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29.septembre.201329.9.2013 // Les Crises

La vérité sur l’économie des États-Unis (2/2) – par Robert Reich

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Suite de l’article de juin 2011 de Robert Reich

La reprise est dans l’impasse

L’économie américaine aurait dû être en florissante avant la fin du printemps mais la croissance reste très faible. La prévision de croissance pour le second semestre ne dépasse pas 1.8%.

Cela n’est pas suffisamment rapide pour réduire notre taux de chômage très élevé. Le Ministère du Travail nous indiquera vendredi si le marché de l’emploi s’est amélioré en mai, mais il n’y a aucun signe d’une hausse des embauches ; ni des salaires. Le revenu des ouvriers et des employés, qui représentent 80% des salariés du privé, sont plus faibles après inflation qu’ils ne l’ont été au cœur de la récession.

Dans le même temps, les prix de l’immobilier ne cessent de baisser. Ils sont aujourd’hui 33% en-dessous de leur plus haut de 2006, ce qui représente une baisse plus importante que durant la grande dépression. Le logement est le plus gros actif de la classe moyenne américaine, ainsi les américains se sentent plus pauvres à mesure que l’immobilier baisse. Tout cela contribue à ce sentiment général de marasme. Il n’est donc pas surprenant que la confiance des consommateurs soit également en baisse.

La reprise est dans l’impasse. Il est peu probable que les Etats-Unis retournent en récession mais la possibilité d’un double dip ne peut être exclue.

Le problème de la demande

Entre l’offre et la demande, le problème n’est pas du côté de l’offre. Les profits des entreprises restent confortables. Les grandes corporations conservent d’importantes réserves de trésorerie. Les grandes entreprises et les PME gardent la possibilité d’accroître leur endettement à des taux faibles.

Le problème est du côté de la demande. Les consommateurs américains, qui représentent 70% de l’économie, ne peuvent et ne vont consommer suffisamment pour faire tourner l’économie. Ils ont légitimement peur de ne pouvoir payer leurs factures, les frais d’université de leurs enfants ou leur retraite. Les banques sont réticentes à leur octroyer des prêts pour les mêmes raisons. Mais tant que les consommateurs se retiendront, les entreprises resteront réticentes à embaucher ou à augmenter les salaires, perpétuant le cercle vicieux.

Le timing est fâcheux. Les exportations n’aideront pas beaucoup même si le dollar continue de baisser. La crise de la dette et les politiques d’austérité en Europe, la tragédie japonaise et le resserrement monétaire chinois ont réduit la demande globale. Dans le même temps, les plans de relance gouvernementaux touchent à leur fin. La Réserve Fédérale va ainsi arrêter son plan d’achat de 600 milliard de dollars de bons du Trésor qui permettaient de faire baisser les taux d’intérêt à long-terme et d’aider les particuliers à renégocier leurs prêts immobiliers. Plus grave encore, les Etats américains, assoiffés de recettes fiscales et constitutionnellement interdits de déficit budgétaire, continuent de réduire leurs dépenses. Les municipalités sont dans une pire situation, obligés de licencier enseignants et pompiers.

Washington paralysé

Dans une période ordinaire, cela serait le bon moment pour le gouvernement fédéral de prendre des initiatives fortes pour éviter le double dip.

Par exemple, il pourrait augmenter le pouvoir d’achat tout en donnant une incitation fiscale supplémentaire à embaucher en exonérant de cotisations sociales les salaires inférieurs à 20 000 dollars pour une année ou deux. Il pourrait prêter de l’argent aux Etats et aux gouvernements locaux. Il pourrait lancer une nouvelle Works Progress Administration1 comme à l’époque de la grande dépression pour que les chômeurs de longue-durée puissent travailler sur des chantiers publics. (…) Il pourrait renforcer le crédit d’impôts sur les bas salaires pour que les 60% les plus pauvres bénéficient d’une prime pour l’emploi plutôt que d’être imposés.

Mais nous ne sommes pas dans une période ordinaire. Les Etats-Unis ont traversés une récession dévastatrice qui a creusé un grand trou dans le budget fédéral. Et avec l’élection présidentielle qui arrive l’an prochain, les deux partis manœuvrent déjà pour en tirer un avantage tactique.

Depuis qu’ils ont la majorité à la Chambre des Représentants en Janvier, les Républicains ont mis l’accent sur la réduction des dépenses publiques et la dérégulation. Leurs collègues au Sénat, dont leur leader a indiqué avoir pour objectif majeur de déloger le président Obama, sont sur la même longueur d’onde. Les cyniques soupçonneront les Républicains d’espérer en silence que l’économie reste mauvaise jusqu’au jour de l’élection.

Dans le même temps, les Démocrates font comme s’ils ne pouvaient avoir aucune influence sur l’économie alors qu’un Démocrate siège à la Maison Blanche et que le gouvernement est dirigé par des gens qu’il a nommé. Ils ne préfèrent pas s’appesantir sur la récession de peur d’effrayer le marché obligataire ou d’en rajouter au marasme ambiant. La remarque lourde de conséquences de Jimmy Carter sur le « malaise » que causait la stagflation durant les années 1970 a servi de leçon aux présidents pour qu’ils maintiennent un discours optimiste.

Les Démocrates misent leur succès électoral sur la confusion de l’investiture Républicaine, et la proposition suicidaire des Républicains de transformer Medicare, le système apprécié d’assurance pour les personnes âgées, en un système de bons qui dirigerait l’argent vers les sociétés d’assurances privées.

Tout cela donne l’impression que Washington vit sur une autre planète du reste du pays (beaucoup d’Américains diraient que ce n’est pas vraiment nouveau).

La bataille politique la plus forte dans la capitale concerne l’augmentation du plafond d’endettement, un jeu de la poule mouillée dans lequel les Républicains exigent, en échange de leur vote, un plafond sur les dépenses publiques tandis que les Démocrates veulent conserver la possibilité d’augmenter les impôts des plus riches. Un nombre incalculable d’experts budgétaires épluchent les projections de recettes et de dépenses publiques dans les 5 à 10 prochaines années. Les think-tanks et les commissions d’experts rédigent de volumineux rapports sur comment réduire le déficit dans les prochaines décennies. Dans le même temps, le Président, tente d’apparaître comme le plus austère budgétairement que possible – limitant les dépenses discrétionnaires hors-défense, gelant les salaires des fonctionnaires, et proposant son propre plan de réduction du déficit.

La paralysie de Washington devant une reprise économique dans l’impasse est une mauvaise nouvelle – non seulement pour les citoyens américains mais également pour le reste du monde. Ironiquement, cela aggrave la future crise budgétaire américaine car cela retarde le moment où l’endettement commencera à se réduire en proportion du PIB. Tandis que l’élection de 2012 se profile à l’horizon, la possibilité de politiques publiques intelligentes se réduit.

Robert Reich
Écrit pour le Financial Times

Traduit de http://robertreich.org par Vincent pour www.les-crises.fr

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[1] Politique centrale du New Deal, le WPA a embauché des millions de travailleurs non-qualifiés durant la grande dépression pour réaliser des travaux d’infrastructure : construction de routes, bâtiments publics, etc.

150 réactions et commentaires

  • Vénus-Etoile du Berger // 25.07.2012 à 05h00

    « le Président, tente d’apparaître comme le plus austère budgétairement que possible – limitant les dépenses discrétionnaires hors-défense, gelant les salaires des fonctionnaires, et proposant son propre plan de réduction du déficit. »
    Nous sommes en plein show américain, les deux partis préparent la future élection, chacun son style.
    Barack produit un ravissant gentleman show lors d’un match de basket en se faisant « cibler » au hasard(le hasard fait bien les choses) par la
    « Kiss Cam ». Alors victime ou bien pas…plutôt très détendu dirons nous…

    http://www.europe1.fr/Sport/Pause-sport/Articles/Obama-victime-de-la-Kiss-Cam-1172185/

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  • Vénus-Etoile du Berger // 25.07.2012 à 05h52

    juillet 2012, un autre show américain assez inconfortable pour Barack
    Le certificat de naissance du président américain est examiné méticuleusement. Nous pouvons observer que c’est la première fois qu’on vérifie les papiers d’un président des Etats Unis. Incroyable!
    La maison blanche a publié donc une copie du certificat de naissance d’Obama à long formulaire de l’année dernière pour réprimer les théories du complot.
    Les Responsables d’Hawaï ont confirmé à plusieurs reprises son authenticité.
    «Le président Obama est né à Honolulu et son certificat de naissance est valable, » Joshua A. Wisch, un assistant spécial à Hawaï le procureur général, a déclaré dans un communiqué. « En ce qui concerne les dernières allégations d’un shérif de l’Arizona, qu’ils sont faux, mal informés, et méconnaître la loi Hawaï. »

    La campagne électorale est lancée…

    quant à la dette… et bien elle attendra un peu… et oui ils ont mobilisé à peu prés tous les experts budgétaires américains, la dette attendra le rapport d’expertise…ce n’est pas gagné, les multiples projections sont en cours…

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  • Patrick Luder // 25.07.2012 à 06h13

     
    Ce texte est plein de propositions, mais aucunes ne donne de solution pour maintenir une économie en mode « protection & préservation » avec un passage obligé en mode « décroissant ». Ci-dessous quelques reprise de ce texte avec mes commentaires.
      
    La prévision de croissance pour le second semestre ne dépasse pas 1.8%. Cela n’est pas suffisamment rapide pour réduire notre taux de chômage très élevé. ==>> Pour se préserver et perdure, le monde doit passer en monde décroissance. Peut-être y a-t-il d’autres moyens de préserver l’emploi … passer de la quantité-industrielle à la qualité-raisonnablement humaine.
      
    ainsi les américains (classe moyenne) se sentent plus pauvres à mesure que l’immobilier baisse. ==>> Tout est hypothéqué, l’immobilier appartient aux banques, les Américains moyens ne sont là que pour payer des traites … alors question richesse, il y a mieux que l’immobilier à crédit.
     
    Les profits des entreprises restent confortables. Les grandes corporations conservent d’importantes réserves de trésorerie. ==>> Les industries n’utilisent qu’un minimum de main-d’œuvre, les chaînes de production sont optimisées et même si la consommation augmenterait, les emplois supplémentaires seraient minimes.
      
    Les grandes entreprises et les PME gardent la possibilité d’accroître leur endettement à des taux faibles. ==>> Les grandes entreprises ont compris depuis longtemps que l’endettement prétérite l’avenir, si elles émettent des actions, ce n’est pas souvent par besoin de moyens financiers, mais par recherche de profits supplémentaires.
       
    Le problème est du côté de la demande. Les consommateurs américains, qui représentent 70% de l’économie, ne peuvent et ne vont consommer suffisamment pour faire tourner l’économie. ==>> Oui, c’est un fait dont il faut prendre acte, les consommateurs, non seulement ne peuvent plus, mais ne veulent plus consommer à outrance, ce mode de comportement va devenir de plus en plus tourné vers la consommation réfléchie, limitée et locale, il faudra composer avec.
      
