Les Crises Les Crises
17.mars.201817.3.2018 // Les Crises

[Vidéo] Alain Badiou et Emmanuel Todd 2017

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Source : Youtube, Alain Badiou, Emmanuel Todd, 16-09-2017

Conversation passionnante entre Emmanuel Todd, sociologue, démographe et philosophe Alain Badiou sur la situation du capitalisme
contemporain dans le monde et mondialisation.

Source : Youtube, Alain Badiou, Emmanuel Todd, 16-09-2017

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Commentaire recommandé

lemoine001 // 17.03.2018 à 09h44

Plutôt que de douter de la possibilité d’une sortie du capitalisme, la vraie question n’est-elle pas celle de la possibilité de son maintien. Comment les inégalités pourraient-elles encore se creuser quand 362 individus possèdent autant que 3 milliards ? Comment le tiers d’instruits supérieur pourrait-il accepter indéfiniment une situation qui le met au service de structures oppressives qui creusent toujours plus les inégalités, vont de crises en crises, menacent tous les acquis sociaux et détruisent les biens communs jusqu’à menacer la survie de l’humanité ? Dans une telle situation, une crise révolutionnaire n’est-elle pas inévitable ?

48 réactions et commentaires

  • lemoine001 // 17.03.2018 à 09h44

    Plutôt que de douter de la possibilité d’une sortie du capitalisme, la vraie question n’est-elle pas celle de la possibilité de son maintien. Comment les inégalités pourraient-elles encore se creuser quand 362 individus possèdent autant que 3 milliards ? Comment le tiers d’instruits supérieur pourrait-il accepter indéfiniment une situation qui le met au service de structures oppressives qui creusent toujours plus les inégalités, vont de crises en crises, menacent tous les acquis sociaux et détruisent les biens communs jusqu’à menacer la survie de l’humanité ? Dans une telle situation, une crise révolutionnaire n’est-elle pas inévitable ?

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    • Sandrine // 17.03.2018 à 11h49

      Le tiers d’instruits supérieur c’est la classe moyenne ; on sait bien que c’est cette classe-la qui a fait le lit du fascisme par le passé, qui a cautionné les lois raciales sensées protéger son statut de classe demi-privilégiée et l’impérialisme sensé être profitable à la société dans laquelle elle a une place relativement confortable (qu’elle tremble de perdre).

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    • Loxosceles // 17.03.2018 à 13h59

      On peut se poser la question dans l’autre sens. Même si j’ai tendance à être d’accord avec votre raisonnement, je ne peux pas m’empêcher de me dire que si on en est arrivé à une telle disproportion entre riches et pauvres, qu’est-ce qui empêche cette disproportion de s’étendre encore plus, finalement ? Nous parlons beaucoup d’effondrement en ce moment, mais nous ne savons pas avec certitude s’il va arriver et si oui comment, dans quelles proportions, ni si les pauvres ne seront pas plus touchés que les riches, avec – cruel paradoxe – l’éventualité d’une crise qui creuserait encore plus les inégalités. Dans tous les cas je crois qu’il faut admettre notre ignorance, et probablement préparer le terrain pour l’après-crise, chacun à son niveau. Ce qui est sans doute déjà une visée au sein d’au moins une partie des élites qui demeure lucide à ce sujet, pour sortir par le bon côté du tunnel, d’une manière ou d’une autre.

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    • mennesson // 17.03.2018 à 15h23

      « Comment les inégalités pourraient-elles encore se creuser quand 362 individus possèdent autant que 3 milliards ? » , je vous cite . Et bien Cher monsieur, votre donnée économique date un peu ! Désormais nous en sommes à
       » En 2017, les 8 individus les plus riches possèdent autant que les 3,5 milliards les plus pauvres…. ».

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      • Haricophile // 17.03.2018 à 15h31

        Je crois que c’est 5 aujourd’hui. Il faut aller sur le site de l’Oxfam qui publie cette information. On retrouve ce genre de proportion a l’échelle des US, chez nous j’irais voir sur le site d’Attac.

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        • lemoine001 // 17.03.2018 à 17h41

          Je n’ai pas encore trouvé quelqu’un qui ait pu me donner les noms de ces 5 qui possèdent tant. Le site d’Oxfam parle de huit hommes sans les identifier. Si ces cinq existe, il faudrait organiser leur encerclement par lettres, messages, appels, journées de la honte et autres initiatives de nature à leur pourrir la vie et leur faire sentir leur infamie.

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          • Olivier // 18.03.2018 à 14h41

            Ce n’est pas la bonne façon de poser le problème. Le problème n’est pas ces 8 personnes (si c’est bien le cas), le problème c’est le système qui permet un tel écart entre les 3,5 milliards et ces 8 personnes. On ne peut pas reprocher aux hommes les plus riches d’être riche (si bien sur leur fortune a été acquise légalement), ils font simplement leur job, qui est de gagner de l’argent. Les utiliser en bouc émissaire ne fera pas avancer le problème posé par de tels écarts de richesse. Il faut qu’à chaque niveau nous acceptions l’idée de mieux partager les richesses sur terre.

