du communisme ! et surtout de nous rassurer (vous et nous j’entends) que la situation au moins en France est enviable, puisque vous avez la chance de rentrer (ça n’a pas été toujours le cas des « malgré nous » Alsaciens sous l’odieux Staline).

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        • Serge F. // 23.06.2019 à 16h00

          L’insuccès des pays communistes ou socialistes est en bonne partie due à la pression des puissances capitalistes sur eux. Essayez de vivre vous avec un blocus qui dure des dizaines d’années. Et Cuba n’est pas le seul pays dans ce cas. En effet, si notre pays voulait acheter du pétrole au Venezuela, il ne le pourrait pas car il subirait les foudres des Etats-Unis qui, grâce au fait que leur monnaie est la monnaie d’échange internationale, dispose d’un pouvoir dissuasif puissant :

          https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/28/l-embargo-americain-sur-le-petrole-venezuelien-entre-en-vigueur_5455924_3210.html

          Pourtant, il serait bon que la France aille s’approvisionner au Venezuela plutôt qu’en Arabie saoudite, quitte à l’aider à développer ses infrastructures.

          Cuba vit mieux aujourd’hui que du temps où les Etats-Unis en avait fait un lupanar. Vous devriez protester contre l’attitude des Etats-Unis qui ignorent impitoyablement les 25 résolutions décrétées par l’Assemblée Générale des Nations Unies qui condamnent les sanctions contre Cuba et le blocus. Ce pays se comporte comme un empire qui ne suit que ses propres règles contre le droit des peuples à pouvoir disposer d’eux-mêmes.

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      • douarn // 23.06.2019 à 10h01

        septique,
        je ne connais pas Cuba et imaginer qu’un tel environnement puisse ne pas subvenir à alimenter sa population me laisse dubitatif.

        Mais ce que vous en dites est trop court. Il serait peut être plus juste de dire que les cubains détestent leurs régime dans le contexte où les USA l’ont acculé (crispation autoritaire sous l’effet des attaques US, propagande capitaliste). Il faut quand même se rappeler que ce sont ces mêmes USA qui avaient la main sur Cuba sous le régime Batista jusqu’en 1959, date de la révolution cubaine. Batista a fini sa vie en 1973 en Espagne. Je suis toujours étonnés que peu d’occidentaux ne s’offusquent de voir nos représentants accorder l’asile aux dictateurs. A mon avis, l’accueil de Tatcher fait a Pinochet fut un sommet de vulgarité…
        https://i.telegraph.co.uk/multimedia/archive/02589/thatcher_2589656k.jpg

        Bref, je pense que Cuba est à l’image de ce qui se passe ou va se passer dans certains pays riches/endettés, comme la Grèce par ex. Je suis sûr que les grecs détestent leur régime tout autant que les cubains mais les eurocrates ne veulent pas qu’il en soit fait le détail.
        Il semblerait donc que cela ne soit pas une question de mode de gouvernance mais juste une question d’accès aux ressources. Il n’y a jamais de mauvais manager dans un contexte de ressources non contraintes. Les bons managers se révèlent dans les contextes contraints et sont souvent autoritaires car les contextes contraints s’opposent aux libertés individuelles.

        Merci de m’avoir lu.

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        • RV // 23.06.2019 à 13h21

          @ douarn // 23.06.2019 à 10h01

          Je ne fais que citer un article . . .

          Quand à affirmer « ne pas connaitre » Cuba
          « et »
          que les cubains détestent leur gouvernement
          me laisse rêveur !

          Quand à l’accès aux ressources, ressources agraires en ce qui concerne Cuba, elles sont totalement dépendantes du régime de propriété des terre arables et en l’occurrence de la réforme agraire qui s’est attaquée au système latifundiaire
          https://www.persee.fr/doc/rural_0014-2182_1963_num_8_1_1050

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      • Geoffrey // 23.06.2019 à 10h40

        Cuba ? quel rapport avec le communisme ?

        pq pas hollande socialiste, tant qu’on y est ? (rappel pour les français : la Hollande n’est pas un pays mais une région des Pays-Bas)

        Rappel historique : Castro rencontre Nixon en ’59, alors vice-président…mais ça coince : Nixon veut voir Castro déguerpir, c’est là qu’arrive Khrouchtchev : à moindre frais, il sauve Castro et plante une épine dans le pied des USA…

        ça s’appelle de la géopolitique.

        en Roumanie, les gens avaient faim…pas de pain, mais ceaucescu vendait pourtant du blé au Canada : comment est-ce possible ?

