Les Crises Les Crises
19.novembre.202319.11.2023 // Les Crises

Revue de presse du 19/11/2023

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Cette semaine dans la revue de presse, l’Europe des lobbies, la France de l’environnement, de la pauvreté et de la surveillance, et l’Allemagne de la guerre (sans doute les seuls dirigeants plus dingues que les nôtres dans les crises militaires actuelles). Mais pour s’évader un peu, un tour dans les étoiles. Merci à nos contributeurs.

CHINE

Comment expliquer le ralentissement de la croissance chinoise ?

"« La croissance économique de la Chine de ces quatre dernières décennies est l’un des plus grands bouleversements mondiaux de ces tous derniers siècles. A partir de 1979, le pays s’est radicalement transformé, passant d’une économie agraire à une économie dominée par les services et l’industrie et la Chine constitue aujourd’hui la plus grande puissance commerciale dans le monde. Cependant, ce "miracle de croissance" a récemment montré des signes d’affaiblissement. Même avant la pandémie de Covid-19, la croissance ralentissait en raison de vents contraires démographiques, d’un ralentissement du secteur immobilier et d’un retour à une gestion plus étroite de l’économie par l’État."

Source : Annotations

ENVIRONNEMENT

La « saison » des vagues de chaleur s’allonge et s’intensifie sous l’effet du réchauffement climatique

"Plus fréquentes qu’avant, ces vagues surviennent aussi de plus en plus tôt, en juin ou tard en août, voire en septembre, allongeant la part de l’été soumise aux fortes chaleurs en France. Dix jours après une vague de chaleur historiquement forte et tardive subie du 17 au 24 août, la France a subi un deuxième épisode de chaleurs exceptionnelles du 4 au 11 septembre. Un épisode particulièrement marqué au nord-ouest du pays, où il a été classé comme « vague de chaleur » dans six régions (Bretagne, Normandie, Hauts-de-France, Centre-Val de Loire, Pays de la Loire et Ile-de-France). De nombreux records de températures ont aussi été observés pour un mois de septembre. Un fait qui illustre l’allongement de la « saison » des vagues de chaleur sous l’effet du réchauffement du climat."

Source : Le Monde

Amazonie : la sécheresse bouleverse la vie d'habitants de Manaus

"Non loin du lieu emblématique et hautement touristique de la rencontre des eaux noires du Rio Negro et marron du Solimoes, deux des principaux affluents de l'Amazone, un lac a cédé la place à une vaste étendue de terre craquelée. Seul un petit ruisseau subsiste à l'endroit où se trouvait le lac Lago do Aleixo. Un symbole fort de la gravité de la sécheresse exceptionnelle qui touche actuellement l'Etat d'Amazonas (nord) et sa capitale Manaus, principale métropole de l'Amazonie brésilienne."

Source : Sciences et Avenir

EUROPE

Projet de loi sur les emballages : « McDonald’s, KFC... ont fait un lobbying intense »

"L’ambition initiale de la Commission européenne qui a déposé le projet de texte était de réduire la quantité d’emballages mis sur le marché dans l’Union européenne. Pour cela, plusieurs propositions étaient listées : améliorer la conception des emballages pour permettre le réemploi et faire du recyclage, lutter contre le suremballage et, de façon générale, réduire les emballages à la source. Ce texte est discuté depuis un peu plus de deux ans maintenant. Il est de plus en plus édulcoré au fil des discussions. Les données annuelles d’Eurostat montrent que les déchets d’emballages en Europe continuent d’augmenter, avec plus de 188 kg de déchets par an et par habitant en 2021, soit 10,8 kg de plus qu’en 2020. On pointe beaucoup la pollution plastique, mais cette hausse des déchets d’emballage est aussi due aux papiers et cartons utilisés, notamment, pour la vente à emporter dans les fast-foods."

Source : Reporterre

Europe : le texte sur la pollution automobile « vidé par le lobby »

"Le Parlement européen a adopté, le 9 novembre, une proposition de nouvelles normes (Euro 7) visant à réduire la pollution automobile. Une réglementation bien en retrait par rapport à l’ambition initiale du texte proposée par la Commission européenne, qui visait le « zéro pollution » d’ici 2050 dans le cadre de son pacte vert. Ces nouvelles normes diffèrent très peu des normes Euro 6 en vigueur depuis 2014. Certes, les émissions d’oxydes d’azote (NOx), des polluants très toxiques, des véhicules diesel plus polluants devront être alignées sur celles des véhicules à essence. Mais les seuils d’émission de ces derniers n’ont pas été durcis par rapport à Euro 6."

Source : Reporterre

FRANCE

« La France, c’est 1 % des émissions mondiales » : pourquoi il faut en finir avec cet argument absurde

"Dans son entretien début septembre pour la chaîne Youtube Hugo décrypte, Emmanuel Macron a déclaré que « la France, c’est 1 % des émissions mondiales », un élément de langage récurrent qui a été jusqu’à énerver le climatologue Jean Jouzel. La mise en exergue du « 1 % des émissions mondiales » sert souvent à droite de l’échiquier politique à montrer qu’il est vain de réduire les émissions de gaz à effet de serre en France. De nombreuses mises au point ont répondu à cet argument du 1 %, selon des voies semblables. Elles consistent pour l’essentiel à contester les chiffres avancés, soit en recourant à d’autres modes de comptabilisation des émissions, soit en cumulant les émissions passées pour mettre en évidence la responsabilité historique de la France."