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            • vert-de-taire // 19.03.2018 à 08h40

              Un pas de plus :
              le problème est systémique.
              Le monde anglo-américain a imposé à l’économie mondiale sa rentabilité maximum sans autres considérations – c’est à dire avec violence guerres massacre dévastations sociale et environnementale.

              La question est donc comment en sortir sans empirer la situation.
              Nous, OCDE, souhaitons maintenir un niveau de vie élevé en voie de dégradation rapide.
              Comment casser la logique systémique sans trop perdre ?

              La proposition très concrète Bolo’bolo (et similaires) est très pertinente.
              Son problème est qu’elle est (sont) globalement très éloignée de la situation présente. Autrement-dit vouée à n’exister que par petites taches ou devoir s’imposer très rapidement en cas de catastrophe (effondrement) très possible. Donc crédibilité très faible comme solution globale, ce que nous cherchons à tord. Nous vivons ici et maintenant, c’est donc ici et maintenant qu’il faut agir pour cesser de se pourrir la vie dans ce monde de violence institutionnelle, la guerre de chacun contre tous qui laisse les puissants dominer.

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    • RV // 17.03.2018 à 16h56

      _
      …/… Dans une telle situation, une crise révolutionnaire n’est-elle pas inévitable ? …/…
      _
      Pour ma part je remplacerai inévitable par souhaitable.
      Je ne suis pas assez optimiste pour la penser inévitable.
      Ce qui prends de l’importance aujourd’hui dans l’U€ c’est plutôt l’extrême droite,
      je ne vois nulle part de mouvement révolutionnaire.
      Par exemple en France le programme de la FI
      est complètement en deçà du Programme commun de 1981
      qui n’était déjà pas lui-même vraiment « révolutionnaire ».
      Serait révolutionnaire aujourd’hui un courant, un mouvement,
      qui construise un programme de sortie du capitalisme.
      On en est encore assez loin.
      Quelqu’un comme Paul Jorion fait des propositions dans ce sens.
      Dans une autre optique, Bernard Friot lui aussi propose une sortie.

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      • Bardamu // 17.03.2018 à 20h37

        Je pense que le programme de la FI est très en deçà par qu’ils espèrent être élus et qu’un programme plus ambitieux n’est à l’heure actuelle inconcevable tant les cerveaux formatés.
        Le petit reproche que je ferai à Friot c’est qu’il escamote un peu vite la réalité de la culture/nature humaine.

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        • RV // 18.03.2018 à 11h41

          Je suis assez d’accord avec votre commentaire.

          Il faudrait que je retrouve la vidéo dans laquelle JLM donne son sentiment à propos du revenu universel versus salaire à vie.
          De mémoire, il dit en fin d’intervention, que la pensée la plus complète sur le sujet est celle de Friot, mais que les esprit ne sont pas près pour ça.
          Ca m’avait choqué à l’époque qu’une stratégie à courte vue oblitère une proposition qui sort réellement du cadre.

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        • vert-de-taire // 19.03.2018 à 08h53

          « Je pense que le programme de la FI est très en deçà par qu’ils espèrent être élus et qu’un programme plus ambitieux n’est à l’heure actuelle inconcevable tant les cerveaux formatés. »

          Je pense exactement cela. FI a la clairvoyance de proposer du raisonnable à la fois systémiquement et mentalement. Cela ne préjuge en rien d’une évolution. La constitution instillant plus et mieux de démocratie laissant toutes libertés à évoluer (en opposition à l’existant bloquant – UE etc ..).

          FI en ne reprenant pas l’argumentaire d’extrême gauche (par ailleurs pertinent – rappel ils nous annonçaient cette ‘diktature’ depuis longtemps à juste titre) manœuvre assez bien en proposant une voie raisonnable et crédible – une politique keynésienne tant sociale qu’environnementale – qu’espérer de mieux comme transition ?
          Le formatage-matraquage est encore trop fort pour pouvoir y aller, Macron a fait illusion par un discours captieux et comme toujours advient la tromperie et déception des illusionnés …

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        • vert-de-taire // 19.03.2018 à 09h08

          « Le petit reproche que je ferai à Friot c’est qu’il escamote un peu vite la réalité de la culture/nature humaine. »

          OUI c’était le reproche de Lordon.
          MAIS les dernières prises de position et développements de Lordon sont très proches, pour ne pas dire similaires au sens assimilés, de Friot (explicitement d’ailleurs).

          Mettre de coté l’étique impossible de la redistribution de la richesse globale est proprement génial (de la part de Friot) !
          On détruit d’un coup une foutue saloperie de violence perpétuelle intrinsèque à la méritocratie ! C’est plus que grandiose c’est formidablement révolutionnaire.

