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27.janvier.201827.1.2018 // Les Crises

Pascal Boniface et la destruction intellectuelle massive, par Richard Werly

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Source : Le Temps, Richard Werly, 17-01-2018

OPINION. Régulièrement mis en cause depuis la sortie de son livre «Est-il permis de critiquer Israël?», le chercheur français Pascal Boniface publie ces jours-ci «Antisémite». L’occasion de s’interroger sur ce que les médias français peuvent encore dire. Ou ne pas dire

Pascal Boniface est un intellectuel blessé. Spécialiste reconnu de géopolitique, fin connaisseur des arcanes du sport et de la diplomatie mais aussi biographe du chanteur Léo Ferré, le fondateur-directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) a choisi de répondre point par point à ceux qui l’accusent de faire le lit de l’antisémitisme. Dans son livre intitulé Antisémite (Ed. Max Milo), l’intéressé dresse donc son propre plaidoyer. «Je suis accusé de ce que je considère comme détestable au plus haut point», prévient-il dès les premières lignes. Avant d’ouvrir le débat: «Comment en est-on arrivé là? Comment un universitaire français peut-il être accusé, en dehors de toute réalité, d’un des plus graves crimes intellectuels ?»

Je n’ai pas pu m’empêcher, en lisant cet essai très fourni conçu largement comme une réponse aux journalistes et aux médias en général, d’y voir un appel au secours. A l’évidence, Pascal Boniface a perdu pied dans le paysage médiatique et universitaire français d’aujourd’hui dont le sociologue Michel Wieviorka, auteur d’une magistrale préface, dénonce sans ambages une certaine perte de repères et d’équilibre. «Oui, le débat dérape constamment en France dès qu’il est question de l’islam, des musulmans et des juifs», explique l’éminent sociologue dont les grands-parents furent déportés à Auschwitz et y trouvèrent la mort. «Oui, poursuit-il, une violence verbale, particulièrement menaçante, peut s’exercer en France sur quiconque s’autorise à critiquer la politique de l’Etat hébreu. Oui, des acteurs engagés, intellectuels, militants, responsables institutionnels juifs, préfèrent la disqualification de l’adversaire politique au débat argumenté.»

Intolérance intellectuelle

Etre correspondant en France oblige à regarder avec distance l’Hexagone. Les batailles médiatiques dont se régale le petit cénacle parisien de polémistes et de commentateurs paraissent bien souvent dérisoires, sans rapport avec les enjeux réels du pays. Rien de nouveau. Mais à bien y réfléchir, une chose a changé ces dernières années dans ce pays qui a toujours eu pour religion la dérision, la caricature et le pamphlet: l’intolérance intellectuelle s’est installée comme un poison. Le débat est devenu affrontement. La multiplication des émissions «pour-contre» à la radio ou sur les chaînes TV d’information continue a obligé les invités à surjouer leurs divergences sur les plateaux. La «stratégie de la colère» d’un Jean-Marie Le Pen, d’un Nicolas Sarkozy ou d’un Jean-Luc Mélenchon a façonné une partie du débat public. L’accusation, en France, est devenue une norme, pour pousser l’adversaire dans les cordes en espérant qu’il ne se relèvera plus.

La multiplication des émissions «pour-contre» a obligé les invités à surjouer leurs divergences sur les plateaux

Ce constat d’un climat intellectuel et médiatique détérioré a été souligné au lendemain de l’attaque contre Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015. Mais Pascal Boniface a l’immense mérite d’y apporter une nouvelle pierre: celle de l’indignation personnelle argumentée et étayée. On le suit, dans son livre, pas à pas dans le conflit qui l’oppose à ses accusateurs souvent masqués, après la publication de son livre Est-il permis de critiquer Israël?, qui mit le feu aux poudres: «La colère semblait empêcher toute réflexion, raconte-t-il dans Antisémite. Par e-mail ou par lettre, les messages arrivaient par centaines […]». Conséquence: «De vrais antisémites m’entouraient de leur sollicitude. Je leur faisais immédiatement comprendre que je ne partageais pas leurs vues et que je refusais tout amalgame.»

Proposition d’armistice

Cette mécanique du discrédit est fascinante. L’on voit bien comment, aujourd’hui, elle s’est refermée en France sur le débat autour du harcèlement sexuel et des prises de position sur le sujet de certaines femmes célèbres. Le constat est amer: il perdure aujourd’hui, au pays de Voltaire et de Rousseau, du capitaine Dreyfus et du marquis de Sade, cette volonté d’éliminer l’autre intellectuellement, de lui supprimer son droit de parole alors que celui-ci est théoriquement encadré par les lois démocratiques en place. L’anathème l’emporte. Certaines tribunes médiatiques ne sont plus faites pour exprimer un point de vue, mais pour clouer au pilori.

