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18.mars.201818.3.2018 // Les Crises

[Vidéo] « Cash Investigation ». L’eau : scandale dans nos tuyaux

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Source : France TV info, Elise Lucet, 13/03/2018

Ouvrir le robinet ? Un réflexe machinal pour boire et se laver au quotidien. Mais ce geste a un coût. L’eau consommée en France, c’est un marché qui pèse 9 milliards d’euros par an, dominé par deux géants. Plongée dans le monde opaque du business de l’eau avec de nombreuses révélations… Une enquête de « Cash Investigation » diffusée le 13 mars 2018 sur France 2.

Source : France TV info, Elise Lucet, 13/03/2018

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Commentaire recommandé

Fabrice // 18.03.2018 à 08h03

Pire qu’un monopole d’état un monopole privé, or on voit que l’Europe favorise les grandes multinationales par rapport à une réelle concurrence, on le voit dans l’eau mais aussi dans l’agro-alimentaire, la programmation de la fin des exploitations familiales ou dans les semences autorisées qui appartiennent en grande majorité à une multinationale.

78 réactions et commentaires

  • Fabrice // 18.03.2018 à 08h03

    Pire qu’un monopole d’état un monopole privé, or on voit que l’Europe favorise les grandes multinationales par rapport à une réelle concurrence, on le voit dans l’eau mais aussi dans l’agro-alimentaire, la programmation de la fin des exploitations familiales ou dans les semences autorisées qui appartiennent en grande majorité à une multinationale.

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    • Réalité // 18.03.2018 à 16h09

      On nomme cela le capitalisme de connivence.

      Prenons un exemple particulier. Soit une autoroute dont Vinci à la concessions.

      Toutes les augmentations se traduisent directement en bénéfices. Ainsi, l’augmentation des tarifs ne bénéficie pas aux salariés (pas d’augmentations).

      Qui gagne ? Ceux qui décide de la répartition des bénéfices (du capital) :

      – Les dirigeants ? Oui, effectivement
      – Ceux qui détiennent l’entreprise ? Avant tout.

      C’est à dire :
      – Des investisseurs institutionnel (des banques, des fonds d’investissement) à 77,4 %
      – Les salariés (souvent les dirigeants) à 8,8%
      – le fameux « petits actionnaires individuelles » à 6,1%
      – Un État : le Qatar à 3,3%

      Les actionnaires et les dirigeants choisissent évidement de flécher les bénéficies pour eux.

      bref, en épiloguant, plus les gens sont riches, plus ils profitent du monopole de fait.

      D’où la phrase « plus on est riche, plus on l’est, plus on est pauvre, plus on l’est ».

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    • Papagateau // 18.03.2018 à 22h51

      Un monopole d’état, vous pouvez taper sur ses dirigeants à chaque élection.
      Un monopole privé… vous n’avez que vos yeux pour pleurer.

      Le pire, c’est le monopole privé local (les réseaux, de l’eau aux autoroutes) car ils n’intéressent pas les médias… Trop petit disent-ils. Et puis le fils du patron en a un, donc schutt !

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      • JBB // 19.03.2018 à 17h46

        Le monopole d’État est bien pire car il a la contrainte légale de son côté. Vinci ne peut pas ne vous forcer à prendre l’autoroute, ni vous forcer à payer même si vous ne la prennez pas.

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  • Duracuir // 18.03.2018 à 08h11

    J’ai regardé évidemment cette émission et très exactement comme une précédente sur les pesticides, j’en suis sorti, ulcéré, agacé, vraiment en colère.
    Quel gâchis.
    Tintin au pays de la corruption.
    Comment peut-on aborder des sujets aussi indéfendables, du billard pour un investigateur sérieux, d’une façon si brouillonne, amatrice?
    Qu’est ce que c’est que ce ton systématiquement ricanant avec musique à la Bourvil pour bien souligner? Qu’est ce que c’est que ces sauts du coq à l’âne? Qu’est ce que c’est que ces interviews piège où l’on couillonne l’interlocuteur sans lui laisser les moyens de s’expliquer.
    A croire qu’on voudrait déconsidérer l’enquête. Que Lucet embauche le vieux Mermet pour qu’il lui explique comment on fait une investigation.
    Le journalisme tombe bien bas.
    Je ne regarderai plus cette émission de pieds nickelés qui gâche des sujets méritant autrement plus de professionnalisme.

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    • Thierry17 // 18.03.2018 à 08h34

      Effectivement, j’ai été interpellé par le côté théâtrale de l’émission. Mais avec un peu de recul, , il peut y avoir plusieurs lectures.

      1/ Une volonté de vulgarisation du sujet au plus grand nombre. Donc éviter un ton élitiste au profit d’un côté didactique afin de capter l’attention suffisamment longtemps. Nous n’avons plus l’habitude des choses fouillées de nos jours. Il faut que cela soit divertissant sinon… zap.

      2/ La mise en scène de l’émission, vue la tartufferie des appels d’offres, restituait parfaitement le côté absurde de ce simulacre de mise en concurrence de façade.

      La vraie question est ailleurs : comment cela peut-il encore arriver avec toute la règlementation anti-corruption, les lois Sapin et autres ? En creux cela ramène au financement de la vie politique…

      Je viens de découvrir que je dois déclarer avec le 31 mars les vrais bénéficiaires de la structure qui accueille mon activité d’indépendant. C’est l’Europe qui veut. Et cela me coûtera quelques 50 euros pour une formalité qui m’est imposée !

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      • Touriste // 19.03.2018 à 13h57

        Bonjour,
        « La vraie question est ailleurs : comment cela peut-il encore arriver avec toute la règlementation anti-corruption, les lois Sapin et autres ? »
        La réponse est dans la question : implicitement, les lois ne concernent pas ceux qui les écrivent et encore moins les sponsors de ceux qui les écrivent.
        Certains, hurleront au populisme, au poujadisme et autres néologismes en « isme » : c’est pourtant une réalité tangible, si évidente qu’elle est de moins en moins qualifiable et donc, paradoxalement, de moins en moins décelable.

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      • lapetitemaisondanslaprairie // 20.03.2018 à 00h44

        Et au passage cette formalité vous coutera un tantinet plus chère si vous la faites « online » et que vous payez par carte bancaire !

