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13.juin.201313.6.2013 // Les Crises

[Vidéo] Cash Investigation – Fraude fiscale & Dans le secret du crime financier

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Je vous propose aujourd’hui de regarder la vidéo de l’excellente émission d’Élise Lucet consacrée à la fraude fiscale, et qui a fait un gros buzz…

CASH INVESTIGATION

Durée : 110 min

Les journalistes Valentine Oberti et Wandrille Lanos ont obtenu le témoignage d’Hervé Falciani, l’ex-informaticien de la banque HSBC Genève qui avait quitté l’établissement en 2008, emportant avec lui la liste des clients. Trois disques durs remplis de noms, d’adresses et de numéros de comptes révélant l’identité de tous ceux qui fraudent le fisc en cachant leurs avoirs en Suisse. Menacé de mort et placé sous la protection de la police, l’homme livre sa vérité sur l’évasion fiscale. Accusé de vol de données par la justice suisse, il avait choisi de partager la liste avec les services fiscaux de Bercy. Mais certains acteurs du dossier accusent le gouvernement français d’avoir fait entrave au bon déroulement de l’enquête. Cash investigation revient aussi sur le cas des entreprises «fraudeuses» implantées en France.

Regarder ici sur le site de France 2

P.S. A priori, ces vidéos ne sont pas consultables depuis l’étranger. Mais cherchez sur Youtube, vous les trouverez… 😉

 


2e vidéo

Dans le secret du crime financier

1h5m

En 2008 éclate la crise des «subprimes», qualifiée de plus grave depuis la Grande Dépression de 1929. Cinq ans après, la crise demeure et la rigueur s’installe partout en Europe. Au-delà des lois et des mécanismes économiques invoqués pour expliquer cette situation, «Dans le secret du crime financier»

braque le projecteur sur les institutions et les hommes impliqués dans cette débâcle. Désireux de confronter les bénéficiaires de la crise aux peuples qui tentent de survivre face à leurs décisions, Jacques Cotta et Pascal Martin ont enquêté pour que chacun des protagonistes – criminels, complices ou victimes – trouve sa place et sa part de responsabilité, de Goldman Sachs aux agences de notations financières en passant par les responsables politiques de tous bords, la «troïka» ou les simples citoyens.
Résumé

Pour lever le voile et éclairer la scène de crime dont parle le commissaire divisionnaire Jean-François Gayraud, Dans le secret du crime financier nous entraîne aux États-Unis d’où la crise qui continue de sévir est partie dans les années 2008 avant de s’étendre sur la planète tout entière…

Derrière les mécanismes, il existe des institutions, des hommes… C’est sur eux que Dans le secret du crime financier met le projecteur. Ceux-là mêmes qui étaient responsables aux USA de la débâcle de 2008, où les grandes institutions financières – Goldman Sachs par exemple – ont étendu leur pouvoir au monde entier. Ils ont bénéficié de complicités multiples, agences de notations financières, gouvernements, responsables politiques de gauche comme de droite, institutions internationales, commission européenne, BCE et FMI par exemple…C’est cette troïka justement qui dicte des mesures assassines contre les peuples à travers l’Europe notamment…

Dans le secret du crime financier met chacun de ces protagonistes à la place qui lui revient, confrontant les bénéficiaires de la crise aux peuples qui tentent de survivre face à leurs décisions, qui subissent le bouleversement des relations sociales et sont ramenés des décennies en arrière. Les images parlent d’elles-mêmes…. En Espagne, en Grèce… Le plus grand armateur du Pirée d’un côté, vantant sa flotte… Des Grecs de la classe moyenne recueillis par Médecins du Monde de l’autre… Le contraste est édifiant. Mais si tout cela n’était que la préfiguration de ce qui se prépare en France ? Des pans de la société basculent

En donnant cette dimension, Dans le secret du crime financier met en relation la frange qui tire bénéfice de la crise et la majorité qui sombre, « criminels » et « victimes »…. Le crime financier, crime parfait ? Pas si sûr ! Un détour par l’Islande indique que les responsables peuvent aussi être coupables et payer la note qui leur revient…

Documentaire réalisé par Jacques Cotta et Pascal Martin.
Produit par France Télévisions.

58 réactions et commentaires

  • Bastien // 13.06.2013 à 04h54

    Merci M. Berruyer de faire circuler ce documentaire de France 2, que j’ai trouvé super ! Avec un très beau travail de réalisé.

    Bonne journée

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    • FRANCAIS // 16.06.2013 à 23h07

      Cependant, on nous cache le gros de la fraude fiscale!!!