    … tant que les consommateurs se retiendront … ==>> purée, mais c’est un appel à la dilapidation et à la consommation outrancière ??? Robert Reich, il faudra une fois évoluer !
      
    Les exportations n’aideront pas beaucoup même si le dollar continue de baisser. La crise de la dette et les politiques d’austérité en Europe, la tragédie japonaise et le resserrement monétaire chinois ont réduit la demande globale. ==>> heureusement pour la biosphère, et de toute manière l’impossible croissance se heurte aux limites des ressources naturelles et fossiles.
      
    Dans le même temps, les plans de relance gouvernementaux touchent à leur fin. ==>> Les plans de relance n’ont servis à rien, pire, ils ont empêché une réflexion de fond, restant concentrés sur les aspects financiers sans se poser d’autres questions primordiales.
      
    Plus grave encore, les Etats américains, assoiffés de recettes fiscales et constitutionnellement interdits de déficit budgétaire, continuent de réduire leurs dépenses. Les municipalités sont dans une pire situation, obligés de licencier enseignants et pompiers. ==>>Les Américains dépensent des sommes complètement disproportionnées dans le renseignement, le contrôle des individus, le paramilitaire et la sauvegarde aux accès des dernières ressources … alors les pompiers et les enseignants c’est jutes pour prendre le monde en pitié !
      
    pour le gouvernement fédéral de prendre des initiatives fortes xxx augmenter le pouvoir d’achat xxx incitation fiscale xxx exonérant de cotisations xxx prêter de l’argent aux Etats et aux gouvernements locaux xxx renforcer le crédit d’impôts ==>> Quelles déviances faramineuse. Les yeux rivés sur les gains ne voient plus que la croissance quantitative par des dettes de toutes natures, il n’y a aucune réflexion dans ce texte sur le passage à une économie plus responsable et plus juste, aucune réflexion pour éviter les abus et la captation de toutes les richesses par quelques peuples et dans ces mêmes peuples par quelques personnes (ou sociétés).
      
    Mais nous ne sommes pas dans une période ordinaire. Les Etats-Unis ont traversés une récession dévastatrice qui a creusé un grand trou dans le budget fédéral. ==>> Eh oui, nous sommes un peu dans la situation des premiers bateaux qui se battaient contre les vents à la rame, tâche impossible et épuisante, vouloir avancer et reculer à quelque chose d’insupportable. L’évolution c’est de ne plus se battre contre les vents, mais d’apprendre à travailler avec eux. Mais pour le moment on fait des bateaux plus gros (et donc avec plus de prise au vent) pour pouvoir prendre plus de rameurs … ah mais ils ne veulent pas les lâcher leurs rames …
       
    Le reste du chapitre politique est encore une question qui tourne autour des rameurs et du vent … comment organiser les bancs, les fouetteurs, les surveillants, d’occuper des tours de garde etc. L’idée des voiles est déjà émise et l’évolution viendra, tout n’est qu’une question de temps.
      
    Les think-tanks et les commissions d’experts rédigent de volumineux rapports sur comment réduire le déficit dans les prochaines décennies. ==>> Il y a aussi des think-thank qui s’occupent de protection, de régulation, de répartition des richesses, de protection des ressources etc. mais encore faut-il les écouter et passer à autre chose que des bateaux avec plus de rameurs et moins de vent contraire …
      
    … cela retarde le moment où l’endettement commencera à se réduire en proportion du PIB. ==>> Tant que l’on ne remplacera pas la production mécanisée robotisée automatisée par une production locale et plus responsable à tous les niveaux, il n’y a aucun espoir d’amélioration. Un exemple avec Peugeot. Aujourd’hui il les emplois pour produire une voiture ont été divisé par 20 depuis les années 1960 … vit-on 20 fois mieux aujourd’hui qu’en 1960 ?
      
    A lire pour toutes les personnes qui se posent des questions sur les gains en productivité.
    http://www.mouvementpourundeveloppementhumain.fr/nos-fondements-theoriques/en-finir-avec-le-chomage-un-choix-de-societe/les-causes-des-gains-de-productivite/
    Remarque : Je ne donne ce site que pour une réflexion sur les gains en productivité, je ne suis pas d’accord avec le concept général de M.P.D.H. car les réflexions doivent aller au-delà des simples considérations du temps de travail, il faut intégrer des notions de déplétion des ressources et de l’énergie, ainsi que des réflexions de partage des richesses, d’équilibre de l’économie etc.
      

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    • Clement // 25.07.2012 à 07h00

      Je suis d’accord avec 99% de vos commentaires. Cette analyse d’un Américain se résume assez fortement à 
      – il n’y a pas assez de consommation aux US (sic !)
      – il faut plus de croissance et de QE

      c’est plutôt limité, et très peu étayé par des vrais chiffres.

      Et je ne vois pas pourquoi « il est peu probable que les US retournent en récession ». Cela me parait au contraire hautement probable.
       

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    • chris06 // 25.07.2012 à 09h28

      @Patrick,

      « Tant que l’on ne remplacera pas la production mécanisée robotisée automatisée par une production locale et plus responsable à tous les niveaux, il n’y a aucun espoir d’amélioration. Un exemple avec Peugeot. »

      Ben pourquoi ne proposes tu pas cela à Montebourg, il cherche une « solution »!

      Plutôt que de fermer l’usine d’Aulnay on ouvre une dizaine de petites unités de production locales où on supprime toute automatisation et où les voitures sont entièrement construites à la main.

      Et comme par miracle, ces voitures, qui coûteront cinq fois plus cher que les allemandes  fabriquées dans des grosses usines automatisées, se vendront comme des petits pains!

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      • Patrick Luder // 25.07.2012 à 10h01

        PSA est trop grand pour songer à autre chose que des chaînes de production industrielles et une inondation destructirce de tous les marchés, je pense plutôt que de nouvelles petites structures vont voir le jour, j’ai personnellement une Kamoo-Twingo et j’espère que de plus en plus de personnes feront ce choix si elles en ont l’occasion.

        C’était bien l’idée de Guy Nègre avec ses unités MDI, mais son projet s’enlise dans le pauvre rendement de ses réservoirs d’air-comprimé.

        Mais l’idée de la production-vente locale et utilisatrice de main d’oeuvre à fait des petits, c’est à 15 km de chez moi, voir http://www.catecar.ch 

        Ou autre structure locale http://www.kamoo.ch (ma préférence actuelle).

        En France aussi il y a de tels débuts de structures, mais je ne sais si la mentalité Frouzienne y est favorable …
         

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        • chris06 // 25.07.2012 à 10h36

          c’est pas une question de « mentalité frouzienne » fait un peu le tour d’Europe et tu verras que ceux qui peuvent se permettre de mettre CHF37,990 (une paille!) pour une petite voiture ne sont pas légions.

          C’est quand même bien le problème avec toutes ses  unités locales éco-responsbales et tout le laïus, c’est qu’au final, ils ne vendent qu’aux riches.

          Mais bon, c’est sûr, c’est une bonne idée, ça part de bons sentiments, mais est ce que cela va résoudre les problèmes de la grande majorité de la population? 

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          • Patrick Luder // 25.07.2012 à 11h59

            D’ou tiens-tu ces idées reçues ???

            Les projets de vente des véhicules MDI à environ 6’000 Euros
            voir  http://www.mdi.lu/airpod.php
            Les véhicules catecar sont vendus à moins 15’000.-  
            Pour ma part j’ai acheté ma Kamoo à moins de 20’000 avec batteries (occasion de 4000km).
            Compte tenu du coût quasiment nul à l’utilisation,
            cette solution est meilleure marché au km que tout autre véhicule. 

            Ces marchés locaux sont faits par et pour tout le monde,
            les riches n’en seront pas les premiers intéressés,
            sauf s’ils ont quelques idées de développement durable,
            et dans ce cas, ils devraient être appelés à faire de larges dons 🙂

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          • chris06 // 25.07.2012 à 12h21

            « Les projets de vente des véhicules MDI à environ 6’000 Euros »

            ouais, fabriqués par le groupe TATA en Inde, c’est beau la production locale! 

            « Les véhicules catecar sont vendus à moins 15’000.-«  

            sont pas encore vendus,  le prospectus parle d’un prix de l’ordre de CHF 15’000 sans mentionner si c’est avec batterie ou non.

            Pour les prix de la Twingo Kamoo, je les ai pris sur le site que tu indiquait:
            CHF 32’980.00 inkl. Batterie  (pardon, j’ai fait une faute de frappe, c’est pas 37,990 mais c’est toujours « une paille »)  

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          • Patrick Luder // 25.07.2012 à 17h41

            L’idée est de fabriquer et vendre local. 
            Tata fabrique en Indie pour l’Inde (l’Inde est déjà assez grand) 
            http://www.itmdi-energy.com.au/ Australie fabrique pour l’Australie
            etc.
              

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          • chris06 // 26.07.2012 à 09h10

            @Patrick,

            pour le moment ils ne fabriquent nulle part, et le site australien ne fait que reprendre l’information concernant la fabrication prochaine par TATA en Inde, notamment ceci:

            « The fibreglass-bodied vehicle is expected to cost around $10,000 when it goes on sale in India in August. »

            Alors je crois que tu peux continuer à rêver encore un peu à un prix de moins de 6000 euros vendu en Europe… 

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        • Magyare // 29.09.2013 à 08h12

          Bonjour,
          @Pätrick Luder
          Je suis très étonnée par votre dernière phrase mais, bon, passons…..
          J’aimerai vous poser une question:où allez-vous trouver l’énergie électrique pour « nourrir » votre voiture?
          Je dis ça, je dis rien….
          Wikipédia:La Suisse produit de l’électricité, principalement par des installations hydroélectriques et des centrales nucléaires. Globalement elle importe massivement de France et exporte massivement vers l’Italie. Les flux en importation et en exportation sont variables selon la période de l’année et le moment de la journée.
          Vous parlez d’un moindre coût et je ne peux pas vous suivre, il y a le coût environnemental(centrale nucléaire) et le risque….

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          • Patrick Luder // 29.09.2013 à 21h37

            Une voiture électrique doit évidemment pouvoir se recharger avec une énergie renouvelable … perso, nous pouvions recharger notre voiture avec notre maison autonome (non raccordé au réseau). Enfin, la voiture n’était encore beaucoup trop lourde (1200 kg au lieu des idéaux 350), et la maison n’était pas conçue pour cela, elle n’avait trop d’énergie qu’une partie de l’année. Les principes de base sont là, les développements sont lents et l’optimisation économique n’est pas encore atteinte. Enfin question purement écologique rien de vaut une combinaison entre, par ordre de priorité => marche + vélo + transport publique, complété éventuellement de temps en temps par un co-voiturage.

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        • yoananda // 29.09.2013 à 14h34

          voiture électrique a 40 000CHF.
          payer plus cher pour obtenir moins, y a que des très riches qui ne savent pas faire simple un calcul de rendement qui peuvent se le permettre !

          la voiture électrique est une hérésie … tant qu’on n’aura pas trouvé de véritable source alternative d’énergie. L’électricité n’est pas chère que grâce au nucléaire (français). Sinon c’est plus couteux que les autres carburants.

          basta.