        je te laisse réfléchir…

        Geoffrey, neo-communiste belge

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      • ouvrierpcf // 26.06.2019 à 16h12

        [modéré] septique a til entendu parler de l’embargo de 1953!!! sait il ce que c’est un embargo ? mis en place organisé par la première puissance militaire industrielle mondiale situé a moins de 100kilometre de plage à plage? Cuba ne s’en sort que parce c’est une ile Comme l’Angleterre qui n’a jamais été envahie !! [modéré]

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    • Nicolas // 24.06.2019 à 09h15

      Merci pour ce rappel. Je vais vous surprendre parce que je connaissais un petit bout de cette histoire. Une personne de ma famille, citoyen américain, a participer à cette évolution, dans le cadre d’un des très rare échange entre les deux pays, lors duqel il a rencontré Fidel Castro. Ça m’a surpris, qu’il ait pu accepter de travailler pour l’affreux dictateur communiste. Et c’est ce jour-là qu’un mur de certitudes (comme celui qui barricade l’esprit de « septique ») s’est effondré, parce que j’ai découvert que la principale cause de misère de Cuban c’est la guerre économique des USA contre cette île (que les USA, depuis le milieu du 19è siècle, considèrent comme leur appartenant de droit), et pas du tout le « régime » communiste » qui fournit à tous l’éducation et les soins médicaux.

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  • max // 23.06.2019 à 10h58

    J’habite dans un lieu de France plutôt enclavé : Briancon, plus haute ville (historique) d’Europe.
    50% de l’électricité y est produit en localement via des barrages hydroélectriques gérée par la municipalité.
    L’eau coule a flot mais est très calcaire, en gestion locale.
    Les cultures ne sont pas grandes à cause du manque de terrains plats mais abondantes au vu des produits du terroir.
    On y ramasse Champignons, Myrtilles et autres douceurs.
    Même pendant les périodes de canicules, les nuits sont fraiches.
    Pas de moustiques (mais des mouches).
    La faune : chamois, cerfs, renards, marmottes, loups et même Hermines dans la Vallée de la Clarée.
    Une petite France différente de ce que décrit l’article.
    PS : Et l’air pur.

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  • Julien // 23.06.2019 à 11h12

    Le libéralisme nous conduit vers l’effondrement. Cette théorie, plus que recevable va se réaliser dans les 10 ans à venir. tous les indicateurs le montrent. C’est déjà trop tard et à vrai dire c’est la meilleure chose qui puisse arriver à cette planète. Comprendra qui voudra. Commencez à bécher votre jardin, c’est pour bientôt.

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  • Kilroy // 23.06.2019 à 11h53

    C’est déjà tendu dans certaines régions cette année :
    – la saison 2019 est cauchemardesque dans le MidWest américain avec des inondations qui risquent de réduire considérablement les récoltes.
    https://climatecrocks.com/2019/05/19/crop-catastrophe-shaping-up-in-midwest/
    – Après une canicule record, la mousson est enfin arrivée en Inde. Reste à savoir ce que ça donnera au niveau des récoltes, vu que des villages complets ont été abandonnés faute d’eau.
    https://www.theguardian.com/world/2019/jun/12/indian-villages-lie-empty-as-drought-forces-thousands-to-flee
    – en Australie, la chaleur intense de l’été (notre hiver) à fait suite à des inondations record à l’automne (notre printemps), causant la perte de centaines de milliers de têtes de bétail qui sont mortes noyées.
    https://edition.cnn.com/2019/02/13/australia/cattle-crisis-australia-intl/index.html
    – en Europe, la canicule de 2018 avait fait baisser les rendements et augmenté les prix des céréales.
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/08/02/la-canicule-fait-flamber-le-prix-des-cereales_5338496_3234.html

    La moisson a débuté en France, on verra ce que ça donne cette année… si les orages ne s’en mêlent pas !

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  • Bernard // 23.06.2019 à 20h16

    Pour rappel, la même question de la « productivité » de la terre s’est posée en 1792 en France. Dans son livre « Du système de dépopulation », Gracchus Babeuf écrit que le Parlement a acté que la population française était trop nombreuse vis à vis de ses terres agricoles, et que le massacre vendéen a été encouragé dans ce cadre, pour ramener la population française à un niveau où on pourrait la nourrir.

    Si ce qu’il dit est vrai, on a encouragé un génocide parce qu’il est impossible de nourrir 23 millions de Français…
    Vous êtes surs de vouloir rejouer à ça ?