      UBS c’est 3% de la fraude fiscale en france, autant dire pas grand chose!!!

      Par contre les gros trusts anglos saxons, personne n’en parle tellement ils sont puissant. Ce qui a été fait, c’est que l’argent en suisse a été transferé vers les trusts US et donc les banques US!!! Et ca personne n’en parle!!!

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  • Ankou78 // 13.06.2013 à 06h44

    Quel va être l’impact réel auprès de la population française?

    Est-il prévu sa diffusion internationale?

    Y a-t-il l’équivalent en Europe/dans le Monde?

    Comme quoi la TV d’État française est capable de faire d’excellents documentaires ………

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    • Jacques // 13.06.2013 à 07h58

      L’impact a été très fort, au moins pendant 5 minutes. Puis…rien. Et il y a fort a parier qu’une partie des politiques filmés dans ce doc ne comprennent même pas ce qui nous gêne. Il n’y a qu’a voir la réaction de Santini, le cigare à la main.

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      • BOURDEAUX // 13.06.2013 à 13h47

        tout à fait. La scène du club d’amateurs de cigares était surréaliste. C’est une pierre de plus ( il commence à y en avoir beaucoup) dans le jardin de cette génération de politicien qui a totalement perdu les pédales. Vous dites  » 5mns, et puis rien « …à voir : Il y a un ou 2 partis de front qui engrangent sévère, depuis quelques mois, à mon avis.

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    • Christophe Vieren // 13.06.2013 à 08h44

      Hélas diffusés souvent à une heure tardive (22h50 concernant le second)

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  • Zvib // 13.06.2013 à 08h13

    Pour la diffusion internationale ça parait compromis… Impossible de lire la vidéo sur le site internet de france 2 depuis l’étranger. D’ailleurs sur le site francetv pluzz seules deux vidéos sont disponibles depuis l’étranger: http://pluzz.francetv.fr/depuis-l-etranger/autres/
    Y’a du progrès à faire…

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  • Flush44 // 13.06.2013 à 08h20

    Beaucoup d’amalgames, on peux avoir un compte à l’étrangé de manière légale !
    Ce Mr à peut être une liste de clients mais n’a pas d’idée si ses comptes sont déclarés ou non.

    Ce documentaire n’apporte rien de nouveau…

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    • Surya // 13.06.2013 à 13h46

      Surtout que déclarer un compte à l’étranger, c’est juste remplir un Cerfa et ça prend 10 minutes…

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    • Vénus-Etoile du Berger // 13.06.2013 à 14h01

      @Flush44 vous écrivez « Ce Mr à peut être une liste de clients mais n’a pas d’idée si ses comptes sont déclarés ou non. »

      Bonjour Flush44,

      j’ai regardé cette émission très intéressante le soir de sa diffusion et sauf erreur de ma part, l’informaticien Hervé Falciani explique qu’il a croisé le fichier client avec un autre fichier français (idem espagnol) et ainsi il a pu distinguer, trier les comptes déclarés et les comptes non déclarés.

      Ainsi, sa liste de clients distingue bien les comptes déclarés et les comptes non déclarés.

      Cordialement.

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    • Casquette // 13.06.2013 à 14h49

      J’ai plus les chiffres exact en mémoire mais sur les milliers de comptes une dizaine était déclarée seulement , c’est dans le docu vers le milieu.

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  • Geoffrey // 13.06.2013 à 08h31

    Encore merci pour votre engagement citoyen.
    Je me permet de relayer sur ma page FB « Ceux qui nous Gouvernent » la plus part de vos travaux.

    La culture générale n’a pas de prix!

    FB « Ceux qui nous Gouvernent »
    https://www.facebook.com/pages/Ceux-qui-nous-gouvernent/163962963618919?hc_location=stream

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  • chris06 // 13.06.2013 à 08h40

    J’ai vu, l’autre soir, les deux documentaires (pour une fois qu’il y a des choses intéressantes sur la télé publique).

    J’ai bien aimé le premier, encore qu’il m’ai un peu laissé sur ma faim car il ne démonte pas les mécanismes qui permettent aux super-riches de transférer leurs avoirs dans les paradis fiscaux opaques sans laisser de traces.On voit comme est critique l’incapacité des gouvernements à mettre un terme aux paradis fiscaux quand ils dépendent d’un whistle blower comme Hervé Falciani pour obtenir une liste de 3400 noms d’une seule banque privée suisse parmi des dizaines et ne finir par en redresser que 86!

    Quand au deuxième, je n’y ai vu qu’un film de propagande archi-biaisé et convenu.