La France des Lumières qu’aime à citer Emmanuel Macron a tout à perdre dans cet éloge des antagonismes, et dans le précipice infernal du soupçon. Et les intellectuels, même blessés à juste titre par des accusations injustes et infondées comme Pascal Boniface, n’ont rien à gagner à vouloir régler leurs comptes avec ce monde médiatique déréglé. Antisémite doit être lu non comme un droit de réponse, mais comme une proposition d’armistice face à cette arme de destruction intellectuelle massive. Puisse-t-il être entendu.

Source : Le Temps, Richard Werly, 17-01-2018

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Raphaël // 27.01.2018 à 05h53

Allons allons, nous sommes au pays des droits de l’homme, il n’y a pas de tabou en France contrairement aux affreuses dictatures communistes dans lesquelles nous faisons de l’ingérence (pour leur bien). La liberté d’expression ne s’est jamais aussi bien portée, nous pouvons parler de tout et la présumée servilité du lobby qui n’existe pas envers les US nos amis de toujours n’est que racontar colporté par d’immondes complotistes.

Mince. J’en ai déjà trop dit !

60 réactions et commentaires

  • Raphaël // 27.01.2018 à 05h53

    Allons allons, nous sommes au pays des droits de l’homme, il n’y a pas de tabou en France contrairement aux affreuses dictatures communistes dans lesquelles nous faisons de l’ingérence (pour leur bien). La liberté d’expression ne s’est jamais aussi bien portée, nous pouvons parler de tout et la présumée servilité du lobby qui n’existe pas envers les US nos amis de toujours n’est que racontar colporté par d’immondes complotistes.

    Mince. J’en ai déjà trop dit !

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  • Fritz // 27.01.2018 à 06h39

    « Une arme de destruction intellectuelle », la formule est adéquate.
    D’un côté, ceux qui dégainent l’accusation d’antisémitisme dès lors qu’on critique ou dénonce une personnalité d’origine juive, ou la politique du gouvernement israélien.

    Ceux-là utilisent cette arme de disqualification massive contre toute forme de dissidence ou de radicalisme, même sans aucun rapport avec les Juifs, par amalgame et sous-entendus.

    De l’autre, ceux qui voient partout la main du « lobby » et ramènent tout à l’influence supposée de l’État d’Israël. Ceux-ci s’y connaissent également en sous-entendus.

    Nous sommes mal barrés.

    Si vous dénoncez ou critiquez une personnalité juive qui fait partie des élites atlantistes, vous êtes antisémite. Mais si vous dénoncez une personnalité juive qui critique ces élites, comme Noam Chomsky, nul ne vous fera ce reproche.

    C’est donc une arme à sens unique, utilisée pour défendre « l’ordre établi ».

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  • Fritz // 27.01.2018 à 06h50

    Mon commentaire précédent est « en attente de modération ». Allez savoir pourquoi…

    Quant à Pascal Boniface, quoi qu’il fasse, il paraît de plus en plus marginalisé, à en juger par ses difficultés à se faire publier. Après son livre « Est-il permis de critiquer… », son essai dénonçant les « intellectuels faussaires » ne lui a pas été pardonné. Pourtant, il prenait soin de ne pas critiquer le principe de la guerre de Libye, dans cet ouvrage paru en 2011.

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    • tepavac // 27.01.2018 à 22h53

      Vous avez doublement raison Fritz, je note moi même que la défense de P. Boniface me fait furieusement penser à une autre défense d’une autre époque et qui selon Montesquieu était tout autan inutile, car vaine.

      Après avoir lu la défense de la jeune Juive face à l’inquisition Espagnole, que je trouvais superbe, Montesquieu lui y voyait une action vaine. Il informait par là, que face à une accusation délibérément mensongère il était inutile de faire appel à la raison et à une quelconque défense légale, puisque face à vous il n’y a qu’actes délibérés de vous nuire.

      https://www.etudes-litteraires.com/forum/topic14520-montesquieu-de-lesprit-des-lois-livre-xxv-chapitre-13.html

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  • rolland // 27.01.2018 à 06h52

    Mr Boniface avait été qualifié « d’ennemi d’état » il y a quelques mois, avec Badiou et Plenel il me semble, mais je ne me rappelle plus d’où ni de qui cela venait ???

    Tout pousse à penser que nous vivons actuellement un effondrement civilisationnel souvent appelé « orientation » ou « changement » civilisationnel, et le plus grand nombre a obligatoirement un rôle à jouer dans celui-ci…..car dans la quasi unanimité des cas, quand on tire les bilans, on comprend que nous avons très souvent ce que nous méritons.

    Mais alors que méritons nous aujourd’hui, et que mériterons nous demain….là est peut-être la question.

