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26.mars.202026.3.2020 // Les Crises

En pleine crise du coronavirus, Air France multiplie ses tarifs par cinq sur certains vols

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Source : Marianne, Thomas Rabino, 24-03-2020

Certains Français sont bloqués à l’étranger en pleine épidémie de coronavirus. Pour rentrer, il leur faut prendre un vol Air France… dont les tarifs ont explosé, selon les bons vieux codes capitalistes.

Selon la Fédération nationale de l’aviation marchande, les compagnies aériennes françaises annuleront 70 à 90 % de leurs vols dans les prochains jours, en raison de la crise du coronavirus. Un cataclysme financier, notamment pour Air France, qui n’a toutefois pas renoncé à engranger de grosses marges sur 10 % des trajets encore assurés. Benoît en a fait l’expérience lorsqu’il a voulu acheter un aller simple de Fortaleza, au Brésil, pour Toulouse, via Lisbonne ou Paris. Flavia, son épouse brésilienne, devait le rejoindre en France : « En temps normal, le billet coûte 300 € », explique-t-il à Marianne. Un tarif très abordable… auquel la compagnie français a mis fin brutalement : « La semaine dernière, le prix oscillait entre 1.000 et 2.000 euros ! » Cinq fois plus cher que d’habitude. Mariée depuis un an et demi à Benoît, Flavia a obtenu un visa, mais le consulat de France, saturé de demandes, ne répond plus aux appels du couple. La seule option : payer. « Mes revenus ne le permettent pas, et tous les vols sont maintenant annulés», regrette Benoît, qui n’est pas un cas isolé.

Car si la page Facebook d’Air France déborde de messages de remerciements pour des rapatriements bien menés, on y trouve aussi d’amères interpellations. Deux exemples : « Quels sont les solutions depuis Bogota à part les vols proposés à 7.000 € par personne ? », demande Manon le 20 mars. Elle a vu le tarif de son vol multiplié par sept. « 3.500 € pour un Paris-Abidjan-Dakar, ne trouvez-vous pas que c’est très excessif ? », lance Laure le même jour. De fait, le prix moyen habituel se situe sous la barre des 600 €, cinq fois moins cher. Pendant que l’activité économique du pays s’arrête, la compagnie française, dont l’Etat est actionnaire à 14%, semble décidée à faire jouer les bonnes vieilles règles du capitalisme. A commencer par la loi de l’offre et de la demande. Puisqu’il y a peu de vols et beaucoup de voyageurs intéressés, ils payeront le prix fort. Il faut bien se refaire en période de crise.

Autre problème, les changements de billets, surfacturés : « J’ai fait une réservation pour le 23 mars, mais celle-ci a été annulée. Vous me proposez de modifier le vol, mais le site me demande de payer 800 € », demande Anne au community manager de la compagnie, le 21 mars. Réponse sur Facebook : « Si le tarif initial n’est plus disponible, la différence tarifaire devra néanmoins être acquittée. » En clair, les algorithmes, qui font grimper les prix au gré de facteurs variables, sont toujours en service. Tout l’inverse de la communication d’Air France, injoignable à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Source : Marianne, Thomas Rabino, 24-03-2020

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LA ROQUE // 26.03.2020 à 08h04

La personne qui vend des solutions hydroalcooliques x fois le prix du marché va se faire attraper et condamner ce qui est normal, à l’inverse Air France qui use de la même pratique avec des montants qui n’ont rien a voir n’auront aucun problème avec la justice !
Macron peut appeler à cessez les divisions, comment voulez vous qu’une société fonctionne avec de tels 2 poids 2 mesures .

28 réactions et commentaires

  • LA ROQUE // 26.03.2020 à 08h04

    La personne qui vend des solutions hydroalcooliques x fois le prix du marché va se faire attraper et condamner ce qui est normal, à l’inverse Air France qui use de la même pratique avec des montants qui n’ont rien a voir n’auront aucun problème avec la justice !
    Macron peut appeler à cessez les divisions, comment voulez vous qu’une société fonctionne avec de tels 2 poids 2 mesures .

