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23.mars.202023.3.2020 // Les Crises

Corée du Sud : surveiller et guérir

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Source : Arrêt sur images, 17-03-2020

Entre dépistage à grande échelle et traque publique des contaminés, sans recours au confinement des villes, la recette sud-coréenne contre le Covid-19, qui semble réussir, fascine autant qu’elle inquiète. La transposition à l’Europe est cependant difficilement envisageable.

Pendant deux mois, c’était le deuxième foyer d’infection mondial du coronavirus après la Chine. Avec près de 8000 contaminés et plus de 500 cas détectés quotidiennement, la Corée du Sud apparaissait, début mars, embourbée dans la « guerre » que ses dirigeants avaient promis de mener contre l’infection. Et puis la courbe s’est aplatie, imperceptiblement d’abord, puis franchement.

Évolution DU nombre de cas de covid-19 en Corée du sud
Korean Center for Disease Control and Prevention (KCDC), 17 mars 2020.

Ce 17 mars, le Korean Center for Disease Control and Prevention (KCDC), l’organisme responsable de la gestion de crise sanitaire du pays, a annoncé la découverte de 84 nouveaux cas, portant le nombre total de malades à 8320 pour 81 décès. Pour le troisième jour consécutif, le pays compte moins de 100 nouveaux infectés. Les courbes publiées par le KCDC sont formelles : depuis le 11 mars, le pays est entré dans une « phase de stabilité », comme l’a confirmé le président Moon Jae-In. Sans avoir eu recours au confinement des villes. La « guerre » déclarée le 3 mars par les autorités a désormais des allures de blitzkrieg sanitaire. Alors que la France bascule ce mardi 17 mars dans un état de confinement d’une sévérité inédite et compte déjà 148 morts pour 6633 cas, la stratégie sud-coréenne impressionne autant qu’elle interroge : quelle est la recette pour combattre le Covid-19 ?

Le mot d’ordre : « tracer, tester, traiter »…

Première différence majeure entre les stratégies française et sud-coréenne : le recours massif aux tests de dépistage. Au 17 mars, 286 000 Sud-coréens (sur une population totale de 50 millions) avaient été dépistés, indique le KCDC, dont 12 000 dans les dernières 24 heures -à l’heure actuelle, seul le Bahrein fait mieux. Contrairement à la France, où la peur de la pénurie de matériel oblige les professionnels de santé à utiliser les tests avec parcimonie -sur des patients présentant de forts soupçons de contamination-, la Corée du Sud a autorisé quatre entreprises à fabriquer ces kits de dépistage, au rythme de 140 000 par semaine, rapporte la BBC. Ils sont ensuite distribué à un réseau de 500 cliniques (dont 40 ambulantes) où n’importe qui peut passer se faire dépister en voiture, gratuitement et en quelques minutes. Un réseau de 96 laboratoires, publics comme privés, travaille en permanence pour analyser les échantillons. « Cinq à six heures » après le prélèvement, poursuit la BBC, le résultat est prêt. Si la personne est positive, elle est contactée par les autorités.

Deuxième volet de la stratégie sud-coréenne : le recours à un confinement ciblé, basé sur l’identification précise du parcours du malade pour remonter à la source de la contagion. Selon les règles éditées par le KCDC, les proches des malades et tous ceux ayant été à moins de deux mètres d’une personne infectée sont placés en auto-quarantaine de deux semaines, avec interdiction de sortir de chez eux. Une mesure similaire à celles encouragées par les autorités françaises… sauf que la Corée du Sud va beaucoup plus loin dans le contrôle. Les confinés sont contactés deux fois par jour par téléphone pour vérifier l’évolution de leurs symptômes. Le 6 mars, le MIT Technology Review révélait que le gouvernement lançait une application mobile, développée par le ministère de l’Intérieur, à destination des 30 000 confinés. Encore optionnel, le dispositif permet aux confinés de tenir les autorités au courant de l’évolution de leurs symptômes, mais aussi d’être précisément traqués : grâce au GPS du téléphone, l’application peut envoyer une alerte dès qu’un confiné franchit la porte de son domicile.

…et divulguer ?

Au-delà de l’application, le pays a pris une série de mesures pour informer la population de l’évolution de l’épidémie, quitte à opter pour une approche pour le moins invasive. Début mars, le Guardian et la BBC révélaient le nombre effarant d’alertes SMS reçues quotidiennement par les Sud-coréens et leur teneur, encore plus effrayante : un suivi en direct des détections de nouveaux cas, accompagné d’ informations basiques sur chacun d’eux -âge, sexe, localisation approximative et historique des déplacements. Des données grossièrement anonymisées, qui ont rapidement permis à certains médias et aux internautes sud-coréens d’identifier précisément les porteurs du Covid-19… et de les humilier publiquement. Parfois, les messages révèlent également quels commerces ont été fréquentés par des infectés, avec les conséquences que l’on imagine pour les établissements.

