Les Crises Les Crises
12.juin.201512.6.2015 // Les Crises

Si Rémi Fraisse n’avait pas manifesté, il ne serait pas mort : la nouvelle logique de la répression étatique

Merci 192
J'envoie

La commission parlementaire sur le maintien de l’ordre aboutit à des propositions faisant reculer le droit de manifester et couvrant les pratiques dangereuses des forces de police.

La dégradation continue de l’esprit démocratique se poursuit avec un cynisme ahurissant. Après l’émoi qu’avait causé l’homicide d’un manifestant écologiste, Rémi Fraisse, en octobre 2014, par une grenade lancée par un gendarme, une commission d’enquête parlementaire a été créée en décembre. Son titre : « Commission d’enquête sur les missions et modalités du maintien de l’ordre républicain dans un contexte de respect des libertés publiques et du droit de manifestation ». La motivation en était de comprendre comment les forces de l’ordre avaient pu tuer un manifestant et comment changer les modalités de leur action pour éviter de tels drames – que complète, hélas, le nombre croissant de manifestants blessés gravement par les projectiles policiers.

Ce rapport a été présenté le 21 mai (il ne sera publié que dans quelques jours sur le site de l’Assemblée nationale). Mais que dit-il ? Par un stupéfiant retournement de raisonnement, les députés qui l’ont adopté ont ciblé essentiellement les manifestants. Et leur principale proposition est de créer une interdiction de manifester pour les personnes signalées par les services de renseignement comme « individus connus en tant que casseurs violents ».

Sans jugement, les policiers seraient ainsi autorisés, avant tout acte donc tout délit, à empêcher telle ou telle personne de participer à une manifestation – un droit pourtant inscrit dans la Constitution et constitutif des libertés publiques. Par exemple, comme l’a indiqué le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, lors de son audition, « de les attendre à la gare et de les interpeller ». Croisées avec la loi sur le renseignement récemment adoptée, ces méthodes ouvrent la voie à une interdiction de manifester pour toute personne qui sera jugée indésirable, sur des critères incertains, par les services de police.

Une autre proposition vise à rendre obligatoire une concertation préalable sur les manifestations. Comme le souligne le député écologiste Noël Mamère, président de la Commission – et qui a dû s’opposer au rapport de celle-ci -, « il y aurait dès lors un contrôle a priori et systématique de toutes les manifestations, ce qui entraînerait une restriction manifestement disproportionnée du droit de manifester. »

La Commission a paru faire un progrès en préconisant l’abandon des Flashballs. Mais c’est pour proposer de les remplacer par des LBD 40 (Lanceurs de balles de défense) plus puissants et plus précis. Autrement dit, d’accroître l’arsenal des forces de police, qui ont déjà provoqué des blessures graves (telles qu’énucléation) chez au moins trente-six personnes. Cette attitude des députés est d’autant plus choquante que les policiers responsables de ces actes sont quasi-systématiquement absous par la justice.

Le texte, rédigé par le rapporteur PS Pascal Popelin a été adopté par tous les participants de la Commission à l’exception de Noël Mamère et de Marie-Georges Buffet (PC). Il marque un nouveau recul des libertés publiques.

Complément d’info :

Le rapport de la Commission parlementaire d’enquête « chargée d’établir un état des lieux et de faire des propositions en matière de missions et de modalités du maintien de l’ordre républicain, dans un contexte de respect des libertés publiques et du droit de manifestation, ainsi que de protection des personnes et des biens » .Télécharger ici :

PDF - 7.1 Mo

L’analyse du rapport par Noël Mamère. Télécharger ici :

PDF - 140.8 ko

Source : Hervé Kempf pour Reporterre, le 22 mai 2015.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

passant // 12.06.2015 à 07h05

Si on prend vos propos au pied de la lettre,  »bannir les violents des manif »’ c’est les CRS, BAC et gardes mobiles qui vont dégager en premier.
Dans cette affaire il ne faut pas oublier, que la mort de ce jeune est l’aboutissement d’un processus et pas le marqueur d’une lutte qui était pacifiste (des collectifs et zadistes). Les premières violences sont le fait des  »forces de l’ordre », avec jet de grenades offensive dans des caravanes en situation régulière (sur des terrains où elles pouvaient être légalement), destruction de biens personnels et papiers d’identité sciemment (ce qui est parfaitement interdit, les préfectures refont les papiers sans discuter de source sûre). Bref, l’origine de la violence sur le lieu et dans toutes les manif’ est un choix politique parfaitement clair et assumé des autorités.
Dans une démocratie un temps soit peu normale, quand une manifestation se produit (sur sivens c’était le cas depuis 1 ans au moins, mais c’était pacifique personne n’en a parlé), on écoute au moins les manifestant-es, on engage un dialogue.
D’autant que sur ce sujet, entre études fausses, fausses déclaration (nbre d’exploitation  »bénéficiaire du barrage »), destruction de zone humide alors que la loi (voté par les députés) l’interdit, etc…, etc… l’opposition réclamait le droit légal et avait des bases solides (d’où d’ailleurs le recours à la violence pure par les autorités). Pour arriver à ses fins le pouvoir socialiste n’a pas hésité à changer de ministre de l’environnement (Martin a remplacé je me souviens plus qu’elle élue qui s’opposait vu le dossier branlant à la signature de la mise en oeuvre. Martin faisant partie je crois de la CACG).
Bref croire que c’est les manif’ qui choisissent violence ou non est un contresens, c’est l’état qui décide (via le préfet) comment se déroulera une journée déclaré.
Après la mesure est stupide, car au lieu que les offensives se déroulent dans le cadre des manif’ déclarés, les opposants à un projet feront des actions décentralisées (par rapport aux manif’), et c’est totalement incontrôlable sans loi martiale (voir les années 70).

Les  »élu-es » sont capables de rendre illégale, l’avènement de la république qui leur a donné le pouvoir !! Heureusement qu’il y a eu des manifestations violentes (avec destruction de prison).
En même temps ces  »élues », prépare le terrain légal au prochain (ou à la prochaine) monarque qui va les virer.

76 réactions et commentaires

  • naz // 12.06.2015 à 00h52

    Des élus.. et vous allez encore voter?

      +27

    Alerter
  • georges dubuis // 12.06.2015 à 01h13

    C’est comme pour les match de foot et les hooligans. Oui, il faut bannir les violents des manifs. Apparemment, et comme par hasard, ce sont les gauchistes angéliques et toujours incompris qui s’y opposent.
    Mr Fraisse a été tué de nuit, si je me rappelle, à l’aveuglette !
    Touche pas à mon CRS qui peuvent aussi créer des bavures.
    Avons nous des statistiques de policiers blessés, voir morts, en « manifs » ?
    Une cinquantaine de suicides chez eux l’année dernière, çà c’est sûr.
    GPS:c’est irrésistible, faut pas pousser camarade, t’es pas sur Canal + !
    http://www.dailymotion.com/video/x2tajrf_besancenot-se-prend-une-beigne-par-un-crs_fun#from=embediframe

      +3

    Alerter
    • passant // 12.06.2015 à 07h05

      Si on prend vos propos au pied de la lettre,  »bannir les violents des manif »’ c’est les CRS, BAC et gardes mobiles qui vont dégager en premier.
      Dans cette affaire il ne faut pas oublier, que la mort de ce jeune est l’aboutissement d’un processus et pas le marqueur d’une lutte qui était pacifiste (des collectifs et zadistes). Les premières violences sont le fait des  »forces de l’ordre », avec jet de grenades offensive dans des caravanes en situation régulière (sur des terrains où elles pouvaient être légalement), destruction de biens personnels et papiers d’identité sciemment (ce qui est parfaitement interdit, les préfectures refont les papiers sans discuter de source sûre). Bref, l’origine de la violence sur le lieu et dans toutes les manif’ est un choix politique parfaitement clair et assumé des autorités.
      Dans une démocratie un temps soit peu normale, quand une manifestation se produit (sur sivens c’était le cas depuis 1 ans au moins, mais c’était pacifique personne n’en a parlé), on écoute au moins les manifestant-es, on engage un dialogue.
      D’autant que sur ce sujet, entre études fausses, fausses déclaration (nbre d’exploitation  »bénéficiaire du barrage »), destruction de zone humide alors que la loi (voté par les députés) l’interdit, etc…, etc… l’opposition réclamait le droit légal et avait des bases solides (d’où d’ailleurs le recours à la violence pure par les autorités). Pour arriver à ses fins le pouvoir socialiste n’a pas hésité à changer de ministre de l’environnement (Martin a remplacé je me souviens plus qu’elle élue qui s’opposait vu le dossier branlant à la signature de la mise en oeuvre. Martin faisant partie je crois de la CACG).
      Bref croire que c’est les manif’ qui choisissent violence ou non est un contresens, c’est l’état qui décide (via le préfet) comment se déroulera une journée déclaré.
      Après la mesure est stupide, car au lieu que les offensives se déroulent dans le cadre des manif’ déclarés, les opposants à un projet feront des actions décentralisées (par rapport aux manif’), et c’est totalement incontrôlable sans loi martiale (voir les années 70).