    De la même façon que l’on dit « si tu veux la paix, prépare la guerre »; je dirai : « Mieux vaut s’attendre au pire, au moins nous ne seront pas loin de la vérité », oups pardon : « au moins nous ne serons pas surpris »

    Autrefois il existait un beau pays les enfants; oui il y a longtemps le pays où vous vivez était un pays extraaaaodinaire avec beaucoup de parents et d’enfants heureux, il en existait même de très heureux. Il y a « longtemps », c’était avant votre naissance…………Je n’me rappelle pas de tout, j’vais avoir besoin d’un coup de main svp 😉

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    • Subotai // 30.01.2018 à 19h25

      Il faut appeler le chat sociologique 🙂 par son nom:
      Décadence

      A partir de là, chacun fait ce qui lui plait…

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  • pucciarelli // 27.01.2018 à 07h00

    M. Boniface a bien le droit de défendre son honneur, nul ne pouvant accepter d’être traîné dans la boue de la sorte sans réagir, du moins quand cela lui est possible. Je me contenterai pourtant de noter un apparent paradoxe: cet intellectuel a je crois un blog sur Médiapart, journal qui n’hésite jamais à anathématiser les supposés racistes, fascistes, xénophobes, et particulièrement les « islamophobes », contribuant de la sorte à entretenir à sa manière la situation médiatique et intellectuelle dénoncée dans ce papier. A l’heure du tout fric dans les médias et ailleurs et de la servilité atlantiste qui conduit certains marquis parisiens à emboîter systématiquement le pas à ce qui se fait aux States (côté Démocrates surtout), à quoi bon évoquer Voltaire et Rousseau? La France va mal, ses « élites » sont le reflet de la crise actuelle. Soutenir M. Boniface dans ce combat paraît donc légitime.

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  • Fabrice // 27.01.2018 à 07h17

    Les questions que je me pose souvent avec un certain malaise « les crimes subit autorisent-ils les crimes d’aujourd’hui ? » et « avoir été aveugle sur les crimes du passé nous poussent ils à être aveugle sur les crimes actuels ? « 

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    • Fritz // 27.01.2018 à 07h30

      Norman Finkelstein a répondu à ces questions légitimes. Sa réponse est claire : NON, en aucun cas. « Il n’est que temps d’ouvrir nos cœurs à la souffrance du reste de l’humanité. […] Devant les souffrances des Afro-Américains, des Vietnamiens et des Palestiniens, le credo de ma mère a toujours été : nous sommes tous des victimes de l’holocauste. »

      Les parents de Norman Finkelstein ont survécu au ghetto de Varsovie, puis aux camps d’Auschwitz et de Maidanek. Finkelstein soutient la cause palestinienne, il a dénoncé « l’industrie de l’holocauste » dans un petit livre au sous-titre explicite : « réflexions sur l’exploitation de la souffrance des Juifs ».

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      • Sandrine // 27.01.2018 à 16h34

        La Shoah ne devrait pas être considérée comme une sorte de « propriété privée «  des seuls Juifs. Elle devrait être bien plutôt considérée comme une sorte de paradigme, d’archétype de la domination de l’homme par l’homme (la domination poussée à son terme signifie toujours anéantissement).
        Cet archétype se retrouve sous des formes plus ou moins atténuées dans toutes les guerres impérialistes et dans toutes les guerres civiles (la ww2 a combiné ces deux formes de guerres d’une manière particulièrement extrême).

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        • Martin // 27.01.2018 à 19h59

          Lorsqu’on me casse les pieds avec un mot « magique » du genre: nationaliste, populiste, poujadiste etc, soit je me fache tout rouge, soit j’éclate de rire, selon l’humeur. Pour boniface c’est plus difficile car il a une réputation et une boutique à faire tourner. Pas évident.

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    • TuYolPol // 27.01.2018 à 07h54

      Faut-il aussi s’inquièter pour Charles Enderlin, quand il écrit dans Le Monde Diplomatique –
      Jérusalem, l’erreur fondamentale du président américain
      : En mars 2016, 79 % des Juifs israéliens interrogés dans le cadre d’un sondage étaient en faveur d’un « traitement préférentiel pour les Juifs ». C’est-à-dire une forme de discrimination envers les non-Juifs.

      1936-2016, 4 générations. On a perdu l’antidote.

      La dissonance cognitive ne se soigne pas en rabotant le vocabulaire et en chassant les sorcières, elle empire au contraire.