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    • Pinouille // 18.03.2018 à 20h07

      @Duracuir
      Je partage vos observations et votre agacement sur cette émission.
      Je fais l’hypothèse que cette attitude de simplifier à outrance les sujets abordés pour en extraire une vision caricaturale, voire populiste, relève d’un choix de calibrage pour des contraintes d’audience.
      Il existe sur la chaîne parlementaire des reportages ou des émissions traitant à sa juste mesure de sujets complexes: les audiences de cette chaîne sont ridicules.
      De la même manière, les vidéo youtube qui ne cèdent pas à la tentation simplificatrice ne sont vues que par quelques milliers d’internautes.
      C’est selon moi le signe évident que le français moyen (quelles que soient les bonnes ou mauvaises raisons qu’on lui attribuera) est moins mû par la quête de la vérité que par la tentation de la certitude simplificatrice.

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      • vinel // 19.03.2018 à 23h43

        Je me rend compte que la forme est privilégiée sur le fond.Pourquoi?
        Plusieurs hypothèses sont possibles.trop long à détailler.
        Il est évident que la télé a rendu un grand nombre inapte à autre chose que consommer!Comprendre…on paye pas pour se casser la tète!

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  • Duracuir // 18.03.2018 à 08h44

    Je mets en parallèle ce genre d’émission foutraque, sans construction sérieuse, avec beaucoup d’effets d’émotion, et sans vraiment de conséquences tant les attaques sont superficielles et permettent aux mis en cause de se dédouaner très facilement dans la presse locale ou nationale dans les jours qui suivent. Je mets donc en parallèle ce genre « d’enquête » avec celle d’Olivier Berruyer qui n’est pourtant pas journaliste. Olivier, lui, aligne les faits, les preuves, les met implacablement en relation logique indiscutable et finit par une exécution en règle.
    Qu’Elise Lucet embauche Olivier. Là, avec de tels moyens, ce sera de la dynamite. Mais est-ce vraiment ce que veut France 2? de la dynamite ou de la fausse enquête de bac à sable, du « investigation-washing » histoire de dire que « ha que », F2 que c’est une chaine libre et rebelle et pas sous contrôle. Sans vraiment gêner. On peut se poser la question.

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    • Chris // 18.03.2018 à 14h21

      Comment ! Voudriez vous nuire aux intérêts de la kleptocratie institutionnalisée ?
      Si Lucet veut encore apparaître quelque part, son intérêt est de faire profil bas.
      Néanmoins, elle sème des petites graines.
      Aux curieux, hélas toujours les mêmes, de compléter le tableau.

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  • baretous // 18.03.2018 à 08h56

    Dans mon village une même source jaillit à 2 endroits différents mais à50 m de distance l’un de l’autre: l’une est mise en bouteille et l’autre alimente les robinets des villages avoisinants

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    • Alfred // 18.03.2018 à 10h56

      Si vous avez du temps à perdre pour ricanner un peu vous pouvez distribuer des bouteilles faites maison avec l’étiquette « 50m » dans le secteur…. Si vous les vendez par contre vous allez « payer » cher..

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  • P’tetbenkwui // 18.03.2018 à 09h23

    Est ce « Cash Investigation » ou Elise Lucet qui a été torpillée ? Et par qui ?
    L’émission a du plomb dans l’aile depuis quelque temps déjà et un côté mousquetaire qui la dessert plus qu’autre chose. Je n’ai pas regardé la dernière émission sur l’eau.

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    • Albert // 18.03.2018 à 12h51

      Le redacteur en chef ne s’est-il pas fait virer l’année dernière?

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      • P’tetbenkwui // 18.03.2018 à 18h38

        …. il y a eu un malaise certain dès l’arrivée de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions. Depuis 2015 la guerre des clans fait rage, la qualité des programmes s’en ressent, et on ne peut pas dire que là situation évolue favorablement. Et pas seulement dans le cadre de Cash Investigation.

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    • tepavac // 18.03.2018 à 15h45

      Elise Lucet et son équipe effectues le travail de notre parlement, celui de contrôler l’utilisation des fonds publics, et particulièrement ceux des contribuables.
      Leurs rôles, celui des parlementaires, par le biais de la cours des comptes, ont l’obligation de contrôle sur l’utilisation de nos impôts, pourtant se sont de simples citoyens, au demeurant journalistes d’investigation, qui nous informe sur un cas de vol manifeste de l’argent public.

      On parle quand même d’une différence de 100 millions d’Euro pour la seule agglomération parisienne !
      Or le reportage révèle une suite ininterrompue de gaspillage, d’incompétences manifestes, de malfaçons, de dessous-de-table, de dépenses somptueuses et de responsables qui ignorent tout dans leur boutiques.
      Et je ne parlerais pas du comique de la scène à la 35eme minute  » ha bon nous sommes en novembre aujourd’hui ! », j’en ai encore le ventre plié.

      Je trouve beaucoup de panache à cette émission, comme à toutes les autres.

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      • P’tetbenkwui // 18.03.2018 à 18h57

        Tels les frais d’obsèques des députés, sénateurs et de leurs proches, payés par le contribuable depuis des lustres, discrètement réduits tout récemment sans pour autant avoir été supprimés, il faut effectivement reconnaître que nous sommes dans une gabegie d’argent public et dans l’ignorance d’autres arrangements opaques qui coûtent des centaines de millions d’euros à la collectivité. Hôpitaux et autres EHPAD attendront …

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  • Ananymous // 18.03.2018 à 09h44

    Qui accorde encore la moindre crédibilité à Mme Lucet. Agressif, sans intelligence, arrogant.

    Qui accorde encore la moindre consideration à ce type d emission ?
    Putassier et amateur.

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    • Fabrice // 18.03.2018 à 10h11

      Je dirais que c’est ceux qui sont désinformés en permanence, c’est pour eux le seul moyen d’avoir des mises en lumières qui n’existent quasiment plus dans les médias mainstream. On peut aimer ou pas son style elle a le mérite d’exister alors que tant d’autres se contentent de se taire ou pire d’une complicité odieuse.

