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17.avril.201817.4.2018 // Les Crises

Une histoire de blocage, par un odieux connard

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Bon, allez, rions un peu…

Source : un odieux connard, 08-04-2018

Source : un odieux connard, 08-04-2018

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Commentaire recommandé

Toff de aix // 17.04.2018 à 07h27

L’odieux connard prend le prétexte des réactionnaires pour démonter l’argumentation des anti : antigrèves, antiblocages, mais pro soumission de fait.

Car hurler au sabotage de l’économie en temps de grève, c’est évacuer la dimension du rapport de force, la seule valable et qui légitime à elle seule tout le reste.

Car, hors le rapport de force, que reste-t-il au peuple quand il veut se faire entendre ?

Ne venez pas me parler des élections, ou du parlement ! Les candidats sont tous interchangeables, depuis 25 ans que je vote, je n’ai jamais vu, constaté, ou subi, que la même politique : la droite, le neolibéralisme, la décomplexion réactionnaire sous ses formes les plus pures comme les plus insidieuses. Celle-ci a beau s’appeller « ump », « les républicains », « parti socialiste » ou « en marche « , le résultat est toujours le même.

Les politiques de ce pays ont un boulevard devant eux, parce que la majorité des français sont dépolitisés. Il ne faut pas s’étonner que nous en soyons arrivés là…

82 réactions et commentaires

  • Toff de aix // 17.04.2018 à 07h27

    L’odieux connard prend le prétexte des réactionnaires pour démonter l’argumentation des anti : antigrèves, antiblocages, mais pro soumission de fait.

    Car hurler au sabotage de l’économie en temps de grève, c’est évacuer la dimension du rapport de force, la seule valable et qui légitime à elle seule tout le reste.

    Car, hors le rapport de force, que reste-t-il au peuple quand il veut se faire entendre ?

    Ne venez pas me parler des élections, ou du parlement ! Les candidats sont tous interchangeables, depuis 25 ans que je vote, je n’ai jamais vu, constaté, ou subi, que la même politique : la droite, le neolibéralisme, la décomplexion réactionnaire sous ses formes les plus pures comme les plus insidieuses. Celle-ci a beau s’appeller « ump », « les républicains », « parti socialiste » ou « en marche « , le résultat est toujours le même.

    Les politiques de ce pays ont un boulevard devant eux, parce que la majorité des français sont dépolitisés. Il ne faut pas s’étonner que nous en soyons arrivés là…

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    • douarn // 17.04.2018 à 08h50

      Bonjour Toff

      « Dépolitisé » n’est qu’un des paramètres, je crois.

      Il faudrait peut être ajouter « individualiste » (consumérisme fou, peur de perdre son emploi, endettement personnel à assumer), « vieillissant » (après moi le déluge) et « ignorants de la classe sociale auxquels ils appartiennent » (~40% des français pensent appartenir aux classes moyennes et supérieures)
      https://www.ipsos.com/fr-fr/les-classes-sociales-aujourdhui

        +22

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      • patrick // 17.04.2018 à 09h29

        l’enquête Ipsos date de 1987 🙂
        ça mériterait d’être mis à jour

          +3

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      • PierreH // 17.04.2018 à 09h37

        C’est pas faux, ceci dit vu la galère que ça peut être quand tu perds ton emploi, c’est un tantinet facile de traiter les gens d’individualistes pour ça (« tu ne veux pas te sacrifier pour moi, espèce de sale individualiste ! »)… A la rigueur on peut constater un manque de courage mais là aussi, traiter les gens de lâche, est-ce qu’en général ça fonctionne…? J’ai l’impression que la réponse est dans la question, perso.

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        • douarn // 17.04.2018 à 13h48

          Bonjour Patrick
          C’est sûr, mais, sauf erreur de ma part, il ne me semble pas qu’il y ait eu d’autres sondages depuis.

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      • Toff de aix // 17.04.2018 à 11h37

        Bonjour PierreH,

        je pense que l’individualisme n’est qu’une des conséquences de la dépolitisation justement. Chomsky l’a théorisé dans son ouvrage « propagande médias et démocratie » (que je vous conseille).

        Et les grands responsables de cet état de fait, ce sont les médias : par leur concentration dans les mains de quelques uns, ils évacuent de facto la dimension politique de certains sujets devenus « tabous », sujets qui dans une société authentiquement démocratique, devraient être discutés et disputés par les citoyens.

        Citons entre autres, la concentration absolue des richesses et des pouvoirs, le fonctionnement « en cartel » des oligopoles médiatiques et culturelles, le journalisme soi disant « neutre » mais toujours orienté dans le même sens, la non pénalisation des fraudeurs et autres optimiseurs fiscaux de haut vol, la justice de classe, à deux vitesses…. l’absence de vrai débat, de débats démocratiques sur ces sujets et bien d’autres, amène le citoyen à abandonner sa souveraineté politique, à sombrer dans le fatalisme et à se replier sur soi… Ajoutez à cela le matraquage publicitaire permanent, une éducation nationale d’où des matières fondamentales sont exclues depuis plusieurs décennies (rhétorique, dialectique, éducation civique…) et vous obtenez la situation actuelle : des sans dents, des petits, des gens de la classe moyenne, « qui ne sont rien », qui scient la branche sur laquelle ils sont assis, et soutiennent un gouvernement liberticide, ultra réactionnaire, déguisé en « ni droite ni gauche », gouvernement composé de personnalités politiques interchangeables, qui s’emploie avec vigueur à détruire le Bien Commun, les Services Publics, qui justement sont là pour protéger les français. .. Des gens qui ne vont voter qu’à la présidentielle, et qui ne s’investissent plus dans l’associatif, le militant…des gens qui abandonnent le pouvoir qu’ils ont, et qui vivent dans l’illusion d’une démocratie dont ils ne savent même plus ce qu’elle veut dire..

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        • Gaby // 17.04.2018 à 14h18

          Il me semble qu’il faut ajouter une organisation de la société beaucoup plus atomisée qu’avant qui réduit les lieux de rassemblement populaire comme l’étaient avant les bistros, les marchés et même les églises. L’arrivée des nombreuses technologies ont permis et encouragé cet isolement progressif : les appareils électroménager (on ne va pas plus au lavoir laver son linge par exemple), la télévision (on je joue plus aux cartes avec les voisins mais on regarde un film)… .la banlieue-isation surtout, qui répondait au départ justement à une besoin d’indépendance et d’intimité des familles vis à vis de la communauté de vie du quartier ou du village, a vite perdu son charme car les liens, même s’ils sont de fait contraignants sont surtout extrêmement riche de sens. Enfin, l’amenuisement des rapports de don/ »redevabilité » au profit du seul rapport marchand entre les gens.

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        • douarn // 17.04.2018 à 14h20

          @ PierreH et Toff
          En fait je ne traite pas les gens d’individualistes, l’individualisme est, je crois, une conséquence partielle du consumérisme fou, de la dictature des objets nécessaires à l’affirmation des représentations sociales individuelles… individualistes. J’entend Chomsky, mais reste sûr de ce besoin irrépressible d’affirmation au travers des objets dont s’entourent la plupart de nos congénères.