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    • PAP // 27.01.2018 à 08h08

      A votre première question, la réponse est non. Répondre oui serait admettre le principe de la vendetta, le crime étant justifié comme réaction à un crime antérieur. Or, pas de loi du talion dans le droit français.
      L’avantage du crime passé, c’est qu’une distance infranchissable nous sépare de lui : le temps. D’où le devoir de mémoire et tout ce qui va avec. Or pour la WW2 on en est tellement loiiin, d’être aveugle, au contraire même, qu’on en est insensible à ce qui se passe là, aujourd’hui.
      Pour nos média c’est simple, il y a les crimes de guerre commis par le camp atlantiste qui sont passés sous silence et ceux de l’ennemi désigné qui sont amplifiés à outrance.
      A chaque fois, les victimes servent de chair à canon mémorielle pour les propagandes des uns et des autres, il est là pour ma part le malaise.

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  • Fritz // 27.01.2018 à 07h18

    Pascal Boniface prend soin de ne pas suivre le chemin d’Alain Ménargues, attaqué par Libé, licencié par RFI et lâché par le Monde diplomatique, mais innocenté par la Cour d’appel de Paris, et à nouveau blanchi par la Cour de Cassation : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Ménargues

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  • Fritz // 27.01.2018 à 07h55

    Tiens, « judéo-bolchéviques », ce n’est pas modéré. Ça, c’est un concept opératoire : on l’a bien vu en 1941… Cela dit, les Bolcheviks n’étaient pas monothéistes, mais athées.
    A bientôt, Bernard N.

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  • PAP // 27.01.2018 à 08h16

    Méthode vétérotestamentaire ? Développez svp.
    Vos pamphlets céliniens sont incompréhensibles pour le commun des mortels.

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  • basile // 27.01.2018 à 08h24

    l’auteur de l’article pense que les débats ont été façonnés par La «stratégie de la colère» des Jean-Marie Le Pen, Nicolas Sarkozy ou Jean-Luc Mélenchon.

    On aurait bien aimé que l’un ou l’autre ait autant de pouvoir, beaucoup de choses auraient changé

    Je crois plutôt que ces trois là ont été au contraire utilisés par la stratégie de l’audimat. Les Ruquier et Cie n’étaient ni du bord de l’un ni de l’autre, mais parfaits serviteurs de la bêtise où s’enfonce la France, et de ceux qui en profitent.

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  • nulnestpropheteensonpays // 27.01.2018 à 08h36

    c’est même encore pire , des personnalités telles que zemour , finkelkrault, levi sont proposés a la classe moyenne comme intellectuels . Alors, même si on ne peut pas empécher ces gens de faire des associations d’idées et les présenter comme le constat d’une longue réflexion (ce qui peut être vrai pour un ordinateur des années 60 aussi) c’est simplement parce que le niveau intellectuel, culturel des gens qui consultent les médias facilement accessibles est proche de zéro , ou du moins cette culture n’est elle pas La Culture . C’est fascinant de commencer a penser a ça …Et ça nous emmène loin. L’étude de Levi a ce propos est interessante , il rempli du vide avec du vide sans bouger les meubles ,étonnant non! Mais ils ont la parole, et même si ils ne le maitrisent pas , ils surfent sur la couardise déferlant sur le troupeau.

      +19

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  • Fritz // 27.01.2018 à 08h49

    Invité par TV5, Pascal Boniface parle de son livre : https://www.youtube.com/watch?v=HyX_rfuHnZY
    Clair, direct, convaincant. Un honnête homme.
    On ne peut en dire autant de ses accusateurs : DSK, Julien Dray, Manuel Valls, etc.

      +40

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  • Occitan // 27.01.2018 à 09h03

    Israël grande démocratie, Venezuela, dictature dit notre Président qui revient de Davos bien « réoccidentalisé ». En dehors de cette doxa, point de salut.

      +41

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  • christian gedeon // 27.01.2018 à 09h43

    Oui…et non.En effet des groupes de pression politico médiatiques montent régulièrement au créneau quand la politique israélienne,notamment d’implantation de colonies en Cisjordanie est critiquée. Qui pourrait le nier? En exerçant des pressions condamnables,oh combien,parce que çà ne fait pas avancer le débat.Mais,car il y a un vrai mais,autant  » l’antisémitisme  » dont sont accusés M. Boniface et d’autres me paraît bien être une berlue,autant se répand en France,et là aussi il faudrait être aveugle pour le nier,un antisémitisme ordinaire qui ravage certains quartiers,et déborde hélas sur des mouvements comme le Cran ou les Indigènes. Donc,si on veut efficacement lutter contre les accusations d’antisémitisme qui frappent injustement des intellectuels,ou des journalistes,il faut tout aussi bien lutter contre l’imprégnation pour le coup réellement antisémite de franges dont on espère qu’elles resteront marginales.

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    • Amsterdammer // 27.01.2018 à 12h03

      Oui, il faut le dire haut et fort : les Indigénistes du PIR et du CRAN sont des Identitaires et relèvent donc de l’extrême-droite antisémite et raciste, mais leur couleur de peau interdit à la bien-pensance de les voir comme tel.