      Les  »élu-es » sont capables de rendre illégale, l’avènement de la république qui leur a donné le pouvoir !! Heureusement qu’il y a eu des manifestations violentes (avec destruction de prison).
      En même temps ces  »élues », prépare le terrain légal au prochain (ou à la prochaine) monarque qui va les virer.

        +48

      Alerter
      • FLANDRE // 12.06.2015 à 10h34

        Brutalité lâche, injustifiée, inexcusable des « forces de l’ordre », se référer à la manif. mariage pour tous … Intrusion permanente dans notre vie privée (écoute de nos conversations téléphoniques, analyse de nos courriels, de nos comportements via le compteur électrique « intelligent » par exemple, soumission aux diktats américains et israéliens, défense absolue de contester, voir les lois Fabius-Gayssot, mépris affiché de notre culture chrétienne au profit de celles d’électeurs potentiels, j’en passe et de plus immondes …

        C’est avéré, la DICTATURE, c’est MAINTENANT.

          +26

        Alerter
      • Toff de aix // 12.06.2015 à 20h29

        Vous avez raison partout, sauf sur un point. Nous ne sommes pas dans une ‘démocratie ‘,sans même parler de ‘démocratie un temps soit peu normale ‘. Nous sommes, au mieux, dans une ploutocratie.

          +8

        Alerter
    • passant // 12.06.2015 à 07h21

      tiens d’ailleurs sur reporterre il y a un article qui montre une des manières utilisé par les autorités pour fabriquer la  »violence »:
      http://www.reporterre.net/A-Sivens-une-video-montre-que-des

        +14

      Alerter
  • Emmanuel // 12.06.2015 à 01h29

    Cela ma rappelle que certaines personnes justifient l’usage du Taser en arguant qu’il est moins létal que les armes à feu. Au lieu de l’abandonner et utiliser d’autres moyens, on prétend que c’est mieux parce que c’est moins pire… Autrement dit, nous faisons tout pour ne pas vous tuer ni vous blesser, si cela arrive c’est uniquement à cause de vous…

      +5

    Alerter
    • Lt Anderson // 12.06.2015 à 08h29

      Aux US le tazer est littéralement devenu un instrument de torture, la « gégène » du XXIe siècle.
      Pour la France je ne sais pas mais je crains le pire.

        +9

      Alerter
    • MinL // 12.06.2015 à 09h43

      Le Taser n’est pas un substitut aux armes à feu, c’est un substitut à la discussion (autrefois utilisée à bon escient par la police pour calmer une situation tendue). La police de demain inspirera la terreur, fini les « gardiens de la paix ».

        +19

      Alerter
      • Ardéchoix // 12.06.2015 à 11h58

        les gardiens de la paix sont devenus les gens d’arme .

          +9

        Alerter
        • Carabistouille // 12.06.2015 à 14h25

          sont (re)devenus

            +2

          Alerter
    • anne jordan // 13.06.2015 à 17h59

      oui , parce que le » Boycott , Désinvestissement , Sanctions « , initié , il y a plus de 10 ans par la société civile Palestinienne à l’encontre des activités illégales d’Israel en territoires occupés ( c à d , en fait sur TOUTE LA CISJORDANIE ) est l’action la plus efficace qui soit contre un Etat devenu fou qui se met en péril lui même , tout en martyrisant un peuple dont la patience et la dignité ne semble pas attirer la sympathie de nos hérauts des Droits de l’homme , si prompts à cracher sur la Russie – par ex – !

      Mmme Taubira , Honte à vous pour n’avoir pas abrogé la disposition Alliot Marie qui pénalise le BDS §

        +2

      Alerter
  • Mélissa // 12.06.2015 à 03h38

    C’était ça, ou bien interdire les manifs parce qu’elles attirent des gens violents… De quoi se plaint-on ?!!

    Toujours le moindre mal… L’esprit de défaite… La drôche, quoi !…

    Même s’il n’en pensait pas un mot, Mitterrand avait fait campagne avec des idées… Eux sont riches, bien en place,…et capables du pire pour que ça dure…
    C’est leur seule idée…

    Dieu n’a-t’il pas commencé par se faire lui-même, avant de faire les autres ?

      +5

    Alerter
  • arthur78 // 12.06.2015 à 04h32

    Le problème est l’assymétrie :

    on vient de faire passer une loi de surveillance, les politiques , journalistes , bientôt les entreprises ? en sont exclus … Assymétrie

    on veut interdire les manifestants violents … as t’on donner de nouveaux moyens d’écouter les revendications ? non … Assymétrie

    les américains peuvent espionner les Francais via la NSA , Gmail ou autres outils , les Francais ne peuvent pas espionner les Americains , … Assymétrie

    Face au monde qui vient la Dictature sera celle de l’Assymétrie, il faut inventer de nouvelles symétries !!!

      +16

    Alerter
  • dupontg // 12.06.2015 à 04h54

    si on pousse ce genre logique jusqu »au bout on pourrait aussi admettre que si « certains journalistes » n’avaient pas ecrit « certaines choses » ,ils seraient aussi encore vivants.

      +29

    Alerter
  • Pierre Ratcliffe // 12.06.2015 à 07h44

    Nous passons peu a peu d’un totalitarisme mou a
    à un totalitarisme dur.

      +36

    Alerter
  • DUGUESCLIN // 12.06.2015 à 07h55

    La gauche qui se présentait comme défenseur(e) des libertés, qui était toujours prête à monter au créneau, attentive à la moindre dérive, et qui parfois en faisait trop, n’est plus.
    C’est dommage, car quelque soit le camp dans lequel on se reconnaît, on a besoin d’une opposition.
    La gauche a abandonné son cheval de bataille qui était entre autre la défense des libertés.
    Elle a abandonné la liberté pour la remplacer par le « libertarisme » et le social par le « sociétal ». Pour créer sa « nouvelle civilisation » elle se fait complice des mondialistes, celui du nouvel « ordre mondial ». Cette idéologie rampante est utilisée par les « maîtres du monde » pour nous asservir.
    La gauche au pouvoir devient intolérante, elle veut imposer sa vision par la force et la répression avec l’aide et le soutien actif de ceux (qui, pourtant à l’origine sont leurs ennemis) qui veulent dominer et asservir la planète.
    D’un côté tous égaux, indifférenciés, a-culturés et déracinés (donc sans repères pour se défendre) pour imposer une nouvelle civilisation unique et mondiale, et de l’autre côté le remerciement et le financement de la part des « maîtres du monde » pour cette zombification qui rend utilisable et exploitable à merci les nouveaux « citoyens du monde ».
    Plus on lève haut le balancier plus haut il repart dans l’autre sens. Un excès génère un autre excès. Alors que les cultures qu’on veut effacer, sont faites pour maintenir au mieux les équilibres, car elles permettent d’évoluer de comprendre de s’adapter et de se reconnaître mutuellement.
    Dans cet ordre d’idée, tout opposant au « progrès », ou présenté comme tel, est durement réprimé. Remi Fraisse en a fait les frais. Le combat de l’intolérance contre l’intolérance fait mal.
    Un excès en génère un autre, et dans cette folie de l’excès, le bon sens n’a plus de place.