          Consommer (« liberté » dont on abreuve le concitoyen consommateur à longueur de média pour mieux compenser la perte de ses libertés fondamentales (?) cf. Tim Jackson « prospérité sans croissance ») est une des causes de l’endettement privé. Endettement qu’il faudra au consommateur assumer sur un temps plus ou moins long dans un contexte de crise éco, de chômage. Dans cette situation, il est facile d’imaginer un repli sur soi individualiste qui, de toute façon, ne sera plus être tenable lorsque la boue leur arrivera au niveau des narines.

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    • d’Aubrac // 17.04.2018 à 08h53

      Dépolitisés ?
      Plus exactement décérébrés. Abrutis par la pub, la propagande, la drogue consumériste.

      Et comme l’École n’a pas bien fait son travail de transmission des leçons de l’Histoire…

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    • Kesse // 17.04.2018 à 10h17

      En faite, j’ai pas ri du tout … et ça m’a pas fait réfléchir non plus … Puis, le coup du véganisme qd on sait avec quoi se nourrissent les étudiants, c’est juste un cliché réac. C’est quoi le truc: faut qu’on rit du fait qu’on aurait pu penser un truc aussi con, si on avait été des odieux connards?Après, c’est sûr, faut avoir de l’humour … : les noirs sentent forts, les arabes génèrent de la délinquance, les étudiants protestataires sont des bobos et des lopettes fumeur de joint, les chômeurs et les pauvres sont majoritairement des feignants et des incapables, les profs sont des cocos toujours entre deux vavances, les politiques cherchent à remplacer l’honnête travailleur français par une main d’oeuvre immigré … ouais, ok, l’accumulation est drôle … je suppose que c’est juste le manque de talent qui a rendu le texte d’odieux connards insipide et du coup, vaguement réac.

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    • DocteurGrodois // 17.04.2018 à 10h39

      @tof

      Vous avez oublié le FN dont les dernières elections auront révélé une fois pour toutes, j’espère, son rôle de leurre et de défouloir et repoussoir artificiels. Et la FI qui souffre d’un syndrome de personnalités multiples dont chacune s’illustre par sa schizophrénie.

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    • yann // 17.04.2018 à 11h06

      et pour couronner le tout, ils visionnent des médias archi corrompus, archi vendus

      du type bourdin l’autre soir, qui se réjouit de voir la dette sncf rachetée par l’Etat, donc « fin de grêve, on a gagné » selon lui…

      sauf que c’est la population qui va payer les erreurs énormes des gouvernements précédents et la roublardise de l’actuel

      macron fait comme bruxelles, racheter les dettes des sociétés anonymes et les faire payer par les populations

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      • P’tetbenkwui // 17.04.2018 à 13h54

        SNCF : quelques vérités passées sous silence dont les plus âgés d’entre nous se souviendront.

        En 1983, c’est l’état français qui a poussé massivement à construire des lignes TGV (infrastructures qui devaient être financées en partie par l’état).
        – Pourquoi l’état français n’a-t-il jamais payé à la SNCF ce qu’il lui devait ?
        – Pourquoi a-t-il fait endosser à la société le coût des infrastructures des lignes TGV que lui, état, décidait de réaliser ?

        En 1997, au moment d’intégrer l’euro, l’état français s’est retrouvé plombé par cette dette qui ne lui permettait pas de satisfaire aux critères d’entrée dans l’euro.
        Nos dirigeants ont eu une idée de génie : créer « Réseau Ferré de France » et y planquer la dette, telle la poussière glissée sous le tapis.

        Et la manœuvre a réussi puisque la France a ainsi pu intégrer l’euro.

        Mais lors de son placement en couveuse à « Réseau Ferré de France », cette dette a eu le bon goût de gonfler, de produire des petits, le tout assorti de gros intérêts pour les banques. L’effet « boule de neige » comme on dit.

        – Lors de la fusion d’Air France avec KLM, qui donc a encore eu l’idée de recaser les pantouflards d’Air France à la SNCF ?

        Et de fait, alors que les effectifs de la SNCF diminuaient, sa masse salariale s’accroissait, car la SNCF a cette particularité d’avoir 25% de ses effectifs constitués de hauts cadres, dont certains hors catégorie (salaires XXXXL) à l’instar de Mme Parly par exemple, rémunérée 52 000 € /mois à Réseau Ferré de France avant de devenir ministre des armées dans ce gouvernement.

        – Qui donc a aussi contraint la SNCF à acheter 15 rames de TGV à Alstom Belfort alors qu’elle n’en voulait pas et qu’entre-temps Alstom est passé dans des mains étrangères ?

        – Pourquoi la haute fonction publique recycle-t-elle ses canards boiteux dans le staff de la SNCF ?

        Autant de questions auxquelles on attend réponse au lieu et place des habituelles dérobades.

        Le problème n’est pas vraiment la SNCF mais l’état français et ses hauts dirigeants résolument incompétents. Et aujourd’hui ce même état incompétent poursuit dans le déni de l’histoire de la SNCF et le déni de la démocratie.

        S.G – AIR FRANCE – SNCF – CREDIT LYONNAIS – SNCM – CGM – PECHINEY – USINOR SACILOR – CGE – AREVA – THOMSON – FRANCE TELECOM …

        Toutes ces entreprises d’état dirigées par les élites de l’administration – ENA – école de l’excellence qui nous conduit de fiasco en fiasco; un champ de ruines dont les salariés français ont payé et paient encore le prix fort.

        Il n’y a qu’en France que la destruction donne lieu à des promotions.

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        • Yann // 17.04.2018 à 16h40

          “Réseau Ferré de France »

          c’était le préalable inconditionnel à la privatisation de la scnf : démembrer l’entreprise et vendre bouts par bouts, créer des dettes au sein de chaque nouvelle entité pour justifier des politiques d’austérité en terme d’effectifs, de salaires, de recours à la sous-traitance, à la contractualisation

          j’ai vécu cela au sein de la librairie où j’ai bossé.

          elle possédait ses comptabilité, logistique, service du personnel, locaux

          en dix ans, vente des murs, externalisation de la compte, drh, contrôle de gestion, logistique
          avec le cortège de licenciements…..

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        • patrick // 18.04.2018 à 08h34

          Gestion par l’état et ses complices , donc forcément ça part en c… pour faire plaisir à tout le monde ( copains, clientèle … ) au mépris de toute forme de bonne gestion.
          On l’a constaté depuis des années pour toutes les entreprises sous le contrôle total ou partiel de l’état. Même quand une entreprise est privatisée , si l’état reste actionnaire ( même minoritaire comme pour Orange ) , fuyez , n’investissez pas dedans sinon vous allez vous faire plumer.