En parallèle, explique le MIT Technology Review, la politique de transparence du KCDC, qui publie régulièrement les données épidémiologiques sur les déplacements des porteurs de virus, a permis le développement d’applications mobiles spécialisées dans la traque des malades. Un climat de surveillance délétère qui, à en croire les Sud-coréens interrogés par le Guardian, serait au moins aussi terrifiant que l’infection elle-même. Pour les autorités, la fin – sauver des vies, endiguer la propagation du virus – semble justifier les moyens – empiéter largement sur le droit à la vie privée de ses citoyens.

Le « modèle » sud-coréen, trop spécifique

Au-delà de cette approche panoptique (résumée par la formule « tracer, tester, traiter » de la BBC), tout bonnement impensable en France et dans un certain nombre de pays européens, l’Europe peut-elle s’inspirer du « modèle » sud-coréen ? A première vue, la situation du pays est trop spécifique pour être transposée. Contrairement à la France ou l’Europe, le pays a connu une crise sanitaire similaire en 2015 avec le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS), un autre type de coronavirus qui avait fait 185 morts. Un héritage qui explique en partie la rapidité -17 jours- avec laquelle les autorités sud-coréennes ont mis au point un protocole de dépistage massif, tout en déployant des politiques publiques déjà éprouvées sans avoir à passer par des mesures de confinement et des restrictions des déplacements généralisées.

COMMENT La SECTE SHINCHEONJI A CONTAMINé la corée du sud
Le Monde, 27 février 2020

Enfin, même parmi les pays asiatiques, le cas sud-coréen est trop particulier pour en faire un modèle. Comme le rappellent de nombreux médias français et étrangers, le Covid-19 a d’abord été transmis par une secte, l’Eglise Schincheonji (« nouveau monde ») de Jésus, dont la branche de Taegu est devenue, courant février, le premier foyer mondial hors de Wuhan. Malgré l’augmentation du nombre de cas, près de 60% des malades (5000 sur les 8000 recensés) sont directement liés à la secte, qui forme un unique (et énorme) foyer. Une situation spécifique qui explique également le taux de mortalité très faible du virus (autour de 1%) : plus de 50% des personnes contaminées ont entre 20 et 50 ans, selon le KCDC. Rien de comparable, par exemple, à la situation italienne, où les plus de 70 ans représentent 37% des cas de contamination. Et cette victoire contre la propagation du virus pourrait être un trompe-l’œil, explique Science Mag, car pendant que les autorités luttent pour contrôler le foyer principal, d’autres peuvent apparaître – ce qui ferait à nouveau augmenter le nombre de cas. La semaine passée, 129 infections ont par exemple été recensées dans un centre d’appel de Séoul, et près de 20% des nouveaux cas de contamination auraient une origine inconnue, laissant planer le risque de « super-contaminateurs » encore non identifiés. Un peu tôt, donc, pour crier victoire.

Source : Arrêt sur images, 17-03-2020

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49 réactions et commentaires

  • Myrkur34 // 23.03.2020 à 06h58
  • Xtdl // 23.03.2020 à 07h14

    On dirait qu’un fond de mépris envers les asiatiques continue de persister malgré les succès démontrés de ces approches ? Car quel serait le « modèle » applicable à l’Europe… Le confinement à la chinoise, avec les volontaires des comités de quartier du PCC, qui scrutent le moindre coin de rue? Le confinement à l’italienne ne fait toujours pas ses preuves malgré plus d’une semaine passée depuis le début et le nombre de nouveaux contaminés continue de monter en flèche. C’est bien beau de raconter qu’avec notre attachement à la liberté et à la protection tout ceci est impensable chez nous, mais il faut comprendre qu’il n’y a pas énormément de choix!

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  • bili // 23.03.2020 à 07h21

    J ai remarqué, presque toujours quand la presse évoque le cas Allemand, japonais ou Sud coréen, les journalistes aiment terminer par une note pessimiste hypothétique (si cela , si ceux-ci…) au lieu d’ en rester au fait qui sont très flatteur pour ces pays,sur leur nombre de décès du au covid.
    Peut-être pour nous faire comprendre que nous les français on est pas des mauvais élèves et que eux aussi vont couler (comme à l epoque du collége où quand on arrivait en retard, on espérait et on était ravis de voir qu on etait pas le seul en retard ) comportement puéril pour minimiser sa médiocrité…
    Manoeuvre grossière qui ne cache pas la médiocrité de la France dans la gestion de crise :
    Pas assez de masque , pas assez de test, pas assez de lit de reanimation, confinement mis en olace tardivement et rendue obligatoire à cause de tout ces manquements, contrairement au pays sité ci-dessus.
    Et j espère qu on ne vas pas terminer, par une mise à disposition tardive de traitements ( type chloroquine ), ca serais plus de l incompétence ,mais une attitude criminelle.