      +15

    Alerter
    • Lt Anderson // 12.06.2015 à 08h39

      « La gauche qui se présentait comme défenseur(e) des libertés, »

      Depuis que j’ai entendu M. Valls dire « il faut traquer les ennemis de la république » j’ai compris.
      Ces « ennemis de la république » ce peut être n’importe qui, il suffit juste de les qualifier « ennemis de la république ».
      De part mes convictions, je suis actuellement un « ennemi de la république ».

        +37

      Alerter
      • RGT // 12.06.2015 à 18h24

        Bonjour Lt Anderson.

        Comme disait Proudhon :

        « Être GOUVERNÉ, c’est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n’ont ni le titre, ni la science, ni la vertu…

        Être GOUVERNÉ, c’est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. C’est, sous prétexte d’utilité publique, et au nom de l’intérêt général, être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre résistance, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré.

        Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! »

        Pierre-Joseph Proudhon. Idée générale de la Révolution au 19e siècle, 1851

        154 ans plus tard on se rend compte que RIEN N’A CHANGÉ, et qu’avec les progrès technologiques ÇA A MÊME EMPIRÉ !!!

        Lisez ses oeuvres et vous comprendrez pourquoi tout nos « grands penseurs » lui crachent dessus.

        En plus, comme il nous a quittés il y a bien longtemps ses oeuvres sont libres de droits et peuvent être publiées, reproduites et lues gratuitement, ce qui est une horreur pour notre société qui veut TOUT NOUS FAIRE PAYER….

        Ce qui me plait le plus dans cette citation (et dont nous constatons actuellement l’expression la plus carricaturale) c’est bien

        « par des êtres qui n’ont ni le titre, ni la science, ni la vertu ».

        Je crois sincèrement que ce qui manque le plus cruellement à tous nos « Grand dirigeants », c’est bien LA VERTU.
        Mais bon, c’est bien là une qualité qu’il considèrent ouvertement comme « ringarde »…

        Proudhon, au secours, reviens !!!

          +12

        Alerter
        • Trololo // 12.06.2015 à 23h16

          Ah bravo ! Enfin quelqu’un qui a tout compris et qui a un esprit libre !

          C’est fou le nombre de gens qui viennent commenter ici prêts à se faire mettre la corde au nez, du moment que c’est la corde du camp du bien.

            +2

          Alerter
      • Toff de aix // 12.06.2015 à 20h32

        Et en plus, si vous refusez d’être ‘Charlie ‘,vous aggraverez violemment votre cas…

          +5

        Alerter
        • RGT // 12.06.2015 à 22h31

          Bonsoir Toff de aix.

          Non seulement je revendique haut et fort de ne pas être « Charlie », mais en plus je tente depuis plus de 30 ans de dépraver mes congénères en les invitant à boycotter les urnes…
          Et pour couronner le tout j’ai plus de respect et de considération pour un lombric que pour tous les politicards réunis.

          La TOTALE : Je suis mûr pour être abattu sans sommations en sortant de chez moi par le GIGN car je suis un très très dangereux terroriste.

          Pire que les Brigades Rouges, Action Directe, Daesh et Tarnac 😉 réunis.

            +7

          Alerter
  • valles // 12.06.2015 à 08h18

    On est bientôt bon pour manifester en tournant en rond avec des plumes dans le cul sur 20m² de trottoirs, et pour ceux qui mettront un pied sur la chaussée ce sera prison pour terrorisme caractérisé s’ils ne finissent pas aveugles.
    Mais bon dans notre futur pays c’est toujours mieux que d’être un Noir du quotidien.

      +8

    Alerter
  • bourdeaux // 12.06.2015 à 08h22

    « leur principale proposition est de créer une interdiction de manifester pour les personnes signalées par les services de renseignement comme « individus connus en tant que casseurs violents ».

    Sans jugement, les policiers seraient ainsi autorisés, avant tout acte donc tout délit, à empêcher telle ou telle personne de participer à une manifestation – »

    C’est mignon de critiquer ce genre de dispositions bien assis derrière son pc, mais êtes-vous choqués lorsqu’on supprime le permis de conduire à un type qui a multiplié les conduites alcoolisées ? Moi, non.
    Si vous imaginez que cela amuse les flics de passer leur temps sur des lignes de crêtes, où le moindre dérapage peut avoir des conséquences aussi dramatiques que la mort d’un homme, remettez les pieds sur terre : les provocations contre les forces de l’ordre dans les manifs sont omniprésentes.

      +4

    Alerter
    • Lt Anderson // 12.06.2015 à 08h43

      Merci de détourner la discussion.
      Il est ici question de répression contre ceux qui expriment leurs opinions.

      La sécurité pure est exclue du propos.

        +16

      Alerter
      • bourdeaux // 12.06.2015 à 08h56

        C’est une blague ? Il est ici question de répression contre ceux qui expriment leurs opinions VIOLEMMENT. N’excluez donc pas du propos ce qui vous dérange.

          +4

        Alerter
        • Toony // 12.06.2015 à 09h22

          Non, l’article dit qu’il y a une proposition d’interdire la manifestation à des gens connus comme ayant DEJA été violent ou casseurs.
          Mais ce sont des faits passés…
          Au passage et à mon avis, « connus » doit signifier au moins « condamnés » par une autorité judiciaire. Mais je vous rappelle qu’une fois la peine effectuée, la personne a les même droits que tout un chacun et rien ne dit qu’elle recommencera…
          De quel « droit » une personne serait empêchée de manifester (avant commission de la moindre violence et donc avant tout fait répréhensible par la loi) sur des jugements déjà rendus et déjà payés à la société ?

            +16

          Alerter
          • passant // 12.06.2015 à 09h40

            il me semble que la loi sur le renseignement (post 11 janvier 2015), permet ou veut permettre aux autorités, de classer les personnes comme  »dangereuses » sur la foi des services de renseignements (au premier rangs desquels la gendarmerie de village, dont c’est la principale mission) et non sur des condamnations.
            C’est juste un retour en arrière et la militance  »engagée » va retourner dans des organisations clandestines, et comme le travail sera trop dur pour la répression, les flics en appelleront à alléger ces lois (comme ils en appellent maintenant à les durcir).
            de mon point de vue c’est à ce genre de retour en arrière qu’on peut voir la fin du système (on parle souvent ici de l’économique, mais le politique aussi est à bout de souffle).

              +4

            Alerter
          • tepavac // 12.06.2015 à 20h17

            0 Tonny

            ce que tu dis est juste, sauf pour « connu des services de police », néanmoins cette logique ne s’applique plus au monde dans lequel nous vivons.
            Ce ne sont plus les codes et les codes de procédure en « temps de paix » qui se matérialisent devant nous, mais les codes et codes procédures en « temps de guèrre »
            Il n’y a là « ni bien ni mal », il ne reste que l’ordre hiérarchique et vaincre.

            Tout ce que nous voyons et apprenons depuis presque deux ans, montre l’ architecture d’une machine de guèrre à l’échelle du monde.

            Ce n’est pas une guerre entre états, mais contre les états. Une guerre contre des états souverains, et librement choisie par des populations.
            le nouvel ordre mondial…. quel m…. de parano

              +3

            Alerter
        • Scrib // 12.06.2015 à 09h43

          Un des problème soulevé ici (et que finallement vous avez relevé puisque vous prenez en exemple un conducteur alcoolisé – donc reconnu comme tel) est :

          Comment savoir q’un individu est un casseur violent ?

          Dans chaque manif ou des echauffourrés ont eu lieu, une pincée seulement à été interpellé (et pte même pas condamnés)
          Si pas condamnés, on l’exclu d’une future manif sur quelle base ? (ca deviens un peu de la discrimination)
          Si condamnés, bon… ok, admettons.

          Maintenant, avec la loi sur le renseignement, ca me poserai un véritable problème de me voir interdit de manifester parceque j’aurais dit par téléphone à un ami « Ces cons m’énerve, j’ai envie de les baffer » – sachant que je ne suis pas violent physiquement mais verbalement.