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        • L. A. // 19.04.2018 à 10h33

          P’tetbenkwui :
          Merci pour ces précisions bien utiles. Une remarque : lorsque vous écrivez « Le problème n’est pas vraiment la SNCF mais l’état français et ses hauts dirigeants résolument incompétents. Et aujourd’hui ce même état incompétent poursuit dans le déni […] », attention au glissement pernicieux de « hauts dirigeants de l’État incompétents » vers « État incompétent ».
          L’« État » n’est qu’un outil, ni compétent ni incompétent, tout dépend de ce qu’on en fait. Seuls ceux qui le prennent en main peuvent être tenus pour responsables du résultat.
          Ce glissement de sens pourrait induire un rejet global de l’État, ce qui serait une erreur et une grande victoire pour les affairistes et les corrompus de tout poil.
          La volonté irraisonnée de vouloir se passer d’État, sous son apparence libertaire, n’est qu’une chimère dangereusement rétrograde.

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          • P’tetbenkwui // 19.04.2018 à 19h33

            Je saisis la très grande sagesse de votre remarque glissée avec délicatesse. Toutefois ne pensez-vous pas que le fonctionnement pernicieux des institutions qui engage l’entière responsabilité de l’État, induit à lui seul le rejet global de cet Etat par une population excédée par autant de mépris ?
            Les auteur(e)s des désordres qui vont crescendo n’ont même plus besoin de commettre leurs exploits insensés sinon crapuleux dans la discrétion tant ils (elles) bénéficient de passe-droits sur mesure. Et quand l’outil est cassé et ne sert plus efficacement on le met au rebus.

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    • kk // 17.04.2018 à 11h47

      Qu’est ce qui vous permet d’affirmer péremptoirement que les Français seraient dépolitisés? Car ils ne se joignent pas aux gens si typés comme ceux que moque Odieux connard, ou aux insoumis ou aux syndicats ou autres choses si « politisées » et si en appareils, c’est ça?
      Mon diagnostic est bien différent. Les Français sont toujours politisés.
      Simplement ils refusent de rejoindre ces forces là et ces gens là. Et ce sont ces forces et ces gens là qui sont responsables de ce refus, par leurs postures idéologiques et leurs slogans usés, et par leurs trahisons et enfumages multiples que les Français ont fini par comprendre et rejeter.
      Alors oui cela laisse un boulevard à ceux qu’il faut bien appeler les oligarques, et à leurs « élites » infatuées diverses et variées.
      Les Français sont politisés, mais il n’y a pas pour le moment de voie de recours souhaitable par eux qui émerge de la société française si verrouillée, verrouillée par les oligarques, mais aussi verrouillée par ceux si typés qui se prétendent pompeusement opposition et « anti-réactionnaires » par exemple.

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      • Toff de aix // 17.04.2018 à 12h49

        Bonjour KK,

        Hélas votre commentaire prouve par a+b ce que je disais.

        Car « être politisé », c’est quoi, au fond ?

        Si c’est adhérer à un parti ou un syndicat, effectivement très peu de gens le sont en france (7% de salariés syndiqués, et cinq fois moins d’adhérents à un parti politique).

        Mais vous ne pouvez prendre ce terme que par ce seul bout : être politisé, c’est savoir se situer dans le champ politique. Vous ne pouvez pas vous prétendre citoyen d’un pays et être apolitique à la fois : c’est un non sens total. Vous avez forcément des idées d’un bord ou de l’autre, ou alors vous êtes dépolitisé.

        Être politisé, c’est donc savoir ce que veulent dire les programmes des candidats au suffrage universel (donc les lire, tous, et pouvoir y apporter soit une adhésion, soit de la contradiction car vous pouvez en saisir les enjeux, de votre point de vue .). Soit, si on n’est d’accord avec aucun d’entre eux (ce que vous dites, et que je comprends parfaitement, vu que je suis pratiquement dans la même situation), c’est contribuer, à sa façon, au débat démocratique : en prenant position, en interpellant son maire, son député, son président. En militant de façon autre : dans une association, en créant son parti (pourquoi pas), en se manifestant quand les choses ne vont pas plutôt qu’en restant complètement passif tout en grognant dans son coin (et en votant le Pen au passage, « pas parce qu’on est raciste, mais parce qu’on n’a jamais essayé »..)

        Si les français étaient politisés, il y aurait eu des millions de gens dans la rue, des gens de droite comme de gauche (pas d’exclusivité dans le fait de manifester, n’en déplaise à certains), suite à la décision complètement abusive de macron de bombarder la syrie, de suivre les américains, hors de tout cadre légal (sans mandat de l’onu).

        Nous aurions également été des millions dans la rue lors du scandaleux traité de Lisbonne, crachant à la figure de tout un peuple qui avait dit non et s’est retrouvé avec un oui. Nous aurions même, si j’osais aller dans votre sens, des scores de vote blanc quasi soviétiques (j’ose le terme) : les gens ne voteraient plus que blanc, ou nul, à la très large majorité genre 90/95%. Notez, nous avons une très large abstention, mais pas une majorité de VOTES blancs.
        Ça n’est absolument pas la même chose.

        Au lieu de cela, lors des manifestations contre ces dénis de démocratie, contre ces abus de pouvoir touchant TOUS les français, nous étions quelques centaines, comme à chaque fois. Y étiez vous, dans la rue, pour dénoncer ce qui s’apparente à chaque fois à un déni de démocratie ? Et la majorité des français, ou étaient ils ? Je ne les ai pas vus.

        C’est la grande victoire des ultra libéraux, de TINA et consorts, de faire croire à la majorité que « la politique, c’est has been, c’est tous les mêmes ». Ça conduit exactement à ce que vous me dites.

        Car la politique, c’est avant tout le pouvoir de chacun.

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        • kk // 17.04.2018 à 18h06

          Mon commentaire est à peu près à l’opposé de ce que vous exposez en clair et entre les lignes, contrairement à ce que vous dites.

          Par ailleurs vos focalisations explicatives sur les seuls responsables convenus ainsi que votre manière si docilement dans les cadres et si conventionnelle de définir ce que serait être « politisé » de nos jours m’abasourdit.

          Je considère quelqu’un qui de nos jours refuse par exemple de parler à « son député » comme vous susurrez de la faire, qui s’abstient plutôt que de voter x y ou blanc, qui refuse de se joindre aux cortèges encadrés par les opposants si typés et si « officiels » aux Tina et consorts qui vous obnubilent, qui a compris que créer un parti un peu original en France républicaine ultra verrouillée est littéralement interdit par tout un ensemble d’acteurs et de mécanismes de contrôle, qui considère que en effet contribuer au « débat démocratique » (rengaine si récitée…) est comme pisser dans un violon car les décideurs cooptés et leurs opposants leurres décident de tout en conclave
          (j’ai repris bon nombre de vos « arguments » ci dessus, donc)

          et bien je considère ce quelqu’un comme bien plus « politisé » et conscient politiquement que ceux qui font ce que vous préconisez de faire, c’est à dire faire dans les limites de balises qu’on leur dit de respecter, faire où on on leur dit de faire encore et encore.