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    • Xtdl // 23.03.2020 à 16h06

      J’habite au Japon et pour votre information les japonais ne font absolument rien, officiellement par peur de manquer de moyens et de conduire à un effondrement du système médical. Les gens ne se sentant pas bien sont invités à ne pas aller au travail par précaution mais ne sont pas testés dans la plupart des cas tant qu’ils ne présentent pas de symptôme sévère. La décision de tester ou non est livrée au jugement des compagnies d’assurances et des cliniques majoritairement privées selon des critères possédant une grande marge d’interprétation. Ceci complété du fait que les congés maladie n’existent pas, les gens sont donc dans l’obligation d’utiliser leurs congés payés (minimum légal 10 jours par an). Les pénuries de masques ainsi que de produits désinfectants se font toujours sentir : les boutiques recevant des stocks se font dévaliser en quelques minutes après l’ouverture, et malgré cela l’état refuse toujours d’intervenir directement dans l’organisation du pays sous la pandémie et de contraindre là où il le faudrait. Les statistiques semblent encourageantes mais ne vous y trompez pas: elles représentent avant tout la docilité du peuple et l’inaction de ceux qui sont censés en garantir la sécurité.

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  • François Lacoste // 23.03.2020 à 07h45

    Dans cet article qui mélange la réalité des chiffres résultant de l’observations admises comme étant objectives, l’interprétations des moyens de lutte mise en oeuvre tel que la surveillance des malades potentiels et des foyers reconnu comme étant de la dictature déguisée et pour finir de la cause de l’épidémie, la secte…est très pénible

    De quoi parle-t-on d’une pandémie ou d’un concours de démocratie appliquée?

    Pour ceux qui ne l’aurait oublié, la Corée du sud ne s’est pas sortie de la misère extrême, du tiers monde disait-on à l’époque, dans laquelle elle se trouvait dans les années 40 et 50 en appliquant les concepts démocratiques de l’occident, elle a eu recours à un dirigisme d’état contraignant pour le dire poliment et par conséquent il y a de beaux restes. C’est un constat, aussi constatons au lieu de nous placer en juge des bonnes manières.

    Si le nombre des décès est si faible dans ce pays, tentons d’en comprendre les raisons scientifiquement et pour une fois laissons les leçons de morales dans le cartable, même c’est si le maître (MIT) qui la donne.

    Ces articles de propagande sont sans intérêt pour comprendre le monde. On en crève.

      +19

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    • François Lacoste // 23.03.2020 à 10h58

      Les masques ça fait suffisamment longtemps que ça existe, la preuve, déjà au moyen âge contre la peste… https://tpepeste.files.wordpress.com/2014/02/medecin-de-la-peste.png
      Et d’ailleurs protégeons notre président bien aimé en lui en offrant un pour qu’il fasse peur au virus et pas seulement à nous.

        +4

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    • porcinet // 24.03.2020 à 11h56

      Les concepts démocratiques de l’Occident ?
      Interventionnisme, colonisation, guerre ?
      Libéralisme, amateurisme, mensonge ?
      Lobotomie télévisuelle, clientélisme, corruption ?

        +2

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  • jp418 // 23.03.2020 à 07h51

    Bonjour,

    Pour la létalité il faut être très prudent dans la comparaison avec les autres pays. La Corée par exemple a beaucoup dépisté donc elle comptabilise pas mal de cas non graves. En France on ne dépiste pas, ou que les cas graves, il est donc logique que la létalité soit plus haute.
    Si on ne dépiste que les morts on trouvera 100% de létalité…

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    • LibEgaFra // 23.03.2020 à 08h56

      « En France on ne dépiste pas,  »

      Et c’est bien pour cette raison qu’en France l’épidémie va s’étendre comme en Italie.

      C’est ce que veut le gouvernement, non?

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  • Narm // 23.03.2020 à 08h01

    même si je partage votre commentaire, la France, ça n’est certainement pas 3%

    les chiffres sont biaisés vu qu’on ne comptabilise personne et qu’on ne teste pas (volonté politique et manque de moyens’test) )

    Michel onfray Voici le temps des assassins
    https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires

    Quand Michel Onfray réclamait face à Jean-Michel Apathie un contrôle aux frontières (28 janvier)
    https://www.youtube.com/watch?v=vkMhV32AdC8

    (je ne fais pas sa pub)

      +16

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    • LibEgaFra // 23.03.2020 à 09h13

      « manque de moyens’test »

      Et qui peut croire ça? Voyons: la France n’a-t-elle pas des tas de labos pharmaceutiques?