      Tant que la profession journalistique n’a pas fait son grand ménage, il vaut mieux la soutenir que souhaiter sa disparition, son existence a au moins le mérite de déciller pendant un moment les gens qui croient ce qu’on leur raconte à longueur de journée.

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      • Ananymous // 18.03.2018 à 10h19

        Votre point de vue est respectable.
        Peut être faut il se contenter du médiocre en se disant que c est mieux que le mauvais.
        Peut être essaie t elle simplement de survivre et faire de son mieux… Quoi que j ai quelques doutes. Elle ne me semble pas assez intelligente pour ça. Contrairement à M. Taddei.

        Quant à la remise en cause journalistique. Ce n est pas en acceptant la situation que cela va changer.

        Vous, vous souhaitez vous contenter de ce qui flotte au fond de la cuve. Oui c est un point de vue qui se regarde.

        Ceci étant dit. Je préfère, et c est tout personnel, mettre la barre un peu plus haut.

        Au final, à mon avis, il faut toucher le fond pour pouvoir rebondir.

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        • Fabrice // 18.03.2018 à 10h27

          Donc vous êtes pour priver du minimum ceux qui n’ont pas le temps ni les moyens comme nous de s’informer intéressant comme logique qui plaira à ceux qui aiment que rien ne bouge.

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          • Ananymous // 18.03.2018 à 11h15

            Vous vous contentez vous de ça… Et n esperez pas mieux. Donc vous cautionnez. Ca suffit bien pour les « masses » pas bien intelligentes et qui n ont pas le temps.
            Entre les oligarques de droite et l intelligentsia bien pensante et soit disant progressiste de gauche, au final le meme mépris du peuple.

            C est cette vision du monde qui tue la démocratie.

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            • Ananymous // 18.03.2018 à 13h10

              Le mépris… si ça peut vous faire plaisir.
              Moi je préfère « l exigence » d une information de qualité pour tous. Et pas du gros rouge qui tâche.

              Mais c est sûr que c est mieux que le nihilisme du reste du PAF.

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        • Alfred // 18.03.2018 à 11h04

          C’est tout le problème des métaphores. Le Titanic est toujours « au fond » et ni êtres humains ni les organisations ne sont des babales.
          Reprendre ainsi des expressions de DRH nous asservit mais cela n’est pas ce que je critique au fond dans votre commentaire. C’est plutôt que derrière se raisonnement de type « reculer pour mieux sauter » (qui s’exprime parfois sous la forme toucher le fond, parfois dans le rêve du grand soir) il y a un renoncement.
          Je pense que Fabrice à raison et qu’il fait lutter pied à pied. En attaque comme en défense.
          Effectivement cette émission est une forme de désastre. Mais il serait encore plus désastreux qu’elle n’existe pas et le fait qu’elle existe n’enlève rien au fait qu’il en faudrait de meilleures.

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          • Ananymous // 18.03.2018 à 11h23

            Moui…

            Les cycles historiques ça existe.
            Les hauts et les bas aussi.

            Vous pensez qu’il est possible de réformer le système.
            Je pense simplement que le système est en bout de course et n est pas reformable. Et que cela passera necessairement par une rupture ou une crise.
            Comme il en a existe tout au long de l histoire.

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            • Alfred // 18.03.2018 à 13h18

              Les crises ne sont que des formes ponctuellement aiguës d’un Continuum.
              De même que la maladie est une forme affectée de la vie. Il ne s’agit pas de reformable ou pas reformable. Il s’agit de s’inscrire dans ces fameux cycles en pensant dans un sens ou dans l’autre. Si vous trouvez que c’est absurde de s’impliquer parceque « de toutes manières tout est cyclique » où je ne sais quoi autant rester en lotus sous un arbre en attendant de voir le prochain âge glaciaire du point de vue d’un grain de sable…

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            • Ananymous // 18.03.2018 à 15h17

              Rester en Lotus c est pas mon truc.
              Je ne suis pas assez souple…

              Par contre pensez ce que je pense et dire ce que dis. Ça je peux.

              Quant à crédibiliser Mme Lucet qui est une représentante d une caste médiatique et qui par ses interventions passées a démontré son conformisme, sa médiocrité et son attachement à la police de la pensée.

              C est pas ma tasse de thé.
              Clairement je rejette en bloc.
              Pour l ensemble de l oeuvre.
              Et je suis contre une quelconque réhabilitation.

              Avec le fond sonore à la Bourville elle aurait aussi bien mettre un gros nez rouge. Ça aurait fait ton sur ton.

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            • Alfred // 18.03.2018 à 17h29

              Ce que vous voudrez. Je dis simplement qu’on reconnaît un arbre à ses fruits et que bien des postures radicales sont des prétextes pour ne rien faire. Je n’ai pas la révélation et je n’ai pas vu (ni n’ai l’impression tentuin de voir) cette émission. Je me moquer bien de savoir si madame L. est bien bête ou bien achetée. Simplement il vaut mieux que certains s sujets soient évoqués même mal que passés totalement sous silence. Trop de gens ne pensent pas à notre pays comme un pays corrompu (comme les autres). Je maintiens qu’un « tiens vaut mieux que deux tu l’auras » dans ce le domaine des médias que dans tous les autres. Vous reverez encore au grand soir sur votre lit de mort à 99 ans sans avoir jamais vu le bout de son nez.

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    • K // 18.03.2018 à 12h07

      Cette emission aborde des sujets importants qui sont presque jamais abordes a la tv (et de moins en moins), surtout aux heures de grande ecoute. Bravo a Elise Lucet et a son equipe. Et bravo a Olivier Berruyer et son equipe.

      Et plutot que de feliciter ces initiatives de la tele publique, une partie des commentateurs preferent critiquer ces programmes, sous pretexte que ces emissions ne sont pas assez bien pour eux.

      Ces commentateurs bien exigeants feraient mieux de nous fournir la liste des videos de vulgarisation qu’ils ont realises, ou les essais qu’ils ont publies, pour qu’on les comparent avec l’emission d’Elise Lucet qu’ils trouvent si nulle.
      Autrement dit, on a des gens qui ne font rien et qui critiquent ceux qui font beaucoup en leur reprochant de ne pas en faire assez… Pour repprendre les mots d’une certaine droite, je dirais que cette reaction est une reaction d’assites revendicatifs.