      Tant que la gauche ne se sera pas distancée de ces énergumènes, l’avenir de ce pays sera, hélas, à la droite dure et à l’extrême-droite (la blanche, pour le coup)

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      • Raphaël // 27.01.2018 à 18h26

        Et ce ne sera malheureusement que justice. Décidément certains n’apprennent rien de l’histoire.

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  • tchoo // 27.01.2018 à 09h54

    Faut être fondé et particulièrement malhonnête pour rendre la méthode d’expression de Mélenchon responsable de L’ intolérance aux idées différentes alors qu’il en est aussi une victime. De même mettre sur un pied d’égalité les provocations verbales d’un Sarkhozi ou d’un Le pen ôte tout crédibilité à cet ecrit

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    • Roger // 27.01.2018 à 16h20

      Tchoo, je suis complètement d’accord avec vous:
      « La «stratégie de la colère» d’un Jean-Marie Le Pen, d’un Nicolas Sarkozy ou d’un Jean-Luc Mélenchon a façonné une partie du débat public »
      Cette phrase qui arrive habilement sans en avoir l’air, manifeste une forme de persiflage, essentiellement destiné à Mélenchon, le seul des 3 à être dans l’actualité politique. Cet amalgame désormais classique entre des personnalités qui n’ont rien de commun (sur le fond, la forme, les intentions,et l’histoire de vie de chacun), fait parti des techniques de propagande utilisées par les accusateurs même de P.Boniface, pour transformer tout critique d’Israël en antisémite…

        +13

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  • Gier 13. // 27.01.2018 à 10h12

    Prof d’histoire, je me suis toujours refusé à tomber dans les actions de commémoration.

    Cette année ma collègue de français m’a convaincu de participer à l’une d’elle, parrainée par la région PACA.
    En visite au mémorial de la shoah à Paris, deux choses m’ont choqué.
    La première idée énoncée par notre guide était que nous devions nous laisser guider par l’émotion. Cela est revenu tout au long de la visite, comme si la réflexion devait venir après. Voire être soumise à l’émotion.

    Seconde chose, l’invisibilité des autres victimes. Certes, on comprends qu’au mémorial de la shoah, elle en soit le thème central, mais que les autres victimes soient à ce point niée a fini par me gêner.
    La partie consacrée au racisme nazi (idéologie, ciné, livres, théâtre…) est là encore quasi exclusivement orientée sur l’antisémitisme, comme si les slaves, tziganes et tous les autres n’avaient pas été l’objet de la haine des nazis. Là encore l’invisibilité des autres a fini par me mettre mal à l’aise.

      +83

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    • basile // 27.01.2018 à 11h24

      sûr qu’il y a des intérêts là dessous, difficiles à cerner, à moins de déclencher une volée d’insultes, car des teigneux nous observent.

      On nous parle beaucoup de vivre ensemble. Ça se passerait comment, idéalement, sans ressasser éternellement le passé (dans quel intérêt) à s’en rendre malade (car ça rend malade), sans accuser de traître celui qui veut revivre et oublier ?

      Nous avions un ami revenu des camps. Son seul souhait, vivre dans une France qui a retrouvé la paix, et oublier. Ne pas se faire remarquer non plus, par les signes que devinez. Juif, il accompagnant ma mère pieuse à l’église.

      On pourrait appeler cela, s’intégrer. mais le terme ne convient pas, car il l’était déjà, intégré, avant la guerre.

      Alors c’est quoi le problème des autres, des jeunes surtout ? La peur que la France replonge, et ne compter que sur eux mêmes au cas où ? Cette confiance est charmante pour nous. Des amis comme ça, à table, personne n’en voudrait.

        +1

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      • Subotai // 30.01.2018 à 19h43

        Tout devient beaucoup plus clair et l’action à mener plus lisible si on observe les évènements du point de vue |politique|
        Tout dans la vie sociale de l’humain EST politique.
        Mais la Politique n’est pas la Raison.
        Dans les temps troublés, la Politique subit les affres de la panique et cède aux émotions.
        Les politiciens, eux, s’il peuvent céder aussi à la panique, n’oublient JAMAIS la Politique.
        Aussi pour répondre à la situation, il faut que chaque humain réinvestisse le champ politique à sa portée et se remette à ce comporter comme l’animal politique qu’il est sensé être, et non comme la bête que certains (beaucoup?) aimeraient qu’il soit. (R à f. de l’inclusivité)
        C’est pas gagné…

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  • Ando // 27.01.2018 à 10h33

    ‘judeo-bolcheviques’ ?! Il n’y a jamais eu qu’un seul mouvement politique pour utiliser cette expression. Je plaide votre ignorance ou maladresse.