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    • chris06 // 13.06.2013 à 08h50

      J’ajoute, à propos des paradis fiscaux, que je me demande bien combien nos chers politiciens favoris et autres hauts fonctionnaires ont touché et planqué d’argent en Suisse dans cette affaire Talasa (nom breveté, de Tapie-Lagade-Sarkosy).

      Ne serait ce que 20% de 400 millions ça fait 80 millions, de quoi corrompre pas mal de personnes, n’est ce pas? 30 pour Sarko, 10 pour madame la marquise et le reste à se partager pour le reste de la bande., ça laisse rêveur.

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    • Incognitototo // 13.06.2013 à 15h20

      Es-tu convaincu maintenant que ces listes existent… et ont toujours existé ?

      Es-tu convaincu maintenant que quand on veut savoir, on sait ?

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      • chris06 // 14.06.2013 à 03h32

        @Incognitoto,

        ben non justement, il y a une liste qui existe, obtenue par Falciani pour une banque privée HSBC Private Bank, liste qui comportait 3400 noms dont la plupart étaient des comptes à zéro et qui n’a permis jusque à présent de redresser que 86 personnes.

        Toi, tu affirmais l’autre jour que le gouvernement français détenait les listes de tous les résidents français ayant des comptes secrets en Suisse, ce documentaire montre le contraire.

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  • Douarn // 13.06.2013 à 10h44

    Bonjour, merci pour le lien.
    Suis je le seul à être choqué par le fait que dans nos états de droit, Falciani semble autant craindre pour sa vie en « déballant le linge sale » d’une banque ?

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    • yvan // 13.06.2013 à 17h45

      Non, vous n’êtes pas le seul.
      Soit, ceux qui sont « gênés » par Mr Falciani ont moins d’honneur que la Mafia, dont les membres, EUX, risquent aussi leur vie…

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    • olivier m // 14.06.2013 à 10h21

      Je pencherai plutôt pour la mafia qui aime bien les blanchisseuses et voit en Falciani son meilleur ennemi. Il n’y a pas de complot ni de snipers aux ordres de la pieuvre bancaire…

      Falciani mériterait la légion d’honneur, la France du pinocchio Sarkozy l’a abandonné.
      J’ai tout simplement honte d’être français, et j’ai aussi honte d’être européen après les censures grecques.

      Le printemps ne devrait pas finir son tour de Méditerranée en Turquie.

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  • Simon // 13.06.2013 à 10h50

    Merci Olivier pour ces deux vidéos « must see ».

    Cela devrait être un devoir civique que de les voir; surtout au moment où on remplit tous nos déclarations d’impôt.

    Dans le même genre, je ne sais pas ce que tu en penses mais un petit lien pour « les nouveaux chiens de garde » permettrait aux lecteurs de comprendre ou voir (s’ils ne l’ont pas déjà vu) ce qui se cache derrière le paysage médiatique français.

    Personnellement cela m’a aussi aidé à comprendre bien des décisions économiques…

    Cordialement,

    Simon

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  • fabrice // 13.06.2013 à 11h10

    Vraiment intéressant et sa diffusion a eut un impact non négligeable, mais les politiciens comptent sur le peu de mémoire de leurs citoyens auront-ils raisons ?

    bravo pour l’option pdf une très bonne idée je vais essayer ça ce soir merci Olivier.

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    • Vénus-Etoile du Berger // 13.06.2013 à 14h37

      @Fabrice « bravo pour l’option pdf une très bonne idée  »

      bonjour Fabrice,

      je viens de tester l’option pdf suite à votre commentaire, super!
      Merci beaucoup de l’avoir souligné!
      je partage votre avis, très bonne idée.

      Nous pouvons même insérer les billets.pdf dans notre iBooks.

      Elle n’est pas top la new technologie d’Olivier?

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  • cording // 13.06.2013 à 11h13

    J’ai regardé ces émissions mardi sur France2. C’est édifiant! Tous ces puissants qui trichent à cause de législations complaisantes des politiques. C’est la concurrence libre et non faussée pour savoir quelle multinationale ou plutôt transnationale selon le mot de François Perroux paiera le moins d’impôts.

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  • Dami1 // 13.06.2013 à 11h26

    Ca fait plaisir que ce ce genre de reportage ne passe pas que sur la 5 ou Arte à cette heure là.
    Tiens même la BRI valide la spoliation des épargnants pour sauver les banques! http://www.bis.org/publ/qtrpdf/r_qt1306e_fr.htm

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  • Robin // 13.06.2013 à 12h01

    Concernant cette émission permettez moi de dire que je trouve les commentaires enthousiastes un peu naïfs.