          Et Friot pour prendre en compte la ‘culture/nature humaine’ c’est à dire pour résoudre les conflits que Friot ne nie pas (violence intrinsèque de (et des) cro-magnon) propose des cadres et des processus. Mais il est difficile de demander à un nouveau système d’être parfait avant d’exister … Restons raisonnable en faisant confiance à l’humain de bonne volonté pour établir les limites convenables à ses ‘humeurs’ et autres envies à satisfaire.
          L’infantilisation, qui nous submerge, voulue par le grand capital est proprement ahurissante vue d’ailleurs ! ça se soigne.

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          • RV // 19.03.2018 à 16h17

            J’invite tous ceux qui s’intéressent à Bernard Friot
            et à la France Insoumise,
            et tous les autres bien sur,
            à visionner la vidéo
            « Audition programmatique JLM 2017 Uberisation et salaire à vie ».
            Friot appuie là où ça fait mal, il s’adresse à des « décideurs politiques ».
            https://www.youtube.com/watch?v=tpyQp_9txE0

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    • Anonymous-Civil-Sergent // 17.03.2018 à 23h51

      Les inégalités pourraient continuer à se creuser dans l’hypothèse suivante:

      Les 362 individus continuent leur pression fiscales et détruisent complètement la classe moyenne. Les destructions d’emplois qui suivent induisent une augmentation du chômage des instruits supérieurs ainsi qu’une intensification de l’immigration du personnel plus qualifié. Le peu d’acquis sociaux se vident de leur sens, la privatisation du système de santé et du système éducatif se poursuit induisant une polarisation plus manifeste entre ceux qui ont les moyens de vivre dans ce système et ceux qui ne les ont pas. Les minorités tentent alors d’user de divers moyens de pressions pour obtenir les faveurs des classes dirigeantes ,c’est le fait du prince qui prends le relais. Pourtant certaines minorités s’expatrient quand elles le peuvent vers des contrées plus stabilisés.

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    • mennesson // 18.03.2018 à 19h06

      je pense que la parade à tout mouvement de masse révolutionnaire sera , comme l’a montré l’Histoire ….Le déclenchement d’une 3 ème guerre mondiale , quitte à faire disparaître l’espèce humaine. Les élites mondiales préféreront une destruction planétaire à la remise en cause de leurs privilèges et de leurs fortunes pharaoniques ;;;;

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      • vert-de-taire // 19.03.2018 à 09h17

        D’autant que de fait ILS s’y préparent – bunkers et/ou territoires isolés …
        Les ultra riches SE CROIENT à l’abri de ce prochain cataclysme.
        Ceci implique sa plus haute probabilité d’advenir.

        NOUS avons vraiment besoin d’y résister, c’est à dire par exemple de fabriquer de la solidarité internationale par la multiplication des échanges sur le sujet.

        On pourrait dénoncer la victime émissaire : le grand capital comme cause de tous nos maux à nous les petits … biais : droites et extrêmes droites récupèrent déjà ce mécontentement, on a déjà donné …

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  • Geof’ // 17.03.2018 à 10h27

    Si on s’interdit de faire la Révolution, c’est évident qu’elle ne viendra pas toute seule…

    There Is No Alternative ? Ben si, c’est le nouveau communisme, 2.0, vert et démocratique…
    Comme quoi, Todd a ses limites aussi, lui qui considère le capitalisme comme la forme aboutie de l’économie humaine : ne pas être intellectuellement capable de dépasser le rôle des banques, c’est très faible…

    Quand un labyrinthe n’a pas de sortie, c’est parce que ce n’est pas un labyrinthe, c’est une prison !
    Que les élites verrouillent le Système, c’est évident : ça s’appelle l’esprit de classe, une convergence d’intérêts : pq avoir (fait) voté(r) pour macron si ce n’est pour faire payer les pauvres et seulement les pauvres ?

    Sous les pavés la plage…la liberté au bout de nos baïonnettes…maaais ‘faut lever son gros c…du canapé. Et ré-apprendre à désobéir…

    Geoffrey, neo-communiste belge – la flamme brûle toujours

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    • Papagateau // 17.03.2018 à 13h53

      Les dernières révolutions (violentes) en date (Maidan, colorées, arabes, syrienne), ont plutôt été des échecs, même quand elles ont « réussies ». Alors, très grosse méfiance.

      Pas de révolution avant que l’adversaire soit très précisément identifié par la majorité. Sauf que si la majorité a très clairement identifié l’adversaire, pourquoi une révolution, les élections suffiraient.

      Le combat reste médiatique. C’est-à-dire, vus les propriétaires des médias, anti médiatique.

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      • Haricophile // 17.03.2018 à 15h32

        Encore faut il que les révolutions soient des révolutions et non des coup d’état manipulé de l’étranger.