          Ceux là que je considère comme les vrais « politisés » actuels, ceux là considérés comme des individualistes et des démissionnaires et que sais je encore de dévalorisant par les politisés d’opérette bien dans les clous, sont ceux qui portent à mes yeux le vrai espoir politique. Et ils sont nombreux.

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          • Julien // 18.04.2018 à 02h52

            Vos échanges m’ont fait pensé à ce documentaire, que je vous conseille de revoir…
            https://www.youtube.com/watch?v=uzcN-0Bq1cw

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            • kk // 18.04.2018 à 11h55

              Vous pensez bien.
              Ce documentaire est à conseiller vivement, pour son propos général, et plus particulièrement pour l’audace et la qualité du point de vue de la pensée démocratique des 3 intervenants finaux Sintomer Chouard et Testart.
              Je ne connais aucun politicien, aucun, aucun « député », qui reprenne l’esprit et les méthodes de ces gens là, et les promeuve de manière sincère et non distordue par de petits calculs visant à faire semblant de lâcher un peu de leur stature surestimée.
              Tous ne sont que des « républicains convenus » soit par apprentissage abrutissant, soit par lâcheté, soit par grégarisme de caste, soit par vice teinté de fatuité et mépris envers les gens non « élus », c’et à dire le peuple majoritaire.

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    • Grégory // 17.04.2018 à 13h19

      Pro Tip : répondre à de l’humour sans humour est un mur garanti. Avec votre avatar on aurait pu croire que vous connaissiez bien le cas d’école.

      A part ça je ne sais pas ce que pense l’OC, mais il ne fait pas passer Cesar pour celui qui a raison. Juste celui qui gagne. Jusqu’à ce qu’il perde.

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      • Toff de aix // 17.04.2018 à 13h36

        Pro tip : le coup du mur, ça n’est pas parce que vous l’affirmez, ou que vous le souhaitez, que c’est forcément vrai 😉

        Ceci dit j’aime certaines choses chez l’OC, d’autres beaucoup moins… disons que sur ce coup-là, je l’ai pris plus à cœur ? On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde..

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        • Grégory // 17.04.2018 à 23h58

          Vous avez raison. Savoir si on a touché le mur dans ce cas de figure se fait en comptant dans les commentaires le nombre de gens qui n’étaient pas de votre bord mais recoivent au moins un argument. J’ai compté, puis je vous ai fait la remarque.

          A part ça c’est facile et gratifiant d’être le roi d’un jour de la chambre d’echo. Il suffit de poster en premier un commentaire émotionnellement accordé avec le ressenti de celle-ci. Ca n’est même pas complètement vain – ca aide la chambre a digérer ce qui ne passe pas. Mais politiquement, ca n’accomplit rien.

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    • Bachaud // 17.04.2018 à 13h43

      Si nous disposions du référendum d’initiative citoyenne en toutes matières , inscrit dans l’article3 de la Constitution, le peuple aurait à sa disposition plus qu’un moyen de « se faire entendre » il aurait l’outil démocratique et efficace pour DECIDER – en dernier ressort – si une réforme est conforme à l’intérêt général.
      Je constate que les syndicats ont toujours refusé obstinément de le demander au Gouvernement alors que le droit le plus important des salaries est bien de pouvoir IMPOSER un référendum s’ils estiment une loi inappropriée ou injuste.
      Le CLIC leur a encore posé la question il y a quelques semaines.

        +2

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    • BOURDEAUX // 17.04.2018 à 19h53

      Quand le bon peuple de gauche, militant toussatoussa, se permet des coups de force comme ici, vous trouvez ça très bien, mais j’aimerais bien voir votre tête si c’était par exemple des crânes rasés qui bloquaient des maternités pour protester contre la PMA par exemple. Le légalisme en forme de girouette commence à sérieusement m’agacer. Les méthodes de vos « kamarades » sont des procédés illégaux, violents et fascisants, ni plus, ni moins.

        +12

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    • Dominique // 18.04.2018 à 11h50

      @Toff de aix
      « Les candidats sont tous interchangeables, depuis 25 ans que je vote, je n’ai jamais vu, constaté, ou subi, que la même politique : la droite, le néolibéralisme »
      Pardon ?! Au premier tour des dernières élections, les 11 candidats selon toi correspondaient à cette définition ?

        +2

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  • Catalina // 17.04.2018 à 08h43

    Toff, merci !
    Des citoyens qui ne savent même pas comment ils ont accédé au congés payés (dont ils profitent), à la sécu (dont ils profitent), qui disent à longueur de 5 ans que  » la politique c’est chiant » et qui vont voter, sont « des souris qui votent pour des chats ». Alors après ces pauvres gens sont manipulés, snif, « ils ne savent pas ce qu’ils font » snif. Tout ou presque est de la politique alors y être indifférent est tout de même dangereux. Au sens  » d’organisation de la cité ».
    Après la loi chômage, car il faut bien appeler les choses par leur nom, je me suis dit que dorénavant, la France d’en haut pouvait tout leur faire, absolument tout !

      +21

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    • PierreH // 17.04.2018 à 09h47

      J’ai encore et toujours du mal à comprendre ce genre de commentaire… Si vous voulez exprimer le dégoût ou le mépris de vos concitoyens faites-le au moins clairement, ça vous soulagera (et c’est autorisé). Sinon je ne vois pas le but: légitimer les actions des gouvernants ? C’est un des arguments préférés des ultra-libéraux: regardez si les gens sont cons ! C’est bien normal qu’il y ait des perdants et des gagnants, ils n’ont qu’à être un peu plus malins s’ils ne veulent pas se faire exploiter !
      En fait c’est simple: soit la situation vous va bien comme ça, alors dans ce cas votre raisonnement peut se tenir (justification d’une situation: les gens sont débiles, autant y aller à fond), soit vous n’en êtes pas satisfaite et alors le but c’est justement de faire en sorte que les autres en arrivent aux mêmes conclusions que vous (« tirer vers le haut »). Le reste c’est de la lamentation inutile, pour être honnête…

        +6

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    • P’tetbenkwui // 17.04.2018 à 10h00

      Macron, fera ce qu’il voudra sans que rien ni personne n’y puisse rien.
      Ce sont les institutions autoritaires de la Vème République qui le veulent.
      Le septennat ramené au quinquennat et donc l’absence d’élections législatives intermédiaires donnent au président cinq années de pouvoir absolu. C’est ainsi.

        +10

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      • FrédéricB // 17.04.2018 à 10h49

        « De Gaulle fera ce qu’il voudra sans que rien ni personne n’y puisse rien.
        Ce sont les institutions autoritaires de la Vème République qui le veulent.
        Le septennat donne au président sept années de pouvoir absolu. C’est ainsi. »

        Et puis, surprise, il y eut Mai 68 !