    Désolé mais je ne gobe pas le style « France 2 va vous révéler la vérité » par la voix d’Elise Lucet tatatatsan …
    Comme d’habitude rien d’autre qu’une opération de blanchiment de la finance et classe politique françaises.

    Voici le véritable sujet qu’il faut traiter Mme Lucet : Les politiques européens ont-ils fabriqué les outils de l’évasion fiscale ? Mais pas sur après ça que vous gardiez votre poste.

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    • Crapaud Rouge // 13.06.2013 à 20h18

      Ce type de docu, sur une chaîne publique, à l’audience non confidentielle comme celle d’Arte, et à une heure de pointe, c’est une grande nouveauté ! Cette diffusion ne va pas changer le monde, pas plus que tout ce que vous pouvez lire sur Internet, mais elle signifie que le monde change. La télé publique est peut-être en train de devenir, par opposition aux télés privées, un foyer de la contestation du « système ».

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  • jacqueline // 13.06.2013 à 12h04

    Excellent , bien que révoltant.

    Je m’apprêtais à zapper, quand j’ai vu le début de l’émission. Gonflée Elise Lucet, une journaliste qui fait son boulot ( son équipe aussi ), et qu ‘on ne peut guère taxer de complotiste, ni d’appartenir à l’extrême gauche…

    Ces vidéos commencent à faire le tour du Web.

    A Florange ils ont du apprécier que Mittal fixe lui même le montant de ses redressements fiscaux. En tant que membre de la direction de Goldman-Sachs, il a une capacité de nuisance, mais quand même..

    Tiens ! on nous explique le rôle des comptes dormants.

    La liste n’apporterait rien de nouveau ? Alors pourquoi Falciani se sent-il obligé de demander la protection de l’ Espagne. La liste est une chose, expliquer les mécanismes de fraude en est une autre.

    En pleine réforme des retraites, ça va être dur de faire les poches des vieux, et d’augmenter les impôts pour payer la dette en laissant partir des milliards.

    Encore une fois on peut déplorer que le gouvernement savait et n’a rien fait, il faut attendre que les journalistes dénoncent.

    Si Hollande dit qu’il ne savait rien à propos de HSBC ou de Mittal, soit c’est un menteur, soit c’est un incompétent, soit un vendu.

    Et l’autre Zayrault qui se dit honnête et qui ne fait rien qu’attend-t-il ?

    C’est vraiment pas de chance pour Falciani de tomber sur Cahuzac ( Ah bon son frère aussi pirate à la HSBC, quelle famille !!!! ) lorsqu’il veut dénoncer la fraude fiscale à grande échelle. C’est comme vouloir dénoncer un pédophile, et tomber sans le savoir sur un pédophile.

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    • BIGGLOP // 14.06.2013 à 17h10

      @Jacqueline,
      Je serai moins enthousiaste que vous et d’autres sur le  »courage » de cette chère Elise qui nous sert aux JT la soupe Imovane, comme ses compères Pujadas, Delahousse et consorts….
      Il s’agit d’une  »commande » comme d’autres prétendus reportages basée sur le sensationnel, l’apparente découverte de faits déjà connus et anciens.
      Sur l’évasion fiscale, l’Allemagne fait mieux que la France, même si cela reste perfectible
      http://www.lagazettedeberlin.de/5885.html
      Les nouveaux chiens de garde veillent
      http://www.youtube.com/watch?v=hekM-lSEuCk

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  • caroline porteu // 13.06.2013 à 12h04

    De mon point de vue Dans le secret du crime financier est presque plus important que Cash investigation .

    Il décrit en effet un système qui a permis les dérives décrites par Cash investigation .

    Aller aux racines du mal devient primordial.

    Il est d’ailleurs à noter le refus de tout entretien ou de réponse aux questions, de tout contact, de la part des membres de la commission Européenne, FMI , Troika que le journaliste de France 2 tentait d’interviewer à Athènes .

    Nouvelle conception du droit à l’information des peuples Européens dont nous avons eu une parfaite illustration il y a deux jours .

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  • jave // 13.06.2013 à 13h45

    Oui ! Très bon.
    Moi, j’ai adoré la suite du vaudeville parisien (guillon : http://www.dailymotion.com/video/xdro1q_guillon-vil-vaudeville-gouvernement_webcam).

    A un moment dans la pièce, t’apprends qu’un certain Eric W, ministre du budget d’une certaine république, protège d’une poursuite pour évasion fiscale Patrice M, patron de la femme d’Eric W et gérant de la fortune d’une certaine Liliane B. Après t’apprends que le successeur de Eric W au ministère du budget, un certain Jérôme C, fait la même chose, mais pour aider son frère, un certain Antoine C, alors patron de la filiale française d’une banque organisant la fraude fiscale à grande échelle.