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      • Ananymous // 18.03.2018 à 12h55

        Mon cher K,

        Vos remarques seraient vrai si interner n existait pas.
        Ce type d émission, ou d autres comme « Ce soir ou jamais de M. Taddei, sans internet paraitraient courageuses, voire provocatrices.

        Mais c est bien le drame des Média Mainstream. Internet existe. Et renvoie les Media Mainstream à leur conformisme et leur médiocrité.

        Et ce n est pas la feuille de vigne d une émission un peu moins médiocre que les autres qui change cet état de fait.

        Encore désolé de jouer les rabajoies.
        Mais c est la simple réalité.

        7/20 pour Mme Lucet. Peut mieux faire.

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  • J M Parnet // 18.03.2018 à 10h02

    Mme Lucet a le mérite d’avoir, la première en France, abordé ces sujets de « corruption qui renchérit la vie quotidienne des citoyens sans que ces derniers s’en aperçoivent » (le brillantissime avocat américain consumériste Ralph NADER faisait ça aux Etats-Unis dans le dernier quart du XXème siècle …).
    Le problème de Mme Lucet est double: 1/ elle n’est pas très intelligente et ne potasse pas ses sujets … et ça se voit; 2/ elle tente en permanence de jouer le sensationnalisme alors qu’elle serait plus crédible si elle choisissait la voie de la compétence.
    En résumé, excellents sujets mais mal traités ! Et pourtant Dieu sait qu’il y a de la matière: j’ai travaillé 6 ans au CR d’Ile-de-France (1992 – 1998) et j’ai constaté les centaines de millions volés CHAQUE ANNEE aux consommateurs franciliens à cause des magouilles montées conjointement par une poignée d’élus et les 2 (puis plus tard 3) compagnies de distribution d’eau: le scandale persiste en 2018 et il est gigantesque.

      +11

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    • xc // 18.03.2018 à 10h31

      Vous n’avez rien pu faire pour dénoncer ces faits ?

        +6

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      • Alfred // 18.03.2018 à 11h18

        Cette personne vient de mettre un nom (le sien?) sur le net alors que l’on vous connait sous la forme « xc ». C’est déjà un peu plus que vous (nous). Les faits décrits sont très graves et ils ont déjà conduit des langues trop mal pendues au cimetière…
        Moins grave mais presque aussi dissuasif, n’oubliez pas le sort qui est encore fait actuellement à plusieurs « lanceurs d’alerte » dans le milleu bancaire. Avez vous lancé une association de soutien pour les aider (alors que vous avez bénéficié indirectement de leur action)? Même Assange n’est pas soutenu de façon très organisée en France (quoi après le blabla sur ce l’on devrait faire).. Alors oui des milliers de personnes en France ont des choses à dire qui pourraient (devraient ) conduire des salauds en prison. Ils ne le font pas car ce n’est pas leur intérêt ni celle de leur famille. Avez vous vu un « balance ton corrompu »? Non? Ben parceque les risques sont d’une autre nature. Malheureusement fermer sa g. est la seule attitude raisonnable en France en 2018. Si vous voulez « faire quelque chose » vous pouvez essayer de changer ça. En faisant baisser le coût de la prise de parole (car les mafieux qui nous gouvernent savent maintenir ce coût élevé).

          +22

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      • Sébastien // 18.03.2018 à 11h57

        Y’en a qu’ont essayé, il sont eu des problèmes….

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        • Catalina // 18.03.2018 à 20h07

          Sébastien

          ils ont eu des problèmes et tout le monde en aura des pires en n’essayant rien et en la fermant !

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  • Haricophile // 18.03.2018 à 10h04

    A l’époque ça s’appelait la Générale des eaux et la Lyonaise des eaux, mais ça a toujours été des paniers de crabes principaux vecteurs de corruption des politiques territoriaux. Pas de changement donc.

      +11

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  • xc // 18.03.2018 à 10h37

    Juste pour donner le commentaire du dircom de la Saur sur cette émission (que je n’ai pas regardée):
    http://www.midilibre.fr/2018/03/15/nimes-l-agglo-et-saur-douches-par-cash-investigation,1640618.php

      +3

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    • Bardamu // 18.03.2018 à 13h16

      Il reproche à Lucet une « enquête à charge » mais il espérait quoi ? Un panégérique ? Sûr qu’une enquête doit dénoncer ce qui ne va pas.
      J’ai été client il y a quelques années de la SAUR dans une petite ville pas très loin de Nîmes. Le tarif était d’environ 700Frs (100€) par 6 mois pour une consommation d’appartement sans machine à laver.
      Maintenant plus près de Nîmes toujours dans une petite ville de droite mais avec régie municipale c’est un peu moins cher avec lave linge/vaisselle, jardin, piscine etc.
      Qu’il m’explique.

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  • Catalina // 18.03.2018 à 10h51

    Ce que je retiens est le concept de cartel et j’ai beaucoup de mal à croire que le gouvernement ne sait rien.
    à quelle place est la France dans le classement de la corruption ?
    d’un autre côté, si le public ne vérifie jamais rien et fait confiance alors, la porte est ouverte à la corruption.

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    • Chris // 18.03.2018 à 14h39

      La France était l’an dernier 27ème au classement mais 9ème seulement au sein des 28 pays de l’Union européenne.
      L’année dernière, les premiers de la classe étaient le Danemark et la Nouvelle-Zélande avec 9 sur 10. Mais il ne suffit pas d’avoir le bon arsenal législatif qui prévient et sanctionne la corruption, encore faut-il les appliquer sans compromis/sion !
      Personne n’a de leçons à donner et il y a donc des marges de progrès pour chacun.