Source : L'Obs

Monsieur le préfet des Hautes-Alpes,

"Dans les Alpes, un projet d'extension d'un téléphérique sur un glacier fragilisé par le dérèglement climatique suscite une puissante opposition d'habitants. Pourtant, à ce jour, rien n'a pu arrêter l'appétit des aménageurs, alors que La Grave a résisté depuis des années à l’appel du tourisme de masse. Cette lettre ouverte est publiée à quelques jours d’une date butoir décisive pour la poursuite ou le renoncement du chantier. Vous avez jusqu’au 26 septembre pour statuer sur la nécessité d’une demande de dérogation pour destruction d’espèce protégée dans le cadre de la construction d’un troisième tronçon de téléphérique sur la commune de La Grave. Une plante rare et endémique des montagnes du Dauphiné, l’Androsace, a élu domicile sur les lieux des travaux. Pluri-centenaire, elle n’existe nulle part ailleurs. Comment cette histoire de fleur est-elle parvenue jusqu’à vous ?"

Source : Terrestres

GÉOPOLITIQUE

Pour son ministre de la Défense, l’Allemagne doit « se préparer à la guerre »

"Désormais, il s’agit de « réparer » la Bundeswehr… D’où la « Zeitenwende » [« tournant » ou « changement d’époque »] annoncé par Olaf Scholz, le chancelier allemand, en mars 2022. Ce qui s’est depuis concrétisé par la création d’un fonds spécial de 100 milliards d’euros afin de remettre à niveau les capacités militaires du pays. Cependant, certains estiment que le rééquipement et la remise en état de la Bundeswehr n’est pas assez rapide. Ce que Boris Pistorius, le ministre allemand de la Défense, a contesté, lors d’un entretien accordé à la ZDF, le 29 octobre. « Tout ce qui a été gâché en 30 ans et délabré ne peut pas être récupéré en 19 mois », a-t-il fait valoir. « Mais dans trois, quatre ou cinq ans, la Bundeswehr sera complètement différente », a-t-il assuré."

Source : Opex 360

Ingérences culturelles à foison en Afrique « Ils sont mieux que les Français ! »

"Dans la foulée du coup d’État de septembre 2022, les Instituts français du Burkina Faso ont été saccagés. La diplomatie culturelle pâtit du rejet suscité par Paris. Les autres puissances, Chine et Russie en tête, en profitent pour financer programmes artistiques et linguistiques en Afrique. Au Centre d’études turques, ouvert depuis un an au sein de l’université de Yaoundé II, de jeunes Camerounais inscrits aux cours de langue s’activent sous le portrait du président Recep Tayyip Erdoğan. Ils préparent un menemen, plat traditionnel très répandu en Turquie. « J’ai voulu apprendre la langue turque après avoir regardé des séries télévisées de ce pays », nous dit l’une des étudiantes, Inaya Ngogang, tandis que sa camarade, Zahra Oumanou, met en avant « le fait de partager la même religion » que les Turcs, musulmans comme le tiers de la population camerounaise."

Source : Le Monde Diplomatique

INEGALITES

En 2021, les inégalités et la pauvreté augmentent

"En 2021, en France métropolitaine, le niveau de vie médian annuel des personnes vivant dans un logement ordinaire est de 23 160 euros. 9,1 millions de personnes vivent au‑dessous du seuil de pauvreté monétaire, soit 1 158 euros par mois pour une personne seule en 2021. a reprise de l’activité en 2021 s’est accompagnée d’une hausse des revenus du travail et des dividendes reçus par les ménages, plus marquée pour les ménages les plus aisés dont le niveau de vie augmente. À l’opposé, la non-reconduction des aides de solidarité exceptionnelles versées en 2020 en lien avec la crise sanitaire a pesé sur les niveaux de vie des ménages les plus modestes qui diminuent en 2021."

Source : Insee

LIBERTÉS

La police nationale utilise illégalement un logiciel israélien de reconnaissance faciale

"En 2015, les forces de l’ordre ont acquis, en secret, un logiciel d’analyse d’images de vidéosurveillance de la société israélienne Briefcam. Depuis huit ans, le ministère de l’intérieur dissimule le recours à cet outil qui permet l’emploi de la reconnaissance faciale. C’est devenu une habitude. Ce mardi 14 novembre, comme ce fut le cas lors de l’édition précédente, Gérald Darmanin inaugure le salon Milipol, au parc des Expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Consacré à la sécurité intérieure des États, ce salon est une vitrine mondiale pour des entreprises souvent inconnues du grand public. C’est le cas de Briefcam, une société israélienne spécialisée dans le développement de logiciels destinés à la vidéosurveillance algorithmique (VSA)."

