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Big Brother surveille les employés des entrepôts d’Amazon et de Walmart

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Amazon et Walmart investissent massivement dans la surveillance technologique très invasive de leur personnel d’entrepôt ; une surveillance qui permet ensuite l’hyper-exploitation à laquelle sont soumis les travailleurs des deux entreprises.

Source : Jacobin, Alex N. Press
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Des employés rassemblent des commandes en ligne dans un centre de traitement des commandes de Walmart à l’arrière d’un magasin à Grapevine, au Texas, le 10 octobre 2023. (Dylan Hollingsworth / Bloomberg via Getty Images)

Le New York Times a récemment publié un article intitulé « Walmart veut enseigner la compassion aux directeurs de magasin. » L’article porte sur la « Manager Academy » de l’entreprise, un programme de formation au leadership qui a débuté en juillet 2022 ; il contient étonnamment peu de discussions sur les pratiques tristement célèbres de l’entreprise envers les travailleurs.

À l’époque, j’ai critiqué les nombreuses omissions de l’article, en soulignant quelques-uns des nombreux problèmes liés au traitement des travailleurs par Walmart, tout au long de sa chaîne d’approvisionnement mondiale, dont on n’a pas beaucoup entendu parler dans l’article du Times. L’entreprise emploie énormément de main-d’œuvre dans ses entrepôts ; les travailleurs des entrepôts d’Amazon ont récemment fait l’objet de la plus grande attention de la part de ceux qui se préoccupent des droits et de la sécurité des travailleurs, en particulier en ce qui concerne la technologie de surveillance des travailleurs, dont Amazon est un pionnier. Mais un nouveau rapport d’Oxfam montre que les travailleurs des entrepôts de Walmart sont confrontés aux mêmes problèmes que leurs homologues.

« Au travail et sous surveillance : Surveillance et souffrance dans les entrepôts de Amazon et de Walmart » enquête à la fois sur Amazon et sur Walmart. Ce dernier est le plus grand employeur privé des États-Unis, avec une main-d’œuvre nationale de 1,6 million de personnes, tandis qu’Amazon compte 1,1 million de travailleurs (bien que ce chiffre n’inclue pas ses légions de chauffeurs qui ne sont pas considérés comme des employés d’Amazon). Bien que l’exploitation des travailleurs dans les 4 616 magasins de Walmart ait été l’objet d’une grande attention, on parle moins des travailleurs des entrepôts, qui restent essentiels à ses activités, et de la place de la surveillance dans le modèle Walmart.

Cela devrait changer : après tout, les pratiques de travail des deux entreprises sont intimement liées. Peu après avoir fondé Amazon, Jeff Bezos a commencé à débaucher des cadres de Walmart, dans l’espoir de s’inspirer de la logistique à haut volume et à main-d’œuvre bon marché de l’ancienne entreprise. Le premier fut Rick Dalzell, un responsable informatique de Walmart qui supervisait les opérations de stockage de données de l’entreprise ; Bezos en a fait le premier directeur de l’information d’Amazon. Robert Davis, l’un des premiers architectes de la toute jeune activité de commerce électronique de Walmart, est passé chez Amazon.

Dans leur étude de 2018 sur Walmart, les sociologues Adam Reich et Peter Bearman ont inventé le terme « walmartisme », défini comme une autorité arbitraire combinée à un « système pénétrant d’observation, de mesure et de retour d’information qui contraint à la fois les travailleurs et les dirigeants ; un système assemblé à partir d’innovations technologiques dont ne disposaient pas les homologues de Walmart au XIXe siècle. » L’année même de la publication du livre de Reich et Bearman, Walmart a obtenu un brevet pour une nouvelle technologie de surveillance qui permettrait à la direction d’écouter les travailleurs, de surveiller les interactions avec les clients et de suivre de près les performances des employés. Avec une surveillance aussi poussée de sa main-d’œuvre, il est difficile de croire que l’entreprise n’est pas consciente des conditions de travail de ses employés.