    ‘Là, j’ai décroché. Non, c’était trop énorme. Même un vaudeville ca doit rester plausible et finalement c’est pas un vaudeville, c’est une tragédie’

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    • step // 13.06.2013 à 13h53

      le monde est une farce pour celui qui pense et une tragédie pour celui qui sait. (pas de moi).

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  • Vénus-Etoile du Berger // 13.06.2013 à 14h17

    Bonjour,

    Bientôt les données seront automatisées ce qui permettra une meilleure traçabilité même si nous sommes loin du compte.

    Egalement, cela permettra aux différents pays de mieux se transmettre les informations et de combattre l’opacité même si ce n’est pas gagné, ce sera un début.

    Cordialement.

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  • cording // 13.06.2013 à 14h19

    Je me demande dans quel monde vit notre classe dirigeante! Comme celle de l’Ancien Régime avant la Révolution Française.

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  • medomai // 13.06.2013 à 15h38

    Excellent travail de journaliste. Elise Lucet fait un boulot honnête et courageux. Incroyable le sénateur bien replet avec la serviette au cou qui lance « je vous ai connue meilleure, Mme Lucet… ».

    On se croirait dans un dessin de Daumier…

    il rira moins quand les électeurs lui présenteront l’addition.

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  • Brice Goe // 13.06.2013 à 15h44

    Allons, allons !
    Tous les hommes politiques ne sont pas pourris : 95 % tout au plus !

    Le pire, ça doit être les parlementaires européens qui passent leur temps à recevoir les lobbys et leur cortège d’agréments (cadeaux, restos, filles de joie, …).
    Avec l’Europe, c’est corruption puissance 27 !

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  • Incognitototo // 13.06.2013 à 16h04

    Je me demande qu’est-ce qu’il faudrait de plus pour que les citoyens prennent conscience de l’ampleur du problème et aient envie de mettre aux manettes des gens qui n’en resteront pas aux déclarations d’intention…

    C’est bien de constater qu’il y a problème et on ne peut que remercier Élise Lucet, pour son courage, de remettre sur le tapis ce vrai cancer de nos démocraties… Cependant, j’ai toujours le sentiment dans ce genre de documentaire qu’on nous présente ça comme un fait divers scandaleux (où tout le mode devrait s’écrier : « hou ! les vilains »), sans jamais poser les questions qui replaceraient ces agissements dans leur contexte criminogène ; c’est à dire dans les « logiques » politiques qui expliquent en soi, que ce problème perdure… en commençant par ce qui autorise aujourd’hui à ce que nombre de nos élus soient perpétuellement en conflit d’intérêts, sans risquer aucune sanction, ni interdiction d’être élu…

    De plus, ce n’est pas pareil de présenter les choses, comme un phénomène entre guillemets « nouveau », et l’aborder comme un cancer consubstantiel au développement de la libéralisation des échanges (commerciaux et financiers) qui perdure et s’amplifie depuis plus de 30 ans.

    De même, ce n’est pas pareil de présenter les choses comme un problème contre lequel, on ne pourrait rien faire, et un fait contre lequel nous avons déjà (et depuis 36 ans) tout l’arsenal légal pour y mettre fin… parce qu’alors la question devient : « pourquoi l’administration fiscale, que ce soit sous des gouvernements de droite ou de gauche, a-t-elle toujours été empêchée d’appliquer nos lois ? » (Pour info : http://solutions-politiques.over-blog.com/article-le-faux-debat-sur-l-evasion-fiscale-et-les-paradis-fiscaux-39754086-comments.html )

    Enfin, oublier de rappeler que la France – toujours actionnaires de nombreuses entreprises internationales (dont nos grandes banques) qui ont toutes des bureaux offshore – a elle-même besoin de ces places opaques pour ses coups tordus industriels, financiers et autres ; c’est se priver d’un constat qui empêche la prise de conscience des doubles contraintes dans lesquelles tous les pays du monde (puisque notre cas est généralisé) sont empêtrés…

    N’oublions jamais que le dernier élu qui a osé dire qu’il voulait mettre fin à la corruption devant notre Assemblée nationale a été lâché en rase campagne par tous, y inclus par ses « camarades », et qu’il a très mal terminé sa carrière ; il s’appelait Pierre Bérégovoy (Cf. : son discours du 8 avril 1992, d’une imprudence fatale)… On constatera, d’ailleurs, que rien n’a changé depuis et que plus personne ne s’est risqué à ce genre de déclarations qui était tout sauf d’intention…