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      • Subotai // 17.03.2018 à 19h30

        C’est pas fini.
        Nous avons tous tendance à croire qu’une poussée de fièvre est la maladie et que la baisse de la fièvre est la rémission.
        Le monde occidental en entier est entré en révolution. Je dis bien entré. Il n’est pas sûr que nous en voyions la fin, en tout cas moi… 🙂
        La révolution est en cours. Elle est multiforme et imprévisible.
        Certains souhaiteraient la voir prendre une forme policée, démocratique, avec un changement de paradigme volontaire – généralement les vieux « cons » qui savent, ou ont une idée de par leur parcours, ce que donne le chaos.
        Certains autres aimeraient la voir prendre une forme « traditionnelle » de confrontation armée avec table rase et reconstruction – généralement des jeunes « cons » qui ont la force et l’enthousiasme de leur jeunesse.
        Mais en fait elle est en cours de manière sournoise et désorganisée dans tous nos comportements quotidiens dictés par le formalisme du Système dans lequel on vit. Parce qu’arrivé au bout de lui même, le Système se désintègre de ses propres excès. Et nous y participons.
        Donc: Get out of the groove..! 🙂

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        • Manuel // 18.03.2018 à 01h11

          Vous pouvez dire quels sont les indicateurs de la révolution dans le monde occidental ?

          Les classes dominantes ont encore accès à leurs besoins, se nourrir, aller à leur travail, se déplacer et ils ont aussi accès à leur richesse.

          Tant qu’un rapport de force qui les prive de leurs ressources n’existe pas, alors aucune révolution n’est en cours.

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          • Subotai // 18.03.2018 à 07h04

            La Guerre.
            L’éclatement culturel – ne pensez pas islam – pensez musique, cinéma, bouffe…
            La recherche désespérée de « racines » et de repères – dans le traditionnel mais surtout dans l’exogène/exotique ou pire dans un traditionnel fantasmé…
            Sortez de la croyance qu’une révolution c’est des gens dans la rue qui tuent d’autres gens. Ça, c’est ce n’est qu’une des méthodes de gestion du truc. 🙂
            Une révolution c’est un changement de paradigme.
            Et la preuve que la révolution est en marche 🙂 est précisément les efforts désespérés des « profitants » du système actuel (les 30%) pour que rien ne change. Le fait est que tout change et leur échappe des mains, ce qui les pousse à vouloir renforcer à tout prix leur mainmise sur le concret.
            C’est tout Macron et tout l’UE, ça… Le truc se barre en couille alors on renforce jusqu’au totalitarisme. Le résultat de ce genre de situation sociale est toujours l’explosion. Et les prothèses technologiques actuelles ne font que tenter de retarder l’inéluctable en augmentant ses chances: fragilité de la complexité et de la sophistication. 🙂
            Le temps social n’est pas le temps politique et humain.

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            • Manuel // 18.03.2018 à 10h22

              « Sortez de la croyance qu’une révolution c’est des gens dans la rue qui tuent d’autres gens. »
              Quand j’écris des messages, il faut les lire : le principe de la discussion. J’ai donné ce que j’entends par révolution.

              « Le fait est que tout change et leur échappe des mains, ce qui les pousse à vouloir renforcer à tout prix leur mainmise sur le concret. »

              Mais quel fait justement ? Bernard Arnauld est encore plus riche, une Europe qui n’écoute pas les résultats des élections, les inégalités qui augmentent, diminution des avantages sociaux pour les plus vulnérables, situation de plus en plus précaire grâce à un président qui a été élu par le peuple.

              Les révolutions arabes sont pour l’instant un échec, et on a un retour des grands puissances militaires (augmentation des finances militaires des grands puissances économiques : USA, UK, Russie, Chine, Inde, Japon, Allemagne)…

              L’Amérique latine retourne sous des gouvernements de droite proche des Etats-Unis et du néo-libéralisme.

              Mais où voyez-vous une révolution ? Oo

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            • Subotai // 18.03.2018 à 19h33

              @Manuel
              Je vais jouer l’argument d’autorité. 🙂
              Je suis assez vieux pour sentir, voir, vivre la différence entre:
              avant 1991, 1991 – 2001,
              depuis 2001
              Je pourrais vous donner une seule raison: taux d’abstention aux élections.
              C’est la mèche qui brule.
              Et encore une fois une révolution c’est un CHANGEMENT de paradigme – pas le résultat du changement.
              Pour caricaturer, la révolution en cours pourrait déboucher sur une nouvelle féodalité avec l’Oligarchie en Seigneurs, les 30% en Vassaux, et les gueux (70%) en Serfs ou morts.
              Ou le renforcement de l’Oligarchie pourrait entrainer un étranglement du système, un blocage déclenchant un bel écrêtage de la pyramide par les 70%. 🙂
              La seule chose qui est quasiment sure, c’est que ça ne peut pas continuer tranquillement comme c’est actuellement. Et l’assurance que ça ne le fera pas est que TOUS les acteurs, que ce soit ceux pour le maintien du status quo, soit ceux pour un changement sont persuadés que les choses bougent et s’activent « violemment », qui à les maintenir/renforcer, qui à les accélérer.
              Quand TOUT le monde (une majorité) pense que « c’est la merde » (quelque soit le sens de la « merde ») les CHOSES CHANGENT.
              Personne n’a dit que c’était en mieux ou en bien.