          +2

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        • P’tetbenkwui // 17.04.2018 à 12h35

          Ce sont justement ces élections intermédiaires battant le tempo du septennat qui permettaient de freiner certaines velléités d’autoritarisme, même s’il est incontestable qu’il y eut aussi des abus. Entre nous soit dit, quand on voit le chemin emprunté par les Cohn Bendit et consorts, tout est relatif quant à la mutation opérée dans l’état d’esprit de ces révolutionnaires d’un autre temps. Mai 68 appartient au passé et restera figé dans le passé.

            +3

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      • herve_02 // 17.04.2018 à 10h55

        Non, je ne suis pas d’accord.

        Les institutions originelles de la 5ème républiques avaient prévus une certaine rotation des élections 3x5x7 (sénat/assemblée/président). Cela a été modifié en 3x5x5 pour avoir le président et l’assemblé en même temps. Exit l’obligation de faire une politique un peu consensuelle sinon on se retrouve avec une assemblée de l’autre bord au bout de 1-2 ans.

        C’est bien facile d’accuser les institutions autoritaires. Elles ont été modifiés par les politiques pour devenir autoritaires. Ce serait comme accuser la démocratie d’être autoritaire car le président élu (lol) peut envoyer l’armée dans les rues. A noter que normalement la police ne lui obéit pas. Ce ne sont pas les institutions qui sont autoritaires ce sont les politiques qui sont des [MODERE].

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        • herve_02 // 17.04.2018 à 16h41

          Ce ne sont pas des modérés !

          Voila comment commence la novlangue… l’auto censure.

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    • JNX75 // 18.04.2018 à 19h22

      Si vous pensez que la sécu et les CP viennent des luttes sociales vous vous trompez en grande partie. Ces institutions viennent des conditions globales de production de l’époque et sont nées en parrallele en Allemage ou GB dans des conditions politiques fort differentes.

        +1

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  • olivier // 17.04.2018 à 09h08

    les petites vidéos sur des évènements/anecdote militaires sont excellentes, à voir sur youtube.J’y ai découvert le complot/attentat attentat de Black Tom.

      +3

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  • Toutatis // 17.04.2018 à 09h29

    Je ne résiste pas à la tentation de reproduire un article du Canard à propos de cette agitation étudiante et de l’UNEF:

    « Dossier de presque

    Le syndicat étudiant Unef, à la pointe de la contestation contre la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE), a publié un dossier de presse pour dénoncer le « renforcement de la sélection, des inégalités et des discriminations à l’entrée de
    l’université » causé, d‘aprés l’organisation, par cette loi. Problème : ce dossier est truffé de fautes d‘orthographe et de syntaxe.
    Petit florilège…
    La réforme de l’université « vient crée de nouvelle barrière a l’accès des jeunes à la filière de leur choix ». D‘où ce regret de l‘Unef : « Ce sont ainsi près d’une filière sur trois qui dès cette année va étre amené à pratiquer la sélection a l’entrée de l’université. » Tant qu‘elle ne se fait pas sur le niveau de langue…

    Aussi le syndicat dénonce-t-il le grand « nombre de filière qui vont devenir sélective », notamment celles qui « ont mise en place un système de points » valorisant l‘investissement associatif.

    Regrettant que les femmes soient « moins présente » dans les filières sélectives, l‘Unef craint que la réforme de l‘université n‘accentue encore les inégalités de genre, car les
    femmes choisiront des filières « avec des qualités ou prérequis dont elles pensent disposer actuellement et étant a l‘heure portée». A la bonne heure !

    Et l’association étudiante de conclure par cette triste prévision : « La sélection qui va étre instauré ne va que renforcer la panne de l’ascenseur social.»

    L’ascenseur orthographique est, quant lui, visiblement toujours bloqué au sous-sol,

    C.B. »

      +19

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    • patrick // 17.04.2018 à 09h54

      Avec un petit couplet sur  » l’inégalité de genre  » pour être parfaitement politiquement correct inclusif etc … 🙂
      Je ne vois pas pourquoi les filles seraient moins aptes à passer les sélections que les garçons ( il y a une épreuve de pompes avec sac à dos plein de pierres ?? )

        +12

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      • Toutatis // 17.04.2018 à 10h50

        L’UNEF a servi de pépinière pour former les cadres du PS. Des types avec des « diplômes » improbables, n’ayant jamais exercé une vrai profession de leur vie.

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      • aije // 17.04.2018 à 11h01

        Dans un grand nombre de pays le quotient intellectuel moyen des filles a dépassé celui des garçons. Il est maintenant bien connu que le ratio entre filles et garçons dans l’enseignement supérieur deviendra de plus en plus large, la majorité étant du côté féminin. L’inégalité des sexes est en train de s’inverser.

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        • Guillaume // 17.04.2018 à 13h47

           » Dans un grand nombre de pays le QI moyen des filles a dépassé celui des garçons « .
          Avez-vous une ou plusieurs source(s) à disposition qui appuieraient vos dires? Merci.

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          • patrick // 17.04.2018 à 14h16

            En fait ce n’est pas une question de QI , ce sont les résultats scolaires qui font la différence, les filles étant certainement plus aptes à s’adapter aux contraintes de l’école que les garçons.

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            • Dominique // 18.04.2018 à 11h59

              En effet. Et plus on monte en niveau, plus la différence est ténue et fini par disparaître. Autrement dit, les garçon qui s’accrochent ont finalement les mêmes résultats que les filles. C’est donc plus une question culturelle qu’une question de QI.

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    • herve_02 // 17.04.2018 à 11h00

      oui se moquer de l’orthographe pour déconsidérer l’adversaire. un peu pute.

      Si l’étudiant à un soucis d’orthographe (qui est la science des sots) c’est que le système scolaire à failli dans son ensemble. LE soucis c’est que le but de ces réformes successives est de graver dans le marbre ce qui est une réalité objective : la reproduction sociale des inégalités et la reproduction sociale de cette société autoritaire.

        +2

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      • P’tetbenkwui // 17.04.2018 à 18h32

        Je me souviens de l’abominable ‘auto dictée » qui sévissait notamment à l’école primaire. Les élèves étaient contraints d’apprendre un petit texte par coeur, et de le restituer, ponctuation comprise !
        Chaque faute était sanctionnée de … 2 points, ponctuation erronée ou absente incluse. Bref, la note ressemblait à l’Arctique : fracturée et glacée.
        Les plus performants d’entre eux ne savaient pas pourquoi le mot « mentionner » (par ex) pouvait s’écrire avec er – é – ée – ées – ai ….
        Du terrorisme intellectuel qui a perduré des années.
        Mais attention aux effets secondaires de cette ineptie car une mauvaise maîtrise de la langue française avait des conséquences sur la compréhension et la résolution des problèmes en sciences mathématiques.

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      • gongle // 20.04.2018 à 22h20

        se moquer de l’orthographe merdeuse d’un ‘syndicat’ étudiant est plus que légitime: on ne recrute que les derniers de l’amphi la-dedans?!
        Ou alors leur prose est une démonstration de ce que donnerait la décrépitude de la fac. suite à la mise en place de la sélection: malin!