          Un autre point relevé par les contributeurs est que les forces de l’ordre ne font pas dans l’apaisement bien souvent. Provoquant par la même une montée de tension, qui dégénère en affrontement de plus ou moins grande ampleur.
          ==> Doit-on cataloguer quelqu’un comme casseur violent (ou violent tout court) alors que finallement il se défends face à des coup de batons ? (je me souviens d’une image de la manif pour tous, ou on vois des parents face au force de l’ordre, calme et posé, et qui se prennent du lacrymo sans sommation)
          Si je me défends en faisant des moulinets avec les bras, je deviens donc un manifestant violent ?

          De toute façon : le manifestant violent… si il veux y allez… il ira… il saura s’infiltrer… c’est toujours le cas

            +6

          Alerter
          • RGT // 12.06.2015 à 19h11

            Bonjour Toony.

            Dans ma jeunesse (années 70, sous Giscard), il y avait beaucoup plus de manifs qu’aujourd’hui et elles se terminait souvent assez violement.

            Et qui foutait le bordel ?
            Un peu les manifestants, certes, mais il y avait AUSSI les « forces de l’ordre ».

            La technique la plus utilisée à l’époque par la hiérarchie pour l’échauffement des troupes était :
            – Laisser croupir les CRS dans leurs fourgons non climatisés en plein cagnard avec ordre de fermer les fenêtres… Il devait faire plus de 50°C et les CRS macéraient dans leur jus pendant des heures (ila avaient tellement « les boules » qu’ils ressemblaient à des hamsters)…

            – Quelques petites provocations faires par des policiers infiltrés dans la manif faisaient monter l’ambiance, puis on sortait les CRS de leurs cocottes-minute pour les placer face aux manifestants avec ordre de ne pas bouger…
            Là encore, « CRS : SS !!! » (étudiants : diandiants !!!), quelques tomates jetées sur les boucliers, et leurs « copains » qui les excitaient encore plus…

            – Quand les CRS étaient « chauds-bouillants » on les lâchait sur la foule et ils se défoulaient ENFIN de toute la rage emagasinée poendant toute la journée…

            Je me souviens qu’un jour nous avons surpris un type qui essayait d’incendier une voiture lors d’une manif.
            Nous l’avons attrapé (il se défendait très bien le bougre, mais à un contre 20 c’était perdu d’avance).
            En le fouillant, nous avons découvert un brassart de police, puis une belle carte de police que nous lui avons confisqué ainsi que tous ses papiers…
            Certains de mes cammarades, outrés, lui ont bien mis quelques claques et quelques coups de pieds mais nous lui avons réservé une petite sauterie en l’embarquant de force face aux CRS…

            Je pense qu’il a compris ce qui l’attendait car il s’est débattu de plus belle.
            Quand ses « copains » ont commencé à charger, nous l’avons relâché sans omettre de lui faire une double « béquille » (un coup sur le côté du genou qui empêche totalement de marcher).

            En fuyant, nous nous sommes retournés pour voir ses « collègues » le MASSACRER…

            Je pense qu’il a dû démissionner ou qu’il a demandé sa mutation car nous ne l’avons jamais revu. Et pourtant cherchions bien…

            Entre des CRS surexcités suite à une véritable séance de torture inhumaine ET de policiers infiltrés (ou maintenant des « civils » payés pour faire le sale boulot) qui commettent des actes provocateurs il est facile pour un gouvernement de faire dégénérer une manifestation puis de la discréditer.

            Surtout si c’est une manif de « bons pères de famille » ou de jeunes étudiants totalement étrangers à toute action violente.

            C’est étrange car lorsqu’il y a des émeutes dans les banlieues « chaudes » avec des types vraiment dangereux et sûrement armés jusqu’au dents les « forces de l’ordre » se tiennent prudemment à distance et ne s’approchent pas des émeutiers… Je suis certain que les « forces de l’ordre » n’empêcheront pas les « personnes dangereuses » de se joindre à cet événement…

            Ce qui prouve bien que la répression « républicaine » est bien à double vitesse : Si la manif est une manif « pépère » on fonce dans le tas, mais si c’est une émeute de types réellement dangereux on se tient à distance et on laisse faire.

            Ça me rappelle une vielle blague :

            Quelle différence existe-t-il entre un Yorkshire et un Pit-bull ?
            Quand un Pit-bull vous pisse sur la jambe on le laisse finir !

            Pour les manifs, c’est exactement pareil.

            Et la manif la plus dangereuse pour un gouvernement est bien une manif de « papys » car elle est bel et bien celle qui risque d’avoir une très forte approbation populaire.
            Donc on fait tout pour la discréditer.

              +12

            Alerter
        • Toff de aix // 12.06.2015 à 20h36

          Est-ce que Rémy fraisse était violent ? Est-ce qu’il était fiché comme tel ? Avait il jamais participé à une seule action violente envers qui que ce soit ?

          Vous connaissez les réponses à toutes ces questions, et pourtant vous faites comme ce préfet ‘socialiste ‘qui, interviewé à propos de sa mort, avait dit, je le cite : mourir pour des idées,c’est quand même un peu bête ‘.

          Vous lui crachez à la figure, et vous défendez ceux qui l’ont assassiné, et qui s’en dedouanent. Honte à vous.

            +12

          Alerter
    • passant // 12.06.2015 à 08h58

      ben dans les manif’, le rôle du conducteur alcoolisé est joué par les  »forces de l’ordre ». C’est eux qui ont les armes de guerre, c’est aussi eux qui font de la provoc’ (bien malin et inutile de savoir qui a commencé, nanana nanère). De toute manière vous aussi un jour ou l’autre vous y serez confronté, si vous pensez que la violence étatique (via son bras armé) a un catalogue de personne à ne pas frapper (demandez aux pompiers qui se sont pris des tirs de flashball tiens ! C’est des dangereux casseurs les pompiers ?? Demandez aussi à  »la manif’ contre le mariage pour tous » ils se croyaient aussi à l’abri et en appelle à l’ordre à toute occasion, je me marre).

      Après dans le cadre du conducteur alcoolisé, vous voulez sanctionner le conducteur (comme toutes les assoc’ de  »sécurité routière »), alors que le problème c’est l’alcool (mais personne ne leur réclame rien aux producteurs d’alcool) et une formation à la conduite en général hors de proportion avec les dangers encourus et que l’on fait courir aux autres. C’est la même avec les téléphones portable au volant, on sanctionne le conducteur alors qu’avec l’électronique actuelle on pourrait faire payer aux opérateurs l’installation de brouilleur dans les voitures.
      Là pour moi c’est pareil, le problème c’est pas forcément la violence policière (c’est des humains, complètement déshumanisés justement par leur formation, violente, raciste, …, pas mal quitte le circuit d’ailleurs avant ou peu après la déformation), le problème c’est la  »violence légitime de l’état », à titre personnel j’appelle pas à sanctionner les flics qui tuent (y en a déjà eu d’autre et y en aura encore beaucoup), mais à bannir cette violence initié par l’état dans l’intérêt des pouvoirs (économique, locaux, personnels,…).

        +8

      Alerter
      • bourdeaux // 12.06.2015 à 09h45

        Donc, si je vous suis bien, ce sont les flics qui font des provocations à la violence dans les manifs (on se demande bien si vous avez déjà vu une manif violente de près), les responsables des conduites alcoolisées sont les fabricants d’alcool, ceux des portables au volant sont les opérateurs…bref, l’individu n’est jamais responsable de ses choix. Avec ce genre de raisonnement, il ne reste plus qu’à placer toute la population sous tutelle, et à faire des procès à l’état et aux « pouvoirs » qu’il sert dès qu’un voyou pique un sac à main…

          +4

        Alerter
        • Scrib // 12.06.2015 à 09h59

          « Donc, si je vous suis bien, ce sont les flics qui font des provocations à la violence dans les manifs  »
          ==> Je pense qu’on sais que c’est pas toujours le cas… mais que cela est arrivé, c’est un fait aussi.

          Le problème c’est bien d’attraper LE fauteur de trouble… pas les 50 personnes autours de lui qui seront entrainer malgré eux (ou pas) dans les turbulences.