      A rappeler qu’il s’agit de « perception » de la corruption, donc délicate à quantifier…

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  • Stiflersteven // 18.03.2018 à 11h51

    Les enquêtes de l’équipe Lucet sont toujours à charge contre les grandes entreprises. Elle met à jour le non respect de certaines réglementations européennes ou de lois françaises. C’est deja ça dans un paysage journalistique sous xanax. Ce qui m’énerve, c’est que ce sont souvent des cadres moyens de ces multinationales qui sont envoyés au casse pipe télévisuel pour tenir le crachoir. Avec les conséquences sur leur vie perso
    Si nos institutions publiques ne jugent pas ces entreprises, n’appliquent pas les sanctions prévues, ce sont donc nos élus et représentants qui doivent être montrés du doigt. Qui doit juger et ne fait rien ? Quand est ce que l’on verra la même agressivité à l’égard des autorités publiques qui tolèrent ces abus en notre nom et avec nos moyens ?

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    • tepavac // 18.03.2018 à 16h33

      « Les enquêtes de l’équipe Lucet sont toujours à charge contre les grandes entreprises. »

      He bien c’est une façon de voir, une autre est de le comprendre comme une charge de nettoyage de l’entreprise. Avant qu’elle ne grippe dans une charge de gaspillage et de corruption généralisée !

      On parle là de 30% de taxes indues sur un contrat !

      Imaginez la sommes stratosphérique économisée à l’échelle de tout le pays!
      Car là nous parlons que d’un seul secteur d’attribution de nos impôts.

      Cet argent est pris sur le travail des forces vives de la nation, ce n’est pas sur le pauvre, il est déjà pauvre, c’est sur ceux qui produisent, les producteurs de richesse.

      Mais ici, nous mélangeons deux choses bien distinctes, les dépenses liées aux divers fonctionnement de l’entreprise, ce qui inclus le relationnel dans l’acquisition des parts de marché, et la gabegie, le vol en tout genre et par l’incompétence, voir l’irresponsabilité totale de certains cadres.
      C’est ce que dénonce l’équipe d’Elise Lucet, j’avoue ne pas bien comprendre ce qui pousse un citoyen à se montrer hostile envers une démarche d’utilité publique, à la fois à l’avantage pour les entreprises assainies, et pour le contribuable qui en verrait son impôt diminué ?

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  • Herve CRUCHANT // 18.03.2018 à 13h12

    Devant nos problèmes de société, singulièrement ceux qui sont engendrés par la cupidité, les réactions sont toujours les mêmes : on parle des formes de leur publication en se dégageant vite du fond. C’est une nouvelle fois le cas ici. Pan sur le bec de Madame Lucet, sur celui-ci, celui-là, l’opportunité de dire, l’emploi d’une sentiment, d’un mécanisme d’approbation ou de rejet, d’un système de communication… Le blog « Les Crises » pourrait être accusé, comme les autres blogs, de tous ces maux. La question est bien : y a t il un scandale de l’eau en France, oui ou non ? Oui, assurément. Alors, prenons cas de cette info, même si çà nous déplait quelque part. Et que ce désagrément nous désigne comme des juges de style au lieu de nous interpeler dans notre insouciance teintée de fatuité. Qui et comment va peser sur nos politiques, en admettant qu’ils soient responsables, jusqu’à ce que ce problème soit règlé -parmi tant d’autres ? Albert Londres disait que le journaliste n’est pas un enfant de cœur et que son métier (son devoir?) est de remuer la plume dans la plaie. Avec élégance ou avec efficacité ? Messieurs les censeurs bonsoir !

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    • tepavac // 18.03.2018 à 16h45

      C’est une communication personnelle, non sur celui de nier l’aspect évoqué par l’émission, mais qui révèle simplement quelques cas de mauvaises humeurs, rien de quoi en faire un débat.

      Bien des commentaires et des adhérents apprécient favorablement le travail de cash investigation.
      Ne vous arrêtez pas sur les premières déclarations, souvent empruntes d’émotions vives.

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  • Vrai Historien // 18.03.2018 à 13h59

    J’ai croisé, à la faveur d’un déménagement informatique chez France Télévision cette dame. Et à l’époque, elle était totalement sous l’emprise de son directeur et mari de France 5. Depuis, elle a finie par réaliser dans quel piège elle était tombée, et je me demande si ce que je lui ait dit ce jour là n’y est pas pour quelque chose 🙂

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  • condamy // 18.03.2018 à 14h18

    si je ne me trompe certaine personnalité corse et parisienne ont eu quelque soucis avec la Justice peut-être même quelque condamnation ce qui ne les a pas empêché de continuer leur ministère ,alors ?

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  • Rolland // 18.03.2018 à 16h42

    La France se réveille – avec la gueule de bois juste avec un régime à l’eau (pas très) claire. Clearstream est un nom qui pose le cynisme des corrompus. C’est bien tard. Et comme tout continue tambour battant, ces mises à l’index justement tolérées parce qu’elles ne changeront pas la donne. Ces huiles ne s’émulsionnent pas dans l’eau trouble.

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  • Noone // 18.03.2018 à 16h53

    D’après un reportage paru sur Arte, Véolia et Suez Lyonnaise des Eaux appâtent les municipalités avec un droit d’entrée en contrepartie d’un contrat de longue durée, par exemple 223 millions d’euros à la municipalité de Bordeaux, dans les 430 millions d’euros à Toulouse. Mais ce « cadeau » est en réalité un prêt déguisé que les usagers rembourseront sur leurs factures entre 2 et 3 fois ce droit d’entrée, puisque majoré du taux d’intérêt appliqué aux remboursements.

    Véolia et Suez Lyonnaise des Eaux sont des investisseurs mais c’est la municipalité qui va voir la banque pour avoir le crédit et tout le système repose sur les épaules des contribuables. Partenariat Public Privé oblige.

    En contrepartie de ce pseudo-cadeau, Véolia et Suez Lyonnaise des eaux récupèrent le droit d’usage des infrastructures gratuitement et s’approprient toutes les connaissances. Les installations ne sont plus entretenues mais les prix de l’eau augmentent, par exemple de 30 % à Bordeaux. Les compteurs d’eau ne sont changés que tous les 24 ans en moyenne alors qu’ils sont facturés tous les 12 ans aux consommateurs. La privatisation est présentée comme le modèle de l’avenir mais les multinationales licencient la moitié du personnel et le prix de l’eau double.(à suivre)

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    • Okkoh // 19.03.2018 à 14h08

      Je ne défends pas les pratiques du privé, loin de là. Mais votre analyse oublie le point de départ et certains points de détails. C’est bien la collectivité qui établi le cahier des charges et confie au privé son réseau d’eau. C’est elle qui décide des investissements à faire sur son réseau. Et c’est bien elle qui décide quels moyens elle met en œuvre pour contrôler ce que fait le gestionnaire de son réseau ! C’est tout également elle qui décide si connivence il doit y avoir avec le gestionnaire privé… Il est facile de taper sur l’acteur dont l’objectif est facile à comprendre : faire de l’argent. Mais c’est tout autant ignorer la responsabilité de ceux qui nous représentent (élus) et ceux qui travaillent pour nous, avec nos impôts (fonctionnaires territoriaux).