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      • Garde Ch // 25.07.2012 à 13h02

        @chris06 :
        Vous avez le choix :
        soit on continue l’appauvrissement généralisé des peuples européens [ sous le prétentieux vocable de  » mondialisation  » ( qui , soi-dit en passant , va tuer le tourisme : pourquoi irais-je à Athènes me nourrir du même  » hamburger  » que celui que je peux manger dans ma ville de résidence , visiter des galeries commerciales où je trouverai les mêmes franchisés , etc … ) , vous achetez une puissante voiture hypersophistiquée (dont vous n’utilisez pas 60% des potentialités ) assemblée en Deutschland à partir de pièces fabriquées à bas coût par des enfants des pays  » émergents » et vous payez en impôt ( le revenu minimum de survie des chomeurs + les psy. qui les aident à supporter leur infortune + leur dose quotidienne de valium et de viagra ) , soit vous achetez plus cher une voiture fabriquée en Europe occidentale par des hommes ayant retrouvé leur fierté et vous payez moins d’impôt .
         

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        • chris06 // 25.07.2012 à 13h27

          je n’ai pas les moyens de m’acheter une puissante voiture hypersophistiquée, si vous relisiez le fil de la discussion vous vous rendrez compte que la question est de savoir si le fait de revenir à une production locale et non mécanisée permet d’améliorer les conditions de vie.

          Donc, je vous repose la même question qu’à Patrick, à moins que vous ne l’ayez pas comprise, pourquoi ne proposez vous pas à Montebourg que plutôt que de fermer l’usine d’Aulnay on ouvre une dizaine de petites unités de production locales où on supprime toute automatisation et où les voitures sont entièrement construites à la main. 

          Et par quel miracle envisagez vous que ces voitures, qui coûteront cinq fois plus cher que leur concurrentes allemandes ou italiennes, seront achetées? 

          Ah! mais les hommes qui travailleront dans ces petites unités locales auront « retrouvé leur fierté », pensez vous? Sauf qu’ils ne vendront pas une seule voiture, mais c’est pas grave, ils auront retrouvé, ne serait ce qu’un instant, leur fierté. 

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          • yoananda // 29.09.2013 à 14h24

            « la question est de savoir si le fait de revenir à une production locale et non mécanisée permet d’améliorer les conditions de vie. »
            bien sûr que non.
            Malheureusement, la « machine » humaine a un très mauvais rendement. Remplacer qq robots très économes en électricité par qq humains qui gourmands en flexfuel qui coûtent au moins 10X plus cher en carburant n’améliorera rien du tout, pour personne, nulle part.

            Le problème est ailleurs. Le retour au local est une illusion, une pensée commode, un raccourci cognitif, pour éviter les questions qui fâchent.

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        • chris06 // 25.07.2012 à 13h57

          c’est pourtant pas bien compliqué à comprendre:

          si on se met à produire dans des petites unités de production locales sans mécanisation et en supposant qu’on parvienne  maintenir les salaires aux niveaux actuels (donc en supposant qu’on bloque toute importation de pays ne fabriquant pas comme nous ou à des salaires inférieurs), le prix des produits ainsi fabriqués sera nettement supérieur aux prix actuels. Donc pour le même salaire, l’employé pourra s’acheter moins de produits, ce qui s’appelle une diminution du pouvoir d’achat.

          On me dira, ben on n’a cas augmenter le niveau des salaires, ce qui ne fera qu’augmenter le prix des produits et n’aura aucun impact sur cette diminution du pouvoir d’achat. 

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          • Delphin // 25.07.2012 à 15h31

            Relocalisation de la production impose que ce soit pour de vrais besoins.
             
            L’automobile individuelle ne fait pas partie des vrais besoins. L’homme a un besoin de déplacement, pas d’automobile.
             
            On pourra discuter indéfiniment ce que sont des vrais besoins, comme on peut discuter de la taille normale des individus d’une société, mais :
             
            – Hors des besoins fondamentaux (nourriture, santé, habitation… cf. pyramide de Maslow), tous les autres besoins sont créés (Avant l’invention du télégraphe, communiquer à distance n’est pas un besoin).
            – Toute création de besoin non fondamental est possible à condition qu’elle ne porte pas de façon conséquente atteinte au collectif : empreinte écologique et sociale insoutenable, autrement, l’enrichissement individualiste provoque l’appauvrissement collectif.
            Pour revenir à l’exemple véhicule individuel généralisé, la liberté de celui qui circule porte gravement atteinte à celle de celui celui qui habite (ceci pour ceux qui agitent toujours l’étendard liberté à propos de l’automobile). Les milliards d’automobilistes satisfaits de leur privilège de se rendre personnellement à toute heure en tous lieux ne peuvent le faire qu’au prix du pillage pétrole et autres matières premières pour leur tonne et plus de matière sous le pied et du terrible fiasco C02 réchauffement (c’est pour cela que beaucoup cherchent à le dénier).
             
            Plutôt que de chercher désespérément à sauver une activité condamnée par la réalité (les faux besoins n’ont plus cours car leur caractère insoutenable apparaît avec 9 milliards de consommateurs), il faudrait reconvertir progressivement notre industrie automobile vers la satisfaction de vrais besoins : déplacement, énergie respectueux (pour rester dans le « segment »). A cette condition , la relocalisation serait possible en prenant du sens. La vraie difficulté étant que le problème aurait dû être anticipé de longue date pour réorienter le personnel.
             
            Et même les besoins fondamentaux le sont maintenant de moins en moins : 
             
            « 1,4 milliards d’adultes en surpoids, incidence alarmante chez les enfants 

            Selon les chiffres de l’Organisation mondiale pour la santé, la prévalence de l’obésité a doublé entre 1980 et 2008. Au moins 1,4 milliard d’humains sont en surpoids et 500 millions atteints d’obésité en retenant les critères habituels (certes imparfaits) d’indice de masse corporelle. Beaucoup stigmatisent les États-Unis comme l’épicentre de la maladie avec un taux d’obèses de 26% (62% de personnes en surpoids) mais le nombre de cas augmente très vite dans des pays tels que le Mexique, le Brésil, la Chine ou même désormais l’Inde. Encore ces chiffre ne concernent que la population des plus de 20 ans: la proportion d’adolescents voire de jeunes enfants qui présentent déjà un surpoids est effrayante dans beaucoup de pays (un sur cinq outre-Atlantique). »


            Delphin

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          • Durruti // 27.07.2012 à 06h33

            @Delphin
            Comment veux-tu faire comprendre à quelqu’un ce qu’est réellement un besoin, quand l’univers entier autour de lui envoie des messages de pouvoir d’achat, de séduction (consommation ostentatoire), de rêves de propriété et d’orgasme automobile?

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          • Delphin // 27.07.2012 à 11h52

            A Durruti,
             
            Quand parallèlement la planète entière, autour de lui, envoie des messages de naufrage accentué (air, eau , vivant).
             
            Ce « quelqu’un » se trouve alors dans une situation schizophrénique d’injonction paradoxale :
            « Détruisez en consommant pour ce qu’on vous a persuadé d’être votre plaisir », mais « N’accroissez pas le naufrage en cours par votre attitude irresponsable ».
             
            Plus va s’accentuer le naufrage, plus vont devenir réceptifs les « quelqu’uns.
             
            En fait, la question ne se pose même pas. Quand le bateau coule, on utilise ce dont on dispose en espérant une certaine efficacité.
             
            Merci des bouées supplémentaires apportées.
             
            Delphin

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          • Durruti // 27.07.2012 à 12h18

            L’espoir est séduisant, mais l’histoire nous suggère plutôt qu’il va y avoir des combats à coups de rame pour des places sur les canots…

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          • Delphin // 27.07.2012 à 18h33

            Il n’y a pas de canots.
             
            Delphin

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          • Incognitototo // 29.09.2013 à 16h08

            @Chris06,

            Deux choses…

            1 – Il y a une expérience en cours qui consiste à redéfinir les standards industriels et d’ingénierie, par rapport aux besoins fondamentaux, pour aboutir à ce que les populations locales puissent construire eux-mêmes les machines dont ils ont besoin à des coûts battants toute concurrence ! Voir le dernier Science & Vie (n° 1 153) qui a fait un article sur le projet « open source ecology » ; ou ce site (en anglais) : http://opensourceecology.org/ ; ou encore celui-là (en français) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Open_Source_Ecology
            On peut imaginer que ce qui est vrai pour une pelleteuse, le devienne pour un véhicule, si bien évidemment, on revoit à la baisse « tout le confort moderne », qui semble devenir l’indispensable superflu corollaire de n’importe quel produit…
            Exemple, j’ai déconné dernièrement en achetant un lave-vaisselle super sophistiqué (en plus très cher), alors qu’au final au bout de 6 mois d’utilisation, je m’aperçois que je n’utilise qu’un seul programme!… C’est bien la peine d’avoir un tableau de bord d’avion pour un truc qui ne fait qu’une seule chose… comme c’est tout également idiot d’acheter des voitures super sophistiquées quand on ne fait que des déplacements urbains, où en principe on ne dépasse jamais le 50 km/h… au pire le 80…
            Bref, je n’ai pas de recette miracle pour faire évoluer les mentalités, y inclue la mienne ou encore pour que les gens arrêtent de rouler en 4X4 à Paris, mais je sais que nous n’avons pas d’autre choix que de remettre en cause nos besoins superflus…

            2 – Tu te situes toujours dans des raisonnements de « realpolitik » (à mon sens mal digérés) qui voudraient nous faire croire que nous n’avons pas le choix par rapport au système de concurrence internationale et de compétitivité… Il faut arrêter avec ça ; c’est juste un problème de courage et de choix politiques !
            Quand on signe des accords de libres-échanges avec des pays qui ne respectent aucune de nos normes sociales, fiscales, environnementales, et cetera… c’est certain, on ne fait le poids… Mais qui a dit et décidé qu’il faut continuer sur cette voie ?
            Nous avons de multiples moyens, notamment fiscaux, mais également normatifs et légaux, pour arrêter ces concurrences déloyales ; il serait temps de les mettre en place, y inclus au niveau européen ! Parce que sinon ce monde continuera inexorablement à s’enfoncer dans les « logiques » de « concurrence des misères ». En aucune manière ça ne peut être un projet politique et à ce que je sais ce n’est pas non plus le tien. Alors, arrête de penser que Patrick serait un utopiste… Oui, dans notre système actuel, c’est sûr que ce qu’il propose ne peut être qu’une volonté personnelle de faire différemment ; mais non pas du tout utopiste, si les politiques voulaient bien se donner la peine de revenir à quelques fondamentaux pour relocaliser les économies.

            C’est tout pour aujourd’hui.