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    • Serge F. // 24.06.2019 à 13h22

      Cet ouvrage de Gracchus Babeuf est typiquement thermidorien. Il y fait parler des hommes qui ont été exécutés, et ne peuvent donc pas se défendre, dans le but d’accréditer sa thèse. Il ne croyait pas en l’incapacité de nourrir le peuple français :

      « Outre que je ne crois pas avec eux que les productions du sol français aient jamais été en proportion inférieure aux besoins de tous ses habitants, c’est ce que je suis encore, sur le chapitre de l’extermination, homme à préjugés. Il n’est pas donné à tous d’être à la hauteur de Maximilien Robespierre. Je crois que dans le cas même où il serait bien reconnu que les moyens en subsistances d’une Nation ne seraient point en mesure suffisante pour remplir l’appétit de tous ses membres ; je crois qu’alors les simples lois de la nature commandent au lieu de la dépopulation, la privation partielle de chacun des membres, pour satisfaire, par égalité, dans la proportion usuelle, les besoins de tous. »

      https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k847909/f33.image

      A noter que Babeuf changera plus tard complètement d’avis au sujet des moyens utilisés par la Révolution :

      « Je confesse aujourd’hui de bonne foi que je m’en veux d’avoir autrefois vu en noir et le gouvernement révolutionnaire, et Robespierre, Saint-Just, etc. […] Je crois que ces hommes valaient mieux à eux seuls que tous les révolutionnaires ensemble, et que leur gouvernement dictatorial était diablement bien imaginé […] Le salut de 25 millions hommes ne doit point être balancé contre le ménagement de quelques individus équivoques. Un régénérateur doit voir en grand. Il doit faucher tout ce qui le gêne […] Il est vrai que ces idées-là pouvaient entraîner toi et moi. Qu’est-ce que cela faisait si le bonheur commun fût venu au bout ? » Gracchus Babeuf, lettre du 9 ventôse an IV (28 février 1796) à Joseph Bodson.

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      • ouvrierpcf // 26.06.2019 à 17h04

        Qu’est-ce qu’une loi causale ? C’est un rapport nécessaire, constant et partout visible entre les phénomènes; par exemple, le volume des corps augmente avec la température, un liquide suffisamment chauffé se transforme en vapeur, la circulation fiduciaire trop grande provoque la dévalorisation de la monnaie; tant qu’existera le capitalisme, nous aurons forcément des guerres; si la petite production existe dans un pays en même temps que la grande, cette dernière vaincra, en fin de compte, la première; si le prolétariat attaque le capital, ce dernier se défend par tous les moyens qui sont en son pouvoir; si la productivité du travail croît, les prix baissent; si l’on introduit une certaine quantité de poison dans l’organisme humain, l’homme meurt, etc… Etc… On peut dire, en un mot, que toute loi causale s’exprime par la formule suivante : si nous sommes en présence d’un phénomène donné, d’autres phénomènes lui correspondront obligatoirement. Expliquer un phénomène, trouver sa cause, cela veut dire découvrir un autre phénomène, dont dépend le premier, et expliquer ainsi le rapport causal des phénomènes.

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  • christian gedeon // 25.06.2019 à 17h23

    C’est pratique la crise alimentaire…çà vous déstabilise les choses en moins de deux.Ventre affamé n’ a point d’oreilles,n’est ce pas?L’arme de la nourriture a toujours existé. jamais à cette échelle. Rome est tombée en grande partie parce que l’annone n’arrivait plus d’Afrique du Nord.Mais là l’arme est inversée,en quelque sorte.ce n’est pas Rome qui est dans la merde,n’est ce pas? Par ailleurs,les chiffres du gaspilalage alimentaire donnent le tournis. Et çà va de la destruction des « surproductions  » sur place,et parès être passée par le filtre des transports et conditionnements,par les invendus détruits des circuits de distribution au public,et le jetté à la poubelle de ce même public…les responsabilités sont à tous les niveaux.

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  • Yanka // 26.06.2019 à 00h49

    Quelques hommes sont intelligents et sages. La majorité est stupide et vit en se moquant du quart comme du tiers, et le reliquat est cynique ou impuissant. Nous sommes donc fichus, et c’est tant mieux, car ça tourne au grand n’importe quoi, à une comédie mièvre et grotesque. Personne ne décidera jamais de modifier radicalement nos façons de vivre, et l’Afrique, l’Asie, aspirent à vive comme nous avons vécu, en obèses, en insouciants. Nous n’arrêterons rien. Nous parviendrons peut-être à nous suicider, plus ou moins foireusement. RIP et adieu, c’était pas mal par moments !

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