S’appuyant sur l’enquête nationale sur les travailleurs des entrepôts d’Amazon et l’enquête nationale sur les travailleurs des entrepôts de Walmart, et complétée par une ethnographie qualitative et des entretiens avec les travailleurs, « At Work and Under Watch » [Au travail et sous surveillance, NdT] examine la manière dont ces travailleurs vivent la surveillance technologique au sein des deux mégacorporations. (Pour donner une idée de la taille de ces entreprises, leur chiffre d’affaires combiné s’élevait à 185 000 milliards de dollars en 2023, soit à peu près le PIB de l’Arabie saoudite). Mishal Khan, l’auteur du rapport, constate : « Les régimes de mesure, de surveillance, de discipline et de collecte de données déployés par les deux entreprises punissent indûment les travailleurs, étouffent leur voix et ont un impact négatif sur la santé, la sécurité et le bien-être des travailleurs. »

« Ils savent exactement […] quand vous travaillez et quand vous ne travaillez pas », explique aux chercheurs un employé d’un entrepôt Walmart en Californie. Un travailleur d’Amazon en Caroline du Nord compare l’expérience à Squid Game de Netflix, déclarant : « Tous les trois jours, les premiers intervenants sont appelés sur [notre] site. Et quand je dis que c’est comme [Squid Game], vous voyez des collègues, vous voyez des amis, certains travailleurs ont des parents, vous voyez des parents qui s’évanouissent, qui sont emmenés hors de leur établissement sur une civière. » Si vous êtes blessé, explique un employé de Walmart en Californie : « C’est presque toujours de votre faute. La direction ne négocie pas du tout ce point avec vous. Vous seriez pénalisé parce qu’ils estimeraient que vous travailliez dans des conditions dangereuses et ignoreraient toutes les autres raisons possibles pour lesquelles vous vous êtes blessé. »

Une plus grande proportion de travailleurs d’Amazon et de Walmart déclarent que la vitesse à laquelle ils travaillent est mesurée en détail par la technologie de l’entreprise tout le temps ou la majorité du temps : 72 % des travailleurs d’Amazon et 67 % des travailleurs de Walmart, contre 58 % des travailleurs dans une autre enquête de 2023, couvrant l’ensemble du secteur de l’entreposage. De même, 77 % des travailleurs d’Amazon et 62 % de ceux de Walmart déclarent que la technologie peut « dire s’ils sont activement engagés dans leur travail » toujours ou la plupart du temps. Ces chiffres sont à comparer aux 47 % des travailleurs de l’ensemble du secteur.

Ce niveau de surveillance n’est pas seulement une question de contrôle ; c’est le fondement d’une accélération incessante. Les trois quarts des travailleurs d’Amazon et 74 % des travailleurs de Walmart déclarent ressentir une pression pour travailler plus vite au moins une fois, et plus de la moitié des travailleurs de ces deux entreprises déclarent que leur rythme de production les empêche d’aller aux toilettes au moins une fois.

Les ouvrières de Walmart étaient beaucoup plus susceptibles d’exprimer leur inquiétude quant à leur capacité à suivre le rythme de production sans mettre en péril leur santé et leur sécurité, ce qui n’est pas sans rappeler des rapports antérieurs selon lesquels certaines employées des entrepôts d’Amazon développent des infections urinaires en raison du manque de temps qui les empêche d’aller aux toilettes (les femmes des deux entreprises signalent également des taux de douleurs sévères dans toutes les parties du corps beaucoup plus élevés que les hommes ; chez Amazon, les femmes latines signalent les taux de blessures les plus élevés).