          Pas évident de se dégager d’une masse lors d’une manif quand on sent que 2 blaireaux sont la pour mettre la merde, a à peine 1 mètre de soi

          Puisque vousa vez l’air d’avoir vécu des manif violente… vous devez donc savoir ce que je veux dire.

            +3

          Alerter
        • passant // 12.06.2015 à 10h07

          Vous pointez très exactement notre grande divergence d’analyse, vous exprimez le point de vue individualiste libéral, qui dit que c’est l’individu qui se construit et est responsable de sa réussite ou de son échec à progresser et que plus il y a de liberté individuelle plus le nombre de ceux qui réussissent est important (en encadrant tout ça par un état minimaliste).
          Je défend une analyse sociale, qui considère que le corps social influence le développement des individus et donc que la constitution et l’organisation de la société doit être pensée pour ne pas déformer l’individu. Donc je vais prôner une société sans état (oppresseur par nature, puisque c’est sa raison d’être) et une organisation politique et économique égalitaire à la base, et un pouvoir uniquement à la base.

          Mon point de vue est assez proche du mouvement politique libéral des origines, à part que celui ci en acceptant un état minimaliste, c’est fourvoyé dans un dilemme impossible. L’évolution actuelle des sociétés, donnent raison aux mouvement socialiste libertaire, qui a assez vite pointé les dérives probable du système libéral (qui n’était pas individualiste à la base, autant que je l’ai compris).
          Pour faire un peu le lien avec le sujet, même si tout était loin d’être parfait, la commune de paris a expérimenté (via la garde nationale si je me souviens bien), un essai de structure de protection/surveillance sans que le pouvoir ne soit entre les mains de quelques personnes coupés des populations. il me semble bien que les unités élisaient leur chef et pouvaient le révoquer à tout moment. Avec de tels fonctionnement les pratiques  »policières » seraient je vous l’assure déjà bien différentes sur le terrain.

            +3

          Alerter
        • dupontg // 12.06.2015 à 10h59

          c’est une evidence..
          la violence est tres souvent initiée par les « forces de l’ordre »..
          depuis mai 68 et ses appariteurs musclés rien de nouveau sous le soleil.

            +4

          Alerter
        • Lt Anderson // 12.06.2015 à 12h23

          Discutez avec des anciens de 68, ils vous expliqueront comment la casse ça se provoque.

            +3

          Alerter
        • RGT // 12.06.2015 à 19h59

          Bonjour bourdeaux.

          Je pense que votre comparaison avec des alcoolique au volant est totalement erronnée.

          Il y a quand-même une sacré différence entre un alcoolique au volant et une manif…

          Dans le cas d’un alcoolique au volant, la première cause de dangerosité est bel et bien l’adiction à l’alcool (l’alcool est la drogue légale en France).
          Un alcoolique qui conduit est à mon avis plus proche du malade mental que d’une personne voulant sciemment avoir un comportement dangereux.
          Et un alcoolique qui se fait supprimer son permis (définitivement) continuera à boire ET à conduire (sans permis).
          Je connaissais une femme alcoolique qui a eu PLUSIEURS ACCIDENTS alors qu’elle conduisait en état d’hébriété avancée…
          Retrait de permis, interdiction de passer le permis avant 5 ans, récidive, cure de désintoxication décidée par la justice..
          Deux mois après la décision, rebelotte, elle rachète une voiture et elle prend une autoroute à contresens avec 2,5 GRAMMES d’alcool par litre de sang !!!

          Elle ne recommencera plus, mais ceux qui venaient en face ne monteront plus dans une voiture plus non plus…

          Quand il y a une manifestation, il n’y a pas de danger pour les passants car ceux-ci s’éloignent de la manifestation pour éviter de prendre une « flash-balle perdue »…

          Avec les alcooliques, on ne peut pas prévoir leur présence sur la route et quand on se rend compte de leur état on ne peut plus s’éloigner car il est souvent trop tard.

          Une VRAIE décision pour la sécurité des usagers de la route consisterait tout simplement à faire des contrôles d’alcoolémie plus fréquents (en affectant les « forces de l’ordre » à ces contrôles au lieu de les affecter aux radars ou aux manifs).
          Je conduis depuis près de 40 ans et je n’ai été contrôlé en tout et pour tout que deux fois il y a plus de 30 ans…
          Et c’était dans des « pièges » en sortie de boîtes de nuit le samedi soir.
          Comme je suis allergique à l’alcool (médicalement, c’est même un handicap en France) j’avais droit à une entrée gratuite tous frais payés pour ramener la « viande saoule » en toute sécurité.

          Je me souviens de l’époque où les « forces de l’ordre » s’appelaient les « gardiens de la paix »…
          Ils faisaient de la prévention à l’époque et discutaient volontiers avec tous les habitants du quartier.
          De bons pères de famille qui nous faisaient « les gros yeux » quand nous traversions en dehors des passages piétons en sortant de l’école.
          Maintenant c’est devenu ringard et improductif.

            +5

          Alerter
      • Scrib // 12.06.2015 à 09h52

        2 petites remarques hors sujet :
        – l’alcool au volant et la sanction contre les producteurs : oui… mais non… ils ont le droit de produire… on a le droit de boire… on a le droit de conduire… mais pas les 2 à la fois. Le vieux précepte du « moi je fourni, comment est utilisé mon produit ne me concerne pas » (Les frabiquants d’armes seraient en procès à chaque décès liés à leur utilisation… quoique… en y réfléchissant bien…)

        – les brouilleurs dans les voitures : non… malheureusement devrais-je dire : en cas d’accident sur une route isolé… bien content de pouvoir appeler au secours avant qu’on se soit vidé de son sang

          +3

        Alerter
        • passant // 12.06.2015 à 10h10

          suffit de pas brouiller les numéros d’urgence, en réduisant le taux d’alcool dans les boissons ou en éduquant plutôt qu’en encourageant à consommer, je pense aussi qu’il y aurait beaucoup de progrès.
          Après les sociétés sans ou avec très peu d’alcool, ont quand même des conducteur-ices irresponsables.

            +1

          Alerter
          • Scrib // 12.06.2015 à 10h33

            Je relève 2 mots que je m’évertue à mettre en oeuvre tout les jours :
            « en éduquant « … éduquer

            Tout passe par la… quelque soit le domaine finallement

            Bien à vous.

              +2

            Alerter
            • Survenant // 12.06.2015 à 12h05

              Éduquer sans amour, c’est comme pisser dans un violon. Nos sociétés n’aiment pas ses enfants depuis toujours mais encore plus maintenant. et sa fait l’affaire de tous.

                +1

              Alerter
    • jerome // 12.06.2015 à 10h58

      page 9 du rapport :
      « Comme le précise l’intitulé de la commission d’enquête, le champ d’investigation et d’analyse de celle-ci concerne uniquement le maintien de l’ordre et les forces qui en ont la charge. Au-delà de cette mission – essentielle –, les forces de police françaises honorent une multiplicité d’autres missions : sécurité publique générale, lutte contre la délinquance, le terrorisme, les trafics, sécurité routière, etc. Il n’en sera pas question dans le cadre du présent rapport.  »

      Merci de rester dans cadre du sujet et comparer un manifestant violant à un conducteur alcoolique est juste ridicule.

        +2

      Alerter
    • Gotfried // 12.06.2015 à 11h06

      Un gars à qui on a supprimé son permis pour conduite répétée en état d’ébriété a le droit de repasser son permis (parfois au bout d’un certain délais) et de conduire à nouveau. La suspension ou l’annulation de permis, hors perte de points, est par ailleurs une décision je justice, prononcée par un juge, encadrée par la loi. Cette interdiction de manifester est arbitraire, occulte, se fait à l’insu de la personne, n’est encadrée par aucune loi, et n’est pas prononcée par un juge. Elle est donc en effet tout à fait comparable, cher Bourdeaux.

      De manière générale, on est en ce moment dans une dynamique de martialisation du maintien de l’ordre, où services de renseignements et police/gendarmerie obtiennent des prérogatives de plus en plus importantes, alors que les juges sont écartés.