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            • Subotai // 18.03.2018 à 19h52

              @Manuel
              PS
              Le changement du Code du Travail EST une révolution:
              Les règles privées deviennent supérieurement au règles Étatiques avec le renversement de la Hiérarchie des Normes. Je ne sais pas si les gens ont bien saisis (en dehors de l’effet concret dans l’entreprise) le sens Politique profond de cette affaire.
              Une organisation Politique qui prône l’INSOUMISSION ouvertement. Où et quand a-t-on jamais vu ça? Ca aussi c’est une révolution.
              Vous pensez que c’est sans effet, anodin et que ça n’aura aucune conséquence..? Ce n’est pas parce que le représentant principal (et suivi) du mouvement veut rester DANS les institutions légales (pour le moment) que ceux se réclamant de l’Insoumission resteront éternellement dans le jeu des institutions.

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          • lemoine001 // 18.03.2018 à 09h49

            C’est à la fois la crise du capitalisme (qui ne peut manquer de revenir plus forte encore) et la nouvelle forme d’oppression que subissent les classes moyennes, qui risquent de provoquer une crise politique majeure. Sur l’oppression subie par les classes moyennes voir : https://lemoine001.com/2013/11/24/comprendre-la-mondialisation-5/

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            • Manuel // 18.03.2018 à 09h57

              « Une des solutions avancées est celle de l’école de Francfort représentée par Habermas et Apel. Cette théorie part du prérequis de toute communication : on ne peut pas parler à autrui sans penser que ce qu’on lui dit est ce qu’il a à entendre, à connaître, donc sans anticiper son accord. Toute communication est, par conséquent, en quelque façon, recherche d’un consensus. »

              Recherche d’un consensus ou de domination…

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    • mennesson // 18.03.2018 à 19h10

      il faudrait ,pour que révolution se fasse ,que déjà les gens lèvent le nez de leurs smartphones et ôtent leurs écouteurs … sans cela … There Is No Issues …. malheureusement .

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  • Cincinnatus // 17.03.2018 à 10h37

    J’ai une infinie admiration pour ces deux débateurs. ils se complètent fort bien.

    Il faut bien garder à l’esprit que Todd est avant tout démographe (je dirai démographe et édoniste ä titre personnel) et qui dit démographe dit « disséqueur » la société (il analyse des faits) tandis que Badiou est philosophe. Ceci n’est pas un jugement de valeur, juste un fait.

    Mais je suggère, pour compléter cette vidéo de lire, sur le site du Saker francophone les 5 articles consacrés à Jonh Bagot Glubb. On trouvera ci-après les coordonnées de l’article No 3:

    http://lesakerfrancophone.fr/le-sort-des-empires-et-la-recherche-de-leur-survie-35

    Il y a déjà 3 articles parus, il en reste 2 à venir.

    Et, pour faire bonne mesure voir aussi:

    https://cincivox.wordpress.com/2016/01/25/ci-git-la-republique/

    On y parle de l’anacyclose polybienne. C’est un peu compliqué mais très instructif.

    Amicalement.

    Cincinnatus.

      +1

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    • Cincinnatus // 17.03.2018 à 19h30

      Bonjour Cincinnatus (auteur du commentaire), c’est Cincinnatus (auteur de l’article cité) :o)

      Content que mon billet vous ait plu !

      Cincinnatus

        +1

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  • Charles-de // 17.03.2018 à 10h47

    DEPUIS LE TEMPS QU’ON NOUS DIT QUE LE CAPITALISME EST TOUCHé PAR UNE CRISE MORTELLE, IL EST TOUJOURS LA ET MEME NE S’EST JAMAIS MIEUX PORTé !

      +2

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    • Subotai // 17.03.2018 à 19h47

      Une minute avant sa mort, il vivait encore.
      Ben je ne sais pas si c’est bien se porter que tourner de plus en plus vite à vide.
      Au point que faute de clients, la finance mouline en circuit fermé complètement déconnecté de la réalité économique.
      Hypothèses:
      Ca mouline tellement à vide que que le truc explose parce qu’à mouliner du vent…
      Et c’est tout qui explose parce qu’aucun système d’échange ne fonctionne plus…

      Ca s’efforce de ralentir – par bon sens, imposition de la Loi – pour reprendre de la consistance et réinjecter de la finance dans l’économie réelle. Traduction : du pognon pour les gens. (J’y crois pas, mais il y en a qui font le pari)
      Mais c’est là qu’on s’apercevra que la planète finie ne peut plus fournir au même niveau habituel…
      Alors Capitalisme ?
      Avec quoi ?
      Probablement des choux fleurs et des rutabagas. 🙂

        +3

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  • Madudu // 17.03.2018 à 11h53

    Je trouve que Badiou fait preuve d’essentialisme et qu’il s’enferme dans une explication téléologique du monde, au contraire de Todd qui montre sa supériorité d’un point de vu
    épistémologique.

