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17.février.202217.2.2022 // Les Crises

Ukraine – Russie : Témoignages d’habitants de Donetsk dans le Donbass

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Témoignages d’habitants de Donetsk. Salutaire d’entendre ce point de vue, rarement proposé en Occident.

Cela fait maintenant huit ans que la guerre fait partie de la vie d’Elena. Elle nous montre un abri dans sa cave. Elle s’y est réfugié avec sa famille plusieurs fois. Comme la plupart des habitants de la République autoproclamée de Donetsk, Elena considère que ce sont les Ukrainiens qui ont déclenché la guerre en 2014. Alors depuis, ils se tournent de plus en plus vers la Russie. Dans la région, tout le monde parle russe. Elle, son fils et son mari ont le passeport russe.

Ils espèrent que le Donbass sera un jour rattaché à la Russie. Dans la librairie de l’avenue Artyoma, pas de surprise, on trouve toutes sortes de livres, tous écrits en russe. Au supermarché, nous constatons que beaucoup de produits viennent de Russie ou de Biélorussie. Et ce n’est pas tout, la monnaie aussi est russe. Les gâteaux, le pain, les jus de fruit, les fruits, les légumes… tout se paie en rouble. De toute façon au Donbass, on ne trouve plus de monnaie ukrainienne. Toutes les banques sont fermées depuis sept ans. Sur l’avenue principale de Donestk trône un gigantesque slogan : « Nous sommes le Donbass russe ».

Source : TF1 | Reportage L. Boudoul – G. Parrot – 08-02-2022

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Commentaire recommandé

Brigitte // 17.02.2022 à 08h37

Si c’est la volonté du peuple du Donbass, quelle légitimité ont les USA et l’UE de s’y opposer en soutenant une guerre civile?
Cette ingérence atlantiste est illégitime et criminelle. Les ukrainiens sont les otages de l’OTAN.

34 réactions et commentaires

  • Gaspard des Montagnes // 17.02.2022 à 07h39

    Voilà pourquoi Zelinsky ne veut pas de l’application des accords de Minsk : le Donbass mais aussi le sud de l’Ukraine demanderaient leur autonomie puis leur rattachement à la fédération de Russie.

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    • John V. Doe // 17.02.2022 à 07h47

      C’est surtout qu’il a les mains liées par les milices nationalistes d’extrême-droite qui ont besoin d’un ennemi désigné pour justifier leur existence, comme chez nous. Ici c’est le musulman, là-bas le Russe. Et pour ces gens-là, un statut autonome du Donbass signifierait que leur proie leur échappe et ils retourneraient alors leur violence contre une autre cible : le pouvoir ukrainien.

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      • La main du Kremlin // 17.02.2022 à 09h32

        Il y a des milices d extrême droite chez vous???????
        J ai du mal moi , a voir le rapport entre la situation des 2 pays , mais si on peu faire passer sa propagande ,c ‘est tout bénef , je vous comprend!!

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        • Micmac // 17.02.2022 à 15h57

          Des milices d’extrême droite, pas encore, mais des partis d’extrême droite qui ont besoin d’un ennemi pour exister, certainement.

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          • Maximytch // 18.02.2022 à 08h49

            Parti d’extrème droite en France.
            Allez en Ukraine, dans les pays baltes, en Amérique Latine et vous verrez ce qu’est un parti d’extreme droite.
            J’ai pas le souvenir qu’en France un parti demande explicitement le renversement du gouvernement, fasse des défilés au flambeau dans la rue avec des portraits d’ancien SS ou s’attaque à des innocents avec des milices armées.
            Une partie de la Gauche en France a besoin d’un épouvantail d’extrême droite pour exister. Cessons l’invective des personnes qui ont des opinions différentes cela ne profite qu’à l’oligarchie en place.

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            • Tleilaxu // 24.02.2022 à 10h16

              Bien répondu !
              En France nous avons des partis de droite nationale, à tendance populiste (dans le bon sens du terme) ou conservatrice.

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    • Melitopol // 17.02.2022 à 17h43

      Zelensky n’a aucun pouvoir : Il ne peut même pas faire passer son feuilleton à la télé ukrainienne….