      Déjà que les juges prononcent systématiquement la relaxe contre les agents coupables de tirs dangereux voire mortels (cf. Rémi Fraisse, Quemener vs. Granomort, où un policier en civil, par ailleurs condamné pour fraude, a tué un hooligan prétendument en état de légitime défense, alors que tout indique qu’il a juste « tiré dans le tas » pour tuer un « facho »: non-lieu; et tous les tirs de munitions sublétales à trop courte portée ou dans le visage), alors qu’ils condamnent ou laissent traîner dans des cas où ils n’y sont quasiment pour rien (cf Zyed et Bouna, qui s’étaient « réfugiés » dans un transformateur EDF, il aura fallu attendre 10 ans pour que la relaxe soit prononcée, ou encore dans la mort des deux adolescents à Villiers-le-Bel en 2007, qui roulaient sans casque, sur une moto sans freins, très au dessus de la limite de vitesse, ont grillé une prio à droite, et ont percuté/ont été percuté par une voiture de police, le policier a été condamné à 6 mois de sursis – ce qui n’est quand même pas terrible).

      J’ai un ami qui a vécu environ deux ans à la ZAD de N.D. des Landes, et qui a eu l’occasion de voir un peu les méthodes de la police. Alors que les zadistes auraient sans problème les moyens de tuer des dizaines de flics, c’est toujours la police qui est la plus violente, tout simplement parce que les zadistes savent que s’il y a ne serait-ce qu’un mort ou blessé grave parmi les flics, ça fera la une de tous les JT, ils mobiliseront plusieurs compagnie de CRS, ça sera la battue avec arrestations massives et condamnations pour l’exemple, et l’aéroport se fera. Alors qu’un zadiste qui se fait péter le bras ou crever un oeil, tout le monde s’en fout.

      Les flics ont parfois même foutu le feu à des cabanes que les occupants ne voulaient pas quitter. Ils ont vraiment une volonté de faire mal et de blesser, puisqu’ils peuvent le faire impunément. Les zadistes sont plus fair-play, et jouent pour le sport: quand ils arrivent à en choper un, ils lui piquent son équipement et le relâchent immédiatement. Par contre, ils foutent en l’air pour des centaines de milliers d’euros de matériel (je ne me souviens plus des détails, mais mon ami m’a expliqué comment ils ont coulé un véhicule anti-émeute qui passait tous les obstacles en lui balançant un filet dans les roues: il s’est enroulé autour des essieux, et a foutu en l’air le moteur).

      A l’occasion des Manifs pour Tous, on a aussi vu sortir des vidéos dans lesquels des casseurs et fouteurs de merde, isolés et hués par les manifestants qui commençaient à les encercler, ont détalé comme des lapins, enfilé leurs brassards de police, et rejoins les rangs des flics. Quelques minutes auparavant, ils étaient en train de renverser des barrières et de hurler des slogans avec véhémence.

      Je conçois qu’il soit parfois difficile pour certaines personnes dans la police ou la gendarmerie de se retrouver en face de centaines, voire de milliers de personnes, certaines très hostiles, certaines carrément violentes, et de garder son sang froid pendant des heures.
      Pour ceux-là, la solution est simple: il faut changer de métier avant de commettre l’irréparable.

        +10

      Alerter
      • Vallois // 12.06.2015 à 12h16

        L’Etat et ses moyens semble redevenir visiblement l’outil de l’oligarchie contre les Nations et ses citoyens. Les agents provocateurs qu’ils soient flics ou non, subventionnés ou non, sont un des moyens classique de détruire tout débuts de débats en même temps de pondre des lois de restriction de liberté et de censure.
        Celà arrive souvent en période de forte corruption comme les lois scélérates de 1894 après scandale du Canal de Panama.

          +5

        Alerter
      • bourdeaux // 12.06.2015 à 13h20

        « …services de renseignements et police/gendarmerie obtiennent des prérogatives de plus en plus importantes, alors que les juges sont écartés. » Admettons.
        Les juges sont écartés, mais pourquoi, à votre avis ?
        Début de réponse : le mari de ma sœur a fait 15 ans de BAC, et s’est donné la mort le 2 Avril 2015 d’une balle dans le cœur, laissant une veuve et 3 orphelins. Conclusion de l’enquête : motif professionnel indiscutable. Pardon d’utiliser ce procédé, mais certains commentaires ici me consternent littéralement : le discours de mon beau-frère était en gros celui-ci : « La mission de maintien de l’ordre qui est la nôtre n’est possible qu’à condition de flirter perpétuellement avec l’illégalité, sans quoi on n’arrive à rien. La justice se montre dans la plupart des cas comme notre ennemie objective, on navigue dans un environnement contradictoire à longueur d’années, et on est détesté. »
        Cet homme méprisait le « français moyen », le « bobo aux bons sentiments »…Quand je lis certains commentaires ici, je me dis qu’il avait ses raisons…

          +3

        Alerter
        • Gotfried // 12.06.2015 à 14h17

          Qu’on me comprenne bien: je ne prends absolument pas le parti des juges, qui prennent régulièrement des décisions très néfastes (souvent ils laissent « couvent » les dangereux et pourrissent la vie aux gens ordinaires qui sont un peu déconné). J’ai observé plusieurs fois ce parti-prit des juges contre la police dans toutes les mauvaises circonstances (j’ai déjà donné des exemples: 10 ans pour reconnaître l’innocence des policiers dans l’affaire Zyed et Bouna, etc), mais au contraire ils prennent leur parti à chaque fois qu’ils ne devraient pas (cf. exemples dans mon post ci-dessus). On a aussi tous entendu parlé du scandale du « mur des cons ».

          Ce que j’affirme avec la plus grande force, c’est que la justice a vocation à être un contre-pouvoir empêchant les abus de l’exécutif. Tout l’appareil d’état ayant décidé de s’avancer chaque jour un peu plus vers le totalitarisme, ce qui reste de l’institution judiciaire est une source de risque qu’ils tentent d’éliminer en la court-circuitant autant et aussi souvent que possible. Je vais être cru, mais des gens comme votre beau-frère, ils sont prêts à en sacrifier des centaines de la même manière, et ce n’est certainement pas par scrupule pour les veuves et orphelins qu’ils laissent derrière eux qu’ils cherchent à neutraliser la justice.

          Au contraire: ce « martyr », cette impression de n’être pas compris ni entendu, pas même par ses « collaborateurs » de la justice, et ce mépris pour le « français moyen » peut contribuer à former un esprit de corps isolant les agents de la population, ce qui facilite le recours à la violence contre elle. Car il faut savoir: quel « ordre » s’agit-il de maintenir? Autant l’armée est l’armée, mais j’estime qu’une personne chargée d’assurer la sécurité civile/publique (ce qui n’est pas la même chose que « maintenir l’ordre ») devrait toujours savoir mettre la crosse en l’air, voire retourner son arme contre son officier en cas d’absolue nécessité.

          On entend souvent parler de personnels « à bout », « où la grogne monte », etc… et qui prend dans la gueule in fine? Les Rémi Fraisse. J’applaudirais des deux mains si les forces de l’ordre osaient faire aux députés, ministres, préfets qui les mettent en première ligne pour défendre des intérêts privés étrangers au bien commun, ce qu’ils font à la première manif un peu chaude de zadistes. Une grenade de dispersion qui explose à 20 centimètres de la tête de Manuel Valls, ça s’appelle la justice immanente. Les uns ne sentent pas forcément très bon et peuvent être assez violents, mais les autres sont de véritables fumiers qui, de leur position de pouvoir, exploitent tout ce qui est institutionnellement à leur disposition pour ne servir que leur carrière.

          C’est ça l’ordre que les agents maintiennent, et auquel ils participent. Tout le monde se fout que de temps en temps, lors d’un raid, on retrouve en bas d’un escalier un baron de la drogue, qui donnait dans le trafic d’armes et le proxénétisme, avec dans le bedon suffisamment de plomb pour lui en faire un cercueil: là les forces de l’ordre auraient la bénédiction du public pour frôler et même carrément outrepasser la limite de la légalité. Sauf que problème: ledit baron de la drogue est le pote personnel du préfet, et c’est le chef de la police qui le fournit en toss (cf. l’affaire Michel Neyret, le beau panier de crabe). Alors c’est encore Rémi Fraisse qui prend. Après tout, hein, il n’avait qu’à pas manifester!