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    • Bernard Grapperon // 30.09.2013 à 12h19

      Excellente analyse critique. Toutefois dans la phrase « Un exemple avec Peugeot. Aujourd’hui il les emplois pour produire une voiture ont été divisé par 20 depuis les années 1960 … » il me semble que votre pensée a été beaucoup plus vite que votre écriture et que des mots sont restés dans l’ordinateur ! Pouvez-vous la compléter afin de la rendre intelligible à vos lecteurs ? µd’avance, je vous en remercie.
      Pour moi, le grand problème vient de la mondialisation et de la libre circulation sans frein des marchandises. Pourquoi se donner la peine de laver un T-shirt à 2,9€ alors qu’on peut le remplacer par un nouveau au même prix mais avec un dessin différent afin de montrer aux autres qu’on a une garde robe fournie (vanité). Les Indiens (ou autres pays émergents) produisent des voitures aux prix indiens pour utilisation par les Indiens et, s’ils veulent les exporter, disons en Europe, les affecter d’un droit de douane qui les rendent égales à celles construites en Europe ou aux USA. Cela permettrait de reconstituer un tissu industriel qui a pratiquement disparu des sociétés occidentales et contribué à leur appauvrissement en attendant leur passage à) la tiers-mondialisation.

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  • step // 25.07.2012 à 08h28

    globalement d’accord déjà avec les remarques de patrick. 2 passages que j’ai trouvé très amusants:

     » Les exportations n’aideront pas beaucoup même si le dollar continue de baisser » (quand on connait le déficit commercial américain… ca peut baisser et pas qu’un peu avant que cela rapporte 1 dollar).

    et  » Mais tant que les consommateurs se retiendront ». Pas sûr qu’ils se retiennent, mais bon c’est toujours plus poli que de dire  » Mais tant que la classe moyenne sera endettée jusqu’au cou ». C’est beau de voir des facteurs psychologiques partout mais cela à ses limites. Comme quoi patrick, les amércains semblent convertis  à la décroissance et on serait pas au courant…

    Bref tout ceci (relance par l’endettement) me parait bien limite dans la réflexion de fond (écologique comme le fait remarquer patrick) et comme remodelage des mécanisme de répartition des richesses. Effectivement créer une bulle d’endettement supplémentaire c’est salvateur… tant qu’on alimente la bulle….    

     »
     

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    • chris06 // 25.07.2012 à 09h40

      « (quand on connait le déficit commercial américain… ca peut baisser et pas qu’un peu avant que cela rapporte 1 dollar) »

      que veux tu dire, que réduire le déficit commercial ne sert à rien parce que tant qu’il n’est pas nul cela ne rapporte pas un dollar?

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      • Patrick Luder // 25.07.2012 à 10h09

        chris je n’ai jamais dit qu’une solution globale à grande échelle soit possible, je n’y crois pas. Mais je constate avec plaisir qu’une autre société est en train d’émerger entre les trous laissés par la gabegie Internationnal … renseigne toi, tu seras surpis de l’empleur de ces petits mouvements de fonds …

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        • chris06 // 25.07.2012 à 11h14

          je ne sais pas mais quand tu écris:

          « Tant que l’on ne remplacera pas la production mécanisée robotisée automatisée par une production locale et plus responsable à tous les niveaux, il n’y a aucun espoir d’amélioration. »

          tu ne l’envisage pas comme une solution globale et générale, comme un phénomène inévitable vers lequel nous pousse le renchérissement de l’énergie? Je ne conteste même pas que cela puisse être le cas, mais ce que tu ne veux pas comprendre c’est que revenir à un mode de production local et non mécanisé, où tout est fait à la main, c’est revenir à la situation qui était la notre il y a 150 ans, où les paysans et les ouvriers trimaient plus de 80 heures par semaine sauf qu’en plus on est dix fois plus nombreux qu’à cette époque donc les conditions de vie seront encore plus misérables. Si c’est ça que tu appelles une « amélioration », moi je vois pas.

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          • Patrick Luder // 25.07.2012 à 12h15

            Je n’ai mentionné nulle part de tout faire à la main …
            je contre la production robotisée internationnale,
            par une production locale et responsable.

            Je produis des maisons autonomes sans chaîne de fabrication (pour ma région),
            et pourtant je ne suis pas plus cher que les maisons industrielles importées.

            Ensuite, il est vrai que certains produits à concurrence déloyale
            devront être régulés et adaptés (balance commerciale, équité des monnaies),
            on ne peut pas compter que sur la bonne conscience des personnes. 

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          • chris06 // 25.07.2012 à 12h31

            tu parlais de remplacer la production « mécanisée, robotisée, automatisée » par une production « locale et responsable »,concrètement, ça veut dire quoi pour un cultivateur de blé? On supprime moissonneuse- bateuses, tracteurs et tout le tain-touin mécanique et on remplace par l’huile de coude, non? Mêmes questions pour un fabricant d’automobiles, de chaussures ou de téléviseurs? 

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          • Patrick Luder // 25.07.2012 à 17h51

            chris06, je suis avant tout un praticien, tout ce que je dis ou débat est tiré de réalités et au moins testé ou essayé par moi-même ou des connaissances proches. Pour ta question de production de blé biologique et à l’ancienne, voici un exemple près de chez moi (des amis), malgré une agroligie biologique, à 1200 m d’altitude et en grande partie à l’ancienne (avec des chevaux), ils vivent autant bien (si ce n’est mieux) que d’autres paysans industrialisés, ils ont simplement beaucoup moins de frais de production … et leurs rendements sont tout aussi importants, si ce n’est meilleurs …
            http://www.terroir-juraregion.ch/agritourisme/biohof-laas/18887

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          • Durruti // 27.07.2012 à 06h53

            Patrick,
            tes amis ne réussissent-ils pas à vivre de leur production parce que c’est un marché de niche, et que trop souvent imités, le marché s’effondrerait? A l’échelle de 9 Mds d’habitants, cette solution et les prix qui vont avec, est-ce envisageable?

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          • jacqueline // 29.09.2013 à 12h41

            Disons que ça se fait un peu naturellement : créer une chaine de montage robotisée, n’est pas rentable pour une production locale ( il faudrait les vendre à des millions d’exemplaires ), aussi l’assemblage et le câblage sont souvent manuels, ce qui fait que ces modestes voitures coutent assez cher tout en restant accessibles mais rentables à cause du prix de l’énergie.

            Par contre ça ne marcherait pas pour des télés en petites série : le coût des composants exploserait, ainsi que celui de la main d’œuvre par rapport à une machine d’implantation des composants. En plus les composants CMS ( mille pattes miniatures ) ne peuvent se souder qu’à la machine. Puis une télé assemblée à la main, reste une télé et ne dégage pas de rentabilité à l’utilisation.

            Un espoir, le maraichage en permaculture. devenu rentable selon les dernières études de l’ INRA. Ce principe de culture, sans labour, interdit la mécanisation et fait appel à de la main d’œuvre. Il est rentable à plusieurs niveaux :

            – plus de fuel pour les tracteurs

            – plus d’achats d’intrants ( engrais pesticides ) et plus d’arrosage

            – meilleure production à l’hectare

            – surface plus petite ( donc investissement et fiscalité réduits ).

            Ce qui permet de payer la main d’œuvre.

            On estime le temps passé à dix fois moins que la culture traditionnelle, ce qui réduit la main d’oeuvre qui serait d’un coût astronomique si on se contentait de remplacer les machines par des humains.( imaginez le coût de moissonner la Beauce à la main )

            Autres bénéfices : la qualité et moins nuisibles à la santé.

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      • step // 25.07.2012 à 13h58

        non juste dire qu’avant que le déficit commercial ne soit plus un boulet (vaut mieux un petit qu’un gros) au pied des US, le dollar, il aura eu le temps de baisser !

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    • Patrick Luder // 25.07.2012 à 10h05

      Je connais des Américains qui se lancent à fond dans le développement durable, de petites villes entières se restructures telles que les « villes en transition » Anglaises … les ingnorer aujourdhui c’est comme se foutre des premiers oprdinateurs …

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      • yoananda // 29.09.2013 à 14h39

        ce sont des niches de boboïtude ! qu’on soit pour ou contre n’est pas la question : ce n’est pas généralisable !

        Qu’on soit juste honnête et qu’on dise « ils se font plaisir » mais dire « c’est la solution pour relancer l’économie » … allo ! non mais allo quoi !

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        • olivier69 // 29.09.2013 à 15h43

          Bonjour Yoananda,
          il n’y a rien d’honnête à se dire qu’ils se font plaisir. C’est plutôt l’inverse au fond…En effet, dans la forme !
          Mais pourrait-on appliquer votre raisonnement pour les apôtres de la décroissance ? Est-ce généralisable socialement ? Tout dépend de la mesure du généralisable.
          Question : Sous quels critères, pensez-vous que ce n’est pas généralisable ? Une histoire de volonté, de rapport de force ?
          ps : Parce que la relance de l’économie (conventionnelle) sent le souffre pour l’instant…..

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          • yoananda // 29.09.2013 à 17h53

            Vous parlez de quoi au juste ? Zêtes sûr que vous ne confondez pas le lard et le cochon ?
            « développement durable » et « villes en transition », n’a rien à voir avec « décroissance » …

            Et si, je maintient, « ils se font plaisir », … les pauvres n’ont pas le luxe de se lancer dans ce genre d’aventures. Ça coûte un bras de transitionner.

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          • olivier69 // 29.09.2013 à 19h17

            Vous entendez quoi au juste ? Parce qu’en terme d’argumentation, c’est plutôt lardé. Quel est le rapport entre « se faire plaisir » et l’honnêteté intellectuelle ? Si ce n’est la confusion. Et les pauvres n’ont aucun luxe tout court, c’est ma transition. Enfin, vous parlez du bras de qui ? Parce que pour le pauvre : c’est plutôt « pas de bras, pas de chocolat »….
            ps : En fait, tout est dans le gras. Un peu comme avec le cochon !

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          • Stéphane Grimier // 30.09.2013 à 12h44

            La réalité c’est que c’est bien yoananda qui se fait plaisir…. assez régulièrement d’ailleurs.

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      • olivier69 // 29.09.2013 à 19h50

        Bonsoir Patrick,
        Oui, une petite partie de la solution repose en effet sur un réaménagement du territoire.
        Vos propos ne sont pas catégoriques et le discours n’est pas calorifique. 🙂

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      • Dan // 30.09.2013 à 04h44

        Je ne suis pas certaine que le développement durable se fasse à travers le remplacement des tracteurs (à mazout) par des chevaux qui produisent 5 fois plus de CO2 que les tracteurs à puissance égale. Localement c’est peut-être bien joli, mais pour les 10 milliards d’habitants que nous serons bientôt ça ne passe pas…

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        • olivier69 // 01.10.2013 à 12h41

          Bonjour Dan,
          Et si on continue comme cela, nous n’avons plus qu’à tuer les chevaux. Personne ne pense qu’il faut revenir en arrière. Consommer mieux et moins est un progrès (cf externalités).