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  • Noone // 18.03.2018 à 16h54

    En contrepartie de ce pseudo-cadeau, Véolia et Suez Lyonnaise des eaux récupèrent le droit d’usage des infrastructures gratuitement et s’approprient toutes les connaissances. Les installations ne sont plus entretenues mais les prix de l’eau augmentent, par exemple de 30 % à Bordeaux. Les compteurs d’eau ne sont changés que tous les 24 ans en moyenne alors qu’ils sont facturés tous les 12 ans aux consommateurs. La privatisation est présentée comme le modèle de l’avenir mais les multinationales licencient la moitié du personnel et le prix de l’eau double.

    Les installations ne sont pas entretenues, les sociétés privées n’investissent pas dans les canalisations car elles ne seront rentables que dans une trentaine d’années. Véolia et Suez Lyonnaise des eaux ne s’intéressent pas à l’avenir de l’eau sur plusieurs dizaines d’années, uniquement au profit court-terme, au taux de rendement, aux actionnaires et aux agences de notation. (à suivre)

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    • Okkoh // 19.03.2018 à 14h40

      Votre raisonnement est un peu simpliste. Imaginez qu’un chauffeur de taxi n’entretienne pas sa voiture. Un jour il ne pourra plus travailler. Maintenant imaginez que Véolia n’entretienne pas les réseaux dont il a la charge… Vous semblez penser que le privé c’est la peste. Mais rassurez-vous, la régie publique c’est pareil si l’on n’y prend pas garde. Sauf qu’il est plus difficile de mettre un coût sur la machine, car il n’y a pas directement de factures… Par ailleurs, les investissements et travaux sur les réseaux d’eau ne sont pas obligatoirement faits par le gestionnaire délégataire du réseau. Encore une fois, la collectivité reste le propriétaire et décisionnaire de l’évolution de son réseau. Et aussi de l’augmentation des prix au mètre cube…

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  • Noone // 18.03.2018 à 16h56

    Résultat, l’eau potable est chorée partout en France. Sans chlore, il faut de l’entretien, du nettoyage, des investissements et des dispositifs tout au long de la production de l’eau. C’est pour cela que Véolia veut du chlore partout, mais l’eau que nous buvons est stérilisée et les conséquences sur la santé sont bien connues : risques de cancer. Les fuites d’eau représentent jusqu’à un tiers de la production d’eau mais c’est le cadet des soucis de Véolia et SLDE puisque de toute façon, l’eau perdue est facturée aux clients.

    Des entreprises privées exploitent gratuitement ou presque les infrastructures payées par les contribuables pour faire un maximum de profits privés. Ça a le goût de la privatisation, la couleur de la privatisation, mais c’est de la vampirisation du bien commun. Ces multinationales transforment l’eau en or pour le bénéfice d’une minorité. Heureusement, les partenariats public-privé ont de l’eau dans le gaz sur toute la planète. Il existe une forte vague de re-municipalisation de la gestion de l’eau : Paris, Berlin, Bolivie, Uruguay, Argentine, Italie où il y a eu un référendum d’initiative populaire, etc …

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    • Okkoh // 19.03.2018 à 14h20

      Ah bon ? Ne pensez-vous pas que Véolia préfèrerait largement qu’on la paie pour entretenir, nettoyer les réseaux, ajouter des dispositifs dans la ligne de production d’eau plutôt que mettre un simple doseur de chlore et quelques kilos de chlore par an en tête de réseau ?

      Autre question plus simple : imaginons vous employez une personne pour faire votre jardin. Vous la payez sans vérifier ce qui est fait ? C’est pourtant bien ce qui se fait dans une multitude de collectivités : elles paient sans même trop savoir quelles parties du contrat sont remplies, et quelles parties ne le sont pas. Par connivence ? Par fainéantise ? Parce qu’ils pensent faire des économies ? Je ne saurais dire…

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  • Philvar // 18.03.2018 à 18h13

    Tout ceci démontre que la gestion des groupements humains par des élus n’est pas nécessairement la panacée ni le bon système. On peut être élu, honnête, mais pas très compétant et peu au courant des méandres législatifs. Qu’un élu depuis quelques mois d’une ville ne sache pas qu’il doit se constituer un conseil de contrôle et surveillance des contrats et investissements signés souvent par les précédents élus n’est pas à la portée de tous. Nous en avons aussi l’exemple des emprunts à des taux très alléchants mais appuyés sur des monnaies étrangères qui donc risques de subir des gros effets de change (en Franc suisse par exemple). Ce problème de gestion n’est pas si simple qu’il paraît. S’entourer de spécialistes contractuel ou élus pour les secteurs importants tels que finances, travaux, investissements, etc., spécialistes à la retraite par exemple, avec des avantages en nature compensant le temps donné (frais remboursés ou autres) peut-être une solution efficace.

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    • Okkoh // 19.03.2018 à 14h54

      Les élus, pour des problématiques techniques on est d’accord. Mais vous oubliez nos chers fonctionnaires territoriaux, qui sont sensés être les spécialistes entourant les élus… (le mec dans le coin pendant l’interview du président de l’agglo, il y a un focus sur lui à un moment). Eux écrivent les appels d’offres et savent très bien ce que disent les lois, ils sont payés pour ça. Pourtant il semblerait que ça ne les a pas dérangé d’oublier le conseil de contrôle… A moins que les élus n’en voulaient pas ?