Près de la moitié des travailleurs des deux entreprises déclarent se sentir épuisés par leur travail. Ce qui est plus surprenant, cependant, c’est que si 41 % des travailleurs d’Amazon disent avoir souffert d’un certain degré de déshydratation au cours des trois derniers mois, 91 % des travailleurs de Walmart ont souffert de déshydratation. Cette statistique alarmante suggère que les politiques de Walmart en matière de temps de pause et de disponibilité de l’eau dans ses entrepôts font cruellement et dangereusement défaut.

Toute cette surveillance entrave l’organisation collective qui pourrait commencer à rectifier l’hyperexploitation à laquelle sont soumis les travailleurs d’Amazon et de Walmart. Près de la moitié des ouvriers de ces deux entreprises reconnaissent qu’ils « parlent moins à [leurs] collègues qu’ils ne le voudraient parce qu’ils craignent d’être surveillés ». Comme l’a expliqué à Oxfam un travailleur de Walmart en Californie : « Il arrive que l’on parle aux gens, mais c’est […] vraiment déconseillé parce que si l’on passe trop de temps à parler, […] cela empiète sur notre temps de productivité. »

L’entreprise de vente au détail Walmart se transforme radicalement à la suite de la pandémie, en développant ses activités de commerce électronique et en modifiant sa chaîne d’approvisionnement et ses dépenses logistiques, notamment en ajoutant des robots dans ses entrepôts, afin de répondre à la montée en flèche de la demande en ligne. Comme le dit un employé de Walmart dans le rapport, « les robots sont mieux traités que les êtres humains ». Autrefois modèle d’Amazon, l’entreprise cherche aujourd’hui à se remodeler selon le modèle du géant du commerce électronique. Nous devrions tous nous en préoccuper.

Le rapport d’Oxfam recommande une série de changements dans les politiques des deux entreprises, dont beaucoup ne sont pas une surprise : engagement à respecter le droit des travailleurs à s’associer et à s’organiser librement, réévaluation des quotas de productivité, divulgation publique des demandes d’indemnisation des travailleurs et du nombre de ces demandes auxquelles les entreprises s’opposent, engagement à cesser ou à réduire de manière significative leur utilisation des technologies de surveillance pour imposer des quotas dangereux, et adoption de politiques globales qui s’attaquent aux disparités raciales et de genre au sein de leur main-d’œuvre. Tout cela est bien beau, mais comme le montrent les conclusions du rapport, ni Amazon ni Walmart ne procéderont à ces changements de leur plein gré.

Pour remédier à des conditions de travail aussi dangereuses, les ouvriers devront forcer la main des deux entreprises. Mais Amazon et Walmart dépensent une fortune en consultants antisyndicaux, luttant contre l’organisation des travailleurs aussi impitoyablement qu’ils luttent pour le contrôle du marché de la vente au détail. Si, dans quelques États, des élus ont adopté une législation inspirée par les préoccupations des travailleurs des entrepôts concernant les quotas de productivité insoutenables, les commerçants ont combattu ces réglementations.

Il existe d’autres solutions législatives pour remédier à ce bourbier : l’adoption de la loi PRO, qui renforce les sanctions à l’encontre des employeurs qui violent les droits des travailleurs et facilite le processus de syndicalisation ; la loi Asunción Valdivia Heat Illness, Injury and Fatality Prevention Act, qui protège les travailleurs contre l’exposition professionnelle à une chaleur excessive; des projets de loi visant à protéger les employés contre les technologies de surveillance invasives et à mettre en place des congés de maladie et des congés familiaux et médicaux rémunérés couvrant tous les travailleurs ; et une augmentation du financement des agences fédérales telles que le National Labor Relations Board, l’Occupational Safety and Health Administration et l’Equal Employment Opportunity Commission (Commission pour l’égalité des chances en matière d’emploi).

Mais peu de ces mesures bénéficient d’un soutien adéquat de la part des élus, plus soucieux de plaire aux lobbyistes d’Amazon et de Walmart que de la santé et de la sécurité de leurs supposés électeurs. Il faudra une organisation beaucoup plus soutenue au sein des deux entreprises, avec le soutien unifié du mouvement syndical, pour parvenir à de tels changements.