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  • Brigitte // 17.02.2022 à 08h37

    Si c’est la volonté du peuple du Donbass, quelle légitimité ont les USA et l’UE de s’y opposer en soutenant une guerre civile?
    Cette ingérence atlantiste est illégitime et criminelle. Les ukrainiens sont les otages de l’OTAN.

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  • patoche // 17.02.2022 à 08h59

    En marge de la pression en Ukraine j’ai vu il y a une semaine ou 2 sur une chaîne du service public, peu importe laquelle, un court reportage dans un village géorgien situé à la frontière de La Russie.
    Les habitants sont décrits comme terrorisés par les barbares poutiniens, quotidiennement harcelés, menacés d’envahissement. Des témoignages poignants… Un porte-parole montre du doigt un jeune homme qui aurait été capturé puis aurait subi les pires sévices.
    Dommage il ne s’exprime pas…
    Bref un appel « désespéré » à l’Occident pour les sauver d’un massacre programmé.
    Un « reportage » qui développe un parfum de « couveuses du Koweit ».

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  • Marie-Claire // 17.02.2022 à 09h31

    Nos médias eux n’en finissent plus de « témoignages » sur ces Ukrainiens qui ont peur des Russes, Hier c’était un reportage sur France Culture sur les abris anti-bombes qui : »se multipliaient actuellement dans le pays, alors qu’on découvre dans le reportage final un grand abri sous la gare de Kiev… qui date de la Deuxième guerre mondiale . Aujourd’hui c’est un reportage sur les Ukrainiens de Karkiv « qui étaient pro-russe en 2014 mais qui à la vue des bombardements sont devenus pro-Kiev ».https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-6h30/journal-de-6h30-par-clara-lecocq-reale-du-jeudi-17-fevrier-2022 à 6h14.
    L’écoute laisse à penser que ce sont les Russes qui ont bombardé Karkiv .

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    • Micmac // 17.02.2022 à 16h06

      Kharkiv, c’est Kharkov. En Français on écrit et on dit Kharkov. Comme on dit et écrit Londres et pas London ou Aix La Chapelle et pas Aachen.

      D’ailleurs ces changement de noms par les nationalistes ukrainiens me semblent douteux. Je ne suis pas sûr que beaucoup de ces noms ville aient jamais été employés avant que la bande d’allumés nationalistes en ait décidé ainsi.

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    • José // 19.02.2022 à 10h42

      France-Culture: L’ESPRIT D’OUVERTURE, a choisi son camp et laisse peu de place au doute. Fidèle auditeur de cette radio qui commence à m’insupporter tellement son parti-pris USA/OTAN est récurent sur la scène internationale, que ce soit au niveau des infos ou bien des émissions avec invités toujours hautement spécialistes qui donnent le vernis d’objectivité. Il y a rarement des points de vue qui pourraient prendre le contrepied. Bref, ils ne sont pas les seul, bien souvent il ne reste plus qu’a tourner le bouton.
      ça m’insupporte car l’origine du Maïdan m’a fait découvrir  » Les Crises » et des informations que le site glanait ici et là. On y voyait l’armée Ukrainienne utiliser l’aviation et l’artillerie contre les villages et les bâtiments des villes. ensuite on a assisté à l’arrivée des milices de nazillons… Puis Poroschenko se faire élire en disant en quinze jours, je règle le problème. Alors, quand on a eu vent d’une autre information, ce discours de France-Culture et autres ne passe pas. C’est regrettable car le discrédit se reporte sur le reste.

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  • Olivier // 17.02.2022 à 10h40

    Le « droit des peuples à disposer d’eux méme  » dont on nous rebattait les oreilles sous De Gaulle est fini! On parle dans les médias de minorité opprimées en Chine ou en Birmanie, mais curieusement pas là

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  • RGT // 17.02.2022 à 10h50

    De toutes façons, les souhaits de la population n’ont jamais été une priorité dans le logiciel des dirigeants de TOUTES les nations.

    Dans le cas de l’Ukraine, il faut faire remonter la responsabilité initiale aux bolchéviks qui, au lendemain de la première guerre mondiale, ont créé de toutes pièces un pays artificiel construit sur les ruines des anciennes colonies des empires de l’avant guerre à savoir la Pologne, la Lituanie, l’Autriche-Hongrie, la Roumanie et enfin la Russie.