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    • bebopben // 26.03.2020 à 09h15

      Au contraire, le plafonnement des prix font que les pharmaciens n’en fabriquent pas (alors qu’ils ont le droit) car ce n’est pas rentable pour eux. Du coup il n’y en a plus. Génial

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      • cording // 26.03.2020 à 11h55

        Les pharmaciens ne savent plus en fabriquer, On ne leur a plus appris au cours de leurs études.
        Parce que la rentabilité capitalistique n’est pas suffisante. Et pour les firmes pharmaceutiques fabriquer le plus loin possible pour le plus de profit possible. La santé des gens passe bien après.

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        • Alfred // 27.03.2020 à 18h41

          Un pharmacien parisien en produit 10000 litres par jour (nous dit on) dans paris même:
          https://twitter.com/i/status/1243516937960857605
          Incroyables images à comparer avec le manque d’envie manifeste du gouvernement de trouver des solutions (ou d’aptitude à?).

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      • Amora // 26.03.2020 à 12h01

        Les pharmaciens fabriquent pour la plupart des solutions hydroalcooliques, mais pour cela il faut de la matière première. La composition est en général celle-ci: 1. De l’alcool : actif qui agit rapidement sur les bactéries, les virus (herpès, entérovirus..) et les champignons, 2. Un émollient qui garantit un bon état cutané (glycérine par exemple) et 3. Un antiseptique. Il s’agit alors le plus fréquemment de chlorhexidine à 0.5 %.
        À Paris, Les prix de la vente au détail des produits mentionnés au Iitre ne peuvent excéder : Pour les contenants correspondant à un volume inférieur ou égal à 50ml, 40 euros par litre toutes taxes comprises, soit un prix unitaire par flacon de 50ml maximum de 2 euros toutes taxes comprises ; Pour les contenants correspondant à un volume supérieur à 50ml et inférieur ou égal à 100ml, 30 euros toutes taxes comprises par litre, soit un prix unitaire maximum par flacon de 100ml de 3 euros toutes taxes comprises ; Pour les contenants correspondant à un volume supérieur à 100ml et inférieur ou égal à 300ml, 16 euros et soixante-dix centimes toutes taxes comprises par litre, soit un prix unitaire maximum par flacon de 300ml de 5 euros toutes taxes comprises ; Pour les contenants correspondant à un volume supérieur à 300ml, 15 euros toutes taxes comprises, soit un prix unitaire maximum par flacon d’un litre de 15 euros toutes taxes comprises.
        Le problème n’est pas le prix, mais la forte demande de matière première pour les fabriquer et qui manque déjà.

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      • Fritz // 26.03.2020 à 15h40

        Une solution hydroalcoolique à la portée de tous : 5 volumes d’eau pour 1 volume de Ricard.

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    • jean-pierre Georges-pichot // 27.03.2020 à 07h13

      Fois cinq, c’est un bon début, mais ce n’est pas suffisant ! Dans un monde soutenable, avec sept milliards de bipèdes, il faut compter sur une allocation d’un voyage par avion pour un bipède sur mille, une fois dans sa vie. Toute autre proportion est irresponsable. Atterrissez !!

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  • yack2 // 26.03.2020 à 08h20

    Au bon beurre……Jean Dutour  » sors du corps de B Smith »…..Et tous en coeur vont demander l’aide de l’état, tous en coeur vont la recevoir……Et comme à la libération ceux-ci ne recevront pas les attentions de coiffeurs expéditifs…A moins que…. à moins que nous ayons de la mémoire et une colère phénoménale à notre sortie de confinement.
    Dans le même registre, la chasse aux bougnoules est une fois de plus ouverte( c’est si pratique)….Se multiplie sur les médias: Regardez, regardez,…. un pique nique d’arabes sur une pelouse…Un match de foot de blacks….etc etc….Après que 400000 parisiens soient allés propager le virus partout en France, les municipales, Ol/juventus, le travail inutile forcé…….Et le tout sans masques,tests, gel et autres matériaux qualifiés de gadgets selon l’humeur de la Sybeth…qui ne peu mieux porter son nom.. Pffffffffffffff….Fatigue, avant une grosse colère?