Source : Disclose

MANIFESTE

"La « Smart City » révèle son vrai visage : celui d’une mise sous surveillance totale de l’espace urbain à des fins policières. En septembre 2019, des associations et collectifs militants ont donc lancé la campagne Technopolice, afin de documenter ces dérives et d’organiser la résistance. Partout sur le territoire français, des élus à la tête de nos villes, de nos départements ou de nos régions collaborent avec l’État et le secteur privé pour développer des programme de « Safe City », déclinaison sécuritaire de la « Smart City ». Le but ? Transformer nos villes en gigantesque tube où les formes les plus avancées du contrôle social pourront être mises au point." [Présentation générale du site qui propose aussi des billets de blog]

Source : Technopolice

RÉFLEXION

L’écosocialisme de Marx : l’œuvre de réinterprétation par Kohei Saito

"En 2017, l’auteur japonais Kohei Saito publiait La nature contre le capital : L’écologie de Marx dans sa critique inachevée du capital. Cet ouvrage est central pour comprendre les récents développements sur la pensée écologique de Marx. Il défend la nécessité de conserver les apports du marxisme – en les amendant au besoin – pour mieux penser et lutter la catastrophe climatique. Le travail de Saito s’ancre dans une vaste littérature dédiée à la relation du marxisme à l’écologie. Pendant longtemps, Marx a été critiqué par des auteurs écologistes pour l’inspiration prométhéenne de ses textes et sa croyance dans un développement technologique et économique illimité – particulièrement prégnante à son époque. Cette interprétation semblait rendre le marxisme obsolète pour penser la crise climatique."

Source : Le vent se lève

SCIENCES

Une exoplanète photographiée dans un système à deux étoiles

"Deux étoiles, une naine brune et une planète géante ; telle est la composition du système de HIP 81208, à moins de 500 années-lumière de la Terre. Cette fois, la détection de la planète, une géante gazeuse bien plus massive que Jupiter, ne s’est pas faite de manière indirecte, mais bien grâce à une image, obtenue par le VLT. Les photos d’exoplanètes sont rares. Même si les astronomes comptent plus de 5000 de ces nouveaux mondes dans leurs catalogues, ceux dont ils ont réussi à obtenir une image se comptent encore sur les doigts des deux mains. À ce titre, le cliché du système stellaire de HIP 81208, à 476 années-lumière dans la constellation du Scorpion, est une prouesse. Il a été obtenu par le Very Large Telescope."

Source : Ciel et Espace

SOCIETÉ

Quitter la ville ?

Pendant plus de deux ans, médias et commentateurs ont navigué dans la brume. Faute de données précises, ils ne pouvaient mesurer l’étendue de ce fameux « exode urbain ». Avec la publication, en 2022, de données et d’enquêtes scientifiques sur le sujet, le paysage s’est précisé : au-delà des départs marginaux, il n’y a pas eu d’exode urbain, et il n’y a pas eu de « revanche des campagnes ». "Sitôt annoncé, en mars 2020, le premier confinement, les routes et les gares furent prises d’assaut par des habitants désireux de rejoindre leur résidence secondaire ou leur maison de famille. Pas moins de 451 000  Parisiens auraient quitté la capitale en mars-avril, soit le quart de la population de la ville et quatre fois plus qu’en période normale. Le même phénomène a touché la plupart des métropoles mondiales."

Source : Manière de voir (LMD)

Le monde parfait [Vidéo]

"Une année durant, Patric Jean a filmé la vie dans un grand centre commercial. Sans commentaire, une immersion captivante dans un lieu où tout est pensé pour nous faire consommer. Plutôt que de rester seul chez lui, Pierre passe ses journées au centre commercial, où tout le monde le connaît. En vieil habitué, l'homme se régale de pouvoir y faire la bise chaque matin aux jolies vendeuses. Courant des parkings aux allées où se pressent les badauds, le directeur de cette gigantesque machinerie veille au grain : "Notre rôle, explique-t-il, est de mettre le client en condition d'acheter. Il faut qu'il pose son cerveau, qu'il oublie toutes ses contraintes."

Source : Arte

Commentaire recommandé

Sylphe // 19.11.2023 à 09h44

 » Il faut qu’il pose son cerveau, qu’il oublie toutes ses contraintes. »
Au lieu de voir de l’antisémitisme partout, même où il n’est pas, on ferait mieux de condamner ce genre de concept, comme un crimes contre l’humanité.
Nous sommes dans une civilisation du commerce, avec le culte du veau d’or, ce qui est dégradant.

21 réactions et commentaires

  • Myrkur34 // 19.11.2023 à 07h33

    Pour compléter l’article de Terrestres, Monsieur le préfet des Hautes-Alpes..

    https://lagrave-autrement.fr/

    https://www.ledauphine.com/economie/2023/10/13/telepherique-de-la-meije-les-militants-des-soulevements-de-la-terre-levent-le-camp

    Avec ce discours de l’ancien maire dans l’article du Dauphiné..
     » Des travaux indispensables pour assurer l’équilibre économique des Téléphériques de La Meije et éviter ainsi la mort du village  »

    Or qu’apprenons nous en zieutant la page La Grave « section logement », sur Wikipédia ?