      Entendu hier sur Sud-Radio un médecin dire tranquillement qu’il faudra que 40% de la population soit contaminée pour que s’installe une immunité de groupe et que le taux de létalité n’est « que » de 1%. Pour éviter les engorgements des hôpitaux, il suffit donc d’étaler l’épidémie dans le temps. Faites les calculs: 1% de 40% de 66 millions. Et si c’était 4% de 66% de 66 millions?

        +4

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    • calahan // 24.03.2020 à 01h03

      ça fait mal pour les deux trois experts improvisés du plateau, pour ceux qui doutaient de la médiocrité intellectuelle dans laquelle baigne quasiment toute la télé d’information en France (entre autre), j’ose espérer que les choses sont claires maintenant.
      Onfray est loin d’être un nigaud, par contre pour les deux autres hommes qui lui répondent, c’est pas du même acabit, quand à la journaliste elle a au moins l’honnêteté de reconnaitre son ignorance de l’introduction du principe de précaution et c’est tout à son honneur, admettre son ignorance est un pas vers le savoir.

      Tout n’est pas foutu mais il va falloir faire un bon coup de ménage ici aussi.
      ras le bol des imposteurs et des médiocres !

        +3

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  • Narm // 23.03.2020 à 08h09

    « Mais seul le préfet de région, représente l’État, principal financeur de ce pôle d’excellence mondiale dans le traitement et la recherche contre les infections, avec notamment plus de 48 millions d’euros investis au titre du programme d’investissement d’avenir (PIA).
    48 millions et pas un ministre »
    pourquoi ne pas ajouter, OUF, heureusement qu’ils ont un peu investit sur le sujet !

      +0

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  • snoop // 23.03.2020 à 08h44

    Il faut être prudent avec des comparaisons comme cela.

    1- En France, il y a moins de lits par habitants, mais il n’y a pas encore de saturation des équipements. Ce n’est donc pas un argument expliquant une différence de mortalité pour le moment.

    2- Les chiffres du nombre d’infectés ou de morts ne sont pas calculés pareils partout. L’Allemagne teste en masse sa population, mais ne teste pas les personnes post-mortem. En France, on fait l’inverse : on ne teste pas tout le monde, mais on fait des tests post-mortem systématique > on ne peut donc pas comparer les chiffres entre pays.

      +9

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    • ManuUK // 23.03.2020 à 10h48

      Bien entendu. C’est pour cela que j’écris « à croire ».

      Pour la saturation des services, il faut regarder région par région. En IDF, apparemment, il n’y aura pas de saturation de service. Par contre dans le grand Est et la Corse, c’est plus compliqué. A suivre

        +1

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    • Docleshauts // 23.03.2020 à 16h23

      Bonjour,
      Petite précision:
      La France ne pratique pas de test post-mortem systématique. Ce qui fait que le nombre de décès dus au COVID est sous estimé.
      ( Je suis Médecin gériatre hospitalier et j’ai déja signé, la semaine dernière, 3 certificats de décès stipulant une étiologie « COVID possible »)

        +6

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    • Ricard’eau // 23.03.2020 à 16h56

      d’après plusieurs articles dans nos MSM, on laisse entendre que seuls ceux morts en hôpital sont testés. Donc oui on teste les gens décédés seulement si ils l’ont été à l’hôpital

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      • Docleshauts // 24.03.2020 à 12h24

        Même à l’Hopital on ne teste pas tous les patients décédés.
        Ajoutez à cela le fait que le diagnostic de COVID-19 repose sur la réalisation d’un prélèvement nasopharyngé (écouvillonnage) pour détection de l’ARN du SARS-CoV-2 par RT-PCR. Cependant, bien qu’il s’agisse d’un examen de biologie moléculaire performant, le taux de faux négatifs est de l’ordre de 50%. Ainsi, une recherche négative n’élimine pas le diagnostic de COVID-19 et le prélèvement doit être répété en multipliant les sites de prélèvement (expectorations, lavage alvéolaire) quand il existe une forte suspicion clinique. https://umfcs.u-bordeaux.fr/informations-covid-19
        Ce problème de faux négatifs complique la tache du diagnostic( les médecins chinois se basaient sur la seule suspicion clinique pour désigner un patient comme COVID+, https://www.youtube.com/watch?v=MfvkoA1zVf8
        Pour faire simple le suivi épidémiologique n’est pas simple chez nous: pas de dépistage massif, des tests aux résultats incertains, une comptabilisation des décès non exaustif.
        Il ne nous reste pas grand chose!

