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28.décembre.202328.12.2023 // Les Crises

Censure politique : le gouvernement britannique a surveillé les discours critiques pour les censurer

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Des dossiers ont été constitués par 15 départements après avoir surveillé l’activité des réseaux sociaux afin de contrôler les personnes invitées à s’exprimer lors d’événements officiels.

Source : The Guardian, Anna Fazackerley
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le ministère de l’Education est l’un des 15 ministères à avoir surveillé l’activité sur les réseaux sociaux de ceux qui sont perçus comme des opposants. Photo : Hollie Adams/Getty Images

Quinze départements gouvernementaux ont surveillé l’activité des réseaux sociaux de critiques potentielles, et compilé des « dossiers secrets » afin de les empêcher de s’exprimer lors d’événements publics, a révélé l’Observer.

Selon les directives publiées dans chaque ministère, y compris les ministères de la santé, de la culture, des médias et des sports, et de l’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales, il est conseillé aux fonctionnaires de vérifier les comptes Twitter, Facebook, Instagram et LinkedIn des experts. Il leur est également demandé d’effectuer des recherches sur Google concernant ces personnes, en utilisant des termes spécifiques tels que « critique du gouvernement ou du premier ministre. »

Ces directives visent à empêcher toute personne ayant critiqué le gouvernement au cours des trois à cinq dernières années de prendre la parole lors de conférences et d’autres événements organisés par le gouvernement.

En septembre, l’Observer a révélé comment trois experts en éducation de la petite enfance ont découvert que le ministère de l’éducation avait tenté d’annuler des invitations à prendre la parole lors d’événements financés par le gouvernement parce qu’ils avaient été jugés critiques à l’égard de la politique gouvernementale. Depuis, de nombreux autres experts en éducation et membres du personnel des écoles ont découvert que le ministère détenait des dossiers sur leurs messages critiques publiés sur les réseaux sociaux.

Cependant, il est désormais clair que cette pratique est répandue au sein du gouvernement et qu’elle vise probablement un grand nombre d’individus. Des experts en droits de l’homme du cabinet d’avocats Leigh Day ont découvert l’ampleur de cette surveillance et l’ont communiquée à l’Observer.

L’Observer a révélé en octobre que le ministère de l’éducation contrôlait les critiques de la politique gouvernementale. Photo : The Observer

Ces révélations seront extrêmement embarrassantes pour un parti conservateur qui prétend régulièrement défendre la liberté d’expression et qui a critiqué les universités pour avoir permis aux étudiants de « ne pas donner de tribune » à des experts avec lesquels ils n’étaient pas d’accord.

Tessa Gregory, associée du cabinet Leigh Day, qui a engagé une action en justice contre le gouvernement au nom d’au moins deux experts, a déclaré : « Il est probable qu’un grand nombre de personnes soient impactées, dont beaucoup ne savent pas que des fonctionnaires détiennent des dossiers secrets à leur sujet. De telles pratiques sont extrêmement dangereuses. »

Gregory maintient que ces contrôles cachés sont illégaux, contraires aux lois sur la protection des données et potentiellement en violation de la législation sur l’égalité et les droits de l’homme.

Dan Kaszeta, expert en armes chimiques, a été empêché en avril de prononcer un discours lors d’une conférence sur la défense au Royaume-Uni après que des fonctionnaires ont trouvé sur les réseaux sociaux des messages critiquant les ministres conservateurs et la politique d’immigration du gouvernement. Ce week-end, il a déclaré à l’Observer qu’il connaissait 12 autres personnes qui avaient découvert des preuves de l’existence d’une liste noire gouvernementale similaire, et que la plupart d’entre elles avaient peur de s’exprimer. Mais il a ajouté que beaucoup d’autres ignorent qu’ils sont épinglés par l’enquête secrète.

Il a déclaré : « L’ampleur de cette affaire est choquante et n’est probablement pas entièrement connue. J’ai eu la chance de recevoir des preuves claires et évidentes. C’est vraiment odieux. »

M. Kaszeta a engagé la société Leigh Day pour intenter un recours judiciaire contre le gouvernement, ce qui a entraîné la divulgation de preuves sur ses politiques de surveillance et, enfin, la confirmation, en août, que 15 ministères avaient retiré ces directives dans l’attente d’un examen par le Cabinet Office. Il a reçu des excuses publiques en juillet.

« Je n’ai pas de devoir d’impartialité et je ne devrais pas en avoir, a ajouté Kaszeta. Essayer de me soumettre au code de la fonction publique parce que j’allais simplement parler à un public composé d’une poignée de fonctionnaires est tout à fait injustifié. Je ne suis pas un trotskiste révolutionnaire. »

L’Observer a pris connaissance des détails des directives de contrôle utilisées dans plusieurs ministères.