    En 2017, la commune compte 984 logements, dont 24,5 % de résidences principales, 73,6 % de résidences secondaires et 1,9 % de logements vacants. La part des ménages propriétaires de leur résidence principale est de 56,7 %.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Grave

    A première vue, ton village il est déjà mort humainement parlant, et ce sont les chiffres de 2017.

    Mais le dernier article de « La Grave autrement » explique bien les vrais tenants et aboutissants de cet énième projet courtermiste de l’industrie de la neige en France.

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  • calal // 19.11.2023 à 08h35

    « ralentissement de la croissance en chine »

    « la croissance ralentissait en raison de vents contraires démographiques, d’un ralentissement du secteur immobilier et d’un retour à une gestion plus étroite de l’économie par l’État. »

    D’autres emettent l’hypothese que l’etat chinois est en train de faire le menage dans son secteur financier et immobilier afin d’eviter de finir comme le japon dans les annees 80-90. Certains postulant meme que ces « crises financieres » seraient un moyen pour les dominants americains de couler leurs rivaux…

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  • Sylphe // 19.11.2023 à 09h44

     » Il faut qu’il pose son cerveau, qu’il oublie toutes ses contraintes. »
    Au lieu de voir de l’antisémitisme partout, même où il n’est pas, on ferait mieux de condamner ce genre de concept, comme un crimes contre l’humanité.
    Nous sommes dans une civilisation du commerce, avec le culte du veau d’or, ce qui est dégradant.

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  • Cévéyanh // 19.11.2023 à 10h35

    En complément de la vidéo d’Arte : Le monde parfait ; un article de Consoglobe : « Marketing olfactif : quand les enseignes nous mènent par le bout du nez »
    https://www.consoglobe.com/marketing-olfactif-quand-les-enseignes-nous-menent-par-le-bout-du-nez-cg
    « Il intervient à 3 niveaux différents :
    – la perception de l’offre ; tout ce qui touche à une réaction purement cognitive, comme la perception d’un produit ou d’un service haut de gamme ou bas de gamme ;
    – le niveau affectif en agissant sur l’humeur du client ;
    – le niveau comportemental, c’est-à-dire la décision d’achat. »

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  • Cévéyanh // 19.11.2023 à 10h51

    Sur l’article « Quitter la ville ? »
    C’est peut-être la survenue du télétravail qui fait que le phénomène n’est pas aussi étendue. Des personnes peuvent faire du télétravail quelques semaines et le font maintenant aussi à la campagne : elles louent des chambre d’hôtels ou logements et travaillent à distance, profitant de la campagne le soir et/ou le weekend (effet marginal ou non ?). Cela permet aussi à des personnes ou des « expatriés » (émigrés) d’aller voir leur famille (habitant loin) plus souvent ou plus longtemps.

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  • Guadet // 19.11.2023 à 13h09

    « Ils sont mieux que les Français ! »
    Macron a été entendu par les Africains quand il leur a dit qu’il fallait qu’ils entrent dans l’histoire : ils l’ont fait en rejetant la France. Si la colonisation a été une mauvaise chose, ce n’est pas tant à cause du nationalisme, comme le prétendent Apathie et Macron, qu’à cause du libéralisme capitaliste. La preuve, c’est que les Africains se révoltent en masse maintenant, quand le nationalisme français est mort et que le libéralisme capitaliste triomphe. Eux savent au nom de quoi ils sont exploités.

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  • Brigitte // 19.11.2023 à 19h25

    Il est normal que la croissance de la Chine s’essouffle en devenant un pays développé. Ce n’est pas un signe de déclin mais de changement de cap. Elle produit moins mais mieux et investie plus dans des projets à moyen-long terme. L’usine du monde est en train de se déplacer vers l’Inde et les pays d’Asie du Sud-Est, ce dont elle bénéficie aussi, comme de ses investissements en Afrique.
    L’UE est t-elle la bonne échelle pour élaborer les politiques en matière d’écologie? On pourrait le penser mais je n’en suis pas sure et tout dépend des sujets. L’écologie a d’abord une dimension locale, elle doit se confronter à la réalité du terrain, à la vie des gens qui y habitent. Les luttes écologiques sont ancrées dans un territoire. D’ailleurs on voit bien que l’UE est un éléphant qui accouche toujours d’une souris. Sa logique économique de libre échange empêche de fixer des règles strictes et dans l’intérêt des citoyens. Elle privilégie l’intérêt des entreprises américaines et allemandes d’abord. Glyphosate, emballages, pollution automobile, tout ce qui peut gêner le commerce international passe à la trappe.