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  • Garde CH // 25.07.2012 à 08h44

    Robert Reich écrit :
     » Les cyniques soupçonneront les Républicains d’espérer en silence que l’économie reste mauvaise jusqu’au jour de l’élection.  »
    Garde CH écrit :
     » Les réalistes observent les traites Républicains espérer en silence que l’économie reste mauvaise jusqu’au jour de l’élection. « 

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  • Jean-Baptiste B // 25.07.2012 à 09h07

    Politique centrale du New Deal, le WPA a embauché des millions de travailleurs non-qualifiés durant la grande dépression pour réaliser des travaux d’infrastructure : construction de routes, bâtiments publics, etc.

    Même s’il est vrai que la plupart étaient sous-qualifiés (c’était l’époque, et de toutes façons, les plus faibles sont toujours ceux qui souffrent le plus, économiquement aussi), il y avait ds emplois beaucoup plus qualifiés dans ces divers programmes de Roosevelt (il n’y avait pas que le WPA), qui ont alphabétisé des masses d’adultes, construit des routes, des ponts, aménagé le détroit du Mississipi (il faudra attendre l’incurie du privé et l’ouragan standard Katrina pour retrouver des sinistres), et même Milton Friedman a pu ainsi trouver un boulot d’économiste, nettement moins sous-qualifié donc, et il approuvait cette politique.


    Mlton Friedman !
     
    À noter que le WPA fut en fait initialisé par Hoover, mais c’est Roosevelt qui a systématisé et donné de l’ampleur à cette initiative. Et surtout, ce sont les déficits publics de Roosevelt qui vont sortir les États-Unis de la dépression des années 1930, avec l’exception de 1937 qui confirme la règle : cette fois le budget avait été restreint, et l’économie avait replongé.

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    • Benjamin Franklin // 25.07.2012 à 12h00

      « ce sont les déficits publics de Roosevelt qui vont sortir les États-Unis de la dépression des années 1930 »
      Ah bon ? Vous pouvez détailler ? Avec des indicateurs précis, genre l’évolution de la production industrielle ? Des dates sur les différentes mesures ?

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    • chris06 // 25.07.2012 à 12h39

      Il me semble que la deuxième guerre mondiale y est aussi pour quelque chose, non? D’où la boutade d’un autre grand néo-keynesien du même genre que Reich, Paul Krugman, qui suggère qu’une guerre avec des extra terrestres pourrait nous sortir du merdier.

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      • Jean-Baptiste B // 25.07.2012 à 18h00

        @ Benjamin et Chris
        Voici un article sur la grande dépression illustrant mes dires http://neweconomicperspectives.org/2010/12/ready-for-1937-v2.html
         
        Certes, la crise en sera pleinement purgée qu’avec la guerre, parce que là seulement, les déficits publics et l’emploi direct des chômeurs sera établi sans résistance et complètement. À côté les deux New Deals sont des tentatives très édulcorées pour pusillanimité de temps de paix.

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        • Benjamin Franklin // 26.07.2012 à 13h44

          Intéressant. L’article admet au moins de manière claire que Roosevelt a été élu sur un programme aux antipodes de ce qu’il a effectivement réalisé. Bonjour l’honnêteté.

          Je connais une autre version de l’histoire du New Deal :
          http://www.quebecoislibre.org/07/070114-2.htm

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          • norbix // 26.07.2012 à 16h52

            L’article que vous citez comme son auteur (cf plus bas) ne sont pas neutres. Vous pouvez penser que le laisser-faire et l’intérêt individuel suffisent au bien être collectif. Selon moi, c’est une vaste fumisterie. Nos manières de regarder les choses en resteront, me semble-t-il, à jamais irréconciliables.

             Lawrence W. (Larry) Reed (born September 29, 1953) is president of the Foundation for Economic Education (FEE), headquartered in Irvington-on-Hudson, New York, a position he has held since September 1, 2008. Before joining FEE, Reed served as president of the Mackinac Center for Public Policy, a Midland, Michigan based free-market think tank

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          • Benjamin Franklin // 26.07.2012 à 18h34

            Evidemment qu’il n’est pas neutre. Personne n’est neutre.

            En attendant, la totalité des faits évoqués sont explicitement vérifiables.
            http://en.wikipedia.org/wiki/File:1930Industry.svg

            On observe parfaitement :
            -que la décrue de la production industrielle précède de peu le krash
            -que la reprise économique commence en mars 1933. Les premières mesures de Roosevelt à ce moment sont alors l’Economy Act, une coupe dans les dépenses publiques qui permet de stabiliser le déficit créé par Hoover, et l’Emergency Banking Act, qui a permis de faire le tri entre les banques solvables et non solvables
            -que juin 1933 marque un coup d’arrêt brutal à la reprise. Bizarrement, c’est le moment où le National Recovery Administration, monstruosité dirigiste et coeur du premier New Deal, entre en vigueur
            -que l’économie marque le pas jusqu’en 1935, moment où la Cour Suprême abroge la NRA
            -que la reprise vigoureuse est brisée à l’été 1937. Moment où les mesures du Wagner Act, voté en 1935, entrent effectivement en vigueur. Ajoutons aussi les cotisations de la nouvelle Social Security et la taxe sur les revenus non distribués, au même moment.
            -1938 marque la montée en puissance de la « coalition conservatrice », alliance au congrès des républicains et des démocrates anti-New Deal, qui fera oposition aux mesures les plus dirigistes de Roosevelt, notamment sa tentative de prise de contrôle de la Cour Suprême.

            Après, vous pouvez essayer de donner votre propre version de la Grande Dépression. Qui expliquerait aussi pourquoi le Royaume-Uni, qui a pratiqué une politique économiste de pure austérité dès 1931, fut le pays où la dépression fut la plus courte et la moins marquée.

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          • norbix // 27.07.2012 à 07h11

            Oui l’austérité ça marche : en UK, En Europe, c’est la grosse éclate ces temps-ci !!!

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          • Benjamin Franklin // 27.07.2012 à 08h14

            Une austérité ??

            Mais QUELLE austérité ?

            http://epp.eurostat.ec.europa.eu/tgm/table.do?tab=table&init=1&plugin=0&language=fr&pcode=tec00023

            Des chiffres, des faits réels à citer ?
            L’austérité, ce serait juste un ralentissement de l’AUGMENTATION des dépenses publiques ??

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          • Benjamin Franklin // 27.07.2012 à 11h41

            Ok, alors définissons ce qu’est l’austérité !

            Parce que l’austérité dont on nous bassine les oreilles dans les média, c’est invariablement la baisse des dépenses publiques.

            « Cela ne change que peu de choses, même s’il convient évidemment d’être vigilants sur la qualité du service public…  »

            Oh que si ça change des choses, ça change que quand la qualité est pourrie, on peut aller mettre sa cotisation ailleurs. Quand le service est de bonne qualité, les gens le paient VOLONTAIREMENT, qu’il soit public ou privé peu importe.

            « Amusant comme personne ne vient s’étonner du fait que le poste “telecom” ou “bagnole” ou “voyages” ou “marketing” ou “maquillage” augmente lui aussi très fortement… »

            Mais vous êtes sûr que vous vivez en France ? Le poste telecom il est en chute libre (et heureusement, merci Free), Bouygues et consorts doivent aller pleurnicher pour augmenter leurs tarifs. Le poste bagnole, allez en parler à PSA. Le poste voyages, les voyagistes serrent les dents. Etc etc.

            Quand l’économie va mal, ça ne me choque pas qu’on commence par tailler dans le superflu avant de tailler dans l’important (la santé, l’éducation, etc). Mais ça me paraît normal AUSSI que si les salaires dans le privé baissent, ceux des fonctionnaires fassent de même, question d’équité. Et ça me paraît logique AUSSI que, si on préserve les dépenses importantes, celles-ci ARRETENT d’augmenter en attendant la reprise. On ne crame pas la richesse qu’on n’a pas.
            Et avant qu’on ne m’accuse encore d’être une hyène antisociale, c’est le boulot des syndicats de s’assurer que les capitalistes réduisent eux aussi leurs dividendes. Et c’est le boulot de l’Etat de mettre en faillite proprement les entreprises et les banques qui n’encaissent pas le choc et les défauts de paiement en cascade.

            En période de crise, contrairement à ce qu’a raconté Keynes pendant une partie de sa vie, il faut augmenter l’épargne pour éponger les pertes et réinvestir, et donc nécessairement réduire la consommation.

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          • Benjamin Franklin // 27.07.2012 à 16h09

            Je n’ai pas dit non plus que la situation actuelle était idéale, loin de là.

            Oui, ça peut paraître logique que l’éducation et la santé prennent de plus en plus de place dans l’économie. Il n’y a par contre aucune raison que ces dépenses soient forcément et intégralement des dépenses publiques. Le secteur mutualiste de droit privé peut très bien s’en sortir tout seul, les exemples ne manquent pas. Le jour où les syndicats monnaieront leur soutien contre l’adhésion à une mutuelle un poil redistributive, la « solidarité » se manifestera assez vite.

            Et oui, les salaires réels des fonctionnaires souffrent aussi. Mais ça ne veut pas dire pour autant que l’argent public est mieux utilisé. Au contraire, même. Pour caricaturer, on peut baisser les salaires des profs tout en multipliant les comités théodules sur l’éducation et en commandant des iPads pour les 6e.

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          • Globule rouge // 29.09.2013 à 22h07

            Le systeme de santé « ultra-liberal » auquel vous aspirez est illustré parfaitement par les USA : une depense largement superieur a la notre, pour une population beaucoup moins couverte. Bref plus cher pour moins de personnes en beneficiant…. ca c’est une belle reussite….

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          • Benjamin Franklin // 30.09.2013 à 23h16

            @globule rouge
            Merci de ne pas déformer la réalité. Les USA ont des dépenses de santé PUBLIQUES par tête parmi les plus élevées au monde

            http://danieljmitchell.wordpress.com/2013/02/23/which-nation-has-the-most-per-capita-government-spending-on-healthcare-france-italy-the-united-states-sweden-canada-greece-or-the-united-kingdom/

            France, dépenses de santé PUBLIQUES : environ 8.5% du PIB
            USA, dépenses de santé PUBLIQUES … environ 8.5% du PIB

            Si les dépenses privées aux USA sont plus importantes qu’en France, c’est p’tet parce que, malgré tout ce pognon, l’Etat n’est pas fichu d’assurer une santé de qualité ?

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  • Benjamin Franklin // 25.07.2012 à 09h28

    Mais ce monsieur persiste et signe dans les clichés économiques !

    « Entre l’offre et la demande, le problème n’est pas du côté de l’offre. »

    si c’était vrai, ça voudrait dire que les prix sont suffisamment bas pour permettre aux gens de consommer à leur guise. Ce n’est pas le cas.
    Que les coffres des entreprises soient pleins de monnaie, on s’en moque : il faut que cette monnaie puisse être convertible en biens réels pour investir.

    Que les consommateurs cherchent à se désendetter est parfaitement normal et sain. Après les malinvestissements du « boum » immobilier, il faut liquider les mauvaises dettes, reconstituer une épargne de bonne qualité.