    Voilà pourquoi ce genre de documentaire, même s’il a son utilité, « m’énerve »… Il y a vraiment une différence entre « l’information spectacle » qui ne fait que susciter des réactions émotionnelles et une autre qui pourrait déboucher sur des prises de conscience, susceptibles de changer la donne… pour que les citoyens aillent, enfin, demander des comptes à leurs élus sur leur perpétuelle passivité, avérée et généralisée…

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  • Vincent // 13.06.2013 à 16h09

    Excellent documentaire pour du grand public en prime time.
    A compléter par le bouquin de N. Shaxson :
    http://www.amazon.fr/Les-Paradis-fiscaux-Enqu%C3%AAte-n%C3%A9olib%C3%A9rale/dp/2874951803
    PS : le lien Amazon c’est juste pour présenter le livre.

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  • Ivan // 13.06.2013 à 16h41

    Avant toute chose je tiens à préciser que j’adore ce blog, que je le visite régulièrement. C’est surtout pour ces analyses factuelles et indépendantes que je l’apprécie.
    Mais sur Falciani je dois bien avoué être en total desaccord:
    Falciani a tout simplement volé des données confidentielles et essayé de les revendre pour se faire de l’argent. Ne reussissant pas a les revendre et etant en danger il a cherché la protection des Etats en echange des informations qu’il possédait.
    Si son but était de denoncer le systeme comme il le pretend il n’avait qu’a eclairer les differents ministeres des finances concernés par l’evasion fiscale en leurs expliquant les methodes et shemas mis en place par les fraudeurs.
    Et la larme a la fin en disant que sa fille lui manque… franchement!!! Il merite uniquement d’etre trainé en justice pour le vol commis.
    De plus pour elargir le debat quelques commentaires:
    1-Frauder le fisc n’est pas glorieux bien au contraire mais je pense que si les etats avaient tous des niveaux d’imposition raisonables il n’y aurait pas ou tes peu de fraude fiscale. Le niveau d’impot en France est confiscatoire et remunere une fonction publique tres peu efficiente.
    2-Avant de regarder la Suisse qui ne fait pas partie de l’UE regardons l’Irlande au sein meme de l’EU! C’est de la fraude fiscale legale. Quand est-il de l’Etat de Deleaware aux USA, Jersey,… ces juridictions ont des fiscalités scandaleuses et la personne ne dit rien.

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    • Crapaud Rouge // 13.06.2013 à 20h31

      « Il merite uniquement d’etre trainé en justice pour le vol commis. » : et ceux dont les affaires illégales sont protégées par le secret bancaire, (ie: par le fait qu’il est interdit de voler des données), ils ne méritent pas d’aller en justice ?

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    • Surya // 13.06.2013 à 22h21

      Bof, c’est juste l’offre qui rencontre la demande dans un cadre de concurrence libre et non faussée.

      Ho wait…

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    • BOURDEAUX // 13.06.2013 à 22h25

      @ ivan
      Certes, quelques lourdeurs de mise en scène encombrent inutilement, comme souvent dans ce type de reportage. Mais je réponds à vos 2 remarques :
      1: Pour avoir le droit de critiquer le niveau d’impôt en France, il faut d’abord le payer, hors ce document s’attarde justement sur le cas de ceux qui ne le paient pas.
      2: C’est avec ce type d’argument ( y’a pire ailleurs qu’en suisse), qu’on justifie l’immobilisme en cette matière.
      Pour compléter le propos de medomai un peu plus haut, j’ai surtout trouvé SANTINI délicieux quand, à E. LUCET qui interpellait la brillante tablée par « je voudrais vous parler de fraude fiscale », il a répondu d’un ton badin:  » ce n’est pas notre problème »…Tout est dit, 30 ans de parlementarisme tragiquement résumé entre la poire et le fromage.

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      • BOURDEAUX // 13.06.2013 à 23h15

        J’ajoute, pour ceux que cela intéresse, que l’ami SANTINI tient un blog sur lequel on peut lui dire tout le mal que l’on pense de lui ; je ne me suis pas gêné.