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  • bebe // 26.03.2020 à 09h12

    Offre et la demande, do you speak it ?
    C’est logique bon sang. On revient à des prix réalistes de l’aviation, la planète ne s’en portera que mieux

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    • LA ROQUE // 26.03.2020 à 13h52

      Offre et demande OK dans une situation normale .
      Mais là c’est profité d’une détresse ce qui est différent.

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  • Euskadi // 26.03.2020 à 10h58

    Juste une hypothèse qui semble avoir été complétement oubliée dans cette article qui veut faire du sensationnel : la saturation des places en cabine économique aux prix « abordable ».

    Ces tarifs de 3 500€ ou 7 000€ correspondent sans doute aux dernières places qui sont disponibles uniquement en cabine business ou en cabine Première. De même pour ce tarif de 1 000€ à 2 000€ pour le Brésil qui peut correspondre à de la cabine Business ou Premium Eco.

    Pour les « frais de modifications »‘ mentionnés, c’est tout à fait normale étant donnée que les vols de reports doivent aussi être saturés suite aux annulations, ce qui doit amener un épuisement rapide des quotas de sièges associés aux tarifs les plus bas.

    Bref, c’est vraiment très facile de taper sur Air France d’autant plus quand il n’y a aucun détails sur ce à quoi correspondent ces tarifs. Du sensationnalisme encore et toujours, sans éléments de compréhension …. mais ça fait vendre.

    PS: Oui je travail pour AF mais à un poste subalterne. Et oui cette crise est catastrophique pour Air France et pourrait très bien me faire perdre mon job (comme tant d’autres personnes)

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    • jp // 26.03.2020 à 14h55

      « Ces tarifs de 3 500€ ou 7 000€ correspondent sans doute aux dernières places qui sont disponibles uniquement en cabine business ou en cabine Première. »

      je ne suis pas du tout d’accord avec cette politique des prix. Il suffirait de faire voyager les gueux à leur tarif de gueux et de les mettre là où il reste de la place, business et autre pour VIP.
      Ce que faisait la SNCF il y a un certain temps (quand c’était une entreprise publique), j’ai voyagé en 2è avec un billet de 1è (avec l’accord du contrôleur si je le voyais) quand le train était bondé.

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      • Meiyasou // 26.03.2020 à 16h36

        Eh bien cher ami, demandez donc à Carrefour une bouteille de champagne à la place du vin rouge de sous marque quand vous n’en trouverez plus et on verra s’ils acceptent que vous payez le prix de gueux pour du champagne ou autre millesime … donc c’est pareil pour Air France :
        Ce n’est pas le prix du siège mais tout le service qui va avec. Donc avant de vous en prendre à Air France essayer d’abord de connaître votre sujet
        Et ne comparez pas un train avec un avion

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      • Euskadi // 26.03.2020 à 20h10

        Avec tout le respect que je vous doit la premiere classe de la SNCF et la business ou première dans le transport aérien et chez Air France en particulier ça n’a strictement rien a voir. Les prestations sont sans pareil tant en terme de confort des sièges que de services. Tout cela a un coup non négligeable pour la compagnie. Déjà que l’on a du mal a être rentable, alors si en plus il faut rappatrier les passagers à pertes !

        On ne peut pas, a la fois, reprocher à Air France une logique de rentabilité, normal pour une entreprise privée, et de l’autre crier au scandale à la moindre rumeur d’aide de l’état pour justement assurer une mission de service publique.