            +4

          Alerter
        • jerome // 12.06.2015 à 15h25

          « Bordeaux » vous vous enfoncez un peu plus à chacun de vos messages, français moyen = bobo quelle assertion ridicule. En vous lisant on a l’impression que vous regrettez que les filcs soient limités par la loi… De plus je ne vois pas le rapport entre le suicide de votre Beauf et le sujet traité, ci dessous un lien vers les suicides par CSP.
          http://www.invs.sante.fr/publications/2010/suicide_activite_professionnelle_france/rapport_suicide_activite_professionnelle_france.pdf

            +6

          Alerter
          • Papagateau // 13.06.2015 à 02h09

            Finalement, aucun métier n’est très éloigné de la moyenne, sauf « absence d’activité salarié » qui est très mortelle !

              +1

            Alerter
  • RémyB // 12.06.2015 à 08h43

    le deux poids deux mesures dans toute sa splendeur,
    c’est vraiment lamentable …

      +6

    Alerter
  • Arnould // 12.06.2015 à 09h22

    Ce qui semble donc nouveau par rapport à l’assassinat par l’état de Malik Oussekine, c’est que l’etat va passer des lois pour empêcher les manifs? A l’époque ils avaient fait leurs commentaires nauséabonds, mais n’avaient pas osé cette loi! C’est ça le progrès?

      +10

    Alerter
  • Stéphane Grimier // 12.06.2015 à 10h30

    S’il avait pas été assassiné, il serait pas mort….
    Si le gouvernement n’avait pas envoyé sa milice, il serait pas mort.
    Si le gouvernement n’avait pas été constitué d’agents de l’étranger, on en serait pas là et on serait ailleurs.
    Avec des si, on justifie la trahison et la forfaiture.

    Le raisonnement sophistique, voila l’avenir de la politique et de l’intelligence.
    Tout ce pipeau, de découpage de cheveux en quatre pour ne pas à avoir à admettre l’évidence.
    Que de temps perdu, et perdu encore…..
    Et avec ça on ose encore parler de progrès….

      +12

    Alerter
  • Oro // 12.06.2015 à 11h16

    Moi ce qui me choque c’est la réaction des gens ici. Des manifestants foutent de le bordel et on devrait les laissez faire? Vous pensez également que ça fait plaisir aux flics de se faire caillasser ou de recevoir des bouteilles d’acides sur la tête toute la journée ?

    Il est peut être difficile pour la police de toujours trouver précisément le ou les fauteurs de troubles dans des groupes de 50 personnes comme dit plus haut, mais ne me faites pas croire que les manifestants « pacifiques » ne les voient pas. S’ils ont un ou deux indésirables, ils n’ont qu’à les évacuer eux même, s’il ne le font pas c’est qu’ils tolèrent alors ce genre de comportement.

    Pour la proposition en elle même, si un pédophile ayant purgé sa peine vient s’installer juste en face de l’école de vos enfants, vous ne direz rien peut être? Après tout il a payé sa dette à la société.

      +3

    Alerter
    • Carabistouille // 12.06.2015 à 11h47

      Hou la, beaucoup de confusion dans ce post me semble-t-il.
      Il ne s’agit pas de laisser les gens foutre le bordel. Il s’agit d’envisager de baisser les libertés publiques pour…éviter les bavures policières. On est très loin de votre propos.
      Ensuite, comment voulez vous qu’un manifestant pacifique puisse s’opposer à un groupe de costauds violents? Ce n’est pas sa mission. Et le service d’ordre des manifs fait ce travail mais il est souvent dépassé.
      Ensuite il faut compter sur les provocateurs. Entre les flics encartés qui font ce boulot, les voyous envoyés par des flics, ou les fouteurs de merde, ça fait du monde.
      Ensuite, il est interessant de constater que les victimes de bavures dans les manifs ne sont JAMAIS, AU GRAND JAMAIS, des casseurs. Ceux qui se font mutiler par les agents de la force publique sont, la plupart du temps des braves gens qui manifestaient paisiblement.
      Ensuite, on attendait d’une commission de pignoufs élus, que parlant de bavures, ils recommandent de punir sévèrement les manquements aux usages et les abus flagrants de force. Au lieu de quoi, ces pingoins préconisent de réduire la liberté. Une ordure policière qui tire au flash-ball directement; à moins de 4 mètres dans la tête d’un lycéen de 17 ans qui fait un sitting devant la porte de son lycée par exemple. Ou un taré d’officier de gandarmerie qui devient barge et se met à gazer des gens du troisième et quatrième âge réunis pacifiquement devant un train touristique pour protester contre une brochette d’élu.

      Enfin, votre histoire sur le pédophile, totalement hors propos, illustre un peu plus votre incohérence, car justement SI le pédophile a tout à fait le droit de s’installer juste en face de l’école.

        +17

      Alerter
    • Lt Anderson // 12.06.2015 à 12h25

      En 1789 des manifestants ont foutu le bordel, vous vous exprimez grâce à eux.

        +8

      Alerter
    • Stéphane Grimier // 12.06.2015 à 13h10

      Définissez : troubles.
      A mon sens, les fauteurs de troubles sont au pouvoir et dans la finance. Merci.

        +6

      Alerter
    • Stéphane Grimier // 12.06.2015 à 13h13

      « Pour la proposition en elle même, si un pédophile ayant purgé sa peine vient s’installer juste en face de l’école de vos enfants, vous ne direz rien peut être? Après tout il a payé sa dette à la société. »

      Oui. On estime bien que les financiers sont dans la légalité, en appliquant à la lettre la loi.
      Pour un pédophile ça devrait être pareil s’il a purgé la peine que lui a infligé la loi. Non ?

      Ou alors en loucedé (sans l’admettre), vous estimez qu’on doit pendre les financiers, ou les expatrier sur Mars, que la loi c’est du flan de bien pensant qui protège de nos jours aussi et surtout les criminels ? Ce sur quoi, on pourrait alors tomber d’accord.

        +3

      Alerter
      • Oro // 12.06.2015 à 14h38

        Donc vous partez du principe que dans les manifestations il y’a plus de fauteurs de troubles que de pacifiques puisque vous dites  » un manifestant pacifique puisse s’opposer à un groupe de costauds violents? » Pour moi ça légitime une action un peu plus musclés des forces de l’ordre.
        D’après qui ou quoi vous vous basé sur le fait que les victimes de ces bavures sont toujours d’innocentes victimes? Les dires de ce qui étaient à ses cotés et qui feraient tout pour le défendre et justement faire passer les forces de l’ordre pour des fascistes ?
        Combien de gens vont porter plaintes chaque année pour des « bavures » policières et combien au final sont réellement condamnés? À Moins que là aussi vous y voyez un complot des juges pour protéger la police et l’Etat.

        Je ne dis pas que les forces de l’ordre font 100% du temps bien leur travail, je dis seulement que leur reprocher tous les maux de la terre quand il y’a des dérapages c’est un peu trop facile et ça dédouanes ceux qui peuvent en être réellement responsables. Ceux qui se rendent dans les manifs ne sont pas des marionnettes avec des fils attachés à leur bras, quand ils balances des cailloux ou pire parfois, c’est leur choix, pas celui d’un autre.

        Pour l’histoire du pédophile elle est exactement de même nature mais pas de même degré. Dans les deux cas il s’agit d’un ancien délinquant qui se remet dans des conditions qui l’incite fortement à récidiver.

        Pour les financiers, j’estime que si un banquier par exemple détourne de l’argent après avoir « purgé sa peine de prison/ payé son amende »il devrait être interdit d’exercer à nouveau dans ce secteur.

        Personnellement j’en ai un peu marre de voir les gens ne jamais assumer leurs actes et dire « A oui mais maman a été méchante quand il était petit. Papa partait tout le temps travailler il avait donc un père absent. Ses copains étaient des mauvaises fréquentations etc… C’est faire insulte à tout ce qui ont, où ont eu des vies difficiles et qui n’ont jamais sombrer dans la délinquance.