Le Defra, le DCMS et le Department for Business and Trade ont tous déclaré qu’en plus des recherches sur les réseaux sociaux, les fonctionnaires devraient faire une recherche sur Google, et que les termes de recherche utilisés devaient inclure « critique du gouvernement ou du premier ministre. »

Le DCMS a recommandé de consulter « un minimum de cinq à dix pages de résultats » couvrant une période de trois à cinq ans. Il a explicitement demandé aux fonctionnaires de conserver un dossier sur l’individu, en précisant : « Veillez à enregistrer ces informations pour y faire référence ultérieurement. »

Le DfE disposait de directives spécifiques pour l’agrément des orateurs de ses stronger practice hubs, un réseau destiné au personnel des crèches dans toute l’Angleterre. Ces directives stipulent que si une personne a critiqué le DfE ou ses politiques en matière de petite enfance, « il est peu probable qu’il soit approprié d’inviter cette personne à prendre la parole. » Si une personne a commenté favorablement le message négatif de quelqu’un d’autre, il est également « inapproprié de lui donner la parole. »

Les directives ministérielles du ministère de l’éducation, consultées par l’Observer, recommandent d’effectuer une recherche Google sur les intervenants extérieurs proposés sur une période de cinq ans, ainsi que des vérifications sur les réseaux sociaux. Toutefois, en réponse à une demande d’information du groupe de campagne Privacy International l’année dernière, le ministère de l’éducation a déclaré à trois reprises « qu’il ne menait pas de surveillance, d’enquête ou de collecte de renseignements sur les membres du secteur public. »

Caroline Wilson Palow, directrice juridique de Privacy International, qui enquête depuis de nombreux mois sur la surveillance des réseaux sociaux par le gouvernement, a déclaré : « Si le gouvernement met sur liste noire des personnes qui utilisent leur droit à la liberté d’expression de manière tout à fait légitime, c’est très dangereux. »

Elle a ajouté : « Faire un effort concerté pour rechercher des informations négatives de cette manière est une surveillance orientée. »

Lord Wallace of Saltaire, membre du Parti libéral démocrate, qui a organisé un débat aux Lords sur le contrôle des réseaux sociaux par le gouvernement après l’inscription de Kaszeta sur la liste noire, a déclaré : « C’est une idée révoltante que seuls les gens qui sont d’accord avec vous devraient participer aux discussions politiques. »

Il a ajouté que le contrôle des experts était « le contraire de la diversité et de l’inclusion et une énorme perte de temps pour les fonctionnaires. »

Jonathan Wolff, professeur de valeurs et de politiques publiques à l’université d’Oxford, a déclaré : « C’est un signe de faiblesse que de refuser de relever le défi. Et refuser d’écouter les gens sur une question parce qu’ils vous ont critiqué sur une autre, c’est faire preuve d’encore plus de fragilité, ou de mesquinerie, ou les deux. »

Smita Jamdar, associée du cabinet d’avocats Shakespeare Martineau, qui conseille les universités sur la manière de ne pas se mettre à dos le nouveau « tsar de la liberté d’expression » de l’enseignement supérieur du gouvernement, a déclaré : « Il est effarant de constater qu’il y a deux poids, deux mesures. »

Un porte-parole du Cabinet Office a déclaré : « Comme le public s’y attend, les événements de la fonction publique doivent refléter l’impartialité de cette dernière. »

Il a ajouté : « Le gouvernement s’est engagé à protéger la liberté d’expression. Nous sommes en train d’en examiner les directives et nous les avons temporairement suspendues pour éviter toute mauvaise interprétation des règles. »

Source : The Guardian, Anna Fazackerley, 18-11-2023

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Commentaire recommandé

Arcousan09 // 28.12.2023 à 11h49

S’il n’y avait que la Grande Bretagne a pratiquer la censure …..
Notre trés « démocratique » (lire: Totalitaire) gouvernement, enfin ce qui en tient lieu, n’aime pas la critique et censure à tour de bras.
Anticor qui dénonce la corruption de tout le système politique n’est plus agrémentée …. Elle dérange les corrompus.

13 réactions et commentaires

  • Arcousan09 // 28.12.2023 à 11h49

    S’il n’y avait que la Grande Bretagne a pratiquer la censure …..
    Notre trés « démocratique » (lire: Totalitaire) gouvernement, enfin ce qui en tient lieu, n’aime pas la critique et censure à tour de bras.
    Anticor qui dénonce la corruption de tout le système politique n’est plus agrémentée …. Elle dérange les corrompus.