    Notons d’ailleurs que Badiou finit par se mettre en colère, et par tenter de discréditer les idées de son adversaire par des raccourcis déloyaux. Devant un public apparemment favorable en plus, ce qui ne rehausse pas cette petite lâcheté.

    Je pense qu’il faut se montrer très prudent avec ce genre particulier, quoi que courant, de marxisme qui part du principe qu’une entité idéelle existe (« le capitalisme », « les élites »), qu’elle ne commet jamais d’erreur, que tout ce qui arrive est prévu par elle et que tout explication des phénomènes politiques doit être l’occasion de proposer une manière de lutter contre cette omniscience omnipotente.

    Todd propose quelque chose de plus partiel, et pour cette raison-même de plus honnête : il ne propose pas une explication monocausale du monde, il ne suppose pas l’existence d’une entité unique qui gouverne le monde ; au contraire il propose une analyse des centres de pouvoirs, il propose des caractéristiques inégalement partagées, caractéristiques que l’on peut déduire de leur histoire (les traditions de structure familiale notamment) et qui changent avec l’avancement du temps et les interactions entre acteurs.

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    • caliban // 17.03.2018 à 12h46

      Merci pour votre analyse.

      Je suis probablement un peu de parti-pris (grand fan de Todd) mais votre commentaire me conforte dans l’idée que M. Badiou est fuyant par rapport au sujet et ventile pas mal de tautologies.

      Mais peut-être est-ce le fait du contraste : un doctrinaire face à un expert qui maîtrise parfaitement son sujet et la distanciation parait forcément un peu ridicule.

        +9

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    • massto // 17.03.2018 à 12h58

      « Ca peut servir a qui? ». Ca peut me servir a moi monsieur Badiou!
      Je ne suis pas aussi optimiste que Todd mais j’ajouterais qu’une fois l’argent et le pouvoir acquis il reste l’hestime de soi. C’est peut etre ca qui permettra a certaines elites d’abandonner leur trahison.

        +2

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  • Opp’s // 17.03.2018 à 13h21

    Comme d’habitude , Todd , surfant sur une pléiade d’observation éparses intéressantes est toujours élégamment confus ce qui qui donne l’impression d’une explication multicausale ’empirique’.

    Cependant le fond est bien de nature « monocausale » puisque Todd pose une causalité unique de nature démographico-parentalo-educative. Notons qu’elle est un peu magique puisque le déterminisme de la relation n’est jamais explicité dans son ‘sens’ mais toujours du domaine de l’invocation. (Forcément puisqu’au fond il ne pointe que des corrélations et pas des causalités)
    Mais cette faiblesse explicative est telle qu’elle fait oublier sa propre monocausalité.

    La où est assez franc (car il veut séduire en restant ‘libre’) c’est qu’il ne cache pas sa ‘préférence’ pour le camp ‘occidental’ , et de plus pour la pensée anglo-saxonne. Il va même jusqu’à avouer qu’il ne cherche pas fondamentalement à changer qq chose mais seulement le plaisir de comprendre. Mais cette franchise non démagogique ne rend son discours plus clair et au contraire brouille les pistes.

    Badiou est autrement plus solide. C’est un philosophe platonicien et donc on a affaire à un système de nature ‘métaphysique’ à grande densité logique dont les rouages et les pistons sont bien huilés, qui arrive à prendre en compte (ou donne l’impression de) les singularités et leur substance (car Badiou est un baroudeur aguerri et cultivé) pour dialectiquement les ramener et les concentrer dans une vulgate marxiste simplifiée (car la ‘contradiction’ a disparu avec lui) monocausale , sauf que cette future société finale à atteindre est maquillé aux couleur de la cité ‘idéale’ platonicienne vers laquelle il faut tendre.

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    • Brigitte // 18.03.2018 à 09h43

      Badiou et Todd parlent chacun selon la terminologie et les concepts de leur spécialité intellectuelle.
      L’un suit le fil conducteur de son analyse des structures familiales et du subconscient collectif, l’autre utilise des concepts plus abstraits pour penser le monde réel mais sa critique du Toddisme est argumentée.
      Pour ma part, je suis gênée par l’ambivalence de Todd vis à vis de la culture anglo-américaine, qu’il considère avoir toujours une longueur d’avance sur le devenir du monde, ce qui l’empêche de poser une critique radicale du monde actuel, à contrario de Badiou.
      Le capitalisme global est-il l’oeuvre séculaire des anglo-américains depuis la révolution industrielle que la Chine et l’Inde poursuivent dans une sorte de copyright?
      Est-ce un système mondialisé par essence, qui n’est déjà plus entre les mains des USA mais de l’Asie, comme un ballon qui passerait de main en main, ou plutôt d’empire en empire, au cours des siècles?
      Je ne comprends pas non plus l’analyse socio-éducative de Todd, qui décrit une rupture de sa démocratisation dans les années 60, aux USA, pour laisser place à un repli élitiste.
      Là encore, Badiou me semble plus pertinent et plus en phase avec la réalité factuelle, décrivant le repli élitiste comme étant au contraire la conséquence perverse de la démocratisation massive de l’éducation, depuis les années 60.
      Ceci-dit la confrontation des deux approches est très intéressante et celle de Todd ne manque pas de subtilité.