        Je me permet tout de même de porter à votre attention que le bénéfice pour 2019 c’est seulement 1% du chiffre d’affaire. On est très loin des gros porcs capitalistes qui se gavent par tous les moyens !

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  • Euskadi // 26.03.2020 à 11h03

    Mise à jour de l’articule ce matin:

    « Après parution de cet article, le service communication d’Air France nous a recontactés. Il évoque des « bugs de son site internet ou des dysfonctionnements à la marge » qui auraient pu entraîner des surfacturations sur certains vols. Selon la compagnie, la multiplication par 3, 4 ou 5 des tarifs relevés par des passagers mécontents est le fait d’autres compagnies dont les vols sont proposés sur le site d’Air France, qui réaffirme auprès de Marianne son engagement à plafonner le prix de billets long-courrier à 600 euros en classe économique et 1.500 euros en classe affaires. »

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    • Emmanuel Florac // 26.03.2020 à 12h40

      Tarifs absolument ridiculement bas qui sont extraordinairement néfastes pour la planète. L’avoir DOIT être cher, très cher même. Non, il n’est pas normal d’aller une semaine à l’autre bout du monde, pour un oui pour un non, pour le même coût total qu’une semaine en Bretagne. C’est complètement dément et ÇA DOIT CESSER.

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      • BOURDEAUX // 26.03.2020 à 18h28

        Je partage entièrement ! Le phénomène des vacances-long courrier est insupportable de snobisme. Avec en plus ce vernis pseudo humaniste de la « découverte d’une autre culture », alibi de tout vacancier rentrant de Thaïlande ou d’Afrique du sud, où il n’a rien fait d’autre que de visiter des sites touristiques, ce qui ne l’empêchera pas d’évoquer son voyage auprès de ses amis comme « enrichissant ». Moi ça me navre : le dernier qui m’a tambouriné les oreilles d’un tel récit rentrait du Qatar, où il a pu admirer des centres commerciaux et des pistes de ski en plein désert…Faute de taxer les voyages d’agrément en avion, au moins pourrions-nous verbaliser les récits de vacances outre-mer, ça reposerait du monde !

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        • Vincent P. // 27.03.2020 à 22h05

          Que oui!
          J’ajoute que le tourisme par avions, c’est pour 3% de la population seulement.
          En Bretagne, on profite des cirrus artificiels que les bobos nous laissent dans leur sillage…

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  • Balthazar // 26.03.2020 à 11h13

    Petit préambule : je n’aime pas la compagnie mentionnée dans l’article. Suite à désagréments subis.
    Aujourd’hui je vole sur low-cost premium ou sur la compagnie nationale du pays visité.
    Mais les pratiques dénoncées dans ce post sont celles en place depuis des décennies (je vole depuis plus de 30 ans).
    Le monde est confiné, donc les gens arrêtent de voyager facilement.
    S’ils ont tant besoin de rentrer, reste les cargos. Il y a toujours des places. Faut être imaginatif.

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    • Phil1403 // 27.03.2020 à 04h59

      Tiens, c une bonne idée.
      Je vais tenter mon retour d’Indonesie en cargo.
      Bon, va falloir s’armer de patience…😅
      Avec un peu de chance, j’arriverais pour la fin de la crise en France, cad quand les hôpitaux seront désengorgés, les stocks re fournis et les équipes et protocoles bien rôdes.
      En revanche, pas certain qu’il y ait l’internet et donc la possibilité du télétravail.

      Ps
      Exemple de site, avec liste des agences.
      https://www.tourdumondiste.com/le-guide-du-voyage-en-cargo

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  • EugenieGrandet // 26.03.2020 à 13h01

    Pourquoi est-il écrit qu’il « faut prendre un vol Air France »? Il n’y a pas d’obligation. Il doit être possible de faire une voyage retour avec une ou deux escales (via des aéroports acceptant les transits de ces passagers) dont la dernière dans l’espace Schengen.