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        • olivier m // 14.06.2013 à 10h34

          Vous êtes téméraire. 🙂

          La dernière fois que j’ai fait cela avec une personnalité -ça avait un rapport avec Total-, on m’a répondu que sa majesté était disposée à en débattre mais qu’elle avait pour cela besoin de mes coordonnées. Visiblement mon adresse mail ne lui suffisait pas… une élite très proche du peuple! 😉

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    • Christophe vieren // 13.06.2013 à 23h49

      C’est bien vrai cela, Ivan, Le taux d’imposition n’est pas raisonnable. Et c’est quoi un taux d’imposition raisonnable ? Et bien ces transnationales nous donnent la réponse 2% en Irlande pour Apple, 0% à Dubaï pour Mittal. Sinon pourquoi ne frauderaient-ils pas juste pour aboutir à ce taux « raisonnable ». Conclusion yvanesque: la première cause de fraude fiscale, c’est les impôts donc supprimons les impôts Et le problème est réglé. Et je propose dans la foulée de supprimer le mariage parce qu’il parait que c’est la première cause de divorce. C.Q.F.D !!!.

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    • G L // 15.06.2013 à 10h43

      « Falciani a tout simplement volé des données confidentielles et essayé de les revendre pour se faire de l’argent. »

      Il s’agit « d’optimisation de données » ;o) Cette optimisation nécessite que les dissimulations de ces données aux états qui auraient du en disposer soient connues d’un maximum de gens. L’effet sera d’une part des versements d’arriérés et des pénalités qui risquent d’être assez modestes par rapport aux sommes détournées et d’autre part une amélioration du rendement des impôts qui ne sera pas modeste dans le futur si nous trouvons le moyen de l’imposer.

      Pour ce qui est du qualificatif de vol je le conteste de manière absolue: Falciani à repris et remis aux autorités compétentes des informations qui leurs revenaient de droit. Il n’en a d’ailleurs pas privé les banques qui les détenaient mais c’est un détail.

      Falciani n’a en réalité rien fait d’autre que de remettre les choses là où elles auraient du être!

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  • jeff // 13.06.2013 à 21h33

    sur le blog qui s appelle Bank run

    vous avez un reportage allemand traduit en francais .
    Son titre: Qui paye le sauvetage des banques.
    Il vous améne en irlande et a espagne. avec des interview de wofgang schauble

    il complete les 2 emissions de france 2 olivier pouvez vous le mettre sur le blog

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  • Marc // 13.06.2013 à 22h17

    Surprenante Elise Lucet, la tête de Woerth et Alliot-marie, rien que pour ça ça vaut le coup de regarder

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  • Patrick Luder // 14.06.2013 à 00h46

    50% de taxes sociales + 30% d’impôts+ 20% de TVA …
    … à ce prix là, il faut être con pour travailler !
    … à ce tarif là, il n’y a que la fraude pour vivre !
    … la petite fraude journalière vaut mille fois les paradis fiscaux.

    Les Français rêvent de la Suisse
    et les Suisses rêvent de Bangkok
    mais les Asiatiques savent très bien
    => plumer les Européens !!!

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  • raujol // 14.06.2013 à 14h00

    j’ai croisé le réalisateur du second documentaire dans la manifestation pour protester contre fermeture ERT trés sympa

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  • Andrea // 16.06.2013 à 16h40

    Dans l’émission Falciani apparait comme un héro, type whistle-blower.

    L’histoire, vu de Suisse, est évidemment différente.

    Je rapporte ce que j’ai lu, presse locale – perso je n’ai aucun renseignement, ne me suis pas spécialement penché sur l’affaire, et je ne sais pas quel version est la bonne! Probablement un mélange.

    Falciani a eu un grave différent avec son employeur, HSBC.

    Son salaire a été coupé en deux, ou presque, pcq l’employeur l’a fait passé de la case “expatrié” (il est francais-italien) à la case “employé local.” Il était résident en Suisse, la banque était probablement obligée de le faire, ou alors c’est une action dans leur directives internes, tout à fait standard. Possiblement, c’était une astuce de leur part pour le faire décamper. (?) Falciani n’avait pas de frais d’expatrié et devait payer ses impots …en Suisse! 😉 Falciani a ressenti cela comme une disqualification grave, n’a pas compris ou accepté les règles de ce jeu (qu’il devait parfaitement bien connaitre.) Il a volé les données avant d’être remercié… Par colère? Vengeance? Tentative de chantage? Ce sont des suppositions.

    Il a essayé de les vendre à deux reprises. (Il nie ce fait dans le film.) Ce fait a filtré – il a essuyé des refus, les gens approchés ont informés les Suisses.

    Voir p. ex. Le Monde: 21.01.2010

    http://tinyurl.com/kjo5rdk

    Cela a reveillé HSBC, la police Suisse, il s’est fait pincé pour violation de secret bancaire, secret de fonction, vol de données (je ne connais pas le qualicatif exact de la plainte.) Après un premier interrogatoire, il a fui en France. (Comme dit dans le film.)

