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27.février.201827.2.2018 // Les Crises

C’est l’âge de la liberté d’expression (qui empoisonne la démocratie), par Zeynep Tufeckci

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Source : Wired, Zeynep Tufeckci, 16-01-2018

Dans la plus grande partie de l’’histoire moderne, la façon la plus simple de bloquer la propagation d’une idée était de l’empêcher d’être disséminée mécaniquement. Fermez le journal, faites pression sur le chef de la radio, installez un censeur officiel à la maison d’édition. Ou, si ça commençait à barder, posez un pistolet chargé sur la tempe du présentateur.

C’est arrivé une fois en Turquie. C’était au printemps 1960, lorsqu’un groupe d’officiers de l’armée venant de prendre le contrôle du gouvernement et des médias nationaux, imposa un black-out d’information pour supprimer la coordination de toute menace contre leur coup d’État. Mais malheureusement pour les conspirateurs, un match de football très attendu entre la Turquie et l’Écosse devait avoir lieu dans la capitale deux semaines après leur prise de contrôle. Des matchs comme celui-ci ont été retransmis en direct sur les ondes de la radio nationale, présentateur commentant le match dans tous les détails. Les gens de toute la Turquie se serraient autour de leurs postes de télévision pour applaudir l’équipe nationale.

L’annulation du match était trop risquée pour la junte, car cela pourrait susciter une protestation. Et si l’annonceur disait quelque chose de politique en direct à la radio ? Une seule remarque pourrait faire basculer le pays dans le chaos. Les policiers ont donc trouvé la solution évidente : ils ont pointé plusieurs armes à feu sur l’annonceur pendant les 2 heures et 45 minutes de la diffusion en direct.

C’était quand même un risque, mais un risque géré. Après tout, il n’y avait qu’un seul présentateur à menacer : un seul goulot d’étranglement pour contrôler les ondes.

Les variantes de cette stratégie générale pour la censure – trouver le bon point d’étranglement, puis serrer – étaient jadis la norme dans le monde entier. C’est parce que, jusqu’à récemment, la radiodiffusion et l’édition étaient des affaires difficiles et coûteuses, leurs infrastructures criblées de goulets d’étranglement et concentrées entre quelques mains.

Mais aujourd’hui ce type de méthode est tout simplement devenu obsolète. Quel gorge serrer quand n’importe qui peut créer un compte Twitter en quelques clics, et que presque n’importe quel événement est enregistré par des membres du public à l’aide de smartphones ? Lorsque des mouvements de protestation ont éclaté à Ferguson, Missouri, en Aout 2014, un seul internaute faisant du Live Streaming nommé Mustafa Hussein a apparemment gagné une audience comparable à celle de CNN pour un temps. Si un criminel de guerre Croato-bosniaque boit du poison dans une cour de justice, tout Twitter le sait en quelques minutes.

Dans l’environnement connecté d’aujourd’hui, où n’importe qui peut diffuser en direct ou envoyer ses pensées sur un réseau social, on pourrait penser que la censure est impossible. Que nous devrions être actuellement dans un âge d’or de la liberté de parole.

Et c’est assurément un âge d’or de la liberté de parole – si on peut croire nos yeux trompeurs. Est-ce que ce que je regarde est réel ? Cela a-t-il réellement été filmé au moment et au lieu indiqués ? Est-ce que cela a été partagé par des trolls d’extrême droite ou une armée de bots russes ? Et même est-ce que cela a pu être généré grâce à une intelligence artificielle ? (Oui, il existe des moyens de créer de fausses vidéos de plus en plus convaincantes).

Ou alors disons que vous êtes celui qui a posté la vidéo. Si c’est le cas, est-ce que des gens la regardent au moins ? Ou s’est-elle perdue dans la marées de posts créés par des centaines de millions de producteurs de contenu ? Est-ce qu’elle est mise en avant par l’algorithme de Facebook ? Est-ce qu’elle est recommandé par YouTube ?

Peut-être que vous êtes chanceux et que vous avez touché le jackpot dans la sphère publique algorithmique d’aujourd’hui : vous avez touché une audience qui soit vous aime soit vous déteste. Est-ce que votre post s’en sort au niveau des likes et des partages ? Ou ratisse-t-il grâce à d’autre formes « d’engagement » : avez-vous reçu des milliers de messages, de mentions, de notifications, et d’e-mails qui vous menacent ou se moquent de vous ? Avez-vous été attaqué par des hackers pour ce que vous avez fait ? Est-ce que des hordes invisibles et en colère ont commandé 100 pizzas pour chez vous ? Est-ce qu’ils ont appelé une équipe du SWAT – des hommes en noirs arrivant, l’arme à la main, au beau milieu du dîner ?