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  • Brigitte // 20.11.2023 à 08h58

    Bon docu d’Arte sur la vie dans un centre commercial. Ce genre d’endroit où, dixit le directeur, on peut passer la journée sans s’en apercevoir. Tout y est fait pour attirer les gens et ne pas les lâcher. Ils doivent s’y sentir en sécurité, au chaud ou au frais, voir du monde, se divertir et bien sur acheter du rêve américain longue conservation: New-York, Disneyland, jusqu’au drapeau servant de cache-sexe au strip-teaseur. Pas vraiment Appolon le type, à la virilité du véhicule utilitaire, avec du coffre, plutôt genre routier ou cariste. Calibré pour le public féminin du lieu.
    Bonjour l’ennui mais sans tristesse, enrobé de papier cadeau, à la sauce «fast food», avec même une sorte de fébrilité apparente, créée par le mouvement incessant de la foule, mi carrousel de fête foraine mi engrenage de poulie, en va et vient permanent.
    C’est là que bat le coeur du peuple de France. Ne cherchez pas son cerveau, il l’a déposé à l’entrée, selon le mode d’emploi. Le directeur en est fier.
    Ici, tout est faux mais avec de vrais gens. Ils ne sont pas acteurs mais figurants dans une société où ils n’ont aucun rôle à jouer, sauf celui de produire et consommer. Sans eux rien n’est possible mais ils ne comptent pas.
    Pourtant, ils ne font que ça, en fin de mois ou en chiffre d’affaires, selon qu’ils sont d’un côté ou de l’autre du comptoir. Chez ces gens-là, Monsieur, on ne pense pas, non, on compte!
    En fin de compte, le bonheur est à portée de main. Tu cliques et tu claques…
    A suivre.

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    • Brigitte // 20.11.2023 à 09h11

      Projet politique: comment remettre le cerveau dans la tête des gens?
      Par l’éducation? non hélas, ça ne marche pas car le système éducatif est devenu un rouage de la société marchande.
      Dans cette société-là, ces gens-là ne feront jamais que suivre un mode d’emploi. Depuis leur naissance, ils participent à la perpétuation du modèle capitaliste anglo-américain, dont le centre commercial est un des piliers du temple. La religion y est ingurgitée par tous les orifices corporels jusqu’aux pores de la peau: vêtements, nourriture, divertissements (musique, films, booling, etc).

      Le documentaire donne la solution à la fin, la solution finale: détruire les centres commerciaux. Il parait qu’ils ont déjà du plomb dans l’aile. Question de pouvoir d’achat mais pas de pouvoir de rêve.
      Destruction imaginaire et symbolique par un ouragan, dû au changement climatique, un des effets délétaires de la consommation de masse. Traduisant ainsi l’incapacité du peuple à se mobiliser pour changer le monde. ça ne pourra venir que de l’extérieur.
      Le conditionnement était presque parfait….

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      • Grd-mère Michelle // 21.11.2023 à 14h48

        La « crise sanitaire » que nous avons subie a redonné à un grand nombre de gens le goût des activités de plein air et des bonheurs simples et gratuits liés à la fréquentation de leurs semblables comme de la faune et de la flore, ainsi que l’aspiration à la satisfaction(de vivre, d’exister, même momentanément) par l’épanouissement des corps et la préservation de la santé(physique et mentale).
        Rien de plus encourageant pour se débarrasser des injonctions d’hyper-consommation, que ce désintérêt pour des « gadgets » désormais identifiés comme superflus(et nocifs pour la perpétuation de l’équilibre entre les divers êtres vivants interdépendants).
        Le poids des « cultures » des sociétés ancestrales, traditionnellement orientées vers la conservation de groupes distincts et antagonistes agglutinés sur des territoires déterminés, va diminuer au profit de la recherche active d’un « vivre ensemble » salvateur et réparateur des erreurs passées, causées par de vagues terreurs si bien exploitées par les « marchands » de tout poil.

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      • Cévéyanh // 21.11.2023 à 22h12

        A Brigitte,
        Vous : « Projet politique: comment remettre le cerveau dans la tête des gens? »
        « Projet politique » donc venant de représentantos, d’humainos politique ? Pour « remettre le cerveau », c’est aussi à chacuno de le vouloir d’abord. Il y a de multiples raisons pour chacuno de rester dans sa bulle. Eclater l’effet bulle n’est pas forcément sans conséquence pour personne (remise en question de croyance, de pensées, appel à des questionnements etc).

        « Le défi de la modernité, c’est de vivre sans illusion et sans être désillusionné ». (Zygmunt Bauman, philosophe et sociologue britannique- polonais).

        Pour les faire réfléchir, peut-être en essayant de susciter la curiosité que l’on a tendance à l’amoindri dès l’enfance ; de susciter l’émerveillement de la forêt, des plantes, des insectes, des autres animaux ; de susciter l’entraide (bénévolat, achats solidaires, passage en priorité en caisse « non automatique » si non presséo etc)…

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    • Cévéyanh // 21.11.2023 à 22h01

      A Brigitte,
      Je suis d’accord avec vous : c’est un bon docu ; un peu déconcertant au début car pas de « voix expliquant ». Cela semble être un film ; un film sur un mini centre-ville concentré dans un « temple » (du dieu romain du commerce, Mercure ?) et non seulement un des piliers comme vous avez écrit, où tout y est : restaurants, boutiques, cafés, etc ; pour passer du (le ?) temps ensemble… A contempler, contempler les objets de désir (désir de se l’octroyer, désir de l’offrir, désir de l’avoir un jour etc).