    Le morceau le plus important étant bien sûr tout l’est jusqu’à Odessa et incluant Kiev qui était à l’origine 100% russe.

    Les bolchéviks haïssaient la Russie, ne l’oublions pas, et avaient pour objectif de faire baisser l’importance de ce pays dans la nouvelle URSS afin qu’un soulèvement des populations russes n’entraîne une chute définitive de leur nouveau terrain de jeu.

    Et ils ont mis les moyens : Ils ont envoyé une meute de linguistes pour créer une nouvelle langue totalement artificielle (mais basée sur le russe) puis des historiens ont pris le relais afin de créer un nouveau « roman national ».

    Tout comme ce fut le cas de la France mais il y a bien plus longtemps : Souvenez-vous de « il est interdit de cracher par terre et de parler breton » (ou occitan, bourguignon, chti, auvergnat, dauphinois etc…) et de l’invention du « grand roman national » qui a servi à « fédérer » les peuples derrière « ses » dirigeants.

    Le problème dans le cas de l’Ukraine, c’est que cette suppression d’identité culturelle est récente (1 siècle) et que certaines communautés haïssent et méprisent encore les autres.

    Surtout dans le cadre d’un état monolithique dans lequel les plus teigneux peuvent imposer leurs désirs aux plus pacifiques.

    La solution pourrait être sous la forme d’une fédération d’états indépendants (Allemagne, Suisse, USA, Mexique, Russie actuelle) mais les oligarques ne veulent surtout pas que leur pouvoir s’évapore, d’où leur refus obstiné d’appliquer les accords de Minsk.

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    • Grd-mère Michelle // 17.02.2022 à 14h43

      « …mais les oligarques ne veulent surtout pas leur pouvoir s’évapore… »
      Le problème étant que, derrière les oligarques officiels, se cachent les intérêts financiers cachés des grands « patrons »(et actionnaires) des multiples industries polluantes et esclavagistes qu’une majorité des populations laborieuses, actuellement un peu mieux informées, plus soucieuses des périls qui menacent leur santé (physique et mentale) tout autant que celle de leur biotope, critiquent tant et plus…
      La « crise sanitaire » comme la « crise ukrainienne » ont l’avantage de bâillonner(du moins dans les médias) toute tentative de dénigrement d’un « ordre mondial » instauré dans l’esprit primitif et dépassé de compétition entre « super-puissances »prostituées, prosternées devant le veau d’or de la « croissance » et du « progrès », et de diviser les groupes d’activistes qui perdent leur temps à se disputer à propos de détails montés en épingles, peu importants en regard de la perspective des désastres annoncés.
      Voir la rencontre, aujourd’hui, entre les européens et les africains, pour convaincre ces derniers du bien-fondé d’alliances destinées à les soumettre aux visions « occidentales » plutôt que chinoises.
      La dilution de la diversité des cultures, des langues, des cultes, dans un magma irréel, grotesque et imbécile, est le principal objectif de la « société de consommation » concoctée par ses partisans avides et voraces.

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    • Micmac // 17.02.2022 à 16h23

      Toutes les nations se fondent sur de grands romans nationaux, plus ou moins inventés.

      C’est vrai pour la France, mais c’est vrai aussi pour beaucoup d’identités régionales dont les histoires ont été très largement inventées.

      « Interdit de cracher par terre et de parler Breton » n’a jamais existé. Je suis surpris de le lire aujourd’hui alors que c’est un fait bien connu. L’État républicain n’a jamais interdit aucune langue, cela aurait été inconstitutionnel. Il s’est contenté d’enseigner exclusivement le Français dans ses écoles, c’est peut être un tord, mais c’est tout. Il n’est pas d’ailleurs le premier, puisque le principe de l’école gratuite, quasiment obligatoire et en français remonte à Guizot, sous Louis Philippe donc. La République n’a fait que remplacer le curée qui tenait l’école communale par l’instituteur. Mais ça, on n’en parle pas, c’est la Gueuse la cible de ces mouvements.