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  • Homère d’Allore // 27.01.2018 à 10h57

    Ceux qui accusent Boniface d’antisémitisme parce qu’il critique la politique du gouvernement israélien (comme d’ailleurs de nombreux israéliens) sont les mêmes qui refusent de voir le caractère néo-nazi des milices ukrainiennes et qui pardonnent à Navalny ses abominables déclarations.

    https://antisemitism.org.il/article/81401/un-politicien-russe-lev%C3%A9-un-verre-%C3%A0-la-sant%C3%A9-de-lholocauste

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    • christian gedeon // 27.01.2018 à 12h23

      Absolument. il est d’ailleurs totalement scandaleux que la présence ouverte et officielle des neonazis au gouvernement et au parlement ukrainiens soient autant passés sous silence,et par pratiquement tout le monde,pour le coup.Par quelle aberration mentale peut on admettre en Europe de voir des gens défiler avec la svastika hitlérienne ( si peu modifiée) et afficher ouvertement des actes et des propos qui les feraient enfermer n’importe où ailleurs?Quelle honte de voir qu’il n’y a pratiquement que dans le courrier des lecteurs du….Figaro!!! que cette situation est régulièrement dénoncée en large majorité,alors que la ligne du journal est à l’opposé! Mais où allons nous comme çà?!

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      • Fritz // 27.01.2018 à 12h37

        Aleksei Navalny, « l’opposant numéro un à Vladimir Poutine » (après tant d’autres), donc un héros de la Démocratie, était cette semaine à Strasbourg pour plaider sa cause devant la Cour européenne des Droits de l’homme. Ni RFI, ni Orange actu n’ont évoqué ses déclarations abjectes.
        http://www.rfi.fr/europe/20180125-russie-navalny-cour-europeenne-droits-homme-cedh
        https://actu.orange.fr/monde/alexei-navalny-devant-la-cedh-pour-denoncer-l-arbitraire-de-l-etat-russe-CNT000000Wtjn7.html

        Sympa, non ? Quant aux nazis ukrainiens, ils sont tout bonnement ignorés par les déclarations rituelles de vigilance contre « la bête immonde » ou « le ventre toujours fécond ». Ne sont visés par ces déclarations que le FN français, l’AfD allemande, la Hongrie eurosceptique, etc.

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      • Lysbeth Levy // 28.01.2018 à 09h11

        Le pire Christian et que les pseudo-journalistes, communicant nient les faits en prétendant que c’est « marginal » et qu’ils ne représentent qu’une « petite minorité » ! Evan O’Connell « spécialiste » des pays de l’Est n’hésite pas a monter au créneau pour « minorer » ces faits là alors que c’est avéré depuis longtemps par des associations, militants, et médias même en Europe. En France il y a un quasi totalitarisme de la pensée du « no new » sur ce sujet, en disant que c’est de la propagande « russe » ou pro-russe.

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  • robert pierron // 27.01.2018 à 11h31

    Les »judeo bolchéviks » ? Tiens un anti semito communiste qui degueule sa haine issue du cretinacee et des officines de propangande made in america !

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  • Albert // 27.01.2018 à 11h36

    Interesant cette question: jusqu’ou peut on combattre les idées sans s’attaquer aux hommes?
    Le premier constat est que c’est très difficile. On a la preuve ici, dans ces commentaires ou beaucoup ne peuvent s’empecher que tel ou tel point de vue est malhonnete.

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  • robert pierron // 27.01.2018 à 11h40

    Ne vous faites pas d illusions. Ces canailles ne desirent pas d armistice mais une capitulation. Souvenez vous qu ils ont puni Bigard pour bien moins de 2 ans d interdiction professionnelle. Ils ne lâcheront rien comme les neocons yankee en Syrie.Comme le disait Mitterrand nous sommes en guerre et moins contre les terroristes que contre ceux qui les manipulent les forment les organisent les armes et leur fournissent les informations satellitaires sur les champs de bataille.

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  • Pegaz // 27.01.2018 à 11h55

    Le sujet est aussi vaste que délicat. Même l’enquête de Yoav Shamir menée au travers de son film « Defamation » démontrant la part d’instrumentalisation associée, devient une sorte de fardeau de la preuve pour qui recherche vérité, justice et paix.

    Synopsis :
    Que signifie l’antisémitisme aujourd’hui, deux générations après l’Holocauste ? Dans le cadre de ses recherches incessantes sur la vie moderne de la société israélienne, le réalisateur Yoav Shamir (Checkpoints, Flipping Out) voyage à travers le monde, en quête des manifestations les plus modernes de la  » haine la plus ancienne « , et trouve quelques réponses alarmantes à cette question. Dans le cadre de cette recherche irrévérencieuse, il suit des leaders juifs américains dans des capitales européennes dans leur mission d’avertir les gouvernements du danger croissant de l’antisémitisme, et il colle aux talons d’une classe d’école israélienne en pèlerinage à Auschwitz.