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    • LeTerrible // 28.12.2023 à 17h53

      MEDIAPART (Amélie Poinssot)
      ////////////– Élisabeth Borne s’était déportée du dossier le 23 décembre. Pourquoi ?
      Nous l’avions souligné en juin : il y avait un potentiel conflit d’intérêts dans deux affaires. Elle était directrice de l’urbanisme au moment du chantier de la tour Triangle, porte de Versailles à Paris, même si l’on ne sait pas si elle a négocié ou pas le contrat. Et elle se trouvait aux premières loges, lorsqu’elle était au ministère de l’Écologie, du dossier des concessions d’autoroutes, sur lequel nous avons porté plainte en juin. Si on avait pu lui attribuer le refus, in fine, de notre agrément, elle aurait pu être accusée de conflit d’intérêts. Son déport, au dernier moment, était une manière de se protéger de cela.

      ///////////////– Qu’est-ce que tout cela nous dit de l’exécutif actuel ? En Hongrie, l’un des axes du pouvoir Orbán, l’un des plus corrompus d’Europe, est justement de mettre des bâtons dans les roues des ONG indépendantes… Faut-il craindre une orbanisation ici ?
      ….
      Nous avons à faire à des gouvernements qui accumulent les scandales politico-financiers depuis 2017, en totale contradiction avec les annonces d’Emmanuel Macron sur la moralisation de la vie publique pendant sa première campagne électorale. Il y a eu un glissement : désormais, le gouvernement assume les scandales politico-financiers. C’est un dérapage sans précédent.

        +10

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      • LeTerrible // 28.12.2023 à 18h04

        ….Élise Van Beneden (Présidente « Anticor ») :
         » C’est une entrave illégitime à la poursuite de nos activités.
        À vrai dire, ce refus n’est pas étonnant, mais le fait qu’il soit implicite est étonnant.
        Après six mois d’instruction, dont un délai supplémentaire de deux mois demandé par l’exécutif lui-même, cette absence d’explication montre qu’il n’a rien à nous reprocher et il ne peut rien mettre sur le papier.
        Au cours de l’instruction de l’agrément, nous avons reçu une seule salve de questions, fin juillet, à laquelle nous avons répondu début août.
        Nous nous sommes défendus des accusations portées contre nous et avons donné les preuves que l’association a respecté tous les critères pour être agréée.
        Depuis, le gouvernement n’a répondu à aucune de mes sollicitations.

        De fait, en octobre, Élisabeth Borne a soutenu Anticor, assurant dans ses observations que l’association remplissait les cinq critères déterminants pour le renouvellement de son agrément.
        Difficile de dire en octobre que l’association respectait bien les critères, puis de dire en décembre qu’elle ne les remplit pas… »

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      • Pierre // 01.01.2024 à 05h47

        On entend souvent Michel Onfray ou Emanuel Tod expliquer qu’ils sont interdit de chaines publiques car critiques à l’égard du gouvernement. C’est comme ça que fonctionne notre « démocratie »

        Macron promet regulièrement des referendums… Il en a organisé combien ?

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  • Grd-mère Michelle // 28.12.2023 à 16h15

    C’est plutôt une bonne nouvelle, qu’un journal publie cette abomination…que tout le monde soupçonne mais qui n’était pas prouvée, et qui va pouvoir être largement débattue…

    Reste à s’intéresser aux « experts en droits de l’homme du cabinet d’avocats Leigh Day » qui lui ont communiqué l’ampleur de cette surveillance…
    Je veux bien croire que ces avocats (et avocates?) sont sincères, intègres, mais moi, je ne les connais pas, et l’utilisation de l’expression « droits de l’homme »(qui exclut les femmes de nos États de Droit) m’en fait douter(peut-être simplement des opposant-e-s au gouvernement actuel?) alors que de plus en plus d’associations de défense de l’égalité de droits pour tou-te-s (francophones, en tout cas) utilisent désormais les termes « droits humains », par respect pour les femmes.
    Question aux traducteurs-trices: qu’est-il écrit, exactement, en anglais?

    Quand les gens réputé-e-s intelligent-e-s, expert-e-s, vont-ils/elles comprendre que le patriarcat est la plus ancienne et la pire des dominations, habilement renforcée par un langage « usuel » parlé et écrit (dont les règles ont été de tous temps instituées par une majorité d’hommes), et que cette injustice décomplexée, du fait qu’elle n’est pas contestée, anéantit « du coup » toute tentative de progrès social et démocratique, la décrédibilise?
    Désolée de soulever encore une fois cette question, sous la perplexité et la douleur d’une violence langagière qui me blesse, alors que je considère le « parler » comme une des plus grandes chances de l’humanité(chance de pouvoir régler les conflits sans devoir se battre).