    Ce que Reich ne réalise pas, c’est qu’une politique de relance ne crée PAS de richesse en soit.
    Si les dépenses publiques supplémentaires sont financées par de l’impôt nouveau, ce que gagne le consommateur par ces dépenses, il le perd en taxes.
    Si ces dépenses publiques sont financées par de la dette non-inflationniste, ça veut dire que l’épargne (monétaire ET réelle) sera captée par cette dette. D’une part ça veut dire que l’investissement privé perd les ressources récupérées par l’investissement public, d’autre part ça suppose l’existence d’une épargne physique réelle. Les américains n’en ont plus, et les asiatiques réduisent la leur. On va la trouver où ?
    Enfin, si les dépenses publiques sont financées par de la création monétaire, et bien l’inflation va annuler les gains monétaires du consommateur.

    Les keynésiens comme Reich s’entêtent à mélanger distribution et création de la richesse.

    Depuis le début de la crise, les régulateurs publics occidentaux se sont presque tous acharnés à maintenir la consommation (qui apparaît dans le PIB, qui fait joli à présenter aux média) à des niveaux élevés par la dépense publique.
    Ce qu’ils ne savent ou ne veulent pas voir, c’est que cela s’est fait aux dépens de l’investissement (dont une part considérable n’apparaît PAS dans le PIB… donc les court-termistes du gouvernement s’en fichent).
    Cette incompétence criminelle ne fait que retarder la reprise économique.

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    • norbix // 25.07.2012 à 11h20

      Et la crise de 2007, ça ne vient pas d’une problème de demande ? L’endettement des ménages, ça ne vient pas de la compression des salaires ? 

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      • Benjamin Franklin // 25.07.2012 à 11h51

        Non dans les deux cas.

        La crise de 2007 a commencé quand l’économie hors bulle immobilière des pays occidentaux n’a plus été capable de générer la richesse pour payer les intérêts des prêts immobiliers contractés, du fait du détournement de l’investissement exercé par l’immobilier.
        La remontée du taux directeur de la Fed, pour calmer l’inflation, fut une des étincelles de l’effondrement de la bulle, en augmentant fortement la valeur des traites.

        L’endettement des ménages n’est pas non plus lié à la compression des salaires. D’ailleurs, les pays qui ont connu une compression salariale, par exemple l’Allemagne, ont vu l’endettement des ménages rester stable, voire se résorber.

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        • jacqueline // 29.09.2013 à 14h26

          Siemens : une restructuration à 3 milliards d’euros
          Publié le 30-09-2008 à 17h26
          Challenges.fr

          Le conglomérat allemand a prévu de supprimer 16.750 emplois dans le monde, dont plus de 5.000 en Allemagne.

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        • olivier69 // 01.10.2013 à 12h51

          Je vous l’ai dit ! Jeu de sémantique et magie de la compta ! Et l’épargne appartient-elle aux dettes ? ou aux japonais ? Dettes et épargne appartiennent aux japonais…D’ailleurs, la richesse japonaise est à la hauteur de leur pauvreté (1/6 sous le seuil de pauvreté). Le Japon, le fardeau de l’épargne mondiale ?

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      • chris06 // 25.07.2012 à 12h07

        vu que l’endettement des ménages, en France, est dû pour 82% au crédit hypothécaire j’ai du mal à comprendre comment la compression des salaires (qui reste encore à vérifier) explique pourquoi les gens se sont mis à s’endetter et payer des prix aussi exorbitants pour leurs logements?

        Plutôt que d’essayer de stimuler encore plus la demande par toute une série de dispositifs qui se traduisent par encore plus d’endettement public, on ferait mieux, comme le suggère Benjamin, de liquider tous ces mauvais investissements dans le boom immobilier et laisser chuter les prix. 

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        • step // 25.07.2012 à 14h12

          et payer des prix aussi exorbitants pour leurs logements?

          ah misère, encore raté, ce n’est pas prix immobiliers qui monte c’est la valeur du papier monnaie qui baisse. Regarde l’or ou les métaux ou les prix de tout ce qui est concret. C’est le principe même du mec en chute libre depuis son gratte-ciel qui se demande pourquoi son immeuble s’envole.  

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          • chris06 // 25.07.2012 à 14h29

            quand je parlais d’exorbitants, je parlais en relation avec le niveau des revenus, ou bien vas tu me soutenir que les prix des logements n’ont pas atteint des niveaux exorbitants?

            PS: aux dernières nouvelles, les prix des logements (en France et surtout ailleurs, USA, GB, Esp, NL, Chine), de l’or, des métaux, etc… sont plutôt orientés à la baisse ces derniers temps. 

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          • step // 25.07.2012 à 15h11

            ah oui par rapport au niveau des revenus, tu as raison à 100%. Mais ou est-il écrit que maintenant un salaire cela ne doit pas permettre d’avoir son chez soi ?

            PS réponse : normal en phase de récession, mais il faut regarder les volumes car une économie à l’arrêt achète de moins en moins. Ca fait une belle jambe que les prix auquel on ne vend pas descende si tu veux mon avis. Ce qui va se passer sur le marché immobilier c’est plus sa glaciation que sa baisse si tu veux savoir ce que je pense. Pour être clair, comme au supermarché : 70% de baisse ! sur 3 produits ! (sauf que là il n’y aura effectivement que ces 3 produits là dans le supermarché).  La seule hypothèse de vraie baisse massive avec un marché alimenté, c’est des millions de gens à la rue expropriés par leur banque, je préfère me dire que le gouvernement interviendra pour faire un moratoire sur les prêts si cette situation se produit.

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          • Patrick Luder // 25.07.2012 à 18h09

            @ chris06 

            L’or à la baisse ?
            + 5% en un mois
            + 25% en 1 an
            + 100% en 5 ans
            + 270% en 10 ans    

            L’Argent peut-être ?
            + 5% en un mois
            + -2% en 1 an
            + 150% en 5 ans
            + 350% en 10 ans    

              … et les deux sont en forte hausse ces derniers jours … 

            source https://boerse.trade-net.ch/trade-net/dyn/detail/detailChart.jsp 

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          • chris06 // 26.07.2012 à 08h29

            @Patrick,

            l’or a atteint 1890 $/oz en Août 2011, il est aujourd’hui à 1600 $/oz, c’est ce que j’appelle une tendance baissière « ces derniers temps », et tu peux regarder pour les autres métaux c’est la même chose. 

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          • Patrick Luder // 26.07.2012 à 10h09

              
            @ chris
            Pour un investissement à long terme, il ne faut regarder que l’évolution sur plusieurs années, afin de sortir des influences temporaires des marchés … Les métaux arrivent en bout de ressources, on à pu extraite toujours plus vite ces dernières années avec d’énormes moyens techniques, mais ces matières premières arrivent maintenant à leur limite générale. J’ai mis ces graphiques en ligne, exprès pour ce blog, merci d’au moins les regarder   😉
            http://www.luder-bois.ch/OR-Evolutuion10Ans-20120726.pdf
            http://www.luder-bois.ch/Argent-Evolution10Ans-20120726.pdf
              
            voir aussi http://www.euporos.ch/pourquoi_investir.php
              

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          • chris06 // 27.07.2012 à 05h24

            @Patrick,

            50000? c’est quoi l’échelle de tes graphiques?  L’or est côté en $/oz, actuellement il est à 1600 $/oz et il était à près de 1900 $/oz il y a un an. Quand je dis qu’il est sur une tendance baissière ces derniers temps, c’est un fait indiscutable mais ça n’est pas un conseil d’investissement! De toutes façons, la tendance passée n’est pas un indicateur de la tendance future, ceux qui se contentent, comme toi, de regarder un graphique de l’évolution du prix d’un bien pour en déduire l’évolution future sont de très mauvais investisseurs!

            PS: ça fait à peu près cinq ans que je m’intéresse à l’or, j’en ai acheté en 2007 que je conserve malgré la tendance baissière depuis un an   car il s’agit de la seule assurance contre une explosion du système monétaire international.

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          • step // 27.07.2012 à 09h09

            @ Patrick, merci de me documenter, c’est effectivement ce que je voulais dire. Qu’il y ait des mouvement ératiques en phase instable, c’est normal, mais sur des décénnies, cela rejoint un des posts d’olivier ou était représenté comparativement la valeur d’un dollar en correspondance or. Ce sont les grandes tendances qui m’importent, qu’on approche une phase instable, tu prêche un convaincu.

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        • norbix // 25.07.2012 à 14h33

          Je parlais des ménages américains. La demande américaine a été stimulé par le recours au crédit, mais les ménages en devenant insolvable ont fait craquer le système. Pour la France, si l’on croit ce que l’on entend, c’est à dire que le gouvernement va faire une politique économique orientée vers de l’offre (baisse des salaires), et que d’autre part le taux de chômage va croître (récession), il va se produire ici ce qu’il s’est produit là-bas – dans une moindre mesure puisque les ménages français n’ont pas disposé d’un revenu supplémentaire par hypothèque. Par contre, les revenus salariaux ou de substitutions déclinant, les ménages vont avoir du mal à rembourser leurs prêts. 

          L’accroissement de la productivité phénoménale depuis 150 ans permettrait pourtant une répartition des richesses différente.

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          • Benjamin Franklin // 26.07.2012 à 12h23

            Le gouvernement français, faire une politique économique orientée vers l’offre ?
            Ce serait une première depuis 40 ans !

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      • yoananda // 29.09.2013 à 17h57

        Non, ça vient du pic pétrolier d’une part (ressources de plus en plus chères à se procurer) et de la robolution d’autre part (le travail humain non qualifié sert de moins en moins à quelque chose).
        Et ça dépends si on parle des pays riches, ou pauvres, etc…

        L’explication par « la rémunération du travail n’a pas suivi celle du capital », n’est qu’un cache sexe.

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  • Toto // 25.07.2012 à 11h29

    « Il pourrait lancer une nouvelle Works Progress Administration1 comme à l’époque de la grande dépression pour que les chômeurs de longue-durée puissent travailler sur des chantiers publics. »
    Mais bien sûr, YAKA construire des routes qui ne vont nul part, des nouveaux bâtiments publics inutiles…Ou alors des maisons individuelles pour tous! Alors que justement leur marché immobilier est en surcapacité.
    L’image d’épinal que j’ai des grands travaux du New Deal de Roosevelt, c’est des millions d’américains qui se retroussent les manches pour construire des routes et des lignes de trains :
    http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/3/7/4/000143473_5.jpg
    C’est beau…Mais c’était y’a plus de 80 ans.
    Mais sérieusement!? Aujourd’hui, un chantier de BTP, y’a une machine de l’an 2012 qui fait le travail de 50 hommes de l’an 1929.

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    • Patrick Luder // 25.07.2012 à 12h20

      Tout à fait exacte,
      l’emploi doit retrouver une place dans la société
      SANS recherche d’une augmentation de la production et de la consommation … 
      On peut le faire par des produits responsables
      en lieu et place des produits de masse !