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    • Toff de aix // 17.04.2018 à 13h15

      Le canard… Ce journal est vraiment tombé bien bas, quel dommage… Vraiment, de Gaulle avait raison « la vieillesse est un naufrage »

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  • patrick // 17.04.2018 à 09h32

    En écoutant ( vaguement ) les infos ce matin , il apparaît quand même que ceux qui bloquent sont largement minoritaires, donc ce blocage n’a aucune légitimité.
    Qu’ils fassent grève si ça leur chante mais qu’ils n’imposent pas leurs vues aux autres.

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    • PierreH // 17.04.2018 à 09h42

      Bof, les grèves quand t’es étudiant ça sert pas à grand chose à part passer pour un branlos (en gros c’est ce que font déjà les étudiants glandeurs, en fait). A la limite qu’ils aillent manifester, là au moins ils se font remarquer (et étrangement ils font un peu peur au pouvoir en place, j’ai jamais bien compris si c’était un reste pavlovien de Mai 68 ou autre chose…).

        +3

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      • K // 17.04.2018 à 12h29

        Les etudiants font peur au gouvernement car les manifestants jeunes comptent une plus grande proportion de tetes brulees, compares aux quinqua par exemple. D’ou un plus grand risque de derapage, qui serait impute au gouvernement.
        De plus les etudiants sont pres a se mettre en greve plus longuement que les salaries car leur mobilisation ne se ressent pas sur leur fiche de paye.

          +7

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    • PLOUPY // 17.04.2018 à 10h29

      Parce que la majorité de la population à voté Macron ? Vous me l’apprenez.

        +7

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    • FrédéricB // 17.04.2018 à 10h57

      Normalement devrait arriver très bientôt le couplet traditionnel sur « la majorité silencieuse ».
      Et aussi celui sur les casseurs extérieurs aux facs.
      Celui sur les étudiants desespérés de ne pouvoir passer leurs examens (pour le moment, ce sont les partiels), c’est pour ensuite…
      On a déja vu ça plusieurs fois, non ?

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    • yann // 17.04.2018 à 11h10

      les révolutions se font toujours par une minorité de gens…………..il faut le savoir

      si réussites, parfois, la confiscation du pouvoir se fait également par une minorité de gens………………LOL

        +8

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  • Bachaud // 17.04.2018 à 09h37

    Si nous disposions du référendum d’initiative citoyenne (RIC)en toutes matières qui est souhaité par 83% des Français (IFOPP.Focus n°158 avril 2017) il serait possible de provoquer l’expression de « l’intérêt général », sans un jour de grève, par exemple pour défendre  » le service public ».

    Le 04 mars 2017, les Suisses qui en disposent ont voté à 72% NON à la privatisation de leur Radio/TV publique il l’avaient fait en 2002 pour pour l’électricité.

    Le RIC mettrait fin à l’IMPUISSANCE POLITIQUE des citoyens en leur permettant de soumettre à abrogation une loi estimée inappropriée ou injuste ET de tenter de faire donner force de loi à des textes élaborés par des citoyens compétents dans leur domaine.

    Sur le site » Parlement et citoyens » le groupe socialiste républicain au Sénat a lancé un appelle à propositions pour améliorer sa proposition de réforme de la Constitution.

    Le CLIC a proposé un procédure de VERITABLE RIC .

    APRÈS s’être inscrit sur le site, tous les démocrates sont invités à aller la soutenir en votant sur ce lien.

    https://parlement-et-citoyens.fr/projects/mettre-a-jour-notre-constitution-5-chapitres-pour-batir-une-nouvelle-democratie/consultation/consultation-40/opinions/une-constitution-citoyenne-et-collaborative/referendum-systematique-d-initiative-exclusivement-citoyenne#_=_

    Nous espérons que O.BERRUYER dont la pétition en faveur du RIC, a obtenu plus de 55.000 signatures fera une mise à jour en invitant les signataires à aller « voter oui » par le lien joint.

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    • JNX75 // 18.04.2018 à 19h34

      Précisons que la privatisation de la tv n’était en rien une initiative gouvernementale. Et que par le meme Ric les suisses avaient refusés une semaine de congès payés supplémentaires. Ces gens là ont une comprehension de ce qui rend possible leur prospérité que nous n’avons pas…

        +1

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  • P’tetbenkwui // 17.04.2018 à 09h40

    « Les politiques de ce pays ont un boulevard devant eux, parce que la majorité des français sont dépolitisés. Il ne faut pas s’étonner que nous en soyons arrivés là »

    Toff a parfaitement résumé l’ambiance festive dans l’hexagone …
    Et quid des missiles humanitaires équipés de têtes chercheuses pour ramener en France une légion d’honneurs perdus ? Si c’est pas de l’alchimie sur mesure ça. ..Quel sketch !

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  • patrick // 17.04.2018 à 09h57

    Par contre , un gros problème va se poser pour l’UNEF !!
    D’habitude , ce syndicat permettait à des glandeurs professionnels de se préparer une carrière au PS , c’était même conseillé de se faire repérer comme meneur , pour à 35 ans ( après avoir fait une quinzaine de  » première année » diverses et variées ) se retrouver à un poste bien au chaud au PS.
    Avec la faillite de ce parti , que va devenir cette filière de formation ?

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    • René Fabri // 17.04.2018 à 10h23

      Ils trouvaient aussi des débouchés dans les mutuelles et les centres de formation professionnelle. Heureusement de nouveaux métiers sont créés qui pourront les accueillir : contrôleur de fake news, pilote de drones larguant du gaz toxique, importateur de produits agricoles américains, vérificateur du pourcentage de chocolat dans les tablettes européennes, répondeur aux sondages, applaudisseur d’hommes politiques en manque de militants, …

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  • Christian Gedeon // 17.04.2018 à 10h28

    Bof. La stratégie de radicalisation sociale prônée par JLM et consorts est inefficace. Étonnamment la venue en France de Trudeau et de M. Ceta ne donne lieu….à rien,en fait. Et pourtant cet homme incarne le mal libéral absolu,et chacun sait que le Ceta n’est rien d’autre qu’un cheval de Troie du Tafta. ETrange silence de la « vraie »(sic!) gauche ou qui se veut telle. Etrange silence aussi de la vraie resic droite qui reste coite. Et pourtant les enjeux sont autrement plus importants que la reformette de la SNCF ou le nouveau parcours d’inscription à l’université. O tempora, o mores! Et étrange fascination pour un ministre libéral- libertaire à côté duquel M. MAcron passerait pour un dangereux gauchiste.

      +3

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  • Matthieu // 17.04.2018 à 10h43

    Ce n’est pas juste la 5ème République qui est en cause. Le problème est plus vaste car pas franco-français…

      +1

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    • Vlois // 17.04.2018 à 19h07

      Cela a même commencé avec les Eduens collabos dont a oublié de parler Cesar

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  • Gavroche // 17.04.2018 à 11h00

    Perso, je ne vois pas Macron en César. Plutôt en Badinguet.