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    • Ladrolesse // 28.12.2023 à 19h03

      Droit de l’Homme se traduit par human right et human right par droit de l’Homme. L’anglais c’est pas mal ils ont meme en genre neutre, les legumes n’y sont pas des hommes et les cruches n’y sont pas des femmes.
      Sinon, pensez a utilisé le language inclusif, ca ne se limite pas aux point, on peut utilisez elles pour une assemblé d’homme et de femmes, vous auriez du laissez avocate a coté d’avocat. Pourquoi emprisonnez cette pauvre avocate dans des parenthese d’ailleurs ? Elle représente si peu a vos yeux ?. Bref ajoutons du féminin dans notre langue et emmerdons les patriarches de l’académie.

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      • Grd-mère Michelle // 29.12.2023 à 19h25

        J’ai mis (et avocates?) entre parenthèses pcq c’était une question en aparté…
        Je ne tiens pas à remplacer « ils » par « elles », à remplacer une discrimination par une autre… J’écris ils/elles qui signifie ils et elles…
        Notez que cette question se pose aussi à propos du langage parlé: pendant des années, j’ai écrit à mon service public de radio/télévision,la RTBF, pour la soulever, et, enfin, depuis 2-3ans, la plupart des journalistes et présentateurs/trices disent « Bonjour à toutes et à tous »!

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      • Grd-mère Michelle // 29.12.2023 à 19h59

        Un peu déçue de n’avoir pas été rejointe dans mon interrogation au sujet de l’honorabilité du cabinet d’expert-e-s?
        Car nous en sommes à un tel point de perversion que les belles intentions affichées cachent souvent des volontés politiques électoralistes…

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    • Tatave // 29.12.2023 à 10h23

      Réponse d’un traducteur :
      HCDH : le Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme encourage les femmes et les filles à exercer leurs droits humains […] Ils n’ont pas encore remplacé l’homme par humain dans l’acronyme, mais utilisent le terme aussitôt après.
      Le terme anglais est effectivement human rights, qui est scrupuleusement traduit par l’équipe en droit humain.
      Un seul cas oublié dans un texte et c’est un scandale.

      Ladrolesse a raison de rappeler que la règle d’accord de proximité est possible et a déjà été utilisée, ce qui éviterait au passage l’inclusion qui rend la lecture pénible.

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      • Grd-mère Michelle // 29.12.2023 à 19h51

        « L’inclusion rend la lecture pénible » Oui, on m’a déjà fait cette remarque, et je sais que certains, et même certaines, ne me lisent pas pour cette raison…que je pense être de mauvaise foi…et on m’a même parlé de « beauté » et de « poésie » de la langue française. D’accord, mais le but ici n’est pas de faire de la littérature, mais plutôt de s’exprimer le plus justement possible pour se faire « entendre », non?
        Car s’il est admis, ici dans les commentaires, de faire un tas de fautes d’orthographe ou de syntaxe, et d’employer mal, ou pas du tout, la ponctuation (ce qui m’oblige souvent à relire trois fois la phrase pour comprendre péniblement ce qu’a voulu dire l’auteur), j’ai vite compris que la volonté était de laisser s’exprimer sans contrainte quiconque serait peu instruit ou dont la langue maternelle ne serait pas le français, ce que j’apprécie, tout compte fait…
        Mais l’expression « Droits de l’Homme », (2x) dans l’article en plus, m’a hérissée et je n’ai pu m’empêcher de réagir.
        L’occasion de vous remercier, si vous êtes vous-même traducteur, ainsi que vos collègues, de consacrer votre temps à nous informer du mieux possible des « pépites » intéressantes trouvées dans la presse en anglais.

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  • manuel // 28.12.2023 à 17h39

    « Je ne suis pas un trotskiste révolutionnaire. » Dans ce cas la censure serait normale, drôle d’idée de la défense de la liberté de parole et de pensée. Ce monsieur doit être un ami de Milei qui interdit maintenant en Argentine toute réunion de plus de 3 personnes.

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    • Roger // 31.12.2023 à 13h38

      Dans le mille !
      Je m’étonnais de n’avoir pas encore lu cette remarque.

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  • RV // 28.12.2023 à 22h04

    …/… « Je n’ai pas de devoir d’impartialité et je ne devrais pas en avoir, a ajouté Kaszeta. Essayer de me soumettre au code de la fonction publique parce que j’allais simplement parler à un public composé d’une poignée de fonctionnaires est tout à fait injustifié. Je ne suis pas un trotskiste révolutionnaire. » …/…

    Le môssieurs est en train de dire qu’il serait légitime de ficher et d’interdire d’expression des « trotskiste révolutionnaire » !
    Mort de rire !!!

      +6

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