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  • RV // 18.03.2018 à 18h22

    Un grand merci pour nous avoir fait connaitre ce reportage.
    Je ne comprends absolument pas les commentaires qui le dénigre.
    Ce qui est révélé ici est littéralement incroyable.
    Un excellent travail !

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  • SanKuKai // 18.03.2018 à 22h14

    C’est ce qu’il y a de bien avec l’eau, on ne peut pas s’en passer. Si les lobbys et multinationales avaient trouvé le moyen de privatiser l’oxigène que nous respirons, nos élus n’auraient pas fini de nous pomper l’air pour les aider á arriver á leur fin.

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  • Yanka // 19.03.2018 à 02h52

    C’est à se demander si les énervés du bonnet qui condamnent Élise Lucet ne sont pas des anciennes victimes de son émission, ou qui ont tout à craindre si Cash Investigation venait à s’intéresser à leur petit business humide. Mme Lucet n’est que la présentatrice de cette émission et une intervenante. Ce n’est pas elle qui mène l’enquête un an durant, ni elle qui monte l’émission dont le format est immuable. Ce format est une mise en scène volontaire. C’est lui qui fait que l’émission est passionnante à suivre, car les sujets, a priori, ne le sont guère. En admettant même que le format puisse déplaire, le principal est de savoir si ce qui est dénoncé est vrai ou faux, si l’enquête est truquée.

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  • Christian Gedeon // 19.03.2018 à 11h23

    Une fois de plus,je ne peux m’empêcher de sourire. On découvre,on découvre ce qui est comme  » les ronds points » et autres compensations un secret de polichinelle. Mais qu’ en est il des administrés ? Ah…grande question,n’est ce pas? Des piscines des centres sportifs et autres équipements collectifs financés directement ou indirectement par les bénéficiaires des concessions? Bizarrement personne n’a moufté quand tombaient ces « cadeaux ». Quand pour quelques euros  » d’économies » les régies municipales étaient abandonnées ? Ben oui,c’est la triste vérité…ce sont bien les administrés qui ont ouvert la porte au renard,pour quelques installations sportives et équivalents…e un pugno di dollari,j’adore les western spaghetti…qui disent beaucoup en trois regards et quatre mots. Faut assumer les gars,faut assumer.

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  • Okkoh // 19.03.2018 à 13h53

    Il se trouve que c’est mon domaine de formation, même si aujourd’hui je ne travaille ni pour SAUR, ni pour Suez, ni pour Veolia, de près ou de loin. Alors j’ai pas vu le tout début, mais perso ce que j’en retiens c’est que Cash, ça reste avant tout des enquêtes « polémiques », pour faire du buzz, un soupçon politique. Mais ca fait bouger les lignes (pas toujours en bien j’imagine). Ce format d’émission ne permet pas d’être impartial, ça deviendrait trop rébarbatif et compliqué pour le spectateur lambda (qui du coup en voyant ça se sent perpétuellement floué : le monde est tout pourri). Faut bien qu’Elise râle un bon coup !

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    • Okkoh // 19.03.2018 à 13h54

      La SAUR à Nimes, c’est un cas classique de DSP mal gérée : trop souvent, les collectivités qui confient la gestion d’un patrimoine et/ou d’un service « oublient » de contrôler régulièrement que le contrat est respecté. Pour Nîmes, certes la SAUR abuse (depuis 48ans, sic), mais clairement elle a la bénédiction de la collectivité qui s’en tape de savoir comment l’eau est gérée (volontairement ou non). Par ailleurs, faire miroiter que l’efficacité du réseau fera baisser le coût de l’eau est en partie inexact car selon la typologie des travaux le coût peut très bien être « hors contrat » et donc payé directement par la collectivité. C’est ce qu’essaient de faire le plus souvent possible les entreprises pour marger au mieux. Au passage, une gestion en régie peut tout aussi bien être très coûteuse et peu efficace, et pour les mêmes raisons : si tout cela n’est pas suivi en bon gestionnaire, ça ne peut pas marcher.

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      • RV // 19.03.2018 à 15h44

        …/… La SAUR à Nimes, c’est un cas classique de DSP mal gérée …/…
        Qui le savait avant ce reportage ?
        Qui en connaissait les causes ?
        Qui l’a dénoncé ?

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        • Okkoh // 19.03.2018 à 16h14

          A mon avis ? A minima les fonctionnaires de l’agglo en charge de la thématique, mais aussi tous les bureaux d’études qui ont audité l’infrastructure réseau (les fameux schémas directeurs), mais aussi l’agence de l’eau RMC, le département (soit ceux qui subventionnent les études et travaux sur le réseau). Soit beaucoup de gens, mais pas un seul média pour s’en occuper…

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          • Okkoh // 19.03.2018 à 17h08

            J’oubliais les gens qui travaillent pour la SAUR dans ma liste, pas bien…

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            • RV // 20.03.2018 à 18h13

              l’intérêt du documentaire c’est qu’il ne partage pas des opinions mais des faits, non ?

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            • Okkoh // 21.03.2018 à 15h49

              Je comprends pas votre remarque. Vous me demandez qui était au courant, je vous répond. Maintenant pourquoi ces gens n’ont pas mieux fait pression pour que les abus cessent avant que Cash passe, c’est une question que je ne saurai répondre.

              Au passage, CASH n’est pas un documentaire. C’est une émission télévisuelle d’investigation ce qui est fondamentalement différent. Et si l’un comme l’autre exposent des faits, les angles de présentation ne sont pas les mêmes et l’opinion que l’on s’en fait est tout autre. Là on dirait que la faillite c’est uniquement la SAUR, alors que personnellement je pense que la faillite c’est la SAUR et l’agglo, suivi par les communes, l’AERMC, le dép. du Gard. Tous ont eu connaissance de l’état de sous-investissement des réseaux mais personne ne semble avoir eu envie de taper du poing…

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        • Okkoh // 19.03.2018 à 16h53

          Si le cœur vous en dit, voici le lien vers le schéma directeur d’eau potable de l’agglo de Nimes. Ils ont fixé pour objectif d’atteindre un rendement de 75% pour…2030.
          https://www.nimes.fr/fileadmin/directions/urbanisme/PLU/annexe1_deliberation_schema_directeur_eau_potable.pdf

          Je maintiens donc que c’est bien une faillite collective (SAUR, Nimes, AERMC, Département du Gard) et qu’il s’agit bien d’une DSP mal gérée depuis des lustres… car tout les beaux penseurs de cette thématique savent à minima depuis 2007 que l’agglo a un réseau en gruyère et doit doubler ses efforts de renouvellement. Ils ont sans nul doute tous reçu le document.