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  • Marie // 27.01.2018 à 12h07

    Quand on sait, par M. Gallimard interposé, qu’on ne peut rien faire face à un S. Klarsfeld*, on n’est guère étonné de ce qui arrive à P. Boniface.
    * Rappel, la suspension de la parution des « Pamphlets antisémites » de L.-F. Céline

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  • SPARTACUS18 // 27.01.2018 à 12h17

    La pauvre France ,comme a Versailles ou elle est obligée de ce travestir ou de ce maquillée comme une vielle prostituée( casse du droit du travail des systèmes sociaux renoncement de faire payer les impôts dus a l’état par des multinationales )en espérant qu’un dirigent de ces entreprise daigne bien vouloir mettre quelque argent après avoir touché des aides de l’état qu’il mettra vite dans sa poche et repartira au plus vite plus riche .Impossible de critiquer l’Europe ,les USA, Israël pour toutes leurs politique désastreuses .France pays des droit de l’homme ou est tu? Démocratie? comme le référendum de 95 ou une large majorité avait dit non et que l’on a bafoué sans vergogne.

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    • Ellilou // 28.01.2018 à 15h02

      « comme le référendum de 95 ou une large majorité avait dit non et que l’on a bafoué sans vergogne. » Le référendum de 2005, vouliez-vous dire?

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  • Térouinard // 27.01.2018 à 19h03

    Bonjour,
    Pour qu’il y ait amnistie, il faut que les « belligérants », le souhaite.
    Je crains que certaines « associations » ne le souhaitent pas.

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    • BOURDEAUX // 29.01.2018 à 09h44

      Bien normal : la subvention fait vivre l’association, l’association fait donc vivre l’antisémitisme (là où il n’est pas, elle l’invente), l’antisémitisme justifie la subvention, la subvention fait vivre l’association, etc…La « lutte sociale », c’est un entrepreneuriat sur fonds publiques.

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  • Christian – Bdx // 27.01.2018 à 19h36

    France pays des Droits de l’homme ?

    Pays de la déclaration des Droit de l’homme.

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  • Denis Monod-Broca // 27.01.2018 à 21h16

    Après la Passion une nouvelle religion apparut, Trois siècles plus tard le christianisme devint la religion de l’empire romain.

    Après la Shoah une nouvelle religion apparut. Il n’a fallu que cinquante ans pour que shohisme devienne la religion de l’empire d’occident. Toute contestation est, naturellement, dans un tel contexte, vue comme un scandaleux blasphème, comme une impardonnable apostasie.

    Le plus troublant de l’affaire est peut-être qu’en France la laïcité soit parfois le faux-nez de cette nouvelle religion…

    Comment en sortir ? En se souvenant des 10 commandements, en particulier du neuvième : « Tu ne feras pas de faux témoignage », autrement dit tu ne jugeras pas ton prochain…

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  • Bruno Kord // 27.01.2018 à 21h28

    Douze pouces levés pour un commentaire au vocabulaire inspiré . Inspiré par le vocabulaire bien en vogue du temps dont il ne faut pas parler si l’on ne veut pas soulever un point Godwin. Bravo aux 12 apôtres de ce sinistre commentaire.

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  • Lysbeth Levy // 28.01.2018 à 09h19

    Mr Boniface est sur la « liste noire » depuis des années, mais ça s’aggrave avec une petite clique, proche de Saint-Germain des Prés, qui font profession de censurer, mettre à terre, tout critique de la politique extérieure d’Israel. Il faut dire aussi que les sites de « chasse aux sorcières » genre Conspiracy Watch sont aussi « à la manoeuvre », n’ayant que ça « a faire » surveiller la moindre parole, posts sur facebook ou Twitter ils font sans cesse des « montages », fausses affaires d’antisémitisme pour dégommer « ceux qui osent défier la réalité, la dénoncer ou écrire ce qu’ils ont vu sur Israel et sa politique criminelle envers les Palestiniens, et ces attaques gratuites dans les pays voisins (Syrie).
    .Comme Alain Ménargues en son temps, Pascal Boniface est sur la sellette et pourtant son livre se vend bien. Jusqu’a quand va t’il tenir ??…

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  • Lysbeth Levy // 28.01.2018 à 10h20

    As t’on parlé du cas Filoche ? Car lui aussi a été « évincé » juste pour une reproduction d’un post-photomontage qui circule sur internet sans savoir sa source, un cas de maccarthysme sous ce prétexte qu’il y avait Macron, Rottschild et Attali qui lui aussi pourtant a été accusé en son temps d’…antisémitisme après cet article : https://www.courrierinternational.com/article/2009/10/26/jacques-attali-l-antisemitisme-et-la-propagande-israelienne ! Résultat sur les médias pro-israeliens : http://www.kountrass.com/jacques-attali-lantisemitisme-france-non-probleme-savoir-plus-httpwww-lemonde-frsocietearticle20091020pour-jacques-attali-l-antisemitisme-france-non-proble/
    C’est incroyable de voir des gens jusque là « raisonnables », se lancer à la suite des « chasseurs en meute », pour écraser quelqu’un sur un prétexte subtil, parodie ou photomontage . Filoche était dans la ligne de mire comme l’est aussi Mélenchon et quelques autres. Voilà il n’y a que Charlie Hebdo qui a le droit de se moquer voir insulter par dessins interposés.