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    • Philippe, le Belge // 24.03.2020 à 09h54

      Ce qui peut être fait en revanche c’est une comparaison des courbes d’évolution pour autant que les pays ne changent pas leurs méthodologies en cours de route.

        +1

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  • gonetoufar // 23.03.2020 à 08h55

    Votre calcul serait valable si l’ensemble de la population était testée …. car le taux de létalité est fortement fonction du nombre de cas décelés . Ne testez que les morts et vous aurez un taux de létalité de 100% ….

      +3

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  • iséorcé // 23.03.2020 à 10h17

    Quand vous dites France : 3-4%
    qui sont les 100 ? 100 hospitalisés ?
    Qu’est-ce que la létalité donne comparativement au nombre de contaminés réels symptomatiques et asympomatiques ?

      +1

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  • Mr K. // 23.03.2020 à 10h21

    @ Manuuk
    Il y a sans doute un problème avec l’article de LA TRIBUNE dont vous donnez le lien.

    Total des LITS D’HÔPITAUX pour une quarantaine de pays, Rapport de l’OCDE. Fondé sur des données de 2015 à 2018.
    Ce nombre s’exprime POUR 1000 HABITANTS. (Allemagne 8 – France 6 – Italie 3,2 – Grande-Bretagne 2,5 – USA 2,8)

    https://data.oecd.org/healtheqt/hospital-beds.htm

    Total des LITS DE SOINS INTENSIFS pour les pays d’Europe, article scientifique, données de 2012.
    Ce nombre s’exprime POUR 100 000 HABITANTS ! (Allemagne 29,2 – France 11,6 – Italie 12,5 – Grande-Bretagne 6,6)
    (Descendre un peu pour arriver au graphique.)
    https://link.springer.com/article/10.1007/s00134-012-2627-8

    Lits de soins intensifs aux USA : 34,7 / 100 000 hab. Conséquence du grand nombre de blessés par balles annuellement?

      +1

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    • Mr K. // 23.03.2020 à 14h44

      Désolé de sembler pinailler, mais le langage courant français induit je crois cette confusion. L’expression « soins intensifs » (« Intensive Care » dans les documents en anglais) est utilisée chez nous en langage courant pour de la réanimation.

      Le deuxième lien donné correspond à des « soins critiques » (Critical Care). Cela doit correspondre sans doute à ce que nous nommons chez nous « lits de réanimation ».

      Ceci demande sans doute clarification puisque les cas graves d’insuffisance respiratoire liés au Covid-19 demandent des lits en réanimation, peu nombreux.

        +2

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  • Frédéric Boyer // 23.03.2020 à 10h59

    Malheureux ! Que dites-vous là ! Vous laisseriez entendre que la stratégie du Professeur Raoult serait la bonne !
    Déjà 1.2 millions de vues : Diagnostiquons et traitons !
    https://www.youtube.com/watch?v=n4J8kydOvbc&feature=emb_logo

      +8

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    • Rots // 23.03.2020 à 11h40

      Elle est mauvaise tant qu’elle n’est pas applicable.
      C’est un peu comme si on crève la dalle et qu’on se retrouve à la vitrine d’une boulangerie.

      Il n’y a pas de test disponibles en nombre suffisant en France.

      Donc dire que le coronavirus sera vaincu grâce à une stratégie inapplicable par manque de moyen, ça laisse un arrière goût de foutage de gueule.

      S’il me sort la technique pour fabriquer 5 millions de tests en 24h, on en reparle.

      Pareil pour le traitement, son article est super sauf qu’il ne concerne aucun malade en réa, ils ont même été retiré du protocole.

      J’espère que les études cliniques en cours sur l’efficacité de son protocole sur des malades graves seront couronnées de succès mais pour l’instant après 10 jours de recul (cf Italie), on a rien.

        +2

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      • françois marquet // 23.03.2020 à 12h44

        L’idée, c’est de traiter avant la réa. Généralement, en médecine, on traite avant les complications!
        Pour cela il faut tester, les tests PCR pouvaient être faits par des labos privés, mais …pas de masques!
        Un bon résumé de la polémique en cours
        https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/31864-Plaquenil-Hydroxychloroquine-polemique-prend-la-hauteur

          +7

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        • Rots // 23.03.2020 à 13h01

          Je suis en labo privé. J ai la technique mais nous ne sommes pas livré. Pas de réactif donc pas de test. Pas de prophylaxie possible.