« Il faut juste comprendre que non seulement il y a un travailleur vraiment exploité derrière ces paquets qui arrivent à votre porte, mais que cela n’a pas à se passer ainsi », déclare un travailleur d’Amazon dans le Massachusetts. Pour un autre : « J’ai l’impression que nous vivons […] un âge doré où ces gens deviennent si riches et consomment tant de richesses, et ce que vous voyez, c’est qu’aucune de ces richesses ne retombe sur les gens qui les ont créées. »

Contributeurs

Alex N. Press est rédacteur à Jacobin et couvre l’organisation du travail.

Source : Jacobin, Alex N. Press, 11-04-2024

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Auguste Vannier // 04.05.2024 à 09h06

Comme de coutume, en France, ce management fait rêver. L’attaque en règle de notre droit du travail et les mesures régressives qui en découlent préparent le terrain à la mise en place de ce « modèle américain ».
Jusqu’où ira notre « colonisation » sous la conduite de dirigeants inféodés à l' »american way of life »…?

5 réactions et commentaires

  • Auguste Vannier // 04.05.2024 à 09h06

    Comme de coutume, en France, ce management fait rêver. L’attaque en règle de notre droit du travail et les mesures régressives qui en découlent préparent le terrain à la mise en place de ce « modèle américain ».
    Jusqu’où ira notre « colonisation » sous la conduite de dirigeants inféodés à l' »american way of life »…?

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    • Cévéyanh // 04.05.2024 à 11h28

      Cela peut être possible dèjà dans ces entreprises car des clientos achètent dans ces entreprises qui pratiquent ce management même si certainos en sont informéos (ces salariéos ont un emploi, y a pas le choix ?) et certainos attendent que la justice fasse son travail et continuent à acheter (celleux qui peuvent acheter ailleurs même si le prix est supérieur ou qui peuvent ne pas en acheter). Certainement beaucoup n’en sont pas informéos. Ce management peut perdurer avec ces paramètres. Le contraire, me semble t-il lorsque le plus grand nombre de personnes savent qu’elles peuvent et donc faire en sorte de ne pas contribuer à cela.

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    • RGT // 06.05.2024 à 10h03

      La mise en esclavage (ou en servage, c’est pareil, seul le nom change) de la part des « puissants » et même de ceux qui ont ne serait-ce qu’un petit pouvoir (ce sont même ces derniers qui sont les plus cruels) des plus faibles fait partie de la nature humaine depuis la nuit des temps.

      Depuis l’abolition « officielle » de ce dernier dernier mode d’exploitation a même empiré la situation.
      En effet, au temps de l’esclavage « traditionnel », le « maître » achetait ses esclaves qui étaient alors un « investissement » coûteux qu’il fallait préserver sous peine de perdre ce dernier.

      Depuis que l’esclavage « à papa » est aboli, c’est devenu la « fête du slip » car les nouveaux esclaves sont désormais des « hommes libres » qui ne font plus partie des « investissements » et peuvent donc être maltraités sans limites et virés comme de vielles chaussettes usagées quand leur « maître » les a essorés jusqu’à la dernière goutte.

      Et bien sûr, l’esclavagisme « moderne », comme son prédécesseur, utilise des esclaves à tous les niveaux de la chaîne, des simples « opérateurs » aux « responsables » les plus élevés en passant par tous les « garde-chiourme » intermédiaires qui sont eux aussi de simples larbins, mais qui contre vents et marées défendront leur maître tyrannique car ils savent pertinemment que leur statut « privilégié » ne dépend que du « bon vouloir » de « dieu ».

      Corvéables à merci et jetables à volonté, de toutes façons il n’est même plus nécessaire de dépenser le moindre centime pour obtenir de la « viande » qu’on pourra jeter une fois bien pressée.