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    • Christian Gedeon // 29.01.2018 à 02h22

      Lisbeth ce que Filoche a fait était tres tres con quand même. C’est un homme public,non? Et un homme public qui publie un truc pareil se fait dégommer politiquement….logique.

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  • Nanker // 28.01.2018 à 10h54

    « cette volonté d’éliminer l’autre intellectuellement, de lui supprimer son droit de parole »

    Ca c’est ce que l’auteur de l’article, suisse, ne peut comprendre. En Suisse on a souvent accueilli des gens qui ne pouvaient s’exprimer dans leur propre pays. Une façon de penser (protestante?) qui se retrouve dans le fameux 1er amendement de la Constitution américaine.

    En France pays catholique il en va autrement : on pratique la mise à l’index, comme au Vatican. On considère que le penseur l’intellectuel ont une responsabilité accrue par rapport au « vulgum pecus ». Il ne peut donc PAS raconter n’importe quoi. Un intello peut donc être frappé d’indignité nationale ou même (je pense à Robert Brasillach) être fusillé…

    Quant à Boniface oui il a été plus ou ostracisé à cause d’un homme dont le nom n’est même pas mentionné dans l’article de Richard Werly : Tariq Ramadan. Je pense que lorsqu’on s’acoquine avec qqun comme Ramadan on doit s’attendre à un retour de bâton. Sinon on est un peu naïf ce qui est fâcheux quand on se dit intellectuel…

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    • Ellilou // 28.01.2018 à 15h09

      « Je pense que lorsqu’on s’acoquine avec qqun comme Ramadan… » auriez-vous l’amabilité de nous expliquer en quoi P.Boniface s’est « acoquiné »(définition de Larousse « Être en relations suivies avec quelqu’un de peu recommandable, le plus souvent dans le but d’actions répréhensibles. ») avec T.Ramadan?

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  • Betula // 28.01.2018 à 11h51

    L’esprit des Lumières!…..
    Cet esprit « de tolérance » ….

    Allons faire un tour du côté des pages d’un ouvrage de Marc Crapez « La gauche réactionnaire, mythes de la plèbe et de la race », préface de Pierre-André Taguieff, Berg International Editeurs, Paris, 1997, en particulier p.138:

    « Cet antisémitisme antichrétien est d’abord un antisémitisme « historique ». L’Hydre monothéisme est un produit du judaïsme qui a mis fin à l’ère païenne et rétréci les perspectives. La thèse est directement issue de d’Holbach. Celui-ci en effet réédite « L’Opinion des anciens juifs » de Mirabaud et publie « l’Esprit du judaïsme », livre vivement apprécié par Voltaire. D’Holbach et ses successeurs s’en prennent au rôle historique qu’ils attribuent au peuple juif …. La civilisation antique a donc été « dévorée par le monstre Sémite » et les matérialistes prêchent « l’éclatant triomphe de la Raison, persécutée sans relâche depuis Moïse » Blanqui Candide n°5  » …..

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  • Denis Monod-Broca // 28.01.2018 à 11h55

    Et que penser de ça ? :

    « La référence à Maurras retirée du « Livre des commémorations nationales » »

    Le régime soviétique aussi voulait gommer de son passé les références et personnalités devenus gênants…

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    • BOURDEAUX // 29.01.2018 à 10h05

      J’ai été également stupéfait d’apprendre cela. Cela dit, le livre des commémorations nationales est un recueil de propagande politico-culturelle, confectionné par une assemblée d’intellectuels subventionnés, entre-soi du politiquement correct sans aucun intérêt, mais « avec notre pognon », comme l’eut dit Coluche. Si Macron veut faire des économies, il peut commencer par arrêter ce type de mascarade (il en existe des milliers de la même farine).

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  • HUGO // 29.01.2018 à 17h04

    –  » C’est rendre un bien triste service à la mémoire des victimes de l’Holocauste que d’adopter une des doctrines fondamentales de leurs bourreaux ». Chomsky

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  • Mentalo // 30.01.2018 à 03h59

    Le destruction intellectuelle massive serait de ranger la déclaration de Trump sur Jérusalem au rang des faits divers !

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