            +9

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          • cedivan // 23.03.2020 à 14h12

            On en revient au mauvais choix de stratégie du gvt. Faire du dépistage massif était possible, il fallait le décider rapidement. C’est une question de moyens certes, on les a, mais on ne les a pas mis en oeuvre.

              +6

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          • Pegaz // 23.03.2020 à 15h40

            @Rots,

            Question : A situation extraordinaire, principe de précaution élargi…

            A défaut de réactif, le test PCR de base renseignerait tout de même, de manière large sur qui développe une infection ou pas. Certes anxiogène de ne pas savoir de quoi, mais serait-il possible à partir de là, de procédé par élimination ? Eliminer d’autre causes d’infection avec les réactifs disponibles, h1n1 et autres par ex, ceci en association avec le médecin traitant et les antécédents patients ?

            Quoi qu’il en soit, il me semble que cette 1ère évaluation (infection oui/non) permettrait déjà d’y voir plus clair qu’a l’heure actuelle

              +1

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          • Rots // 23.03.2020 à 16h22

            Un test PCR est en général dirigé vers un seul pathogène, c’est la recherche dans un prélèvement d’un bout d’ADN (ou d’ARN dans le cas du corona) du germe en question.

            Pour cela, on utilise des amorces spécifiques à l’agent pathogène recherché.

            Ces amorces peuvent être faites « maison » (domaine universitaire) ou commercialisées dans des kits déjà prêts (laboratoire de ville mais aussi laboratoire d’hôpital de province), ces laboratoires n’ont pas la capacité, et surtout n’ont pas l’autorisation de fonctionner avec des techniques « maison ».

            Il existe des panels, il est vrai, non remboursé par la sécu (170 euros) qui ont été prescrits pas mal ces derniers temps (tout comme le test de dépistage de la grippe) et qui permettent de cibler d’autres pathogènes (VRS notamment).

            Le corona SARS Cov -2 n’en fait pas partie puisque c’est un pathogène émergent.

            Les laboratoires de ville doivent donc attendre d’être livré par les fabricants du test spécifique au corona pour pouvoir dépister. Pour l’instant, les livraisons se font au compte goutte.

              +7

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          • Pegaz // 23.03.2020 à 17h23

            Merci pour vos réponses.

            + Bonne nouvelle

            Coronavirus : Kits de test chinois

            Malgré la guerre des mots entre législateurs et diplomates, les entreprises chinoises et américaines travaillent ensemble dans la lutte contre Covid-19.

            L’entreprise chinoise de séquençage de génomes BGI Group déclare que son produit RT-PCR a été commercialisé aux Etats-Unis mercredi.

            Elle a également obtenu une marque de certification CE pour vendre le produit dans l’Espace économique européen, a déclaré l’entreprise. (Trad. deepL)

            https://www.scmp.com/news/china/diplomacy/article/3076347/coronavirus-chinese-test-kits-approved-use-across-europe

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  • Bientôt 78 ans // 23.03.2020 à 11h23

    Quel texte cynique et de mauvaise foi! Un de plus, parmi les innombrables.

    1. Parler ici maintenant de « STRATÉGIE française », voilà bien un archétype d’abus de langage… et de perte de sens.

    2. Quant au soi-disant « droit à la VIE privée de ses citoyens », la France devrait plutôt en parler, désormais, comme de leur droit résiduel à une « MORT privée », on ne peut plus privée, prématurée, seul, abandonné, dans la plus stricte intimité quoi…

      +9

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  • David D // 23.03.2020 à 11h34

    Bonjour, je mets ceci ici. Le docteur Raoult parle d’une observation sur 24 patients dont un qui est mort et trois qui ont eu le respiratoire en clinique, cela fait un taux de morts de 4,15%, de cas respiratoires graves de 12,45% et en additionnant on a du 16,6%. Je ne comprends pas. En quoi c’est mieux, statistiquement ? Je ne trouve pas que cela respire la solution miracle.

      +0

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  • Brigitte // 23.03.2020 à 11h35

    Les chiffres sont juste des indicateurs mais ils n’ont aucune valeur statistique. D’ailleurs en France, les médias avouent que le nombre de cas est certainement 5 fois plus élevé, et que maintenant les décès annoncés sont ceux survenus à l’hôpital, d’où la baisse relative de la progression comparée à celle de la semaine dernière. Une cause probable est que les hôpitaux étant saturés, le gens meurent chez eux ou à l’EPHAD s’ils sont vieux.
    Une question que je me pose: qu’en est-il des cliniques privées??
    Accueillent-elles des malades?