    En France, il s’est fait perquisitionné, son ordi, fichiers, etc. pris, par demande des autorités Suisses. La France transmet un temps après ce qu’ils ont recoltés à la Suisse. En clair: La France ne le défend pas vraiment, elle voulait la liste, les données, avant de faire quoi que se soit d’autre.

    Il fait une deuxième fuite, en Espagne, ou il est bien accepté et défendu. (C’était intelligent.)

    Bref, il y a des multiples zones d’ombres et contradictions, surtout dans le descriptifs de ces fichiers.

    Quant au film, il y a amalgame, mélange et confusion non justifiable ou utile entre : riches individuels F avec compte en Suisse pour échapper au fisc F, paradis fiscaux (définition toujours manquante) en général, et montage trans-national ‘légal’ de grandes corporations pour ‘optimiser fiscalement’ et payer *in fine* que des clopinettes. Ce n’était pas très informatif! C’est clair que la confusion était calculée pour permettre l’émotion, brouiller les pistes, etc. Au fait, révélation, aucune. Le club des cigares, hah, c’était drole et révélateur quand même!

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    • Surya // 16.06.2013 à 16h51

      La définition de « paradis fiscal » (« état ou territoire à fiscalité privilégiée ») est présente dans le Code Général des Impôts.

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  • Andrea // 16.06.2013 à 17h51

    chris06 écrit:

    ….. “il m’ai un peu laissé sur ma faim car il ne démonte pas les mécanismes qui permettent aux super-riches de transférer leurs avoirs dans les paradis fiscaux opaques sans laisser de traces.”

    Si on parle d’individus en France, qui ouvrent un compte en Suisse pour échapper au fisc F, voilà la méthode. C’est du passé.

    Contacter, par copinage ou seul, un banquier (gestionnaire financier, avocat, etc.) ou se faire harponner par les ‘démarcheurs‘ dans des réunions mondaines, comme une partie de golf, hyper utilisées, car les participants passent pas mal de temps ensemble, ce sont des hommes, un cocktail ou un truc artistique c’est autre chose, c’est pas sérieux, c’est du bavardage mondain vide, etc.

    Votre banquier potentiel vous donne un tél. et un nom. Il vient vers vous en France s’il faut (mieux un autre pays mais soit) avec un ordi vide, que des jeux et des photos de paysages. Il a une connection hyper sécurisée vers sa banque qui permet de se connecter mais *uniquement* pour imprimer des formulaires vides.

    Les formulaires sont remplis à la main, signées, et mis à la Poste vers la Suisse.

    L’argent est transmis en cash, parfois par virement occulte. (Ou pas, alors le compte est annulé.)

    Il est convenu, pour un compte dit à numéro, des procédures d’info, par teleph. avec noms bidons (Oncle Alfred), par fax, par transmission à un tiers par poste (ex. avocat), ou autre, comme une rencontre perso tous les 6 mois dans un Hotel. Ce que le client demande, tout est OK.

    Ce service coute cher, mais n’offre aucune protection juridique supplémentaire, c’est un compte comme un autre, simplement, à l’interne de la banque, le nom n’apparait pas, il n’y a qu’un numéro, plus le service personnalisé.

    Le titulaire est ‘secret’ et seul les grand pontes savent qui c’est ou peuvent voir les données. Face à une demande de la justice F ou autre, aucune protection.

    C’est du folklore débile qui amène les fraudeurs à se sentir futés, munis de privilèges, profitant d’astuces auxquels les prolos n’ont pas accès. Une fierté, un statut social. Shhh! Du coté de la banque S (dans le passé) tout argent frais, nouveau compte, est bienvenu et les bonus pour les employés peuvent être immenses.

    -> de la presse Suisse, principalement le Temps, sous un pay-wall stricte. Je suis étonnée au fait que les articles ne sont jamais, jamais, repris en F..

    En clair, le fisc francais ne s’occupe pas d’analyser la fortune ou le revenu des personnes riches, les mouvements de comptes, etc. La déclaration fiscale est prise comme correcte, personne n’est capable de dire si 1 million a disparu! Ou plus, ou moins. C’est pas leur boulot.

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  • Fabolo // 17.06.2013 à 20h37

    De la façon dont je perçois le premier documentaire, j’aurais tendance à penser qu’il y a des révélations imminentes sur certains acteurs majeurs de l’économie et qu’il faut préparer l’opinion publique en lachant du lest au niveau politique…
    En bref, gagner du temps pour garder le contrôle et essayer d’en masquer le maximum.

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