      Beaucoup de mouvement régionalistes attaquent en fait la République de biais, et sont à l’origine politiquement très, très à droite. Puisque vous parlez des Bretons, savez vous que la langue Bretonne moderne est inventée? A environ 50% pour être précis : les 50% de mots d’origine latine dans le Breton effectivement parlé que les régionalistes sont allés chercher dans d’autres langues celtiques (Gallois, Irlandais, etc) pour les remplacer. et créer une nouvelle langue. C’est pourquoi beaucoup de personnes âgées parlant Breton de naissance ne comprennent rien au « Breton moderne ».

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      • Micmac // 17.02.2022 à 16h35

        Tout ceci rappelle effectivement beaucoup l’invention de l’Ukraine et de sa langue, effectivement.

        Pour revenir, donc, à l’Ukraine, cela m’intrigue beaucoup, entre autres, d’entendre parler d’Holodomor et de génocide par les nervis nationalistes ukrainiens.

        Les grandes famines suivant la collectivisation forcée ont frappé toutes les régions agricoles d’URSS. Si génocide il y a eu, la cible n’était en aucun cas l’Ukraine en particulier, mais la paysannerie en général. D’autant que les réquisitions forcées en Ukraine étaient le fait de membre ukrainien du Parti, particulièrement zélés d’ailleurs.

        Les régions agricoles d’Ukraine on effectivement beaucoup souffert. Et ces régions sont… les régions actuellement dites « pro russes » (le nord de l’Ukraine, Kharkov, le Donbass, industriel mais aussi très agricole). Alors que l’ouest de l’Ukraine, Lvov et sa région, n’était même pas soviétique à cette époque!

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      • Tchoo // 17.02.2022 à 17h54

        Mes grands parents et mes parents ont eu interdiction à l’école de parler gascon( patois qui disait) et était puni si ils le faisait. Alors affirmer que l’état français n’ à jamais interdit les langues particilières est un euphémisme

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        • Micmac // 18.02.2022 à 00h27

          Interdit à l’école… Pas interdit. Personne n’a jamais eu l’interdiction de parler la langue qu’il voulait. Impossible dans une démocratie. Et probablement que personne n’y a même pensé.

          On avait peur qu l’instituteur qui ne comprend pas la langue (comme c’était le cas très souvent) soit moqué et que ce soit la pagaille s’il autorisait les gamins à parler une langue qu’il ne connaissait pas. Et probablement à raison. Vous imaginez faire la classe à 40 mioches qui s’interpellent et rigolent dans une langue que vous ne comprenez pas? D’ailleurs, l’interdiction provient probablement du fait que c’est arrivé assez souvent.

          En fait, la République était complètement indifférente aux langues régionales. Tout ce qui l’intéressait, c’est que les enfants apprennent le Français. Il n’y a pas eu de volonté délibérée de faire disparaitre ces langues. On n’a pas créé les écoles communales pour y interdire les langues régionales et les faire disparaitre, on a créé les école communale pour que les enfants y apprennent le français et qu’il y ait une langue commune.

          On aurait pu tenir compte de ces langues, mais je pense honnêtement qu’on s’en fichait. Et puis ça compliquait les choses. Il aurait fallu recruter des instits qui parlent ces langues, définir des programmes et tout le tremblement.

          Lorsqu’on s’est aperçu qu’effectivement la disparition de ses langues étaient probablement un appauvrissement culturel, dans les années 1970, on les a rendu optionnelles dans le secondaire.

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          • Micmac // 18.02.2022 à 00h53

            D’ailleurs, les enfants n’étaient souvent pas punis qu’à l’école s’ils parlaient patois. Mon grand père était mis au pain sec s’il prononçait un mot de patois savoyard à la maison (par ses parents qui connaissait parfaitement ce dialecte).

            Ces langues étaient déjà en voie de disparition à l’avènement de la 3ième République. La très grande majorité parlait déjà le Français, et on parlait souvent patois uniquement pour ne pas que les « estrangers » vous comprennent. D’où la pagaille en cas d’autorisation à l’école que j’ai signalé.