      Vous : « Ne cherchez pas son cerveau, il l’a déposé à l’entrée, selon le mode d’emploi. Le directeur en est fier. » Je l’ai perçu qu’il est fier de divertir les clientos et qu’iels laissent leurs problèmes en-dehors du centre et non fier qu’iels ne réfléchissent pas sur leur vie etc. Il fait « le pompier ».

      Vous : »Ils ne sont pas acteurs mais figurants dans une société où ils n’ont aucun rôle à jouer, sauf celui de produire et consommer. »
      Est-ce que cela ne vient pas D’UNE PARTIE de notre culture chrétienne qui demande de ne pas ressentir des émotions ? Car nous sommes des pêcheuros (donc notion de culpabilité) attachéos à son corps et émotions. La « confession » permet peut-être de comprendre « le péché » en discutant avec le prêtre (genre de psychologue). Il permet surtout de ne plus se sentir coupable en demandant à Dieu de nous pardonner via lui (apaisement de son esprit) ; au lieu de la surmonter pour ne pas devenir un être que d’émotions (cela peut apaiser son esprit par lui-même), chercher à rester en équilibre entre notre esprit (raison, réflexion) et notre corps (nos émotions).

      « Le Catéchisme de l’Eglise catholique propose pour le péché la définition suivante : « une faute contre la raison, la vérité, la conscience droite ; il est un manquement à l’amour véritable, envers Dieu et envers le prochain, à cause d’un attachement pervers à certains biens. Il blesse la nature de l’homme et porte atteinte à la solidarité humaine. Il a été défini comme ‘une parole, un acte ou un désir contraires à la loi éternelle ». » https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9ch%C3%A9

      Ainsi, n’ayant pas fait le chemin pour surmonter certaines émotions, il semble que certainos d’entre nous, restent uniquement dans le « corps », les émotions ; leur côté animal.

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      • Grd-mère Michelle // 22.11.2023 à 17h03

        Si le cerveau humain se trouve effectivement dans la tête, il ne peut fonctionner (ordonner les gestes et les mots) que grâce au réseau de nerfs qui lui fournissent les perceptions du réel qui nous entoure. En cela, il est éminemment « physique », et il ne faut pas le confondre avec notre « mental » (composé de réel, d’imaginaire et de symbolique, imbriqués dans un subtil équilibre qui conditionne la « santé mentale » des individus, selon les avancées de la psychanalyse, cette science injustement-mais pas innocemment- écartée du domaine des connaissances).

        De toute évidence, dans ce monde « dirigé », depuis la nuit des temps, par la folie des « puissant-e-s » dans des « grandes puissances »(politiques, économiques et religieuses) obsédées par la peur et l’avidité, le symbolique (images et slogans « marquants », comme votre référence à Wikipédia) a pris le pas sur le réel (trop souvent tronqué, qui sombre dans la confusion, l’amas d’informations) et sur l’imaginaire (cette merveilleuse capacité d’interprétation et de projection qui offre sa chance à l’humanité et lui permet d’évoluer, de dompter en elle l’animal ignorant et méfiant pour tenter d’atteindre le bonheur- heur signifiant « chance »).
        Svp, ne confondez pas les émotions, si naturelles et humaines, évocatrices de sensations vécues par les corps de plus en plus affaiblis et martyrisés, avec les instincts manipulateurs qui animent les volontés de « pouvoir ».

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        • Cévéyanh // 23.11.2023 à 19h57

          « Remettre le cerveau dans la tête », au-delà du physique que vous décrivez qui est le réel, c’est là aussi que se loge notre pensée, notre réflexion (à moins qu’elle soit ailleurs et se connecte au cerveau).

          Le symbolique est important. Nous sommes baignéos dedans, nous le recevons comme culture. Certainos d’entre nous, ne l’avons plus en conscience. Nous sommes entouréos de symboles qui peuvent nous aider, les humainos les avons créé en tout temps. Certaines sont très anciennes comme la statue de la Justice, la colombe blanche. Les drapeaux de pays en sont. Bien sûr, ils sont utilisées par toustes les humainos que ce soit aussi bien pour leurs manifestations, leur amour que leur haine, leur pouvoir etc.

          Je précise que, pour moi, le catholicisme nous mettant dès le départ dans la culpabilité (le péché) : la « faute » d’éprouver telle émotion ; ne semble pas être un chemin adéquate à suivre. L’église semble être un parent qui gère vos émotions pour vous dire ce qui est fautif ou non. Il me semble que nous ne pouvons nous élever en considérant certaines émotions comme des péchés puis se faire pardonner.
          Les émotions sont spontanées. Des émotions comme la colère sont à ressentir (car c’est un signe pour savoir que quelque chose nous heurte et à comprendre et/ou faire comprendre autrui). La déverser parfois avec rage (susceptible de blesser autrui ou faire enrager autrui, qui est peut-être un mimétisme ?) peut nous donner la culpabilité et se faire pardonner par Dieu, en tant que croyant, peut soulager. Pour autant, permet-il réellement de NE PAS recommencer ou de moins le ressentir (et faire moins de peine ou enrager autrui) ou de le refouler ?