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      • step // 25.07.2012 à 14h22

        je suis d’accord avec ton raisonnement fondamentalement patrick mais ceci ne peut se faire que dans le cadre d’une économie encadrée qui va faire crier au sovietisme instantanément. Si on laisse le choix au gens et au moins pour 2 générations, il choisieront l’irresponsable en se défaussant sur les générations futures. L’instinct de conservation cela ne marche que pour soi ou à la limite pour les membres de familles de plus en plus atomisées, certainement à long terme pour l’humanité.
        Pour mettre en place ce genre de fonctionnement il faut un protectionnisme aux frontière (OMG!) basé sur une élimination des produits moins disants sociaux et ecologiques. En gros on interdit les imports de pays pratiquant la traite humaine (exit, chine et autres sweat shop asiatiques) et on aligne toutes les normes écologiques sur les pays nordiques et on complète tout ce qui manque. On exige des garanties de 20 ans minimum sur tous les produits et on explique a fond qu’en terme de pouvoir d’achat faudra s’habituer à acheter un frigo tout les 20 ans. gloups.  

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        • step // 25.07.2012 à 14h23

          lire « certainement pas pour l’humanité dans sa globalité… »

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          • Durruti // 27.07.2012 à 12h36

            je suis convaincu qu’une population informée correctement ferait d’elle même les bons choix

            Et les ouvriers de l’armement vont quitter leur emploi pour se lancer dans une activité plus éthique? Quand il s’agit de sacrifier du confort pour donner naissance à un avenir lointain plus serein, j’ai bien peur que la connaissance et l’intelligence ne suffisent pas. Aujourd’hui ce sont les valeurs profondes de tout un chacun qui ont été perturbées; je ne parle pas des valeurs déclarées mais bien de quelque chose de beaucoup plus profond.
            La question est peut-être: tout modèle de société implique-t-il nécessairement des compromis de l’individu avec sa conscience?

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          • step // 27.07.2012 à 12h47

            j’ai dit cette anerie moi ?

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        • Patrick Luder // 25.07.2012 à 18h21

          Euh … Oui et non …

          S’il y a bien des villes en transitions ou des régions fortement locavore, c’est effectivement encore un minipourcentage.

          Pour corriger l’économie folle, il faudra effectivement une forte régulation … mais nous en sommes encore loin !

          Pour ma part, je suis convaincu qu’une population informée correctement ferait d’elle même les bons choix, le problème est que la majheur partie de la société actuelle est sous la coupe de l’industrie de consommation, la médiatisation permanent et l’hyper-connectivité, toute cette masse d’iinformation couvre actuelleemnt le débat de fond. => donc remplacer l’information de masse (quantité) par une information de qualité …

          Dans tous les cas la société s’adaptera (de gré ou de force) aux limites des ressources et au mode financier qui lui est imposé, jusqu’à la limite de vivre décemment …

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          • step // 25.07.2012 à 23h05

            revoir la communication sur la consommation, vaste programme, les entreprises ne le feront pas de leur propre chef, elles sont trop dépendantes des usures programmées et donc du gaspillage, je pense qu’adaptation il y aura et qu’elle sera très douloureuse et forcée car la capacité de moutonification de nos médias, cela fait 20 ans qu’elle agit dans les têtes.

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  • step // 25.07.2012 à 15h26

    Un petit hors sujet à ranger dans les bests of de l’été et au choix dans le chapitre « misère de la sous-traitance », « le boulot, c’est la santé »,  » bosse et ferme là, les joies du dialogue social employeur/employé libre et non faussé » ou « on achève bien les ouvriers »

    http://www.courrierinternational.com/article/2012/07/24/les-ouvriers-de-fukushima-invites-a-truquer-leurs-dosimetres

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  • step // 25.07.2012 à 15h35

    allez un petit dernier pour la route, au choix « les prisons chinoises, mes plus belles années »,  ou « le monopoly inversé »

    http://www.courrierinternational.com/article/2012/07/24/plutot-la-prison-que-l-hospice

    Comme quoi, savoir faire une sale gueule de vilain délinquant, c’est bon pour sa retraite, pensez y !

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  • step // 25.07.2012 à 15h43

    enfin pour les déprimés par mes posts, sachez que http://www.courrierinternational.com/article/2012/07/24/non-l-homme-n-est-pas-bon-pour-les-requins

    en plus on est des mauvais comestibles. C’est vraiment la loose.

    Tiens pour remonter le moral sachez que « selon le figaro » y a plus de glace au pole nord…. oula j’ai comme un doute vu que dans ce cas, ma ville serait sous la mer (entre 2 et 5 m d’altitude).
    http://www.lefigaro.fr/environnement/2012/07/25/01029-20120725ARTFIG00343-groenland-sa-calotte-glaciere-a-presque-entierement-fondu.php

      

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    • Vénus-Etoile du Berger // 25.07.2012 à 18h29

      Concernant le premier paragraphe de Step
      Selon l’article « Et les êtres humains ne sont pas vraiment un mets de prédilection pour les requins, car contrairement à un phoque bien gras, nous sommes un mélange de tendons, de cartilages, de combinaison en caoutchouc et de planche de surf. Les attaques ont généralement lieu sur un malentendu. »
      Venus : Excusez-moi monsieur le requin c’est un malentendu rendez-moi ma jambe s’il vous plaît.
      Step : « en plus on est des mauvais comestibles. C’est vraiment la loose. »
      Bonjour Step, je ne suis pas déprimée de vos posts cependant j’ai quand même lu, j’espère que vous me donnez la permission, merci.
      En effet  Big problème « c’est la loose »
      ben soit, il faut grossir, ou bien enlever sa combi ou bien faire du Morey Boogie.
      Et dire que c’est un expert qui a fait l’étude, cet expert fait bien plus peur que le film « les dents de la mer de 1975 » ! au vu de son compte rendu.
      Selon l’article « Depuis la dernière attaque d’un requin blanc début juillet, la cinquième en 10 mois, la peur gagne l’ouest de l’Australie. Les autorités ont fait fermer les plages » 
      Et ben dis donc, c’est l’affolement en Australie et en attendant ils cherchent toujours le jeune surfeur attaqué par un requin…
      Ici personne ne s’affole….

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      • dany // 29.09.2013 à 13h03

        Cet expert donne les mêmes explications qu’Yves Paccalet, ex-
        bras droit du Commandant Cousteau; http://www.yves-paccalet.fr/2013/05/10/requin-tueur-surfeur-tue-le-requin-ny-est-pour-rien
        Merci de nous alerter à propos des des experts farfelus…

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        • Vénus-Etoile du Berger // 29.09.2013 à 14h29

          Mon commentaire était humoristique, dommage que vous ne l’ayez pas compris.

          Par contre,Yves Paccalet n’explique pas du tout la même chose que cet expert.
          Il se bat pour la protection de cette espèce peu comprise, il est contre le fait qu’on les abatte sous prétexte qu’elle représente une menace pour l’humain. Cette espèce doit être préserver car elle est en voie d’instinction.

          Le fait que nous ayons une combi, que nous soyons gros ou bien maigre ne permet pas de conclure sur une probable attaque ou bien pas d’un grand requin blanc.

          Qu’en est-elle la raison?
          S’est-il senti attaqué? A-t-il eu peur? Avait-il faim ?
          Nous pouvons nous poser de multiples questions dont nous ne connaissons pas toutes les réponses.

          Nous pouvons observer qu’il existe de multiples comportements.

          J’ai vu toutes les expéditions du commandant Cousteau.

          L’expédition Cousteau sur le grand requin blanc a duré plus de 2 années.

          Il existe plus de 350 espèces de requin.

          Le requin blanc est malheureusement peu connu.
          Nous ne connaissons pas beaucoup de choses sur le grand requin blanc.

          Une seule question finale à se poser, l’attaque est-elle délibérée ou bien est-ce une erreur?

          L’Australie est le pays au monde le plus concerné par les requins.
          Voici, l’expédition Cousteau:
          Le grand requin blanc, seigneur solitaire des mers
          http://www.youtube.com/watch?v=tMsgunbRkPA

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  • DAN // 25.07.2012 à 17h45

    En premier lieu pour parler des USA , leur décadence économique provient du fait que ce sont les financiers qui ont le pouvoir , le meilleur exemple Obama est une marionnette de Wall Street . Qu’ a -t-il fait depuis la crise des subprimes : rien et moins que rien . Les institutions US sont entre les mains d’une mafia qui ne voit comme au temps de la prohibition le fric rien que le fric qui on a strictement rien à foutre que 45 millions d’américains sont clochards . Attendre de cette mafia une orientation économique sérieuse c’est encore un conte de fée . A ce sujet l’Europe a pris l’exemple américain donc il ne faut s’étonner du boulversement des mentalités !!!

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    • Brice Goe // 27.07.2012 à 12h56

      « le meilleur exemple Obama est une marionnette de Wall Street . Qu’ a -t-il fait depuis la crise des subprimes : rien et moins que rien »
       
      Oui, et pourtant, on allait voir ce qu’on allait voir. Après la crise de 2008 et l’élection d’Obama, plus rien n’allait être comme avant. On allait tirer les leçons d’un capitalisme financier sauvage, destructeur, inégalitaire. « Oui Madame, Barack étant noir, il sait ce que sait la misère et l’inégalité. Alors, il saura prendre le taureau par les cornes et nous délivrer des méchants ».
       
      Finalement, c’est reparti de plus belle ! Obama ? Bof, un Bush en modéré !

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      • Vénus-Etoile du Berger // 28.07.2012 à 08h11

        @brice «  Après la crise de 2008 et l’élection d’Obama, plus rien n’allait être comme avant »
        réponse:Bonjour, Barack est en fonction depuis le 20 janvier 2009, il ne va pas réduire les profondes inégalités aux USA d’un coup de baguette magique en 3 années alors qu’elles existent depuis des siècles, ce n’est pas un surhomme, et pour la crise 2008, ce n’est pas une petite crise, la preuve elle dure toujours et nous en avons pour un moment encore.
        @ brice « Barack étant noir, il sait ce que sait la misère et l’inégalité »
        réponse: Bonjour, tous les noirs ne sont pas miséreux, quelle drôle de caricature.
        @ Alors, il saura prendre le taureau par les cornes et nous délivrer des méchants”.
        réponse:
        Vous devez confondre avec Zorro, le justicier masqué qui combat l’injustice, personnage fictif.
        Au fait, vous radotez souvent en employant le mot « les méchants »
        Je ne comprends pas les méchants c’est qui ?.

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        • Brice Goe // 28.07.2012 à 08h42

          « il ne va pas réduire les profondes inégalités aux USA d’un coup de baguette magique en 3 années alors qu’elles existent depuis des siècles »
          Espérons alors qu’il fera un 2ème mandat. Yes, he can !
           
          « tous les noirs ne sont pas miséreux »
          Encore heureux, il ne manquerait plus que ça !!!
           
          « Vous devez confondre avec Zorro »
          On en est pas loin. C’est pas lui qui a attrapé Ben Laden ?
           
          « vous radotez souvent en employant le mot les méchants »
          Ne faîtes pas un fixation pas sur moi, je n’en vaut pas la peine. En plus, je suis déjà pris.