            Ces langues étaient déjà considérées comme « vulgaires » par une très grande partie de la population. Et comment pouvait-il en être autrement? Pour ce qui concerne le cas du patois savoyard, mais c’était surement vrai un peu partout ailleurs, il n’y avait pas qu’un patois, mais une multitude de dialectes très locaux. On se comprenait difficilement d’une vallée à l’autre. Le Français s’était donc imposé très naturellement bien avant la 3ième République (et cela jusqu’en Suisse Romande et au Val d’Aoste, sans intervention jacobine), et ceux qui ne parlait pas français faisait figure d’idiot de village.

            D’ailleurs, j’aimerai qu’on m’explique comment les méchants jacobins auraient pu imposer le Français en Belgique (où l’on parlait originellement flamand), en Suisse francophone (où l’on parlait des dialectes très proches des patois français frontaliers) et jusqu’au Val d’Aoste. Le français s’imposait naturellement comme langue commune pour les raisons que j’ai dites.

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      • Grd-mère Michelle // 18.02.2022 à 16h23

        Ouais… Il en est de l’évolution des langues « nationales » comme de la « révolution numérique »: on n’interdit rien, mais la population se retrouve devant le fait accompli, dans l’impossibilité de fonctionner à sa guise.
        Ex: c’est pour entrer dans l’UE que la Roumanie a été obligée d’ouvrir des guichets d’ administrations publiques où les minorités ethniques, hongroises par ex, peuvent s’adresser dans leur langue, dans les régions où elles sont majoritaires. Précédemment, le pays ultra-nationaliste depuis sa constitution, ne proposait que le roumain, indifféremment.
        Ex: En Belgique, c’est à cause de la pression francophone(réelle dans le cas du wallon, je l’ai vécue) exercée dès la constitution du pays que subsiste une profonde frustration(nationalisme flamand exacerbé) et une interminable « querelle linguistique » qui a conduit à sa fédéralisation(de régions + communautés-solution qui a conduit à la « lasagne institutionnelle » tant moquée), et risque toujours de le faire éclater.
        Ce n’est pas tant de « libertés » dont nous avons besoin, mais de RESPECT et de COMPRÉHENSION réciproques (à encourager: les beaux métiers de traducteurs-trices et d’interprètes).
        POUR NOUS LEVER ET MARCHER TOU-TE-S ENSEMBLE CONTRE L’OPPRESSION qui passe son temps à nous diviser.

        « Car les pays, voyez-vous, sont des choses mystérieuses… »
        B.Fontaine et Areski sur l’album « Le bonheur »

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      • Syl // 21.02.2022 à 21h28

        Tu sous-estimes l’école communale et les hussards noirs. Voir les bataillons de Bretons bretonnants en 1914. Nous les instits, nous savons stigmatiser ceux ou celles qui ne parlent pas la langue qu’il faut !

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    • Logique // 17.02.2022 à 22h18

      « De toutes façons, les souhaits de la population n’ont jamais été une priorité dans le logiciel des dirigeants de TOUTES les nations. »

      Faux en ce qui concerne la Russie et la Chine actuelles.

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  • mandal patrick // 17.02.2022 à 11h08

    Encore une ingérence inadmissible de l’europe avec l’épée de l’OTAN dans le dos ! Ces américains sont des emmerdeurs et ils trouvent chez certains emmerdeurs européens ( le notre par exemple) l’imbécile soutien à leurs exactions ! seul Chirac a eu les couilles de les rejeter ! même si c’est la seule chose qu’il a fait de bien durant son passage trop long a l’elyséen. lui au moins n’en a pas fait un bordel ! rendons lui cet hommage !

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  • Dorian // 17.02.2022 à 11h26