          C’est vouloir comprendre ET/OU la surmonter (en conscientisant ; par la raison), que chacuno peut être plus en paix (d’abord avec soi puis avec les autres), essayer de rester en équilibre. Peut-être plus facile quand ce n’est que le début ou à un moment moins en peine. De plus, certaines peuvent affecter notre santé physique du fait d’un déséquilibre sur le long terme (et vice-versa pour ce que nous mangeons). C’est le choix de chacuno de laisser ses émotions ou non la controler totalement. Pour autant, l’Humain, n’est-il pas un animal de raison ? Equilibre entre la raison et les émotions ? L’une étant lié à l’autre.
          « Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité ». (Carl Gustav Jung, psychiatre et psychanaliste) C’est-à-dire comprendre sa propre part d’ombre. (1/2)

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        • Cévéyanh // 23.11.2023 à 20h09

          Néanmoins, le catholicisme a tout de même apporter une sorte d’apaisement pour certainos dans leur compréhension de leurs émotions et la croyance avec un pardon.
          Aujourd’hui, des humainos n’ont plus cette « aide » et n’ont pas remplacé pas celle d’aller voir souvent un psychologue/psychiatre (vision différente d’un prêtre grâce aussi à l’étude du mental) pour apaiser leur mal-être par les mots avant qu’il ne soit trop tard. Cela commence a changer petit à petit. Iels peuvent aussi s’informer sur internet ou dans des livres de psychologues qui partagent. La philosophie peut aussi aider. Toutefois, lorsque c’est très intense, il me semble que voir uno experto est essentiel.

          Vous : « Svp, ne confondez pas les émotions, si naturelles et humaines,[…] avec les instincts manipulateurs qui animent les volontés de « pouvoir ». » A quel moment, je fais la confusion ? (2/2)

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          • Grd-mère Michelle // 24.11.2023 à 13h48

            Si les instincts sont évidemment « animaux » (qui animent des êtres autrement inertes), les émotions sont surtout humaines car inspirées par un niveau de conscience(de sensations et de réflexions favorisées par le langage et autres interprétations des signes) qui nous rend « intelligent-e-s » (capables de comprendre la portée du moindre de nos actes).
            Bien sûr, il est difficile de distinguer ce qui nous fait « bouger », dans ce galimatias de pulsions de plus en plus « téléguidées » par des robots inventés par des volontés mal-intentionnées pour nous faire marcher à la baguette.
            Mais dominer intelligemment ses propres émotions ne signifie pas s’abstenir de les ressentir, de les entendre, les écouter, les observer… surtout qu’elles procèdent souvent de nos instincts de subsistance et de reproduction, qui ont besoin de l’Amour, « l’énergie qui attire les êtres les un-e-s vers les autres » (comme a dit je ne sais plus qui…).

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            • Cévéyanh // 25.11.2023 à 09h41

              Vous : « Mais dominer intelligemment ses propres émotions ne signifie pas s’abstenir de les ressentir, de les entendre, les écouter, les observer…  »
              Je suis d’accord avec vous, c’est ce que j’ai exprimé.

              Les autres animaux ressentent des émotions primordiales, « basiques » comme la peur, la colère. Ce n’est pas le monopole des humainos.
              Votre définition de « l’émotion » semble être celui du « sentiment ». « Les sentiments, eux, sont propres à chacun d’entre nous. Ils se construisent sur la base de nos représentations mentales. Ils peuvent durer dans le temps. Et ils correspondent surtout à un processus complexe qui se joue dans le cortex. La matière grise. Cette région du cerveau dans laquelle se jouent des fonctions telles que la mémoire, le raisonnement, le langage ou la conscience. C’est donc à ce niveau que la colère, qui est bien une émotion, si elle est réprimée, peut se transformer en haine, qui est un sentiment. »

              « La joie, la tristesse, la colère, la peur, ce sont des émotions. Des réactions physiologiques instantanées, BREVES ET IRRAISONNEES à une situation. Dans notre cerveau, tout se passe au niveau de l’amygdale. C’est ce petit élément caché dans notre cerveau limbique — la partie de notre cerveau la plus ancienne, le siège de nos émotions — qui ordonne la libération d’hormones en réponse à un stimulus. Puis, c’est notre corps qui se met en mouvement. Face à une araignée, par exemple, il recule ou il crie. » https://www.cnr-bea.fr/2022/03/24/animaux-emotions-sentiments/

              « les scientifiques admettent que les émotions n’ont pas évolué seulement chez les humains. À la base, les émotions sont des états internes qui poussent un animal à agir d’une certaine façon. Même si nous ne considérons pas la faim et la soif comme des émotions, elles y sont similaires : ce sont des états internes qui poussent à agir. À l’instar de cet « impératif » invisible, les émotions primordiales telles que la peur incitent à des actions particulières. Même si des émotions comme l’amour et la tristesse peuvent sembler plus profondes, elles n’en diffèrent guère qualitativement. « Tout notre travail scientifique et philosophique actuel, précise Scheel, mène vers l’idée que n’importe quelle émotion, aussi noble, élevée et éthérée soit-elle, est bâtie à partir de ces émotions primordiales. »  » https://www.nationalgeographic.fr/animaux/2022/10/que-ressentent-les-animaux (1/2)