      +5

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  • F. Ch // 23.03.2020 à 11h57

    Ce qui est grave chez nous c’est qu’on refuse de reconnaître chacun comme citoyen en en appelant à sa propre responsabilité, mais plutôt d’infantiliser les gens en les considérant à la fois comme victimes ou coupable potentiel, chacun se méfiant de l’autre , ou risque de provoquer la guerre de tous contre tous en attendant le secours d’un salutaire Léviathan

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  • Dubreuil // 23.03.2020 à 12h08

    La Chloroquine est recommandée depuis plusieurs semaines en Corée, ce point n’est pas mentionné dans cet article alors qu’il est question de « traiter ».
    N’est pas mentionné non plus les mesures d’hygiene.
    Il y a 3 volets en période de crise : diagnostiquer, réduire la diffusion (isolement des malades et mesures d’hygiène), traiter, notamment chloroquine.
    Ici mon entrée résumé sur la crise https://www.facebook.com/groups/unispourleclimat/permalink/588864031841291/

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  • Mr K. // 23.03.2020 à 12h50

    Les pays où le nombre de lits de soins intensifs par habitant est le plus élevé :

    Nombres donnés pour 100 000 habitants : France 11,6 / 100 000 hab., Allemagne 29,2 / 100 000 hab, Corée du sud : 10,6 / 100 000 hab, Japon 7,3 / 100 000 hab, Etats-unis 34,7 / 100 000 hab, Italie 12,5 / 100 000 hab…

    https://www.statista.com/chart/21105/number-of-critical-care-beds-per-100000-inhabitants/

    Question quand même très importante. Il s’agit en gros d’un rapport de 1 à 100… par rapport aux chiffres donnés par @Manuuk :

    Alors les chiffres donnés par LA TRIBUNE sont-ils bons???

    Peut-être a-t-on du mal à croire que c’est si peu?

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    • Bats0 // 23.03.2020 à 13h30

      Je pense que Manuuk a dû oublié des « 0 », et ce n’est pas pour 1.000 habitants, mais pour 100.000 habitants.

        +0

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      • Mr K. // 23.03.2020 à 14h07

        Dans l’article de LA TRIBUNE, le graphe donné est bien pour 1000 habitants, mais il est possible qu’il y ait une erreur. Il s’agit plutôt d’un graphe correspondant à un nombre proche de celui de lits d’hôpital par pays.

        La différence vient sans doute des définitions :
        – « Intensive Care beds » : lits de soins intensifs, proche du nombre de lits d’hôpitaux ;
        – « Critical Care beds » : lits de soins critiques.

        Malheureusement, des respirateurs ne sont sans doute disponibles que pour les seconds.

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        • Manuuk // 23.03.2020 à 23h35

          https://data.oecd.org/fr/healtheqt/lits-d-hopitaux.htm

          Voilà la source exacte… Je n’ai pas plus de détails

          Quant à vos données https://www.statista.com/chart/21105/number-of-critical-care-beds-per-100000-inhabitants/

          Elles datent entre 2009 et 2012 pour l’UE

          A revoir

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          • Mr K. // 24.03.2020 à 07h10

            @ Manuuk
            Merci pour votre réponse.

            « Mes données » disponibles pour l’Europe (le lien « statista » dans votre post) dépendent du moment où l’étude a été faite, tout simplement. A priori il n’y a pas plus récent.
            Et il s’agit de « CRITICAL Care » beds (lits de soins critiques), ce qui doit correspondre aux lits de réanimation chez nous. Cet-à-dire , certainement, les équipements permettant notamment la mise en respiration artificielle qui va permettre le traitement des cas les plus graves liés au Covid-19.

            Merci pour la source d’où proviennent les chiffres que vous donnez dans votre post de 7h09 le 23 mars.
            C’est intéressant puisque cela permet de mieux préciser de quoi on parle. Et bien évidemment je suis dans le lot des néophytes qui cherchent à comprendre.

            Voilà ce qu’englobe le terme « lits de soins intensifs » (Voir sous le graphique « Définition de lits d’hôpitaux ») : « Le nombre total de lits comprend les lits affectés aux soins curatifs, aux soins de réhabilitation, aux soins de longue durée et autres types de soins. »

            C’est une définition très large. En France, dans le langage courant, par exemple l’expression « il a été mis en soins intensifs » renvoie à une situation d’urgence il me semble. Plutôt donc de réanimation.
            Ces lits, permettant certainement un accès à de l’oxygène, sont bien entendu très importants pour accueillir les malades de la présente épidémie.

            Cette appellation de « lits de soins intensifs » me semble trompeuse pour les non-spécialistes.

            Cordialement.

              +1

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          • Manuuk // 24.03.2020 à 10h22

            Merci pour votre rigueur que j’apprécie. Vous pensez bien que j’avais aussi lu cette remarque.

            Alors je remets toute la nuance de mon propos.