      Regardez le statut des anciens esclaves « libérés » après la guerre de sécession : Avant ils avaient un statut infâme, mais à l’issue de cette guerre c’est devenu largement pire car il restaient du simple bétail sans aucun droit civil (même aujourd’hui ça n’a guère évolué) et les seuls qui tirent avantage de la situation sont bien sûr les crapules qui ont réussi à contrôler la loi pour que leurs intérêts de caste soient protégés au détriment de tous les « moins que rien ».

      Quant aux marxistes de tous poils, ne vous en faites pas, les régimes « communistes » étaient basés sur le même principe: Si le capitalisme est l’exploitation de l’homme par l’homme, le communisme a toujours été le contraire.

      Tout pays muni d’un gouvernement centralisé ne peut que mener à une telle dérive et l’immense majorité de sa population sera mis en esclavage par quelques « élites » manipulatrices qui quelles que soient leurs « valeurs » affichées ne penseront qu’à asservir le reste de la population afin de favoriser leurs propres intérêts.
      C’est bien la SEULE raison qui pousse TOUS les dirigeants de TOUS les états à combattre des mouvements type « gilets jaunes » ou « anarchistes » car si la population pouvait choisir elle-même son propre destin en fonction de ses propres intérêts il n’auraient plus qu’à emménager sous les ponts et vivre de mendicité.

      Et les gouvernements des autres états (amis et ennemis) viendraient immédiatement les aider pour éviter que cette « gangrène » ne se propage sur leur propre territoire.

      Ne vous étonnez donc pas que l’esclavagisme moderne soit désormais le SEUL objectif de TOUS les gouvernements « bienfaisants » de cette planète, de la France à la Russie en passant par les USA et la Corée du Nord sans bien sûr oublier nos « amis » des pétromonarchies ou de l’Ukraine.

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  • La Mola // 04.05.2024 à 19h30

    « Mais peu de ces mesures bénéficient d’un soutien adéquat de la part des élus, plus soucieux de plaire aux lobbyistes d’Amazon et de Walmart que de la santé et de la sécurité de leurs supposés électeurs. »

    eh oui, et en plus ces asservis sous haute surveillance n’ont même pas de JO en vue pour faire pression !

    quant à l’importation du « modèle US », il ne date pas d’hier mais il a été spectaculairement renforcé avec notre bienaimé « young leader » à nous et ses alliés de tout « l’arc » des réacs-totalitaires qui squattent nos « media » en choeur à longueur de temps !

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    • RGT // 06.05.2024 à 10h24

      Ne vous en faites pas, Les soutiens de la propagande pro-gouvernementale vireront comme des girouettes si le « divin » Micron se faisait (enfin) répudier par les « électeurs » (manipulables à volonté).

      Même si « l’infâme » Mélechon parvenait à se faire élire, ça ne changerait absolument rien, seul le discours de propagande serait modifié mais comme il est un pur produit de cette oligarchie il veillerait à ne pas détruire le système qui lui a permis de bien vivre pendant toute son existence.

      Un premier pas vers une réelle démocratie consisterait déjà à la mise en place du mandat impératif, le « représentant » étant soumis à la volonté de ses « électeurs » sous peine de se faire virer (et même embastiller, voir pour certains finir ses jours au bagne).

      Malheureusement, ce type de mandat est strictement interdit par la loi (votée par ceux là même censés veiller aux intérêts de la population – vous ne sentez pas à quel point c’est nauséabond ?).

      Et en cas de « révolution » certains « petits malins » de débrouilleront pour obtenir tous les pouvoirs afin de prendre la place de l’ancienne caste et continuer de plus belle en massacrant une parti de la population pour faire comprendre au « gueux » qu’ils sont les nouveaux maîtres.

      Monarchie, dictature et république n’ont JAMAIS été de véritables démocraties ne l’oubliez jamais.
      Ce ne sont que des OUTILS qui permettent à une minorité d’imposer sa volonté à l’ensemble de la population.

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