    Quant aux commentaires (même ici, merde alors !) sur « les gens (comprendre les pauvres) sont des boeufs dépolitisés, décérébrés, incultes, qui font plein de fotes en plus », ce genre de critique est bien dans l’air du temps, et ça pue le mépris de classe à plein nez.

    En vrai, ils ne le sont pas plus qu’en 1936 par exemple, où ce sont eux qui ont obtenu les congés payés (eux, et pas les syndicats ni les politiques) dont tout le monde ici bénéficie, que je sache…

    Pas étonnant que Macron soit là où il est, et avec les pleins pouvoirs …

      +5

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    • Toff de aix // 17.04.2018 à 13h13

      On peut dire des français qu’ils sont en majorité dépolitisés sans les insulter et les mépriser.

      Et surtout en s’appuyant sur des faits : si ce que vous dites était vrai, macron n’aurait pas fait le centième de ce qu’il a fait en un an qu’il aurait déjà paralysé le pays par des grèves massives. Notez que pour aller un peu dans votre sens, la situation semble se débloquer légèrement depuis quelques temps, on note comme un frémissement… Mais vous n’êtes pas sans savoir que la conscience de classe de 1936 a complètement cédé la place au consumérisme le plus forcené chez les masses, non ?

      D’ailleurs, ce qualificatif de « masses », pardonnez moi, mais je trouve qu’il pue réellement le « mépris de classe » que vous évoquez, vous ne trouvez pas ?

        +5

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      • Gavroche // 17.04.2018 à 16h03

        Juste au passage, vous remarquerez que c’est vous qui avez employé ce mot de « masses » !

        Et ça veut dire quoi, au fond, « dépolitisés » ?
        C’est quoi, pour vous, « la politique » ?
        Seulement les partis, les syndicats, l’institution ?
        Ou cela pourrait-il être autre chose, de plus motivant que toujours les mêmes ?

        Je trouve que c’est bien trop facile de dire « si les gens (ou les masses, pour reprendre votre mot) étaient moins cons (parce qu’au fond, tout ces discours, c’est ce que ça veut dire) Macron n’aurait pas fait ce qu’il a fait ».

        Parce qu’une fois qu’on a dit ça, on fait quoi ?
        On les envoie paître, parce qu’ils sont trop cons ?
        Parce qu’ils votent mal ?

        C’est bien ce que disais dans mon premier com, dire ça, c’est se comporter avec le même mépris que Macron.

          +5

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  • Sainsaulieu // 17.04.2018 à 12h19

    Pour tenir, les étudiants doivent produire, pour montrer leur inventivité, leur créativité, pour faire œuvre face à l’insipide parlotte des gens au pouvoir. Au lieu de débiter des fadaises pour cadres moyen-sup bouchés à l’ENA, qu’ils nous éblouissent de leur jeunesse joyeuse et optimiste malgré tout.

    Un vieux

      +4

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  • R.C. // 17.04.2018 à 12h48

    Le moins qu’on puisse dire, c’est que U.O.C. déchaîne toujours les commentaires. En particulier de ceux qui en restent au premier degré au ras du texte…

    Ce matin, à « l’heure des pros », ils expliquaient à l’unanimité moins un (qui avait du mal à se faire entendre) qu’une occupation de fac c’est pas bien, c’est pas démocratique (dans une AG, y’a pas de liste électorale !). Surtout s’ils ne sont que 50 à tenir les portes – voire 200 – comparés aux centaines de milliers « qui veulent passer leurs examens »…

    Bref, Macron qui piétine les résolutions du Conseil de Sécurité (*) et les règles constitutionnelles de déclaration de guerre, c’est démocratique. Les étudiants qui gueulent contre les décisions autoritaires de l’oligarchie néo-libérale, c’est pas démocratique.

    * ben quoi, y-en a des qui font obstruction avec leur droit de veto ! C’est pareil que les ceusses qui votent non aux referendum : on a le droit de ne pas tenir compte de leur opposition. Finalement, la démocratie c’est vach’ment simple…

      +6

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  • Sylvain // 17.04.2018 à 15h34

    Une erreur factuelle : l’histoire est censée être racontée par César. Or, c’est une statue d’Auguste. Il y avait un moyen assez simple, au niveau du crâne, pour éviter la confusion : la calvitie bien connue de César.

      +0

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  • Christobal // 17.04.2018 à 16h52

    Les bloqueurs ne sont pas le « peuple », désolé… Rien à voir entre mon père qui était ouvrier et les anarchistes des années 2000-2010 qui veulent rejouer 68 . J’en ai aussi connu à la fac du même genre quand j’étais étudiant dans les années 90. Ils ne fichaient rien pour une partie, loupaient leurs exams, voulaient rester à la fac malgré tout, croyaient refaire le monde… Des enfants gâtés en vérité et sectaires (un vote leur déplait = ils l’ignorent, bloquent malgré tout ou, pour les plus extrêmes, usent de violence). Je précise: je ne soutiens pas Macron, je ne vote plus depuis des années tant ce que la gauche et l’extrême gauche sont devenues m’afflige. Et je ne me vois guère voter à droite.

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    • FrédéricB // 17.04.2018 à 18h21

      @Christobal
      Vous terminez par : « Et je ne me vois guère voter à droite » mais votre discours est bien, lui, de droite, voire d’extrème-droite. Allez sur le site de valeurs actuelles :

      http://www.valeursactuelles.com/societe/violence-drogue-sexe-le-president-de-tolbiac-fustige-une-situation-preinsurrectionnelle-94844

      Vous y trouverez les propos du président de Paris 1 : « J’ai du mal à le décrire [le site] tellement je suis consterné par l’état du centre, un vrai capharnaüm. La violence, la drogue, le sexe même. On me l’a dit, et je crois que c’est vrai, il se passe des choses qui sont indignes.»

      Lui, « on le lui a dit » alors il y croit ! Pour un président d’université, un bel exemple de modération et d’esprit critique…

        +1

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      • Utoro // 18.04.2018 à 07h03

        Dire la vérité est de droite ?

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      • Christobal // 18.04.2018 à 11h02

        A Frédéric B. Lol. Mon discours est critique et vous déplaît, les anarchistes sont des enfants gâtés, conclusion pour vous: je parle comme l’extrême droite… C’est ce genre de réaction sectaire qui m’a détourné de la soit-disant gauche ou extrême gauche… Et je ne suis pas le seul… Posez vous la question de savoir pourquoi les ouvriers et les précaires du privé sont peu nombreux à la rejoindre.

          +4

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    • Tassin // 18.04.2018 à 09h04

      Du coup vous êtes d’accord avec la réforme de Macron, juste histoire de bien marquer votre division entre « les anarchistes » et « les ouvriers »? (Comme si les 2 étaient incompatibles)
      Avec des raisonnements comme ça effectivement, l’oligarchie a un boulevard devant elle.