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            • Cévéyanh // 25.11.2023 à 09h57

              En ce qui concerne, l’instinct, Il y a aussi celui pensé comme synonyme de « intuition » (« se fier à son instinct ») ; un présentiment. Cet instinct, découlerait d’une tendance innée (et de l’insconscience ?) donc non réfléchi. Je pense que peut-être, parfois, à trop vouloir rationaliser certaines situations ressenties, nous perdons peu à peu cet instinct qui pourtant pourrait nous aider, surtout lors de danger. C’est un équilibre entre ces deux pôles (différenciée et en même temps liées) de l’Humain difficile à savoir – à ressentir pour chacuno ; cependant à essayer de trouver. (2/2)

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        • Grd-mère Michelle // 24.11.2023 à 12h42

          Cher Cévéyanh, en effet, l’Eglise catholique (avec son « Saint Père », actuellement le pauvre vieux François qui tente de la redresser sur des bases un peu plus « raisonnables »/en rapport avec la réalité actuelle, comme le fit avant lui Jean XXIII dans son œuvre oecuménique) est éminemment patriarcale et s’est toujours servie de la culpabilisation de ses « fidèles » pour tenter de les convaincre de se plier à ses règles ancestrales de « vivre ensemble », de « faire société » profondément injustes, irrationnelles. Par exemple, sa tentative persistante de maîtriser la démographie (et les dynasties de possédant-e-s/dominant-e-s) dans le cadre de la « famille » traditionnelle n’a plus de raison d’être étant donné les formidables moyens de communication des moyens contraceptifs qui permettent à chacun-e de planifier sa parentalité…à condition de s’informer correctement…
          Son échec patent a été constaté dès la fin de la seconde guerre mondiale par un ensemble de Nations qui se sont unies pour instituer « Les Droits de l’Homme », désormais heureusement nommés en français « Droits Humains », règles de la « société civile » qui concernent TOUT LE MONDE et donc aussi tout-e-s les religieux-euses de quelque croyance que ce soit.

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        • Grd-mère Michelle // 24.11.2023 à 13h15

          Suite- Hélas, ces règles, « les Droits humains », qui sont sensées représenter les valeurs humaines communes, ne sont plus acceptées/respectées par toutes les Nations (particulièrement par celles qui détiennent une « grande puissance » de destruction) qui les ont pourtant ratifiées après les divers « holocaustes » perpétrés au 20ème siècle.
          D’autant plus qu’elles commencent à dater et ne sont plus tout à fait en adéquation avec les dramatiques réalités révélées au cours de ces dernières décennies: en particulier, elles négligent l’interdépendance de tous les êtres vivants, en accordant à l’espèce humaine une attention prédominante néfaste à son propre « développement ».
          Le devoir de chaque citoyen-ne soucieux-se de l’avenir des générations futures est donc de faire savoir à ses « autorités » qu’il/elle ne sera pas leur complice dans leur œuvre de destruction massive, et de contribuer à l’amélioration des règles du « vivre ensemble » sur Terre en débattant, ensemble avec ses contemporain-e-s, dans les quartiers des villes et des villages, ainsi que dans les assemblées parlementaires, des conditions indispensables à une paix durable, seule option favorable à ce projet ambitieux.

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  • BA // 25.11.2023 à 23h31

    En 1985-1986, les Restos du Cœur ont distribué 8,5 millions de repas.
    En 1987-1988, les Restos du Cœur ont distribué 22 000 000 de repas.
    En 1991-1992, les Restos du Cœur ont distribué 29 000 000 de repas.
    En 1994-1995, les Restos du Cœur ont distribué 50 000 000 de repas.
    En 1996-1997, les Restos du Cœur ont distribué 61 000 000 de repas.
    En 2005-2006, les Restos du Cœur ont distribué 70 000 000 de repas.
    En 2007-2008, les Restos du Cœur ont distribué 91 000 000 de repas.
    En 2009-2010, les Restos du Cœur ont distribué 103 000 000 de repas.
    En 2011-2012, les Restos du Cœur ont distribué 115 000 000 de repas.
    En 2014-2015, les Restos du Coeur ont distribué 128 500 000 repas.
    En 2016-2017, les Restos du Coeur ont distribué 130 000 000 de repas.
    En 2018-2019, les Restos du Cœur ont distribué 133 500 000 repas.
    En 2019-2020, les Restos du Coeur ont distribué 136 500 000 repas.
    En 2021-2022, les Restos du Coeur ont distribué 142 000 000 de repas.
    En 2022-2023, les Restos du Coeur ont distribué 171 000 000 de repas.

    https://www.restosducoeur.org/chiffres-cles/

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