            L’information que j’apporte n’explique pas la différence entre la France et l’Allemagne. C’est une information complémentaire qu’il faut prendre en compte. J’apporte un scepticisme en disant « A croire », donc en gros on ne sait pas.

            Quant à l’information donnée par la tribune, ils le disent très bien : » Elles illustrent surtout les moyens assez modestes dont la France dispose pour mener « la guerre » contre le virus du COVID-19. C’est d’ailleurs pour cela que dans le Grand Est, l’un des principaux foyers de contamination dans l’Hexagone, un hôpital de campagne de santé des armées sera déployé en Alsace dans les prochains jours. »

            Ici un lit, le meuble n’a pas vraiment de sens en soi. Il représente une équipe en nombre de médecins, de qualité de soins, d’infirmiers, d’aide-soignant. Autrement dit le nombre de lits n’expliquera pas le nombre de morts, mais c’est plutôt une image pour illustrer l’état de notre hôpital par rapport à celui de l’Allemagne, suite aux politiques d’austérité qu’elle a vécues et la crise de l’euro.

              +2

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          • Mr K. // 24.03.2020 à 15h35

            Je crois que c’est surtout le manque de lits en réanimation (Critical Care beds), ayant des respirateurs, qui va induire le plus de morts. Et obliger rapidement à un tri horrible entre qui sauver ou pas.

            Cela méritait d’être clarifié je crois.

            Lits de soins intensifs (lits d’hôpitaux « bien équipés » en fait) : environ 200 000 en France.
            Lits de soins critiques (lits de réanimation) : environ 8000 en France en temps normal…

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  • LA ROQUE // 23.03.2020 à 13h28

    « Au-delà de cette approche panoptique (résumée par la formule « tracer, tester, traiter » de la BBC), tout bonnement impensable en France et dans un certain nombre de pays européens, l’Europe peut-elle s’inspirer du « modèle » sud-coréen ? »
    Argument type pour dédouaner l’incurie,le cynisme,l’amateurisme de ce gouvernement.
    Si les Français avaient confiance dans leur gouvernement et SI ce dernier prenait des mesures liberticides voire intrusives afin de contrer l’épidémie les Français le comprendraient.
    Mais voilà beaucoup d’entre nous savons que nous avons à faire à des carriéristes et que le bien commun ils s’en tape.
    Le scandale de la pénurie des masques en est t’il pas une preuve ?sans parler des mensonges à répétitions .
    Le gouvernement ne s’est absolument pas posé de questions lorsque des citoyens se sont retrouvé en garde à vue illégale lors de la manif des gilets jaunes, allant jusqu’à mutiler pour mater une contestation.
    Alors stop avec cet argument à la C..!!!
    Aujourd’hui les forces de l’ordres vont jusqu’à regarder dans votre caddie pour voire si vos courses sont justifiées!
    Le souci pour ce gouvernement est qu’il fallait des moyens et des tests pour prendre le model Coréen et bien entendu il n’avait pas assez de tests et ne voulait pas mettre les moyens…

      +7

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  • Catalina // 23.03.2020 à 15h57

    Le visage hideux du Système ( note perso, surtout du système us…appelé par ailleurs : le cancer du monde)

    P.Grasset, Dedefensa

    « J’ai ressenti cela, cette “réalisation pleine et entière”, en lisant ce texte de WSWS.orgdu 20 mars 2020, au titre suffisamment explicite : « L’impérialisme US exploite le coronavirus comme une arme de guerre ». Je crois avoir rarement ressenti à quel point le Système, – pour moi, “impérialisme US”, DeepState, OTAN, regime change, c’est la même boutique, le même travail de déstructuration, de néantisation, la même sordidité la même folie du Mal, c’est le Système enfin, – j’ai rarement ressenti, disais-je, à quel point le Système est tout entier contenu dans L’Enfer de Dante.. »
    https://www.dedefensa.org/article/le-visage-hideux-du-systeme

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  • mike // 25.03.2020 à 11h23

    Article qui commence bien et qui comme souvent finit très mal. Au niveau des chiffres il compare les choux avec les carottes, c’est assez à la mode en ce moment.
    Je prends un exemple : « plus de 50% des personnes contaminées ont entre 20 et 50 ans, selon le KCDC. Rien de comparable, par exemple, à la situation italienne, où les plus de 70 ans représentent 37% des cas ».
    L’un exclut-il l’autre…eh bien non pas du tout.
    Ce que je trouve incroyable en ce moment est que dans 99% de ce que l’on peut lire sur le covid19 on nous parle du taux de mortalité du Virus en se basant sur le ratio nombre de mort covid+ / nombre de cas dépisté et détecté positif. C’est juste une escroquerie statistique !

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