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      • Christobal // 18.04.2018 à 11h53

        A Tassin. Oui. Anarchistes 2018 et ouvriers n’ont rien à voir. Mon père respectait la valeur travail et combattait l’exploitation. Les anarchistes que j’ai connus méprisaient le travail (implicitement ne pas vouloir bosser=laisser les autres le faire à sa place… Bonne mentalité!). Ah Oui, c vrai, ils veulent changer le monde…

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  • Traroth // 17.04.2018 à 17h47

    Si on va par là, si on tient ABSOLUMENT à dissuader les étudiants de bloquer les facs, on peut aussi y aller à la mitrailleuse. Je ne vois pas ce que cette petite BD démontre. Que la force triomphe des revendications légitimes ? Quel scoop ! Quiconque a déjà pris un coup de matraque dans une manif est au courant…

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  • MIZZGIR // 17.04.2018 à 18h37

    Le commentaire liminaire de @ Toff de Aix soulignait bien l’importance cruciale du RAPPORT DE FORCE.
    C’est là, et nulle part ailleurs – et certainement pas dans un quelconque bidouillage immédiat de nos chères institutions qui nous trahissent chaque jour un peu plus – que réside notre éventuelle planche de salut. Alors méditons là-dessus. Appliquons-nous à discerner le mieux possible, de A jusqu’à Z, en notre âme et conscience, ce qu’impliquent vraiment ces trois mots, et dieu sait que nous ne manquons pas d’exemples, anciens ou actuels, pour nous y aider. Alors continuons d’agiter nos langues, de remuer nos stylos, et de taper sur nos claviers, du moins tant que nous le pouvons encore : ce n’est rien moins que notre devoir. La cocotte-minute est en train de monter en pression, mais les temps ne sont pas mûrs pour un vrai changement de paradigme, qui adviendra pour le meilleur ou pour le pire, soyons-en bien conscients. Essayons donc de faire en sorte que ce soit pour le meilleur, préparons le terrain dans la mesure de nos moyens, et, en attendant le retournement de situation qui tôt ou tard ne manquera pas de se produire, préservons nos forces.

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  • JLR72 // 17.04.2018 à 20h29

    Je ne me risquerai pas à une analyse politique de ce dessin (@toff s’en étant très bien chargé) mais en tout cas j’ai bien rit en allant au boulot ce matin. Pas plus mal dans ce contexte « guerrier ». Merci Olivier
    Les répliques de Jules César: un délice!

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  • Toony // 17.04.2018 à 21h34

    C’est très drôle !
    Pour ma part, je suis passé au 3/5ème et je cultive un potager. Ainsi, je paierai moins d’impôts, je mangerai sain, profiterai plus de mes enfants et donnerai moins d’argent pour acheter des missiles tueurs !
    Que du bonheur ave«c» cesar ?

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  • Archibald // 17.04.2018 à 22h37

    Le blocage c’est du n’improte quoi :
    -une fac n’appartient pas aux étudiants: même si 99% des étudiants étaient en faveur du blocage !

    -De toute manière les bloqueurs sont minoritaires et antidémocrates. Ils ne se disent pas démocrates d’ailleurs mais résistants face à l »oppression ». Les étudiants contre le blocage sont soit des complices soit carrément des représentants de « l’ordre dominant ».

    -Les bloqueurs n’existent que parce que l’Etat est faible de ne pas faire respecter l’Etat de droit. Il faudrait absolument recourir à la force pour assurer l’Etat de droit.

    -Plus l’Etat est faible, plus des « antifas » vont se lâcher.

    -La sélection à l’université est la conséquence de la braderie du bac au nom de l’égalitarisme qui a maintenant atteint la valeur de 0.

    -Certaines personnes n’ont rien à faire dans les facs et sont de toute manière jetés au bout d’un an (passage en seconde année de droit par exemple: 50% d’échec).

    -Pour ceux qui ont une chance de réussir, ils ne seront pas concernés par la sélection à l’université.

    -Tous les individus ne sont pas egaux certains sont meilleurs que d’autres et seul un nivellement par le bas permet une égalité

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  • BA // 18.04.2018 à 13h29

    A propos de Sciences Po Paris :

    Réforme de l’université : le blocage reconduit à Nanterre, Sciences Po Paris à son tour bloqué.

    D’après un décompte des voix lors du vote à main levé, 1272 étudiants, professeurs et personnels de l’université de Nanterre ont voté pour une poursuite du blocage contre 336 qui s’y sont opposés. 40 personnes se sont abstenues. Cette assemblée, qui s’est tenue dans un amphithéâtre bien plus spacieux que celui où ces réunions se déroulent d’habitude, a pour la première fois offert une tribune aux anti-blocages. Certains se sont prononcés pour un vote à bulletin secret sur le campus.

    Une situation « préinsurrectionnelle »

    Les partiels organisés mercredi et jeudi devraient donc être reportés, selon la direction de l’université. Ceux de lundi et mardi ont déjà été décalés à une date non fixée pour le moment. Depuis lundi, la quasi-totalité de la fac de Nanterre est bloquée par des étudiants opposés à la réforme de l’université.

    Au total, à la mi-journée, quatre universités étaient toujours bloquées (Nanterre et Tolbiac, mais aussi Rennes 2 et Montpellier 3) et entre 10 et 12 sites perturbés : Nancy, Strasbourg, Rouen, Nantes, Limoges, Toulouse 2…  

    Figure de proue du mouvement, Tolbiac est occupé depuis le 26 mars par des étudiants et des militants. Qualifiant la situation de « préinsurrectionnelle » et craignant « le pire », le président de Tolbiac a affirmé « attendre désespérément que le centre soit évacué » par les forces de l’ordre – comme ce fut le cas à la Sorbonne.

    Le président de Rennes 2 est lui aussi monté au créneau ce mardi, n’excluant pas un recours à la force.

    https://www.lci.fr/societe/reforme-de-l-universite-le-blocage-reconduit-a-nanterre-sciences-po-paris-a-son-tour-bloque-2084783.html

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  • Ragoul // 19.04.2018 à 00h30

    Un odieux connard me fait beaucoup penser à H16.

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  • Christian Gedeon // 19.04.2018 à 18h09

    J’ai tout lu,dans le détail. Un vrai déferlement de haine en fait. Comme si M. Macron était l’homme à abattre. C’est infantile et dangereux. C’est surtout idiot,à mon sens. Et pendant ce temps le premier ministre canadien est venu enguirlander les députés français qui pourraient manifester une allergie au Ceta,dans un silence abyssal. On se trompe lourdement de combat,tres lourdement. Mais après tout le peuple n’a que ce qu’il mérite…il devrait être en train de manifester contre le Ceta,por,te d’entrée grande ouverte du Tafta…je souhaite un bon avenir us centaines de milliers de psychologues,sociologues et autres stabsologues ,futurs frustrés de la République…les plombiérs et les électriciens r,enteront denrée r,are,bonne nouvelle pour eux.

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