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    • Okkoh // 19.03.2018 à 13h56

      Pour le SIAAP, le doigt est mis dans un règlement de compte politique http://www.eauxglacees.com/SIAAP-le-double-langage-de-la . Le prix de l’eau n’est qu’un prétexte. C’est pas demain qu’on saura la vérité et si jugement il y a, il sera forcément complexe et les responsabilités diluées (mais pas dans l’eau 😉 ). C’est toujours le soucis des énormes entités, qui plus est dotées des meilleurs avocats (payés par le prix de l’eau ?), face à une justice bien trop démunie de moyens. La finalité reste que si corruption il y a, ca va monter haut et plus on creuse, plus ca va être long d’avoir des réponses, quand bien même c’est soutenu tout tout en haut. Cela étant, les arrangements d’appels d’offre on en trouve régulièrement dans le pays, on ne va pas se le cacher… Avec l’obligation légale d’appels d’offres, très encadré, les pouvoir publics ont largement transféré la responsabilité qu’ils peuvent avoir quant à des arrangements au privé, ce qui les expose moins quand ils veulent « s’arranger ». Le privé, ca encaisse mieux les coups de bâtons de la justice.

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      • RV // 19.03.2018 à 15h35

        …/… Pour le SIAAP, le doigt est mis dans un règlement de compte politique http://www.eauxglacees.com/SIAAP-le-double-langage-de-la . Le prix de l’eau n’est qu’un prétexte. …/…
        Cette page gagnerait à être mise en ligne ici en écho au reportage de Cash Investigation !

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        • Okkoh // 19.03.2018 à 16h16

          Eaux Glacées mériterait en effet d’être un peu plus mis en avant, car Marc Laimé y dénonce régulièrement et avec acharnement les errements du secteur. Pourtant l’audience reste plutôt faible je crois… preuve s’il en faut que ça n’intéresse personne !

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    • Okkoh // 19.03.2018 à 13h57

      On aura beau vouloir « moraliser », tant qu’il n’y aura pas de réels moyens alloués à la justice pour contrôler ca plus sévèrement, ca ne fonctionnera pas à 100%. C’est le nerf du problème : on pond des lois mais faute de de moyens pour vérifier qu’elles sont respectés, voire parfois même de réelles sanctions, certains s’assoient dessus. Puis lorsqu’il y en a un qui est pris dans le tumulte des médias, on refait une loi pour calmer la foule. Nul doute donc qu’une nouvelle loi va bientôt être pondue…

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    • RV // 19.03.2018 à 15h41

      @ Okkoh Le 19 mars 2018 à 13h53

      …/… Cash, ça reste avant tout des enquêtes “polémiques”, pour faire du buzz, un soupçon politique. …/…

      Vu le lien que vous donnez vers l’article de Marc Laimé, 10 mars 2018, il semblerait au contraire que Cash a manqué tout le coté « politique » de l’affaire.

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      • Okkoh // 19.03.2018 à 16h18

        Qui dit que le fameux corbeau et sa longue lettre très précise n’a pas instrumentalisé Cash…

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  • JBB // 19.03.2018 à 18h43

    Ce documentaire montre bien le chemin que prend notre pays:
    – entreprises publiques completement corrompue ( avec repas 3 étoiles à gogo et promotions en cas de soucis)
    – administration incompetente et négligente ( ah bon on paye trop cher? Et ils bouchent pas les fuites? Ah bon on peut les contrôler ?)
    – lois votées pour rien car justice complètement dépassée ( je vous coupe l’eau même si j’ai pas le droit, car si vous voulez aller en justice vous n’aurez de l’eau que d’ici quelques années …)

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  • ledufakademy // 24.03.2018 à 19h10

    Se taper 2H15 de propagande c’est … très dur !
    Car je n’ai rien appris , juste confirmé … j’ai donc pu regarder avec beaucoup de recul , beaucoup … et cela confirme parfaitement ce que j’avais soupçonné d’Elise Lucet d’être : un tampon sociétale entre les puissants (vous savez c’est 1%) et la populasse, une sorte de patronne de syndicat des journalistes. C’est du faux rentre dedans : elle n’a étè incisive , voir agressive que pour le DG de SAUR … le troisième , le concurrent en somme …

    (cf. interview chez ThinkerView : où la matrice bug par moment …, ou encore avec Nathalie St-CricQ pour les attentats de Charlie : https://www.youtube.com/watch?v=kZCpv6a99sw)

    J’arrête car c’est un dépotoir … dans lequel on nous met doucement et cela va servir à mieux nous faire accepter ce qu’ils vont nous servir comme plat pour la suite : le nouvel ordre mondial.

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  • ledufakademy // 24.03.2018 à 19h11

    1 – Lucet dézingue SAUR : à qui profite le crime ? Mise en scène de la coupure d’eau(pleurniche et tout), fuite du réseau : ceux qui connaissent Nîmes … savent que tout y est classé etc : c’est encore de l’enfume, sans dédouané totalement le DG, qui doit faire du profit (bah ouaih), on voit bien le boulot de sape volontaire de Lucet.

    2 – Lucet dézingue le SIAPPA : un établissement public (oui on sait que c’est vérolé par les élites, les 1%, depuis longtemps : j’ai fait un marché public , je sais …), alors on devrait préférer des entreprises étrangères ? … Oui explosons nos services public (qui dilapident l’argent public pour en-grossir … les privées , détenus par des anciens ministres ou poto du 1% : le serpent se bouffe bien la queue , lol ) : le tempo est bien réglé par le marché …

    3 – La chute Lucet défends Delphine Ernotte (qui beigne dans tout le purain des 1% et surtout comme ces potes dans les multiples Conseils d’administrations mondiaux) , la dame qui ne veut plus de mâle blanc de plus de 50 ans sur le servbice public !

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