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  • Tartempion // 26.03.2020 à 13h35

    Aujourd’hui encore il est possible d’acheter un billet Fortaleza-Toulouse, éco normal à 574 € sur un vol Air France opéré par KLM et Air France… Je ne sais pas où ce journaliste de Marianne a appris à vérifier ses informations mais il y a un problème… Le deuxième problème est celui du choix du site Les-Crises de reproduire cet article…
    J’étais habitué à plus de discernement sur ce site, c’est un précédent inquiétant…
    Par ailleurs, je ne trouve pas qu’un tel prix soit excessif, ce qui me parait excessif, c’est la volonté de partir immédiatement à destination de Paris…

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  • calahan // 26.03.2020 à 14h05

    Depuis quand un boite dans une économie libérale est philanthrope ?

    jamais.

    Vous dormiez depuis 1850 ou quoi ?

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    • Meiyasou // 26.03.2020 à 16h40

      Merci à Air France qui héberge ses clients à ses frais même quand il s’agit d’intempéries et qu’elle n’est pas dans l’obligation légale de le faire … mais bon les gens ont tendance à vite oublié les points positifs et ne retiennent que le négatif … autre info : quand on vous dit restez chez vous pourquoi continuer à voyager ? Parce que quand la Chine a été touchée, y en a quand même pas mal qui ont pris les choses à la légère et qui regrettent maintenant d’être parti …

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  • Chris // 26.03.2020 à 14h44

    Si nos élites ont perdu tout sens commun, par contre ils n’ont pas perdu le sens des affaires !

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  • MDacier // 26.03.2020 à 17h27

    J’imagine que du Brésil vers la France, il n’y a pas que Air France qui effectue une liaison aérienne.
    Étrange donc que ce soir AF qui soit condamné, j’imagine que les concurrents pratiquent exactement les mêmes tarifs (autrement il suffirait de passer par eux)

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  • Subotai // 26.03.2020 à 23h26

    Bon, je ne sais pas si c’est vrai, ni dans quelles conditions ça pourrait l’être, mais ça me semble logique.
    Il y des frais incompressibles par vol: ceux du vol lui même et ceux au sol.
    Les frais aux sol sont mutualisés. Si le nombre de vol diminue, les infrastructures au sol continuent de couter…
    Je dis ça en extrapolant à partir de ce que je connais.
    Possible que les montant annoncés dans l’article poussent un peu loin, mais les prix qui augmentent, c’est cohérent avec la situation. Pas seulement du fait de la recherche de profit.
    Je dis ça …

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  • Gérard // 27.03.2020 à 19h41

    Article assez nul de Marianne comme ça arrive bien souvent des qu’ils parlent d’économie . Dommage que les crises relaient en effet.
    Ça me fait plutôt rire de voir les zozos en vacances au quatre coins du monde gémir de ne pas pouvoir rentrer en France en trouvant trois mois à l’avance le meilleur prix sur Skyscanner. Ou plutôt ça me fout en rage. Le moindre est en train de s’écrouler, nous sommes en mai 40 ou en octobre 29… Ont-ils la moindre idée du coût réel pour les compagnies de leur billet en ce moment? Et en général du coût carbone de leur petites vacances, ou de leur expat’ qui leur permettra de se payer cash un appart quand s’ils rentreront en France? Ça leur fera les pieds de se faire tondre pour rentrer.
    J’ai une soeur coincée dans un pays d’Amérique centrale où elle était partie faire un treck de 6 mois en négociant un package de démission à l’amiable avec son employeur. Cette conne n’a même pas contacté l’ambassade et dit qu’elle ne veut pas payer 5000 euros de billet pour rentrer, qu’elle s’est trouvé une maison au bord de la mer. J’ai dit à cette idiote que je ne bougerai pas le petit doigt quand elle se fera enlever et torturer et qu’on contactera sa famille pour envoyer 100K€ sur western union. Entre dix autres scénarii catastrophiques.

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