        +3

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  • calal // 17.03.2018 à 14h02

    Cet interview de todd me confirme dans mon appreciation de son discours.
    Peut etre est ce du a la venue du printemps, mais j’ai l’impression que le monde va vers une amelioration: a rpirori je dirais comme todd que cela vient du monde anglo saxon et du vote trump-brexit.
    Si l’on considere que la capitalisme est la moins mauvaise solution tout comme la democratie,et donc que l’on se satisfasse du systeme actuel,que ‘lon ne reclame pas une revolution mais que tout de meme on considere qu’un des maux du capitalisme est une cupidite sans borne,je me demande a partir de quelle « ligne rouge » on pourrait dire qu’une dictature ploutocratique ou bancaire se met en place?
    Ou rien que le fait de croire qu’il y a un risque qu’une trop grande concentration capitalistique (ex les banks systemiques) prenne le pouvoir sur la democratie c’est deja etre un communiste?

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  • Canal de Provence // 17.03.2018 à 15h28

    Ce qui m’a plus dans le discours de Badiou est sa contextualisation historique du libéralisme économique.

    Celui-ci nait chez les britanniques avec leur révolution (fin 17ème), puis prend son essor à la fin des guerres napoléoniennes avec la première révolution industrielle (1815). Cette phase 1 de l’économie libérale, caractérisée par l’apologie d’une mondialisation libre-échangiste débridée et l’essor d’un salariat esclavagiste, prend fin par le chaos de la 1ère guerre mondiale accouchant de la révolution russe puis, avec le crash de 1929, les réactions fascistes et la 2ème guerre mondiale.

    La phase 2 est celle des 30 glorieuses, amorcée avec le New Deal, et caractérisée par une mise au ban de l’économie libérale au profit d’une économie dirigiste Keynésienne.

    Comme le dit Badiou, on peut donc considérer que la phase 3, dite néolibérale, n’a rien de nouveau mais plutôt tout de réactionnaire.

    Ceci n’enlève rien à la pertinence des analyses de Todd : la stratification éducative et le sentiment de supériorité des éduqués supérieurs, l’origine anthropologique des comportements nationaux, etc.

    Mais on peut se demander, en guise de projection, si la préférence pour Todd d’un capitalisme régulé, qui ressemble un peu à la phase 2, n’aura de chance d’advenir qu’après un scénario aussi agité que celui qui a mis fin à la phase 1.

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  • Opp’s // 17.03.2018 à 15h33

    La fin de la vidéo est assez hallucinante et révélatrice du fond de chacun.

    Badiou l’emporte haut la main car Todd cherche à jouer sur plusieurs tableaux : il voudrait à la fois croiser le fer et ne pas être d’accord avec Badiou dans une sorte de match à la ‘loyale’ tout en ayant une sorte de sympathie de sa part qu’il dit des choses pertinentes.
    Même ambiguïté par rapport à son public : il voudrait se faire passer pour un critique radical et sans concession du système , tout en faisant , par son humour et son charme, passer les aveux qu’il est au fond une sorte de boy-scout réalisto-sceptique (et même une sorte de fataliste).

    Mais Badiou est un requin sans pitié qui sait appuyer sans scrupule là où il y a faiblesse. (Il n’a pas là face à lui un coriace Jean-Claude Milner)

    Cette volonté de séduction de Todd est sa grande faiblesse , à la fois interne car cela lui permet de masquer en toute impunité et en toute facilité des opinions intéressantes mais incohérentes entre elles , et à la fois externe , en ce sens que quelque part , comme le sous-entend Badiou , il est « inutile ».

    La phrase capitale de Todd vient au milieu de la confrontation lorsqu’il pose l’idée assez puissante que de toute façon  » que l’on ‘comprenne’ ou pas l’Histoire ou le Système , cela n’a pas grade importance puisque son déterminisme restera présent de la même façon  » … ou « presque ».

    Dans ce « presque » Todd veut bien y loger , en boy-scout réformateur lucide, quelques réformes à la marge , entre gens de bonne volonté. Tout cette radicalité de surface pour en arriver à un petit réformiste s’assumant à peine : voilà de quoi faire rire Badiou et désespérer tous les idéalistes roulant à l’essence de l’indignation viscérale.