    Attention aux intox des deux côtés.
    Prendre les Russes pour des oies blanches serait très trompeur.
    Aujourd’hui, je note que seuls 25% des habitants des deux républiques ont pris le passeport russe généreusement offert
    Quand les deux républiques ont organisé un référendum(contre l’avis russe) sur le rattachement à la Russie, un tiers de oui seulement
    Je ne tiens pas ça d’un propagandiste de la CIA mais d’Andrei Martianov, patriote russe s’il en est.
    Selon lui, le sentiment anti russe a considérablement augmenté en Ukraine, y compris chez les russophones d’Odessa ou Karkhov et même dans le Donbass.
    Selon lui encore quand les Ukrainiens sont pour la Russie c’est souvent uniquement pour le frigo, la santé et payer les pensions.
    Mais ce qui me fait penser que c’est pas si mal au Donbass, c’est que malgré tous leurs moyens, les occidentaux n’ont pas(encore) réussi à mettre la main sur des transfuges nous expliquant les abominables agents russes maintenant une terreur implacable sur le Donbass. 🙂
    Le fait est qu’on a applaudi Porschenko quand il a fait pire que ce pourquoi au même moment on condamnait Assad.
    Le fait est qu’il y a eu un coup d’état d’extrême droite piloté par l’occident deux jours après que la France et l’Allemagne aient garanti par leur signature les accords de sortie de crise.
    Le fait est aussi qu’on ne le fera pas croire que des miliciens du Donbass seuls, acculés à la frontière aient pu faire de la chair a pâtée de l’armée ukrainienne jusque là inexorablement écrasante.
    Il faudrait que les Crises envoient un reporter là bas 🙂

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    • un citoyen // 17.02.2022 à 19h42

      Une investigation sur le Donbass serait la bienvenue en effet, mais je crois que cela va être difficile pour les Crises qui a déjà fort à faire.
      Il y a sinon des journalistes indépendants qui sont présents au Donbass. La seule (et française) à ma connaissance et qui est là-bas depuis plusieurs années : https://christelleneant.wordpress.com/blog/
      Et le média indépendant qu’elle a fondé en 2018 : https://www.donbass-insider.com/
      Je l’avais découvert à travers un reportage sur le Donbass sur RT (https://francais.rt.com/documentaires/94151-donbass-voix-oubliees) il y a quelques semaines.

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      • un citoyen // 17.02.2022 à 21h40

        (suite) Mais ce n’est pas parce-que l’on n’a pas grand chose sous la main qu’il faut se baser complètement dessus. Si c’est bien de voir des journalistes courageux comme elle pour être allé là-bas, cela ne remplit le rôle d’une investigation qui se doit d’être impartiale et donc de ne pas être nécessairement pour un camp ou pour un autre, sa tendance étant plutôt pro-russe (ce qu’elle explique honnêtement dans l’un de ses articles). Tendance que je ne lui reproche aucunement.

        D’un autre côté et comme dans tout, il y a toujours des choses à prendre, encore plus par une personne qui est sur le terrain et qui donc en sait plus que quelqu’un qui est à l’extérieur.

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    • Logique // 17.02.2022 à 22h24

      « Le fait est aussi qu’on ne le fera pas croire que des miliciens du Donbass seuls, acculés à la frontière aient pu faire de la chair a pâtée de l’armée ukrainienne jusque là inexorablement écrasante. »

      Et pourtant c’est ce qui s’est passé, peu importe ce que vous croyez. Les Nouveaux Russes défendaient leur patrie et ils avaient la connaissance du terrain. Les agresseurs ni l’un ni l’autre.

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      • Dorian // 17.02.2022 à 23h20

        Oui, et la marmotte dans le chocolat…
        Même le génial colonel Strelkov rirait de cette assertion. C’était le volontaire russe à l’origine de la stratégie de la bûche et des chaudrons mise en oeuvre quand les troupes ukrainiennes sont presque arrivées à la frontière. Alors oui, il n’y a pas eu de troupes russes mais quelques milliers de volontaires trés pointus dont un régiment entier de cosaques et fort bien équipés par le « ventorg ».
        Si je ne suis pas assez débile pour croire la grotesque propagande des anglos, je ne suis pas assez naifsnon plus pour croire aux comptes de fée.

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    • Anicroche // 22.02.2022 à 01h02

      « Quand les deux républiques ont organisé un référendum(contre l’avis russe) sur le rattachement à la Russie, un tiers de oui seulement »

      Totale désinformation, total mensonge:

      https://www.rt.com/news/158276-referendum-results-east-ukraine/

      Le reste est à l’avenant.

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  • Avlula // 17.02.2022 à 14h54

    Les Crises de retour au front de l’info, comme en 2014 ? 😉 J’y étais…

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  • JJ // 25.02.2022 à 22h33

    Quelqu’un a sauvegardé la vidéo ? Evidemment elle a disparu…

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