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          • Vénus-Etoile du Berger // 28.07.2012 à 09h05

            @Brice «  Ne faîtes pas un fixation pas sur moi, je n’en vaut pas la peine. En plus, je suis déjà pris. »
            euh ?aucune fixation de ma part, simplement le mot « méchant » est souvent utilisé dans des commentaires en redondance, je ne comprends pas trop la signification car pour ma part c’est trop général.
            Pour la fin de votre phrase à savoir je cite « en plus, je suis déjà pris » vraiment, vous êtes comique, très drôle. Je préfère en rigoler.
            Eh, vous n’avez pas un peu les chevilles qui gonflent? 

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      • Vénus-Etoile du Berger // 28.07.2012 à 08h19

        Barack est le premier président des Etats-Unis Afro-Américain.
        Le monde entier a applaudi car son parcours est incroyable.Voilà chapeau bas tout de même.

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        • Brice Goe // 28.07.2012 à 08h44

          Je suis entièrement de votre avis

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          • Vénus-Etoile du Berger // 28.07.2012 à 08h53

            Essayons alors de garder un peu d’espoir pour une future réduction significative des inégalités. Cependant, elles ne pourront pas malheureusement être enrayées complètement restons lucide.

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          • Brice Goe // 28.07.2012 à 09h27

            Oui, ne dit-on pas que l’espoir fait vivre !?
             
            Quant à faire preuve de lucidité, oui. D’ailleurs, revenons-en au commentaire initial, celui de DAN : Obama ne pourra pas faire grand chose dans sa lutte contre les inégalités pour la simple et bonne raison qu’il ne détient pas le (plus gros du) pouvoir.

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  • Dany // 29.09.2013 à 08h36

    C’est pour relancer la consommation que les Américains ont voulu le marché transatlantique qui fera de l’Europe un satellite des Etats-Unis!

    Voir l’article de Jacques Nikonoff qui met en garde contre ce projet qui se fait encore une fois de la manière la plus discrète possible sans aucune consultation populaire…

    http://www.m-pep.org/spip.php?article3357&fb_action_ids=522268861172240&fb_action_types=og.likes&fb_source=other_multiline&action_object_map=%5B200980316725151%5D&action_type_map=%5B%22og.likes%22%5D&action_ref_map=%5B%5D

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  • medomai // 29.09.2013 à 11h17

    Bonjour Olivier,

    De petites nouvelles de nos cousins helvétiques et de M. Condamin-Gerbier. Il semblerait que tout le monde fasse « profil bas » des deux côtés :

    http://agefi.com/une/detail/artikel/la-dissuasion-par-le-ridicule.html

    « Pa

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    • medomai // 29.09.2013 à 11h19

      « Dissuasion par le ridicule… »

      Pas si ridicule que ça, vu le remue-ménage pour les banques suisses et les politiciens français…

      Mettons de côté les égos nationaux froissés des deux côtés, et admettons tout de même que quelque chose a changé.

      Au plaisir de vous lire.

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  • Lisztfr // 29.09.2013 à 13h52

    J’ai écouté 3D aujourd’hui, dont voici l’intitulé :

    http://www.franceinter.fr/emission-3d-le-journal-dette-5000-ans-dhistoire-et-tous-au-cirque

     » Dans 3D dimanche, une histoire de la dette car elle accompagne les civilisations depuis 5000 ans. La dette, qui a précédé la monnaie, est une histoire du pouvoir, le crédit établissant une dépendance. Nous n’en avons donc pas fini avec la dette.

    David Graeber est notre invité.

    Enfin la solution proposée était de rétablir une monnaie virtuelle si j’ai bien compris, qui ne signifie que notre engagement.. c’est un rêve, parce que la monnaie n’est valable que dans un marché, qui dit marché dit spéculation.

    Une monnaie hors marché, locale, est un ticket dont la valeur est fixée. Donc le prix des marchandises par rapport à celle-ci est fixe. On n’est plus dans l’économie dite libre.

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    • olivier69 // 29.09.2013 à 23h29

      Bonsoir Lisztfr,
      Non, qui dit monnaie dit spéculation (confusion). La spéculation est par nature, une caractéristique temporelle de la monnaie : réserve de valeur (un nombre peut servir de référence par ex mais cela ne change pas le problème pour autant). Il n’y a pas spéculation quantitative (prix relatifs). D’ailleurs, on se demande si il y a réellement un marché. La spéculation ne peut être que monétaire. C’est marrant comment la fonction psychologique (une des dimensions) de la monnaie est oubliée. Certains veulent nous faire croire en une monnaie unique virtuelle. Ils essayeront par tous les moyens de nous imposer une monnaie uniquement électronique. En vain,…Car le résultat sera une société à deux vitesses. Une partie des échanges se détournera du support. D’ailleurs, la monnaie scripturale est déjà virtuelle dans sa fonction d’intermédiaire des échanges. Je n’échange pas de la monnaie contre de la monnaie mais des marchandises contre des marchandises.
      En conclusion, encore plus de déséquilibres ! La monnaie sous n’importe quelle forme est un troc. Ce ne sont pas les références des concepts qu’il faut uniquement changer (la forme). Mais la définition institutionnelle elle même (le cadre) ! De mauvaises fondations restent de mauvaises fondations et ce, quelque soit l’édifice…Changer la forme de la monnaie ne change pas ses fonctions.
      ps : il y a plusieurs façons de changer les choses (le maquillage).

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  • jave // 29.09.2013 à 14h01

    L’article n’a pas pris une ride – Washington est toujours paralysé.
    Comme dirait Marlo et Avon de The wire : « The game is the game. Always. » (http://www.youtube.com/watch?v=V1U00ZCqmcE)

    On joue à se faire peur… et la mise augmente :

    « La droite républicaine, aussi folle que les ministres démissionnaires de Berlusconi, applaudit à la « fermeture de l’État » dont elle rêve. » (http://www.pauljorion.com/blog/?p=58706)

    « La fermeture de l’état », rien que ça… Je comprends mieux l’attachement des Américains au second amendement (qui garantit pour tout citoyen américain le droit de porter des armes). Avec les fadas qui dirigent le pays, demain tu peux te retrouver au Far-West, donc tu gardes ton flingue pour te défendre contre les desperados et les Indiens…

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    • yoananda // 29.09.2013 à 18h01

      Les US en ont un peu marre de l’etat fédéral centralisé qui se mêle de tout. Ils n’ont pas la culture de l’état nounou comme chez nous ou quelque soit le problème, la solution est toujours la même : plus d’état, plus de subventions, plus d’interventionisme, plus d’impôts.
      C’est quand même dingue, quand on y réfléchit cette réduction de la pensée humaine à de simples expédients que même le bon sens suffiraient en principe à contredire.
      Mais non, ça passe comme une lettre à la poste.
      Les US, du moins une partie, semble avoir gardé un peu de ce bon sens paysan. Mais je doute que ça n’aille bien loin au final, car ils n’ont pas le choix, ils ont un état profond qui ne permettra pas qu’on lui coupe les ailes … alors qu’il est si proche de l’infini ! lol

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  • Dan // 29.09.2013 à 19h51

    En conclusion Mr Berruyer , ce n’est plus intéressant de disserter sur les States une nation qui a perdu toutes crédibilités et morale , une nation haït du monde entier , une nation corrompue ou règne la mafia de l’argent et du crime , une nation ou plus de 50 millions d’américains souffrent de la misère . Le modèle américain n’est plus un modèle de société , mais un modèle de décadence !

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  • medomai // 29.09.2013 à 21h12

    Bonsoir @Lisztfr, bonsoir Olivier,

    Juste à propos de la dette et de la situation américaine décrite par M. Reich, que diriez vous de jeter un rapide regard sur la situation des étudiants là-bas, paraît-il de plus en plus soumis à des « pratiques trompeuses ou prédatrices » de la part des banques tandis que les frais de scolarité explosent et que les étudiants eux-mêmes se noient dans leurs dettes (105 milliards de prêts fédéraux à 11 millions d’étudiants en 2012, quand même ! Comme 1euro=1.35$ ça fait du 7777$ en moyenne par étudiant non ?) :

    « Last year, the federal government lent $105 billion to over 11 million recipients. At a time when college costs are increasing and college students are drowning in debt, the federal government must ensure the integrity of student financial aid programs and step in if financial aid dollars are being diverted through deceptive or predatory practices. » Source : http://democrats.financialservices.house.gov/press/PRArticle.aspx?NewsID=1584

    A comparer avec l’aide au prêt en France (à côté on a l’air petits joueurs, mais vu le danger de certaines dettes, vaut mieux ! données 2011) :

    « Lancé en septembre 2008, le prêt étudiant garanti par l’État est un dispositif de prêt sans conditions de ressources et sans caution parentale ou d’un tiers. (…)  À ce jour, 19.500 prêts ont été contractés depuis 2008 pour 150 millions d’euros. » Source : http://www.letudiant.fr/loisirsvie-pratique/aides-financieres/un-nouveau-pret-etudiant-ouvert-a-tous-19614.html

    Qu’en dites-vous ?

    Au plaisir de vous lire.

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    • medomai // 29.09.2013 à 21h20

      Petites corrections :

      « 105 milliards de $ de prêts fédéraux à 11 millions d’étudiants en 2012, et comme 1euro=1.35$ ça fait du 7777 euros en moyenne par étudiant » Je me trompe ?

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    • Patrick Luder // 29.09.2013 à 21h55

      Un prêt d’étude n’est pas une bourse, un prêt doit se rembourser dans tous les cas, une bourse ne se rembourse que dans certaines cas, par exemple si interruption des études (volontaire ou non).

      Les jeunes et les études mériteraient plus d’attention, que de gâchis !!!

      Combien de jeunes qui entrent finalement dans la vie active par un tout autre domaine que celui de leurs études et qui n’y reviennent jamais ?

      Combien d’étudiants abandonnent leurs cursus avant la fin de leur formation ?

      Combien de brillants jeunes doivent renoncer à toute étude pour des questions financières ?

      N’oublions jamais que la jeunesse est notre avenir à tous …

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  • Lisztfr // 29.09.2013 à 22h18

    Bas les masques…

    Je suis si intolérant parce que celui qui ne résout pas mon problème l’aggrave, autrement dit un discours biaisé n’est pas seulement condamnable au nom de l’intelligence mais au nom du mal qu’il me fait, en retardant la résolution des problèmes ! A bientôt 50 ans, je ne peux ni vivre avec celle que j’aime ni fonder une famille parce que, à cause de ces problèmes économiques, donc lorsqu’on est seul ça va mais sinon ça gâche la vie de l’entourage et on perd son humour.

    Beaucoup de gens vivent la même chose mais on ne les entend pas… et donc ils n’existent pas sauf comme râleurs dans les manifs et chez Mermet avec son éternel piano à bretelles, ceux qui arrivent à se traîner et qui on la peau assez dure pour manifester et brailler partout.

    Donc pas de vague à l’âme keynésien ! Pas de demie-vérité, faux espoirs, faux semblant etc.

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