    Badiou en totalitaire platonicien n’a que faire d’une philosophie du doute et du scepticisme. C’est un combattant qui a choisi la positivité de l’action. Il a la foi dans cette croyance complètement contradictoire que les forces du système sont de toutes façons presque scientifiquement (il dit bien que sa philosophie est scientifique) déterminées , mais que la gloire de l’homme sera d’en détourner le cours avec ses petits bras chétifs à la Saint Paul!

    C’est tout le sens de son bla-bla fondateur sur la nécessité impérative de croire à l’ « impossible ».
    Dans d’autres circonstances c’est le style d’homme qui pense que deux et deux peuvent et doivent même faire cinq si « nous » le voulons vraiment. Et c’est vrai que ce « nous » a des attraits bien plus forts et enthousiasmants que le « Je » qui doute de Todd, même ce dernier conserve un charme individualiste indéniable

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  • ALAIN HANNIER // 17.03.2018 à 17h00

    Comme la réunion publique a eu lieu en septembre 2017, il n’a pas encore été analysé à quel point Monsieur Macron reprend clairement la division de classe de l’Ancien Régime fondée sur l’origine sociale familiale: les « riens » et « les élites ». A sa relative décharge cette conception est encore ancrée dans le mode de pensée de la bourgeoisie financière ou foncière, avec d’autant plus de vigueur que la fortune est soit élevée soit ancienne.

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  • Christian Gedeon // 17.03.2018 à 18h55

    Flou,que de flou. Je ne suis fan de Todd,mais Badiou n’est pas à la hauteur. Lieu commun sur lieu commun,et un peu de malhonnêteté intellectuelle quand ,à court d’arguments,il s’en prend à Todd. Hélas aucun des deux ne va au fond de l’analyse et ne met en cause l’arnaque des « libertés  » et de la pensée gaucho libertaire qui a si bien profité à l’ultraliberalisme. Ils analysent,tant bien que mal les conséquences,mais ne parlent pas des causes. Y a encore du chemin à faire.

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  • Frédéric // 17.03.2018 à 18h59

    E. Todd adopte une position de chercheur qui cherche à comprendre le monde, et pour cela il propose des analyses très stimulantes pour l’esprit. Dans son dernier livre, à lire absolument, il applique ses analyses et en tire des conséquences pertinentes. Badiou, par contre, est dans la position du militant : à quoi servent les analyses de Todd si on ne peut pas les utiliser pour changer le monde ? On peut comprendre Badiou, mais en se rappelant quand même que son marxisme est complètement ossifié, qu’il se réclame du maoisme et qu’il a soutenu les khmers rouges… Et pour rigoler un peu, on peut toujours voir :

    https://www.contrepoints.org/2016/04/16/247510-alain-badiou-canular-zilsel

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    • kkun // 18.03.2018 à 00h13

      Impostures intellectuelles, à partir de la minute 22, c’est délicieux sur ce badiou et la rigueur de sa « pensée » sociale et politique dictée par le doctrinaire, et sur son style « impressionnant de profondeur » aussi : https://www.youtube.com/watch?v=4N04Z-0amII

      Dans cet entretien entre Bricmont et Sokal est aussi évoquée la réaction suffisante et agressive de badiou suite à la farce de l’article moqueur qui avait été validé par le comité de sélection de son iiiiimmense revue…

      Fake!

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      • Frédéric // 18.03.2018 à 14h56

        @kkun
        Merci pour cette référence à l’entretien avec Bricmont et Sokal qui est vraiment passionnant. Il est en 4 parties. Les fake news et l’attitude des medias sont discutées dans la partie 2 qui pourra, je crois, intéresser plus particulièrement les lecteurs des Crises.

          +1

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  • Geof’ // 18.03.2018 à 12h02

    ce qu’il convient d’analyser, c’est l’imminence d’une guerre mondiale inter-élites : est-elle plus probable que les guerres civiles locales, qu’on appellera pudiquement désordres urbains (immigration, chômage structurel, pollution) ?

    en clair, les élites chinoises vont-elles entrer en rivalité avec les élites wasps, ou vont-elles trouver toutes deux un terrain d’entente, à nos dépens ? qu’est-ce qui les motiveraient, dans un cas comme dans l’autre ?

    de toute façon, même si elles se font la guerre, c’est aussi à nos dépens…

    pour que « ça » bascule, il faut que la classe moyenne craque…ce qui est mal parti vu qu’elle s’est couchée en votant macron. Sauver son train de vie, son seul horizon !!!

    l’option réac’ est donc très probable…

    Geof’, neo-communiste (tout seul…pour le moment)

      +0

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  • milsabor // 18.03.2018 à 12h19

    Le paradoxe de Todd c’est de fonder sa pensée sur la psychologie familiale au déni de la nature psychologique du capitalisme. Le capitalisme comme illusion groupale menant à l’impérialisme et à la guerre a été décrit par Lénine depuis lurette. Il n’y a aucun espoir à fonder sur la conscience des capitalistes que leur fonctionnement prédateur mène à leur autodestruction. On ne raisonne pas un fou furieux parti dans son délire mis en acte.

      +2

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