Debout là, les mains autour de la tête, vous vous êtes peut-être senti comme si vous vous confrontiez au pouvoir formidable de l’État en donnant votre avis. Mais vous avez juste énervé 4chan. Ou vous les avez amusés. Dans tout les cas, félicitations ; vous avez trouvé une audience.

C’est en réalité comme ça que l’âge d’or de la liberté de parole fonctionne : au XXIème siècle, la capacité à diffuser ses idées et à toucher une audience n’est plus limitée par le fait de disposer d’accès à des infrastructures de diffusion chères et coûteuses. Elle est maintenant limitée par la capacité à récolter et à distribuer l’attention. Et actuellement, le flux de l’attention mondiale est structuré, à un degré immense et écrasant, par quelques plateformes digitales : Facebook, Google (qui possède YouTube) et, à un degré moindre, Twitter.

Ces entreprises – qui adorent se présenter comme des monuments de la liberté d’expression – ont atteint une étendue incomparable au niveau historique et mondial ; elles en sont venues à dominer la distribution des médias de masse, et elles remplacent de plus en plus la sphère publique elle-même. Mais le cœur de leur business est banal. Ce sont des distributeurs de publicités. Elles vendent la capacité d’atteindre précisément vos orbites à virtuellement tous ceux qui sont prêt à les payer. Elles utilisent la surveillance de masse, que l’on soit en ligne ou pas, pour générer des prédictions de plus en plus exactes et automatiques de quelles publicités nous touchent le plus et de quels contenus sont les plus efficaces pour que nous continuons à cliquer, taper et descendre un fil sans fin.

Avec quoi la sphère publique algorithmique tend à nous nourrir ? En terme de technologie, Facebook et YouTube sont « optimisés pour l’engagement », ce qui veut dire pour leur défenseurs qu’elles nous donnent juste ce que nous voulons. Mais il n’y a rien de naturel et d’inévitable à propos des moyens que YouTube et Facebook utilisent pour capter notre attention. Les méthodes sont maintenant bien connues. Comme Buzzfeed l’a notamment rapporté en novembre 2016, « les fake news sur l’élection qui ont le mieux marché ont créé plus d’engagement sur Facebook au total que leur équivalent provenant de 19 diffuseurs d’actualités de premier plan. »

Les humains sont une espèce sociale, avec peu de défenses contre le monde naturel au-delà de notre capacité à acquérir du savoir et de rester en groupes qui fonctionnent ensemble. Nous sommes particulièrement susceptibles aux lueurs de la la nouveauté, aux messages partisans et aux messages insultants à l’encontre d’ennemis perçus comme tels. Ce type de messages est à notre société ce que le sel, le sucre et le gras sont à notre appétit. Et Facebook ne nous donne que ça – c’est ce que le premier président de l’entreprise Sean Parker appelait « une boucle rétroactive de validation sociale ».

Nous sommes certainement à un âge d’or de la liberté d’expression – si on peut croire nos yeux trompeurs.

Il n’y a en plus pas de label nutritionnel dans cette cafétéria. Pour Facebook, YouTube et Twitter, toute les paroles – que ce soit une nouvelle fracassante, une vidéo d’animaux mignons, un même antisémite ou une pub intelligente pour des rasoirs – ne sont que du « contenu », et chaque post une nouvelle part du gâteau sur le tapis roulant. Un avis personnel est présenté presque de la même manière qu’une pub, qu’un article du New York Times ou qu’un faux journal créé en un après-midi.

De plus, tout ce discours en ligne n’est plus public au sens traditionnel du terme. Bien sûr, Facebook et Twitter se sentent parfois comme des endroits où des masses de gens vivent des choses ensemble en même temps. Mais en réalité, les postes sont ciblés et délivrés en privé, écran par écran. La sphère publique fantôme d’aujourd’hui a été fragmentée et submergée dans des milliards de capillaires individuels. Oui, il est devenu plus facile pour tout le monde d’y participer, mais il est simultanément devenu un ensemble de conversations privées qui se déroulent dans votre dos. Derrière le dos de tout le monde.

Sans vouloir être trop pointilleux, tout cela invalide une grande partie de ce que nous pensons de la liberté d’expression – sur les plans conceptuel, juridique et éthique.

Aujourd’hui, les formes de censure les plus efficaces consistent à s’immiscer avec assurance et prudence, et non à museler le discours lui-même. Par conséquent, elles ne ressemblent pas du tout aux anciennes formes de censure.Elles ressemblent à des campagnes de harcèlement agressif ou organisé, qui exploitent la dynamique d’une fervente indignation pour faire peser un coût intolérable et disproportionné sur le fait de s’exprimer. Elles ressemblent à des épidémies de désinformation, censées miner la crédibilité des sources d’information fiables. Elles ressemblent à des campagnes de pêche à la diversion et à la confusion, ou à des fuites hétéroclites de matériaux piratés, destinées à submerger la vigilance des médias traditionnels.

En général, ces tactiques n’enfreignent aucune loi et ne déclenchent pas les alarmes du Premier Amendement. Mais elles ont toutes le même but que les anciennes formes de censure : elles sont les meilleurs outils disponibles pour empêcher les idées de se répandre et de gagner du terrain. Ils peuvent aussi transformer les grandes plateformes en un endroit déplorable pour interagir avec d’autres personnes.

Même lorsque les grandes plateformes elles-mêmes suspendent ou expulsent quelqu’un de leurs réseaux pour avoir enfreint les « normes communautaires » (un acte qui ressemble à la censure à l’ancienne ) ce n’est pas techniquement une atteinte à la liberté d’expression, même si c’est une démonstration de l’immense puissance des plateformes. N’importe qui dans le monde peut encore lire ce que le troll d’extrême droite Tim « Baked Alaska » Gionet a à dire sur Internet. Ce que Twitter lui a refusé, en le mettant à la porte, c’est l’attention.

Beaucoup d’autres des vieilles idées les plus nobles sur la liberté d’expression ne sont tout simplement pas applicables à l’ère des médias sociaux. L’idée de John Stuart Mill selon laquelle un « marché d’idées » favorisera la vérité est carrément démentie par la maladie des fausses nouvelles. Et le fameux proverbe américain qui dit que « le meilleur remède contre un discours nocif, c’est plus de discours » (une paraphrase du juge Louis Brandeis de la Cour suprême) perd tout son sens lorsque le discours est à la fois de masse et non public. Comment réagissez-vous à ce que vous ne voyez pas ? Comment pouvez-vous guérir les effets d’un « mauvais » discours avec plus de discours quand vous n’avez aucun moyen de cibler le même public que celui qui a reçu le message original ?

Ce n’est pas un appel à la nostalgie. Dans le passé, les voix marginalisées avaient du mal à toucher un public de masse. Elles n’ont souvent jamais dépassé les gardiens qui diffusaient les nouvelles du soir, qui travaillaient et vivaient à quelques pâtés de maisons les uns des autres à Manhattan et Washington DC. Le mieux que les dissidents pouvaient faire, était souvent de concevoir des manifestations publiques d’auto-sacrifice que ces gardiens trouveraient difficile à ignorer – comme les dirigeants des droits civiques américains l’ont fait lorsqu’ils ont envoyé des écoliers défiler dans les rues de Birmingham, en Alabama, faisant émerger les formes les plus nues de brutalité policière du Sud pour les caméras.

Mais à l’époque, tous les acteurs politiques pouvaient au moins voir plus ou moins ce que les autres voyaient. Aujourd’hui, même les élites les plus puissantes ne peuvent souvent pas réunir efficacement la bonne tranche de population pour contrer les messages dévoyés. Au cours de l’élection présidentielle de 2016, comme Joshua Green et Sasha Issenberg l’ont rapporté pour Bloomberg, l’équipe de campagne Trump a utilisé des posts appelés sombres (des postes non publics visant un public précis) pour décourager les Afro-Américains de voter dans les États les plus disputés. L’équipe de campagne de Clinton ne pouvait même pas suivre ces messages, encore moins les contrer directement. Même si Hillary Clinton elle-même s’était intéressée aux nouvelles du soir, cela n’aurait pas été un moyen d’atteindre le public touché. Parce que seule l’équipe de campagne Trump et Facebook savaient qui était le public.

Il est important de se rendre compte qu’en utilisant ces posts sombres, la campagne Trump n’a pas utilisé de manière déviante et guerrière un outil innocent. Il utilisait simplement Facebook exactement comme ce pour quoi il a été conçu. L’équipe de campagne l’a fait à peu de frais, avec l’aide d’employés de Facebook sur place au bureau, comme le fait la société de technologie pour la plupart des grands annonceurs et des campagnes politiques. Peu importe d’où vient le discours ou ce qu’il fait, du moment que les gens voient la publicité. Le reste n’est pas du ressort de Facebook.

Mark Zucckerberg reste ferme sur la mission de Facebook qui est de « connecter le monde » et de « rassembler le monde », comme preuve de la vertu civique de son entreprise. « En 2016, les gens ont eu des milliards d’interactions et de discussions ouvertes sur Facebook », a-t-il déclaré fièrement dans une vidéo en ligne, en se remémorant les élections américaines. « Les candidats avaient des voies directes pour communiquer avec des dizaines de millions de citoyens. »

Cette idée que plus de discours (plus de participation, plus de connexion) constitue le bien le plus haut, le plus authentique, est un refrain courant dans l’industrie de la technologie. Mais un historien verrait cette croyance comme une illusion. La connectivité n’est pas un gentil poney. Facebook ne fait pas seulement le lien entre les dissidents égyptiens épris de démocratie et les fans du jeu vidéo Civilization, mais il réunit aussi les tenants de la suprématie blanche, qui peuvent maintenant se réunir beaucoup plus efficacement. Il aide à relier les efforts des moines bouddhistes radicaux du Myanmar, qui disposent maintenant d’outils beaucoup plus puissants pour répandre l’incitation à la purification ethnique, alimentant ainsi la crise des réfugiés qui s’aggrave le plus rapidement dans le monde

La liberté d’expression est une valeur démocratique importante, mais elle n’est pas la seule. Dans la tradition libérale, la liberté d’expression est généralement perçue comme un véhicule – une condition nécessaire à la réalisation de certains autres idéaux sociétaux : pour créer un public averti ; pour susciter un débat sain, rationnel et éclairé ; pour tenir les personnes et les institutions puissantes responsables ; pour maintenir des communautés vivantes et dynamiques. Ce que nous constatons maintenant, c’est que lorsque la liberté d’expression est traitée comme une fin et non comme un moyen, il est tout à fait possible de contrecarrer et de déformer tout ce qu’elle est censée offrir.

Pour créer un public averti, il faut au moins quelques messages exploitables qui distinguent la vérité du mensonge. Favoriser un débat sain, rationnel et éclairé dans une société de masse exige des mécanismes qui montrent des points de vue opposés, de préférence dans leurs meilleures versions. Pour être clair, aucune sphère publique n’a jamais pleinement atteint ces conditions idéales, mais au moins elles étaient des idéaux inatteignables. Les algorithmes d’engagement d’aujourd’hui, en revanche, n’épousent aucun idéal en matière de sphère publique saine.

Aujourd’hui, les formes de censure les plus efficaces consistent à s’immiscer avec assurance et prudence, et non à museler le discours lui-même

Certains scientifiques prédisent qu’au cours des prochaines années, le nombre d’enfants souffrant d’obésité dépassera celui des enfants souffrant de la faim. Pourquoi ? Quand la condition humaine a été marquée par la faim et la famine, il était parfaitement logique de désirer des calories concentrées et du sel. Aujourd’hui, nous vivons dans un environnement de surabondance alimentaire et nous avons peu de défenses génétiques, culturelles ou psychologiques contre cette nouvelle menace pour notre santé. De même, nous avons peu de défenses contre ces menaces nouvelles et puissantes contre les idéaux du discours démocratique, même si nous nous noyons dans plus de discours que jamais.

Les enjeux ne sont pas minces. Dans le passé, il a fallu des générations pour que les humains développent des anticorps politiques, culturels et institutionnels contre la nouveauté et le bouleversement des précédentes révolutions en matière d’information. Si les films « naissance d’une nation » et « le triomphe de la volonté » sortaient maintenant, ils feraient un bide mais ils sont sortis tous les deux quand le cinéma en était encore à ses balbutiements, et l’utilisation novatrice de ce média qu’ils en ont fait a contribué à alimenter la renaissance de masse du Ku Klux Klan et la montée du nazisme.

À ce stade, nous en avons déjà vu assez pour reconnaître que le concept commercial de base sous-tendant les plateformes Big Tech (attirer l’attention avec une infrastructure de surveillance massive pour permettre une publicité ciblée et surtout automatisée à très grande échelle) est beaucoup trop conciliable avec l’autoritarisme, la propagande, la désinformation et la polarisation. Les anticorps institutionnels que l’humanité a mis au point pour se protéger contre la censure et la propagande jusqu’à présent (les lois, les codes de déontologie journalistique, les chiens de garde indépendants, l’éducation de masse) ont tous évolué vers un monde dans lequel le fait d’étouffer quelques gardiens et de menacer un petit nombre d’individus était un moyen efficace de bloquer la parole. Ils ne sont plus suffisants.

Mais nous n’avons pas à nous résigner au statu quo. Facebook n’a que 13 ans, Twitter 11 et même Google n’a que 19 ans. À l’époque de l’évolution de l’industrie automobile, il n’y avait toujours pas de ceinture de sécurité, d’airbags, de dispositifs antipollution ou de structures déformables obligatoires. Les règles et les structures incitatives qui sous-tendent le fonctionnement de l’attention et de la surveillance sur Internet doivent changer. Mais pour être juste envers Facebook, Google et Twitter, même s’il y a beaucoup de choses qu’ils pourraient faire mieux, les protestations du public qui réclament qu’ils règlent tous ces problèmes sont fondamentalement erronées. Il y a peu de solutions aux problèmes du discours numérique qui n’impliquent pas d’énormes compromis – et ce ne sont pas des choix que Mark Zuckerberg seul doit faire. Ce sont des décisions profondément politiques. Au XXe siècle, les États-Unis ont adopté des lois qui proscrivaient le plomb dans la peinture et l’essence, qui définissaient le degré de protection de la vie privée qu’un propriétaire devait accorder à ses locataires, et qui déterminaient la capacité d’une compagnie de téléphone à surveiller ses clients. Nous pouvons décider de la façon dont nous voulons gérer la surveillance numérique, la canalisation de l’attention, le harcèlement, la collecte de données et la prise de décisions algorithmiques. Nous devons juste commencer la discussion. Maintenant.

Zeynep Tufekci (@zeynep) est professeur agrégé à l’Université de Caroline du Nord et rédacteur d’opinion pour le New York Times.

Source : Wired, Zeynep Tufeckci, 16-01-2018

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr.

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Commentaire recommandé

Koui // 27.02.2018 à 08h32

Que de détours pour réclamer la censure. Je n’ai aucune envie que ce Zeynep choisisse ce que j’aurai le droit de lire ou d’écrire. Ce n’est pas parce qu’il est professeur qu’il a le droit de « me protéger comme un airbag » des mauvaises idées. Cet éloge de la tyrannie de l’info prépare les esprits a une reprise en main d’Internet qui échouera. La censure n’aurai pas arrêté longtemps un Trump. L’ingérence russe n’est qu’un complot imaginaire qui montre surtout que les cerveaux malades sont même au NYT, surtout au NYT. Et la boîte de Pandore a été ouverte, l’information vous a échappée, Professeur.

26 réactions et commentaires

  • Anonymous-Civil-Sergent // 27.02.2018 à 07h15

    Et bien en ce qui me concerne je réfléchis à passer sur une autre plateforme. A mes yeux, linux me semble déjà un bon pas .

    Windaube commence vraiment à m’énerver, y compris google.

    Alors quand j’aurais déménager, je passe sous linux.

      +4

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    • pieryves // 27.02.2018 à 09h05

      Vous êtes un plaisantin ou vous n’avez réellement pas compris la différence entre un système d’exploitation et un site sur internet ?

        +13

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      • Anonymous-Civil-Sergent // 27.02.2018 à 14h14

        Je ne suis pas un plaisantin mais regrette de plus en plus les effets nocifs des réseaux sociaux et du fait que microsoft envoie des données à la NSA.

        Es il possible au 21ème siècle de pouvoir échapper au ciblage marketing et au fichage des services de renseignements?

        Pourquoi permettre au monde entier d’avoir accès à certains pans de ma vie alors que ma situation professionnelle exige au contraire que je me protège de nombreuses possibles tentatives de pressions?

        Pourquoi continuer d’engraisser Mark Zuckberg et de façon plus générale engraisser un big date ou il n’existe aucune solidarité concrète mais une prolifération d’égos plus ou moins surdimensionnés?

          +7

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  • Koui // 27.02.2018 à 08h32

    Que de détours pour réclamer la censure. Je n’ai aucune envie que ce Zeynep choisisse ce que j’aurai le droit de lire ou d’écrire. Ce n’est pas parce qu’il est professeur qu’il a le droit de « me protéger comme un airbag » des mauvaises idées. Cet éloge de la tyrannie de l’info prépare les esprits a une reprise en main d’Internet qui échouera. La censure n’aurai pas arrêté longtemps un Trump. L’ingérence russe n’est qu’un complot imaginaire qui montre surtout que les cerveaux malades sont même au NYT, surtout au NYT. Et la boîte de Pandore a été ouverte, l’information vous a échappée, Professeur.

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    • V_Parlier // 27.02.2018 à 11h02

      Ce qui est intéressant est que ce journaliste-professeur identifie très bien les méthodes que son propre camp utilise pour décrédibiliser la presse alternative de bonne foi, ceci en saturant tous les canaux de communications par des « buzz » du moment. Mais il ne se rend pas compte qu’il fait partie de ce camp de la manipulation par le chaos. Lui, il est sage, il écrit dans le New York Times, alors tout va bien dans le mainstream qui n’a, toujours selon lui, rien à voir avec les plateformes de diffusion internet… C’est ça, on y croit. 😉

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    • Jaaz // 27.02.2018 à 23h45

      Zeynep est une femme. Donc « cette » Zeynep. C’est tout.

        +3

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  • BrunO // 27.02.2018 à 08h47

    Quelle pénible logorrhée ! L’auteur semble avoir fait sien l’adage qu’il conteste : le meilleur remède contre un discours nocif, c’est plus de discours. Et comment fait il donc pour discerner avec autant de facilité les bonnes causes et les mauvaises, gentils et les méchants ?

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    • calal // 27.02.2018 à 09h45

      Merci a OB pour cet article que j’ai trouve pertinent contrairement a vous. La ou je vous rejoins c’est qu’a priori ce professeur reclame o surprise l’intervention de letat la ou a priori le marche,c’est a dire la demande des consommateurs devrait agir.
      Personne n’oblige les gens a lire ou suivre les publicites ou les manipulations de facebook.Le marche a l’air de fonctionner puisque microsoft et bill gates semblaient inattaquables il y a 10 ans et voila que les telephones portables relies au reseau par 3g avec un systeme google android prennent des parts de marches importantes. Il y a linux et les freewares voir du materiel chinois pour ceux prets a faire l’effort pour s’affranchir des risques de surveillance par un cote. Est ce que toussa est de la segmentation marketting ou une vrai liberte de choix? Tout le monde a til vraiment besoin d’etre connecte au monde entier (droit a acces internet ) ou est ce un luxe qui doit donc etre paye?

        +2

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  • Brigitte // 27.02.2018 à 08h53

    On ne peut qu’être d’accord avec cet article. L’auteur n’est d’ailleurs pas le premier à faire cette analyse mais là, ça nous vient tout droit du centre du monde….ce n’est donc plus de l’élucubration dissidente ou intellectuelle périphérique, c’est de « l’auto-critique intelligente » du système.
    Le parallèle avec la mal-bouffe est intéressant. En effet, la mal-information c’est de la sur-information (sur-poids) qui abouti à de l’obésité, de la boulimie d’information et de communication.
    Les mieux avertis sont ceux qui peuvent faire des exercices de gymnastique intellectuelle, accessibles en ligne, comme ici par exemple. Enfin, il me semble…
    Les plus chanceux sont ceux qui peuvent encore prendre le temps de cultiver leur jardin secret….à l’abri des rumeurs des réseaux sociaux….

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    • Crapaud Rouge // 27.02.2018 à 15h39

      « Le parallèle avec la mal-bouffe est intéressant. » : au contraire, c’est la fausse cible. Non que cette « mal-bouffe » informative n’existerait pas, c’est qu’elle n’est pas le problème. C’est d’ailleurs à cause de ça que l’article dérive dans une mauvaise direction. Au départ, on peut le voir orienté vers l’impossibilité de créer un consensus, condition sine qua non de « la vérité » et du débat démocratique, puis il s’oriente vers la dispersion du lectorat sur le Net, ce qui n’a rien à voir. Il ne fait pas le lien avec les « fake news » qui ne sont là que pour empêcher la formation d’un consensus, et/ou de vrais débats sur les faits.

        +1

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      • Brigitte // 27.02.2018 à 19h57

        Le « consensus » comme vous dites n’a pas grand chose à voir avec la vérité. Les faits sont vrais ou pas. Après, ce qui change, c’est l’importance qu’on leur accorde pour dégager une information audible. Exemple, les massacres de Ghouta en Syrie.
        Pour les débats, le consensus n’est pas forcément non plus une fin en soi. Je préfère l’idée de pluralité d’opinions.
        Je persiste à penser que trop d’informations, même vraies, empêchent de bien réfléchir, d’aller à l’essentiel et les journalistes n’y vont plus non plus, ils s’adaptent au lectorat volatil ou pressé.
        Si on y rajoute les fausses informations, là, on dévisse.
        J’ai l’exemple d’une personne cultivée et plutôt intelligente qui passe du temps sur Facebook à se moquer des platistes ou des créationistes….quel temps perdu!

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        • Crapaud Rouge // 27.02.2018 à 22h22

          « Le “consensus” comme vous dites n’a pas grand chose à voir avec la vérité. Les faits sont vrais ou pas. » : conception abstraite de « la vérité ». En réalité, « la vérité » est une construction sociale, et c’est le « consensus » qui l’exprime. Un consensus au demeurant toujours susceptible d’être remis en cause, en particulier dans le domaine historique.

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          • Brigitte // 28.02.2018 à 08h02

            Oui là je suis d’accord avec vous sur l’idée de consensus dans les sciences sociales. Mais est-ce vraiment la pléthore de blog partisans, les réseaux sociaux et l’opinion du citoyen lambda qui vont faire avancer la vérité? Je ne le crois pas. On le voit bien avec les débats sur l’Europe, sur le changement climatique.
            Je me suis prise au jeu sur Facebook pendant la campagne électorale. Résultat des courses, je me suis retrouvée avec des « amis » xénophobes, anti-islam, anti-tout. L’anti-toutisme, c’est le virus qui fait le plus de ravage sur les réseaux sociaux. Il tue le sens critique.
            J’en reviens à la comparaison avec la mal-bouffe. Qui en sont les principales victimes? les simples gens, les déclassés. Les gens aisés et cultivés savent choisir leur nourriture. Idem pour l’information. Pour faire simple, les pauvres et les jeunes ingurgitent gloutonnement des intox et des infox.

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            • Kilsan Aïtous // 28.02.2018 à 15h43

              « J’en reviens à la comparaison avec la mal-bouffe. Qui en sont les principales victimes? les simples gens, les déclassés. Les gens aisés et cultivés savent choisir leur nourriture. Idem pour l’information. Pour faire simple, les pauvres et les jeunes ingurgitent gloutonnement des intox et des infox. »

              Ce n’est pas une question de choix, mais de budget : les pauvres achètent la bouffe bon marché alors que les riches préféreront ce qui leur est vendu cher comme une nourriture riche bio saine, ce qui est souvent le cas par rapport à ce qui est bon marché. Ils font confiance au label.

              Quant au choix de l’info, les gens aisés et cultivés choisissent ce qui leur est présenté comme de l’info « professionnelle », riche et saine : celle du décodex.

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        • AerosolKid // 28.02.2018 à 18h27

          « Les faits sont vrais ou pas  » Que ne faut il pas lire!
          Relisez vos classiques et les citations portant les valeurs de Les Crises. Êtes vous égaré ?

          « La liberté d’opinion est une farce si l’information sur les faits n’est pas garantie et si ce ne sont pas les faits eux-mêmes qui font l’objet du débat.» [Hannah Arendt.]

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    • Yannis // 27.02.2018 à 15h44

      Effectivement cette mise en relief de la grande soupe addictive, indigeste et au final nocive en terme de pensée critique qu’est devenue Facebook est intéressante. C’est un fait de plus en plus évident au bout de 13 ans d’existence. FB se taille toujours la part de lion dans les réseaux sociaux malgré paraît-il la désaffection marquée des moins de 25 ans, et est devenue le principal moyen d’information, mais surtout de diversion quotidienne, de millions de personnes à travers la planète.

      Certains voient en creux dans cet article une volonté de rétablir la censure politique à l’ancienne ou de poser des garde-fous institutionnels du style Decodex, mais il me semble que la responsabilité de la surinformation-desinformation qui conduit au désintérêt des affaires publiques, est partagée par les créateurs d’infos, les diffuseurs mais aussi les consommateurs d’infos que nous sommes devenus. Car il n’y a plus, comme encore dans l’industrie du cinéma, des professionnels d’un côté (acteurs, prod, réalisation etc.) et de l’autre des spectateurs. La minute de celébrité pour tous est passée dans la banalité de nos nouveaux jeux de miroirs.

      Les forums virtuels intéressants en terme de politique et de bien commun sont rares, et si certains pouvoirs font tout pour les contenir ou les effacer, le désir de s’informer comme de s’alimenter correctement devrait être une priorité pour tous, et ce n’est vraiment pas le cas si on s’éloigne de sites de réinformation tels que celui-ci. Pourquoi ??

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  • marc // 27.02.2018 à 09h14

    je pense que c’est peine perdue : la liberté d’expression est déjà limitée, mais elle restera toujours une demande forte des peuples, une illusion de liberté à laquelle on tiendra toujours

    et donc les google facebook et autres twitter, étant de plus gratuits, se défendront encore et toujours en disant qu’ils ne forcent personne, que tout le monde est libre d’accepter ou de refuser de les utiliser

    les gens continueront à les utiliser car le travail de séduction est énorme, les américains sont maîtres en la matière depuis un siècle, personne n’a jamais été obligé de regarder les films hollywoodiens

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  • keg // 27.02.2018 à 09h51

    Quand la liberté d’expression laisse un goût, désagréable, de liberté de mauvaise impression…. : Que vaut-il mieux imprimer ou exprimer. Vaste débat…..

    https://wp.me/p4Im0Q-2iR

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  • Le Marsouin // 27.02.2018 à 10h20

    Intéressant cet article.

    En effet, il y a un clair problème de surinformation et de désinformation. Mais est-ce uniquement la faute des réseaux sociaux ? Quand les médias « officiels et sérieux » nous alimentent de polémiques débiles où que le journal de 20h fait quinze minutes sur la météo, n’est-ce pas aussi de la « surinformation » ?

    Je pense toutefois que ceux qui disent que l’auteur est pour la censure d’état lui font un mauvais procès (même si le parti pris pro-Clinton est clair), en tout cas s’ils le font uniquement à partir de cet article. Même si la solution semble passer pour lui par les pouvoirs publics, il se contente juste ici d’exposer un problème.

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  • Loxosceles // 27.02.2018 à 11h56

    Intéressant de voir se développer ce discours comme quoi la censure est acceptable dans certaines conditions, finalement, il suffit de ne pas l’appeler censure. Simultanément, des études d’opinion montrent que le public occidental en général, et américain en particulier, est de plus en plus ouvert à l’idée que la dictature est parfois, finalement, préférable à la démocratie. Sans doute qu’on a bien dégoûté ces peuples de la « démocratie »…

    D’un côté on peut déplorer le decodex et faire la promotion d’un propos qui trifouille le langage pour aboutir à dire « la censure n’est pas toujours mauvaise ». Sans doute qu’on pourrait essayer les mêmes ressorts rhétoriques avec… disons, le racisme, l’antisémitisme… ou autres ? Il est vrai qu’on n’hésite pas à sélectionner les propos qui arrangent selon le sens du vent.

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  • Loxosceles // 27.02.2018 à 12h02

    Ce que je comprends surtout en lisant ce texte, c’est que la liberté d’expression est biaisée car elle n’aboutit pas toujours à faire gagner le camp de l’auteur. Ceux qui se servent de cette liberté d’expression sont donc essentiellement un panier de déplorables, et il faut y remédier… par la censure sans dire son nom, si besoin est.

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    • Anonymous-Civil-Sergent // 27.02.2018 à 14h22

      Jusqu’au jour ou quelqu’un décide que ce même auteur est un nuisible et décide de prendre des mesures pour empêcher cette personne de nuire à cette liberté fondamentale qu’est la liberté d’expression.

      Ce n’est pas parce que Mr Pujadas et tant d’autres trouve insupportable que je propage l’idée par exemple d’un Frexit qu’il doit m’empêcher de le faire.

      La liberté d’expression est selon moi biaisée non pas parce que celui qui s’exprime ne gagne pas mais parce que ce dernier ne veux pas toujours donner le droit à son adversaire de s’exprimer dignement, sans diffamation ou procédé fallacieux.

      Regardez l’exemple des comités d’éthiques des grands journeaux: ils sont nommés par les mêmes personnes ayant des comptes à rendre à leur actionnariat. Donc ces journeaux n’ont pas d’éthique ni de déontologie, c’est une stratégie de brouillage et de confusion de leur lectorat pour leur faire croire qu’ils font preuve d’auto critique.

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  • Louis Robert // 27.02.2018 à 15h54

    Non, nous ne pouvons PAS « décider comment gérer la surveillance numérique, etc. ». Nous n’avons pas ce pouvoir. Là n’est donc pas la question, qui est plutôt celle de savoir QUI, ici, exercera le Pouvoir, l’ensemble des pouvoirs nationaux, à l’ère non pas de la liberté d’expression des peuples mais bien de la tromperie et du mensonge généralisés, du faux tout, du tout systématiquement manipulé, ainsi que du secret et du silence assourdissant. Question fondamentale du Pouvoir, vieille comme le monde, toujours la même, incontournable.

    Nous savons comment font ici, en Occident, nos États, « manufacturiers de consentement » (Chomsky). Ces citoyens moralement responsables, les grands lanceurs d’alerte, l’ont abondamment montré: l’être humain déterminé à préserver intacte son intégrité doit, pour ce faire, être prêt à y sacrifier sa vie, mieux, être toujours prêt à mourir. La liste est longue de nos contemporains qui, marchant dans les pas des Anciens, dont Socrate, l’ont compris, cruel apprentissage.

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    • Crapaud Rouge // 27.02.2018 à 17h54

      Oui, mais même si « la liste est longue » de celles et ceux qui sont prêts à sacrifier leur vie, le système n’est même pas entamé. Et tout ce qui ne le tue pas le renforce…

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      • Louis Robert // 27.02.2018 à 19h26

        1. Je parlais de ceux qui l’ont déjà sacrifiée, leur vie, ou qui étant morts dans la lutte l’ont déjà donnée.

        2. Je crois au contraire que ledit « système » est, pour cette raison, très entamé, comme l’attestent ses efforts quotidiens désespérés pour se maintenir. Or plus il tente de continuer d’écraser les peuples, plus il perd toute crédibilité, mieux, toute légitimité. Une « autorité » qui n’obtient que 18% d’appui populaire, un pays dont la seule majorité électorale est celle des absentionnistes… voilà qui atteste d’un régime très entamé, comme cela se voit désormais quotidiennement. Vue de l’étranger, la situation paraît on ne peut plus désolante, à vrai dire catastrophique parce qu’en l’état… sans véritable avenir.

        Cela nous sera confirmé bien plus tôt que nous le croyons.

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  • Dominique // 27.02.2018 à 23h56

    « Il est important de se rendre compte qu’en utilisant ces posts sombres, la campagne Trump n’a pas utilisé de manière déviante et guerrière un outil innocent »
    Mais qu’est-ce qui raconte lui ? Il veut nous faire croire que c’est les ruses de l’équipe de Trump qui l’ont fait gagner ? Mais enfin, ne sait-il pas que ce sont les russes ? Russe, on vous dit, avec 2 s !

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