          +3

        Alerter
  • Un naïf // 12.06.2015 à 12h31

    Ce n’est que le début ! L’oligarchie à mis en place tout un éventail de mesures pour se prémunir de la révolte éventuelle des sans-dents qui risquerait de déstabiliser leur pouvoir !! On appelle ça la « guerre non-conventionnelle », la grèce, l’espagne et le portugal ont servi de laboratoires avec l’Eurogendforce par exemple…

      +10

    Alerter
  • Homère d’Allore // 12.06.2015 à 13h12

    Jacques Sapir vient de faire une très belle intervention à France Culture.

    J’invite les participants du blog à l’écouter en podcast. Tranche 12h 30 – 13 h.

      +6

    Alerter
    • languedoc30 // 12.06.2015 à 21h17

      Chapeau Sapir, aussi bien sur la Grèce que sur l’immigration.

        +1

      Alerter
  • Bogastok // 12.06.2015 à 13h27

    Comme il y a des gens très cultivés ici, j’en profite pour poser une question :

    Auriez-vous des conseils de lecture sur le sujet « qu’auraient pu faire les allemands pour empêcher la mise en place de la dictature ? » ou tout autre ouvrage traitant du même sujet mais sur une autre dictature ?

    Parce que franchement, on est tous en train de constater ce qui se met en place, et même si le mot « dictature » n’est pas le plus approprié, y’a quand même de quoi s’inquiéter de la situation.

    On continue à s’informer sur ce qui est en train d’arriver, mais de toute facon, quand ca arrivera, même ceux qui ont pas trop suivi l’évolution de la situation sauront qu’on est dans la merde et que c’est trop tard.

    Alors pour une fois, anticipons … enfin qu’on essaie au moins.

      +2

    Alerter
  • social21ème // 12.06.2015 à 15h18

    Orwell tu avais raison, ils nous baillonnent tous !

      +1

    Alerter
  • FLANDRE // 12.06.2015 à 16h14

    @ARNAUD
    Les régimes totalitaires ne perdurent qu’en usant de ce type de comportement … J’imaginais qu’en France cela se révélerait impossible. Grossière erreur, rien n’a changé depuis la révolution et … LA TERREUR !

      +2

    Alerter
    • Quentin // 13.06.2015 à 19h03

      @allez vivre à Gaza vous verrez ce que c’est que LA TERREUR ! Allez affronter les pasdaran ! Marchez au devant des tanks des forces de sécurité chinoise !
      Prenez de la perspective, autant géographiquement que historiquement les forces de l’ordre sont bien moin violentes que dans les années 60. Sous La quatrième république l’état n’aurais jamais laissé s’installer des activistes de tout poil sur une zone publique en construction.

        +0

      Alerter
      • FLANDRE // 14.06.2015 à 09h37

        @Quentin
        Votre réponse pourrait être celle d’un brave socialiste soucieux de voir perdurer un régime qui nous a amené à la ruine.

        Rien ne peut justifier les violences policières actuelles. Les interventions lâches et violentes contre les manifestants contre le mariage pour tous qui étaient on ne peut plus pacifiques sont injustifiables et à l’image d’un régime aux abois qui n’est parvenu qu’à appauvrir la France et les Français, qui n’a rien à proposer de concret, de pragmatique, d’intelligent. Sa seule obsession est de détruire le Front National pas d’assurer le bonheur des citoyens.

        Comparer les interventions policières dans les pays que vous évoquez ne justifie en rien les violences de nos propres forces de l’ordre. Vous pourriez évoquer les tortures moyenâgeuses que ça n’aurait pas plus d’intérêt.

        J’ai connu les années soixante. Les C.R.S. de l’époque n’auraient jamais bousculé un vieillard ni une ménagère poussant le landau de son enfant. Question d’honneur, de respect des autres et de soi.

        Libre à vous d’applaudir les interventions musclées des socialistes, les amis, les défenseurs du petit peuple à qui reste le droit de fermer sa gueule, de payer des impôts qui enrichissent les banques mais surtout pas la liberté de contester quoi que ce soit dans aucun domaine.

          +1

        Alerter
  • theuric // 12.06.2015 à 16h19

    Le manque de formation de la police est déjà pour le moins surprenant, deux ans pour devenir jardinier, huit ou dix mois pour policier, cherchez l’erreur…
    Ensuite, il faut bien comprendre que la fantastique accélération de la dégradation de l’économie globalisée et, dès lors, de la situation politique de notre pays tend le personnel politique et économique à tous les débordements.
    En un mot comme en cent, ils ne comprennent plus du tout ce qu’il se passe.
    Ils sont dès lors entrés dans un double processus de fuite en avant jusqu’au boutisme et dans quelque chose de très proche de réactions hystériques, l’une des nombreuses marques de cette déliquescence économique.
    Parce que, bien plus que nous puissions en avoir, l’ensemble des personnels politiques et économiques ne peuvent qu’être en possession des informations pertinentes en ce sujet.
    Quand bien même ne les comprendraient-ils pas, surtout si ils ne comprennent pas les implications logiques des informations qu’ils peuvent, avec logique, avoir en main, leur idéologie les pousse à deux réactions complémentaires:
    1) une accentuation d’une fuite en avant les forçant à prendre des décisions qui les mettent en porte-à-faux avec la logique, autant de leur idéologie de base, de leur nationalisme (même si il leur est refoulé) que de ce que peut être une économie saine, ce qu’ils savent, consciemment ou inconsciemment;
    2) une violence redoublée qui n’ira qu’en s’accentuant eu fur et à mesure que le délitement de l’économie-monde s’accroitra.
    Le piège subtil devant lequel beaucoup sont, fut l’idée que l’Union-Européenne ne peut exister que grâce au lien indéfectible de la France d’avec l’Allemagne, ceci doublé de la complexité politique actuelle de cette union puisque nous avons d’un coté l’empire U.S. qui perd continuellement de sa puissance, une gouvernance européenne tentant de prendre son indépendance politique et de prendre l’ascendance sur les états de l’U.E., une Allemagne tendant à une toute puissance au même rythme qu’elle se fragilise, une Grèce mettant l’U.E. au pied du mur et, en France, une monté inexorable du rejet de l’Union-Européenne et des équipes politiques P.S., U.D.I., U.M.P. et F.N. (du-moins cela ne devrait pas tarder pour ce dernier).
    Cela en même temps qu’une difficulté accrue, pour le gouvernement et les puissances monétaristes, de faire entendre le, pour eux, bien-fondé de leurs demandes, décisions et actions.
    C’est pourquoi ce qu’il ce passe en ce moment ne sont pas pour me surprendre.

      +3

    Alerter
  • georges dubuis // 12.06.2015 à 16h49

    MODERATION: évitez ce genre de lien si vous voulez rester sur ce forum. Merci.

      +0

    Alerter
  • bruno // 12.06.2015 à 21h01

    il n’y a plus de politique,on a affaire à des voyous en col blanc.

      +0

    Alerter
  • Boubanka46 // 13.06.2015 à 09h11

    N’oublions pas que le PS a créé les CRS après guerre pour contenir les manifestations inspirées par les communistes.
    Pour avoir de la famille dans le Tarn qui a été au contact des 2 partie en tant qu' »expert technique », je connais un peu le sujet. Les opposants au barrage sont constitués de jeunes gens instrumentalisés par des écolos bobo fanatiques ne connaissant pas la régions. Ceci ont monté en épingle un projet de retenu d’eau d’impact écologique mineurs pour faire du buzz. Cette « joyeuse » troupe a participé à des actes antidémocratiques de blocages des routes et cassé à plusieurs reprises les vitres de commerce d’Albi dans un silence médiatique assourdissant. Biensur celà ne justifie ni n’excuse le « meurtre » du jeune Rémi.

      +1

    Alerter
  • pinaute // 13.06.2015 à 15h50

    Il ne faudrait quand même pas oublier que l’art de la politique n’est pas d’empêcher les gens de manifester de ce qui les regardent. Mais de plus en plus la démocratie agace les politiciens qui développent de la hargne contre ce système. Faut être aveugle pour ne pas le voir.

      +0

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications